Category: Bruxelles

  • Rassemblement antiraciste devant le siège de la N-VA

    amazighs_01Ce lundi, quelque 200 personnes se sont rassemblées devant le siège de la N-VA à Bruxelles, à l’appel du “Movement X”, afin de protester contre les propos de Bart De Wever à l’égard de la communauté Amazigh. Il avait qualifié à la télévision flamande VRT les Berbères de “communauté fermée, avec une défiance envers les autorités.” Les déclarations de Bart De Wever font l’objet de plusieurs plaintes pour racisme d’associations et de citoyens.

    Par Boubaker (Bruxelles), photos de PPICS – Banque d’images

    Après la tenue d’un premier sit-in sur la Grand Place d’Anvers, cette nouvelle action réclame toujours que le Bourgmestre d’Anvers retire ses propos stigmatisants.

    Suite au rassemblement à ce rassemblement, une plateforme composée de différents mouvements va être mise en place afin d’organiser en commun d’autres actions de lutte contre le racisme. Elle regroupera notamment le Collectif des Amazighs de Belgique, l’AMDH (Association marocaine des droits humains), le Movement X, des activistes amazighs (berbères) et des militants de gauche. Les camarades du PSL ont invité les intervenants à rejoindre l’action anti-Pegida qui se tiendra le 13 avril prochain à Gand.

    Ce samedi aura lieu cette réunion destinée à constituer la plateforme, toutes les organisations progressistes sont invitées à y participer, à 18h (lieu et détails : Rachid – 0484/86.16.25 – van.moumni@gmail.com)

    Une manifestation dans le bastion de De Wever est envisagée.

  • Manifestation des syndicats de Bruxelles et des deux Brabant contre Michel 1er.

    photo30mars

    Par Boris (Bruxelles)

    La manifestation en front commun syndical de ce lundi 30 janvier à Bruxelles, partie du quartier européen vers les abords de la rue de la loi, a donné le coup d’envoi pour les manifestations provinciales prévues le 1 avril à Charleroi, Liège, Namur, Malines et Gand. 7000 travailleurs de Bruxelles, du Brabant Wallon et du Brabant Flamand y ont participé. Les secrétaires régionaux ont rappelé les revendications: retrait du saut d’index et liberté de négociations salariales, retrait de la mesure d’exclusion des chômeurs des allocations dites d’insertion, une sécurité sociale forte et une bonne protection sociale, maintien et renforcement des services publics sans toucher au statut des fonctionnaires et une fiscalité plus juste. Des délégations de travailleurs sans-papiers en lutte étaient également de la partie.

    Il y a encore deux semaines, nous n’y voyions pas clair du tout quant au déroulement de la manifestation. Des délégués nous ont expliqué qu’ils avaient reçu fort tardivement les tracts à distribuer à leurs collègues. La force du plan d’action précédent qui inclut la manifestation de masse du 6 novembre, les grèves provinciales et la grève générale du 15 décembre résidait précisément dans le fait que chaque rendez-vous était connu bien à l’avance, avec du bon matériel d’information et de mobilisation. Les réunions interprofessionnelles aidaient à la préparation. Lors des réunions du personnel, les délégués savaient ce qu’ils avaient à proposer aux travailleurs.

    L’atmosphère qui régnait à Bruxelles ce lundi procède d’une volonté d’entrer en action pour faire tomber le gouvernement de Michel 1er et illustre concrètement le potentiel d’un nouveau plan d’action offensif. La prise de position de la FGTB Brabant wallon qui demande une grève générale de minimum 24h reçoit un large écho. Des slogans appelant à une grève générale émanaient de plusieurs délégations, essentiellement des Métallos FGTB, des rangs de la CGSP et des organisations de jeunesse syndicales. Ces slogans ont été scandés lors du parcours et des discours au podium en milieu et fin de cortège

    Beaucoup de travailleurs souhaitent des mots d’ordre clairs pour avancer sans se laisser diviser. La proposition du PSL de rejoindre la CGSP le 22 avril et de saisir l’occasion de la grève de 24h des services publics pour organiser avec les centrales du privé une nouvelle manifestation nationale de masse en front commun dans la perspective d’une grève générale de 48 heures afin de balayer Michel 1er était très bien accueillie.

     

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    Les militants FGTB font reculer des réactionnaires anti-avortement de la place du Luxembourg

    par Marisa (Bruxelles)

    Avant le début de la manifestation syndicale, un groupe de militants anti-avortement venus de Pologne s’était rassemblé au milieu de la place du Luxembourg (le lieu de départ de la manifestation syndicale) avec des banderoles exposant des fœtus morts. Des syndicalistes FGTB qui étaient arrivés en avance pour préparer la concentration ont réagi vivement à cette provocation. Des calicots de la CGSP ALR et du PSL ont été placés devant. De plus en plus de militants de la FGTB sont arrivés et cela a permis d’enlever les banderoles des “pro-vie” et les obliger finalement à quitter la place sous le slogan “No pasarán”. L’action combattive de nombreux syndicalistes montre le rôle que les syndicats peuvent jouer pour la défense des droits des femmes.

    Il s’agissait d’un groupe “pro-vie” qui réagissait au rejet de la proposition de l’initiative «One of us» (qui réclame l’arrêt de toute activité impliquant la destruction d’embryons) par la Commission européenne. Nous ne pouvons pas laisser ces mouvements réactionnaires de droite ultraconservatrice continuer à se développer. En Belgique aussi, les mouvements “pro-vie” essayent de se développer, entre autres, en menant des actions d’harcèlement contre les femmes devant les centres IVG. La plate-forme « pro-choix » revendique le droit des femmes à effectuer un libre choix et s’oppose aux mouvements anti-avortement qui culpabilisent et intimident les femmes. Cette plate-forme rassemble des organisations du mouvement ouvrier organisé comme la FGTB, le MOC, des associations pour les droits des femmes et des organisations politiques de gauche dont le PSL.

    La lutte pour un vrai choix passe par la défense du droit à l’avortement libre et gratuit partout, y compris en Belgique où il reste soumis à conditions, mais également par d’autres revendications sociales. Par exemple, des salaires dignes, des allocations sociales et familiales couvrant réellement le coût d’un enfant, des services publics permettant aux femmes de combiner travail et famille, une interdiction des intimidations faites aux femmes devant les centres pratiquant l’IVG, une contraception gratuite ainsi qu’une éducation à la sexualité digne de ce nom.

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    Reportage photo de PPICS

  • TTIP/TAFTA – Journée internationale d’action – 18 avril 2015

    TTIP_03Appel international à une journée d’action pour mettre en échec les traités de libre-échange et d’investissement.

    Nous, mouvements sociaux et écologistes, syndicats, paysans, jeunes, femmes, mouvements indigènes, militantes et militants des quatre coins du monde, appelons à une Journée d’action Internationale le samedi 18 avril 2015 pour mettre en échec les traités des multinationales et promouvoir une économie qui soit au service des peuples et de la planète.

    Depuis des décennies, les gouvernements et les multinationales poussent à la négociation en secret d’accords de libre-échange et d’investissement qui sapent nos droits et détruisent l’environnement.

    Depuis des décennies, nous luttons pour la souveraineté alimentaire, les biens communs, l’emploi, pour défendre nos terres, les libertés numériques, et pour reconquérir la démocratie. En chemin, notre mouvement a grandi, nous avons fait entendre nos voix et nous avons remporté des victoires.

    Ensemble, nous pouvons arrêter les accords en cours de négociation et renverser les effets néfastes des accords passés. Nous pouvons faire avancer nos alternatives, qui placent les droits humains avant les profits des multinationales.

    Nous appelons les organisations,collectifs et citoyen-nes à rejoindre cette mobilisation en organisant des actions décentralisées sur les cinq continents, dans le respect de notre diversité. Nous invitons à multiplier les actions à travers le monde, en solidarité, afin de faire connaître nos campagnes, d’impliquer et de mobiliser plus largement les populations sur tous les territoires, pour un nouveau modèle économique et commercial qui serve les droits des peuples et respecte l’environnement.

    Ateliers, meeting, MANIFESTATION samedi 18 avril à Bruxelles. rendez-vous dès 9h30 rue Plétinckx, 19 – 1000 Bruxelles. Une initiative de plusieurs plates-formes.

  • Meeting de solidarité avec la Grèce

    EGA_europe02La plateforme de Solidarité avec la Grèce, qui se compose de partis politiques, de syndicats, de mouvements, d’associations, d’universitaires, etc. vous invite à son premier meeting le jeudi 19/3 à 18h30.

    Adresse: salle CGSP/ACOD, rue du Congrès. n.17-19, 1000 Bruxelles

    Les intervenants seront:
    – Dimitris Papadimoulis, député SYRIZA, vice-président du Parlement Européen
    – Jean-Francois Tamellini, Secrétaire Fédéral FGTB
    – representant CSC/CNE

    ? Soutenir la Grèce
    ? Soutenir la lutte contre l’austérité
    ? Soutenir la démocratie

    La Grèce est la preuve concrète que les politiques d’austérité et de précarisation ne fonctionnent pas. Six années de coupes budgétaires sans précédent, de désinvestissement dans le secteur public et de politique salariale régressive ont conduit le pays au chaos économique et social: réduction de 25% de l’économie, explosion de la pauvreté et des inégalités, un taux de chômage de 26% et qui touche plus d’un jeune sur deux, la destruction des services publics et du système de santé.

    Il faut changer de cap. Poursuivre dans la même voie ne conduirait qu’à aggraver les inégalités et le chômage en Grèce mais aussi partout ailleurs en Europe. Il faut donner priorité à l’emploi, à la croissance viable et juste, à l’investissement public et aux politiques de redistribution. Il faut, surtout, respecter les choix démocratiques des peuples et le peuple grec vient d’élire un nouveau gouvernement qui a besoin de notre soutien pour faire face à ceux qui cherchent à nous imposer les mêmes recettes conservatrices de plus d’austérité, de plus de chômage et de plus d’inégalités. Il faut soutenir le peuple grec pour sortir du piège d’endettement continu par une voie qui, entre autres, combat la corruption et les injustices inacceptables du système fiscal.

    Contre le chantage des institutions technocratiques nous soutenons la Grèce qui nous montre que des alternatives progressistes sont possibles en Europe. Une autre voie est possible et cela pour le bien de tous dans une vision de progrès économique et de justice sociale.

    => Evénement Facebook

    PLATEFORME DE SOLIDARITE AVEC LA GRECE

    PREMIERS SIGNATAIRES

    – ACOD-VRT
    – PSL-LSP
    – MOC Bruxelles
    – ROOD
    – Mouvement VEGA
    – CGSP Wallonne
    – Intal
    – Femmes Prévoyantes Socialistes
    – Vrede vzw
    – PTB-PVDA
    – Metallos MWB FGTB
    – Federazione Comunista del Belgio
    – Parti Humaniste

    Meeting_grece_mars2015

  • [PHOTOS] Manifestation à Bruxelles contre les exclusions de chômeurs

    Quelque 150 personnes ont participé à cette action organisée à Bruxelles par le réseau "Stop article 63§2" et les JOC, soutenus et rejoins par divers groupes comme "Acteurs des temps présents", Hart Boven Hard / Tout Autre Chose, etc. Le PSL a également participé à cette action.

    => Rapport de l’évènement

  • Nous sommes les 35000 ! On rentre chez nous ! [Bruxelles]

    stopArt25A côté des manifestations simultanées à Anvers, Liège, Namur, Charleroi, Verviers et La Louvière, le réseau “Stop Art. 63§2” mobilisait également à Bruxelles ce mercredi après midi.

    Par Nico M. (Bruxelles)

    Quelque 150 personnes ont participé à cette action organisée à Bruxelles par “Stop article 63§2” et les JOC, soutenus et rejoins par divers groupes comme “Acteurs des temps présents”, Hart Boven Hard / Tout Autre Chose, etc. Le PSL a participé à cette action.

    Le manque d’emploi est un problème majeur et structurel de notre société. Toutefois, ce sont systématiquement ses victimes que l’on accuse et sanctionne, comme c’est le cas en ce moment avec les exclusions des allocations dites d’insertion. Face à cela l’action se dirigeait vers les bureaux de l’ONEM afin de faire signer à l’institution une déclaration reconnaissant le manque d’emplois disponibles : en 2013, nous comptions 584.302 demandeurs d’emploi en Belgique (source FOREM) pour à peine 61.630 emplois vacants la même année (source SPF Économie) !

    Pour l’administrateur qui a reçu la délégation, ce type de déclaration ne doit pas être dite, il s’agit d’une position beaucoup trop “politique”. Cette rencontre illustre une nouvelles fois l’hypocrisie des politiques menées. Pour les partis qui se succèdent au pouvoir, la question est d’assainir les dépenses sociales, pas de résoudre un problème structurel au sein du système capitaliste.

    La marche bruxelloise a également fait halte devant les locaux du PS avec la ferme intention de rencontrer Di Rupo. Celui-ci avait pris soin de prévenir qu’il ne serait pas sur place ce mercredi, laissant Laurette Onkelinx rencontrer une délégation. Les militants voulaient également lui faire signer une déclaration concernant les mesures d’exclusion des chômeurs mises en place par le gouvernement Di Rupo. En effet de nouveau de manière hypocrite celui-ci avait déclaré, une fois rejeté dans l’opposition au fédéral : “C’est une mauvaise mesure que je regrette, j’ai le cœur qui saigne quand je pense à ces femmes et ces jeunes qui vont être exclus.”

    Ont participé à cette action également des représentants des TSE de la FGTB et de la CSC. Un délégué CGSP également présent a pris la parole pour expliquer notamment qu’à Woluwe Saint Lambert, la commune veut licencier 8 travailleurs du CPAS afin d’assainir les finances communales. C’est une des trop nombreuses illustrations du fait que les attaques ne sont pas isolées.

    La chasse aux chômeurs est un des bras de la politique d’austérité. De plus, précariser les demandeurs d’emplois accentue la concurrence sur l’ensemble du marché de l’emploi. Ce dont nous avons collectivement besoin aujourd’hui est une campagne massive pour fédérer et unifier tout ceux qui sont attaqués et qui doivent résister. Une campagne sur le modèle du plan d’action qui avait conduit à la grève générale du 15 décembre 2014. Nous avons besoin d’un deuxième plan d’action.

    Ce 11 mars se tient à Bruxelles une concentration de militants en front commun syndical. C’est un premier pas vers l’élaboration d’un tel deuxième plan d’action. Pourquoi ne pas mobiliser pour une nouvelle manifestation nationale massive à la suite de cette concentration. Et cela avec déjà en tête pour chacun les dates pour de nouvelles grèves générales allant crescendo pour dégager toute la politique d’austérité, du fédéral aux régions et communes, là où le parti de Di Rupo est encore aux manettes ! Les chômeurs pourraient dans un tel plan s’investir pleinement pour défendre leurs propres revendications, comme celles de “Stop article 63§2”, aux côtés de l’ensemble des travailleurs et des jeunes.

  • En Grèce et en Belgique : Brisons l'austérité!

    Arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce, deuxième plan d’action contre Michel 1er après l’énorme succès du premier,… Grèce, Belgique : même combat contre l’austérité!

    Tract_BXL_fev2015Tract des sections bruxelloises du PSL

    Syriza brise le concensus austéritaire

    Le nouveau gouvernement grec dirigé par SYRIZA a annoncé une série de mesures accueillies comme un énorme soulagement après toutes ces années de mesures d’austérité brutales: restauration du salaire minimum, augmentation des faibles pensions, abolition des frais d’hospitalisation, arrêt des ventes forcées de maisons de personnes incapables de rembourser leur prêt, arrêt des privatisations, réembauche des enseignants licenciés et de 10.000 fonctionnaires, restauration de la radio et télévision publique,… Ces annonces marquent le début de la contre-offensive des travailleurs grecs afin de reconquérir ce qui leur a été enlevé ces dernières années.

    L’Europe veut poursuivre l’austérité

    Mais la Troïka (UE, FMI, BCE) et les dirigeants européens refusent de faire des concessions significatives et veulent imposer aux grecs, frappés par un appauvrissement de masse, de nouveaux sacrifices pour le paiement d’une dette provoquée par les banquiers et les spéculateurs.

    Alors que cette Europe du capital déclare la guerre au gouvernement SYRIZA, elle donne aussi un bon bulletin au gouvernement de droite dure Michel I soutenant ainsi le recul de l’âge de fin de carrière, la démolition de nos services publics, la diminution de nos salaires et allocations,…

    Belgique: un deuxième plan d’action contre ce gouvernement des riches

    Le premier plan d’action des syndicats, avec la grève générale du 15 décembre en apogée, a fait un carton. Qu’importe la région ou le secteur, chaque étape fut un succès renforçant la suivante. La classe des travailleurs belges a reconfirmé son existence mais aussi sa puissance. Et de quelle manière !

    Le plan d’action a fait vaciller le gouvernement. La tonalité a temporairement changé, Charles Michel déclarant qu’il y a un boulevard pour la concertation sociale. Mais ce n’est que du vent pour faire retomber un peu l’orage social. Le gouvernement Michel I est anti-travailleurs et veut affaiblir les syndicats pour imposer une société où il n’y a plus d’obstacle pour les riches et les patrons.

    L’ accord salarial a abouti à un gel de nos salaires en 2015 et à une augmentation de 0,3% en 2016. Avec le maintien du saut d’index, cela signifie en réalité une perte salariale de 1,7%. Nos allocations suivent une évolution comparable. C’est pourquoi une majorité syndicale a rejeté ce soi-disant accord de recul social (FGTB contre ; et à la CSC 49% pour, 46% contre et 6% d’abstention).

    Poursuivre la construction du mouvement est de première importance. Afin d’évaluer les actions passées et de se préparer aux nouvelles, des assemblées du personnel sont une excellente méthode, aussi pour répondre aux questions et convaincre les sceptiques. Une nouvelle concentration des militants syndicaux suivie d’une nouvelle manifestation massive offrira l’espace pour continuer à construire la lutte. Mais l’arme de la grève restera nécessaire pour faire tomber le gouvernement Michel I et toutes les politiques d’austérité.

    Il y a une alternative à l’austérité

    Tant en Belgique, qu’en Grèce, pour faire face aux problème sociaux, ce qu’il nous faut c’est un plan radical d’investissements publics dans l’enseignement, les soins de santé, le logement social, les transport publics,… On pourrait ainsi créer des dizaines de milliers d’emplois socialement utiles et redresser l’économie. Cela est possible en présentant la facture aux grosses fortunes et en refusant de payer la dette. Un secteur financier public démocratiquement géré, via la nationalisation des banques, permettrait une offre de crédits bon marché à la population et garantirait que nos épargnes soient en lieux sûrs. La prise en main des secteurs vitaux de l’économie, sous gestion démocratique de la collectivité palierait à l’effondrement de l’investisment privé.

    Précarisation, pertes d’emplois et de revenus, destruction sociale,… Les femmes, en première ligne des victimes de l’austérité

    mars02Ce 8 mars 2015, à l’occasion de la journée internationale des droits des Femmes : UNE JOURNÉE DE DISCUSSION ET DE FORMATION :

    – 11h : Le 8 mars : Histoire de la journée internationale des femmes et son actualité aujourd’hui (par Aïsha P.)
    – 12h: deux commissions : Femme objet, harcèlement et culture du viol : violence et sexisme croissant vis-à-vis des jeunes filles et des femmes dans un contexte de crise (par Emily B.) // Rôle et implication des femmes dans les luttes syndicales contre la crise, l’austérité et le capitalisme (par Maud W.)
    – 15h30 : Débat modéré par Emilie VDH. La réduction collective du temps de travail : une revendication féministe ?! Avec entre autres Anja Deschoemaker.
    Accueil 10h45 – Centre culturel Randstad – 45 rue du jardinier à Molenbeek

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    28 mars : SOCIALISME 2015

    soc2015Avec entre autres :

    NIKOS KANELLI. Conseiller municipal à Volos (Grèce) élu sur une liste SYRIZA
    LUCY REDLER. Porte-parole de la “Gauche Anticapitaliste” dans Die Linke (Allemagne) sur le mouvement anti-Pegida
    BART VANDERSTEENE. Porte-parole du PSL, récemment activement impliqué dans le travail de Socialist Alternative à Seattle (USA)
    THIERRY MÜLLER. Du Réseau Stop art.63§2, contre la limitation dans le temps des allocations de chômage dites d’insertion
    ERIC BYL. Secrétaire général et responsable du travail syndical du PSL
    ANJA DESCHOEMACKER. Tête de liste de Gauches Communes

    Socialisme 2015 est une journée de débats et discussions politiques pour syndicalistes, jeunes militants et activistes des divers mouvements sociaux. Des membres de nos organisations-soeurs de plusieurs pays européens seront également présents afin de partager leurs expériences de lutte.

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  • Rassemblement de solidarité avec la résistance grecque anti-austérité

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    Cet après-midi, plusieurs centaines de personnes, essentiellement militantes d’organisations de gauche belges ou étrangères, se sont réunis à Bruxelles face à la Bourse pour faire acte de solidarité avec la résistance grecque contre les politiques d’austérité. L’initiative de ce rassemblement avait été prise par SYRIZA-Belgique. De nombreux Grecs étaient présents, mais aussi divers militants espagnols et italiens. A leurs côtés, différentes organisations de la gauche radicale belge étaient représentées. Outre le PSL, nous avons vu le PTB, Vega, Rood, la LCR et le PC. Nos militants ont vendu 36 exemplaires de notre magazine journal Lutte Socialiste, ont réalisé deux abonnements et ont collecté plus de 200 euros de solidarité financière au travers de badges de solidarité. Nous avons également vendu 30 exemplaires du journal de notre organisation-sœur grecque, Xekinima. Plusieurs orateurs se sont succédés, dont Eric Byl au nom du PSL.

    => Journée Socialisme 2015 : la résistance grecque contre la politique d’austérité aura une place de choix lors de la journée “Socialisme 2015”. Nous accueillerons notamment NIKOS KANELLI, conseiller municipal à Volos (Grèce) élu sur une liste SYRIZA (en savoir plus).

  • Rassemblement contre le chantage de l'UE-solidarité avec le peuple grec

    11 février 17h30 Rond-Point Schuman Bruxelles

    daniel_grece_10Une semaine à peine après la victoire historique du peuple grec qui a dit non aux chantages de l’oligarchie européenne, non à la barbarie néo-libérale des mémorandums et de la Troïka, le nouveau gouvernement en place est sous pression pour abandonner son programme d’inversion des politiques austéritaires.

    Au moment où M. Juncker nous dit qu’il n’y a pas de choix démocratique en dehors des traités européens.
    Au moment où le remboursement d’une dette illégitime vient encore une fois jouer son rôle d’épouvantail castrateur de toute tentative d’émancipation.

    En ce moment crucial, nous appelons à un rassemblement le mercredi 11 février (jour de réunion de l’Eurogroupe) à 17h30 au Rond Point Schuman afin d’exprimer notre solidarité et notre soutien au peuple grec et d’exiger le respect de son choix démocratique.

    Finissons-en avec la troïka!
    Cette dette n’est pas des peuples! Annulons-là!
    Pas de nouveau programme d’austérité imposé par l’UE à la Grèce!
    Il n’y a pas de démocratie sans souveraineté populaire!

    Colectifs signataires: Initiative de solidarité avec la Grèce qui résiste, LCR/SAP, JOC, Vonk/Revolution, Izquierda unida Belgique, CADTM, PSL-LSP, EGA-ALS, Agir pour la paix, Syriza Belgique, D19-20….

    => Sur Facebook

  • 250 personnes présentes à la 1e réunion de travail Hart Boven Hart / Tout Autre Chose à Bruxelles

    Au Pianofabriek ce dimanche 18 janvier à Saint-Gilles, Hart Boven Hart et Tout Autre Chose ont convoqué leur première réunion de travail. Un rendez-vous attendu dans la capitale depuis la mise en place des deux initiatives. Près de 250 personnes ont illustré cet enthousiasme ce dimanche. La mise en place des différents gouvernements régionaux et fédéraux l’année dernière et surtout les premières mesures d’austérité brutale ont catalysé la mise en place de ces initiatives collectives.

    Face au milliard d’euros d’économie en Flandre dont les nombreuses coupes dans la culture, quelques personnes ont lancé, avec le succès que l’ont connaît, ‘‘Hart Boven Hard’’. Avec les annonces successives au fédéral et du côté des autorités francophones, l’initiative a traversé les frontières linguistiques et ‘‘Tout Autre Chose’’ voyait le jour. Le plan d’action du front commun syndical vers la grève générale nationale du 15 décembre a vite fait d’élargir les questions présentes au sein des membres au-delà des secteurs culturels et académiques. Les tournées de piquets en vélo lors des journées de grèves notamment ont illustré ceci : la volonté de ne pas lutter isolément et aussi de tisser des réseaux entre les couches de la population qui luttent et résistent contre l’austérité.

    Lutter contre les mesures d’austérité a été un leitmotiv de cette journée de travail. Mais pas seulement. Les débats ont soulevé la question centrale auprès des membres : quelle alternative proposer et défendre ? Résister mais vers quoi ? Ces questions illustrent le potentiel présent. Lors de la mise en place du plan d’action syndical fin 2014, le PSL proposait de coupler la mobilisation à des discussions larges sur les revendications à défendre, d’organiser des Assemblées générales sur les lieux de travail, partout où c’est possible, afin de pouvoir partager les idées, de nourrir politiquement la lutte, d’organiser des espaces où l’alternative à cette société pourrait être largement discutée. Ce dimanche aussi, cette question était là, plus ou moins sous-jacente derrière les prises de paroles : le système capitaliste n’apporte que division, misère et casse nos libertés, de nos droits et de nos acquis alors que nous aspirons à d’avantage de solidarité, de libertés, de répartition des richesses.

    Un rendez-vous : le 29 mars.

    Une des questions à l’agenda ce dimanche tournait autour de la question des actions et campagnes à mettre place. Avec le PSL, nous sommes notamment intervenus pour mettre en avant la nécessité d’une deuxième étape du plan d’action de fin 2014. Les syndicats ont en effet un grand rôle à jouer pour cela, mais tous, à notre propre niveau, nous pouvons pousser cette question en avant. La grève générale nationale du 15 décembre et les journées d’action précédentes ont illustré cette volonté de résister et la solidarité a fait des pas en avant dans le processus de lutte collective qui était à l’œuvre. Il serait dommage de ne pas saisir cela et de ne le nourrir avec une telle deuxième étape.

    Ceci dit, Hart Boven Hart et Tout Autre Chose s’organisent. Des initiatives ont pris place, avec des actions contre les exclusions de chômeurs de ce début d’année. Des actions contre la mise en place en Flandre de groupes Pegida va voir le jour, ce 26 janvier à Anvers notamment. Et un grand rendez-vous est fixé, le 29 mars pour une grande parade.

    Nous pensons qu’une telle manifestation peut participer à la construction de la suite du plan d’action contre les gouvernements d’austérité en Belgique. Deux mois nous séparent de ce rendez-vous, un bon espace pour construire son contenu. Quelles revendications défendre lors de cette grande marche ? Cette question du contenu a souvent été posée ce dimanche. Hard Boven Hart et Tout Autre Chose ont justement cette volonté de lier les combats et les revendications. Ces deux groupes donnent l’espace et la possibilité à chacun de construire ce contenu.

    Les militants du PSL-LSP soutiennent les activités qui prendront place et sont prêts à participer aux discussions et actions de manière solidaire et fraternelle. Nous voulons, partout où la solidarité se construit, patiemment discuter et proposer nos idées à la discussion, défendre une alternative socialiste démocratique face au chaos capitaliste, c’est-à-dire une économie planifiée démocratiquement sous le contrôle de la majorité de la population, des 99%, afin de pouvoir offrir à chacun des perspectives d’avenir décentes et une répartition égale des richesses entre tous.

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