Category: Le PSL

  • ‘‘Gauches Communes’’ participera aux élections communales à Saint-Gilles

    Le Parti Socialiste de Lutte et le Parti Humaniste ont décidé de réitérer l’expérience positive de leur participation conjointe aux élections communales à Saint-Gilles avec ‘‘Gauches Communes’’ autour du slogan : ‘‘Stop à l’austérité. Pour un plan radical d’investissement public pour 4 nouvelles écoles, 30 crèches, 3000 logements sociaux et 850 emplois locaux décents’’. Il y a 6 ans, lors des élections communales de 2012, ‘‘Gauches Communes’’ présentait les seules listes à défendre un plan radical d’investissement public face à trente années de désinvestissement public d’une ampleur inédite. À cela était liée la nécessité d’une politique qui refuse le paiement de la dette et qui place sous propriété publique les banques et les secteurs vitaux de l’économie.

    Par Boris, responsable de la campagne de Gauches Communes à Saint-Gilles

    Depuis lors, ce sous-investissement est devenu un important débat public avec l’effondrement de tunnels et chaussées à Bruxelles. La politique de diète drastique des services publics n’est pas seulement l’apanage des autorités fédérales et régionales. Les investissements publics des communes belges ont chuté de 4 milliards d’euros en 2012 à 3 milliards d’euros au regard des budgets de 2017, soit une diminution de près de 30% ! Cela approfondit les pénuries sociales déjà existantes. On assiste également à une désastreuse suppression d’emplois locaux dans la fonction publique avec la perte de 5.200 équivalents temps plein sur les quatre premières années des législatures communales. La diminution du personnel dans les communes et les CPAS se reflète dans une diminution des services à la population et une perte de qualité.(1)

    En 2012, nous avions averti les électeurs de cette perspective. Les finances des communes ont été particulièrement mises à mal avec la faillite de Dexia et du Holding Communal qui leur a fait perdre tous leurs investissements. À Saint-Gilles, la majorité PS-MR est venue en aide aux spéculateurs à hauteur de 4 millions d’euros en 2008. Et chaque année, cette commune paye 500.000 € pour l’emprunt contracté auprès de cette même banque. Avec ce fiasco, la commune a donc ainsi perdu 2,5 millions € !

    Ces six dernières années, la majorité PS-MR a épongé les dettes des banques sur le dos de la population. Aujourd’hui, le gouvernement Michel veut reprivatiser Belfius pour une bouchée de pain. La nationalisation de l’ensemble du secteur bancaire sous contrôle de la collectivité permettrait d’assurer que l’argent de l’épargne ne soit pas mobilisé dans des placements spéculatifs, mais puisse servir de source de financement aux investissements publics nécessaires.

    Le programme de ‘‘Gauches Communes’’ ne repose pas sur une logique de limites budgétaires volontairement imposées. Au contraire, nous voulons partir des besoins de la population et trouver un chemin pour les combler.

    Chacun devrait pouvoir bénéficier d’un logement de qualité au loyer abordable. Le parc immobilier de Saint-Gilles ne compte que 4,8 % de logements sociaux malgré une liste d’attente qui peut atteindre les 10 ans. Cette pénurie entraine une augmentation spectaculaire des loyers au profit des spéculateurs immobiliers. La commune dispose de la deuxième plus grande régie foncière du pays. Cependant, cette dernière ne crée que du logement public à destination des couches plus aisées au détriment du logement social. Il s’agit d’une politique consciente de gentrifications de nos quartiers pour en chasser les pauvres ! Il est nécessaire de disposer de 20 % de logements sociaux afin d’exercer une réelle pression à la baisse sur les loyers privés. Cela nécessite la création de 3000 logements sociaux publics.

    En dépit d’une augmentation du nombre de places en crèches communales, la commune ne compte qu’une seule place de ce type pour 4 enfants de la catégorie d’âge concernée. Chaque enfant doit pouvoir disposer d’une place dans une crèche de sa commune sans qu’il ne faille se tourner vers le privé et ses tarifs prohibitifs. Cela nécessite de construire 30 nouvelles crèches communales. De la même manière, il faut arrêter de répondre au manque de places dans les écoles en bricolant des préfabriqués ou en aménagent des greniers. Nos enfants méritent une infrastructure scolaire de qualité ! Nous devons créer quatre nouvelles écoles communales maternelles et primaires pour que la commune en dispose au total de dix.

    Pour augmenter la qualité des services et lutter contre le chômage – qui s’élève à 27 % dans la commune – il est nécessaire de créer 850 emplois locaux décents. Nous pouvons réaliser cela via l’instauration d’une semaine de 30h, sans perte de salaire et avec embauches compensatoires, en transformant les articles 60 en vrais emplois communaux et via l’embauche de personnel supplémentaire pour faire face aux pénuries.

    Lors des élections de 2012 à Saint-Gilles, tant le PTB que Gauches Communes ont manqué de peu d’obtenir un premier élu de gauche dans la commune, une commune où le PS choisit de gouverner avec la droite malgré sa majorité absolue. Nous pensons que mener une campagne pour essayer d’obtenir une élue véritablement socialiste autour de ce programme peut faire une différence à gauche. Elle pourrait utiliser sa position d’élue, de concert avec les conseillers de gauche qui le souhaitent, pour prendre des initiatives visant à renforcer la mobilisation sociale et le rapport de force en faveur des travailleurs et de leurs familles, pour briser les carcans financiers et législatifs du fédéral et des régions qui imposent l’austérité dans les communes.

    (1) http://www.brulocalis.brussels/fr/Publications/documents.html?doc_id=544&vID=250

  • 1er Mai 2018 : Quelques images des interventions du CIO à travers le monde

    La Journée internationale des travailleurs – le 1er mai – a été marquée par des rassemblements et des manifestations dans le monde entier. Vous trouverez ci-dessous une sélection de photos mettant en vedette des membres et des sections du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, dont le PSL est la section belge) lors de leur activité aux événements du 1er mai, qui a participé à reconstruire les traditions de lutte et de solidarité pour le socialisme en cette importante journée.

    Brésil

    Cote d’Ivoire

    Portugal

    Tunisie

    Pakistan

    Autriche

    Mexique

    Hong Kong

    Etat espagnol

    Inde

    France

    Suède

  • Camp d’été d’EGA, de ROSA et du PSL : Le programme

    Pour changer le monde, nous devons d’abord le comprendre. Participe au camp d’été annuel des Étudiants de Gauche Actifs, de la campagne ROSA et du Parti Socialiste de Lutte. Afin de nous préparer au mieux aux prochaines actions et campagnes, nous y alternons discussions politiques et formation marxiste avec des temps de loisirs et des activités sportives.

    INFOS PRATIQUES

    Le camp est ouvert à toutes et tous : écoliers, étudiants, travailleurs et pensionnés. Il est possible de venir un ou plusieurs jours – nous prévoyons d’ailleurs un week-end spécialement orienté vers les travailleurs – mais bien sûr chacun est invité à rester durant l’entièreté du camp. Vous pouvez passer la nuit sous tente ou dans l’un des dortoirs, au choix. Durant le week-end, un babysitting et des animations pour enfants sont prévus.

    • Quand : du vendredi 29 juin à 18h au jeudi 5 juillet à 12h.
    • Lieu : Kampplaats De Viggel III (Boolenstraat, Bree – chemin de terre)
    • Inscription : par mail ou via le lien sur nos sites. Mentionnez vos spécificités alimentaires (végétarien, halal, intolérances, allergies,…) et si vous serez accompagné par des enfants. Paiement sur BE86 5230 8092 4650 avec la communication “camp 2018 + nom”. Prix de prévente jusqu’au 15 mai.

    => Formulaire d’inscription en ligne

    => Evénement Facebook

    VENDREDI

    A partir de 16:00 : Accueil

    18:00 – 19:30 Repas froid

    20:00 – 22:00 Plénière – 200 ans après la mort de Marx, un monde toujours aussi révoltant.
    Rapport des luttes et grèves féministes dans l’Etat espagnol par Ainhoa, Libres y Combativas (organisation-sœur de ROSA).

    SAMEDI

    11:00 – 13:00 Plénière – Comment le PSL considère-t-il les élections? Qu’est-ce qu’un programme communal socialiste ?

    14:30 – 17:00 Ateliers – Thèmes internationaux

    • Les Kurdes, en lutte contre Daesh et Erdogan et pour leur liberté.
    • Une guerre commerciale, c’est quoi ?
    • France insoumise, Podemos,… Quel rôle les nouvelles formations de gauche peuvent-elles jouer dans les mouvements sociaux ?
    • 50 ans après l’assassinat de Martin Luther King, retour sur le mouvement des droits civiques aux USA
    • Thatcher, Clinton, May, Merkel,… Pourquoi a-t-on besoin d’un féminisme socialiste ?
    • Kurdistan, Catalogne,… L’indépendantisme peut-il être progressiste ?

    17:00 – 19:00 Temps libre : jeux, sport, sieste,…

    19:00 – 20:30 BBQ

    20:30 – 22:30 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    DIMANCHE

    10:30 – 11:30 Plénière – Le rôle de la grève générale et des occupations d’usines en mai ’68.

    11:30 – 12:30 Ateliers – Thèmes belges et syndicaux (1e partie).

    • La réduction collective du temps de travail, une solution contre la précarité et les discriminations ?
    • Nos droits syndicaux sous pression, comment riposter ?
    • De bonnes pensions pour tous : possible ou irréaliste ?

    14:00 – 15:00 Ateliers – Thèmes belges et syndicaux (2e partie).

    15:00 – 17:00 Ateliers – 100 après, (re)découvrir la Révolution allemande.

    • Grande Guerre, horreur des tranchées et révolution.
    • L’héritage de Rosa Luxembourg.
    • 1918, 1919, 1923 : qu’a-t-on fait de l’énorme potentiel révolutionnaire en Allemagne ?
    • Comment le fascisme a-t-il pu triompher ?

    17:00 – 19:00 Temps libre & Jeux

    20:30 – 22:30 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    LUNDI – La jeunesse et les mouvements sociaux

    10:30 – 12:30 Plénière – Le rôle de la jeunesse dans les mouvements de masse aux USA, dans l’Etat espagnol, dans les luttes féministes,…

    14:00 – 16:00 Ateliers – Les événements de mai ‘68

    • Quand le Printemps de Prague défiait le stalinisme.
    • Mai 68 : à deux doigts d’une révolution ?
    • 50 ans après la révolution sexuelle, comment combattre la commercialisation du corps des femmes ?
    • Leuven Vlaams : comment comprendre cette lutte pour l’enseignement supérieur flamand ?

    16:00 – 17:00 Libre

    17:00 – 19:00 Ateliers pratiques – EGA et ROSA en action

    • Construire EGA sur son lieu d’étude?
    • Comment animer un stand EGA/ROSA?
    • La campagne ROSA: préparons l’été et la rentrée

    20:00 – 22:00 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    MARDI – Qu’est-ce que le marxisme?

    10:30 – 13:00 Ateliers – Les fondements du marxisme.

    • Comprendre le monde pour le changer : le matérialisme dialectique.
    • Bien plus que des rois et des reines : le matérialisme historique.
    • Dans les entrailles de l’ogre : comment fonctionne l’économie capitaliste ?
    • Le Manifeste du parti communiste : Comment Marx a-t-il traduit ses idées en un programme ?

    14:30 – 17:00 Après-midi libre, jeux, sport, sieste, piscine …

    17:00 – 19:30 Ateliers – Thèmes divers.

    • Marxisme et anarchisme : un débat toujours actuel.
    • Le concept d’aliénation chez Marx.
    • La biologie détermine-t-elle le destin des femmes ?
    • Marxisme et écologie.

    21:00 – 23:00 Film ou Foot [20:00 – 8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    MERCREDI

    10:30 – 13:00 Ateliers – Luttes d’aujourd’hui à travers le monde

    • Être heureux et LGBTQI : faudra-t-il passer toute sa vie à lutter ?
    • Mouvements de solidarité avec les migrants et mouvement antiguerre : quelle orientation adopter ?
    • 70 ans après la Nakba, quelles perspectives pour la lutte des Palestiniens ?

    14:30 – 17:00 Ateliers – Que défendent les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) ?

    • Un enseignement démocratique : lequel et comment y parvenir ?
    • Quelle forme de résistance contre la droite populiste et l’Alt-Right ?
    • Industrie alimentaire : le capitalisme se moque de la vie.
    • Ecologie : nous manquons de temps, n’en gaspillons pas avec l’illusion du capitalisme vert.

    17:00 – 18:00 Plénière – Clôture du camp: allons-y militer avec EGA et ROSA

    21:00 Fête de clôture

  • Proposition de soutien à la presse alternative de gauche

    Contre les médias dominants et la propagande de l’establishment, placez votre message de voeu de mai dans « Lutte Socialiste » et sur socialisme.be.

    La crédibilité des médias traditionnels est aujourd’hui largement brisée, surtout parmi la jeunesse. Leur qualité est en chute libre (mensonges, manipulations, calomnies et autres distorsions de l’information) et, surtout, la période actuelle se caractérise par une puissante remise en question de l’idéologie capitaliste dominante et du discours néo-libéral. La confiance dans l’establishment, ses institutions et ses relais idéologiques, dont les médias, ne cesse de s’effriter. Une poignée de multinationales contrôle l’information et l’utilise pour défendre ses intérêts (de manière plus ou moins subtile). Les mouvements sociaux qui remettent en question ne serait-ce qu’une partie du système établi, comme les grèves et manifestations, sont la plupart du temps ignorés voire calomniés ou criminalisés.

    Suivre les médias établis uniquement revient à être matraqué de propagande gouvernementale et patronale quotidiennement. C’est clairement insuffisant pour ceux qui prennent une attitude critique et qui veulent se battre pour un monde sans guerre, sans exploitation, sans pauvreté et sans insécurité. « Lutte Socialiste » et socialisme.be offrent une autre perspective, qui part du mouvement des travailleurs et de la révolte des jeunes contre la haine, le racisme, le sexisme, la LGBTQI-phobie, le changement climatique ou la répression. Nos médias fourmillent d’arguments destinés non seulement à contrer la logique néolibérale dominante mais également à organiser et renforcer la solidarité internationale des luttes des travailleurs et de la jeunesse, et à promouvoir un syndicalisme de combat.

    Pour être capables de publier un tel mensuel et d’alimenter nos sites web, nous avons besoin de vous et de votre solidarité. Nous ne comptons pas sur de riches sponsors, mais sur le soutien enthousiaste de nos lecteurs et sympathisants. En premier lieu, si ce n’est pas encore le cas, nous vous invitons à prendre un abonnement à Lutte Socialiste pour, chaque mois, lire votre ration d’analyses anticapitalistes et socialistes tout en soutenant notre travail politique.

    À l’occasion du premier mai, Fête internationale des travailleurs, nous demandons à nos lecteurs, à nos sympathisants, aux organisations syndicales, à nos amis,… de soutenir nos médias socialistes en plaçant un voeu de mai dans nos pages, un message combatif ou autre aux lecteurs de notre journal.

    => Accédez à notre formulaire en ligne

  • Soudan. Mohamed Satti est libéré, la campagne internationale de solidarité a porté ses fruits!

    Notre camarade soudanais du Comité pour une Internationale Ouvrière Mohammed Satti (Hamudi) a été libéré hier soir, le jeudi 2 février. Il a été détenu par les autorités soudanaises plus de deux semaines pour avoir participé à une manifestation anti-régime dans la capitale, Khartoum. Hamudi a été ramené chez lui par une voiture de police vers 21h30, heure locale.

    Il ne fait aucun doute que la libération de Hamudi est le fruit des pressions incessantes exercées sur les autorités soudanaises par la campagne internationale de solidarité organisée par le Comité pour une Internationale Ouvrière et ses sections à travers le monde. Le bruit grandissant autour de l’affaire Hamudi a fait en sorte que son maintien en détention devenu gênant pour le gouvernement soudanais.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière salue cette victoire sur l’Etat soudanais et tient à remercier tous ceux qui ont mené campagne pour que notre camarade puisse sortir de prison. Cependant, des dizaines de militants de l’opposition sont toujours détenus dans de terribles conditions par le régime et doivent également être libérés.

    Des manifestations contre les hausses des prix ont encore éclaté ce mercredi à Khartoum, Wad Medani, Zalingei et dans d’autres villes. D’autres manifestants ont été arrêtés. Cela met en lumière la nécessité de construire un mouvement sur le long terme qui puisse non seulement résister à la répression de l’Etat mais aussi renverser la dictature capitaliste d’Omar el Béchir.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière exige la libération de tous les prisonniers politiques qui luttent contre le régime soudanais et continuera de faire campagne pour aider à pousser de l’avant la lutte du peuple soudanais pour un Soudan libre, démocratique et socialiste.

    Voici ci-dessous quelques photos de solidarité qui ont accompagné cette campagne d’actions, de lettres de protestations,…

    Campagne de solidarité pour la libération de Mohamed Satti

  • Un réveillon rouge réussi

    La transition de l’ancien au nouvel an a été célébrée à Bruxelles par environ 70 membres et sympathisants du PSL. Le repas de fête avait cette année des saveurs catalanes. Il fut par ailleurs entrecoupé de quelques morceaux de musique live. Par la suite, bien sûr, il y eut la fête. encore une longue fête. L’an 2018 a été célébré avec brio.

    Réveillon - oudjaar // foto's door Mario

  • Aidez-nous à financer notre travail et nos projets en Belgique et dans le monde !

    Appel aux membres et sympathisants du Parti Socialiste de Lutte, à l’occasion du Congrès National et du blocage des comptes par BNP Paribas Fortis

    Le PSL et ses organisations et campagnes comme ROSA (pour Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et EGA (Etudiants de Gauche Actifs) mènent chaque jour un travail de conscientisation et de construction d’instruments au service de la lutte. Ce sont également les tâches que nous nous sommes fixés avec l’ensemble de nos organisations-sœurs partout sur le globe, au sein du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, socialistworld.net), dont le PSL est la section en Belgique.

    Tout ce travail a bien sûr un très grand coût, en Belgique comme partout dans le monde. Nous participons activement au financement de notre organisation mondiale (avec une cotisation mensuelle et des dons), ainsi que de diverses campagnes internationales. Partout dans le monde, nous ne pouvons compter que sur les moyens que nous fournissent nos membres et nos sympathisants. Nous sommes financièrement dépendants des travailleurs et des jeunes qui sont prêt à nous soutenir ; c’est la garantie de notre indépendance financière et politique vis-à-vis de la classe capitaliste.

    Appel aux dons

    A l’occasion de notre week-end de discussion et de formation ‘Socialisme 2017’ fin octobre et de notre Congrès de décembre, nous avons lancé un appel financier avec pour objectif de récolter 20.000€. Jusqu’à présent, nous avons déjà réussi à récolter plus de 15.600€ de promesses de dons !

    Cet appel nous donne notamment l’occasion de combler à court terme une partie des dommages créés lors du blocage de nos comptes bancaires par la faute de BNP Paribas Fortis (article : BNP Paribas Fortis a, à tort, bloqué nos comptes). Une très grande partie des contributions récoltées servira à financer le travail de construction de nos campagnes sur les différents continents. Aux membres du PSL qui peuvent se le permettre, nous proposons également d’augmenter leur contribution mensuelle, pour nous aider dans notre travail journalier.

    Chaque soutien, petit ou grand selon les moyens de chacun, sera d’une grande aide pour financer notre travail. Mais, si vous le pouvez, nous vous invitons à soutenir le PSL sur une base plus régulière, au moyen d’un ordre permanent bancaire mensuel. Tous les dons et promesses de don (à payer d’ici fin janvier) sont les bienvenus, quel que soit leur montant. Chaque don nous rapprochera de notre objectif et contribuera de manière extrêmement importante à notre travail.

    Nous invitons nos membres et sympathisants à participer à cet appel en remplissant ce formulaire.

    Merci !

    > Compte bancaire du PSL : BE86 5230 8092 4650 (BIC TRIOBEBB)

  • Combattre le sexisme, la violence et le capitalisme – une lutte internationale

    L’exécutif international du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, l’organisation internationale dont le PSL/LSP est la section belge) s’est déroulé du 27 novembre au 2 décembre en Belgique. Une partie importante des discussions qui ont eu lieu tout au long de cette semaine concernait les luttes des femmes à travers le monde et le rôle du CIO dans celles-ci. Dans cet article, quatre membres du CIO nous parlent de ces combats qui se développent dans leurs pays respectifs.

    Laura, Irlande: “Il s’agit de rompre avec la répression du passé”

    Photo : ROSA Irlande

    En Irlande, une lutte cruciale est actuellement en cours contre le huitième amendement de la Constitution, l’interdiction constitutionnelle de l’avortement.

    Depuis sa création, la république irlandaise est liée à l’Église catholique, ce qui a conduit à d’effroyables crimes contre les femmes et les enfants. La classe ouvrière et les pauvres ont été les plus touchés – par exemple, avec les blanchisseries Madeleine (Magdalene Laundries), des institutions catholiques destinée à la « rééducation de femmes perdues » qui étaient synonymes d’esclavage des femmes pauvres.

    Cette lutte contre le 8e amendement est une lutte déterminante, qui vise à rompre avec la répression du passé et à instaurer à la place le type de société que les jeunes, les femmes et les travailleurs veulent et désirent.

    Il y a cinq ans, Savita Halappanavar, une Indienne vivant et travaillant en Irlande, est décédée à cause de ce huitième amendement. Elle est morte lors d’une fausse couche, après avoir demandé à plusieurs reprises un avortement, ce qui aurait pu lui sauver la vie. Cela lui a été refusé à cause du battement de cœur du fœtus lors de la fausse couche. Un nouveau mouvement a explosé dans ce contexte.

    Deux choses très importantes sont arrivées cette année. Lors de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, les jeunes sont descendus en masse dans les rues. Le centre-ville de Dublin a été bloqué des heures durant. 10.000 jeunes ont marché en direction du Parlement. L’atmosphère était très radicale.

    En avril, une Assemblée de citoyens a été convoquée par le gouvernement en sélectionnant 100 personnes au hasard. Le gouvernement a tout fait pour que les recommandations issues de cette assemblées n’apportent qu’un changement très limité. Mais, après avoir étudié le sujet, l’Assemblée de citoyens s’est montrée favorable au mouvement ‘‘pro-choix’’ (selon lequel les femmes devraient avoir le contrôle de leur grossesse et de leur fertilité). Les conclusions de cette assemblée sont actuellement à l’étude au sein d’une commission parlementaire dont est membre Ruth Coppinger (députée membre du Socialist Party et de Solidarity).

    Malheureusement, beaucoup d’autres porte-parole du mouvement pour le droit à l’avortement se limitent à l’abrogation du huitième amendement. Se limiter à cela ne signifie pas nécessairement de disposer d’une législation pro-choix. Ceci pourrait être synonyme d’opportunité gâchée. Mais la jeunesse déclare : «Nous voulons une autonomie corporelle, nous voulons l’égalité, nous voulons des lois qui séparent l’Etat de l’Eglise».

    Malheureusement, certains dans le mouvement ne savent pas à quel point les choses ont changé et n’ont pas confiance dans le fait que la majorité de la population soutient le droit à l’avortement. Il s’agirait de plus de 60% selon un récent sondage. Si nous obtenons effectivement un référendum sur l’abrogation en 2018, la participation sera incroyable et sera le thème d’une révolte sociale.

    Il y a cinq ans, la campagne ROSA (for Reproductive rights, against Oppression, Sexism & Austerity) a été créée en tant que mouvement féministe socialiste. Cette campagne est très attractive pour la jeunesse en révolte contre une société en crise. Derrière la crise écologique, on trouve la soit de profits des entreprises. Il en va de même pour la crise des réfugiés. D’énormes attaques contre le niveau de vie des travailleurs en Irlande et dans le monde sont causées par la politique d’austérité qui vise à satisfaire la même avidité.

    Ces jeunes ne veulent pas que seules les femmes de l’élite disposent de la liberté de choix (en ayant les moyens de partir à l’étranger pratiquer un avortement). Ils veulent des même droits pour tous, et en finir avec toutes les discriminations qui frappent les femmes de couleur, les femmes trans, les femmes pauvres et ouvrières. Ils veulent que tout le monde soit libre.

    En Irlande, le Socialist Party a joué un rôle important dans la construction d’un puissant pôle anticapitaliste dans le mouvement féministe et des LGBTQI+ en s’investissant dans la campagne ROSA, qui représente une force socialiste féministe composée de centaines de jeunes militantes et militants.

    Jane, Brésil: “12 femmes sont tuées chaque jour”

    Photo : Jane Barros

    Nous assistons à la pire crise sociale et économique de l’histoire du Brésil. Elle a un impact plus brutal encore sur les femmes.

    Les femmes, en particulier les femmes noires et ouvrières, ont souffert de l’austérité dans les soins de santé et l’enseignement ainsi que de l’augmentation de la violence au cours des dernières années. Chaque jour, 12 femmes sont tuées – l’un des taux les plus élevés de meurtres de femmes en Amérique latine. Et chaque jour, dix femmes sont victimes de viols en bande.

    Des éléments de barbarie sont toujours présents dans la société brésilienne. Les femmes ont d’ailleurs subi une nouvelle attaque au parlement récemment : une loi a été proposée pour empêcher la possibilité d’avorter aux femmes dont la grossesse résulte d’un viol.

    La riposte a été très intéressante et très rapide. Trois jours de grandes manifestations ont suivi – 10.000 femmes manifestant notamment à São Paulo pendant que des cortèges investissaient les rues de toutes les capitales des différents États du pays. Ces mobilisations sont nées d’un appel lancé par une campagne féministe à laquelle nous participons, le Front féministe de gauche. D’autres campagnes et organisations se sont jointes au mouvement.

    Le chef du parlement national a été contraint de dire qu’il ne souhaitait pas que cette loi soit adoptée. Il existe donc une énorme opposition dans la rue et partout ailleurs. Il est possible que le mouvement puisse vaincre cette loi.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière a joué un rôle important dans les grandes villes. Nous nous sommes retrouvés en premières lignes de l’organisation de ces manifestations à São Paulo par exemple – une ville de 16 millions de personnes – et nous avons été la force principale derrière les manifestations féministes.

    Nous combattons cette nouvelle attaque, mais nous lions ce thème à d’autres. Nous voulons aller plus loin pour en finir avec la criminalisation de l’avortement. Ce combat nécessite d’être lié à d’autres luttes sociales telles que l’opposition à la réforme du travail et la réforme des retraites ainsi que contre les coupes budgétaires. Nous nous nous revendiquons clairement d’un féminisme ouvrier et socialiste.

    Carla, Mexique: “Pour mettre fin à cette oppression, nous devons transformer la société”

    Action menée dans le cadre de la journée internationale contre la violence contre les femmes (novembre 2017).

    Au Mexique, il y a une forte crise des droits humains et une crise économique qui encourage également le recul social. Cela a des conséquences immédiates sur l’oppression des femmes et de tous les groupes vulnérables dans la société. Le durcissement de la crise voit s’aiguiser tous les problèmes sociaux (comme le sexisme).

    Au Mexique comme ailleurs, l’incorporation des femmes sur le marché de l’emploi leur a donné une certaine indépendance et a brisé l’isolement du foyer. Mais, parallèlement, cela a alourdi le fardeau des femmes puisqu’elles continuent à s’occuper de tout le travail ménager alors qu’elles travaillent. Beaucoup de femmes subissent également les abus de leur partenaire. Chaque jour, au Mexique, sept femmes sont tuées, la plupart par leurs maris.

    Il existe des cas terribles comme celui des travailleuses de Juarez. Dans cette ville, le nombre de femmes tuées est très élevé. Les femmes incorporées dans la population active souffrent également de violences sexuelles.

    A Mexico, la corruption est très répandue, de même que le trafic de drogue et d’êtres humains. L’État de Mexico comporte le plus grand nombre de féminicides du Mexique. Cela a d’ailleurs atteint des proportions particulièrement extrême tout dernièrement, ce qui a conduit à un sursaut de révolte. Ce constat, en combinaison de l’entrée des femmes sur le marché de l’emploi, a augmenté la conscience sociale sur cette question ainsi que sur la possibilité de protester.

    Le mouvement a adopté diverses revendications radicales, certaines anticapitalistes, qui soulignent par ailleurs la nécessité de lutter côte à côte avec les hommes issus de la classe ouvrière. Il y en a toutefois qui ne sont pas d’accord avec cette approche.

    Nous soulignons que l’oppression de genre provient du système social, de la société de classe et du capitalisme. Pour mettre fin à cette oppression, nous devons lutter pour transformer la société et construire une société socialiste démocratique. Cela ne signifie bien entendu pas que nous ne luttons pas pour des améliorations immédiates des conditions des femmes, y compris contre le sexisme au sein du mouvement ouvrier et de ses organisations.

    Nous avons lancé la plateforme féministe Libres y Combativas qui a eu beaucoup de succès, notamment dans les écoles. Beaucoup de jeunes femmes sont très conscientes de la situation politique actuelle et veulent s’organiser pour lutter. Cette plateforme est née il y a quelques mois à peine, mais nous avons déjà eu beaucoup de succès et nous voulons continuer à contribuer à la lutte pour les droits des femmes.

    Emily, Belgique: “les femmes gagnent 20-25% de moins que les hommes”

    Manifestation du 6 mars 2017 à Gand. Photo : ROSA

    En Belgique, si vous êtes au chômage et que vous vivez avec votre partenaire, vous ne recevez que la moitié des allocations de chômage. En moyenne, les femmes gagnent 20-25% de moins que les hommes.
    La plupart des femmes travaillent à temps partiel parce que les emplois dans lesquels travaillent beaucoup d’entre elles n’existent pas à temps plein, et aussi parce qu’il n’y a pas assez de services publics pour les crèches, les soins aux malades et aux handicapés, etc.

    Pour les jeunes femmes, un autre gros problème est l’utilisation du corps des femmes dans la publicité. La société utilise le corps des femmes comme un objet. Et quand une femme porte une jupe, elle peut être harcelée pour cela.

    Il n’existe pas encore de grand mouvement féministe en Belgique, mais il y a eu des actions de protestation. Les réactions s’expriment jusqu’ici essentiellement sur les médias sociaux et dans les discussions aux écoles, aux universités et sur les lieux de travail.

    Les actions ont toutefois été plus importantes que les années précédentes. Nous avons pris l’initiative d’une manifestation le 8 mars à Gand, avec 600 jeunes, la plus importante mobilisation de ce type depuis de nombreuses années. Par la suite, en septembre, une manifestation en faveur du droit à l’avortement a réuni 2-3000 personnes alors que ce type de manifestation ne réunit généralement que quelques centaines de personnes.

    Quand Donald Trump a est venu à Bruxelles le 25 mai, il y a eu une manifestation de 10.000 personnes. De nombreuses questions ont été soulevées, comme le racisme et l’environnement, mais la question du féminisme était probablement celle qui dominait le plus.

    Nous nous sommes opposés à la politique de Trump et aux politiciens qui représentent la même chose en Belgique, ainsi qu’à la division qu’ils essaient de créer au sein de la classe des travailleurs.

    ROSA est synonyme de Résistance contre l’oppression, le sexisme et l’austérité. Nous avons lancé cette campagne il y a neuf mois. La question que nous soulevons avec celle-ci est: qui profite du sexisme? Les hommes ou le capitalisme ?

    Par le passé, les luttes féministes sont parvenues à arracher une certaine libération sexuelle. Mais cela a été récupéré par la suite pour instrumentaliser le corps des femmes comme marchandise dans la publicité, la pornographie, etc.

    Le système capitaliste utilise également les stéréotypes de genre pour justifier des mesures d’économies dans les services publics. Certains défendent ainsi que ‘‘les femmes sont si bien à la maison, elles devraient y être davantage pour aider les enfants, nous n’avons dès lors pas besoin de nous occuper des crèches, etc.’’, ou encore que les femmes disposent de «compétences humaines» naturelles et qu’il n’est pas nécessaire de gagner de l’argent pour acquérir des compétences naturelles. Des idées telles que celles-ci servent de prétexte aux bas salaires dans les soins de santé et l’enseignement. Notre message principal concerne la situation économique des femmes. Changer cela, c’est la clé pour commencer à en finir avec le sexisme.

  • [PHOTOS] Congrès national du Parti Socialiste de Lutte

    Le Congrès national bisannuel du PSL s’est tenu à la côte ces 8, 9 et 10 décembre. Un congrès est pour nous l’occasion par excellence de discuter collectivement des perspectives politiques et sociales pour notre pays afin d’en dégager des propositions pour notre travail et la lutte pour une autre société.

    Une partie importante de notre congrès est sa préparation. Sur base de textes conséquents, des discussions ont été menées dans toutes les sections du parti. A la fin de cette série de discussions les sections ont élu des délégués qui ont représenté leur section au Congrès avec un droit de vote effectif. Chaque membre pouvait bien entendu participer aux journées du Congrès avec un droit de vote consultatif. Sections et membres pouvaient également soumettre des amendements.

    A travers le processus de discussion d’un Congrès, nous cherchons l’implication la plus large possible. Un échange d’expériences et d’évaluations de la situation objective est toujours enrichissant. Cela affine nos analyses et rend possible des interventions plus pointues dans les mouvements sociaux.

    Une nouvelle direction nationale a été élue au Congrès : un Comité National qui se réunit quatre fois par an pendant tout un weekend pour des discussions sur la situation politique et sur notre activité. Un Bureau Exécutif a été élu en son sein afin de coordonner le fonctionnement quotidien du parti.

    La résolution politique du Congrès – “Des éléments de révolution et de contre-révolution dans une nouvelle situation mondiale explosive” – sera publiée sous peu.

    Congrès national du PSL / Nationaal congres LSP

  • Réveillon rouge du Parti Socialiste de Lutte et des Étudiants de Gauche Actifs !

    31 décembre, 19h, Rue du Jardinier 47, 1080 – Molenbeek

    Comme les années précédentes, les sections de Bruxelles et de Brabant du Parti Socialiste de Lutte (PSL) organisent le 31 décembre un réveillon de nouvel an combatif, festif, agréable et bon marché. L’entièreté de l’argent récolté lors de notre réveillon servira à financer notre parti et nos campagnes.

    Les inscriptions et le paiement peuvent s’effectuer auprès de Ammar, avant le 28 décembre, par mail tresorier-psl-bxl@hotmail.com ou par téléphone 0478/40.16.09.Vous pouvez verser la somme sur le compte BE18 0014 9478 6265 avec pour communication “31/12” suivi de votre nom. Le repas et la fête dansante prendront place dans la salle Randstad, Rue du Jardinier 47 à 1080 Molenbeek.

    Si vous ne pouvez malheureusement pas venir mais que vous souhaitez nous soutenir, nous vous invitons à faire un don sur notre compte bancaire afin de nous permettre de financer nos diverses campagnes.

    MENU de l’année2017 :

    Solidarité avec le mouvement ouvrier en Catalogne !

    • Sélection de tapas Catalan
    • Conejo al vino (Lapin arrosé de vin)

    Centenaire de la révolution russe :

    • Assortiment de gâteaux soviétiques
    • Plateau de fromage bolchevik
    • Café et Truffes d’Octobre

    Menu végétarien/vegan/halal possible

    PRIX :

    • 25€ salariés (+5€ sur place)
    • 17€ non salariés (+5€ sur place)
    • 5€ – de 12 ans

    (Baby-sitting possible)

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