Category: Bruxelles

  • Stoppons l’extrême-droite avant qu'elle passe à la violence contre les réfugiés

    Rendez-vous ce 15 septembre à Bruxelles: 19h à Madou

    Affiche_antifa_LePenLes divers courants d’extrême-droite espèrent profiter de la crise des réfugiés. Des éléments plus radicaux espèrent pouvoir passer aux incendies et à la violence contre les centres d’asile, tandis que d’autres vont faire passer ce même message de haine de manière «civilisée» lors d’un colloque au parlement.

    En général, l’extrême-droite parle d’une «invasion», elle maintient toujours le mythe qu’une bonne politique d’accueil crée un «effet d’aspiration». Comme si les gens quittaient leur pays et leur famille dans des zones de guerre parce qu’ils ont entendu parler d’un camp de réfugiés à Sijsele, par exemple! Filip Dewinter, porte-parole du Vlaams Belang, y croit dur comme fer. «Ouvrir des places d’accueil supplémentaires crée un effet d’aspiration croissant», a-t-il défendu au parlement. Et non, la désastreuse politique d’accueil en Belgique est généralement connue des réfugiés. Mais beaucoup ne voient quand-même pas d’autres options que de faire un voyage dangereux pour mener une vie difficile dans un pays inconnu. L’autre «option», c’est une mort certaine dans leur propre pays.

    Pour faciliter sa propagande, l’extrême-droite jette tous les Syriens dans le même sac. Dans ce pays, il y a des combats, et l’Etat Islamique y est impliqué. Donc, parmi les réfugiés, selon le site du Vlaams Belang RechtsActueel, tous des «réfugiés illégaux et non-désirés», il y a surement «un nombre inconnu de terroristes de l’Etat Islamique». La «solution» que proposent Dewinter et le Vlaams Belang est simple : «il faut beaucoup mieux protéger les frontières». L’exemple Hongrois d’une grille à la frontière est loué. Si cela ne dépendait que du Vlaams Belang, il faudrait une «forteresse Flandre» au sein de «l’Europe Forteresse». Cela mettrait-il un terme à la guerre en Syrie ? Pas vraiment.

    Il est d’ailleurs remarquable que Filip Dewinter soit en train de crier ici contre la venue des réfugiés Syriens pendant qu’il s’est chaleureusement fait accueillir par le dictateur syrien Assad. Avec sa visite en Syrie et en se positionnant clairement derrière la dictature syrienne, Dewinter fait lui-même partie des combattants à l’oeuvre en Syrie. Quelqu’un lui bloquera-t-il ses comptes bancaires (et ceux de son parti, qui paye ses petits diners et ses petits voyages) ? Qui lui retirera ses droits civiques? Ou alors cette approche ne vaudrait selon le Vlaams Belang que pour les combattants qui soutiennent un autre camp dans la guerre en Syrie?

    Nous n’avons pas non plus oublié que le Vlaams Belang, au début de la guerre en Irak, menait des actions de protestation contre le mouvement anti-guerre. Ce parti qui a soutenu les guerres en Afganistan, en Irak et aussi en Syrie veut maintenant que les victimes de ces guerres deviennent les responsables! L’hypocrisie est un trait général de l’extrême-droite.

    Un des points les plus bas de cette hypocrisie était une réaction de Pegida-Flandre, le front anti-immigrés du Vlaams Belang et des groupes plus radicaux comme Nation, sur l’image poignante du cadavre d’un enfant de trois ans rejeté sur la plage turque. «Quand un enfant se noie pendant un voyage illégal sur une mer dangereuses les coupable ce sont les parents, ET PAS les Européens», était-il écrit sur une image de Pegida-Flandre qui annonçait au même moment une action au nouveau centre d’asile de Saint-Nicolas.

    Les actions contre les réfugiés, voilà quelque chose que l’extrême-droite fait assez souvent. Même ceux qui prétendent être «anticapitalistes» ne s’orientent pas vers les responsables du système actuel, mais bien vers ses victimes. Ils ne plaident pas pour plus d’égalité en tant que réponse contre l’inégalité grandissante qui conduit à toujours plus de misère, d’exploitation, de guerres et donc aussi à des vagues de réfugiés, dont seulement quelques uns arrivent jusqu’en Europe. Non, l’extrême-droite mène des actions contre les réfugiés. Pegida voulait encore le faire ce 7 septembre à Saint-Nicolas. Un des activistes à la base de cette action était le néonazi néerlandais Ben van der Kooi, également présent aux actions précédentes de Pegida. À l’occasion des photos d’un centre d’asile dévasté par le feu en Hongrie il a fait remarquer sur Facebook : «GENIAL quelles belles photos. Regardez ce bâtiment, c’est bien brûlé… EN-TIE-RE-MENT brûlé jusqu’à terre. Résultat magnifique. Cela donne envie d’encore beaucoup plus!! Les intrus (islamiques) de l’Afrique ne font pas parti de l’Europe fière et libre.» Le fossé qui sépare l’organisation d’actions de protestation devant les centres d’asile d’actions plus radicales est assez petit pour ces gens-là.

    Le Vlaams Belang a également sauté sur l’occasion. Dans les coulisses, le parti soutient l’action de Pegida Flandre. Pour mettre en avant le nom du parti, ses militants tiennent un colloque au parlement flamand, pour lequel ils ont invité Marine Le Pen sous le titre de «Placer des frontières, maintenant!». Il est demandé aux participants de venir en «tenue d’affaires», mais le contenu des prises de parole ne sera pas moins toxique à cause de cela. Avec cette soirée, le Vlaams Belang veut soutenir et développer les sentiments racistes envers les réfugiés. En même temps on met sur pied des actions avec des éléments plus radicaux.

    Avant l’été, il y a déjà eu des tentatives de certains de ces éléments de passer à la violence physique contre les réfugiés. Au Parlement Européen, une action de sans-papiers a subi une action de provocation et, ensuite, une nouvelle tentative de les provoquer a suivi. Les sans-papiers et les antifascistes ayant pu contrer cette tentative de manière disciplinée, les militants du groupuscule néonazi Nation s’en sont alors pris à un sans-abri, tabassé à six.

    Afin de stopper la violence de l’extrême-droite contre les réfugiés, il est nécessaire de se mobiliser. Ce 15 septembre, les Étudiants de Gauche Actifs sont à l’initiative d’une manifestation contre le meeting raciste du Vlaams Belang avec Marine Le Pen à Bruxelles. Nous voulons manifester contre sa venue, mais aussi contre le danger de la violence d’extrême-droite contre les réfugiés, un danger entretenu par le Vlaams Belang. En même temps nous protestons contre l’Europe du capital qui renforce les inégalités, aussi bien en Europe que sur le plan international, et qui porte une très grande responsabilité pour les drames sociaux.

    MANIFESTATION ce mardi 15 septembre, à 19h, Madou, Place Surlet de Chokier, à Bruxelles.

    => Évènement Facebook

    => Tract de mobilisation en version PDF

    =>Affiche en format PDF

    Cette manifestation est à l’initiative des Étudiants de Gauche Actifs et de la campagne antifasciste Blokbuster avec le soutien de : Association Joseph Jacquemotte, CADTM – Belgique, Collectif Antifascisti Bruxelles, FEWLA, FAF (Front AntiFasciste), Initiative Solidarité avec la Grèce qui résiste, Jeunes FGTB-Charleroi, JOC-Bruxelles, Mouvement Anti-FN (France), PSL-LSP, Syndicalisten TEGEN Fascisme/Syndicalistes contre le Fascisme, USE – Jeunes FGTB,…

    Pour signer cet appel, contactez-nous via boris@socialisme.be

  • Manifestation contre la venue de Marine Le Pen à Bruxelles. STOP au meeting raciste du Vlaams Belang !

    antiFNLe 15 septembre, le parti néofasciste Vlaams Belang organise à Bruxelles un colloque avec Marine Le Pen « contre les diktats de l’Union Européenne » et pour s’en prendre aux migrants et aux populations du Sud de l’Europe. Cette collaboration entre le Front National de Marine Le Pen et le Vlaams Belang est renforcée par la mise sur pied de leur nouveau groupe d’extrême droite au parlement européen.

    Affiche_antifa_LePenNous devons dénoncer l’hypocrisie de l’Union Européenne. La crise économique profonde du capitalisme, les politiques néocoloniales et les interventions militaires au Moyen-Orient et en Afrique ont créé une instabilité politique, alimenté la violence sectaire et disloqué les économies des pays touchés. Certains prennent le risque d’une périlleuse traversée de la Méditerranée. La politique d’asile de l’Union Européenne criminalise les réfugiés et militarise ses frontières.

    Sur le compte twitter du FN, ils écrivent: « Des frontières et des charters : la solution pour Calais et le reste ! » Leur attitude est de jeter de l’huile sur le feu pour stimuler le racisme. L’extrême droite instrumentalise les migrants comme boucs émissaires des échecs économiques du capitalisme afin d’accroitre les tensions et les divisions entre divers groupes dans la société.

    Le FN clame que ce n’est pas aux Français de payer pour les Grecs et qu’il serait impensable que ces derniers ne règlent pas l’entièreté de leur dette. Mais ces dettes ne sont pas celle des Grecs, des Espagnols, des Français, des Allemands ou des Belges et ne doivent pas être payées par eux,… Ce sont celles des spéculateurs: banquiers et multinationales, ce que cache le FN.

    Ne nous laissons pas diviser! Une lutte unitaire des travailleurs et de la jeunesse, avec ou sans papiers, avec ou sans emploi, est nécessaire pour arrêter l’austérité en Belgique et en Europe et permettre un plan d’investissements publics massifs pour la création d’écoles, de logements sociaux et d’emplois décents pour tous.

    MANIFESTATION ce mardi 15 septembre, à 19h, Madou, Place Surlet de Chokier, à Bruxelles.

    => Évènement Facebook

    => Tract de mobilisation en version PDF

    =>Affiche en format PDF

    Cette manifestation est à l’initiative des Etudiants de Gauche Actifs et de la campagne antifasciste Blokbuster avec le soutien de : Association Joseph Jacquemotte, CADTM – Belgique, Collectif Antifascisti Bruxelles, FEWLA, FAF (Front AntiFasciste), Initiative Solidarité avec la Grèce qui résiste, Jeunes FGTB-Charleroi, JOC-Bruxelles, Mouvement Anti-FN (France), PSL-LSP, Syndicalisten TEGEN Fascisme/Syndicalistes contre le Fascisme, USE – Jeunes FGTB,…

    Pour signer cet appel, contactez-nous via boris@socialisme.be

  • RASSEMBLEMENT: OXI is OXI ! Non au chantage financier. Solidarité avec le peuple grec!

    coup_1507

    – En solidarité avec le peuple grec qui résiste à l’austérité et au pillage de son économie
    – Pour le respect du NON à l’austérité et au paiement d’une dette illégitime
    – Contre la dictature de l’EUROGROUPE et de l’Union européenne au service des banques

    Ce mercredi 15 juillet, dès 18h, Place de l’Albertine (près de la gare de Bruxelles Central)

    => Evénement Facebook

  • [PHOTOS] Rassemblement contre les violences policières à Bruxelles

    anderlecht01Ce lundi 29 juin se sont rassemblées plusieurs dizaines de personnes devant le commissariat de la police locale, rue Démosthène, à Anderlecht. Ce rassemblement visait à soutenir Mwadi et son fils, cette mère et son enfant de 17 ans qui ont été victimes de violences policières ce dimanche 14 juin dans un commissariat tristement célèbre pour ses problèmes de racisme et d’abus de pouvoir. C’est une initiative de la campagne Stop-répression des Jeunes Organisés et Combatifs (JOC-Bruxelles).

    Par Maxime (Bruxelles)

    Si ces deux habitants d’Anderlecht se sont retrouvés dans le commissariat, c’est dans le but de pouvoir faire une déclaration de perte de carte d’identité. C’est en essuyant un refus de la part des policiers et en cherchant à savoir les raisons de celui-ci, que le ton est monté et que les deux Anderlechtois se sont fait agresser par les agents de la police locale. Ils sont entrés vers 13:45 et n’en sortiront qu’à 22:10 après avoir subi des coups et avoir été enfermés au cachot. Ces violences sont inacceptables.

    Il est totalement inacceptable que des habitants d’Anderlecht ne se rendent plus au commissariat de leur quartier par peur d’y être accueillis par des violences et/ou du mépris. Les policiers violents et racistes qui travaillent encore doivent être lourdement sanctionnés.

    Le témoignage de ces deux personnes se rajoutent à la longue histoire des violences et des abus de pouvoir de la police dans cette commune populaire et très pauvre de la Région Bruxelles-Capitale. Tant que la spirale de la violence et le cercle vicieux infernal dans lesquels se sont enfermés les politiciens dirigeant la commune, la politique répressive et les abus de la police continueront.

    Anderlecht n’a pas besoin de tout ça. Anderlecht a besoin d’emplois pour la jeunesse, d’investissements et de services publics. Une politique de prévention de la part d’une police de quartier disposant de réels moyens donnerait aussi bien plus de résultats.

    Des solutions sociales aux problèmes sociaux, voilà ce dont nous avons besoin dans cette commune.

  • [APPEL] Soutenons le peuple grec – Mobilisation au Sommet européen

    grece_APPEL_juinL’évolution récente des négociations montre clairement que les créanciers veulent à toute force faire plier la résistance du peuple grec.

    Les dernières propositions des institutions internationales se trouvent dans la même ligne que celles des Protocoles d’accord.

    Contre le chantage des institutions néolibérales :
    • nous marquons notre solidarité avec le peuple grec
    • nous dénonçons l’ingérence des “institutions” dans les libres choix du peuple grec
    • nous disons non à l’Europe de l’austérité et à un nouveau plan de mesures pour la Grèce
    • nous défendons le droit de la Grèce à l’annulation de sa dette illégitime

    La Grèce est la preuve concrète que les politiques d’austérité et de précarisation ne fonctionnent pas. Six années de coupes budgétaires sans précédent, de désinvestissement dans le secteur public et de politique salariale régressive ont conduit le pays au démantèlement de toute structure sociale, à l’augmentation du chômage flagrante et à la pauvreté extrême.

    Face à l’UE et les institutions internationales qui refusent de respecter le choix démocratique du peuple grec, nous exprimons notre soutien sans faille à ce peuple qui a dit non à l’austérité, ainsi que notre opposition à ceux qui cherchent à lui imposer les mêmes recettes néolibérales : toujours plus d’austérité, toujours plus de chômage, toujours plus d’inégalités.

    La Grèce a le droit de rétablir les conventions collectives et le Code du travail démantelés par la Troïka ; la Grèce a le droit de prendre des mesures sociales d’urgence pour combattre la pauvreté et d’arrêter les privatisations ; la Grèce a le droit, comme tous les autres peuples d’Europe, de faire un audit de sa dette publique et d’exiger l’annulation des dettes illégitimes.

    Nous appelons à un rassemblement protestataire ce soir à 17h30 à la petite rue de la Loi (entrée du parc du Cinquantenaire).

    Signataires: CNE, Ander Europa, VEGA, LCR/SAP, Initiative de solidarité avec la Grèce qui resiste, Attac BXL 1, Attac BXL 2, ATTAC Liège, Izquierda Unida – Belgique, ROOD, Parti Communiste, CGSP wallonne, Syriza-Belgique, PtB/PvdA, CADTM-Belgique, Global Social, MWB-FGTB, Rifondazione Comunista, Intal, Vrede vzw, mpOC, CNAPD, PSL-LSP, ZinTV, Vonk/Révolution …….

  • 21 juin. Manifestation de solidarité avec le peuple grec

    Aveclesgrecs

    Appel de la Plateforme « Avec les Grecs » – Manifestation de solidarité le 21 juin, 13h30, Gare Centrale

    La Grèce est la preuve concrète que les politiques d’austérité et de précarisation ne fonctionnent pas. Six années de coupes budgétaires sans précédent, de désinvestissement dans le secteur public et de politique salariale régressive ont conduit le pays au chaos. L’économie a reculé de 25% par rapport à 2010, la pauvreté a explosé, le taux de chômage est désormais de 26%, un jeune sur deux se retrouve sans travail, les services publics et le système de santé ont été démantelés…

    Il faut absolument changer de cap. Poursuivre dans la même voie ne conduirait qu’à aggraver les inégalités et le chômage en Grèce. Or le même danger menace tous les autres pays de l’Union européenne.

    Partout, il est donc nécessaire de donner la priorité à l’emploi, au redéploiement économique, via l’investissement public et des politiques de redistribution.

    C’est pour réaliser ces tâches que les électeurs grecs viennent d’élire un nouveau gouvernement. Face à l’UE qui refuse de respecter ce choix démocratique, nous devons exprimer notre soutien sans faille au peuple de Grèce et exprimer notre opposition à ceux qui cherchent à lui imposer les mêmes recettes néolibérales : toujours plus d’austérité, toujours plus de chômage, toujours plus d’inégalités. La Grèce ne sortira du piège de l’endettement continu qu’en empruntant une voie qui, notamment, combattra la corruption et les injustices inacceptables du système fiscal.

    La Grèce a le droit de rétablir les conventions collectives et le Code du travail démantelés par la Troïka ; la Grèce a le droit de prendre des mesures sociales d’urgence pour combattre la pauvreté et d’arrêter les privatisations ; la Grèce a le droit, comme tous les autres peuples d’Europe, de faire un audit de sa dette publique et d’exiger l’annulation des dettes illégitimes.

    Contre le chantage des institutions néolibérales, marquons notre solidarité avec la Grèce, avec les mouvements sociaux, syndicaux et antifascistes – qui nous montrent à quel point des alternatives progressistes sont nécessaires en Europe.

    OUI, une autre voie est possible – pour le bien de tous et de toutes, dans une vision de progrès économique et de justice sociale.

    Les organisations et collectifs qui voudraient signer cet appel sont priés d’envoyer un message dans l’inbox. Merci!

    => Page de l’événement facebook

    PREMIERS SIGNATAIRES :

    – Alter Summit Belgium,
    – ACIDe,
    – Alliance D19 20,
    – HART BOVEN HARD
    – La Centrale Générale FGTB,
    – ACOD-vrt,
    – CGSP Wallonne,
    – CSC Bruxelles Hal Vilvorde – Priorité aux travailleurs,
    – Mouvement Ouvrier Chrétien Bruxelles,
    – JOC Bruxelles,
    – Métallos MWB-FGTB,
    – Attac Wallonie-Bruxelles,
    – Attac Vlaanderen,
    – Ander Europa,
    – CADTM Belgique,
    – Intal,
    – Femmes Prévoyantes Socialistes,
    – Fewla,
    – Vrede vzw,
    – ZIN TV,
    – Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste – Bruxelles,
    – CNAPD asbl,
    – Global Social Justice,
    – Vie Féminine Bruxelles,
    – Syriza Belgique,
    – PTB/PVDA,
    – PSL/LSP,
    – ROOD!,
    – Mouvement VEGA,
    – Comunisti Belgio (Federazione Comunista del Belgio),
    – Parti Humaniste (Belgique),
    – LCR/SAP,
    – LCT,
    – Parti Communiste,
    – Vonk/Révolution,
    – LEEF Herzele,
    – Antarsya Belgique,
    – Bloco d’Esquerda,
    – écolo j,
    – Comac,
    – Étudiants de Gauche Actifs – EGA

  • Bruxelles : un débat sur le sexisme couronné de succès

    Viols, harcèlements, atteintes au droit à l’avortement… Lutter contre le sexisme reste nécessaire !

    vrouwenbxl9Le 6 mai, le PSL avait organisé un débat à Bruxelles consacré au sexisme présent dans la société ainsi qu’aux nouvelles formes de féminisme. Une trentaine des personnes ont participé à l’événement introduit par notre camarade Anja Deschoemacker. Elle a parlé des différents mouvements contre le harcèlement et le sexisme ordinaire, comme “wij overdrijven niet” en Flandre («nous n’exagérons pas», du nom d’un hashtag lancé par une blogueuse au sujet du sexisme). Aujourd’hui, le féminisme prend un nouvel élan dans le monde anglo-saxon. En Turquie et en Inde, de grandes mobilisations ont pris place contre le viol et les agressions sexuelles. Tous ces mouvements sont bienvenus et illustrent que le féminisme n’est pas une donnée isolée.

    Par Marisa (Bruxelles), photos de Boubaker (Bruxelles)

    Au même temps, la politique d’austérité touche plus fortement les femmes. Notamment en conséquence de nombreuses années de sous-financement du secteur de l’éducation, de plus en plus d’étudiantes doivent se prostituer pour payer leurs études! Le travail dit «féminin» est de plus en plus précarisé et les chômeurs cohabitants, majoritairement des femmes, n’ont presque plus de droits.

    Durant la discussion qui a suivi l’introduction, les questions n’ont ps manqué à propos des revendications et de la stratégie à suivre pour obtenir une véritable émancipation des femmes. Tout cela a largement été débattu. Plusieurs intervenants ont souligné que le sexisme est un problème fort large, présent dans l’ensemble de la société, mais également que les revendications féministes doivent répondre à la situation de dépendance financière des femmes, et ne pas être limitées à une question de droits légaux.

    Nos meilleurs alliés dans la lutte contre le sexisme sont ceux qui luttent contre tout mauvais contrat de travail, pour la revalorisation du travail féminin, pour la défense des services publics et pour la réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Le féminisme bourgeois n’ira jamais aussi loin, car ces revendications posent directement un problème aux intérêts de la classe dominante.

    L’oppression de la femme n’est pas une question biologique, elle est structurellement liée à la société capitaliste. Obtenir une véritable émancipation des femmes nécessite un changement de société. C’est avec les femmes et les hommes du mouvement des travailleurs qu’on peut amener une lutte collective pour nos intérêts de classe.

  • Évaluons ensemble la lutte contre ce gouvernement des riches!

    greve_michelAssemblée ouverte PSL-Bruxelles

    20 mai – 19h – Pianofabriek, 35 rue du Fort, 1060 Saint-Gilles

    Tirons ensemble les leçons des six premiers mois du gouvernement Michel et de notre lutte contre ce gouvernement des riches. Ne laissons pas cela aux mains des médias traditionnels! Ce sont nos actions qui ont fait la force du plan d’action de novembre/décembre 2014, évaluons-le nous-même.

    Ce plan d’action a montré au grand jour quelle est la force potentielle du mouvement des travailleurs, mais nous aurons à en construire un nouveau, plus massif et plus dur, jusqu’à la chute du gouvernement. Nous devons construire un rapport de force à la base, de sorte à pouvoir répondre à ceux qui stoppent le mouvement du sommet.

    Discutez-en avec nous, soyons plus forts à l’avenir et mieux préparés pour les actions qui ne manqueront pas d’éclater à nouveau au cours des prochains mois!

  • Manifestation réussie contre le TTIP (traité transatlantique)

    18avril_10

    Les peuples et la planète avant les profits !

    Hier, dans le cadre d’un appel international à une journée d’action contre les traités de libre-échange et d’investissement, quelque 2000 personnes se sont réunies à Bruxelles pour une manifestation ayant succédé à une matinée d’ateliers de discussions sur le traité transatlantique (TTIP) et ses conséquences. A l’initiative de cette journée se trouvaient la plateforme d19-20 (organisatrice de plusieurs actions contre le TTIP depuis plus d’un an), Acteurs des Temps Présents, Tout Autre Chose / Hart boven Hard.

    Le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI, TTIP en anglais), également connu sous les noms de Grand Marché Transatlantique (GMT), de zone de libre-échange transatlantique (ZLET ou TAFTA en anglais), d’Accord de partenariat transatlantique (APT) ou encore de Traité transatlantique devrait être bouclé d’ici cette fin d’année. Concrètement, il s’agit d’une véritable arme de destruction massive contre nos conquêtes sociales et nos normes environnementales et sanitaires par le biais de la création de la plus vaste zone de libre-échange au monde (lire notre dossier à ce sujet).

    Des manifestations et actions se sont déroulées en plusieurs endroits du monde hier, des deux côtés de l’Atlantique. En Allemagne, une porte-parole d’Attac Allemagne a expliqué à la presse que plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé à 230 actions organisées dans 170 villes et villages.

    L’appel international déclarait notamment “Nous, mouvements sociaux et écologistes, syndicats, paysans, jeunes, femmes, mouvements indigènes, militantes et militants des quatre coins du monde, appelons à une Journée d’action Internationale le samedi 18 avril 2015 pour mettre en échec les traités des multinationales et promouvoir une économie qui soit au service des peuples et de la planète. (…) Ensemble, nous pouvons arrêter les accords en cours de négociation et renverser les effets néfastes des accords passés. Nous pouvons faire avancer nos alternatives, qui placent les droits humains avant les profits des multinationales.”

    Cette Europe n’est pas la nôtre, c’est celle du capital. Elle doit être balayée par la résistance internationale pour laisser place à une véritable Europe des Peuples, débarrassée de la logique d’exploitation intrinsèque au système capitaliste.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, dont le PSL est la section belge, défend la collectivisation des secteurs-clés de l’économie (finance, énergie, sidérurgie,…) dans le cadre d’une économie démocratiquement planifiée afin de satisfaire les besoins de la population et non la soif de profits des rapaces capitalistes. Le chemin vers cette objectif est encore long, et la lutte ne sera pas aisée, mais il s’agit de la seule manière de sortir de la crise économique et écologique dans laquelle nous a empêtrée la logique du ‘‘libre marché’’.

    Photos : Maylee Dubois Photographe

    Photos : René Andersen

    Photos : Sebastien (Bruxelles)

  • Sommet alternatif et manifestation contre le TTIP

    LES BANQUES ET LES MULTINATIONALES QUI S’ENRICHISSENT ET DICTENT LES LOIS ; LA PAYSANNERIE QUI SE MEURT; L’EMPLOI DÉTRUIT ET PRÉCAIRE. NOUS PROPOSONS AUTRE CHOSE !

    La démocratie est en danger, en Belgique comme ailleurs !

    TTIP_18avrilVENDREDI 17 ET SAMEDI 18 AVRIL, Bruxelles (Rue Plétinckx, n°19) : SOMMET ALTERNATIF & MANIFESTATION, INTERPELLATIONS POLITIQUES, ATELIERS, ASSEMBLÉE : REJOIGNEZ-NOUS !

    Une initiative de Tout Autre Chose, Hart boven Hard, Acteurs des Temps Présents, Alliance D19-20

    PROGRAMME PROVISOIRE:

    VENDREDI 17 AVRIL
    – 18h30 : Interpellation des partis politiques, Rue Plétinckx 19, 1000 Bruxelles

    SAMEDI 18 AVRIL
    Rue Plétinckx 19, 1000 Bruxelles + Garderie sur demande

    – 10h-12h30 Débats/ateliers

    • Quel serait l’impact des accords de libre-échange ?
    • Quelles pistes d’action ? (français, néerlandais)
    • Agriculture et alimentation (MIG, Via Campesina)
    • Démocratie versus multinationales et enjeux du numérique (No Transat, CEO)
    • Dette publique et régulation bancaire (ATTAC, CADTM, CEO, Fairfin)
    • Développement local (Acteurs de Temps Présents)
    • Développement et alternatives (11 11 11 et CNCD-11 11 11)
    • Emploi et conditions de travail (les syndicats)
    • Enseignement, recherche et culture (TAC, HbH, Hors champ)
    • Environnement (Greenpeace, Association 21)
    • Femmes intraitables (Vie Féminine Bruxelles)
    • Santé et protection sociale (Réseau européen contre la privatisation de la santé, M3M, Plate forme d’action santé et solidarité)
    • Services publics (CGSP, CSC Services publics, EPSU)
    • Souveraineté et aspects juridiques (Constituante, Intal)

    – 12h30-13h30
    Assemblée : Quelles stratégies pour stopper les accords de libre-échange et construire des alternatives ?

    – 14h00 GRANDE MANIFESTATION POPULAIRE

    Les peuples et la planète avant le profit !

    Nous, mouvements sociaux et écologistes, syndicats, paysans, jeunes, femmes, mouvements autochtones, militantes et militants des quatre coins du monde, appelons à une Journée d’action internationale le samedi 18 avril 2015 pour mettre en échec les traités de libre-échange et d’investissement et le pouvoir des multinationales ainsi que pour promouvoir une économie au service des peuples et de la planète.

    Le traité transatlantique (TTIP) et les autres accords de libre-échange (CETA, TISA,…) nous promettent de créer davantage de croissance et d’emploi. Au vu de ce qu’il en est de l’ALENA (accord entre les USA, le Mexique et le Canada signé en 1994), qui a déjà entraîné la perte d’un million et demi d’emplois, nous n’y croyons pas. Les arguments avancés ne nous ferons pas oublier la réalité que recouvrent ces accords : une alimentation toujours plus manipulée, moins de droits et de salaire pour les travailleurs/euses, l’exploitation accrue des ressources naturelles, la commercialisation des services publics tels que la santé et l’éducation. En résumé : toujours moins pour la majorité de la population, toujours plus de profits pour les banques et les multinationales. Sommes-nous prêts à capituler sans avoir combattu ?

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop