Category: Le PSL

  • La Campagne ROSA est bel et bien lancée

    Cette semaine a marqué le lancement de la Campagne ROSA en Belgique, Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité initiée par le PSL et les EGA. Des moments ont été consacrés à des actions, manifestations, d’autres pour des discussions et débats, deux éléments indispensables pour la construction d’une lutte contre le sexisme et l’austérité. Le nombre de participants, le dynamisme et l’atmosphère combative qui a régné lors de ces journées illustrent le potentiel qui existe pour le développement d’un nouveau mouvement féministe, à l’instar de ce que nous pouvons observer dans de nombreux autres pays.

    ROSA en action

    Discours d’Anja Deschoemacker. Au podium, de gauche à droite : Jess Spear, Tiphaine Soyez, Emily (Namur), Mai (Gand)

    Le 8 mars, des actions ont pris place dans différentes villes de Belgique à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes avec comme point culminant une manifestation de 6OO personnes à Gand contre le sexisme. Ce sont principalement des jeunes qui sillonné les rues de Gand en scandant des slogans tels que “What do we want, women’s rights ; when do we want it : now!”. Cela faisait longtemps que l’on n’avait plus vu une telle mobilisation à l’occasion du 8 mars. D’autres actions sont déjà en réflexion. Rejoignez-nous, donnez vos idées et participez à la lutte.

    Comment construire la lutte contre le sexisme

    La semaine s’est terminée avec la journée officielle de lancement de la Campagne ROSA. Pas moins de 150 personnes se sont réunies pour un partage des expériences de luttes contre le sexisme et l’austérité et réfléchir à la construction des luttes futures.

    La matinée a été consacrée à deux ateliers internationaux. Les personnes présentes ont eu la difficile tâche de choisir entre une discussion avec Jess Spear (Socialist Alternative à Seattle) sur le développement de la résistance contre Trump et le réveil du mouvement féministe aux USA et une avec Tiphaine Soyer (membre d’Alternatywa Socjalistyczna à Cracovie) au sujet des leçons de la grève des femmes en Pologne en défense du droit à l’avortement.

    L’après-midi a été l’occasion de discuter des différentes facettes que prend le sexisme, mais surtout discuter la stratégie pour lutter contre celui-ci dans les écoles, les unifs et dans et avec les syndicats. Un atelier a également été consacré aux acquis des femmes et des LGBT lors de la Révolution russe dont on fête cette année le centenaire.

    La place des femmes est dans la lutte

    Le meeting de clôture de la journée a été un temps fort rappelant que la place des femmes est dans la lutte et ponctué de différentes vidéos illustrant que la volonté de lutter contre le sexisme se développe à travers le monde. Les oratrices ont également appelé les participants à s’impliquer dans la Campagne ROSA. En plus des membres PSL et EGA présents, deux douzaines de personnes ont déjà rejoint la campagne lors de cette journée de lancement. En effet, si la Campagne ROSA a été initiée par le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et les Étudiants de Gauche Actifs (EGA), elle se veut être un instrument de lutte ouvert à tous ceux et celles qui soutiennent son message et qui souhaitent s’impliquer dans cette lutte.

    Nous sommes tous repartis gonflés à bloc, prêts à intervenir avec la Campagne ROSA dans les prochaines mobilisations, mais aussi enthousiastes pour organiser des réunions et des actions ROSA locales. Rejoignez la Campagne ROSA et participez avec nous aux prochaines actions !

    Quelques photos de la journée

    ROSA // foto's door Liesbeth

    Pourquoi rejoindre ROSA ? Quelques membres expliquent l’importance de cette campagne.

    Waarom ROSA?

  • Le PSL en action à l’occasion du 8 mars

    Le temps n’était vraiment pas favorable à la journée internationale des femmes en Belgique… mais en dépit de la pluie, des militants du PSL ont mené campagne dans plusieurs villes pour défendre une approche anticapitaliste et socialiste du féminisme.

    L’événement le plus important fut bien entendu la manifestation antisexiste de Gand qui a été suivi par un meeting. Plus de 600 personnes avaient répondu présentes à l’appel de diverses militantes féministes gantoises, parmi lesquelles nombre de militantes de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui sera officiellement lancée ce dimanche à Bruxelles.

    Ailleurs en Belgique, nos militants ont tenu des stands de sensibilisation politiques et on participé à plusieurs conférences et événements organisés par d’autres organisations.

    Hors de question de s’arrêter là une fois que le 8 mars est passé bien entendu ! Participez avec nous au lancement officiel de la campagne ROSA ce 12 mars et envisageons ensemble les prochaines actions à organiser en défense des droits des femmes, contre les discriminations, contre l’oppression et contre le capitalisme !

    Le PSL en action à l'occasion du 8 mars

  • Rejoignez le PSL et participez à la lutte pour le socialisme !

    C’est avec effroi que nous jetons un regard vers l’année 2016, avec l’élection de Trump en point culminant. Nombreux sont ceux qui retiennent leur souffle pour 2017. Plus près de chez nous, des regards effrayés et inquiets se posent sur les prochaines élections en France, aux Pays-Bas et en Allemagne, où les populistes de droite et les racistes que sont Marine Le Pen, Geert Wilders et l’AFD (‘‘Alternative pour l’Allemagne’’) sont au centre des débats. Ici aussi, il n’est pas exclu que l’impensable devienne réalité, que le gouvernement Michel trouve un second souffle alors qu’il était pourtant proche de chuter à ses débuts face à la résistance sociale de fin 2014.

    Par Els Deschoemacker

    Mais comment cela a-t-il bien pu se produire

    L’élection de Trump a été précédée par la ‘révolution politique’ de Bernie Sanders, le challenger d’Hillary Clinton aux primaires démocrates qui se réclame ouvertement de la défense du socialisme. Les sondages actuels indiquent qu’il aurait été en mesure de vaincre Donald Trump. En Grande-Bretagne, il y a eu le Brexit, une révolte contre l’Union européenne néolibérale et l’establishment qui n’œuvre que pour lui-même, en parallèle du soutien massif dont bénéficie Jeremy Corbyn, personnalité atypique, de gauche, qui s’est retrouvé à la tête du Parti travailliste.

    Tant aux États-Unis qu’en Angleterre, le socialisme bénéficie d’un intérêt renouvelé. En France, aux Pays-Bas et en Allemagne, les choses sont plus complexes mais, il y a quelques années, c’étaient des partis de gauche qui s’attireraient le vote de protestation. En Belgique aussi, les choses auraient pu se passer différemment si les dirigeants syndicaux n’avaient pas battu en retraite après la grève générale de décembre 2014 et s’ils avaient au contraire persévéré jusqu’à la chute du gouvernement.
    Se révolter, c’est insuffisant !

    De tout cela ressort un enseignement majeur : l’importance cruciale d’une alternative solidaire sous la forme d’un programme et d’un parti capable de transformer la colère en un combat visant à renverser le capitalisme.

    Lors d’un débat de l’émission Terzake (de la chaine de télévision flamande VRT), Gwendolyn Rutten (Open VLD), qui faisait face à Peter Mertens (PTB), a comparé l’extrême droite à la gauche radicale, selon le classique ‘‘les extrêmes se rejoignent’’. Selon elle, l’extrême droite incite à la haine raciale tandis que ce qu’elle appelle ‘‘l’extrême gauche’’ inciterait à la haine de classe. Mais la haine provient tout de même principalement des super-riches ! Si la lutte de classe est nécessaire, c’est pour trouver un moyen de sortir du bourbier du capitalisme.

    La haine raciale permet de diviser pour régner, ce qui est bien utile à la classe dirigeante pour continuer à exploiter les travailleurs, ce dont le gouvernement soutenu par Gwendolyn Rutten sait pertinemment. Il se pourrait bien que ce soit ça la colle qui maintient ce gouvernement ensemble.
    La haine de classe, ou la lutte de classe plutôt, est synonyme de résistance et de révolte contre la classe capitaliste, celle qui veut à tout prix préserver ce système inégalitaire qui n’a à offrir que guerre et misère à la majorité de la population. Le rapport d’Oxfam illustre l’ampleur obscène du fossé entre riches et pauvres.

    C’est le capitalisme lui-même qui donne naissance à la haine de classe. Il accumule les contradictions jusqu’à ce qu’elles ne soient plus viables, ce qui conduit inévitablement à des explosions. Le magazine capitaliste The Economist est lui aussi conscient de cela et a mis en garde sur les dangers de l’inégalité pour la stabilité dans un article intitulé ‘‘Les bolcheviks sont de retour’’.

    Mais, tout comme la vapeur se volatilise si elle n’est pas canalisée par un piston, l’énergie des masses et la colère sociale peut être dilapidée si elle n’est pas organisée. Cette année marque le centenaire de la Révolution Russe. La principale caractéristique de cet événement historique est qu’il existait un tel piston, sous la forme du parti bolchevik.

    Convertir la haine de classe croissante en un mouvement, en un parti et en un programme destinés à retirer le pouvoir des mains de la classe capitaliste afin de le remettre à la population, c’est la raison d’être du Parti Socialiste de Lutte et du Comité pour une Internationale Ouvrière (l’organisation internationale dont le PSL est la section belge). Participez, vous aussi, à ce combat et rejoignez-nous !

  • Hommage à Léon Lesoil

    Ce dimanche 12 février, quelques camarades du PSL ont rejoint Gustave Dache, vétéran carolo du mouvement trotskiste, afin de rendre hommage à Léon Lesoil, l’un des pionniers du trotskisme en Belgique.

    Nous aurions difficilement pu trouver une meilleure date pour une telle commémoration : cette année est non seulement le centenaire de la révolution russe, mais également celui de la conversion de Léon Lesoil au bolchevisme, alors qu’il servait en Russie en tant que soldat belge. dès ce moment, il ne cessera jamais de défendre le marxisme révolutionnaire, jusqu’à sa mort en camp de concentration en 1942.

    Il fut l’un des co-fondateurs du Parti communiste en Belgique et participa notamment au IIIe Congrès de l’Internationale communiste (la Komintern). Face à la dégénérescence bureaucratique de l’Union Soviétique et de la Komintern, il se rallia aux positions défendues par Léon Trotsky et fut exclu du parti en 1928. Il poursuivit son combat et figura parmi les fondateurs du mouvement trotskiste en Belgique. Il fut également l’un des dirigeants de la grève des mineurs de Charleroi en 1932.

    Cet hommage, le premier que nous faisons sur la tombe de Léon Lesoil mais certainement pas le dernier, est un outil pour nous réapproprier notre histoire. Aujourd’hui, les commémorations portent majoritairement sur l’histoire de la classe dominante ou sur la manière dont celle-ci voudrait que l’on comprenne les événements historiques. La faiblesse actuelle des organisations de travailleurs a considérablement diminué le nombre de commémorations ayant pour but de nous souvenir de l’histoire ouvrière, de ses luttes et de ses héros. Il reste bien entendu le Premier mai, par exemple, mais il s’agit presque d’une exception.

    Il fut pourtant un temps où les commémorations ouvrières étaient nombreuses et à l’affluence massive. A Liège, la vague de révoltes ouvrières de 1886 a d’ailleurs commencé par une manifestation de quelques milliers de travailleurs dont le cortège commémorait les 15 ans de la Commune de Paris.

    Le parti que le PSL a l’ambition de construire ne se veut pas seulement un instrument visant à la prise du pouvoir par la classe des travailleurs. Il veut aussi faire œuvre de mémoire du mouvement ouvrier et des luttes oubliées par l’histoire officielle. C’est d’autant plus le cas concernant l’histoire des véritables bolcheviks et des trotskistes.

    Hommage à Léon Lesoil

  • [DEBAT] Publifin : Sauvegarder les initiatives industrielles publiques

    L’association “A Contre-Courant”, le cercle des “Etudiants de Gauche Actifs” (EGA) de l’ULg et l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte organisent une conférence-débat sur le dossier Publifin/Nethys et sur les initiatives industrielles publiques et leur contrôles démocratique ce 21 février 2017 à l’Université de Liège.

    Cette soirée sera d’abord l’occasion de faire le point sur la nébuleuse Publifin/Nethys en compagnie du journaliste David Leloup qui a rendu public ce scandale.

    Un panel d’invités abordera ensuite la question de l’avenir du groupe Publifin/Nethys et plus généralement des intercommunales avec une perspective double. D’une part comment s’assurer que les événements actuels ne servent pas à éliminer les derniers outils d’initiatives publiques en matière industrielles et économiques au profit d’une nouvelle vague de privatisation? D’autre part comment permettre un contrôle démocratique accru sur de tels outils qui sont des “biens communs” ?

    Déroulé de la soirée :

    Présentation pédagogique de la structure Publifin/Nethys et des dysfonctionnements mis au jour : David Leloup (Journaliste indépendant au Vif et à Médor)

    Quelle perspectives pour nos intercommunales ? : Un représentant du PS (sous réserve), Caroline Saal (représentante ECOLO au CA de Publifin), Pierre Eyben (Mouvement VEGA, auteur d’une carte blanche parue dans le Vif), Christine Planus (déléguée principale CGSP-Publifin), Sane Coremans déléguée (FGTB asbl CAW – PSL)

    Débat avec la salle – Prix libre

    A l’initiative de : ACC, ACJJ, EGA

    => Evénement Facebook

  • 9e école latino-américaine du Comité pour une internationale Ouvrière

    Un grand succès partagé par 200 participants réunis à Sao Paolo

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière (dont le PSL est la section belge) a organisé une très réussie 9ème école latino-américaine à Sao Paulo du 24 au 29 janvier. Plus de 200 personnes ont participé à une semaine de discussions et de débats portant sur des questions allant de la situation mondiale après l’élection de Trump à celle des différents pays d’Amérique latine en passant par les leçons de la révolution russe de 1917 à l’occasion du centenaire de l’événement. Un meeting public a d’ailleurs eu lieu pour marquer cet anniversaire avec la participation de plus de 250 personnes.

    Des camarades du Brésil, du Venezuela, du Chili, de l’Equateur, d’Espagne, des Etats-Unis et de Suède ont participé aux discussions, de même qu’un représentant du Secrétariat international du CIO. Des représentants d’Izquierda Revolucionaria, qui est en processus de fusion avec le CIO, sont aussi venus d’Espagne et du Venezuela.

    9e Ecole latino-américaine du CIO

  • Le CIO et Izquierda Revolucionaria en marche vers l’unification

    En septembre 2016, nous avions publié une brève déclaration faisant suite à une première réunion de nos deux organisations (disponible ici sur ce site). Cette réunion fut très fructueuse et a révélé qu’un large accord existait tant politiquement qu’en termes de méthodes de construction d’un parti révolutionnaire. Au cours de cette réunion, nous avons convenu d’amorcer un processus de dialogue politique et de débat ainsi que de collaboration pratique et d’échange de documents et de visites.

    Déclaration commune du Comité exécutif international du Comité pour une Internationale Ouvrière et de celui d’Izquierda Revolucionaria

    Depuis lors, la collaboration entre nos organisations a été régulière, étroite et intense. Des camarades du Secrétariat international du CIO et de nombreuses sections du CIO se sont rendus en Espagne au cours de ces derniers mois afin de participer à plusieurs réunions d’IR et d’assister au congrès du Syndicat des étudiants en novembre dernier.

    Des représentants d’IR ont également participé à diverses réunions importantes tant du CIO que du Socialist Party (section du Comité pour une internationale Ouvrière en Angleterre et au Pays de Galles), dont l’événement «Socialism 2016» qui s’est tenu à Londres ou encore la réunion du Comité national du Socialist Party de janvier 2017. Des représentants d’IR ont également participé au Comité exécutif international du CIO de novembre 2016.

    Cet échange et ces débats se poursuivront au cours de divers importants événements et réunions qui prendront place au cours de ces prochains mois, parmi lesquels l’École latino-américaine du CIO, le Comité central et le Congrès d’IR en Espagne et le congrès de la section mexicaine d’IR, entre autres .

    Au Venezuela comme en Espagne, où le CIO et IR disposent tous deux de forces organisées, un processus très encourageant de collaboration pratique et de rapprochement politique est en cours.

    Un important échange d’articles, de documents et de publications a également eu lieu. Des documents clés ont été traduits et publiés dans nos journaux respectifs, sur nos sites Web et dans les magazines théoriques tandis que les documents internes ont eux aussi été discutés et débattus.

    Vers l’unité

    Au regard de ce processus, nous pouvons conclure que cette expérience n’a fait que confirmer, élargir et renforcer l’accord politique, programmatique et méthodologique entre nos organisations. Cela est non seulement confirmé par nos positions politiques générales, mais aussi par nos approches concrètes et pratiques concernant tant le développement de la lutte de classe que la construction d’un parti révolutionnaire et d’une internationale au XXIe siècle.

    Il est évident que les conditions existent pour poursuivre beaucoup plus loin notre collaboration. Nous estimons que l’accord de principe entre nos organisations signifie qu’il existe une base pour adopter des mesures concrètes en vue de l’unification de nos forces.

    En conséquence de quoi les Comités exécutifs internationaux du CIO et d’IR s’accordent sur les points suivants :

    1. Discuter cette déclaration dans les structures démocratiques et les corps dirigeants du CIO et d’IR pour qu’elle y soit approuvée.
    2. Élaborer un document programmatique concernant notre unification et le publier aux environs d’avril/mai 2017. Ce document sera débattu dans toutes les structures démocratiques et les corps dirigeants du CIO et d’IR pour qu’il y soit approuvé.
    3. Tenir une conférence d’unification en 2017.

    Une séparation douloureuse entre nos deux organisations a eu lieu il y a de cela 25 ans, dans un contextes de défis et de revers majeurs pour la gauche marxiste révolutionnaire à travers le monde. Nous sommes toutefois restés fermes et sommes parvenus à maintenir nos forces et à contribuer à la lutte de classe, même si nous avons suivi des chemins distincts. L’ouverture de cette nouvelle période de crise structurelle du capitalisme et d’énormes opportunités pour les marxistes révolutionnaires a servi à rapprocher nos chemins.

    2017 – l’année du centenaire de la révolution immortelle russe – peut aussi représenter une année décisive pour nos organisations. Notre unification sur une base de principe nous renforcera politiquement de même que dans notre capacité à construire une internationale marxiste visant à armer la classe ouvrière de la direction révolutionnaire qu’elle mérite. Elle peut aussi constituer un exemple inspirant pour l’ensemble de la gauche, du mouvement ouvrier et de tous les révolutionnaires.

    Nous lançons un appel commun au dialogue et au débat envers les travailleurs, les jeunes et les révolutionnaires du monde entier afin de trouver la plus grande collaboration et unité possible sur base du marxisme révolutionnaire.

  • [PHOTOS] Meeting/débat sur l’expérience du combat de “ceux de Clabecq”

    Hier soir, une petite cinquantaine de personnes avaient répondu à l’invitation des sections bruxelloises du Parti Socialiste de Lutte de revenir sur l’expérience du combat des Forges de Clabecq en compagnie de Silvio Mara, ex-délégué FGTB aux Forges, et de Gustave Dache, ex-délégué Caterpillar, vétéran de la grève générale de l’hiver 1960-61. Cet événement prenait place très exactement 20 ans après la grande marche pour l’emploi du 2 février 1997 qui a réuni 70.000 personnes sur le site des Forges.

    En décembre 1996, les Forges de Clabecq sont déclarées en faillite. Les actionnaires avaient pris la poudre d’escampette. Les délégations syndicales prennent alors la sécurité du site en main et occupent l’entreprise. Ils se rendent compte qu’ils auront besoin de la mobilisation permanente de tous les 1800 travailleurs, mais ils sont bien préparés. Avant même la faillite, la délégation FGTB nous expliquait qu’ils discutaient chaque semaine de l’évolution mondiale du marché de l’acier, qu’ils évaluaient la position des Forges et préparaient ainsi politiquement les militants pour ce qui allait survenir et, surtout, comment y faire face. Au travers de dizaines de militants, toute l’usine était politiquement prête.

    A partir de la faillite, environ 1.500 travailleurs se réunissent toutes les deux semaines à peu près, dans l’un des halls vides de l’usine, pour dresser un état de lieu et lancer des propositions d’action. La délégation réalise bien le danger que certains, au fil du temps, restent à la maison. Les militants contrarient cela en appelant chacun bien à l’avance et, si nécessaire, en leur rendant une visite à la maison. Ici, pas de privilèges ou de tapis rouge pour les journalistes. Le ‘‘pape rouge’’ ou encore le ‘‘clan D’Orazio’’ est fustigé dans la presse pour cela. Mais les sympathisants d’autres entreprises et les militants de gauche sont accueillis à bras ouverts. La distribution de tracts et la vente de journaux de gauche n’y est pas considéré comme un problème, mais comme une contribution précieuse au débat. Les plus motivés sont reçus par la délégation lors des réunions régulières, de sorte que non seulement leur solidarité est reçue mais aussi leur mobilisation et leur capacité organisationnelle.

    A coups de bus remplis de travailleurs de Clabecq, une mobilisation se lance dans tout le pays. La délégation est ainsi capable de réunir 70.000 manifestants à Clabecq le 2 février 1997 dans une Marche multicolore. À la fin du mois de mars, les travailleurs sont attirés dans un piège de la gendarmerie sur une autoroute. Des coups sont donnés des deux côtés. Les dirigeants syndicaux instrumentalisent l’événement pour démettre la délégation de ses fonctions. A partir de là, les dirigeants de la délégation sont poursuivis en justice. Après cinq ans, les 13 accusés sont acquittés sur toute la ligne. Entretemps, ils avaient réussi à négocier une reprise, un petit miracle. Mais ils se retrouvent eux-mêmes sur liste noire. La lutte de Clabecq a eu lieu dans une période d’expansion économique, et non pas après une crise mondiale du capitalisme comme aujourd’hui. Il y avait d’autres foyers de résistance, mais très loin du mouvement généralisé d’aujourd’hui contre le gouvernement de droite.

    La soirée d’hier a aussi abordé la solidarité internationale puisque Gustave et Silvio ont rejoint l’appel de solidarité avec les accusés de Jobstown en Irlande (Faites comme Noam Chomsky: opposez-vous à la criminalisation de la résistance sociale en Irlande!Le plus grand procès politique en Irlande depuis des décennies: Soutenez les activistes de Jobstown!)

    Meeting "20 ans après la Marche multicolore pour l'emploi de Clabecq"

  • Conférence-débat. Il y a 20 ans, Clabecq : une lutte exemplaire

    Ce jeudi 2 février, à 19h, à la Pianofabriek, 35 rue du Fort, 1060 Saint-Gilles (Bruxelles)

    Conférence-débat organisé par le Parti Socialiste de Lutte / Linkse Socialistische Partij (BXL) avec : Silvio Mara, ex-délégué FGTB aux forges de Clabecq & Gustave Dache, ex-délégué Caterpillar, vétéran de la grève générale de l’hiver 1960-61.

    La faillite des Forges de Clabecq est prononcée en décembre 1996. Une lutte pour le maintien de l’emploi est directement engagée, avec notamment une grande marche pour l’emploi le 2 février 1997 qui a réuni 70.000 personnes sur le site des Forges. 600 emplois sont sauvegardés mais l’ensemble des membres de la délégation syndicale est licencié. Plusieurs d’entre eux sont carrément exclus de leur syndicat pour avoir concrétisé une approche syndicale de lutte.

    Il y a beaucoup à tirer aujourd’hui de ce combat exceptionnel pour résister face aux restructurations à Caterpillar, ING, Douwe Egbert… La Belgique possède un mouvement syndical puissant mais cela ne suffit pas pour parvenir à contrer l’offensive généralisée contre les travailleurs à laquelle nous assistons. Ce meeting vise à renouer avec un syndicalisme de combat.

    => Evénement Facebook

    Bienvenu à toutes et tous!

  • ResistTrump – Solidarité contre le sexisme et le racisme

    Actions de solidarité prévues à Bruxelles, Mons, Liège, Anvers et Gand !

    Ce 20 janvier, de nombreuses actions prendront place à travers le monde pour construire la résistance contre l’agenda raciste, sexiste et impérialiste de Donald Trump dès le premier jour de son mandat ! En Belgique, à côté d’un large rassemblement à Bruxelles, de plus petites actions auront également lieu à Mons, Anvers, Gand et Liège. Participez vous aussi !

    Donald Trump prépare des attaques d’une ampleur inédite à l’encontre des femmes, des immigrés, des musulmans, des LGBTQI, de l’ensemble de la classe des travailleurs ainsi que contre l’environnement. Trump est l’expression d’un système pourri jusqu’à la moelle. Choisir entre Trump et Clinton, c’était pour beaucoup choisir entre la peste et le choléra. La colère et la frustration contre l’élite sont exploitées par les populistes de droite. Mais le mouvement autour de la candidature de Sanders a illustré le potentiel pour un parti et un mouvement de masse défendant les intérêts de 99%.

    Mobilisons-nous en solidarité avec les manifestations de masses de la jeunesse (Student Walk Out) et de femmes (Million Women March) qui prendront place à travers les États-Unis le 20 et 21 janvier à l’occasion de l’investiture de Trump.

    À travers le monde, luttons et revendiquons d’une seule voix :

    • Ensemble contre le sexisme : Contre les violences sexistes ; À travail égal, salaire égal.
    • Non au mur USA-Mexique ; Stop à l’Europe Forteresse.
    • Unissions-nous contre les attaques islamophobes et racistes : Black lives matter.
    • Combattons les discriminations vis-à-vis des LGBTQI.
    • System change, not Climate change: le changement climatique n’est pas un point de vue mais un fait, combattons-le ! Non aux pipelines dans le Dakota et ailleurs. Pour le renforcement du mouvement environnemental.
    • Pour un refinancement public de l’enseignement pour qu’il soit accessible et de qualité pour tous.
    • Stop à la politique pour les 1% de super-riches ; Luttons contre le capitalisme et pour une société orientée vers les besoins des 99% !

    Bruxelles : Vendredi 20 janvier, 17h, Place de la Monnaie. “Lights for Rights! – Brussels Women’s March” – Rassemblementà l’initiative de #Lights4RIghts (Contact: lights4rights@gmail.com), initiative notamment soutenue par le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. (Evénement facebook)
    Mons : Vendredi 20 janvier, 18h, Square Franklin Delano Roosevelt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
    Liège : Vendredi 20 janvier, 17h30, Hôtel de Ville de Liège, Place du Marché. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
    Anvers : Vendredi 20 janvier, 18h30, Groenplaats. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.
    Gand : Vendredi 20 janvier, 18h30, Korenmarkt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.

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