Category: Le PSL

  • Socialisme 2017: 21 & 22 octobre à Bruxelles

    Les 100 ans de la Révolution Russe – Comprendre, commémorer, continuer.

    21 & 22 octobre 2017 –  Centre De Kriekelaar – Rue Gallait, 86, 1030 Bruxelles (Schaarbeek)

    Cette année, nous organiserons notre weekend ‘‘Socialisme’’ au mois d’octobre. Il coïncidera ainsi avec le centenaire de la révolution russe d’octobre 1917, la première tentative consciente de construire un Etat ouvrier. La société pour laquelle lutte le PSL n’a toutefois rien à voir avec la sanglante dictature que fut le stalinisme, mais bien avec la société sans classe qu’envisageaient les bolchéviques et les masses en Russie en 1917.

    Si Marx est ressorti et ressort encore de différents sondages, enquêtes et études comme le penseur le plus influent de l’Histoire, c’est sans aucun doute lié à l’impact immédiat que ses idées ont eu sur les relations sociales au 20ième siècle. Le philosophe – dont les idées ne se limitaient pas à l’interprétation du monde, mais qui appelait à le changer à travers l’émancipation de la classe ouvrière – a tendu les instruments idéologiques nécessaires à des millions de travailleurs, de jeunes, de femmes et d’opprimés pour lutter en faveur d’une vie meilleure et d’un véritable avenir pour les générations suivantes.

    Par contre, ce n’est qu’à travers la Révolution Russe, qui a réorganisé les relations de pouvoir dans le monde entier pendant plusieurs décennies, que le marxisme a atteint son résultat le plus concret et le plus profond. Si Marx est le penseur le plus influent de l’Histoire de l’Humanité, la Révolution Russe en est l’évènement le plus important.

    Cet évènement historique a créé, pour la première fois dans l’histoire, les conditions pour une société dans laquelle les richesses de notre planète, les richesses créées avec la force de travail et le savoir de l’homme seraient utilisés au profit de tous et toutes, et pas d’une classe ou élite dirigeante. Ce fut la première révolution sociale qui mit la société sans classe à portée de main.

    Un programme bien rempli, avec des orateurs internationaux
    Nous discuterons sur ce qu’est une économie planifiée. Nous expliquerons pourquoi nous ne sommes pas d’accord avec l’idée que la Révolution Russe était un coup d’Etat ou une révolution qui ‘‘allait d’office conduire au stalinisme’’. Nous parlerons du grand nombre d’acquis sociaux (droits des femmes, LGBT,…) qui étaient loin d’être acquis dans l’Occident capitaliste, mais aussi de la manière dont ils ont été supprimés sous Staline. Mais comment donc le stalinisme a-t-il pu l’emporter ? Quel était le rôle de l’opposition trotskiste et pourquoi reste-t-il important de nos jours de construire une organisation de lutte internationale ?

    Pour tout cela, nous accueillerons une série d’invités internationaux. Des militants socialistes et des activistes de l’ancien bloc de l’Est témoigneront de la vie, mais surtout de l’activité politique derrière le rideau de fer.

    Pour le reste, seront présents Peter Taaffe, secrétaire général du Socialist Party (section du Comité pour une Internationale Ouvrière en Angleterre et au Pays de galles), Ruth Coppinger, parlementaire irlandaise pour Solidarity et le Socialist Party, et Ana Garçia (présidente de Sindicato de Estudiantes – Syndicat étudiant – en Espagne) parleront spécifiquement du rôle de la jeunesse et des femmes dans la lutte pour le socialisme, tant en Russie en 1917 qu’à l’heure actuelle.

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  • Karel De Mey (1927-2017), notre vieux camarade et ami n’est plus

    Karel ‘‘Charel’’ De Mey est décédé le 4 juin dernier et a été incinéré dans l’intimité qu’il désirait. Ces dernières années, sa santé avait fortement empiré et il ne pouvait plus participer à nos activités. Sa présence aux réunions hebdomadaires démontrait à quel point Charles était un camarade apprécié de tous dans la section anversoise du PSL. Le meilleur hommage que nous pouvons apporter au souvenir de sa personne et de ses 70 ans de lutte contre le fascisme, c’est de continuer cette lutte.

    Ayant concrètement vécu le fascisme, la lutte contre celui-ci était une question particulièrement sensible pour Charles. Jeune homme, il a pris les armes et est entré dans la résistance armée contre l’occupant nazi. Il n’a jamais parlé de l’horreur qu’il a vécue durant la guerre. Ce qui est sûr, c’est qu’il a combattu et souffert. Rien ne l’a empêché d’être actif et de participer aux formations et réunions des organisations communistes. Après la guerre, il a refusé le désarmement des membres de la résistance armée. Ce n’est que des décennies plus tard qu’il a remis son arme devenue rouillée.

    Le Front de l’indépendance (organisation résistante communiste) avait une place importante dans la vie de Charles. Il se rendait régulièrement à Bruxelles, était membre du bureau de l’organisation et était fier du Musée de la Résistance. A la création de notre campagne antifasciste flamande Blokbuster en 1991, Charles fut de suite enthousiaste et nous ouvrit de nombreuses portes. Il a participé à plusieurs conférences nationales de Blokbuster et a été orateur lors du premier grand meeting de cette campagne organisé à Anvers en 1999.

    Par la suite, Charles est régulièrement venu aux réunions du parti. L’existence de groupes d’extrême-droite après la guerre le révulsait. Mais ces groupes n’étaient pas le seul danger. Des politiciens formés dans les groupes d’extrême-droite nationalistes flamands ont pénétré dans presque tous les partis traditionnels.

    La dernière manifestation à laquelle il participa fut probablement celle contre le NSV, en 2004 à Anvers. Fier comme un paon, il menait la marche à l’avant du cortège. Ce simple fait rendait la manifestation symboliquement très spéciale. Par la suite, les choses devinrent plus difficiles pour lui. Il fit une mauvaise chute après une visite au Secrétariat de l’ASBL antiraciste Hand-in-hand. Sa convalescence dura longtemps. Allant chercher son journal, il chuta de nouveau en tentant d’empêcher une femme enceinte de glisser sur le sol enneigé. Ne pouvant plus conduire, Charles perdit sa liberté. Venir aux réunions devint alors difficile. Il s’y rendit malgré tout à plusieurs reprises. Par la suite, nous lui avons rendu visite au moins une fois par mois. Ces dernières années, il devint difficile de tenir des discussions. Sa mémoire lui faisant défaut, son monde s’amenuisa. En fin de compte, nos tentatives d’établir un contact restèrent vaines.

    Charles nous manquera. Sa personnalité chaleureuse et son expérience nous manqueront. Il laisse derrière lui une femme, une fille et un petit-fils. Nous poursuivrons la lutte qu’il a menée des décennies durant. Dans les temps difficiles, nous penserons à Charles De Mey et à son obstination. RIP Charles.

  • Kshama Sawant : Une élue au service de la mobilisation sociale

    En novembre 2013, pour la première fois depuis des décennies, une socialiste était élue au conseil municipal de la ville de Seattle avec 93.000 voix(1). Pour les représentants des partis républicain et démocrate, habitués à gérer la politique pour le compte de la classe dominante sans personne pour venir jouer les trouble-fête, cela a représenté un choc. Mais le véritable choc restait à venir. Moins d’un an plus tard, le journal Seattle Times expliquait que Kshama Sawant commençait à ‘‘déterminer l’agenda politique de la ville’’.

    Lors de sa prestation de serment, face à 800 participants enthousiastes, le ton fut immédiatement donné : ‘‘Les politologues se demandent à mon sujet: fera-t-elle des compromis? Peut-elle travailler avec d’autres? Bien entendu, j’aurai à rencontrer des représentants de l’establishment et à discuter avec eux. Mais quand je le ferai, je mettrai sur table les besoins et les aspirations de la classe ouvrière, peu importe qui sera assis en face de moi (…), il n’y aura pas de tractation secrète avec des entreprises ou leurs serviteurs politiques. Il n’y aura pas d’arrangement pourri qui desservirait ceux que je représente.’’(2)

    Les marxistes ne pensent pas que gagner des acquis pour la classe des travailleurs soit une question d’arrangements de couloir : il s’agit de construire un rapport de force. Dès le début de sa campagne électorale impliquant des centaines de bénévoles, bien au-delà des rangs de son parti, Socialist Alternative, Kshama porta la revendication pour un salaire minimum de 15$ de l’heure qui avait émergé de secteurs de travail précaire comme les fast-foods. Loin de simplement se poser comme candidate favorable à cette mesure ou comme porte-parole, elle utilisa sa campagne pour construire des comités de base ‘‘15NOW’’ dans lesquels chacun pouvait s’investir. Elle travailla de concert avec ces comités pour construire la pression sur le conseil municipal, qui fut forcé de céder et d’instaurer le plus haut salaire minimum dans une grande ville américaine.

    Un porte-voix pour construire le mouvement

    Outre les victoires locales sur le salaire minimum, une augmentation de 29 millions de dollars du budget dévolu aux logements sociaux, l’arrêt de toute collaboration entre la ville et l’entreprise Wells Fargo (active dans la construction de pipelines) en solidarité avec les Sioux de Standing Rock,… Kshama Sawant a également utilisé sa position afin de populariser des mots d’ordre visant à construire le mouvement. Ainsi, au lendemain de l’élection de Trump, elle proposa à une large audience le mot d’ordre des ‘‘100 jours de résistance’’ et d’actions contre ce dernier, culminant avec des actions de grèves lors du premier mai. Cet appel a pu servir d’appui à tous ceux qui avaient commencé à s’organiser pour bloquer l’agenda réactionnaire de Trump, et a permis de donner une perspective de lutte à ceux qui participaient à des actions spontanées.

    Enfin, son rôle d’élue marxiste fut aussi de dévoiler la logique du système capitaliste, ce qu’elle fit en répondant systématiquement – et avec une très large audience – aux discours annuels d’Obama sur ‘‘l’état de l’Union’’, ou encore en soutenant la lutte des travailleurs de Boeing menacés de licenciement tout en expliquant lors d’une de leurs assemblées générales que la seule solution définitive à cette épée de Damoclès était de retirer l’entreprise des mains de patrons avides pour la placer dans celles de la collectivité. In fine, un représentant des travailleurs ne peut être qu’un représentant : il doit aussi, à son échelle, indiquer le chemin pour une transformation socialiste de la société.

    (1) À Seattle, le maire n’est secondé que par 9 élus qui sont directement impliqués dans la gestion de la ville. Il n’existe pas de conseillers municipaux d’opposition au côté du conseil.
    (2) http://www.socialisme.be/fr/7584/sawant-2

  • Camp d’été 2017. Contre le sexisme, le racisme et l’austérité! Comprendre le monde pour le changer

    Les Étudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte organisent leur camp d’été pour la première fois en coopération avec la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). Le lancement de cette campagne fut une belle réussite qui a pleinement démontré le potentiel d’un mouvement féministe socialiste. Ce thème figure en bonne place parmi tout l’éventail de sujets de discussion proposé durant le camp. Une occasion à ne pas manquer pour toute personne intéressée par le combat antisexiste !

    Par Michael Bouchez

    Cette semaine de débats politiques et de détente aura lieu à Bree, du vendredi 30 juin au jeudi 6 juillet. Comme lors de chaque édition, tout le monde est le bienvenu, que ce soit pour toute sa durée, pour quelques jours ou un jour seulement. L’accent sera tout particulièrement mis le weekend sur les questions qui touchent les travailleurs, tandis que les quatre derniers jours seront essentiellement destinés à la jeunesse. Mais il vous suffira d’un bref coup d’oeil sur le programme pour constater que tout le monde trouvera de quoi abreuver sa soif de discussions intéressantes, quel que soit le jour.

    L’inégalité et l’instabilité croissantes à travers le monde seront au coeur du meeting d’ouverture du vendredi. L’événement international le plus important de cette dernière année est sans aucun doute l’élection du président Donald Trump qui a gonflé la confiance des populistes de droite partout sur le globe. C’est aux militants anticapitalistes et socialistes qu’il incombe de saisir l’énorme potentiel que représente la soif grandissante de changement parmi la population. Trump a d’ailleurs fait croître la résistance sociale et de nouvelles initiatives audacieuses ont été prises à gauche. Le samedi, nous aborderons plus en profondeur le thème de l’alternative politique et celui de la lutte contre la pensée unique néolibérale et contre le populisme de droite.

    L’une des luttes de la jeunesse les plus emblématiques au cours de ces derniers mois fut sans aucun doute le combat mené à l’automne 2016 par les étudiants espagnols contre les réformes antisociales prévues dans l’enseignement. Le Sindicato de Estudiantes (SE, Syndicat des étudiants) a organisé la lutte et est parvenu à repousser l’offensive du gouvernement. Marina Mata, porte-parole du SE, reviendra avec nous sur ce combat et sur la manière dont il a été gagné. Ce n’est qu’une des raisons, mais non des moindres, pour rester au camp jusqu’au lundi !

    Ce camp d’été nous offre également l’occasion de discuter en profondeur des principes de base d’une organisation anticapitaliste. Nous voulons changer le monde, ce qui exige d’analyser les problèmes que nous rencontrons et les alternatives que nous défendons. Nous ne voulons, d’autre par, pas nous limiter aux discussions. Notre camp d’été donne aux jeunes, aux syndicalistes, aux femmes,… pléthore d’instruments, d’arguments et de sources de motivation pour rejoindre les luttes qui auront lieu dans l’année à venir contre Charles Michel et sa bande, contre l’austérité, contre les patrons et leurs diktats néolibéraux, contre le sexisme et le racisme, etc.

    Rejoindre ROSA, EGA ou le PSL implique de jouer un rôle essentiel dans ce cadre. Avez-vous déjà participé à l’une de nos activités ? Voulez-vous mieux nous connaitre dans un cadre agréable et décontracté ? N’hésitez plus et inscrivez-vous via notre site, via Facebook ou auprès de l’un de nos membres.

  • Camp d’été. Demandez le programme!

    Nous vous invitons à participer au camp d’été annuel des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et du Parti Socialiste de Lutte (PSL) qui est, pour la première fois, organisé en collaboration avec la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui aura lieu du vendredi 30 juin au jeudi 6 juillet. Ne tardez plus et inscrivez-vous via le formulaire en ligne !

    PROGRAMME :

    VENDREDI 30 juin – Un monde ébranlé (1)

    • 16h00 : Accueil
    • 18h00 : Souper froid
    • 19h30 – 21h30 : Plénière : Un monde ébranlé – un système en crise 100 ans après la Révolution Russe.
    • 21h30 – 01h00 : Bar

    SAMEDI 1er juillet – Un monde ébranlé (2)

    • 11h00 – 13h00 : Plénière : La crise de la social-démocratie – 100 ans après la faillite de la Deuxième Internationale
    • 14h30 – 16h00 : Après-midi libre (kin-ball, frisbee, secourisme, quizz musical, sieste …)
    • 16h00 – 18h00 : Ateliers – Thématiques internationales
      – Vers une troisième guerre mondiale ? La militarisation et les conflits au Moyen-Orient. (Parcours “1917”)
      – Amérique Latine – Où vont le Venezuela, le Chili, Cuba, … ? 50 ans après la mort de Che Guevara.
      – L’Union Européenne à l’agonie ?
      – Des USA à l’Inde; de l’Islande à la Pologne – les luttes des femmes dans le monde. (Parcours ROSA)
      -L’héritage du stalinisme comme frein pour les luttes en Afrique. (Parcours 1917)
    • 18h30 – 19h30 : Plénière. Les socialistes et l’internationalisme : Qu’est-ce que le Comité pour une Internationale Ouvrière ?
    • 19h30 – 21h00 : Grand BBQ
    • 21h00 – 22h15 : Film : The revolution will not be televised – 74’ – sur le coup d’Etat de 2001-2002 au Venezuela.
    • 22h30 – 02h30 : Fête

    DIMANCHE 2 juillet – La Belgique et la lutte au lieu de travail

    • 11h00 – 13h00 : Ateliers – Thèmes historiques et d’actualités belges
      – Le PTB et nous – convergences, divergences, possibilités pour la gauche (Parcours 1917)
      – Le droit de grève – un droit durement arraché !
      – Quelle solution aux problèmes de mobilité?
      – Le trotskisme belge – son histoire. (Parcours 1917)
      – Le 8 mars et la lutte pour les droits de femmes (Parcours ROSA)
    • 14h30 – 17h00 : Quelle attitude des révolutionnaires sur leur lieu de travail ?
      Après une discussion en plénière, nous organiserons des ateliers par secteur [entre autres: services, transport public, enseignement, non -marchand (Parcours ROSA)].
    • 17h30 – 19h30 : Stratégo géant
    • 20h30 – 22h30 : Film. Made in Dagenham (Parcours ROSA) – 113’ – lutte des travailleuses de l’industrie automobile en 1968 en Angleterre pour l’égalité salariale.

    LUNDI 3 juillet – Les jeunes et leur rôle dans la lutte

    • 11h00 – 13h00 : Plénière. Le rôle des jeunes dans la lutte pour une autre société.
    • 14h30 – 16h00 : Ateliers – Comment construire EGA/ROSA à la fac/dans les écoles ?
    • 16h30 – 18h00 : Plénière. La lutte victorieuse des étudiants espagnols contre les réformes de l’enseignement. Présenté par Marina Mata, membre du syndicat étudiant SE en Espagne.
    • 20h30 – 22h00 : L’histoire du mouvement socialiste à travers des chants révolutionnaires.

    MARDI 4 juillet – Les ABC du marxisme

    • 11h00 – 13h00 : Le libre marché ne fonctionne pas : l’économie capitaliste démasquée !
    • 14h30 – 17h00 : Temps libre (piscine, promenade, Kin Bowl, au choix …)
    • 17h00 – 19h00 : Ateliers – Les ABC
      – Le Manifeste Communiste, la Révolution Russe et nous: le programme de transition et son application. (Parcours 1917)
      – Marxisme ou anarchisme ? Le rôle du parti révolutionnaire en 1917 et après. (Parcours 1917)
      – Le marxisme et la science. La dialectique matérialiste est partout.
      – L’origine de la famille et l’Histoire de la société humaine. (Parcours ROSA)
    • 20h30 – 22h30 : Film. The shock doctrine – 80’ – Film sur la montée d’un capitalisme du désastre basé sur le livre éponyme de Naomi Klein de 2007.

    MERCREDI 5 juillet

    • 11h00 – 13h00 :
      – La Révolution russe se livre à nous (Conseillé par 1917). Histoire du parti bolchévique de 1898 à 1917
      – Comment le stalinisme a-t-il pu vaincre : la bureaucratisation de l’URSS.
      – L’impact de la chute du mur sur les droits des femmes. (Parcours ROSA)
      – La défense de la révolution pendant la guerre civile russe.
    • 14h30 – 17h00 : Notre programme
      – Un monde livré au populisme de droite ou au fascisme ? Ce qu’il en est et comment riposter ?
      – Les droits LGBTQI – la lutte à l’ordre du jour.
      – Les droits des animaux – Pour une approche collective
      – Mon corps, mon choix (Parcours ROSA)
      – Save our planet from capitalism !
    • 17h30 – 19h30 EGA en action – Lancement de la campagne d’été
    • 21h00 – … Fête

    JEUDI 6 juillet

    • 13h00 – 14h30 : Pique-nique et au revoir.
  • Du 30 juin au 6 juillet : détente et formation politique. Bloquez les dates du Camp d’Eté!

    Nous traversons une période mouvementée. La crise du capitalisme s’approfondit jour après jour. L’élite à la tête de la société ne parvient ni à redresser la barre et ni à insuffler un sursaut de stabilité dans un monde en ébullition. Les inégalités continuent d’exploser dans un monde qui semble marcher sur sa tête. Les 8 personnes les plus riches possèdent plus que la moitié la plus pauvre du globe , rien que ça ! Tout au long de l’année, en Belgique avec le PSL et EGA et internationalement avec le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), nous discutons et agissons en faveur d’une alternative au capitalisme. Notre camp d’été est l’événement idéal pour participer à ces discussions.

    Les scandales de corruptions, de conflits d’intérêt, de détournements et autres magouilles font la une de plus en plus régulièrement, et pas uniquement à Liège. Non vraiment, rien ne semble vouloir aller dans le sens inverse, le capitalisme n’est plus bon à rien. Le sentiment qu’il est nécessaire de le renverser est de plus en plus largement ressenti. La perspective d’un avenir décent pour la grande majorité de la population est bloquée par l’avidité d’une minorité, par les tensions croissantes à travers le monde, par la destruction appliquée de notre environnement. Les jeunes et les travailleurs ont besoin d’une alternative. Et ils le font bien sentir. L’élection de Trump a poussé des millions d’Américains dans les rues, le plus grand mouvement depuis la guerre du Vietnam. Partout, contre la corruption, le racisme, le sexisme, des mouvements larges prennent place. Les dirigeants capitalistes discrédités laissent place à de nouvelles têtes. Le populisme de droite, l’extrême droite, les conservateurs et autres réactionnaires continuent d’augmenter le mécontentement contre ce système pourri.

    Nous sommes intervenus dans un nombre de combats, de luttes syndicales, de mouvements dans la jeunesse, nous avons pris aussi nos propres initiatives pour pousser en avant l’organisation de la colère. Le camp d’été est l’occasion de regarder ces expériences dans l’optique, bien sûr, de construire les futures campagnes et mobilisations.

    2017 est aussi l’année du centenaire de la Révolution Russe de 1917. Nous aurons l’occasion de revenir dans différentes commissions sur cet événement qui a vu les ouvriers et les paysans russes mettre à bas le capitalisme et instaurer un Etat socialiste.

    L’année dernière, nous avons rassemblé plus d’une centaine de jeunes et de travailleurs sur les 6 jours de camp. Ce fut une réussite enthousiasmante pour préparer les campagnes d’été et bien sûr la rentrée de septembre. Le camp commence le vendredi 30 juin pour un weekend rassemblant jeunes et travailleurs. La lutte de la jeunesse n’est pas dissociée de celles des syndicalistes, des militants sur les lieux de travail, ces journées sont l’occasion d’un intense échange d’expériences.

    Les commissions qui parcourront ces journées de camp seront l’occasion d’améliorer collectivement notre analyse de la société : pour changer le monde il faut le connaître. Le programme est encore en élaboration, mais un grand nombre de thèmes politiques, d’éléments de formation marxiste et de discussions sur l’histoire et l’actualité seront à l’agenda. En parallèle, notre camp d’été annuel se veut aussi un moment convivial de détente, d’activités sportives, de loisirs et de fêtes.

    Inscrivez-vous au camp ! Les inscriptions doivent nous parvenir d’ici au 1er mai :
    * Totalité du camp : 105 euros / 80 euros au tarif social
    * Weekend : 60 euros / 45 euro au tarif social
    Envoyez votre participation au BE69 0012 2603 9378 avec pour mention “camp2017 + votre nom’’

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    => Feuille d’inscription en ligne

  • [Débat] Comment stopper Trump et la classe des milliardaires ?

    Jeudi 1er juin, 19h, Pianofabriek (35 rue du fort à Saint-Gilles)

    DÉBAT introduit par Anja Deschoemacker porte parole de Gauches Communes et de la campagne ROSA

    Ne nous laissons pas diviser, luttons ensemble.

    Trump participera le 24 mai prochain au sommet de l’OTAN à Bruxelles. Ce sera sa première visite officielle en Europe depuis son élection. Des mobilisations, d’une ampleur sans précédent depuis la guerre du Vietnam, traversent les Etats-Unis : Million Women’s March, Student Walk Out, Black Lives Matter,… Assurons-nous aussi de lui réserver l’accueil qu’il mérite par un torrent de protestation contre sa politique.

    Non au Muslim-Ban et au mur à la frontière mexicaine

    Trump mène une politique haineuse et raciste. Réfugiés, musulmans, Mexicains,… sont pointés comme la source des problèmes. Trump et ses adeptes en Europe, les Le Pen et Francken, distillent le racisme comme un poison dans la population pour détourner l’attention des politiques antisociales. Contre la haine et les divisions : la solidarité !

    Contre le sexisme et pour le libre choix des femmes

    Trump illustre un retour à l’avant-plan des idées conservatrices. La position et les droits des femmes sont en ligne de mire. Déclarations sexistes encourageant la violence, coupes budgétaires dans les plannings familiaux et pour l’accès à l’avortement. Défendons les droits des femmes : ‘‘mon corps mon choix !’’

    Contre la guerre et la course à l’armement

    Le sommet de l’OTAN sera l’occasion pour pousser en avant les dépenses militaires. Trump parle de doubler celles-ci. Les tensions commerciales, l’escalade militaire et les conflits armés s’intensifient. Les interventions militaires aux Moyen-Orient ne font qu’approfondir le chaos et amplifier le terreau pour le terrorisme. Contre les guerres et l’augmentation des budgets militaire ! Sortie de la Belgique de l’OTAN !

    Stoppons le réchauffement climatique

    Le gouvernement de Trump est ouvertement climato-sceptique. Les énergies fossiles reçoivent la préférence d’un gouvernement au service des grands groupes pétroliers. Malgré l’insuffisance des accords climatiques internationaux, Trump veut s’en dégager. Cela ne fera qu’aggraver la crise climatique et ses conséquences sur les populations : famines, migrations, guerres, etc. Pour une planification écologique ! Changeons le système, pas le climat !

    Tous ensemble contre Trump et la classe des milliardaires

    Le gouvernement Trump est constitué presque entièrement de milliardaires, ceux-ci pèsent tous ensemble 35 milliards de Dollars ! Les grandes banques et multinationales sont directement aux postes de commandes. Un patron de fast food dirige le département de l’emploi, avec ExxonMobil aux affaires étrangères et la banque Goldman Sachs à la Finance, ils mènent et mèneront évidemment une politique en faveur des 1% les plus riches et contre les 99% de la population.

    Manifester contre Trump renforce notre lutte contre la droite

    Les politiciens du gouvernement Michel ne rechignent pas non plus à utiliser le racisme à l’image de Théo Francken (NVA) qui a accusé Médecin Sans Frontière de «causer indirectement plus de morts» en Méditerranée. La mobilisation qui prendra place contre Trump à Bruxelles sera bien plus qu’un mouvement de solidarité avec les jeunes et les travailleurs en lutte aux États-Unis : cela visera également le gouvernement fédéral, et la N-VA en particulier. La volonté de s’opposer à Trump en Belgique doit être saisie comme une occasion de renforcer la lutte sociale contre Michel et sa bande.

    Pour une alternative de gauche

    Le dégoût et la colère suscités par les politiques d’assainissements, les licenciements, les pénuries, ouvrent un espace politique pour une alternative. Sans une alternative de gauche anti-austéritaire conséquente, les trumpistes pourront obtenir des succès. La campagne de Bernie Sanders aux Etats-Unis et celle de la France Insoumise de Mélenchon nous illustrent le potentiel pour de telles initiatives. Les sondages qui indiquent que le PTB devient un vrai challenger en Belgique sont très enthousiasmants. Quelle occasion pour rassembler des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes au sein d’un large parti combatif de gauche inclusif ! Le PSL est prêt à y contribuer.

    Pour un plan massif d’investissements publics

    De telles nouvelles formations auraient la tâche de répondre à la colère et de l’organiser autour de programmes visant à résoudre les énormes pénuries : logements, soins de santé, enseignement, emplois, … Défendons un plan massif d’investissements publics pour résoudre les besoins des 99% et la crise environnementale. Pour réaliser un tel plan, nationaliser les banques et les secteurs vitaux de l’économie sera nécessaire. Construisons une société socialiste démocratique débarrassée des guerres, du terrorisme et de l’exploitation.

    24 mai: Manifestation contre la venue de Trump à Bruxelles – 17h Gare du Nord

    • STOP AU RACISME, AU SEXISME ET À L’AUSTÉRITÉ
    • CONTRE LA GUERRE ET LA TERREUR
    • POUR UNE SOCIÉTÉ AU SERVICE DES 99%, PAS POUR LES 1% LES PLUS RICHES
  • Du 30 juin au 6 juillet : détente et formation politique. Bloquez les dates du Camp d’Eté !

    Nous traversons une période mouvementée. La crise du capitalisme s’approfondit jour après jour. L’élite à la tête de la société ne parvient ni à redresser la barre et ni à insuffler un sursaut de stabilité dans un monde en ébullition. Les inégalités continuent d’exploser dans un monde qui semble marcher sur sa tête. Les 8 personnes les plus riches possèdent plus que la moitié la plus pauvre du globe , rien que ça ! Tout au long de l’année, en Belgique avec le PSL et EGA et internationalement avec le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), nous discutons et agissons en faveur d’une alternative au capitalisme. Notre camp d’été est l’événement idéal pour participer à ces discussions.

    Les scandales de corruptions, de conflits d’intérêt, de détournements et autres magouilles font la une de plus en plus régulièrement, et pas uniquement à Liège. Non vraiment, rien ne semble vouloir aller dans le sens inverse, le capitalisme n’est plus bon à rien. Le sentiment qu’il est nécessaire de le renverser est de plus en plus largement ressenti. La perspective d’un avenir décent pour la grande majorité de la population est bloquée par l’avidité d’une minorité, par les tensions croissantes à travers le monde, par la destruction appliquée de notre environnement. Les jeunes et les travailleurs ont besoin d’une alternative. Et ils le font bien sentir. L’élection de Trump a poussé des millions d’Américains dans les rues, le plus grand mouvement depuis la guerre du Vietnam. Partout, contre la corruption, le racisme, le sexisme, des mouvements larges prennent place. Les dirigeants capitalistes discrédités laissent place à de nouvelles têtes. Le populisme de droite, l’extrême droite, les conservateurs et autres réactionnaires continuent d’augmenter le mécontentement contre ce système pourri.

    Nous sommes intervenus dans un nombre de combats, de luttes syndicales, de mouvements dans la jeunesse, nous avons pris aussi nos propres initiatives pour pousser en avant l’organisation de la colère. Le camp d’été est l’occasion de regarder ces expériences dans l’optique, bien sûr, de construire les futures campagnes et mobilisations.

    2017 est aussi l’année du centenaire de la Révolution Russe de 1917. Nous aurons l’occasion de revenir dans différentes commissions sur cet événement qui a vu les ouvriers et les paysans russes mettre à bas le capitalisme et instaurer un Etat socialiste.

    L’année dernière, nous avons rassemblé plus d’une centaine de jeunes et de travailleurs sur les 6 jours de camp. Ce fut une réussite enthousiasmante pour préparer les campagnes d’été et bien sûr la rentrée de septembre. Le camp commence le vendredi 30 juin pour un weekend rassemblant jeunes et travailleurs. La lutte de la jeunesse n’est pas dissociée de celles des syndicalistes, des militants sur les lieux de travail, ces journées sont l’occasion d’un intense échange d’expériences.

    Les commissions qui parcourront ces journées de camp seront l’occasion d’améliorer collectivement notre analyse de la société : pour changer le monde il faut le connaître. Le programme est encore en élaboration, mais un grand nombre de thèmes politiques, d’éléments de formation marxiste et de discussions sur l’histoire et l’actualité seront à l’agenda. En parallèle, notre camp d’été annuel se veut aussi un moment convivial de détente, d’activités sportives, de loisirs et de fêtes.

    Inscrivez-vous au camp ! Les inscriptions doivent nous parvenir d’ici au 15 mai :
    * Totalité du camp : 105 euros / 80 euros au tarif social
    * Weekend : 60 euros / 45 euro au tarif social
    Envoyez votre participation au BE69 0012 2603 9378 avec pour mention “camp2017 + votre nom’’

    => Inscription en ligne

  • Placez un message de vœu de mai dans ‘Lutte Socialiste’ et sur socialisme.be!

    La crédibilité des médias traditionnels est aujourd’hui largement brisée, surtout parmi la jeunesse.
    Leur qualité est en chute libre (mensonges, manipulations, calomnies et autres distorsions de l’information) et, surtout, la période actuelle se caractérise par une puissante remise en question de l’idéologie capitaliste dominante et du discours néo-libéral. La confiance dans l’establishment, ses institutions et ses relais idéologiques, dont les médias, ne cesse de s’effriter. Une poignée de multinationales contrôle l’information et l’utilise pour défendre ses intérêts (de manière plus ou moins subtile). Les mouvements sociaux qui remettent en question ne serait-ce qu’une partie du système établi, comme les grèves et manifestations, sont la plupart du temps ignorés voire calomniés ou criminalisés.

    Suivre les médias établis uniquement revient à être matraqué de propagande gouvernementale et patronale quotidiennement. C’est clairement insuffisant pour ceux qui prennent une attitude critique et qui veulent se battre pour un monde sans guerre, sans exploitation, sans pauvreté et sans insécurité. ‘Lutte Socialiste’ et socialisme.be offrent une autre perspective, qui part du mouvement des travailleurs et de la révolte des jeunes contre la haine, le racisme, le sexisme, la LGBTQI-phobie, le changement climatique ou la répression. Nos médias fourmillent d’arguments destinés non seulement à contrer la logique néolibérale dominante mais également à organiser et renforcer la solidarité internationale des luttes des travailleurs et de la jeunesse, et à promouvoir un syndicalisme de combat.

    Soutenez les médias socialistes !

    Pour être capables de publier un tel mensuel et d’alimenter nos sites web, nous avons besoin de vous et de votre solidarité. Nous ne comptons pas sur de riches sponsors, mais sur le soutien enthousiaste de nos lecteurs et sympathisants. En premier lieu, si ce n’est pas encore le cas, nous vous invitons à prendre un abonnement à Lutte Socialiste pour, chaque mois, lire votre ration d’analyses anticapitalistes et socialistes tout en soutenant notre travail politique.

    À l’occasion du premier mai, Fête internationale des travailleurs, nous demandons à nos lecteurs, à nos sympathisants, aux organisations syndicales, à nos amis,… de soutenir nos médias socialistes en plaçant un vœu de mai dans nos pages, un message combatif ou autre aux lecteurs de notre journal.

    ENVOI et PAIEMENT

    > Envoyez les informations ci-dessous (ainsi qu’un logo ou une image, si nécessaire)
    – par courier à PSL, 45 RUE DU JARDINIER, 1080 MOLENBEEK ou – par e-mail à REDACTION@SOCIALISME.BE (avant le 17 avril)

    > Vous pouvez payer la somme correspondante à la taille choisie sur le numéro de compte
    BE48 0013 9075 9627 de ‘Socialist Press’, avec “voeu de mai” ou “abonnement” en communication.

    Tarifs des messages :

    • 1/128ème de page (environ 24 x 34 mm) // 15 €
    • 1/64ème de page (environ 34 x 48 mm) // 25 €
    • 1/32ème de page (environ 48 x 67 mm) // 50 €
    • 1/16ème de page (environ 67 x 95 mm) // 100 €
    • 1/8ème de page (environ 95 x 143 mm) // 200 €
  • Pourquoi attendre encore avant de rejoindre le PSL?

    Il y a quelques années encore, parler de la gauche américaine faisait sourire la plupart des gens. Mais, aujourd’hui, les adhésions aux organisations qui se revendiquent du socialisme explosent en réaction notamment à l’élection de Donald Trump. En avril 2016, une étude de l’université d’Harvard mettait en lumière que 51% des jeunes entre 18 et 29 ans rejetaient le capitalisme et que 33% soutenaient l’idée du socialisme. Depuis l’élection de Trump, nos confrères américains de Socialist Alternative ont vu leur nombre de membres augmenter de 30%.

    Nous sommes rentrés dans une période tourmentée, faite de changements brusques et d’incertitudes. Cela comporte de nombreux dangers, mais aussi d’extraordinaires opportunités. L’autorité des institutions capitaliste est largement détruite aux quatre coins du globe et la lutte de masse a fait son retour sur le devant de la scène. Mais, en Belgique comme ailleurs, manifester et organiser des actions, cela ne suffit pas. Encore faut-il disposer d’un objectif clair – le type de société alternative par lequel remplacer le capitalisme – de même que du programme politique, de la stratégie et des méthodes adéquats pour y parvenir.

    Une organisation mondiale

    Une des plus grandes forces du PSL est d’être organisé bien au-delà de la Belgique. Bien que la lutte du mouvement des travailleurs commence au niveau local et national, un changement durable ne peut être consolidé qu’à l’échelle internationale. C’est pourquoi nous faisons partie du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) qui dispose de sections dans une quarantaine de pays sur tous les continents. Il ne s’agit pas d’un regroupement vague de partis qui agissent comme bon leur semble, indépendamment les uns des autres, mais bien d’un véritable parti mondial, reposant sur l’échange d’expérience et l’étude des mouvements sociaux passés et présents afin de renforcer notre implication dans les luttes.

    Un héritage politique unique

    Pour renverser le capitalisme, nous sommes loin de partir d’une page blanche. Pour notre intervention, nous nous basons sur la grille d’analyse développée par Marx, Engels et de nombreux autres révolutionnaires tels que Lénine et Trotsky. Le Comité pour une Internationale Ouvrière (qui existe depuis 1974) dispose aussi d’une expérience qui a déjà fait ses preuves lors de précédentes périodes socialement turbulentes.

    Dans les années ‘80, nos camarades britanniques ont dirigé la lutte de la ville de Liverpool qui a résisté à l’austérité de Thatcher et a lancé un vaste plan de construction de logements sociaux, d’écoles, de crèches,… Le conseil municipal reposait sur la mobilisation active de la population et non seulement sur ses votes. Un peu plus tard, ce sont encore eux qui ont lancé la vaste campagne de boycott de poll tax. 18 millions de Britanniques ont refusé de payer ce nouvel impôt et leur lutte a mis fin au règne de la ‘‘Dame de fer’’.

    Aux États-Unis, nos camarades sont parvenus à faire élire la première personne ouvertement socialiste dans une grande ville depuis des décennies. Une fois installée au conseil de la ville, elle et son organisation ont lancé une campagne de mobilisation pour instaurer un salaire minimum de 15 dollars de l’heure à Seattle. Une fois cette nouvelle victoire obtenue, le débat sur l’augmentation du salaire minimum a gagné tout le continent nord-américain. Aujourd’hui, ils jouent un rôle de premier plan dans l’organisation de la résistance contre Trump.

    Les exemples ne manquent pas pour démontrer que nous ne restons pas dans une tour d’ivoire à commenter les événements. Nous nous impliquons dans les luttes concrètes – en dépit de moyens souvent très limités – tout en liant les nécessités d’aujourd’hui au besoin de construire une société socialiste démocratique.

    De spectateur à acteur

    Les sections du PSL se réunissent hebdomadairement et représentent l’organe essentiel de la vie du parti. Les pages de ce journal regorgent d’exemples qui peuvent vous donner une idée précise de nos interventions et de notre approche. Ces réunions sont à la fois des outils de formation et de prise de décision collective, où chacun peut trouver sa place en fonction de ses possibilités. La vôtre vous y attend.

    Rester sur le bord du chemin en regardant avec angoisse la lutte qui se développe entre les opprimés et les oppresseurs n’est pas une option. Face aux défis titanesques qui nous font face, la colère doit devenir action. Rejoignez-nous et prenez une part active dans ce combat pour une société enfin débarrassée de la misère, de la guerre et de l’exploitation : une société socialiste.

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