Category: Le PSL

  • MEETING Syriza, Podemos et perspectives de luttes en Belgique

    Syriza_charleroiQuelles sont les perspectives de luttes sociales en Europe et en Belgique ? Comment renforcer la solidarité européenne et internationale pour les soutenir ?

    « En janvier 2015, un évènement d’une portée politique historique s’est déroulé en Europe. En portant au pouvoir un parti qui refuse le discours néolibéral, le mouvement ouvrier grec a ébranlé la classe dominante grecque et européenne. »

    MEETING en présence d’orateurs de SYRIZA, mais aussi d’orateurs belges comme JEAN-FRANÇOIS TAMELLINI (secrétaire fédéral de la FGTB) et BART VANDERSTEENE (porte-parole national du PSL).

    Ce samedi 30 mai, 15h, à La Maison Des Huit Heures à Charleroi, 23 Place Charles II.

    La crise économique qui a éclaté en 2008 a déclenché une vague de politique d’austérité. Après avoir sauvé le système bancaire mondial à coup de milliers de milliards, les gouvernants ont présenté la note à la population. Celle-ci n’est pas restée sans réaction. De par le monde des vagues de femmes et d’hommes se sont levé-e-s : révolutions en Afrique du Nord et au Moyen Orient, luttes des étudiants aux Chili et au Québec, luttes aux USA, combat autour de la question salariale à Seattle, luttes des enseignants et dans les transports au Brésil, mais aussi à Shanghai, en Afrique du Sud, au Burkina Faso, au Sénégal,…

    L’Europe n’est pas restée à l’écart de ce processus. En Europe du Sud, les luttes énormes de la classe ouvrière ont conduit à l’émergence de partis politiques à gauche des partis traditionnels. En Belgique, le plan d’action syndical de l’automne 2014 a démontré le potentiel du mouvement des travailleurs.

    Venez en débattre avec nous le 30 MAI à 15H à la « Maison des 8h » à CHARLEROI.
    Entrée à PRIX LIBRE.

    => Page de l’évènement facebook

  • Débat : Viols, harcèlements, atteintes au droit à l’avortement… Lutter contre le sexisme reste nécessaire

    fight_sexism

    Avec Anja Deschoemacker, fondatrice de la commission femme du PSL-LSP et porte parole à Bruxelles
    6 MAI 2015 – 19h – au Pianofabriek, 35 rue du fort, 1060 Saint-Gilles.

    Dans la société, on ressent constamment le sexisme sous plusieurs formes. Comme le racisme ou l’homophobie, le sexisme quotidien est tellement persistant que souvent on le considère comme quelque chose de normal. Aujourd’hui, ce débat est à nouveau déclenché dans les médias pour plusieurs raisons.

    Après le suicide de Steve Stevaerts, le doyen de la Faculté de psychologie de la VUB a fait culpabiliser les victimes de viol. Dans un message sur facebook, il a reproché: “dans le cas d’un viol, tu dois aller directement à la police ou au pire le lendemain. Pas trois ans après”. Ce message a soulevé l’ire dans les médias sociaux et une jeune fille lui a adressé un message vidéo en réponse à ses propos paternalistes. Elle n’est pas la seule à réaliser jusqu’à quel point le problème est grave. Suite à l’appel de #wijoverdijvenniet (“nous n’exagérons pas”) toute une série des femmes ont partagé leurs expériences de sexisme dans les médias sociaux. Malgré l’application de la loi contre le sexisme en mai 2014, sur le terrain on ne voit aucun changement. Le sexisme est tellement inhérent au système capitaliste que des réformes légales ne suffiront pas.

    En plus, l’Archevêque Léonard continue à attaquer la loi belge sur l’avortement en la qualifiant de “drame”. Comment défendre nos droits pour qu’ils ne puissent plus être balayés du jour au lendemain?

    Les revendications féministes ont besoin d’un changement de société. Pour le PSL, la lutte contre le sexisme passe par une lutte collective contre la destruction de nos services publics et de nos conquêtes sociales. Surtout aujourd’hui, alors que les mesures d’austérité précarisent davantage les femmes, une alternative à cette politique est plus que nécessaire. Avec les PSL, nous organisons une assemblée générale ouverte le 6 mai prochain sur ce sujet, et nous vous invitons à y participer.

  • Camp d'été des Étudiants de Gauche Actifs et du PSL – 2015

    camp_2014

    MIEUX COMPRENDRE LE MONDE POUR MIEUX LE CHANGER du 1 au 6 juillet 2015

    5 JOURNÉES DE DÉBATS, AVEC UNE VINGTAINE D’ATELIERS, ET DE DÉTENTE.

    Cette année, le camp d’été des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) débutera le 1er juillet. A partir du 4 juillet et jusqu’au 6, il ouvrira également ses portes au PSL.

    1-2-3 JUILLET : POUR LES JEUNES prévente 1-6 juillet 75€ (60€ pour le secondaire)

    Nous discuterons de toute une série de thèmes: l’ABC du marxisme, la hausse des droits d’inscription et les coupes budgétaires dans l’enseignement, la construction du mouvement antiraciste et antifasciste, la lutte pour des emplois décents et une perspective d’avenir,… Nous préparerons bien entendu également les campagnes que nous mènerons sur les festivals durant l’été ainsi qu’à la rentrée académique. (Programme complet sur www.gauche.be)

    Arrivée : mercredi 1 juillet entre 19h et 20h

    4-5-6 JUILLET : POUR LES JEUNES ET LES TRAVAILLEURS prévente 4-6 juillet : 55€

    Les inégalités entre riches et pauvres atteignent des niveaux inédits. 85 personnes au monde possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. En Europe, une nouvelle vague de résistance de masse contre l’austérité se développe : rébellions de masse sur la question nationale en Écosse et en Catalogne, mouvement contre la taxe sur l’eau en Irlande, arrivée au pouvoir de Syriza en Grèce, etc. Il y a aussi eu le plan d’action historique contre le gouvernement de droite dure en Belgique. Mais la résistance n’a de sens que si elle dispose d’une réelle alternative. Nous voulons discuter, ensemble, travailleurs et jeunes, de la manière de développer la résistance et cette alternative. (Programme complet sur socialisme.be)

    Arrivée le samedi 4 juillet entre 10h et 11h
    Départ le 7 juillet entre 12h et 14h.

    PLACE AUSSI À LA DÉTENTE !
    Après-midi libre, promenade en réserve naturelle, piscine, mini-golf, soirée ciné, cantus rouge et, bien entendu, une soirée !

    OÙ ?

    Au Domaine VOGELSBERG, Achtersteeg 3, 2490 Balen. Pour y arriver à partir de la Gare de Mol: prendre le bus 732 (direction Wezel) et descendre à l’arrêt Balen Het Roth.

    ACCOMMODATION ?

    Le séjour est organisé en pension complète. Logement possible en dortoir (50 places) ou en tentes (30 places). Prenez votre sac de couchage.

    PRIX / INSCRIPTION ?

    Inscription en prévente : (paiement avant le 10 mai)
    Via mail à boris@socialisme.be et payement par virement au BE69 0012 2603 9378 avec communication “Camp 2015”, ou via une carte de prévente auprès des membres d’EGA et du PSL.

    A mentionner dans l’email :

    Nom : ……
    Prénom : ……
    Adresse : ……
    Email : ……
    Tel : ……
    Logement : en dortoir ou en tente
    Repas : végétarien / non-végétarien / autre

    Formules tarifaires en prévente :
    (Le prix sur place est majoré de 10€ pour les formules de camp et de 5€ pour une journée)
    – 1 au 6 juillet formule Jeune à 75€ en prévente
    –  1 au 6 juillet formule étudiants du secondaire 60€ en prévente
    –  4 au 6 juillet formule PSL à 55€
    –  A la journée en prévente 18€ non-salarié et 23€ salarié :

    camp_ete_2015

  • Débat sur la Grèce : quelle perspective pour le mouvement anti-austerité?

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    Antarsya Belgique vous invite à ce débat avec Panagiotis Sotiris membre du comité centrale d’Antarsya (la coalition de la gauche anticapitaliste grecque) venu spécialement d’Athènes, Eric Byl du Parti Socialiste de Lutte, Céline Caudron de la LCR / SAP, Jean Flinker d’Attac Bruxelles 1 et Kyle Michiels du Vonk/Révolution.

    Ce mardi 28 avril, à partir de 19h, à la Pianofabriek, 35 rue du Fort, 1060 Saint-Gilles

    => Évènement facebook

  • Socialisme 2015 : Discours de Thierry Müller (réseau Stop Art.63&2)

    thierry_soc2015Le samedi 28 mars dernier se déroulait la journée “Socialisme 2015”, à la Pianio Fabriek, à Bruxelles. L’événement, organisé par le PSL, a notamment accueilli un représentant du réseau Stop Art. 63&2 pour son meeting de clôture autour du slogan “Michel dégage”. Nous reproduisons ci-dessous l’intégralité de la prise de parole de Thierry Müller.

    “Bonsoir. Un tout grand merci de me donner l’occasion de prendre la parole, en tant que militant du réseau Stop Article 63§2, dont le PSL a signé l’Appel, tout comme Ega d’ailleurs, et tout comme 104 autres organisations. Merci, camarades, d’être ainsi à nos côtés.

    Cela faisait des mois qu’ils l’avaient annoncé, 3 ans très exactement, et ils l’ont fait. Froidement. Cyniquement. Crapuleusement. Depuis le 1er janvier 2015, plus de 20 000 personnes… DEJA… ont perdu leurs allocations de chômage. Moins de la moitié devrait échouer aux portes des Cpas où ils rafleront un RIS sous le seuil de pauvreté, des CPAS souvent exsangues et englués dans les mêmes travers du contrôle social, de l’activation, de la contractualisation du droit.

    Le PS nous l’avait vendue, cette mesure, comme la concession nécessairement faite aux libéraux, après 500 j de négociation pour la constitution d’un gouvernement, une quasi crise de régime déclarait et déclare encore Elio Di Rupo… Une concession visant à nous préserver de la NVA. Aujourd’hui, Elio, on a l’Article 63§2 et articles connexes, et puis son cortège de misère qui fait saigner ton coeur, mais en prime, Elio, on a la NVA, ce qui a conduit à aggraver encore la mesure : plus d’allocation d’insertion avant 21 ans pour ceux qui n’ont pas un diplôme d’études secondaires supérieures ou d’études en alternance, ce qui crée ce précédent qu’un droit lié à la sécurité sociale est désormais conditionné à l’obtention d’un diplôme qui n’est pas le moindre. Et obligation de demander l’accès aux allocations d’insertion avant 25 ans , ce qui de facto va en exclure une bien grosse part des universitaires.

    Mais de quoi s’agit-il en somme, à quoi riment au fond toutes ces mesures dont l’Article 63§2 ? Fallait-il nécessairement que des sacrifices soient ainsi faits pour sauver le pays, notre pays, sur-endetté ? Tout le monde, nous a-t-on répété devra, doit, faire des efforts, se serrer la ceinture.

    Alors ces exclus de l’Article 63§2 ont- ils été offerts en sacrifice pour renflouer les dettes NATIONALES ? Le gain engrangé sera tout au plus de 50 à 100 millions d’euros ! Et là on vient de nous annoncer qu’il va falloir trouver 2 milliards d’économies… supplémentaires !

    Exclus alors pour relancer l’économie ? Leur retirer des allocations, c’est globalement réduire le pouvoir d’achat de la population, c’est contracter une économie déjà en surproduction, c’est, l’exemple Grec le démontre, aggraver mois après mois la situation, c’est comme le montre chaque exercice d’ajustement budgétaire, répéter le sempiternel discours que l’on vient d’entendre cette semaine encore : il nous faudra trouver plus, toujours plus…Et donc encore plus… d’austérités.

    Ce pays avait-il besoin pour s’en sortir de créer cette misère ? Le 17e pays le plus riche au monde, le 10e le plus riche d’Europe, devant l’Allemagne, la France et l’Italie ! En 2011, quand fut décidée cette mesure, Eurostat déclarait que la Belgique était le pays où le patrimoine financier moyen par ménage était le plus élevé d’Europe. A la même époque, la RTBF titrait sur son site web : « En dix ans, le Belge aurait augmenté son patrimoine financier de 18% ». Elle précisait que «Le Belge dispose en moyenne de 167.600 euros»… moi, pas ! Mais je ne suis qu’un foutu féniasse de chômeur de longue durée ! A côté de cela, en réalité, 15% de la population de notre pays vit en dessous du seuil de pauvreté, comme moi. Fallait-il vraiment renforcer de tels écarts pour sauver les avoirs d’une classe moyenne aux abois ? Qu’y gagne-t-elle ?

    Rien. En réalité, il ne s’agissait pas de sacrifices légitimes, rationnels. La vérité, c’est que ces exclus étaient estimés coupables de quelque chose de répréhensible, de très condamnable même si l’on mesure les effets conséquents de ces exclusions sur leur existence et sur celle de leur famille ?

    Coupable, nous a déclaré Kris Peeters, de pas avoir cotisé suffisamment, ne pas avoir accumulé dans un temps donné suffisamment de temps d’emploi. Il s’agissait pour eux, il s’agit pour eux, car des exclus il y en aura dorénavant tous les mois, de travailler, par exemple s’ils ont moins de 36 ans… 12 mois ETP dans un délai de 21 mois. Tiens ! Tiens ! Juste au-dessus d’un mi-temps ; 10 ans, 20 ans à mi-temps vous replongeront systématiquement en cas de licenciement dans des allocations d’insertion, vous remettront en risque de vous faire couper la tête ! Voilà pourquoi 66% des exclus sont des femmes d’ailleurs.

    Trouver en trois ans… de quoi cumuler 12 mois de travail ETP dans une période de 21 mois, alors que, dans ce pays, chaque mois, sont mis en concurrence, pour 30 à 50 mille jobs à pourvoir…combien de personnes à votre avis ? Combien sont totalement ou partiellement sans emploi, et tenues par la carotte ou le bâton de se sortir de là ? Plus de 900 000, toutes catégories confondues. Cela fait une moyenne nationale de 1 emploi pour 30 personnes susceptibles de vouloir occuper le poste ! En réalité, à chaque job, et même aujourd’hui à chaque formation, pour lesquels vous postulez, vous vous retrouverez en pratique mis en concurrence avec 50, 100 ou parfois 150 candidats ! Qui en tire les choux gras ? Ceux qui sur le marché de l’emploi ne viennent pas se vendre eux mais faire leurs emplettes !

    Mais il y a plus absurde : la plupart de ces jobs « offerts », -ben oui, c’est sûr!-, ne permettent jamais de quitter le régime des allocations d’insertion. La plupart sont des jobs à temps partiels, ou à durée extrêmement courtes, des intérims, pire : des pseudos emplois comme indépendants ou franchisés, qui ne sont aucunement comptabilisables pour ouvrir votre droit à des allocations sur base d’un travail !

    Le réseau Stop Article 63§2 s’est constitué pour dénoncer les dérives et les délires justificatoires extrêmes que renferme cette mesure, mais elle n’est juste qu’emblématique de toutes les autres que nous n’oublions pas.

    Comme bien sûr, et nous le dénonçons avec force, le renforcement draconien et généralisé des contrôles de la disponibilité « active », qui a fait exploser les exclusions ou sanctions pour insuffisance de recherche d’emploi : 62 000 en 2014 ! Et cela va se durcir encore, et bien, selon nos informations ! La chasse est sans pitié contre ceux qui ne cherchent pas assez, comme si partir à la cueillette aux champignons allaient les faire pousser, comme si chercher de l’emploi allait le faire exister ! Tout cela s’ajoutant à toutes les autres mesures prises ces dernières années : généralisation de la dégressivité des allocations sur base d’un travail qui finit par conduire tout chômeur de longue durée sous le seuil de pauvreté, obligation d’accepter un boulot à moins de 60km de votre domicile quelque soit le temps nécessaire pour y arriver, obligation d’accepter n’importe quel job que vous êtes intellectuellement ou physiquement capable d’assumer quelle que soit votre formation si dans les 5 mois après la fin de vos études, vous n’avez pas trouvé dans votre secteur.

    7 ans de menuiserie, vous ne trouvez pas comme menuisier ? Vous ferez bien facteur, barman, call center ou livreur de pizzas ! Y a pas de sots métiers Et si vous avez philo, romane, psycho, entre 5 et 7 ans d’études universitaires, massivement financés avec l’argent de la collectivité ? Pareil : si, dans les 5 mois, vous n’avez pas trouvé comme philosophe, prof de français ou psychologue, vous ferez caissier, ré-assortisseur de rayons ou vous reprendrez une formation comme conducteur de clark, histoire d’enrichir votre profil de compétences ! Une bonne manière de valoriser l’investissement collectif, public, dans la formation des jeunes, non ? !

    Alors que faire ? Sur la question de l’Article 63§2, dont nous faisons une obsession parce que nous ne voulons pas lâcher l’affaire, parce que nous continuons de penser que c’est gagnable, parce que nous continuons de penser que nos luttes ont besoin de victoire et d’arrêter l’infernale spirale des défaites, cette spirale qui entretient l’impuissance, nous avons deux pistes à court terme sur lesquelles nous voulons vous proposer de vous mobiliser avec nous !

    La première est pour tout bientôt. Pour des raisons que nous ne discuterons pas ici, das le courant du mois qui vient, Ecolo et… le PS, si!si !, il faut bien juguler la veine qui suinte, vont déposer chacun,- -c’est inattendu et prequ’inespéré pour nous, comme quoi la lutte paie !-, une proposition de loi visant à abroger l’Article 63§2 et suivants. La pression doit donc être maximale dans les jours qui viennent. La clé sera dans les mains des 18 députés Cd&V. Nous allons faire des propositions dans lesquelles vous pourrez entrer pour aider à faire monter cette pression, à commencer par être présent et présente ce jour-là devant le Parlement. Malheureusement nous ne savons pas encore la date. Nous ne la connaîtrons que deux semaines à l’avance. Sous cette législature, il n’y aura pas d’autres opportunités pour qu’un vote ait lieu sur cette question. Alors SVP, venez !

    La seconde piste : convaincre les organisations syndicales, et surtout leurs dirigeants, que ces questions de régression des droits au chômage méritent une 5e balise. Les attaques contre les droits au chômage ne sont pas des attaques contre les chômeurs, catégorie sociale singulière, qu’il s’agirait d’entendre et de défendre comme les pensionnés par exemple, les jeunes ou les immigrés. Les attaques contre les droits au chômage affectent directement ici et maintenant tout salarié, sans ou avec emploi… Le gars qui tous les jours va travailler, avec dans sa voiture une radio qui lui assène les discours méprisants et stigmatisants sur les chômeurs, lui rabachent les commentaires les plus crapuleux sur ces « sans emploi » qui en profitent, qui entend les mesures que subissent ceux qui en sont et la mise en misère dans laquelle cela les place, eux et leur famille … ce gars-là arrive façonné au boulot, formaté, à accepter ce qui lui sera demandé sans l’ouvrir, à laisser toute exigence au vestiaire voir même au parking, de l’entreprise !

    Il en accepte, nous en acceptons… la déglingue de nos conditions de travail avec toute la souffrance physique et psychique que cela entraîne jusqu’à l’insupportable, qui nous ferait, qui nous fait parfois, haïr ceux qui au chômage y échappent, pourtant nos frères de classe ! Accepter aussi au nom de plus de facilités d’embauche pour les patrons, donc espérons-nous, d’une réduction de la pression que nous subissons tous sur le marché du travail, accepter donc une lente mais sûre déconstruction du fleuron de nos conquêtes politiques qu’est la sécurité sociale ! Réduction des cotisations depuis trente ans, réductions en parallèle des prestations, menace permanente, -chantage en réalité-, sur nos pensions et le remboursement de nos soins de santé… Et à côté…

    A côté quoi ? A côté, durant ces trente calamiteuses, la répartition de la richesse produite par notre travail, que mesure économiquement le Produit Intérieur Brut, a vu la part qui revient au capital, parasitaire, grimper de 10% et celle… qui nous revient à nous, les seuls réels producteurs de cette richesse, chuter d’autant ! En trente ans, camarades, ils en sont arrivés à nous piquer dorénavant 40 milliards de plus que ce qu’ils nous piquaient déjà ! Cela représente un vol mensuel SUPPLEMENTAIRE réalisé sur chaque habitant de ce pays de 300 euros. 300 euros par personne et par mois !

    La capture capitaliste aujourd’hui sur la richesse que nous produisons en commun, en dehors ou dans l’emploi, est de 150 milliards chaque année ! 12 milliards par mois… plus de 1000 euros par habitant, volés au profit en bout ce course d’une poignée de spéculateurs ou de fonds d’investissement sur lesquels nous n’avons aucun contrôle !
    Se battre aujourd’hui pour le renforcement de la sécurité sociale, et particulièrement pour des droits au chômage maximum, c’est se battre pour créer les conditions légales et institutionnelles permettant que l’ensemble des salariés reconquièrent pas à pas ce dont chaque mois, chaque jour, chaque heure les capitalistes les spolient.
    Se battre aujourd’hui pour les droits au chômage, ce n’est pas faire oeuvre de solidarité envers les chômeurs attaqués, ce n’est pas non plus sauvegarder des droits dont on pourrait un jour avoir besoin… En réalité, c’est créer, maintenir ou retrouver les conditions même d’un rapport de force nécessaire à la lutte de classe. Il en va de notre survie, de notre dignité et de celles de nos enfants.”

  • S2015. Contre le capitalisme et son cortège de misère, construisons une alternative socialiste !

    soc2015_01Avec 170 participants, l’édition 2015 de la journée « Socialisme » fut un beau succès. Comme l’a fait remarquer un travailleur, on ne trouvait pas dans ces discussions politiques de jargon académique. La politique a été abordée à partir du monde qui est le nôtre, celui des travailleurs, des précaires, des allocataires sociaux,… La parole a été donnée à de nombreux militants qui, comme chacun d’entre nous, souffrent des politiques d’austérité. Mais se limiter à la dénonciation n’était pas l’objectif de cette journée. Son but était bien plus de discuter de la stratégie nécessaire pour faire avancer la lutte et la défense de notre avenir.

    La journée a débuté par un meeting international. Sans surprise, une large attention a été consacrée aux développements de la situation en Grèce. Nikos Kanellis (conseiller communal élu sur une liste de SYRIZA à Volos et membre de la direction de notre organisation sœur grecque Xekinima) a parlé de l’appel issu des tréfonds de la société grecque pour un véritable changement de politique et de la manière dont l’ensemble de l’establishment capitaliste européen est affolé. Les négociations n’offrent rien, l’Union européenne n’accepte aucun aménagement de sa politique d’austérité. Rompre avec cette logique socialement dévastatrice exige d’activement mobiliser la base de la population. Mais si le pendule va vers la gauche à travers l’Europe, cela ne signifie pas pour autant que le danger des courants réactionnaires de droite a disparu. A la suite de Nikos Kanellis, nous avons d’ailleurs pu écouter notre camarade Lucy Redler (membre de notre organisation-seur en Allemagne et porte-parole du courant de la Gauche Anticapitaliste au sein du parti de gauche Die Linke) qui a parlé du mouvement xénophobe Pegida en Allemagne. Elle a également fait état de la renaissance de la lutte de classe dans le pays et de la manière dont cela peut constituer une base importante pour la solidarité internationale à construire avec la résistance anti-austérité grecque. Ce meeting a été clôturé par Bart Vandersteene, porte-parole national du PSL, qui a très activement été impliqué dans le développement de notre organisation-sœur américaine Socialist Alternative ces deux dernières années. À Seattle, il a notamment participé à la campagne qui a permis l’élection de notre camarade Kshama Sawant. Il y retournera bientôt afin de permettre la réélection de « la femme la plus dangereuse des Etats-Unis », selon le chroniqueur Chris Hedges. Dangereuse pour l’establishment capitaliste bien entendu…

    Après ce meeting ont pris place cinq ateliers de discussion destinés à aborder un thème spécifique plus en profondeur. Au sein de l’un d’eux, notre camarade Orhan Kilic a livré son rapport d’une récente visite de solidarité au Kurdistan et a abordé la lutte courageuse menée contre l’Etat islamique (Daesh) notamment à Kobané. Il a aussi été question de la lutte pour les droits des femmes dans une perspective socialiste, de la défense de l’environnement en relation avec la nécessité d’une économie démocratiquement planifiée et de l’évaluation du premier plan d’action du front commun syndical qui a renoué avec la tradition de la « grève belge », comme en parlait la révolutionnaire allemande Rosa Luxemburg, c’est-à-dire des actions de grève avec un objectif politique. L’atelier qui a bénéficié de la plus large présence était consacré à la Grèce. Nikos Kanellis est revenu plus en détail sur la lutte anti-austérité, sur les limites de SYRIZA et sur le potentiel présent pour une mobilisation de masse.

    Deux commissions simultanées ont ensuite eu lieu. La première était consacrée aux discussions sur la « justice fiscale », l’impôt sur la fortune, le taxshift, etc. Jon Sneyers, militant de la LBC (la CNE flamande) a encadré la discussion aux côtés de Stefan Herweg, collaborateur du parti de gauche allemand Die Linke au Parlement européen et spécialiste de la fraude fiscale et plus particulièrement du scandale de LuxLeaks. Ensuite, Peter Delsing a livré une critique marxiste du célèbre livre de l’économiste français Thomas Piketty consacré aux inégalités, le Capital au XXIe siècle.

    L’autre commission était consacrée à la lutte contre la haine et le terrorisme. Notre camarade Jarmo a expliqué pourquoi l’approche du gouvernement contre la radicalisation est destinée à rencontrer l’échec. Répondre par la répression à la menace terroriste laisse intact le terreau sur lequel se développe l’aliénation d’une partie grandissante de la population. Lucy Redler était elle aussi présente et a abordé le développement du mouvement xénophobe Pegida et ses causes, de même que la lutte contre mouvement réactionnaire ainsi que les discussions stratégiques, tactiques et programmatiques qui animent les antifascistes. Une lutte apolitique contre le racisme ne représente par exemple pas une riposte efficace si nous voulons toucher des couches larges et pas seulement les convaincus. D’autre part, il est nécessaire d’aborder la question de l’impérialisme. La menace terroriste est réelle, tout comme la guerre est une réalité au Moyen-Orient. «La guerre, c’est du terrorisme avec un budget plus important » a ainsi déclaré Lucy, en écho au slogan qui avait été popularisé il y a quelques années par le groupe punk britannique Chumbawamba. Comment la menace terroriste peut-elle être stoppée ici par ceux-là même qui sont à la base des conflits au Moyen-Orient?

    « Socialisme 2015 » a été clôturé par un meeting final qui a débuté par une projection vidéo de divers témoignages de syndicalistes concernant la lutte contre le gouvernement Michel. Anja Deschoemacker a ensuite parlé de l’impact de l’austérité pour les femmes et de la manière dont la lutte sur ce thème est de nature à renforcer la mobilisation globale contre l’austérité. A sa suite, Thierry Müller, membre du Réseau StopArt. 63§2, a abordé la lutte contre les exclusions de chômeurs des allocations dites d’insertion. Comment peut-on considérer les chômeurs comme responsables de leur situation alors que le nombre d’emplois disponibles est insuffisant ?, a-t-il demandé. Thierry a étayé ses dires de nombreux faits et chiffres sans équivoque. Le Réseau Stop Art. 63§2 a mené combat des mois durant contre la suppression des allocations de chômage. La pression des diverses actions de protestation et du large mécontentement a poussé l’ancien Premier ministre Di Rupo a verser des larmes de crocodile et a publiquement déclaré qu’il regrettait l’adoption de cette mesure profondément antisociale. Plusieurs propositions visant à l’abolir seront proposées au Parlement dans les semaines à venir. La dernière prise de parole fut celle d’Eric Byl, qui est revenu sur le premier plan d’action syndical et sur le large soutien dont il a bénéficié, notamment parmi la jeunesse et le secteur socio-culturel. Eric a souligné que le potentiel restait gigantesque pour un mouvement large de résistance, mais aussi qu’il est crucial de lier cette résistance à la défense d’une alternative politique. Le PSL veut jouer un rôle concernant ces discussions sur le relais politique des luttes sociales dont nous avons besoin.

    Cette journée « Socialisme 2015 » a pu être un succès grâce aux efforts de nombreuses personnes pour la préparation de la salle et des repas, pour les traductions, pour la tenue du stand de livres et brochures, etc. Cinq personnes ont fait part de leur volonté de rejoindre notre parti au cours de l’évènement, et plus de 400 euros ont été récolté par la vente de livres. « La révolution trahie» de Léon Trotsky, que nous venons d’éditer, a pu compter sur un bon écho, mais nous avions aussi de nombreux ouvrages marxistes à petits prix.

    Ces dernières semaines n’ont pas manqué de mobilisations sociales diverses. Mais il est également important de prendre le temps nécessaire à la formation politique afin de renforcer l’organisation les actions à venir et de construire le soutien pour une alternative socialiste à la crise capitaliste. Cette journée, comme chaque année, fut un pas important dans cette direction.

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    Photos de SooRa

    Photos de Jente

    Photos de PPICS

  • 200e exemplaire de Lutte Socialiste !

    P13LutteSocialiste

    Le premier numéro en langue française de notre mensuel est paru il y a presque 20 ans déjà, à l’occasion du 1er mai 1995. A l’époque, ‘‘Lutte Socialiste’’ s’appelait ‘‘Le Militant’’. Son équivalent néerlandophone existait déjà depuis quelques années (De Linkse Socialist en est aujourd’hui à son 343e exemplaire) autour d’un bon noyau de militants mais, du côté francophone, nous n’avions alors qu’une poignée de camarades ayant rejoint l’organisation en 1994.

    Les organisations de gauche radicale ne roulent pas sur l’or, c’est bien connu, mais notre organisation était très limitée à ce moment-là et le journal était produit sur trois vieux ordinateurs, deux d’entre eux ayant été fournis par des camarades hollandais : ils avaient des claviers qwerty et aucune touche pour les accents ! Comme l’expliquait un témoin de l’époque à l’occasion du 100e numéro : ‘‘ces difficultés ne nous arrêtaient pas car nous étions plein d’enthousiasme d’avoir rejoint une organisation marxiste internationale capable d’aller à contre-courant de la vague de démoralisation qui avait foudroyé pas mal d’organisations et de militants après l’effondrement des pays staliniens en Europe de l’Est.’’ C’est autour de ce journal édité dès lors dans les deux langues que nous avons pu construire nationalement un petit parti extrêmement dynamique.

    Militant_01A l’époque, chaque organisation de gauche ou presque disposait de son journal pour développer ses idées. Certains groupes n’ont pas survécu au passage du temps tandis que d’autres ont préféré accentuer leur travail sur internet au détriment d’une presse papier. Quant à nous, nous n’avons cessé d’accentuer la nécessité de continuer à fonctionner avec un journal à diffuser auprès des activistes, syndicalistes, passants,… sans pour autant négliger le développement d’outils internet. Il s’agit d’un instrument important pour rentrer en discussion avec des gens qui ne se rendraient pas nécessairement d’eux-mêmes sur nos sites, d’un excellent outil de formation pour les membres du parti et d’un fil conducteur concret de nos analyses et propositions du moment.

    Nous touchons là à une spécificité importante de Lutte Socialiste : ce n’est pas uniquement un moyen de diffusion d’informations alternatives à celles des médias dominants aux mains de la classe dominante, il s’agit d’un journal militant qui comprend des propositions concrètes destinées à aider les luttes sociales à aller de l’avant, tant au niveau de leur organisation qu’au niveau programmatique.

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    La presse écrite traditionnelle et les médias au sens large sont actuellement en pleine perte de crédibilité, en raison de la perte de qualité des journaux (où mensonges et manipulations se mêlent à la destruction des conditions de travail du personnel) mais aussi parce la période actuelle est caractérisée par une remise en question croissante de l’idéologie dominante relayée par ces médias. Mais sans alternative, la voie est ouverte aux théories du complot fantasques ou au cynisme.

    En cette période d’offensive austéritaire brutale, débattre de la stratégie dont nous avons besoin pour aller vers une alternative anticapitaliste et de quelle forme peut bien revêtir cette alternative est de la plus haute importance. Le PSL veut contribuer à ce débat, notamment par le biais de ce journal. Peut-être n’aurez-vous pas systématiquement le temps de tout lire, peut-être ne serez-vous pas en accord avec tout, mais vous conviendrez que l’approche que nous développons est unique et qu’elle mérite d’être soutenue. N’hésitez donc pas à vous abonner et à nous permettre ainsi de disposer de plus de moyens pour déployer nos activités !

    Pour 20 euros (ou en soutien 30 ou 50 euros) vous recevrez 12 numéros, mais vous pouvez également effectuer un ordre permanent bancaire mensuel d’au moins 2 euros. Faites votre versement sur le n° de compte BE48 0013 9075 9627 de ‘‘socialist press’’ avec pour mention ‘‘abonnement’’.

  • Soutenez nos médias de gauche !

    VDM_2015Contre les médias dominants et la propagande de l’establishment – Soutenez nos médias de gauche!
    Placez votre message de voeu de mai dans ‘Lutte Socialiste’ et ‘socialisme.be’!

    Aucun média traditionnel n’offre réellement l’opportunité de faire entendre la voix de la résistance sociale. Les grèves et des manifestations sont la plupart du temps commentées par des non-grévistes et des non-manifestants, d’où l’importance d’un mensuel tel que Lutte Socialiste, et de notre site web socialisme.be. Vous y trouvez des articles, rapports et analyses de l’actualité syndicale et politique, des mouvements sociaux et de la jeunesse, tant au niveau international, national que communal.

    Nous ne nous limitons pas à donner une information sur et par les travailleurs et les jeunes dans cette société. Nous voulons également stimuler la discussion et le débat public sur la meilleure manière de construire notre propre relation de forces. Pas seulement pour faire chuter le gouvernement Michel, mais aussi toute la politique d’austérité, et comment, de la manière la plus efficace, lutter pour un changement de société. Lutte Socialiste et socialisme.be fourmillent donc d’arguments destinés non seulement à contrer la logique néolibérale dominante mais également à organiser et renforcer la solidarité internationale des luttes des travailleurs et de la jeunesse, et à promouvoir un syndicalisme de combat.

    Soutenez les médias socialistes !

    Pour être capables de publier un tel mensuel et alimenter notre site web, nous avons besoin de vous et de votre solidarité. Nous ne comptons pas sur de riches sponsors, mais sur le soutien enthousiaste de nos lecteurs et sympathisants. En premier lieu, si ce n’est pas encore le cas, nous vous invitons à prendre un abonnement à Lutte Socialiste pour, chaque mois, lire votre ration d’analyses anticapitalistes et socialistes tout en soutenant notre travail politique.

    Mais aussi, en vue du 1er mai 2015 et comme c’est la tradition depuis des décennies, nous ouvrons les pages de notre mensuel du mois de mai et de notre site web à des messages de voeux de mai afin de récolter une solidarité financière pour développer des médias alternatifs et réellement socialistes.

    > Envoyez les informations ci-dessous (ainsi qu’un logo ou une image, si nécessaire) par e-mail à redaction@socialisme.be. (avant le 15 avril)

    > Vous pouvez payer la somme correspondante à la taille choisie sur le numéro de compte BE48 0013 9075 9627 de ‘Socialist Press’, avec « voeu de mai » ou «abonnement» en communication.

    1/128ème de page = (environ 26 x 37 mm) = 12 €
    1/64ème de page = (environ 37 x 53 mm) = 25 €
    1/32ème de page = (environ 53 x 74 mm) = 50 €
    1/16ème de page = (environ 74 x 105 mm) = 100 €
    1/8ème de page = (environ 105 x 148 mm) = 200 €

    > Faites attention à adapter la longueur du texte du message à la taille choisie.
    > N’hésitez pas à nous envoyer un logo ou une image, en plus ou à la place du texte.

  • Meeting de solidarité avec la Grèce

    EGA_europe02La plateforme de Solidarité avec la Grèce, qui se compose de partis politiques, de syndicats, de mouvements, d’associations, d’universitaires, etc. vous invite à son premier meeting le jeudi 19/3 à 18h30.

    Adresse: salle CGSP/ACOD, rue du Congrès. n.17-19, 1000 Bruxelles

    Les intervenants seront:
    – Dimitris Papadimoulis, député SYRIZA, vice-président du Parlement Européen
    – Jean-Francois Tamellini, Secrétaire Fédéral FGTB
    – representant CSC/CNE

    ? Soutenir la Grèce
    ? Soutenir la lutte contre l’austérité
    ? Soutenir la démocratie

    La Grèce est la preuve concrète que les politiques d’austérité et de précarisation ne fonctionnent pas. Six années de coupes budgétaires sans précédent, de désinvestissement dans le secteur public et de politique salariale régressive ont conduit le pays au chaos économique et social: réduction de 25% de l’économie, explosion de la pauvreté et des inégalités, un taux de chômage de 26% et qui touche plus d’un jeune sur deux, la destruction des services publics et du système de santé.

    Il faut changer de cap. Poursuivre dans la même voie ne conduirait qu’à aggraver les inégalités et le chômage en Grèce mais aussi partout ailleurs en Europe. Il faut donner priorité à l’emploi, à la croissance viable et juste, à l’investissement public et aux politiques de redistribution. Il faut, surtout, respecter les choix démocratiques des peuples et le peuple grec vient d’élire un nouveau gouvernement qui a besoin de notre soutien pour faire face à ceux qui cherchent à nous imposer les mêmes recettes conservatrices de plus d’austérité, de plus de chômage et de plus d’inégalités. Il faut soutenir le peuple grec pour sortir du piège d’endettement continu par une voie qui, entre autres, combat la corruption et les injustices inacceptables du système fiscal.

    Contre le chantage des institutions technocratiques nous soutenons la Grèce qui nous montre que des alternatives progressistes sont possibles en Europe. Une autre voie est possible et cela pour le bien de tous dans une vision de progrès économique et de justice sociale.

    => Evénement Facebook

    PLATEFORME DE SOLIDARITE AVEC LA GRECE

    PREMIERS SIGNATAIRES

    – ACOD-VRT
    – PSL-LSP
    – MOC Bruxelles
    – ROOD
    – Mouvement VEGA
    – CGSP Wallonne
    – Intal
    – Femmes Prévoyantes Socialistes
    – Vrede vzw
    – PTB-PVDA
    – Metallos MWB FGTB
    – Federazione Comunista del Belgio
    – Parti Humaniste

    Meeting_grece_mars2015

  • 400 antifascistes manifestent à Gand

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    Selon la police, ce jeudi soir, une centaine de manifestants d’extrême-droite ont participé à la manifestation organisée par la NSV (Nationalistische Studentenvereniging, association des étudiants nationalistes), organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang. La proportion de néonazis, y compris du groupuscule francophone Nation et du néerlandophone Autonome Nationalisten, était plus grande que pour les autres années, notamment en raison du moindre nombre de manifestants de la NSV. Le travail étudiant du Vlaams Belang est aussi sous pression de la concurrence d’autres groupes de droite et d’extrême droite, comme le KVHV (cercle des étudiants catholiques). C’est également ce même public que la NSV voulait mobiliser la semaine dernière à Anvers pour une manifestation “Pegida” (du nom de ce mouvement islamophobe allemand) qui fut interdite. La manifestation de la NSV de cette année d’une taille historiquement petite.

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    A l’initiative de la campagne antifasciste néerlandophone du PSL, Blokbuster, et des Etudiants de Gauche Actifs, une autre manifestation a pris place à Gand. Militants antifascistes jeunes et syndicalistes se sont retrouvés à 400 participants pour un cortège dynamique sous le slogan “contre la haine et la terreur, notre solidarité”. La manifestation antifasciste était donc plus grande que celle d’extrême droite, même si la mobilisation a été plus compliquée du fait que la NSV et ses activités ne sont plus aussi connus que par le passé. Mais la nécessité de lutter activement contre l’extrême droite a été rendues évidente au cours de ces dernières semaines, puisque l’extrême droite a essayé à plusieurs reprises d’intimider les militants de gauche, y compris en empêchant un meeting à l’Université de Gand. L’extrême droite a aussi récemment mené des actions contre des syndicalistes. D’autre part, Pegida-Vlaanderen tente de construire un mouvement anti-immigrés sur le modèle du mouvement allemand.

    Si Pegida perd de son importance en Allemagne actuellement, cela est principalement dû à la pression des grandes mobilisations antifascistes. Pegida a donc été empêché d’aller à l’offensive contre les migrants, le mouvement s’est retrouvé dans la défensive et les contradictions internes sont apparues au grand jour. Nous devons dès le début réagir à cette tentative de construire un mouvement similaire en Belgique avec des protestations massives. Le fait que l’action de Pegida interdite à Anvers n’ait pas suscité un plus grande réaction n’est pas une bonne chose. Le 13 avril, Pegida manifestera à Gand et nous voulons activement mobiliser contre ce rassemblement raciste.

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    La manifestation anti-NSV a constitué un bon point de départ pour cela. On trouvait parmi les antifascistes divers militants syndicaux et plusieurs organisations politiques, dont les Etudiants de Gauche Actifs et Blokbuster, à l’initiative du rendez-vous, les JOC, People help People, Comac, des anarchistes,… Les manifestants étaient francophones, néerlandophones, migrants ou non, jeunes et moins jeunes,… EGA et Blokbuster remercient tous ceux qui se sont mobilisés pour participer à cette action.

    Les manifestants ont scandé des slogans contre la haine et la terreur et pour la solidarité, de même que contre Pegida. Un appel à la mobilisation contre Pegida a été lancé, pour le 13 avril. Enfin, il a également été fait référence à la lutte contre les politiques d’austérité du gouvernement de droite, une politique qui est associée au renforcement des divisions au sein des travailleurs, des allocataires sociaux et des jeunes. Contre la politique de droite, nous devons être unis et ne laisser aucun espace aux divisions racistes et autres. Le problème, ce n’est pas l’immigré, c’est le banquier! Quant à la menace terroriste, elle ne diminuera pas en mettant tous les migrants ou les musulmans dans le même sac.

    IMG_4550Un système en crise conduit à une exacerbation des problèmes sociaux, seule une alternative sociale peut fournir de véritables solutions. Tout comme Malcolm X, assassiné il y a 50 ans, le disait en son temps : il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme. La lutte contre le racisme est inextricablement liée à la lutte contre le capitalisme. Militez avec nous pour une alternative socialiste contre la société d’exploitation capitaliste ! Pour une société où les besoins de la majorité de la population seront centraux, et non la soif de profits d’une poignée de super-riches!

    Reportages-photos de la manifestation

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