Category: Résistance Internationale

  • Il faut organiser une offensive antifasciste contre l’extrême droite !

    Manifestation anti-NSV à Louvain en mars !

    L’extrême droite passe à l’offensive. La “Marche contre Marrakech” du 16 décembre a constitué la plus grande manifestation d’extrême droite dans notre pays depuis des années. Elle a été suivie d’une manifestation à Ninove le 3 janvier avec à nouveau plus de 1000 participants. Chaque fois, l’initiative est venue du Vlaams Belang et de Schild&Vrienden, dont le caractère néo-nazis a été publiquement dévoilé en septembre dernier. À chaque fois, la mobilisation a été renforcée par la N-VA : Francken a explicitement soutenu la “Marche contre Marrakech” et à Ninove, le membre de la N-VA qui a rendu possible une coalition sans l’extrême-droite a immédiatement été exclu du parti. Cette sanction n’avait, par contre, pas été imposée auparavant aux membres de Schild&Vrienden dans la N-VA !

    Plateforme de la campagne Blokbuster et des Syndicalistes contre le fascisme

    Si l’extrême droite a une plus grande confiance en elle, cela conduira nécessairement à une violence accrue contre les minorités et les travailleurs. La mobilisation de l’extrême droite est encore limitée, certainement comparée aux manifestations syndicales ou à la marche pour le climat, mais elle augmente. Si nous ne réagissons pas, l’extrême droite tentera de faire taire quiconque a l’air différent ou pense différemment. Ne laissons pas cela se produire ! Une résistance active est nécessaire.

    Pour ne pas avoir à parler de sa politique antisociale désastreuse en matière de pouvoir d’achat ou de pensions, la N-VA a dévié l’attention sur le Pacte migratoire, pourtant non contraignant et particulièrement vague. L’objectif était clair : concentrer le débat public uniquement sur les réfugiés sans prendre ses derniers en considération. C’est ainsi que la N-VA espère gagner les élections de mai. Le mécontentement de larges couches de la population face à la baisse du pouvoir d’achat (pensez aux Gilet jaunes) ou aux catastrophes climatiques (comme l’illustre le mouvement actuel pour le climat) est tout bonnement ignoré et discrédité. Cependant, ce ne sont pas les réfugiés qui attaquent notre sécurité sociale ou qui refusent de prendre des mesures sérieuses en matière de climat : ce sont les politiciens établis qui défendent les intérêts des grandes entreprises. Ils prétendent que les migrants menacent notre prospérité, alors que cette menace vient de l’avidité des 1% les plus riches. C’est la politique de guerre et de pillage néocolonial – défendue par la droite et l’extrême droite (rappelez-vous le slogan “Mains coupées, le Congo est à nous” de Schild&Vrienden) – qui cause la crise des réfugiés. Si on regarde de ce côté-là, c’est la cause que l’on trouve et non la solution.

    Dix ans après la récession de 2008, une nouvelle crise économique se profile. Entre-temps, le système est de plus en plus discrédité. Après des années de coupes budgétaires, les travailleurs et leurs familles n’ont pas confiance en un avenir meilleur. Il n’est donc pas surprenant dans ce contexte qu’une instabilité politique s’installe avec l’émergence de populistes tels que Trump ou Bolsonaro. Avec une rhétorique de division et la recherche de boucs émissaires, les partis établis ont rendu l’extrême droite beaucoup plus acceptable. Cela ne signifie pas que de larges couches de la population ont viré à “droite”. Il n’y a pas de soutien général à une politique de casse sociale pour distribuer des cadeaux aux grandes entreprises. Nous devons répondre aux divisions créées depuis des années contre les migrants en travaillant ensemble pour promouvoir le progrès social : des salaires plus élevés, plus de services publics, des logements abordables, des allocations qui permettent une vie décente.

    Il y aura sans aucun doute une tentative de poursuivre l’alliance entre le Vlaams Belang, Schild&Vrienden, le NSV et le KVHV formée à l’occasion de la Marche contre Marrakech et de la manifestation de Ninove. La marche de la haine annuelle du NSV (Association des étudiants nationalistes) dans les villes étudiantes flamandes était sous pression et semblait même menacée de disparition. Cela pourrait changer si le NSV parvient à faire en sorte que ses partenaires participent à la manifestation de cette année à Louvain. Ces dernières années, la manifestation anti-NSV a toujours été beaucoup plus importante que celle de l’extrême droite. Pour y parvenir cette année encore, une campagne forte sera nécessaire.

    Les syndicats ont un rôle à jouer à cet égard. C’est la plus grande force sociale du pays. Si l’extrême droite se renforce, c’est une menace pour quiconque s’oppose à la politique d’austérité. Schild&Vrienden l’a déjà clairement fait savoir en intimidant des piquets de grève et en pénétrant dans les locaux de la FGTB à Gand pour y voler un drapeau. Ce n’est pas un hasard : une bataille offensive sur des revendications telles qu’un salaire minimum de 14 euros par heure, une pension minimum de 1 500 euros par mois, une réduction collective du temps de travail à 30 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauche compensatoire, un programme massif d’investissements publics dans les infrastructures et les services,… indique clairement que la responsabilité de notre niveau de vie en déclin n’incombe qu’à une élite super riche et cupide et non aux réfugiés. L’extrême droite se présente comme une nouveauté, radicale et hors-système. Elle veut ainsi prétendre répondre au mécontentement de la population. Pourtant, elle représente la poursuite et l’intensification de l’ordre actuel et de son chaos.

    Le racisme, le sexisme et l’homophobie sont des obstacles dans notre lutte pour une autre société. Ne laissons aucun espace à cela. C’est pourquoi nous appelons à une mobilisation contre l’extrême droite. La manifestation du NSV qui aura lieu à Louvain en mars – la date exacte ne sera connue que plus tard – constitue un autre rendez-vous pour l’extrême droite. Ne le laissons pas passer sans réaction. La campagne antifasciste flamande Blokbuster appelle chacun à participer à la construction d’une manifestation anti-NSV dans laquelle nous disons clairement que les jeunes n’acceptent pas l’idéologie néonazie de Schild&Vrienden et que les travailleurs ne se laisseront pas diviser.

    Pour que la manifestation anti-NSV soit un succès, nous avons besoin de tout le monde. Nous voulons commencer une campagne de mobilisation dès maintenant pour que les antifascistes ne soient pas à nouveau surpris, comme lors de la Marche contre Marrakech ou la manifestation de Ninove. Nous prônons une manifestation antifasciste combative avec des revendications sociales unificatrices contre tout ce qui nous divise. Mobilise avec nous, contacte-nous !

  • Trump bientôt en Belgique. Comment faire de sa visite une journée d’action réussie?

    Photo: PPICS

    Huit jours à peine après être officiellement entré en fonction, Donald Trump était déjà le président des États-Unis le plus impopulaire de l’Histoire. Avec 3 à 4 millions de manifestants, les mobilisations américaines du week-end de son investiture ont dépassé celles contre la guerre en Irak de 2003. Des actions ont aussi eu lieu ailleurs, comme à Londres où 80.000 personnes ont manifesté. Trump a très vite illustré dans la pratique à quoi revenait sa politique : dégradation des droits des femmes, mesures racistes, attaques antisyndicales et destruction de l’environnement comme dans le Dakota du Nord, où la construction d’un pipeline est relancée en dépit d’une opposition massive. Les 24 et 25 mai, Trump sera en Belgique. Commençons dès maintenant à mobiliser pour l’accueillir comme il se doit !

    100 jours de résistance aux USA

    Donald Trump ne s’en cache pas, c’est un milliardaire réactionnaire dont la richesse repose sur l’exploitation, qui glorifie les agressions sexuelles, incite aux violences racistes et désavoue la réalité scientifique selon son bon plaisir. Son ambition est d’utiliser les 100 premiers jours de sa présidence pour faire passer une série de contre-réformes antisociales essentiellement par décrets exécutifs. Il veut lancer la construction d’un mur à la frontière mexicaine, interdire l’accès aux USA aux ressortissants de pays majoritairement musulmans, accroitre fortement les expulsions de migrants ‘‘illégaux’’,…

    Socialist Alternative, notre organisation-sœur américaine, appelle à ‘‘100 jours de résistance’’. Les actions spontanées sont impressionnantes et importantes, mais nous avons besoin de construire et d’intensifier la résistance. L’appel des ‘‘100 jours de résistance’’ défend l’idée d’un plan d’action allant crescendo vers le 8 mars (Journée internationale des femmes) et le 1er mai. Le 1er mai 2006, une grève des migrants s’était faite contre la politique d’expulsion. De telles actions sont à nouveau nécessaires. Il y aura également la ‘‘Journée de la Terre’’ le 22 avril qui pourra être une grande journée d’action contre les climato-sceptiques et leur associé politique de la Maison Blanche.

    Solidarité internationale

    Les mouvements de protestation sont très sensibles à la solidarité internationale. Les mobilisations américaines avaient entre autres été inspirées par la grève des femmes en Pologne et par les manifestations massives de femmes en Argentine. A leur tour, les actions de masse contre Trump ont résonné à travers le monde.

    Ce fut aussi le cas en Belgique. Nous avons pris l’initiative de mener des actions de solidarité durant le week-end de la prestation de serment de Trump dans plusieurs villes. Beaucoup de jeunes ont été très positifs au sujet de ces actions, même si elles se sont déroulées avant les grandes manifestations des États-Unis. Depuis lors, il y a eu des actions anti-Trump à Bruxelles le 30 janvier devant la Bourse et le 12 février à l’ambassade des États-Unis, avec à chaque fois une bonne participation.

    Il est possible de réunir des dizaines de milliers de personnes à Bruxelles les 24 et 25 mai. Cette manifestation permettra de renforcer le mouvement aux États-Unis et fera une différence!

    Construire la résistance

    Il ne suffira pas de manifester une fois. Trump ne jetera pas si facilement l’éponge. Pour renforcer les prochaines étapes, nous devons nous organiser et disposer d’une stratégie pour construire la lutte. Les jeunes peuvent jouer un rôle crucial, comme on le voit aux États-Unis.

    L’organisation étudiante de Socialist Alternative, les Socialists Students, ont organisé de nombreuses manifestations étudiantes. En Grande-Bretagne, les Socialist Students (qui dépendent de nos camarades du Socialist Party) ont lancé des comités d’action dans les écoles et les universités pour organiser des actions de masse lorsque Trump sera à Londres. Cette visite de Trump a été déclarée ‘‘Jour X’’, en référence au début de la guerre en Irak en 2003. A l’époque, des comités d’actions avaient mobilisé des mois durant, en Belgique aussi, pour préparer des manifestations le jour où la guerre a commencé. En Belgique, ces actions avaient été particulièrement grandes grâce à la préparation de ces comités d’action.

    Pourquoi ne pas répéter cette expérience aujourd’hui ? Rendre des grèves étudiantes possibles dépend avant tout de la construction d’un rapport de forces: combien de jeunes pouvons-nous impliquer, comment développer un soutien passif et attirer certains dans la participation active ? Ce qui est certain, c’est que la structure de notre protestation ne tombera pas du ciel. Il faut d’abord se rencontrer, discuter de ce qu’il convient de faire, développer de petites actions devant l’école ou dans notre quartier,… et, à partir de là, passer à des actions plus importantes.

    Pouvons-nous gagner ?

    Oui, bien entendu ! Celui qui ne se bat pas a perdu d’avance. Mais il faut alors envisager comment nous pouvons remporter des victoires. En 2003, les protestations contre la guerre en Irak ont été particulièrement importantes. Dans le monde entier, des millions de personnes étaient dans les rues, et pourtant Bush et Blair ont lancé leur guerre pour le pétrole. Cela pouvait-il être évité ? Nous pensons que oui. Comme nous l’avons noté alors, la protestation des jeunes était importante, mais il fallait des actions plus ambitieuses. Le mouvement des travailleurs a la capacité de tout mettre à plat en bloquant par la grève l’ensemble de l’économie, y compris l’industrie militaire. Des actions de grève pouvaient physiquement arrêter la guerre. Il y a eu quelques développements intéressants, y compris des grèves au port d’Oakland aux États-Unis, mais ce ne fut pas assez pour stopper l’intervention impérialiste.

    Aujourd’hui, cette idée de la grève a plus rapidement fait son apparition. Il existe déjà des appels à la grève pour le 8 mars et le 1er mai aux Etats-Unis. Il faut encore concrétiser cet appel en impliquant le plus de collègues possibles afin également d’éviter d’éventuelles sanctions. La grève des chauffeurs de taxi à New-York contre le décret anti-immigration de Trump est un précédent très important.

    De grandes actions lors de la visite de Trump et la construction d’un mouvement contre le racisme, le sexisme et les politiques antisociales, tant aux États-Unis qu’en Belgique, peuvent accroître la confiance de la protestation aux États-Unis. La situation politique de ce pays est très centrale dans le monde entier. Actuellement, Trump stimule la confiance des forces de droite. Imaginez donc ce que représenterait une victoire du mouvement social!

    Qu’est-ce qui pourrait représenter une victoire ?

    Cela ne suffira pas d’arrondir les angles de la politique de Trump. Lui et sa clique doivent dégager. Mais par qui le remplacer? Par une marionnette de Wall Street comme Hillary Clinton? Le mouvement contre Trump doit construire ses propres organisations politiques à partir des mobilisations de masse afin de prendre les rênes du pouvoir. Est-ce antidémocratique de lutter contre un président élu? La démocratie ne se limite pas à déposer un bulletin dans une urne tous les quatre ans en faveur du candidat qui a mis le plus d’argent dans sa campagne. Qu’est ce qui est plus démocratique que la mobilisation active des larges sections de la population dans les rues qui s’organisent pour défendre eux-mêmes leurs opinions?

    La jeunesse se radicalise aux Etats-Unis, l’ouverture est croissante pour les idées socialistes. La nouvelle génération est consciente que le problème ne se limite pas à quelques figures au sommet de la société mais que c’est tout le système qu’il faut renverser. Le capitalisme est caractérisé par une grande concentration de richesses aux mains d’une petite élite avec des porte-paroles arrogants comme Trump (en plus de représentants plus rusés comme Clinton). Cette élite décide de tout. Il faut casser ce ‘‘business as usual’’.

    Il faudra notamment veiller à éviter de tomber dans le piège que nous offre le capitalisme de choisir entre la globalisation destructrice d’une part et le protectionnisme et la guerre commerciale qui l’accompagne d’autre part. Ni les traités de libre échange ni le protectionnisme de Trump ne sont des solutions pour la masse des jeunes et des travailleurs. Concentrons-nous sur nos revendications : de bons salaires et des allocations qui permette réellement de vivre décemment, le renforcement des droits des femmes (droit à l’avortement,…), réinvestissement public massif dans les services publics (enseignement, soin de santé,…), transition énergétique vers le renouvelable,…

    Cela exige de renverser le capitalisme pour construire une société gérée par et pour la population et non par la classe des milliardaires, au sein de laquelle les secteurs clés de l’économie (secteurs financier, pharmaceutique,…) ne soient plus contrôlés par une poignée de super-riches mais gérés par les travailleurs et les consommateurs dans le cadre d’une production démocratiquement planifiée pour répondre aux besoins de tous dans le respect de l’environnement. C’est ce que nous appelons le socialisme.

  • A Bruxelles aussi, on a protesté contre le décret anti-immigration de Trump

    Le gouvernement belge a réagi avec prudence face à l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les réfugiés et les musulmans issus de certains pays ciblés. Première observation : la liste de ces pays est d’ailleurs remarquablement similaire à celle des pays où l’impérialisme américain a sévi par bombardements ou invasion au cours de ces derniers mois et de ces dernières années. Le gouvernement belge n’a pas été particulièrement vif sur ce sujet, mais il faut dire que certains ministres et secrétaires d’Etat éprouve une grande sympathie pour l’approche de Donald Trump…

    Le mur que veut construire Trump à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique existe bel et bien en Europe, sous la forme du cimetière que représente aujourd’hui la Méditerranée. Des frontières ont été fermées, les clôtures et portails gardés par des hommes en armes ont fait leur apparition et l’establishment européen a aussi conclu un accord avec le régime turc autoritaire d’Erdogan. En Europe ou aux Etats-Unis, les politiciens préfèrent ne pas aborder les causes qui expliquent pourquoi autant de gens fuient leur pays d’origine à la recherche d’un meilleur avenir – ou d’un avenir tout court – ailleurs. Ce lundi, il a été révélé que les attaques de drones commises par les forces américaines avaient tué des civils au Yémen, l’un des pays mis sur liste noire par Donald Trump. Trump veut-il bombarder le pays et imposer à la population de rester sur place pour que les bombes soient plus efficaces ?

    La politique de Trump a suscité des protestations massives aux États-Unis. Des milliers de personnes sont de suite descendues dans les rues. Cela ne fait que confirmer le potentiel de résistance que nous avons déjà pu voir à l’oeuvre à l’occasion de la prestation de serment du nouveau “prédateur en chef”, où plus de 3 millions de personnes avaient manifesté. Il convient maintenant d’organiser cette colère et de défendre l’élaboration d’un plan d’action offensif et allant crescendo. Socialist Alternative, les partisans du Comité pour une Internationale Ouvrière aux USA, propose un calendrier d’action vers le premier mai, avec comme étape importante la Journée internationale des femmes du 8 mars. Dans ce plan de bataille, l’arme de la grève sera d’une aide précieuse, l’exemple des chauffeurs de taxi de New York qui sont directement entrés en grève à l’annonce de l’interdiction d’entrée de Trump est un exemple à suivre.

    Les protestations n’ont pas été limitées aux USA et, à Bruxelles, des centaines de personnes se sont réunies face à la Bourse à la suite d’un appel lancé en hâte sur Facebook. Compte tenu de ces conditions, la participation était appréciable. Nous avons placé un stand et avons diffusé notre matériel politique qui fut bien reçu. Il nous faut réagir contre la haine et la logique de division qui ne servent que les intérêts de la classe dominante. La solidarité internationale est une composante essentielle de cette lutte. Dès l’annonce de la victoire de Trump, nous avons pris l’initiative de plusieurs actions, jusqu’au vendredi de son investiture. Nous continuerons dans cette voie et participerons ou initierons d’autres moments de solidarité internationale contre le racisme, le sexisme et la politique guerrière et antisociale de Trump et son gouvernement.

    => 12 mars, lancement de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) avec, notamment, Jess Spear (porte-parole de « Million Woman March » à Seattle). Participez vous aussi !

  • ResistTrump – Solidarité contre le sexisme et le racisme

    Actions de solidarité prévues à Bruxelles, Mons, Liège, Anvers et Gand !

    Ce 20 janvier, de nombreuses actions prendront place à travers le monde pour construire la résistance contre l’agenda raciste, sexiste et impérialiste de Donald Trump dès le premier jour de son mandat ! En Belgique, à côté d’un large rassemblement à Bruxelles, de plus petites actions auront également lieu à Mons, Anvers, Gand et Liège. Participez vous aussi !

    Donald Trump prépare des attaques d’une ampleur inédite à l’encontre des femmes, des immigrés, des musulmans, des LGBTQI, de l’ensemble de la classe des travailleurs ainsi que contre l’environnement. Trump est l’expression d’un système pourri jusqu’à la moelle. Choisir entre Trump et Clinton, c’était pour beaucoup choisir entre la peste et le choléra. La colère et la frustration contre l’élite sont exploitées par les populistes de droite. Mais le mouvement autour de la candidature de Sanders a illustré le potentiel pour un parti et un mouvement de masse défendant les intérêts de 99%.

    Mobilisons-nous en solidarité avec les manifestations de masses de la jeunesse (Student Walk Out) et de femmes (Million Women March) qui prendront place à travers les États-Unis le 20 et 21 janvier à l’occasion de l’investiture de Trump.

    À travers le monde, luttons et revendiquons d’une seule voix :

    • Ensemble contre le sexisme : Contre les violences sexistes ; À travail égal, salaire égal.
    • Non au mur USA-Mexique ; Stop à l’Europe Forteresse.
    • Unissions-nous contre les attaques islamophobes et racistes : Black lives matter.
    • Combattons les discriminations vis-à-vis des LGBTQI.
    • System change, not Climate change: le changement climatique n’est pas un point de vue mais un fait, combattons-le ! Non aux pipelines dans le Dakota et ailleurs. Pour le renforcement du mouvement environnemental.
    • Pour un refinancement public de l’enseignement pour qu’il soit accessible et de qualité pour tous.
    • Stop à la politique pour les 1% de super-riches ; Luttons contre le capitalisme et pour une société orientée vers les besoins des 99% !

    Bruxelles : Vendredi 20 janvier, 17h, Place de la Monnaie. “Lights for Rights! – Brussels Women’s March” – Rassemblementà l’initiative de #Lights4RIghts (Contact: lights4rights@gmail.com), initiative notamment soutenue par le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. (Evénement facebook)
    Mons : Vendredi 20 janvier, 18h, Square Franklin Delano Roosevelt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
    Liège : Vendredi 20 janvier, 17h30, Hôtel de Ville de Liège, Place du Marché. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
    Anvers : Vendredi 20 janvier, 18h30, Groenplaats. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.
    Gand : Vendredi 20 janvier, 18h30, Korenmarkt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.

  • Dégouté par l’élection de Trump? Tu veux faire quelque chose ? Rejoins la résistance!

    La victoire inattendue et choquante de Donald Trump a été source de colère, de confusion et de crainte parmi la population des Etats-Unis et du monde entier. Son élection a immédiatement provoqué de grandes manifestations. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre son agenda politique raciste et de droite.

    Par Fabian

    Clinton a perdu les élections

    D’après Oxfam, 95% de la croissance économique aux Etats-Unis entre 2009 et 2014 est allé vers le 1% les plus riches, pendant que le revenu réel des 90% plus pauvres a diminué dans la même période. Face à l’énorme colère de la majorité de la population contre les inégalités, l’incertitude d’avenir et la politique de l’establishment, Clinton n’avait rien d’autre à dire que ‘‘l’Amérique est déjà grande parce que l’Amérique est bonne.’’ Pas mal de gens se demandent encore ce qu’elle a bien pu vouloir dire…

    L’approche politique pro-Wall Street et pro-Big business de Clinton en a fait la pire candidate possible contre Trump. Elle a obtenu 6 millions de voix en moins qu’Obama en 2012. Trump, de son côté, a eu un million de voix en moins que le candidat républicains malheureux aux élections de 2012 Mitt Romney. C’est Clinton qui a perdu le plus et Trump est devenu le nouveau président.

    Où était Bernie Sanders ?

    Les choses auraient pu être différentes. Tous les sondages dévoilés durant les primaires démocrates ont montré que Bernie Sanders était le candidat aux meilleures chances de victoire contre contre Trump. Sanders a fait une erreur cruciale en appelant à voter pour Clinton et en refusant de se présenter comme candidat indépendant. Son appel pour ‘‘une révolution politique contre la classe des milliardaires’’ et son programme – reposant sur des revendications comme l’instauration d’un salaire minimale fédéral de 15 dollars de l’heure (contre 7,5 dollars actuellement), l’abolition des frais d’inscription pour les étudiants et un système de soins de santé universel – avaient déclenché un énorme enthousiasme parmi de larges couches de jeunes et de travailleurs. En absence de cette alternative de gauche, le populisme de droite de Trump était le seul choix restant contre l’élite politique.

    Même maintenant, la campagne autour de Sanders reste collée au Parti démocrate avec l’espoir d’en faire un parti plus progressiste. La campagne ‘Our Revolution’ veut faire élire 6.700 progressistes dans les structures du parti. Mais le Parti démocrate est un instrument aux mains des capitalistes. Il fonctionne plutôt comme un réseau clientéliste que comme un vrai parti. Il n’a pas de base active ou massive parmi les travailleurs. La défaite contre Trump et les preuves de fraude au cours des primaires ajoutent au discrédit du parti.

    ‘‘Donner une chance’’ à Trump ou organiser la lutte contre lui ?

    La direction des Démocrates fait tout pour stopper le mouvement anti-Trump. Clinton a décrit Trump comme étant ‘‘extrêmement dangereux’’ pendant la campagne. Après les élections elle a demandé à ses partisans de donner une chance à Trump et de faire preuve ‘‘d’ouverture d’esprit’’. Obama a déclaré ‘‘nous devons lui souhaiter du succès dans l’unification et la direction du pays.’’

    L’unité qu’il nous faut n’est pas à conclure avec Trump, le Parti Républicain, le parti démocrate ou encore la classe des milliardaires représentée par ces partis. Il nous faut une unité des travailleurs et des jeunes contre la droite, ses déportations de masse, son islamophobie et son offensive contre les travailleurs. Les Démocrates ne sont pas un instrument utile pour stopper le populisme de droite, les travailleurs et leurs familles doivent construire leur propre instrument politique : un parti des 99%.

    #ResistTrump

    L’élection de Trump représente un désastre pour les travailleurs et les jeunes. Mais c’est aussi une étape dans le processus des troubles sociaux aux Etats-Unis : l’élite a de plus en plus de difficultés à contrôler la situation.

    Ce que Trump parviendra à réaliser de son agenda réactionnaire dépendra principalement de la résistance et des mouvements sociaux. C’est ainsi que le retrait militaire américain a été obtenu dans la guerre du Vietnam. Les premières actions contre Trump ont été prometteuses. La question est maintenant de savoir si ces actions et la solidarité contre Trump, le racisme et le sexisme peuvent être transformées en mouvements structurés et forts. Une nouvelle date s’annonce : celle de l’investiture de Trump les 20 et 21 janvier. Les actions se préparent avec les hashtags #ResistTrump et #OccupyInauguration.

    Contre Trump, contre le système !

    Jamais auparavant les candidats des deux grands partis n’ont été si détestés aux élections présidentielles. La légitimité du système capitaliste et de ses institutions est remise en cause. Trump a ouvertement défendu que le ‘système politique est truqué’. Le FBI est intervenu publiquement dans le processus politique avec l’enquête sur les e-mails de Clinton.

    C’est inévitable : Trump va décevoir ses partisans. La construction d’un mur à la frontière avec le Mexique ne va pas faire revenir les millions d’emplois perdus dans la ‘Rust Belt’, les régions désindustrialisés des Etats-Unis. Les projets d’investissement pour une infrastructure du 21e siècle sont en contradiction avec les promesses de cadeaux fiscaux pour 7.000 milliards de dollars pour les riches.

    La période qui nous fait face sera faite de chaos, de provocations et de confrontations. Des millions de jeunes et des travailleurs seront obligés de se battre pour défendre leurs conditions de vie. Ceux qui étaient déjà radicalisés dans la dernière période doivent construire de véritables mouvements de masse autour d’une alternative indépendante du patronat. La lutte contre Trump ne gagne toute sa pertinence qu’en étant un combat contre le système capitaliste.

    Les actions de masse aux Etats-Unis méritent notre soutien et notre solidarité. Participe aux actions dans notre pays, organise-toi dans la lutte pour une alternative socialiste contre le chaos et la haine du capitalisme.

  • NON au TTIP! NON au CETA! Résistons à la dictature des marchés!

    ttip_austerite_lsLes mouvements sociaux pour empêcher le vote du TTIP (traité de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne) et du CETA (son équivalent avec le Canada) ne cessent de grandir. L’approche du 22 septembre, date à laquelle le TTIP pourrait être accepté par l’Union européenne ne fait que leur donner une nouvelle impulsion qui se traduit notamment par une manifestation nationale dans le quartier européen de Bruxelles le mardi 20 septembre.

    Par Nicolas H. (Liège), article tiré de l’édition de septembre de Lutte Socialiste

    Qui dit TTIP, dit harmonisation des législations des signataires. Cette harmonisation donne un rôle proéminent aux critères commerciaux ce qui mène à se focaliser essentiellement sur la meilleure manière de maximiser les profits et donc à revoir les normes sanitaires, salariales et écologiques à la baisse qui ne sont plus considérées que comme un frein au développement de l’économie plutôt que comme des mesures vues comme protégeant les consommateurs et les travailleurs (voir en page 7). C’est ainsi que du poulet lavé au chlore et divers pesticides qui sont jusqu’à présent considérés comme dangereux par l’UE pourraient être légalisés.

    Dans la suite logique de cette importance démesurée accordée aux critères commerciaux, il n’est pas étonnant que ce traité prévoie également de donner un pouvoir tout aussi démesuré aux multinationales. Ceci est rendu possible par l’instauration de tribunaux privés leur permettant d’attaquer en justice les États qui ont des lois perçues comme restreignant leurs profits. C’est notamment grâce à un tribunal similaire que la multinationale française Veolia a pu porter plainte contre le projet de l’État égyptien d’augmenter le salaire minimum. Cet exemple illustre bien à quelles fins antisociales ces tribunaux peuvent servir, mais aussi l’aspect profondément antidémocratique de cette sorte d’instance qui, en plus de ne pas être composée de membres démocratiquement élus et révocables, peut fortement peser à l’encontre de gouvernements qui auraient été poussés par les masses à adopter un projet social. Le pouvoir des multinationales s’en trouverait renforcé.

    Ce manque de démocratie dans les accords de grande ampleur à l’image du TTIP ne doit cependant pas nous faire oublier qu’au niveau national, le même type de mécanismes est à l’œuvre. Le 24 août, Jean-François Tamellini, le remplaçant de Marc Goblet à la tête de la FGTB, déclarait à juste titre ‘‘ce sont les patrons qui écrivent les lois dans ce pays. Nous avons des éléments probants qui tendent à montrer que c’est la FEB [Fédération des entreprises de Belgique] et les patrons qui sont derrière les lois qui se dessinent actuellement.’’ Quand la Belgique est sommée par l’Union européenne de récupérer les quelques 700 millions d’euros de cadeaux fiscaux de la mesure de l’excess profit ruling (qui permet officiellement la défiscalisation définitive de profits de multinationales qui n’ont été taxés ni même déclarés nulle part sur la planète), le gouvernement s’y oppose. Au même moment, la N-VA défend qu’un seul domaine pourrait encore faire l’objet d’économies : la sécurité sociale.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière et ses partisans (dont Socialist Alternative aux États-Unis et au Canada ou encore le PSL en Belgique) s’opposent à ces traités de libre-échange et participe aux mobilisations telles que celle du 20 septembre prochain à Bruxelles. Nous défendons également de lier ce combat aux autres luttes contre la logique austéritaire du capitalisme, jusqu’à balancer ce système malade dans les poubelles de l’Histoire. En Belgique, la manifestation nationale syndicale du 29 septembre et la grève générale nationale du 7 octobre sont la suite logique de la mobilisation ‘‘STOP TTIP & CETA’’.

    Il faut retirer le pouvoir des mains des multinationales et des actionnaires en collectivisant les secteurs-clés de l’économie (finance, énergie, sidérurgie,…) dans le cadre d’une économie démocratiquement planifiée afin de satisfaire les besoins de la population dans le respect de l’environnement. Le chemin vers cet objectif est encore long et la lutte ne sera pas aisée, mais il s’agit de la seule manière de sortir de la crise économique et écologique dans laquelle nous a empêtrés la logique du ‘‘libre marché’’.

    20 septembre – 17h – Quartier européen – Bruxelles

  • Manifestation "Pas d'avions de chasse" Investissons dans notre avenir, pas dans la guerre!

    SocialistWorldDe 1500 à 2000 manifestants étaient dans les rues de Bruxelles ce dimanche pour protester contre l’achat de nouveaux avions de chasse par la Belgique. Les organisateurs de cet événement avaient accentué le caractère antisocial des investissements à hauteur de 9 milliards d’euros (notamment les nouveaux avions de chasse) prévus dans la défense. Le coût d’un seul de ces avions 1 pourrait annuellement créer 3750 emplois. On pourrait aussi couvrir les frais de construction de 47 écoles.

    Cette mobilisation a gagné en importance au début de ce mois de mars, lorsque les États-Unis ont officiellement demandé à la Belgique d’étendre en Syrie ses opérations de raids aériens menées en Irak. Mais c’est très précisément ce type d’intervention sanglante qui a plongé la région dans le chaos et poussé des millions de personnes sur les routes ! Pour répondre aux besoins de la population, il n’y a pas d’argent. Mais pour participer à des aventures guerrières et qui vont alimenter la crise des réfugiés et le terrorisme, pas de soucis, pourvu toutefois que les intérêts économiques des multinationales et l’approvisionnement en pétrole soient assurés !

    Aperçu de notre délégation :

     

     

    Reportage-photos de PPICS:
    Betoging tegen gevechtsvliegtuigen // PPICS

    Reportage-photos de Jean-Marie:
    Betoging tegen gevechtsvliegtuigen // Foto's: Jean-Marie

    Reportage-photos de Liesbeth:
    Betoging tegen gevechtsvliegtuigen // Foto's door Liesbeth

  • A travers le monde, les budgets de la Défense représentent 1766 milliards de dollars

    f35-emploiSelon le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies, en finir avec la pauvreté dans le monde reviendrait à environ 1.400 milliards de dollars par an. Cette somme ne suffirait par contre pas à couvrir l’ensemble des dépenses militaires mondiales. Le capitalisme investit dans la guerre et la destruction plutôt que d’assurer à chacun de mener une vie décente. Cette logique pernicieuse fait partie intégrante du système.

    Si les dépenses militaires ont, elles aussi, subi l’impact de la crise et des économies budgétaires en Amérique du Nord et en Europe ces dernières années, elles ont connu une certaine croissance en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique. Ce sont surtout la Chine, la Russie et l’Arabie Saoudite qui ont davantage investi dans leur armement. L’Arabie saoudite a ainsi augmenté ses dépenses militaires de près de 17% en 2014, notamment en raison de l’intervention saoudienne au Yémen, où le pays mène une guerre sectaire contre la population chiite voisine. En Europe, l’OTAN appelle maintenant à l’augmentation des budgets de la Défense.

    avionsdechasseLes autorités fédérales belges ont décidé d’accroitre leurs dépenses militaires à hauteur de 9,2 milliards d’euros supplémentaires entre 2019 et 2030. Il est notamment question d’acheter 34 nouveaux avions de combat F35, ce qui reviendrait à environ 150 millions d’euros par pièce, soit plus de 5 milliards d’euros en tout. Les États-Unis invitent les États membres de l’OTAN à acheter de nouveaux avions de combat capables de transporter une nouvelle génération d’armes nucléaires. Ces avions proviennent de la plus grande entreprise d’armes au monde: Lockheed Martin (3,6 milliards de dollars de bénéfices en 2014). Jusqu’à 80% des ventes de Lockheed Martin dépendent du gouvernement américain. Chaque année, l’entreprise consacre 14 millions de dollars au lobbying visant à l’augmentation des budgets de la défense.

    Aujourd’hui, beaucoup de recherches technologiques sont destinées à des applications militaires, cette industrie étant prospère, en pleine croissance, et porteuse de gigantesques profits. L’ampleur toute astronomique des budgets militaires illustre parfaitement que les moyens existent dans cette société, la manière de les utiliser est un choix politique. Avec un seul avion de chasse F-35, près de 300.000 foyers pourraient être fournis en électricité verte, 150 centres de jeunesse ou 47 écoles primaires pourraient être construits, 8.333 emplois créés dans les services publics,…

    Mais cela ne se fera pas du jour au lendemain. ‘‘Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage’’ disait Jean Jaurès juste avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Utiliser les ressources, la main-d’œuvre et le savoir-faire technologique du secteur de la Défense afin d’améliorer les conditions de vie de tous exige de rompre avec le capitalisme. Une société socialiste où les secteurs clés de l’économie seraient sous contrôle et gestion publiques permettrait de convertir le secteur de l’armement tout en garantissant le maintien des emplois.

  • Manifestation européenne contre le TTIP

    TTIP_rene_19ÉTUDIANTS-TRAVAILLEURS, SOLIDARITÉ CONTRE L’AUSTÉRITÉ ET LE TTIP!

    TTIP, TAFTA, PTCI… Autant de noms pour désigner ce traité de libre-échange unilatéralement favorable aux multinationales et au big-business qu’est le traité transatlantique. Hier, quelque 3000 manifestants environ ont occupé les rues de la capitale pour dénoncer les négociations en cours visant à créer la plus grande zone de libre-échange au monde, entre les Etats-Unis et l’Union européenne mais aussi pour dénoncer les politiques d’austérité. Cette mobilisation était le point culminant de trois jours d’évènements initiés à l’appel de l’alliance D19-20, de Tout Autre Chose – Hart boven Hart, de l’Alter summit,… Des délégations d’activistes grecs, espagnols, allemands,… étaient également présents.

    TTIP_rene_20Le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs étaient également présents pour défendre un autre projet de société, un projet basé sur une rupture claire avec la logique du système capitaliste, basé sur la collectivisation sous contrôle et gestion démocratiques des leviers fondamentaux de l’économie (les secteurs-clés tels que la finance, la pharmacie, la sidérurgie,…) afin de pouvoir enfin disposer d’une économie capable de satisfaire les besoins de la population tout en respectant l’environnement. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique. La soif de profits et l’avidité capitalistes doivent être balancés dans la poubelle de l’Histoire !

    La lutte contre le TTIP ne s’arrête bien entendu pas aujourd’hui, elle est d’ailleurs à inclure dans une lutte générale contre les politiques d’austérité et contre le capitalisme. C’est ensemble – étudiants, travailleurs, chômeurs, immigrés, jeunes, vieux, avec ou sans-papiers – que nous devons pourrons vaincre par une lutte unitaire reposant sur l’implication active des masses et le recours aux méthodes du mouvement des travailleurs comme la grève générale.

    De nouveaux rendez-vous militants sont déjà prévus avec la grève générale qui prendra place à Liège demain, la manifestation des sans-papiers du 25 octobre et le départ vers Paris et le sommet de l’ONU sur le climat le 29 novembre!

    Photos : René Andersen.

    Manifestation contre le TTIP - 17 octobre 2015

    Photos : Sebastian Daglinckx

    Manif. contre le TTIP - oct. 2015

  • [APPEL] Soutenons le peuple grec – Mobilisation au Sommet européen

    grece_APPEL_juinL’évolution récente des négociations montre clairement que les créanciers veulent à toute force faire plier la résistance du peuple grec.

    Les dernières propositions des institutions internationales se trouvent dans la même ligne que celles des Protocoles d’accord.

    Contre le chantage des institutions néolibérales :
    • nous marquons notre solidarité avec le peuple grec
    • nous dénonçons l’ingérence des “institutions” dans les libres choix du peuple grec
    • nous disons non à l’Europe de l’austérité et à un nouveau plan de mesures pour la Grèce
    • nous défendons le droit de la Grèce à l’annulation de sa dette illégitime

    La Grèce est la preuve concrète que les politiques d’austérité et de précarisation ne fonctionnent pas. Six années de coupes budgétaires sans précédent, de désinvestissement dans le secteur public et de politique salariale régressive ont conduit le pays au démantèlement de toute structure sociale, à l’augmentation du chômage flagrante et à la pauvreté extrême.

    Face à l’UE et les institutions internationales qui refusent de respecter le choix démocratique du peuple grec, nous exprimons notre soutien sans faille à ce peuple qui a dit non à l’austérité, ainsi que notre opposition à ceux qui cherchent à lui imposer les mêmes recettes néolibérales : toujours plus d’austérité, toujours plus de chômage, toujours plus d’inégalités.

    La Grèce a le droit de rétablir les conventions collectives et le Code du travail démantelés par la Troïka ; la Grèce a le droit de prendre des mesures sociales d’urgence pour combattre la pauvreté et d’arrêter les privatisations ; la Grèce a le droit, comme tous les autres peuples d’Europe, de faire un audit de sa dette publique et d’exiger l’annulation des dettes illégitimes.

    Nous appelons à un rassemblement protestataire ce soir à 17h30 à la petite rue de la Loi (entrée du parc du Cinquantenaire).

    Signataires: CNE, Ander Europa, VEGA, LCR/SAP, Initiative de solidarité avec la Grèce qui resiste, Attac BXL 1, Attac BXL 2, ATTAC Liège, Izquierda Unida – Belgique, ROOD, Parti Communiste, CGSP wallonne, Syriza-Belgique, PtB/PvdA, CADTM-Belgique, Global Social, MWB-FGTB, Rifondazione Comunista, Intal, Vrede vzw, mpOC, CNAPD, PSL-LSP, ZinTV, Vonk/Révolution …….

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