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  • Paris: reportage photo de la manifestation du personnel enseignant et des jeunes (2)

    Ce jeudi se sont déroulées de grandes manifestations en France contre les économies faites sur le dos de l’enseignement. De Belgique, des membres et sympathisants des Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du Mouvement pour une Alternative Socialiste, sont partis participer à ces mobilisations à Paris et à Lille. A Paris, quelques dizaines de milliers de manifestants ont défilé, peut-être 10.000 à Lille. La colère est grande contre les attaques du gouvernement Sarkozy. Cette année, 13.500 emplois vont disparaître à cause de diverses mesures d’assainissement. Cela conduit de plus en plus à un enseignement d’élite pour les riches et un accès restreint à un enseignement valable pour le reste. Nous publions ici quelques photos de la manifestation qui a pris place à Paris.

    Kjel (Courtrai)


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  • Paris: reportage photo de la manifestation du personnel enseignant et des jeunes

    Ce jeudi se sont déroulées de grandes manifestations en France contre les économies faites sur le dos de l’enseignement. De Belgique, des membres et sympathisants des Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du Mouvement pour une Alternative Socialiste, sont partis participer à ces mobilisations à Paris et à Lille. A Paris, quelques dizaines de milliers de manifestants ont défilé, peut-être 10.000 à Lille. La colère est grande contre les attaques du gouvernement Sarkozy. Cette année, 13.500 emplois vont disparaître à cause de diverses mesures d’assainissement. Cela conduit de plus en plus à un enseignement d’élite pour les riches et un accès restreint à un enseignement valable pour le reste. Nous publions ici quelques photos de la manifestation qui a pris place à Paris.

    Mirre (Gand)


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  • 2.000 fonctionnaires wallons en colère dans les rues de Namur – Reportage photo

    «Tous ensemble, tous ensemble» c’est ce qu’ont scandé tout au long de leur manifestation dans les rues de Namur mercredi matin 2.000 agents des administrations locales wallonnes. Une mini-marée rouge avec une poche de vert et quelques touches bleues.

    Par Jean Peltier

  • SYRIZA : une chance historique pour la gauche en Grèce.

    Actuellement, la Grèce connaît une grave crise politique. Depuis plusieurs années, la situation se dégrade au niveau économique et social. Ceci a renforcé la prise de conscience de la population envers cette exploitation et le besoin d’une alternative politique, sous la forme d’un nouveau parti des travailleurs. C’est ainsi que s’est développée la formation de gauche SYRIZA, jusqu’à jouer un rôle politique important. Quelles sont les chances offertes par cette évolution et quels sont les dangers cachés derrière ces chances ?

    Analyse par Wouter W. d’Athènes

    La crise politique va de pair avec un déclin économique et social.

    Les médias parlent quotidiennement des innombrables scandales qui caractérisent le gouvernement actuel et le précédent. Les deux plus grands partis, ND et PASOK, jouent les rôles principaux dans ces scandales. ND (conservateurs de droite) est l’actuel parti au pouvoir ; PASOK (sociaux démocrates), le précédent.

    Les scandales se rapportent à la corruption, à des accords secrets avec des entreprises, aux gigantesques avantages financiers donnés à l’église orthodoxe…. Ceci a pour conséquence que les deux partis ont perdu beaucoup de voix dans les sondages. Actuellement, PASOK est le plus grand parti mais avec moins de voix qu’auparavant.

    La tromperie vis-à-vis de la population a comme résultat que de plus en plus de gens prennent conscience de l’exploitation par cette classe de chefs d’entreprises, de chefs religieux et de leurs représentants politiques. C’est pourquoi la situation politique actuelle, avec un président et un gouvernement ND, est très instable. Quelques ministres ont déjà obligatoirement démissionné et la majorité au parlement ne s’élève qu’à un siège. Quand celui-là disparaîtra, il y aura de nouvelles élections.

    A côté de cette situation politique instable, la Grèce est aussi caractérisée par un fort degré d’exploitation. Une série de grèves nationales suite aux attaques sur le système des pensions en est l’extériorisation sous forme de lutte. Depuis l’introduction de l’euro, les prix ont très fortement augmenté mais les salaires sont restés à l’ancien niveau. Beaucoup de salaires ne s’élèvent qu’à 600 ou 700 euros.

    Il est question d’un chômage grandissant et, à beaucoup de niveaux, les travailleurs se font de plus en plus exploiter. En plus d’une énorme diminution de leur pouvoir d’achat, les travailleurs sont livrés aux caprices des chefs d’entreprises et ce, assurément dans les entreprises où aucun syndicat n’est représenté. Cela signifie d’accepter toutes les conditions de travail sinon le licenciement suivra ! Les émigrés sont employés pour des salaires très bas et dans des environnements malsains. Les étudiants et les élèves se voient aussi obligés de travailler dans ces conditions pour payer leurs études.

    En plus des pertes d’emplois, la crise économique a des conséquences visibles en Grèce. C’est ainsi que, là aussi, des banques sont en difficulté et que l’argent des impôts payés par les citoyens (28 milliards d’euros) est réservé au sauvetage de ces banques privées en cas de besoin. En même temps, le gouvernement contredit à tort un approfondissement de la crise en Grèce.

    Aussi bien la crise économique que les attaques contre les conditions de travail montrent que la résistance des travailleurs doit continuer à s’organiser. Pour que cela soit possible, un nouveau parti des travailleurs est nécessaire. Ces dernières années, de nombreux pas ont été faits dans cette direction, par la création et le développement de SYRIZA. Mais ce rassemblement d’organisations de gauche est-il bien le nouveau parti des travailleurs sur lequel les travailleurs comptent ?

    SYRIZA : un nouveau parti des travailleurs ?

    La création de SYRIZA (coalition de gauche radicale) se situe en 2004 lorsque, à côté de Synaspismos (déjà un rassemblement de quelques organisations de gauche et écologistes), toute une série d’organisations se sont groupées pour former un nouveau front de gauche. Ces organisations comportaient des tendances Maoïstes et Staliniennes mais également des tendances Trotskystes, des groupements écologistes et toute une série de participants indépendants actifs politiquement.

    Notre organisation-sœur en Grèce, Xekinima, a beaucoup discuté au sujet d’une participation à SYRIZA et en est devenue officiellement membre en juin 2008. Etant donné que, l’année passée, SYRIZA est devenu un instrument important pour défendre les perspectives des travailleurs sur la scène politique, nous voyons ceci comme un pas important vers un parti des travailleurs valable.

    Actuellement, il s’agit toutefois d’un groupement d’organisations sans structures démocratiques et sans programme clairement défini. SYRIZA peut toutefois déjà compter sur un large soutien de la population. Lors des dernières élections (septembre 2007), la formation a obtenu un peu plus de 5% ; actuellement, son résultat dans les sondages se situe entre 10 et 15%.

    SYRISA a pu se développer sur la base d’une rhétorique de gauche ; dès que la direction commence à manquer de clarté dans ses propos, le soutien diminue. Le parti social-démocrate PASOK veut envisager une coalition pour le prochain gouvernement. Un certain nombre de personnes de premier plan ne se démarque pas assez clairement de la social-démocratie, ce qui a mené à une chute dans les sondages. Deux anciens leaders de Synaspismos ont déjà publiquement appelé à entrer à leurs côtés dans un prochain gouvernement. Nous appelons toutefois à choisir un gouvernement de gauche. C’est pourquoi il y a une proposition permanente vers le KKE (le Parti Communiste) et d’autres formations politiques de gauche afin d’effectivement réaliser cela à l’avenir.

    SYRIZA offre beaucoup de possibilités mais contient, en même temps, un certain nombre de dangers qui, déjà dans le passé, ont rendu impossible un parti des et par les travailleurs. Disons clairement que SYRIZA n’est pas (encore) un parti des et par les travailleurs.

    SYRIZA : une foule de possibilités mais aussi de dangers.

    Quelles sont les possibilités offertes par SYRIZA ? Et quels sont les dangers qui menacent cette chance historique pour la gauche en Grèce ?

    Avant tout, SYRIZA offre la possibilité de développer et de réaliser, à gauche, un véritable parti pour et par les travailleurs. Actuellement, il défend déjà un certain nombre de revendications des travailleurs, en soutenant leur lutte. Par exemple, SYRIZA soutient les grèves et manifestations, aussi bien des étudiants que des travailleurs. Beaucoup de travailleurs et d’étudiants voient cette formation comme la porte vers la libération de l’exploitation quotidienne et de la discrimination. Cela leur donne une perspective de résistance contre le pouvoir capitaliste et renforce leur foi dans la lutte pour une nouvelle forme de société.

    Un mouvement et un parti qui n’est pas créé par la classe riche et corrompue des capitalistes mais par celle des travailleurs constitue le noyau du potentiel de cette formation. Toute revendication socialiste et démocratique est chaudement accueillie par beaucoup de travailleurs qui, actuellement, voteraient SYRIZA. Mais ces revendications ne sont pas des caractéristiques acquises de SYRIZA, vu qu’on y utilise un langage équivoque.

    Ceci nous amène aux dangers qui se cachent derrière cette chance unique pour SYRIZA. Etant donné la présence de différentes tendances politiques dans cette formation, les positions sont différentes quant au chemin que SYRIZA doit emprunter. Les deux grandes discussions concernent la structure et le programme de SYRIZA.

    Actuellement, la structure de l’organisation consiste en organes dirigeants (nationaux et locaux) qui ne comportent que des représentants des organisations participantes et quelques membres indépendants. Il n’existe pas de structure démocratique dans laquelle les membres pourraient voter pour un programme et une direction. Il n’est pas question non plus d’un parti dans lequel, par exemple, serait garantie la possibilité de révoquer de façon permanente des élus. Si, par exemple, un parlementaire ne défend pas les revendications des travailleurs, il ne peut pas être immédiatement démis de ses fonctions politiques.

    Il existe aujourd’hui une aile droite au sein de SYRIZA, essentiellement composée d’une ancienne génération venant de Synaspismos. Ceux-là, tout comme quelques autres tendances, ne mettent pas de revendication socialiste en avant et flirtent avec PASOK afin de former un futur gouvernement. Leur réformisme n’apportera aucun changement. Cela a été démontré de nombreuses fois par l’histoire. Songez aux exemples récents comme Rifondazione en Italie, Die Linke en Allemagne et le SP aux Pays-Bas. Avec la structure actuelle, ces réformistes peuvent, sans approbation démocratique, faire ce qu’ils veulent au nom de SYRIZA, ce qui ne serait pas le cas avec une structure démocratique développée. L’absence d’une telle structure ne constitue toutefois pas une excuse pour un programme non socialiste.

    Le programme actuel de SYRIZA est très restreint et imprécis. Actuellement, la discussion règne au sujet d’un plus grand développement du programme. Ici aussi, la lutte s’engage entre le côté de gauche et le côté réformiste de droite. Nous avons milité avec Xekinima, pas seulement avant la participation à SYRIZA mais aussi depuis notre participation, pour un programme socialiste démocratique. Ayant mis ceci en avant de façon conséquente, sous forme de revendications très claires, nous voyons maintenant grandir le soutien pour un tel programme. De plus en plus de gens prononcent le mot « socialisme ». L’intérêt pour la gauche est un fait et est renforcé par la pression venant de la base ainsi que par le succès des revendications de Xekinima.

    Celui-ci a veillé à ce qu’il y ait plus ou moins unanimité pour un certain nombre de sujets : augmentation énorme des salaires et des pensions, semaine de 35 heures, journée de 7 heures, semaine de 5 jours, stop à la flexibilisation des emplois, pour des contrats stables, disparition de toutes les lois qui ont attaqué la sécurité sociale, pour des investissements énormes dans les soins de santé et l’enseignement (en pourcentage du PIB)… Les revendications deviennent aussi plus fortes au sujet de thèmes tels que le racisme, l’immigration, les prisonniers, l’égalité entre hommes et femmes, l’environnement,… De plus, nos revendications portent sur la nationalisation des secteurs privatisés et l’indexation des salaires. Attention, certains personnages au pouvoir osent mal utiliser un mot comme «nationalisation », dans le sens que l’Etat devrait racheter ces secteurs.

    Etant donné que, jusqu’à présent, il n’existe pas de programme clairement détaillé, SYRIZA reste une formation instable. Les travailleurs restent dans l’expectative car SYRIZA laisse encore des doutes. SYRIZA doit utiliser la chance qui lui est offerte par les travailleurs. Pour cela, il doit aussi devenir plus visible dans la rue.

    A cause de la pression du PASOK et des médias pour se joindre aux partis du centre et à cause de l’acceptation de cette proposition par l’aile droite de SYRIZA, une scission ne peut être exclue dans les temps à venir. Une séparation d’avec l’aile droite rendrait SYRIZA plus fort en ce qui concerne une entente pour un programme socialiste et une structure démocratique.

    Nécessité d’un nouveau parti des travailleurs en Belgique.

    Si on regarde la Belgique, il est clair qu’actuellement, aucun nouveau parti des travailleurs ne se présente à gauche, ni même aucune initiative qui y tendrait. Sur certains plans, SYRIZA pourrait constituer un exemple pour la Belgique.

    Le potentiel pour une formation politique alternative peut se manifester particulièrement vite. La montée de SYRIZA en est une expression. Une coopération dans la gauche peut être utile pour arriver à une nouvelle formation mais peut aussi mener à la confusion en matière de programme et de structure. Ce sont des éléments essentiels dans le développement vers un parti des travailleurs. Nous défendons un programme socialiste démocratique et une structure démocratique ouverte pour le parti. Ceci mène à un grand soutien pour Xekinima au sein de SYRIZA mais plus généralement dans la société. Un véritable engagement des travailleurs et de leurs familles dans le développement d’une alternative politique sera d’une importance déterminante pour l’avenir de SYRIZA.

    En Belgique aussi, il y a nécessité d’une perspective vers une autre société. Aujourd’hui, les partis néolibéraux, de droite, nationalistes et racistes se portent tous garants de la poursuite de l’exploitation des travailleurs. Le patronat et les politiciens traditionnels veulent répercuter la crise du capitalisme sur les travailleurs, en amplifiant l’exploitation. Ceci renforce la nécessité d’une alternative politique.

    Une alternative doit être construite à partir du mouvement des travailleurs, de façon que notre voix soit représentée au niveau politique. Par ces mots que je vous envoie de la Grèce combative, je veux aussi faire un appel enflammé pour que la lutte s’organise en Belgique et que des pas soient réalisés dans la direction d’une alternative politique.


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  • Action pour plus de moyens pour l’enseignement supérieur – Reportage photo (2)

    Ce mardi 18 novembre, une action s’est déroulée au ministère de l’enseignement du gouvernement flamand menée par des membres du personnel et des étudiants de la VUB (université néérlandophone de Bruxelles). A la base de cette protestation se trouvait la décision du ministre de ne pas indexer les moyens accordés à l’enseignement supérieur contrairement à ce qu’il avait promis. Environ 80 personnes ont participé à l’action de protestation.

    Nico

  • Action pour plus de moyens pour l’enseignement supérieur – Reportage photo

    Ce mardi 18 novembre, une action s’est déroulée au ministère de l’enseignement du gouvernement flamand menée par des membres du personnel et des étudiants de la VUB (université néérlandophone de Bruxelles). A la base de cette protestation se trouvait la décision du ministre de ne pas indexer les moyens accordés à l’enseignement supérieur contrairement à ce qu’il avait promis. Environ 80 personnes ont participé à l’action de protestation.

    Frederik

  • Liège: Soirée de soutien du MAS ce samedi

    Ces derniers temps n’ont pas manqué d’activités, et bien d’autres nous attendent encore… Afin de se rencontrer dans une atmosphère détendue et pour récolter une partie des moyens dont nous avons besoin pour éditer nos tracts, nos affiches, etc. nous organisons un repas suivi de la projection du film "Les Lundis au Soleil". N’hésitez pas à venir nous rencontrer ainsi que nous soutenir autour d’un bon verre, d’un bon repas et d’un bon film!

    Le repas sera servi à partir de 18h30. Au menu: Apéro, Chili con carne et dessert (tarte aux pommes maison, fondus au chocolat,…). Le film suivra à 20h30 (un petit mot à ce sujet ci-dessous).

    Entrée :

    • 8 € ( gratuit pour les moins de 12 ans)
    • 2 € pour le film seulement (projection à 20h30)

    Les boissons seront à prix démocratiques et un Baby sitting est assuré et gratuit. Les réservations sont nécessaires pour le repas avant le vendredi 21/11, 18h00 au n° 0473/89.26.15 ou en envoyant un mail à: zeoli@versateladsl.be

    Ce samedi 22 novembre, à partir de 18h30 à la maison de quartier de Pierreuse à Liège (45, rue Pierreuse).


    Les Lundis au Soleil (2003)

    Réalisé par Fernando León de Aranoa, avec Javier Bardem, Serge Riaboukine, Luis Tosar

    Chaque lundi, Santa et ses amis prennent le bac qui les mène dans une ville industrielle du nord de l’Espagne.

    Chaque semaine, il leur faut se préparer à chercher ce travail qui leur échappe depuis que le chantier naval est fermé, il y a cinq ans. Chacun à sa manière résiste aux angoisses et aux humiliations des banquiers.

    Heureusement, il y a Santa, toujours prêt à revendiquer ses droits et à défendre sa fierté mais aussi celle de ses amis. Pour lui, les combats ne cessent jamais et la dignité est la seule chose qu’il ne cèdera pas aux patrons ou à cette justice qui le poursuit pour un lampadaire détruit lors des grèves.


    > Catégorie "Liège" de ce site

  • Par ici, les limousines

    Carrefour

    Cette brève est parue sous la signature de Jean-Claude Jaillette dans le magazine Marianne n°602 du 1er novembre. Si elle ne concerne que Carrefour en France, elle ne manque pas de piquant au vu de ce qui ce passe dans le groupe en Belgique…

    Ils n’ont rien compris à la crise, chez Carrefour. D’un côté, le groupe sous-paie ses employés, pratique pour laquelle il vient de se faire condamner : 429 salariés d’Ecully et de Givors touchaient moins que le Smic horaire. Verdict : 1,287 million d’euros d’amende. De l’autre, il renouvelle tous les véhicules attribués aux directeurs des magasins.

    L’information, révélée par la CGT-Carrefour, vaut son pesant de privilèges : 300 limousines à 40.000 euros pièce ont été commandées chez BMW er Mercédès. "Les salariés de Renault et Peugeot mis au chômage technique apprécieront", ironise le syndicat. Le groupe justifie la dépense par un urgent besoin de réduire les émissions de CO2. Ouf ! A défaut de se soucier de l’injustice sociale, Carrefour se préoccupe de la planète.

  • 15 NOVEMBRE RESPACT-DAY

    EGA participe à la campagne « Respact » pour une baisse des coûts directs et indirects des études dans l’enseignement supérieur, à l’initiative de la Fédération des étudiants francophones (FEF) et de son équivalent néerlandophone (VVS). Le 15 novemebre Respact organise une conférence nationale à L’ULB qui sera suivi de concert.

    Par les Etudiants de gauche Actifs

    Lors de la journée, il y aura plusieurs ateliers de 12H à 15H. Voici les 3 ateliers qu’EGA conseille:

    • "Du modèle de financement input vers le modèle output. Comment résister contre les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur flamand voulu par Vandenbroucke ?" Ateliers-débat avec Jo Coulier, le délégué principal de la CGSP VUB qui organise l’action du 18 novembre.

    Le plan de Vandebroucke a introduit le modèle output (un financement par élève ayant réussi l’année et non par élève qui commence l’année). Avec un financement “output”, les universités et les hautes écoles vont surtout s’orienter vers les étudiants dont les chances de réussite sont les plus grandes.

    La voie est ainsi ouverte à un enseignement à deux vitesse: d’un côté des institutions de pointe accessibles aux surdoués et aux étudiants riches, de l’autre des institutions de second rang pour la majorité des étudiants, avec moins de subsides.Aujourd’hui il entend ne pas tenir ses promesses et veut que l’indexation des budgets pour l’année prochaine soit limitée à 1,9% alors qu’elle devrait être de 3,34%. Pour la VUB cela représente une perte nette de 2 millions d’euros sur le budget de l’année prochaine, ce qui signifie qu’une cinquantaine d’emplois seront menacés de disparaître. Pour des institutions plus grandes comme l’université de Gand la facture s’élèvera à plusieurs dizaines de millions d’euros de perte.

    • "Stop à la commercialisation de l’enseignement ! Pourquoi un salaire étudiant est nécessaire contre l’augmentation des coûts des études ?" Ateliers-débat avec Etudiants de Gauche Actifs.
    • "Un salaire décent pour un travail décent! Pourquoi une campagne pour l’harmonisation (vers le haut !) des salaires des doctorants?" (seulement en néerlandais). Ateliers-débat avec Jon Sneyers, militant LBC et initiateur de la pétition des chercheurs boursiers IWT de la KULeuven. http://www.cs.kuleuven.be/iwtpetitie/

    Un programme socialiste contre l’augmentation du coût des études !

    • Stop à la commercialisation de l’enseignement !
    • 7 % du PIB pour l’enseignement dont 2% pour l’enseignement supérieur !
    • L’abolition de toute forme de droits d’inscriptions (matériel inclus)
    • Des investissements publics pour des kots à prix abordable pour tous ! Un plan public de construction massif de logements sociaux de qualité !
    • Stop aux privatisations de nos restaurants ! Des repas de qualité à prix démocratiques !
    • Abolition de la TVA sur les produits de première nécessité!
    • Pour un accès gratuit à la culture ! Les multinationales hors de la culture et des loisirs !
    • Pour un service public national de santé sous contrôle des travailleurs et des consommateurs! Pour la nationalisation de l’industrie pharmaceutique afin que seuls les meilleurs produits soient vendus à prix abordable !
    • Un salaire étudiant qui rend l’enseignement supérieur accessible aux enfants de travailleurs !
    • Un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
    • Abolition des intérêts notionnels et des autres cadeaux néolibéraux aux patrons !
    • Pour un impôt sur les grandes fortunes !
    • Pour une répression sévère de la fraude fiscale !
    • Les patrons ont sacrifié nos entreprises à leur soif de profits, la collectivité doit contrôler elle même l’économie en nationalisant les secteurs clés comme les secteurs bancaire, énergétique, alimentaire,… pour que ceux-ci soient orientés en fonction des besoins, pas des profits.
    • Une société socialiste sous le contrôle démocratique des organes des travailleurs et de leurs familles !
  • STOP A LA DIMINUTION DU FINANCEMENT PUBLIC DE L’ENSEIGNEMENT

    La CGSP de la VUB organise une première action ce mardi 18 novembre à 14h à la Gare du Nord à Bruxelles contre les nouvelles coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur, celles ci ont été annoncées par Frank Vandenbroucke (Spa), le ministre de l’enseignement supérieur flamand. Ainsi des centaines d’emplois vont passer à la trappe et les coûts des études vont encore augmenter pour les étudiants.

    Par les Etudiants de Gauche Actifs

    Alors que Vandenbroucke avait suscité la colère des étudiants et du personnel en 2006, ce qui avait entrainé des manifestations de plusieurs milliers de personnes contre son plan de commercialisation de l’enseignement supérieur, voilà qu’il repasse à l’attaque. Pour arrêter la vague de protestation Vandenbroucke avait à ce moment signé un accord qui promettait une indexation conséquente des budgets des universités et des hautes écoles.

    Aujourd’hui il entend ne pas tenir ses promesses et veut que l’indexation des budgets pour l’année prochaine soit limitée à 1,9% alors qu’elle devrait être de 3,34%. Pour la VUB cela représente une perte nette de 2 millions d’euros sur le budget de l’année prochaine, ce qui signifie qu’une cinquantaine d’emplois seront menacés de disparaître. Pour des institutions plus grandes comme l’université de Gand la facture s’élèvera à plusieurs dizaines de millions d’euros de perte.

    Tant le fédéral que les communautés ont déjà sorti ensemble plus de 20 milliards d’euros de leur chapeau pour sauver les grands actionnaires mais quand il s’agit du pouvoir d’achat ou de l’enseignement; subitement c’est impossible de trouver des moyens.

    Au début des années 80’, le financement public de l’enseignement s’élevait encore à 7% du PIB. La politique néolibérale menée depuis lors à été une politique de transferts des moyens appartenant à la collectivité vers le privé, et ce sous forme de diminutions de charges et autres cadeaux aux patrons. Aujourd’hui le financement public s’est rétrécit à moins de 5% alors que la population estudiantine a plus que doublé.

    Les diminutions des moyens publics accordés à l’enseignement mettent les directions des institutions sous pressions, celles ci doivent donc couper dans les budgets sociaux et dans l’emploi, ce qui mine la qualité de notre enseignement. Les bourses d’études ont été détricotées, les kots sont devenus chers, vétustes et en nombres insuffisants, le prix des repas devient toujours moins abordable,… Bref les conséquences de cette politique les étudiants et leurs familles les ressentent fortement dans leur portemonnaie. L’augmentation du coût des études a déjà fortement restreint l’accès à l’enseignement supérieur. Vandenbrouck veut aller encore plus loin sur le chemin d’un enseignement toujours moins accessible, plus cher et de moindre qualité.

    En Italie, un mouvement de masse s’oppose aux coupes monstrueuse dans le financement public de l’enseignement voulu par le gouvernement de Berlusconi sous le slogan “Nous, on ne payera pas votre crise”. En Belgique aussi nous devons passer à l’action car seule la lutte paye. Un mouvement d’ensemble du personnel et des étudiants sera nécessaire pour stopper la politique d’austérité dans l’éducation de Vandenbroucke.

    EGA appelle les étudiants de toutes les provinces à participer à l’action de la CGSP-VUB.

    Rendez- vous à 14h à la Gare du Nord.

    Départ:

    • 13h30 VUB Plaine
    • 13H30 VUB Jette
    • 13H ULB (PUB)
    • 14H Gare du Nord

    Liens:

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