Category: Le PSL

  • Camp d’été du 3 au 6 juillet : Get up, stand up !

    Nous sommes à l’heure de la résistance !

    Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que les nouvelles sont loin d’être bonnes pour notre environnement et pour la majorité de la population. Ça, c’est connu. Mais ce qu’on peut bien faire contre ça, par contre, ça reste un point d’interrogation pour pas mal de monde… Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA) s’organisent pour, ensemble, participer à la construction d’un rapport de force capable d’en finir avec le système d’exploitation capitaliste, ses guerres et sa misère, et d’instaurer une société basée sur la satisfaction des besoins de tous, une société socialiste démocratique. 

    Notre résistance contre le système actuel a besoin d’être la plus efficace possible, c’est pourquoi la discussion collective et l’organisation sont utiles et nécessaires. Seuls et sans tirer les leçons des luttes du passé ou d’ailleurs, nous ne pouvons rien faire, ou très peu. Mais ensemble et avec le bon programme, la bonne stratégie, les bonnes tactiques, nous pouvons représenter une force conséquente.

    Notre camp d’été vise à préparer nos campagnes d’été et de rentrée dans une atmosphère détendue, tout en discutant d’un large éventail de sujets. Cette année encore, l’évènement prendra place dans le Limbourg, à Zutendaal (près de Genk).

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    Jeudi 3 juillet

    12h. Inscription et installation des tentes

    15h – 16h. Accueil et présentation du camp

    17-19h30. L’ABC du marxisme, autour de trois ateliers de discussion :

    • Le matérialisme dialectique et historique : comprendre le monde pour le changer
    • L’approche marxiste de l’économie et de la crise actuelle : des problèmes dans le système ou un système à problèmes ?
    • L’approche marxiste de la question nationale.

    20h. Souper suivi d’un cantus au feu de camp

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    Vendredi 4 juillet

    9h. Petit déjeuner

    10h – 12h30. L’ABC du marxisme (2e partie), autour de trois ateliers de discussion :

    • Réformes contre révolution : aménager le système est insuffisant, il faut le renverser.
    • Art, littérature et révolution. Quelles relations entre l’art et la société ?
    • 1917: L’expérience de la Révolution russe et les leçons à tirer pour le combat d’aujourd’hui.

    12h30 – 13h. Midi.

    13h30-17h. Une approche socialiste sur :

    • Nous n’avons pas à payer la dette ! Que peuvent dire les socialistes sur les dettes publiques ? Avec Jeremie Cravatte, du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM)
    • Musique et culture. Contenu politique contre mainmise commerciale, comment le capitalisme emprisonne notre culture.
    • LGBTQI : La lutte pour l’égalité réelle doit se poursuivre !

    18h00 – 24h00. Souper suivi, au choix, d’un café-EGA ou de foot avec (projection de la première série de quarts de finale)

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    Samedi 5 juillet.

    9h. Petit déjeuner.

    10h – 12h30. Prolétaires de tous les pays,unissez vous ! Trois ateliers consacrés à la lutte internationale :

    • De l’apartheid au capitalisme noir, la lutte pour la réelle libération doit se poursuivre !
    • Ukraine : quelle réaction face à la menace d’une guerre, civile ou pas ?
    • La lutte pour un salaire minimum de 15 dollars de l’heure aux USA.

    12h30 – 13h30. Midi

    14h00-16h30. Meeting en session plénière avec une évaluation des élections belges et européennes. Des interventions plus spécifiques aborderont la progression de la gauche radical en Belgique et la situation de la gauche radicale en Europe.

    17h-18h. Introduction aux activités du soir :

    • Coupe du monde de football : la machine commerciale contre les opprimés brésiliens. Nous savons qui nous supportons !
    • Agitation politique et slogans : quels slogans utiliser aux manifestations et pourquoi. Atelier de création de nouveaux slogans ! A entendre bientôt dans les manifestations près de chez vous…

    18h – 24h. Souper, suivi de la projection de la seconde série des quarts de finale ou d’un atelier slogans.

    23h30: Let’s party!

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    Dimanche 6 juillet

    10h30. petit déjeuner.

    11h30 – 14h. En action ! Trois ateliers autour de trois thèmes de lutte :

    • Enseignement : non à l’augmentation des frais d’inscription, oui à l’augmentation des moyens publics pour un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
    • Le lobby réactionnaire et les activistes anti-avortement à l’offensive contre les droits des femmes. Comment organiser la riposte et la conquête d’autres droits pour les femmes ?
    • No Pasaran ! Des néonazis aux populistes de droite : comment organiser la lutte antifasciste !

    14h-15h. Midi.

    15h – 17h30. Construisons une organisation de jeunesse combattive !

    • S’organiser dans le secondaire, l’exemple des camarades bruxellois.
    • Étudiants et travailleurs : un front, une lutte. Quel parti pour les jeunes et les travailleurs ?
    • La lutte contre le chômage et le travail précaire et flexible.

    18-19. Mot de conclusion.

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    A partir du lundi 7 juillet. Petit coup de blues après un camp d’été fantastique…

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    Inscrivez-vous dès aujourd’hui ! Jeunes et moins jeunes sont les bienvenus, apportez votre tente et votre sac de couchage. La participation revient à 45 euros et comprend la nourriture et l’infrastructure. Participer à une journée revient à 12 euros. Versez cette somme sur le compte BE69 0012 2603 9378 avec pour mention “camp d’été”.

     

    => Page de l’évènement facebook.

  • Grande-Bretagne : Grande victoire du TUSC à Southampton

    La Trade Unionist and Socialist Coalition (TUSC, Coalitions de syndicalistes et de socialistes) est une alliance électorale socialiste initialement lancée à l’occasion des élections générales britanniques de 2010, notamment autour du National Union of Rail, Maritime and Transport Workers, (RMT, syndicat national des travailleurs du rail, de la marine et des transports). L’un des fondateurs de l’iunitiative était l’ancien secrétaire général du RMT aujourd’hui décédé Bob Crow. Le TUSC regroupe notamment des membres dirigeants des syndicats Public and Commercial Services Union, Prison Officers Association, National Union of Teachers et du Fire Brigades Union et est notamment activement soutenu par le Socialist party, section du Comité pour une internationale Ouvrière en Angleterre et au Pays de Galles.
    Pour les élections locales de 2014, le TUSC a déposé un nombre historique de candidats, le plus grand nombre à la gauche du Parti Travailliste depuis 60 ans, avec 561 candidates parmi lesquels 49 militants du RMT mais aussi 137 membres du syndicat Unite, le plus grand syndicat du pays.

    Par Nick Chaffey, Socialist Party (section du Comité pour une Internationale Ouvrière en Angleterre et pays de Galles)

    Keith Morrell a pu préserver son siège municipal de Coxford (dans le district électoral de Southampton en tant que candidat de la TUSC (Trade Unionist and Socialist Coalition, voir cadre ci-contre). Keith était précédemment membre du Parti Travailliste, dont il a été exclu en raison de son opposition à la politique d’austérité.

    Mais il a pu être réélu en obtenant 1654 votes, soit 43%. Il s’agit d’un excellent résultat et de l’illustration du soutien dont il jouit en raison des positions anti-austérité qu’il a défendues aux côtés de son camarade Don Thomas, autre conseiller municipal rebelle et exclu du Parti Travailliste. L’Ukip (United Kingdom Independent Party, droite populiste) est arrivé en seconde place avec 796 voix, le Parti Travailliste troisième avec 724 voix, les Conservateurs (Tories) quatrièmes avec 500 voix et les Libéraux-Démocrates derniers avec 168 voix.

    Ce résultat illustre que des élus combatifs peuvent aider à renforcer le soutien pour une réelle alternative à l’austérité. Le contraste est saisissant face au chef de file des travaillistes au conseil municipal, Simon Letts, qui a presque perdu son siège pour l’Ukip après avoir loyalement appliqué l’austérité des Conservateurs deux années durant.

    Keith a déclaré : “Ce résultat est une victoire pour les gens de Coxford qui se sont battus pour sauver leurs services publics locaux et avaient notamment arraché une victoire importante avec la ré-ouverture de la piscine municipale. Cela montre ce qui est possible d’obtenir par la lutte. (…) Les autres résultats significatifs obtenus par des candidats des listes TUSC Against Cuts à travers la ville de Southampton illustre le potentiel qui existe pour un nouveau parti de gauche, un parti qui défend les travailleurs, qui mène campagne pour l’emploi, pour de bons logements pour tous et contre la pauvreté galopante qui affecte tant de familles dans la ville.”

    Grâce au travail des militants de la TUSC, ce message a été clairement entendu à Coxford et au-delà. Les conseillers ont une voix, et celle-ci ne votera pas pour l’austérité.

    Succès électoral pour les candidats anti-austérité

    Tous les résultats ne sont pas encore connus, mais la TUSC a pu réaliser un certain nombre de pas en avant au cours de cette échéance électorale.

    A Coventry, le porte-parole national de la TUSC Dave Nellist a obtenu 974 suffrages, ce qui l’a placé second avec 29,7%. Rob McArdle a également obtenu un très bon résultat dans cette ville avec 248 voix à Lower Stoke (6,2%). A Coventry uniquement, la TUSC a reçu 2.592 voix.

    A Waltham Forest, à Londres, la TUSC a récolté 5.482 voix. A Haringey, à Londres encore, plus de 4.000 personnes ont voté pour le programme anti-austérité de la TUSC. A Birmingham, les 12 candidats anti-austérité ont recueilli 1.766 voix, James Redfern récoltant à lui seul 9,3% dans le district de Tyburn et Ted Woodley 7,6% dans celui de Stockland Green. A Stevenage, Amanda Dilley a reçu 9,3%. A Salford, 2.125 électeurs ont soutenu la TUSC. Aux élections mayorales de Newham, Lois Austin a reçu 1.708 voix (2,2%), 49 voix à peine derrière les Libéraux-Démocrates.

    Concernant ces élections locales, les medias dominants n’ont concentré leur attention que sur la croissance du soutien électoral pour l’Ukip. L’Ukip a recueilli ce soutien en adoptant une posture anti-establishment alors que ce parti a bénéficié d’une couverture médiatique impressionnante dans les medias dominants, qu’il est dirigé par des banquiers et des millionnaires est qu’il est dans les faits à la droite des Conservateurs du parti Tory. L’Ukip propose une politique de coupes d’austérité de 77 milliards £ en plus de ce qu’a déjà commis l’actuel gouvernement.

    Les médias ont par contre largement refusé de couvrir la champagne de la Trade Unionist and Socialist Coalition, malgré ses 560 candidats, soit le plus grand défi proposé par les forces à la gauche du Parti Travailliste en 60 ans. Et ce n’est que le début de la construction d’une alternative aux partis de l’austérité.

    Les candidats de la TUSC sont des activistes et syndicalistes anti-austérité. L’initiative avait été cofondée par feu Bob Crow, et est maintenant soutenue par le syndicat RMT ainsi que par nombre d’autres syndicalistes et socialistes. Il se sont battus pour les revendications suivantes :

    • Stop aux coupes d’austérité !
    • Stop aux arnaques des propriétaires ! Pour un contrôle des loyers et la construction de logements sociaux !
    • Non à la ‘‘bedroom tax’’ (une nouvelle taxe visant le nombres de chambres par habitation) !
    • Pour un salaire minimum avec lequel pouvoir vitre : 10 £ par heure minimum maintenant !
  • Notre camarade Ruth Coppinger fait son entrée au Parlement irlandais!

    Nos camarades irlandais du Socialist Party viennent de remporter une importante victoire à Dublin West : Ruth Coppinger fait son arrivée au Parlement irlandais! Les élections législatives en Irlande se déroulent selon le principe du scrutin à vote unique transférable, où l’électeur ne se contente pas de choisir son candidat préféré, mais donne un ordre de préférence à l’ensemble des candidats. Ruth Coppinger a obtenu 20,6% des voix en tant que premier choix, et les transfert en tant que second et troisième choix lui ont permis d’être élue. Elle avait précédemment été conseillère municipale, une fonction pour laquelle elle avait encore récemment été élue.

    Elle vient rejoindre notre camarade Joe Higgins, également élu au Parlement dans le district de Dublin West. Joe a toutefois fait savoir il y a peu qu’il ne participerait pas aux prochaines élections législatives générales en raison de ses 67 ans, et qu’il voulait laisser la place à Ruth Coppinger, qui s’est construit au fil des ans un profil de militante combative.

    Lors des élections locales, les sociaux-démocrates du Labour ont subi une cuisante défaite, en résultat de sa participation à une coalition d’austérité avec le Fine Gael. Des listes AAA (Anti Austerity Alliance) étaient présentées pour ces élections locales, des listes soutenues par le Socialist Party et qui ont obtenu des élus à Fingal Dublin, South Dublin, Cork et Limerick. Reste encore les élections européennes, où nos camarades ont présenté la candidature de Paul Murphy pour l’un des trois sièges européens de Dublin, ce qui n’est pas une mince affaire. Ces résultats ne sont pas encore connus.

    L’élection de Ruth Coppinger à Dublin West est un grand pas en avant pour les défenseurs des idées du socialisme en Irlande. Il s’agit d’une voix qui aidera à construire la résistance contre l’austérité. Tout comme les autres élus du Socialist Party, elle utilisera sa position pour clairement faire entendre les idées socialistes ainsi que pour soutenir les luttes sociales.

    Le PSL félicite Ruth ainsi que tous les militants dont les efforts ont rendu cette victoire possible, parmi lesquels également des militants belges du PSL venus mener campagne en Irlande.

  • Socialisme 2014 : Préparer un front de résistance contre l’austérité !

    ANJA DESCHOEMACKER : porte-parole de Gauches Communes et tête de liste à la Chambre (Bruxelles).

    Ce samedi 3 mai, plus de 170 personnes ont participé à l’événement annuel de discussion et de formation politique du PSL : Socialisme 2014. La Fête Internationale des Travailleurs du Premier mai n’était pas bien loin dans l’esprit des enthousiastes participants venus approfondir ce que signifient concrètement la lutte et la solidarité pour le socialisme. Et si cette édition ne comportait qu’une seule journée, le programme n’en était pas moins riche pour autant, avec une diversité de sujets et d’approches autour d’un thème central : se préparer à l’offensive d’austérité qui ne manquera pas d’arriver une fois les élections passées.

    Pas de reprise pour les 99% de la population !

    Le point central de l’événement était le meeting final, ouvert par un message vidéo de Kshama Sawant, première élue socialiste au conseil de Seattle depuis plus de 100 ans, commenté par Els Deschoemacker, membre du Bureau Exécutif du PSL ayant passé ces sept dernières semaines aux USA afin de soutenir le travail politique impressionnant mené par nos camarades de Socialist Alternative.

    Aux USA, Kshama Sawant et Socialist Alternative ont utilisé leur position élue pour directement lancer une campagne afin d’imposer un salaire minimum de 15 dollars de l’heure suite à ce succès électoral. Cette campagne dispose d’un véritable soutien massif, au point même qu’Obama a dû se prononcer sur le sujet. Ce mouvement est évidemment plus développé à Seattle grâce au rôle de Socialist Alternative, mais il s’éparpille partout aux USA. A ceux qui ont demandé à Kshama si elle ne craignait pas de déclencher une véritable ‘‘guerre de classes’’, celle-ci a très justement répondu que cette guerre avait déjà bel et bien lieu, mais d’un côté seulement. Il est grand temps d’organiser la contre-offensive du camp des travailleurs, et ce n’est pas vrai que pour les USA…

    MITSOS PANTAZOPOULOS, militant antifasciste et socialiste grec (membre de Xekinima, parti-frère du PSL en Grèce), à propos des leçons de la lutte contre l’austérité et le fascisme en Grèce.

    Notre camarade grec Mitsos Pantazopoulos, membre de notre parti-frère Xekinima, a quant à lui abordé ces quatre dernières années où le programme antisocial de la troïka a été appliqué. Les structures économiques et sociales du pays sont détruites, la désindustrialisation est énorme, les institutions publiques ont été privatisées et le salaire minimum a été diminué de plus de 30%. Si l’on a récemment annoncé le retour de la Grèce sur la scène financière, le budget 2013 a même été en excédant, cela n’a été construit que sur les ruines de tout ce que le mouvement des travailleurs avait pu arracher comme conquêtes sociales les années précédentes. Voilà ce que c’est, une guerre de classes !

    Ces attaques antisociales ne sont pas restées sans réponse et le pays a connu une trentaine de grèves générales, dont 4 de 48 heures. Le mouvement ouvrier grec a renoué avec ses meilleures traditions et nous sommes actuellement témoins de réels développements révolutionnaires. Il est toutefois impossible de l’emporter avec les dirigeants syndicaux actuels et la plupart des dirigeants de la gauche. Les dirigeants syndicaux restent ainsi attachés à la social-démocratie et appellent à des grèves sans les organiser, afin de donner une expression inoffensive à la colère des masses.

    Toujours est-il que la conscience de la classe des travailleurs a profondément changé. Le révolutionnaire russe Léon Trotsky disait en son temps qu’au début de la lutte, la classe ouvrière sait ce dont elle ne veut pas, mais pas encore ce qu’elle veut. Aujourd’hui, la majorité de la société grecque voit maintenant ce qu’elle veut, c’est ce qui réside à la base de l’énorme succès électoral de Syriza en 2012. Ce résultat provenait de son appel à une collaboration de gauche et à l’arrivée d’un gouvernement de gauche qui refuserait notamment de payer la dette publique. Mais une fois ces élections passées, la direction de Syriza a commencé à quitter sa vision radicale. Le succès électoral de Syriza et la perspective qui s’ouvre pour les organisations de gauche ne constitue pas le bout de la route, mais le début d’une nouvelle période de confrontation entre le capital et les travailleurs. Même dans la perspective d’un gouvernement de gauche, il n’y a aucune assurance que les politiciens respectent leur engagement sans un puissant rapport de force du mouvement ouvrier.

    Le programme nécessaire dans ce cadre n’est pas valable que pour la Grèce, et divers point ont d’ailleurs été soulignés par la suite, comme le refus de payer la dette publique et la nationalisation du secteur financier et des secteurs clés de l’économie sous contrôle des travailleurs. En Grèce et ailleurs, nous avons besoin d’un front de résistance contre l’austérité basé sur un programme clair et radical.

    L’appel financier de Boris Malarme, organisateur de la campagne Gauches Communes à Bruxelles, a permis de rajouter plus de 3.300 euros au fonds de soutien aux actions antifascistes en Grèce et aux campagnes électorales du WASP en Afrique du Sud et de Gauches Communes.

    Il a ensuite été question de la Belgique, tout d’abord autour des suites de l’appel du premier mai 2012 de la FGTB de Charleroi & Sud-Hainaut portant sur la nécessité de construire un relais politique pour les travailleurs à gauche du PS et d’Ecolo. Si la période électorale a permis au PS de mettre suffisamment de pression pour que l’appareil de la FGTB soit ébranlé, le résultat des élections va permettre d’aider à l’appel d’aller de l’avant. L’effet de la période qui s’ouvrira alors avec l’offensive d’austérité qui s’abattra à tous les niveaux de pouvoir en Belgique sera plus important encore. Quelle que puissent être les coalitions qui arriveront au pouvoir, nous assisterons inévitablement à une croissance des luttes sociales. Dans ce contexte, le fossé entre l’aile gauche du syndicat et son aile liée au PS va s’agrandir, la colère des travailleurs va s’amplifier, de même que la réflexion sur le type d’unité dans les luttes dont nous avons besoin (avec quelle liberté de débat, pour quel type d’action, autour de quel type de programme,…).

    C’est pourquoi nous lançons un appel à la constitution d’un front de résistance contre l’austérité une fois les élections passées, un front qui regrouperait les syndicalistes combatifs, les mouvements sociaux, et tous ceux qui veulent lutter contre l’austérité. Un tel front pourrait montrer la voix et donner l’espoir d’obtenir des victoires. Comme l’a dit Antoine Thioux au premier mai de la FGTB de Charleroi cette année : c’est par la lutte syndicale que nous transformerons la situation. Il nous faut nous battre pour un réel syndicalisme de combat anticapitaliste et socialiste.

    Enfin, Anja Deschoemacker (tête de liste pour Gauches Communes à la Chambre pour Bruxelles) a pris la parole au sujet de l’intérêt des listes Gauches Communes, soutenues par le PSL et le Parti Humaniste, déposées à Bruxelles à la Chambre et à la Région. Lors des élections communales précédentes, les militants de Gauches Communes ont été les seuls à prévenir de ce qui allait se passer et à dire que l’austérité allait s’étendre à tous les niveaux de pouvoir tout en soulignant qu’une fois que cela allait arriver, il fallait résister. Aucune fausse promesse donc, mais un appel à la lutte. Gauches Communes a d’ailleurs pris plusieurs initiatives à ce propos, comme lorsque la commune d’Ixelles a annoncé son plan d’austérité drastique. Anja a développé le programme défendu par Gauches Communes pour Bruxelles, pour que chaque enfant ait une place dans une école, pour un enseignement de qualité, pour disposer de 60.000 nouveaux logements sociaux, pour la réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires,… En bref, pour un choc de solidarité contre le choc de compétitivité des partis traditionnels basé sur un plan massif d’investissements publics.

    Spectacle de DAVID MURGIA Extraits de “Discours à la Nation’’, écrit et mis en scène par Ascanio Celestini.

    Tout cela ne va bien entendu pas tomber du ciel. Il ne s’agit pas simplement de dénoncer la politique des partis établis mais aussi de passer à l’action. Jamais l’élite capitaliste ne libèrera volontairement les moyens nécessaires pour assurer nos droits. C’est la raison pour laquelle Gauches Communes défend la nécessité de la nationalisation des secteurs clés de l’économie et d’un changement de société. Nous sommes évidemment préparés à nous battre pour la libération du mouvement ouvrier et le prouvons dans chaque lutte, mais ce qui est fondamentalement nécessaire, c’est de commencer à créer une alternative réelle.

    L’intérêt de ce meeting final fut rehaussé par la représentation théâtrale d’extraits de ”Discours à la nation” (sur base de textes d’Ascanio Celestini) par David Murgia, un spectacle centré autour de la lutte de classe et joué pour la toute première fois en français et néerlandais. Les éclats de rire furent nombreux, et tant les textes que leur interprétation ont su toucher les participants.

    Jeunesse et socialisme

    En début d’après-midi, avait déjà eu lieu un meeting lors duquel Mathias et Emily, respectivement responsables néerlandophones et francophone du travail jeune du PSL, ont abordé l’intérêt pour la jeunesse de combattre le système capitaliste, mais aussi de se lier à la classe des travailleurs et de discuter d’une alternative, le socialisme. Enseignement, emploi, logement,… l’avenir s’annonce bien sombre pour la jeunesse. Et si l’on ne parle pas encore en Belgique d’une génération ‘‘stérilisée’’, comme en Grèce où il est impossible pour beaucoup de jeunes couples d’avoir un enfant faute de moyens, le terme de ‘‘génération sacrifiée’’ est bel et bien présent dans les médias dominants.

    Le révolutionnaire russe Léon Trotsky disait : “La vie n’est pas chose facile… On ne peut pas la vivre sans tomber dans la prostration ou le cynisme, si l’on n’a pas au-dessus de soi une grande idée, qui vous soulève au-dessus de la misère personnelle, au-dessus de la faiblesse et de toutes les félonies et imbécillités…” Dans beaucoup de pays, la jeunesse est encore confrontée à ce cynisme. En Belgique, la cause principale de décès parmi la jeunesse, c’est le suicide, et le nombre de dépressions augmente. Les jeunes sont individualisés face à leurs problèmes, pourtant avant tout sociaux, et sont poussés à se sentir responsables de leur situation. L’absence d’alternative claire pousse aussi des jeunes partout en Europe dans les mains de l’extrême-droite et de la droite populiste qui veulent, tout comme le patronat, que les jeunes aient leur vision brouillée par le nationalisme et ne voient pas leurs intérêts de classe.

    Toute une génération doit aujourd’hui apprendre une nouvelle leçon, non pas à l’école, mais dans la rue, en luttant pour leur avenir et pour une autre société.

    L’expérience concrète des luttes d’aujourd’hui

    La journée prévoyait également deux sessions de quatre ateliers, et il a dû bien souvent être difficile de faire un choix. Le matin, ce fut l’atelier consacré au processus de révolution et de contre-révolution en Afrique du Nord et au Moyen Orient qui a eu le plus de succès. Trois ans après la chute de Ben Ali en Tunisie et de Moubarak en Egypte, il est clair que ces renversements n’ont pas constitué un aboutissement mais bien l’ouverture d’un processus où, si l’action de la classe des travailleurs a été décisive pour venir à bout de ces dictateurs, les masses doivent bien constater aujourd’hui que le résultat n’est pas celui initialement espéré.

    Comment organiser notre classe jusqu’à la victoire dans le cadre de la véritable guerre de classes qui se développe aujourd’hui à travers le monde ? Ce sujet, central lors de cette commission, a été comme l’on peut s’en douter le véritable fil rouge de ‘‘Socialisme 2014’’.

    Les autres ateliers avaient pour thème ‘‘la question nationale en Belgique et le danger de la NVA’’, avec pour introductrice Anja Deschoemacker, ‘‘le marxisme aujourd’hui’’ et ‘‘marxisme et écologie’’.

    La seconde session d’ateliers a abordé divers exemples internationaux et nationaux particulièrement important. Tandis qu’une commission était consacrée à l’ouverture grandissante pour les idées du socialisme en Afrique du Sud après le massacre de Marikana en août 2012 et au développement du Workers and Socialist Party, une autre avait pour sujet le thème brûlant de la lutte antifasciste à travers l’Europe, avec notre camarade grec Mitsos et Geert Cool, porte-parole de notre campagne antifasciste flamande Blokbuster.

    Un autre atelier était consacré à la lutte pour les droits des femmes à décider librement de leur corps, avec une attention particulière apportée à la situation en Espagne et en Belgique. Aux côtés d’Aisha, de la commission femmes du PSL, se trouvait une représentante d’Izquierda Unida, une coalition de gauche radicale espagnole. Enfin, un dernier atelier a réuni essentiellement des syndicalistes pour discuter de la manière de construire un front de résistance sur les lieux de travail.

    Au final, on peut dire que cette journée fut une belle réussite, et nul doute que nous sommes déjà nombreux à attendre ‘‘Socialisme 2015’’. Les impatients pourront toujours participer à notre camp jeunes les 3, 4, 5 et 6 juillet !

     

  • Socialisme 2014 : les photos

    Voici un reportage-photos de la journée “Socialisme 2014”, un évènement qui fut une réussite. Ces images proviennent de PPICS – banque d’images

  • Socialisme 2014 : Premières photos

    La journée Socialisme 2014 s’est tenue ce samedi à Bruxelles. Un rapport et des photos suivront, mais voici déjà quelques photos du meeting “Jeunesse et socialisme” qui a ouvert l’après-midi. Photos de Jente.

  • Socialisme 2014 : Message de Kshama Sawant

    Lors du meeting final de la journée “Socialisme 2014”, un message vidéo l’élue socialiste à Seattle Kshama Sawant a été projeté. Voici cette vidéo, avec sous-titres en français et néerlandais. Le texte intégral est également disponible en dessous.

    Salutations à tous,

    Merci aux gens du PSL/LSP de m’avoir invité à parler. Je suis Khsama Sawant et vous parle de la part de Socialist Alternative, la section américaine du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO).

    Fin de l’année dernière, j’ai été élue en tant que candidate de Socialist Aternative au Conseil de ville de Seattle, la première élue ouvertement socialiste à Seattle en un siècle.

    Notre campagne historique à Seattle fut un défi direct lancé au Parti Républicain et au Parti Démocrate, les partis du Big Business. Nous avons mené campagne pour un salaire minimum de 15 dollars de l’heure, pour taxer le riches afin d’investir dans l’enseignement ainsi que pour des logements abordables pour tous et pour un contrôle des loyers. Notre victoire a fait trembler l’establishment politique et a poussé des milliers de gens à travers le pays à entrer en action.

    Notre mouvement ici à Seattle avait été inspiré par les travailleurs des fast-foods qui avaient commencé une lutte nationale pour les 15 dollars de l’heure il y a tout juste un an. Les travailleurs à bas salaires démontrent un courage et des sacrifices phénoménaux à chaque fois qu’ils dénoncent, manifestent et font grève. Ces travailleurs inorganisés en lutte pour les 15 dollars de l’heure et pour le droit de se syndiquer savent très bien que les patrons peuvent et vont prendre leur revanche.

    Le mouvement a gagné une victoire partielle des 15 dollars de l’heure à Seatac, une ville voisine de Seattle, et nous a aussi aidés à remporter le siège au conseil de ville. Nous avons utilisé l’élan de ce moment pour lancer la campagne ‘‘15NOW’’, une campagne de base avec le soutien de la majorité des syndicats locaux et d’organisation communautaires.

    15NOW dirige la charge dans la rue et les quartiers et construit un mouvement de masse en organisant des groupes d’actions de quartier. Le weekend dernier, nous avons organisé la première conférence nationale de 15NOW avec la présence d’activistes de tous les Etats-Unis.

    Le ‘‘Seattle Times’’ a récemment écrit que nous avions déjà gagné le débat sur les 15 dollars. Gagner le débat public est un succès du mouvement, mais ce n’est pas suffisant. Le Big Business a commencé une offensive contre les ‘‘15’’. Puisqu’ils ne peuvent pas ouvertement faire campagne contre le nombre 15, ils essayent d’en noyer le contenu afin d’assurer que les ‘‘15’’ qui seront gagnés n’en auront que le nom et ne seront pas une réelle aide pour sortir les travailleurs de la pauvreté.

    Les travailleurs ont besoin d’une sécurité dans le cas où l’establishment politique de Seattle refuse de donner un réel et conséquent ‘‘15’’. Dans quelques semaines, nous allons lancer une campagne visant à récolter 50.000 signatures pour obtenir qu’une proposition de 15NOW soit soumise au vote direct des électeurs en novembre.

    Notre bataille à Seattle est une expression de la colère mondiale contre l’injustice et l’inégalité. Les commentateurs capitalistes les plus perspicaces craignent cette colère croissante à juste titre. Notre job est de pousser cette colère de l’avant et de la transformer en riposte massive ainsi qu’en organisations enracinées dans les luttes de la classe des travailleurs.

    Je sais que vous menez en ce moment une campagne électorale à Bruxelles. Le contexte politique est différent des USA, mais j’entends de nombreux rapports encourageant d’Europe au sujet de travailleurs ripostant contre l’austérité et ramenant cette lutte sur le terrain politique.

    Cette riposte n’est pas aisée, avec la puissance des médias capitalistes et l’hésitation continuelle des dirigeants syndicaux pour utiliser la force sociale de la classe des travailleurs afin d’avoir des victoires. Nous voyons cela aussi aux USA. Sans aucun doute, notre travail est parfois difficile. Et ici à Seattle, les patrons vont se battre avec la dernière énergie. Mais au même moment, les opportunités pour construire nos forces s’ouvrent aussi, et nous devons nous préparer à les saisir.

    Regardez la percée que nous avons faite aux USA. Regardons la lutte inspirante de la classe des travailleurs sud-africains. Le soulèvement des mineurs, le nouveau challenge électoral posé par le WASP et le NUMSA. Regardez les impressionnants mouvements de masse au Brésil, en Turquie, en Egypte et au sud de l’Europe. Je fais appel à vous pour regarder le travail mené par le Comité pour une Internationale Ouvrière. Le secret de nos succès, ce sont des idées clairement socialistes, le développement de perspectives, une audace pour se battre pour notre classe ainsi que la volonté de nos camarades de faire d’énormes sacrifices.

    Je suis certain que les meilleures années pour construire le mouvement des travailleurs et la représentation politique de la classe des travailleurs en Belgique, aux USA et à travers le monde sont face à nous.

    Bonne chance avec votre conférence aujourd’hui et avec votre campagne électorale.

    Solidarité !

  • Voeux de mai : Une campagne réussie!

    Comme c’est de tradition depuis longtemps déjà, nous avons ouvert les pages de l’édition de mai de Lutte Socialiste à des messages de vœux de mai, dans le cadre de la célébration de la Fête Internationale des Travailleurs. Ces messages de solidarité envoyé par des lecteurs et sympathisants de notre journal et de notre site nous ont une fois de plus permis de récolter une précieuse aide financière afin de développer notre travail politique concernant nos médias.

    En ce premier mai, ce journal sera diffusé en de nombreux endroits où est fêtée la lutte internationale des travailleurs. Des termes comme ceux de lutte, de solidarité et de socialisme seront particulièrement à l’honneur, et nous participerons aux efforts visant à les remettre en avant, dans la droite lignée de la tradition de cette importante journée pour le mouvement des travailleurs.

    La rédaction tient à remercier chaque personne qui a participé à cet effort, qui fut un véritable record en cette année 2014. Plus de 5.000 euros ont en effet été récoltés de cette manière, dont une majeure partie du côté francophone (près de 3.000 euros), pour la première fois. Un grand merci pour votre soutien, et à très vite dans les luttes!

  • Soutenez nos campagnes électorales en Afrique du Sud et en Belgique

    Afrique du Sud : Workers and Socialist Party

    L’Afrique du Sud vit en ce moment la période la plus importante de sa jeune histoire post-apartheid. La fin du régime ségrégationniste n’a nullement signifié la fin de l’exploitation des masses. La politique de l’ANC, au pouvoir depuis 1994, s’est illustrée par des réformes néolibérales parfois sanglantes et une répression systématique de la contestation.

    Le point tournant a été franchi en août 2012, quand l’ANC a lancé la police massacrer des mineurs en grève pour de légitimes augmentations de salaires et pour de meilleures conditions de travail. Ce massacre de Marikana a conduit à une importante remise en cause du soutien des travailleurs à l’ANC, indétrônable puisque notamment supporté par la puissante fédération syndicale COSATU. C’est dans cette période qu’a été créé le WASP, notamment par des mineurs et par nos camarades du Democratic Socialist Movement, parti-frère du PSL.

    La création d’un parti large des travailleurs indépendant de l’élite capitaliste est un formidable pas en avant. C’est toute la classe capitaliste et ses laquais politiques qui ont tremblé en imaginant le potentiel d’une telle alternative dans la situation actuelle. En décembre dernier, elle a de nouveau reçu une énorme claque lorsque le syndicat du métal NUMSA, le plus gros syndicat au sein du COSATU, a décidé de rompre ses liens politiques et financiers avec l’ANC.

    Le WASP n’est bien sûr pas – encore – en position de pouvoir défier l’ANC pour la prise du pouvoir. Mais, doté d’un programme réellement socialiste, il ouvre une importante brèche dans la scène politique sud-africaine, avec des répercussions pour toute l’Afrique. Nationalisations, investissements dans l’infrastructure et gratuité des soins sont autant d’urgentes nécessités pour tout le continent. La voix d’un élu du WASP se ferait puissamment entendre et serait sans aucun doute une base pour le développement d’une conscience socialiste à une échelle de masse, à la manière de celle de Kshama Sawant, élue de notre parti-frère américain Socialist Alternative à Seattle, pour l’ensemble de l’Amérique du Nord.

    Belgique : Gauches Communes (à Bruxelles)

    Depuis les élections communales de 2012, le PSL participe à Gauches Communes, une alliance de gauche ave le Parti Humaniste (PH) et des individus intéressés à s’unir avec un respect mutuel de la spécificité de chacun autour d’un programme. Notre campagne en 2012 nous a notamment permis de récolter 3,65% des voix à Saint-Gilles, en menant une campagne intensive dans les quartiers contre l’austérité à tous les niveaux de pouvoir – dont la commune – et pour un programme d’investissements publics massifs entre autres dans les services sociaux pour en finir avec l’éternel manque de moyens pour satisfaire les besoins réels des travailleurs et de leurs familles. Construire une relation de force pour un tel type de programme et d’approche est la raison pour laquelle nous présentons des listes.

    Le moment n’est peut-être pas encore venu, mais un élu Gauches Communes assurerait une voix à de nombreuses luttes et revendications légitimes des travailleurs et des jeunes en Belgique. Après les élections, l’austérité sera sans nul doute à nouveau à l’agenda des différents gouvernements en Belgique. La construction d’un front de résistance de l’ensemble des organisations de travailleurs et de la vraie gauche politique sera nécessaire : un front de la résistance sociale contre l’austérité destiné à mettre à l’agenda les revendications des travailleurs, pour un changement de société.

    Nous avons besoin de vos dons

    Pour les campagnes électorales en Afrique du Sud et en Belgique, le PSL a pour objectif de récolter 11.000€, en plus de la récolte normale de fonds de lutte qui assure notre fonctionnement. C’est un montant important, mais réalisable, à la hauteur des enjeux exceptionnels auxquels nous sommes confrontés.

    Partout dans le monde, contrairement aux partis traditionnels, l’activité de nos militants et nos campagnes ne sont pas financées par les subsides publics ni par de riches sponsors, mais par le soutien volontaire de nos membres et sympathisants.

    Nous comptons sur vous pour faire un don le plus généreux possible, ou une promesse de don (à payer au plus tard fin mai). Quel qu’en soit le montant, toute contribution sera utile au financement des campagnes électorales en Afrique du Sud et en Belgique.

    Merci de donner votre contribution à l’un de nos membres ou de la verser sur le compte du PSL : BE69 0012 2603 9378 (BIC: GEBABEBB), avec ‘soutien élections’ en communication.

    Cette occasion exceptionnelle exige un effort exceptionnel !

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    « Les personnes les plus à même de représenter les intérêts des travailleurs sont les travailleurs eux-mêmes. Même un petit groupe de députés du WASP au prochain parlement – ce qui, selon nous, est tout à fait possible – serait un grand pas en avant pour la classe ouvrière sud-africaine. Cela nous permettrait de faire largement entendre notre voix. Nous en appelons à votre solidarité pour aider à faire une réalité de ce potentiel. Des messages de soutien et la diffusion de notre campagne sont vitaux. Mais le plus crucial est le financement nécessaire pour mener une campagne électorale efficace. (…) Un pas en avant pour la classe ouvrière d’Afrique du Sud est un pas en avant pour les travailleurs du monde entier. » Mametlwe Sebei, porte-parole du WASP

    Vos informations, à renvoyer à info@socialisme.be :

    Nom, prénom, adresse, téléphone.
    O Je fais un don de ………… € que je donne directement à un responsable du PSL.
    O Je promets un don de ……………. € à payer avant le 31 mai 2014.
    O Je prend un ordre permanent bancaire de soutien de ……… € par mois. (et je reçois le mensuel Lutte Socialiste )

     

  • Camp d’été : Comprendre le monde pour le changer

    4 journées d’actions et de luttes – 3-4-5-6 juillet 2014 – Zutendaal (Genk)

    Lors du Forum Economique Mondial de Davos, Di Rupo a proclamé que la Belgique est sur la bonne voie. Ce n’est cependant pas le cas pour la jeunesse, frappée par un taux de chômage de 25%. Au niveau mondial, ce sont uniquement les plus riches qui sont sur la « bonne voie » : les 85 personnes les plus riches possèdent aujourd’hui autant que la moitié de l’humanité ! Pendant ce temps, il est de plus en plus difficile de parvenir à se construire un avenir. Les jeunes sont frappés par des licenciements de masse, par l’austérité dans l’enseignement et par la répression, qui augmente notamment via les Sanctions Administratives Communales. Tous les continents sont aujourd’hui confrontés à des grèves, à des mouvements de masse et à des mouvements révolutionnaires. La jeunesse y joue systématiquement un rôle fondamental. EGA pense qu’un autre système est nécessaire, et il n’est possible d’y parvenir que par l’action et la résistance de masse. Mais la résistance n’a de sens que si elle dispose d’une réelle alternative.

    Nous voulons discuter de cette alternative lors de notre camp d’été: qu’est-ce que le racisme? D’où provient le sexisme? Pourquoi les SAC, et comment résister? Quelles leçons tirer des soulèvements en Tunisie, Egypte…? Cette semaine sera donc remplie de discussions portant sur toute une série de thèmes : actualité internationale, bases du marxisme, campagnes parmi la jeunesse,… Mais la détente sera aussi au rendez-vous!

    L’ABC du marxisme

    EGA considère le marxisme comme un instrument pour analyser la société, avec des conclusions concrètes pour mener nos actions. La crise du capitalisme n’est ainsi compréhensible en profondeur que via l’économie marxiste. Nous étudierons également le phénomène de l’extrême-droite en tirant les leçons des années ‘30.

    Internationalisme

    Le capitalisme n’a que la crise à nous offrir. C’est pourquoi EGA travaille avec d’autres organisations partout à travers le monde contre la privatisation de l’enseignement, contre l’austérité, contre le racisme, contre le sexisme et l’homophobie, etc. Nous sommes attentifs aux luttes internationales comme, par exemple, au Brésil, en Afrique du Sud, aux USA et en Europe.

    Notre réponse

    Via ses campagnes, ses débats et ses actions, EGA lutte année après année contre toute forme d’oppression capitaliste. Durant notre camp, nous discuterons des campagnes que nous mènerons à la rentrée comme contre les SAC, contre l’extrême droite, contre le sexisme et contre l’homophobie.

    Détente

    A côté des discussions, il y aura aussi place pour la détente avec après-midi libre dans la nature, une soirée ciné, un cantus rouge, un café EGA autour du feu de camp et bien entendu : une soirée!!

    Ne nous regarde pas, rejoins-nous!

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    Transports en commun: par train jusque Genk, puis prendre le bus 10 (Genk-Bilzen) ou le bus 17 (Genk Lanaken) / Accueil le jeudi à 12h. Apporte ta tente, ton matelas et ton sac de couchage

    Prix: 45 € pour 4 nuits, séjour, infrastructure et repas compris. Payement possible par virement au BE69 0012 2603 9378 avec communication ‘Camp 2014”

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