Category: Le PSL

  • BNP Paribas Fortis a, à tort, bloqué nos comptes

    Selon la banque, le PSL faisait partie d’une asbl du PS. Des milliers d’euros perdus par cette faute politique.

    Fin octobre et début novembre, durant huit jours, nos comptes bancaires LSP/PSL et Socialist Press ont été bloqués par la banque BNP Paribas Fortis. La cause en est une énorme faute de la part de cette banque. Selon celle-ci, notre organisation et nos comptes appartiendraient dès la création de ceux-ci “à une structure plus large”, à savoir une asbl du Parti Socialiste bruxellois nommée ‘Gefebru’. Et nos comptes étaient bloqués étant donné notre refus de faire remplir et signer par cette asbl un document reconnaissant ce lien d’appartenance. Vous tombez des nues? Pas autant que nous il y a quelques jours…

    Les comptes ont été débloqués, restons-en là ?

    Durant la période de blocage, nous nous sommes battus quotidiennement pour faire débloquer nos comptes bancaires. C’est désormais chose faite : BNP Paribas Fortis a semble-t-il corrigé son erreur et celle-ci ne devrait plus se reproduire. Mais nous n’allons certainement pas en rester là.

    Tout d’abord, il est bon de signaler que nous avons retenu la leçon : on ne nous fera pas deux fois le même coup. C’est pourquoi nous venons de créer de nouveaux comptes bancaires auprès de la banque Triodos. Nous n’allons pas supprimer les comptes actuels, mais nous invitons tous nos membres et sympathisants à modifier leur ordre permanent mensuel au bénéfice des comptes suivants :

    • LSP/PSL : BE86 5230 8092 4650 (BIC TRIOBEBB) ;
    • Socialist Press : BE31 5230 8092 5155 (BIC TRIOBEBB).

    Mais au-delà, cette situation de blocage a eu des effets négatifs importants pour notre construction. Elle a probablement miné notre réputation professionnelle auprès de certaines personnes qui se sont vu refuser leur virement bancaire vers l’un de nos comptes. Elle a aussi mobilisé toute l’attention de plusieurs responsables du PSL durant cette période, et continue d’ailleurs à le faire encore aujourd’hui. Et puis, bien sûr, elle a pour conséquence le fait que le PSL et ses campagnes ont subi une perte financière significative, malheureusement difficilement chiffrable. Huit jours, cela peut sembler peu ; c’est pourtant très long dès lors qu’il s’agit de plusieurs dizaines de tentatives de virements bancaires et ordres permanents vers nos comptes qui se sont vu refusés, sans que nous ayons accès à la liste de ces tentatives de virements. Nous déposons d’ailleurs plainte auprès de BNP Paribas Fortis afin de demander un dédommagement.

    Un travail quotidien irremplaçable

    Le PSL et ses organisations et campagnes comme ROSA (pour Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) mènent chaque jour un travail de conscientisation et de construction d’instruments au service de la lutte. Ce sont également les tâches que nous nous sommes fixés avec l’ensemble de nos organisations-sœurs partout sur le globe, au sein du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), dont le PSL est la section en Belgique.

    Tout ce travail a bien sûr un très grand coût, en Belgique comme partout dans le monde. Nous participons activement au financement de notre organisation mondiale (avec une cotisation mensuelle et des dons), ainsi que de diverses campagnes internationales. Partout dans le monde, nous ne pouvons compter que sur les moyens que nous fournissent nos membres et nos sympathisants. Nous sommes financièrement dépendants des travailleurs et des jeunes qui sont prêt à nous soutenir ; c’est la garantie de notre indépendance financière et politique vis-à-vis de la classe capitaliste.

    Appel aux dons

    Lors de notre week-end de discussion et de formation Socialisme 2017, un appel financier a été lancé. Cet appel continue jusqu’à notre Congrès en décembre et nous avons pour objectif de récolter 20.000€. Cela nous donne l’occasion de combler à court terme une partie des dommages créés par la faute de BNP Paribas Fortis. Une très grande partie des contributions récoltées servira à financer le travail de construction de nos campagnes sur les différents continents. Chaque soutien, petit ou grand selon les moyens de chacun, sera d’une grande aide pour financer notre travail. Mais, si vous le pouvez, nous vous invitons à soutenir le PSL sur une base plus régulière, au moyen d’un ordre permanent bancaire mensuel. Tous les dons et promesses de don (à payer d’ici fin janvier) sont les bienvenus, que ce soit 10€, 100€, 1.000€. Chaque don nous rapprochera de notre objectif et contribuera de manière extrêmement importante à notre travail politique.

    Nous invitons nos membres et sympathisants à participer à cet appel en remplissant ce formulaire.

    Merci !

     

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    C’est bien connu : BNP ne fait pas de politique…

    Beaucoup d’entre vous se sont probablement fait la réflexion : cette ‘erreur’ de la part de BNP Paribas Fortis est liée à cette période de suspicion légitime de tout ce qui a trait à “argent” et à “Parti Socialiste”. On sait depuis sa fondation que BNP et le système bancaire en général ont l’habitude de faire de la politique en ce sens qu’ils sont des pièces-maitresses du système d’exploitation capitaliste, sur le dos des travailleurs et de leur famille et au profit donc de la classe dominante. Mais tout de même, BNP ferait mieux de se limiter à ce qu’il pense savoir faire en terme de politique, et d’éviter d’encoder des liens concernant des aspects politiques qu’il a du mal à saisir. Les responsables de la création de ce lien erroné n’ont même pas pris la peine de choisir une “structure plus large” (à nous coller dessus) qui aurait été créée avant la création de nos comptes bancaires…

    Il y a un monde de différence entre le PS et le PSL/LSP. Ceux qui ont un peu suivi l’actualité sont conscients du rôle joué par le PS ces dernières décennies dans la politique de dégradation sociale avec des attaques contre les travailleurs et les allocataires. Ceux qui nous suivent savent que PSL mène une lutte quotidienne pour construire une relation de force et créer les instruments nécessaires pour détruire ce système capitaliste et jeter les bases d’une société orientée vers la satisfaction des besoins de l’immense majorité de la population. BNP peut penser que “PS” et “PSL”, c’est quasi la même chose ; nous leur disons au contraire: les analyses, le programme, les méthodes et les actes placent le PS dans le camp de la casse sociale. En nous liant à une asbl du PS, nous n’avons pas seulement subi des pertes financières, mais nous avons également été insulté.

     

  • Socialisme 2017. Un week-end de discussions et de débats marqué par l’enthousiasme

     

    Commémorer la Révolution russe et se préparer pour les combats à venir

    Cette année, le fil rouge du week-end « Socialisme » était bien évidemment le centenaire de la Révolution Russe, un événement majeur de l’histoire qui a été décortiqué et analysé sous ses différents aspects tout au long de ces deux jours d’échanges et de débats. La rencontre, particulièrement réussie, n’était toutefois pas un rendez-vous académique ou de nostalgiques. C’est la soif d’en apprendre plus pour renforcer la lutte contre le capitalisme et pour le socialisme aujourd’hui qui a animé les discussions.

    Durant ces deux jours, les participants ont pu assister à 3 meetings centraux et avaient le choix entre 26 ateliers. Il était bien difficile de choisir un groupe de travail spécifique parmi les 6 ou 7 qui se déroulaient simultanément. Ces moments de discussion en nombre plus restreint ont cependant permis de favoriser les échanges dans la salles entre activistes, syndicalistes et curieux venus de tout le pays.

    Les orateurs internationaux – Ana Garcia (Sindicato de Estudiantes, Etat espagnol), Ruth Coppinger (Parlementaire irlandaise) et Rob Jones (Alternative Socialiste, Moscou) – ont à n’en pas douté constitué l’un des points forts de l’événement. Le militant pacifiste Ludo De Brabander (Vrede Vzw) a également pris la parole lors du meeting du samedi soir, ce qui a donné une place centrale à la lutte contre la militarisation et la guerre. D’autres invités et organisations de la gauche radicale ont également participé au week-end en animant un atelier et en tenant une table d’information sur leurs activités dans l’espace librairie.

    L’énergie révolutionnaire des quelque 275 participants a clairement indiqué que la lutte pour une société socialiste n’est certainement pas de l’ordre du passé. Forts des nombreux enseignements tirés des événements de 1917 et de nombreux autres thèmes, nous sommes encore plus enthousiastes à nous engager dans le combat contre la politique néolibérale et pour une société débarrassée de la misère, des discriminations, des inégalités, de la pauvreté, de la guerre,… En bref, une société socialiste.

    Socialisme 2017

    Intervention d’Eric Byl lors du meeting de clôture

  • Il y a 25 ans – 40.000 personnes à la manifestation européenne contre le racisme et le fascisme

    24 octobre 1992. Des jeunes de toute l’Europe se retrouvent à Bruxelles pour manifester contre le racisme et le fascisme. A l’avant de la manifestation de Youth Against Racism en Europe, des milliers de membres de Blokbuster. Retour sur cet évènement.

    Violence à Rostock, marche contre l’extrême-droite en Europe de l’Ouest

    Fin août 1992, des militants d’extrême-droite ont attaqué à coups de pierres et de bombes artisanales un bâtiment abritant des immigrés vietnamiens à Rostock, en ex-Allemagne de l’Est. Avec la restauration du capitalisme en Europe de l’Est, une petite élite s’est enrichie tandis que la majorité était condamnée au chômage et à la misère. Un sol fertile pour le racisme et l’extrême-droite. En 1991, l’Allemagne comptait pas moins de 40.000 membres d’organisations néo-nazies. Cette année-là, on a relevé 1.300 cas de violence raciste qui ont causé 3 morts et 449 blessés.

    Parallèlement, en Europe de l’Ouest, des partis d’extrême-droite ont commencé à faire une percée, à la suite du Front National. En 1986, le parti alors dirigé par Jean-Marie Le Pen a profité de la représentation proportionnelle introduite par Mitterrand afin de diviser la droite. Mauvais calcul de sa part : le FN a également capté pas mal d’électeurs déçus du PS et a obtenu 10 %. L’enthousiasme pour les réformes initiales du gouvernement Mitterrand est devenu déception lors du ‘‘tournant de la rigueur’’, quand le gouvernement français s’est rangé au néolibéralisme en 1983.

    En Belgique, le Vlaams Blok (l’ancien nom du Vlaams Belang) a fait sa première percée (18%) à Anvers aux élections communales de 1988. Le ‘‘dimanche noir’’ du 24 novembre 1991, le VB obtenait 10% dans toute la Flandre. Du côté francophone, des groupuscules d’extrême-droite atteignaient les 5 % à Liège. En Autriche, un groupe d’extrême-droite autour de Haider a pris le pouvoir au FPÖ en 1986 et est devenu un parti ouvertement raciste. Ce parti a notamment essayé, en vain, de rassembler un million de signatures contre les étrangers en 1992.

    La chute du Mur de Berlin a renforcé l’offensive néolibérale lancée dans les années 1980. Chez les capitalistes, c’était l’euphorie : ‘‘nous avons gagné, il n’y a pas d’alternative’’. La social-démocratie est restée muette et s’est compromise dans la politique d’austérité afin de protéger les bénéfices et la ‘‘position concurrentielle’’ des plus riches. Le mouvement des travailleurs se retrouvait sur la défensive et cela a créé un espace dans lequel l’extrême-droite s’est engouffré.

    Les jeunes contre le racisme

    Cela ne s’est pas fait sans réaction. Beaucoup de gens étaient choqués par la violence raciste et l’essor de l’extrême-droite. Ce sont les jeunes qui ont pris l’initiative.

    La campagne Blokbuster a été lancée au cours de l’été 1991 par les marxistes qui constituent aujourd’hui le PSL. Elle offrait aux jeunes le moyen d’organiser leur colère contre le racisme et le fascisme et débattre des réponses à apporter. Après le fameux ‘‘dimanche noir’’, des grèves d’écoliers et d’étudiants et de nombreuses manifestations spontanées antiracistes ont eu lieu jusque dans les plus petites villes. Très vite, une cinquantaine de comités Blokbuster ont été mis sur pied avec quelque 2000 membres.

    Des mouvements de jeunes antiracistes équivalents existaient dans divers pays européens et ils se sont coordonnés sous le nom de ‘‘Jeunes contre le racisme en Europe’’ (Youth Against Racism in Europe, YRE). L’internationalisme de cette nouvelle génération d’activistes s’est également concrétisé dans la manifestation antiraciste internationale du 24 octobre 1992.

    Blokbuster défendait de mobiliser activement pour ne laisser aucun espace à l’extrême-droite tout en s’en prenant au terreau sur lequel se développait l’extrême droite à l’aide d’un programme socialiste résumé autour du slogan ‘‘des emplois, pas de racisme’’. Ce mouvement de jeunes s’orientait vers le mouvement des travailleurs, même si la lutte des travailleurs était alors limitée à des actions défensives.

    Les marxistes n’ont jamais perdu leur confiance envers le mouvement ouvrier. Cette période difficile d’échecs et de triomphalisme néolibéral allait inévitablement être suivie de nouvelles luttes offensives. Nous ne nous sommes pas limités à émettre des commentaires, nous avons voulu aider la lutte à prendre son envol. La dynamique du mouvement antiraciste du début des années ‘90 a eu un certain effet de contagion sur les éléments de la classe ouvrière les plus tournées vers l’avenir. Renforcer le mouvement antiraciste en les organisant et en leur proposant une alternative politique était dès lors un grand défi. Avec des initiatives audacieuses comme Blokbuster, YRE et la manifestation internationale du 24 octobre 1992, le ton était donné.

    40.000 manifestants

    Le 24 octobre 1992, des jeunes et des travailleurs étaient venus en nombre d’Allemagne (avec notamment 300 jeunes de Rostock) mais aussi de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de Suède, d’Irlande, de France,… Un service d’ordre bien organisé, propre au mouvement qui avait également accompagné les manifestations britanniques contre la Poll Tax, a empêché toute provocation. Les précédentes grandes manifestations, les marches des Jeunes pour l’Emploi de 1982 et 1984, s’étaient malheureusement terminées par des bagarres de sorte que la direction syndicale a décidé de ne plus organiser des marches de jeunes.

    40.000 manifestants ont donc pris part à une manifestation combative et paisible dans les rues de Bruxelles clôturée par un concert antiraciste à Forest National. 100 personnes ont rejoint Blokbuster durant cette manifestation qui a fait la une de huit journaux et figurait parmi les titres principaux des journaux télévisés. Le mensuel ‘‘Militant’’ (le prédécesseur de Lutte Socialiste) soulignait : “La manifestation aurait pu être encore plus grande si la direction syndicale nationale et le PS n’avaient pas fait l’autruche et avaient mobilisé.” Le cortège était particulièrement combatif. “Tout au long de la manifestation et du concert, le fil rouge était que la lutte antiraciste est liée à la lutte contre ce système capitaliste malade et pour une alternative socialiste.”

    25 ans plus tard

    La violence fasciste à Charlottesville (USA) et l’augmentation des crimes racistes depuis l’élection de Trump soulignent que l’extrême-droite représente toujours un danger. En Europe aussi, Marine Le Pen, Geert Wilders (Pays-Bas),… connaissent de bons résultats électoraux.

    Nous devons correctement estimer ces phénomènes. Nous n’avons jamais déclaré que le fascisme était à nouveau à nos portes. Le fascisme classique était un mouvement de masse qui a pu briser le mouvement ouvrier. Aujourd’hui, les forces d’extrême droite parviennent régulièrement à bénéficier d’un important soutien passif aux élections, sans qu’il n’y ait de grande participation active. Pour consolider leur soutien passif, les partis néofascistes doivent même se reposer sur le populisme.

    Ni le FN, ni le Vlaams Belang ne sont parvenus à élargir leur base militante ces 25 dernières années. Dans un contexte de plus grande méfiance à l’égard des institutions et des partis traditionnels, diverses formations d’extrême-droite peuvent cependant enregistrer de plus gros scores électoraux, ce qui accroît le risque de leur participation au pouvoir.

    En l’absence d’une riposte suffisamment forte contre la politique néolibérale, les politiciens établis ont repris systématiquement plus d’éléments du populisme de droite dans l’espoir de gagner en popularité mais aussi afin de ‘‘diviser pour régner’’. Des propositions qui ne pouvaient être défendues que par l’extrême-droite il y a 25 ans sont maintenant adoptées par d’autres partis. Et Theo Francken en remet une couche.

    La conjugaison d’éléments tels que le fait de ne pas trouver tout de suite une réponse à la crise migratoire, les attentats terroristes et le discours islamophobe des politiciens établis et des autorités a repoussé la lutte antiraciste dans une position défensive en comparaison du début des années 1990.

    Nous ne sommes pas pour autant pessimistes. Le triomphalisme néolibéral bat sérieusement de l’aile depuis la Grande Récession de 2007-2008, une différence majeure par rapport aux années ’90. Des luttes offensives sont à nouveau à l’ordre du jour et de nouvelles formations de gauche peuvent compter sur un large enthousiasme. L’ouverture est aussi plus grande aujourd’hui pour l’alternative socialiste que nous défendions déjà il y a 25 ans comme alternative au désespoir de l’extrême-droite.

    Dans le ‘‘Militant’’ d’octobre 1992, nous écrivions: “Le noyau dur des néonazis ne disparaîtra pas, en dernière instance, il faudra lutter pour mettre un terme au chômage et à la crise sociale du capitaliste. C’est la lutte pour une société socialiste qui détruira les nazis.” Nous partions du principe que les travailleurs se manifesteraient à nouveau comme étant la plus grande force de la société. Cette approche se confirme aujourd’hui.

    Mais le retour de la lutte offensive et un intérêt renouvelé pour le socialisme ne conduisent pas automatiquement aux victoires. Nous devons rendre les mouvements de lutte plus massifs, y compris au niveau de la participation concrète, en répondant aux inquiétudes de tous les jours. Des revendications sociales en matière de travail, d’enseignement, de soins de santé,… représentent la meilleure réponse à la politique de diviser pour mieux régner dont le racisme est un élément. Nous n’obtiendrons ces revendications que par un changement de société : les inégalités grandissantes sont propres au capitalisme. Une société socialiste réalisera l’espoir en un meilleur avenir de la majorité de la population et barrera définitivement la route au désespoir réactionnaire.

  • Les entreprises récupérées par les travailleurs en Argentine : laboratoire d’une nouvelle économie?

    Lors de la journée du dimanche de “Socialisme 2017” (ces 21 et 22 octobre), un atelier aura pour thème “Leçons des entreprises récupérées par les travailleurs en Argentine”. Nous y accueillerons Natalia Hirtz du GRESEA (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative). L’article ci-dessous donne un léger aperçu de cette discussion.

     

  • Je participe à Socialisme 2017 parce que…

    Socialisme 2015

    Socialisme 2017, ce week-end des 21 et 22 octobre, c’est un événement unique en son genre : ‘‘the place to be’’ pour commémorer le centenaire de la révolution russe en compagnie de plus de 200 activistes, syndicalistes,… et pourquoi pas vous ?! La parole à quelques futurs participants.

    >> Infos pratiques et programme

    “Je viens à Socialisme 2017 parce que j’ai été vraiment épaté par la qualité et la diversité des ateliers de l’édition précédente. J’en suis ressorti plus motivé que jamais à continuer à m’informer sur le socialisme et à m’impliquer dans la lutte pour un monde plus juste. L’édition de cette année étant deux fois plus longue, je suis sûr qu’elle sera deux fois plus enthousiasmante !’’ Nico

    ‘‘Je viens à Socialisme 2017 car c’est un weekend d’apprentissage et de formation essentiel qui, cette année, s’inscrit dans le centenaire de la Révolution russe ! Un weekend d’analyses d’événements historiques et d’actualité, de partage d’expériences et sûrement riche en émotions ! Mais surtout un weekend permettant de se détacher du quotidien,de prendre du recul face au monde dans lequel nous vivons et ainsi de nous ressourcer en énergies humaines et socialistes.’’ Laura

    ‘‘Je viens à Socialisme 2017 pour pouvoir en apprendre plus sur cette période intéressante qu’est la Révolution Russe, pour faire le plein de socialisme dans ce monde prônant le chacun pour soi et me permettre ainsi de mener plus efficacement notre lutte !’’ Nathan

    ‘‘Je viens à Socialisme 2017 car il y aura un parcours orienté dans la jeunesse révolutionnaire, où on pourra rencontrer la présidente du Sindicato de Estudiantes espagnol, Ana García, qui a mené avec succès des manifestations contre les réformes éducatives que le PP voulait imposer, entre autres.’’ Isabel

    “Les gens sont naturellement égoïstes. En bossant assez dur, tout le monde peut s’en sortir. ‘S’il n’y avait pas les riches, il n’y aurait pas assez d’argent pour fournir du travail aux autres.’ ‘Si seulement on pouvait éduquer les gens, la société changerait.’ ‘Si le pays est dans un tel état, c’est à cause de la gauche.’ Je ne suis absolument pas d’accord bien entendu. Mais dans un événement comme Socialisme 2017, je fais le plein d’argument, d’exemples et d’analyses pour démonter tout ça et redonner confiance dans la lutte à mes proches !’’ Stéphane

    ‘‘La campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) participera à Socialisme 2017, avec tout un parcours qui abordera le féminisme, la place des femmes dans la révolution et après 1917, la conquête des droits des femmes aujourd’hui,… Je ne vois pas où je pourrai avoir ailleurs un tel angle d’attaque aussi fortement développé.’’ Emily

    ‘‘L’été a aussi été le théâtre d’une crise politique du côté francophone qui nous montre qu’il est grand temps que nous reprenions les choses en main: à nous, travailleurs, de reprendre la place qui est la nôtre, celle de la majorité qui revendique des conditions de vie décentes pour tous ! C’est par le socialisme que nous l’obtiendrons! Contre les inégalités qui se creuseront davantage suite aux mauvaises surprises de l’accord d’été, organisons-nous et relançons des luttes de masse pour une société socialiste démocratique. L’évènement Socialisme 2017 sera un moment clé pour en discuter et nous inspirer pour les luttes à venir.’’ Maud

    ‘‘Cette année, ce week-end Socialisme sera spécial avec le 100e anniversaire de la Révolution Russe, qui a démontré qu’une autre société n’est pas seulement nécessaire, mais aussi possible. Comment cela s’est-il passé, quel a été son impact sur les travailleurs et les jeunes dans le monde? Cet échange entre militants et personnes intéressées ne peut que renforcer la lutte pour le socialisme. C’est la meilleure manière de commémorer la Révolution d’Octobre. Trotsky a noté que les bolcheviks ont réussi parce qu’ils avaient compris leurs adversaires et qu’ils avaient construit leurs forces dans la lutte, à l’aide de discussions approfondies et d’une solide analyse. ‘‘Il faut être audacieux’’, disait Trotsky. C’est exactement ce que nous voulons faire à Socialisme 2017: analyser et discuter pour se préparer et construire les forces de l’alternative socialiste.’’ Geert

  • Lutte Ouvrière, Gauche Anticapitaliste et le Parti Humaniste participent à Socialisme 2017

    Le weekend “Socialisme 2017” organisé par le parti Socialiste de Lutte, la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et les Etudiants de Gauche Actifs coïncide avec le centenaire de la révolution russe d’octobre 1917. A cette occasion nous avons proposé à l’ensemble de la Gauche (PTB/PVDA, PH-HP, PC, Vonk/Révolution, LCR/SAP, Mouvement Demain, LCT, OSI, La lutte et Lutte Ouvrière) de participer avec leurs militants et sympathisants à l’événement en organisant chacun leur propre atelier et en disposant d’une table pour présenter leurs publications. Nous publions ci-dessous les présentations des ateliers de Lutte Ouvrière, de Gauche Anticapitaliste et du Parti Humaniste qui ont répondu positivement à cette invitation.

    >> Programme complet et informations pratiques

    Samedi 21 octobre / 13h30-15h30 / Atelier « Les partis ouvriers et les soviets » organisé par Lutte Ouvrière (Belgique)

    La classe ouvrière, la seule classe capable d‘abolir le capitalisme et de mener l’humanité au communisme, a besoin d‘un parti révolutionnaire pour conquérir le pouvoir, mais quel genre de parti? À l‘épreuve de la première guerre mondiale et la crise révolutionnaire qui en résultat, un petit parti insignifiant de la deuxième Internationale y apportait des réponses.

    Samedi 21 octobre / 13h30-15h30 / Atelier « Les révolutions russes dans leurs cadre historique » organisé par gauche Anticapitaliste, avec Peter Veltmans

    La crise révolutionnaire consiste précise que ‘ceux d’en haut’ ne peuvent plus dominer, tandis que ‘ceux d’en bas’ ne veulent pas être dominés. Jusqu’à là, l’analyse de Lénine est claire.

    Mais comment cela a-t-il fonctionné? Pourquoi le régime tsariste ne pouvait-il pas continuer à régner en 1905 et enfin en février 1917? Comment cette machine de puissance formidable s’est-elle débrouillée? Pourquoi le gouvernement provisoire ne pourrait-il pas continue de régner dans le courant de 1917? En même temps, comment les masses ont-elles essayé de façonner leur résistance à l’ordre dominant en 1905? Comment ont-ils fait cela en février 1917? Et à la veille d’octobre 1917? Et enfin: pourquoi et comment cela a-t-il conduit au «Thermidor» de la contre-révolution stalinienne?

    Samedi 21 octobre / 16h-18h / Atelier « Le revenu de base universel et inconditionnel, l’affranchissement du peuple » organisé par le Parti Humaniste, avec Angel Bravo, militant espagnol du réseau “Humanistas por la renta basica universal”

    Pour les humanistes, le R.B.U.I. (revenu de base universel inconditionnel) est un droit de tout être humain, par le simple fait d’être né dans un environnement social, doté de ressources suffisantes, pour garantir l’existence de tous. C’est aussi un outil pour la redistribution de la richesse, qui est le fruit de l’effort des générations et générations d’êtres humains. Le R.B.U.I. doit être inconditionnel, individuel, universel, suffisant et ne doit pas se substituer aux autres services sociaux. Il s’inscrit dans une stratégie politique visant à éliminer la pauvreté matérielle et à faciliter la participation sociale et politique de chaque individu.

    Espace de livres et de brochures politiques

    Vous pourrez y trouver les publications du PSL, d’EGA, de ROSA, des éditions marxisme.be, de Lutte Ouvrière, de la Gauche Anticapitaliste, du Parti Humaniste, du GRESEA, de la Ligue Communiste des Travailleurs et de Vrouwen tegen Fascisme/Racism.

  • Stop à la répression à Hong Kong! Libération des prisonniers politiques!

    Ce 12 octobre, des actions de protestations ont eu lieu dans 23 villes à travers le monde afin de dénoncer la répression politique croissante à l’oeuvre à Hong Kong. Cette campagne est l’oeuvre de Global Solidarity – Stop Repression in Hong Kong, dans laquelle des membres du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, dont le PSL est la section belge) jouent un rôle clé. A Bruxelles, une délégation de membres du PSL s’est rendue au Hong Kong Economic and Trade Office (qui est directement géré par le Gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong de la République populaire de Chine).

    La plongée de Hong Kong dans la répression et l’autoritarisme a choqué à travers le monde. L’année dernière, et surtout depuis que Carrie Lam est devenue Chef de l’exécutif en juillet 2017, Hong Kong subit un tsunami de répression, avec l’emprisonnement de 16 jeunes militants du mouvement pro-démocratie, dont des dirigeants reconnus du ‘‘Mouvement des parapluies’’ de 2014, et l’évincement de six parlementaires élus. Il est possible que plus de procès aient lieu et que des sentences encore plus lourdes tombent.

    Ainsi, les droits démocratiques hongkongais, durement acquis, sont en train d’être mis en pièce pour les intérêts de la dictature chinoise, qui par ailleurs est en train de mener l’opération de répression la plus grave et la plus violente depuis l’écrasement du mouvement de masse de 1989.

    Le gouvernement, qui clame ‘‘maintenir l’État de droit’’, se discrédite lui-même en utilisant les tribunaux à des fins de répression politique. Cela fait partie d’un plan qui vise à détruire les libertés politiques et démocratiques dont jouit spécifiquement Hong Kong. Le régime chinois se sent évidemment menacé par la lutte de masse pour la démocratie à Hong Kong. Il a peur qu’elle s’étende à la Chine continentale et serve d’inspiration pour exiger plus de droits démocratiques tels que la liberté d’expression, la tenue d’élections libres, de vrais droits syndicaux ou encore la liberté d’association.

    Participez vous aussi, signez la pétition !

    Exprimez votre pleine solidarité avec la lutte pour les droits démocratiques à Hong Kong, en Chine et à travers le monde !

    Avec la pétition suivante, les signataires appellent à la libération des prisonniers politiques et à la fin de la répression gouvernementale. Ils s’opposons à l’évincement des parlementaires – d’après des prétextes fallacieux (prestation de serment « hypocrite ») – dont l’objectif est clairement de tenter de compenser les pertes électorales suite aux élections législatives de 2016 et d’éliminer plus de parlementaires radicaux.

    Il est habituel pour les gouvernements chinois et hong-kongais de rejeter les critiques internationales sous prétexte qu’elles seraient de « l’ingérence » de « forces étrangères ». Notons que les signataires de cette pétition ne sont pas des représentants des gouvernements ou des privilégiés. Ils représentent le peuple : des mouvements civiques, sociaux et ouvriers qui se battent pour les opprimés et les laissés pour compte. C’est donc avec la voix des gens ordinaires, qui transcende les frontières nationales, que nous appelons à la fin de la répression politique à Hong Kong.

    Des centaines de militants à travers le monde ont déjà signé cette pétition. Vous aussi, signez-là et faites de même avec votre organisation, votre syndicat, votre association,…

    Stop à la répression à Hong Kong – libérez les prisonniers politiques !

  • Pourquoi participer à Socialisme 2017 ?

    De manière de plus en plus claire et pour un nombre croissant de jeunes et de travailleurs en Belgique et à travers le monde, le sentiment qu’un changement radical est nécessaire progresse. Plus on avance et plus la capacité du capitalisme et de ses dirigeants à stabiliser la situation et à remettre le système sur ses pieds semble complètement absente. Ce que nous expérimentons jour après jour est davantage un approfondissement des conséquences néfastes d’un système pourri.

    Par Nico Menoux

    Multiples crises et chaos sur tous les fronts

    Le capitalisme signifie la destruction de l’environnement et les catastrophes que cela entraîne pour notre santé et celle des générations futures. Le capitalisme nous offre un monde de guerres et de terreur et propage le racisme, le sexisme, l’homophobie et les discriminations. Nous vivons dans un système où une petite minorité de personnes possède la majorité des richesses et où une poignée d’entreprises dominent l’économie et concentrent les moyens de production. Ils ne souffrent pas des conséquences – pauvreté, chômage, baisses salariales, destruction des services publics … – et bloquent toute possibilité d’utiliser massivement le savoir, les technologies capables de résoudre les problèmes et d’offrir des perspectives d’avenir décentes à chacun et chacune.

    Aujourd’hui, en masse, nous avons vu la situation se dégrader au point que les 8 personnes les plus riches possèdent plus que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Mais au-delà du constat, nous sommes aussi des millions à travers le monde à être descendus dans les rues, à s’être engagés dans une lutte contre l’une ou l’autre injustice. Fin 2016, un sondage en France révélait que 62% des jeunes interrogés étaient prêts à s’impliquer dans ‘‘une révolte de grande ampleur’’. Il n’est plus seulement question de voir les choses se détériorer, mais de discuter des moyens de changer les choses et de rentrer concrètement en résistance. Les Millions Women’s March ou encore plus récemment les mobilisations massives contre l’extrême droite aux USA illustrent le potentiel pour construire les luttes.

    De quelles idées avons-nous besoin ? Pour quel changement ?

    Le week-end ‘‘Socialisme 2017’’ que nous organisons les 21 et 22 octobre prochains est un rendez-vous important pour discuter, débattre et s’armer politiquement dans la perspective des luttes à venir. Contre un système dépassé, incapable de résoudre les grands défis auxquels nous faisons face, les discussions sur l’alternative sont d’une importance capitale et bénéficient d’un écho de plus en plus large. Les idées socialistes connaissent une popularité grandissante. A travers la mise sous propriété collective des moyens de production, retirés des mains des capitalistes, et grâce à une planification économique démocratique, une société socialiste serait capable de renverser radicalement la dynamique, d’utiliser les moyens qui n’ont jamais été aussi développés, pour offrir un avenir débarrassé de la pauvreté, des conflits, de la haine et des inégalités.

    Socialisme 2017 rassemblera activistes, jeunes, militants, syndicalistes. Nous aurons le plaisir d’accueillir plusieurs orateurs de différents pays pour partager les expériences et souligner l’importance de l’internationalisme dans la perspective d’un changement socialiste. Socialisme 2017 est aussi l’occasion pour la campagne ROSA d’organiser une série de commissions à l’occasion de ce week-end, nous n’attendons plus que vous !

    Centenaire de la Révolution russe de 1917

    Le fil rouge de Socialisme 2017 sera la commémoration de cet événement, le tournant le plus fondamental de l’histoire de l’Humanité. Cette année-là, les travailleurs ont pris le pouvoir entre leurs propres mains en démontrant concrètement qu’un autre monde était bel et bien possible. Il ne faut pas y voir de la nostalgie, mais au contraire une soif d’apprendre pour que les prochains combats titanesques de la classe des travailleurs puissent enfin déboucher sur un avenir à jamais débarrassé de l’exploitation, de la guerre, de la misère et des catastrophes écologiques. 1917 fournit un exemple puissant de la manière dont il est possible pour la classe ouvrière et les pauvres de prendre leur destin en main et de transformer le monde. Nous discuterons de l’impact de la révolution, y compris sur les droits des femmes, sur l’art et la technologie, sur la vie des gens partout dans le monde et aussi de la raison pour laquelle l’Union soviétique a dégénéré en dictature.

    >>> Programme et informations pratiques

  • Gand. Manifestation pour des transports en commun plus nombreux et moins chers

    Ce samedi 23 septembre, environ 150 personnes ont manifesté à Gand en faveur de transports en commun plus nombreux et moins chers dans la ville à la suite d’une campagne initiée par le PSL. Tout au long de la campagne de sensibilisation et de mobilisation, nos camarades ont pu constater que la colère était grande parmi la population vis-à-vis de l’état dans lequel se trouvent les transports en commun à Gand. Les bus et métro sont par exemple trop peu nombreux vers la périphérie de la ville et la zone portuaire. Pendant les heures de pointe, ils sont bondés. Il n’y a de plus quasiment pas de service durant la nuit… Les échos reçus pour cette campagne étaient très positifs. Les transports en communs doivent être considérés comme la première alternative à la voiture.

    Cetta manifestation, qui comprenait également une délégation du PTB, a permis d’envoyer un signal clair aux autorités communales gantoises. Nos transports en commun exigent des investissements publics ! La ville de Hasselt a assuré la gratuité des transports en commun durant pas moins de 16 ans. Adopter une telle mesure à Gand serait purement et simplement une véritable révolution dans la manière dont les gantois envisagent leurs déplacements. Oui, des autorités locales peuvent prendre des décisions en matière de services publics, pour augmenter l’étendue du service et en rendre l’accès moins cher, et pour mettre pression sur la politique d’austérité du gouvernement flamand.

    Le prochain rendez-vous en défense des transports en commun sera bien évidemment le 10 octobre prochain, lors de la grève des services publics appelée par la FGTB.

    >> Plus d’infos 

    Photos : Jean-Marie

    Betoging voor goedkoper en meer openbaar vervoer // Jean-Marie Versyp

  • Socialisme 2017 : Tout doit changer !

    Les tensions internationales augmentent, le spectre de conflits armés ressurgit. Racisme, sexisme, homophobie, la dernière période a été marquée par des événements tragiques. Cette société n’a-t-elle que la guerre, la terreur, les inégalités et la crise comme perspectives ?
    Face à cela, nous avons vu ressurgir des mouvements massifs dans un grand nombre de pays, des USA au Maroc, où les jeunes et les travailleurs se sont organisés autour de puissants mouvements de protestation. Des nouveaux processus à gauche rencontrent des succès enthousiasmants. Sanders, Mélenchon, Corbyn illustrent qu’une alternative est possible. De quel changement avons-nous besoin, et quel rôle les travailleurs et les jeunes jouent-ils dans la transformation du monde ? Rejoignez-nous à notre week-end Socialisme 2017 : des idées pour changer le monde.

    Centenaire de la Révolution Russe

    Au moment d’imprimer ce journal, le programme complet de notre événement public était en passe d’être finalisé. Cette année marque le centenaire de la Révolution Russe, la première tentative consciente d’établir une démocratie ouvrière. Cet épisode est crucial pour toute personne qui considère ou qui veut discuter de la nécessité de renverser le capitalisme. Le PSL lutte pour la société sans classe qu’envisageaient les bolchéviks et les masses en Russie en 1917, ce qui n’a rien à voir avec la sanglante dictature que fut le stalinisme. Socialisme 2017 fera la part belle à la commémoration de 1917 ce sera le fil rouge de l’événement. Nous reviendrons sur les leçons et les processus à l’œuvre à cette époque afin de comprendre les réussites et les échecs de la révolution pour appliquer ces enseignements aux luttes d’aujourd’hui. Quelques éléments du programme :
    – Les leçons de la Révolution russe
    – L’impact international de la Révolution Russe, en Belgique, en Afrique, au Moyen Orient
    – Comment est né le cauchemar stalinien
    – Octobre 1917, coup d’Etat ou révolution ?

    Combattre le sexisme

    En mars dernier nous lancions la campagne ROSA. Avec la remontée des luttes féministes dans différents pays, notamment autour de la défense du droit à l’avortement, des couches plus nombreuses entrent en résistance contre le sexisme. Avec l’élection de Trump, ce sont des millions de manifestants, au départ des USA puis dans plus de 600 villes à l’échelle internationale, qui ont illustré la résistance autour de l’initiative des Millions Women’s March. La campagne ROSA collabore cette année au week-end Socialisme et organise une série d’ateliers de discussion. Le rôle des femmes dans la Révolution Russe et les changements pour leurs droits dans le Russie Soviétique après 1917 y seront discutés.

    Un rendez-vous internationaliste

    A cette occasion nous aurons le plaisir et le privilège d’accueillir plusieurs orateurs internationaux. Ruth Coppinger, l’une de nos camarades députés en Irlande, est en première ligne dans la lutte pour le droit à l’avortement en Irlande. Elle participera également à une discussion sur le travail parlementaire pour les militants révolutionnaires. Ana Garcia est la présidente de Sindicato de Estudiantes, organisation dans laquelle est très impliquée Izquierda Revolucionaria, parti avec lequel nous avons fusionné cet été. Elle reviendra sur le rôle de la jeunesse dans les luttes et les révolutions. Rob Jones, militant de Alternative Socialiste à Moscou, sera également présent et reviendra sur les conséquences de la chute du Mur.

    Nous sommes heureux aussi de pouvoir bénéficier de la présence d’orateurs de Belgique pour contribuer aux discussions, comme Ludo De Brabander, porte-parole de Vrede asbl, auteur de Guerre sans frontière (2016, EPO), un livre qui revient sur l’histoire des conflits et du chaos au Moyen Orient et qui met en lumière le rôle des puissances occidentales. Brecht De Smet, chercheur et professeur à l’université de Gand dans le département conflits et développement, sera aussi présent. Il est l’auteur notamment du livre Gramsci on Tahrir paru en 2016, et de Revolution and Counter-Revolution in Egypt (Pluto Press). Nous organiserons une discussion avec le CADTM (Comité pour l’annulation des dettes illégitimes) sur La répudiation de la dette et la Révolution Russe, un dossier que le CADTM a produit à l’occasion du centenaire de la Révolution Russe. Avec le GRESEA (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative), nous aurons l’occasion de discuter des alternatives économiques et notamment de la question des nationalisations. Et bien sûr, à côté de nos invités, nombreux seront les jeunes, syndicalistes, militants qui animeront les discussions.

    Le marxisme

    Avec la crise capitaliste généralisée et l’absence de solution de la classe dominante, régulièrement Marx est de retour dans les analyses, y compris dans les médias dominants. ‘‘Philosophe brillant’’, ‘‘penseur le plus influent’’, il est difficile de ne pas reconnaître la justesse de ses analyses. La méthode marxiste pour nous constitue un outil indispensable pour comprendre le monde, mais Marx et Engels ont aussi poursuivis la réflexion sur la nécessité, pas seulement d’interpréter correctement mais surtout de construire les outils pour la classe ouvrière pour lutter en faveur d’une vie meilleure et d’un véritable avenir pour les générations suivantes. Socialisme 2017 est l’occasion de revenir sur ces éléments afin d’en tirer les expériences et les leçons nécessaires pour ceux et celles qui veulent changer le monde.

    Enfin, nous vous proposerons, dans l’agenda déjà riche de ce week-end, une commission sur l’art et la révolution, une visite de Bruxelles ‘‘sur les pas de Karl Marx’’ et un espace stands militants et librairie. Nous saisissons l’occasion aussi pour inviter les autres organisations de la gauche radicale belge à participer à cet événement, y tenir un stand et pouvoir prendre l’initiative de mettre sur place une commission de leur choix.
    Venez nombreux, inscrivez-vous dès aujourd’hui !

    infos pratiques

    Socialisme 2017 se déroule les samedi 21 et dimanche 22 octobre au Centre Culturel de Kriekelaar (rue Gallait 86, 1030 Schaarbeek).
    – Week-end entier : 20€ (15€ prévente) / 12€ tarif social (8€ prévente)
    – 1 jour : 15€ (10€ prévente) / 8€ tarif social (5€ prévente).
    Numéro du compte du PSL : BE69 0012 2603 9378 avec la communication : “Socialisme 2017” .

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