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Category: Jeunes
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Racisme. Tout ce qui nous divise nous affaiblit !

Unité dans la lutte pour l’accès au logement et à un enseignement de qualité pour toutes et tous !
- Tract en format PDF Ce tract a été édité dans le cadre des actions antiracistes organisées en Belgique ce 20 mars dans le cadre de la Journée Internationale contre le Racisme et la Discrimination. Plus d’informations sur la plateforme à l’initiative de ces actions.
La guerre en Ukraine a fait comprendre à de larges pans de la population que personne ne laisse tout derrière soi pour fuir par plaisir. A travers le monde, la guerre choque et, comme toujours dans les moments de crise, la solidarité de la classe des travailleur.euse.s est impressionnante. Des milliers de personnes se portent volontaires pour accueillir des réfugié.e.s ukrainien.ne.s. Profitons-en pour renforcer la solidarité avec les réfugié.e.s de toutes origines !
Pour Poutine, la guerre est un calcul géopolitique. Pour le peuple ukrainien, c’est une terrible tragédie à l’énorme coût humain. Ailleurs, c’est la classe des travailleur.euse.s qui en fait les frais. Par le chômage et les pénuries en Russie, avec l’envolée des prix de l’énergie et bientôt de l’alimentation ici. À Anvers, 400 travailleur.euse.s de l’industrie chimique sont menacé.e.s de chômage technique en raison des sanctions prises à l’encontre de l’oligarque russe qui possède la société EuroChem. L’afflux de réfugié.e.s aggravera les conséquences du manque de moyens pour les crèches, les logements abordables ou les services publics. Les réfugié.e.s ukrainien.ne.s sont déjà mis en concurrence avec d’autres réfugié.e.s, y compris ceux qui ont fui l’Ukraine.
Les pénuries nourrissent les tensions et les divisions et certains en profitent pour monter les différents groupes de population les uns contre les autres. La meilleure riposte est l’unité dans la lutte pour des conditions d’accueil adéquates pour chaque réfugié.e, mais aussi pour l’accès à un enseignement gratuit et de qualité ainsi qu’à un logement abordable pour chacun.e. Le mouvement des travailleur.euse.s, qui est particulièrement bien organisé en Belgique, doit prendre la tête de cette lutte collective pour le progrès social. C’est ainsi que l’espoir d’un meilleur avenir pourra l’emporter sur le désespoir et la frustration qu’exploite l’extrême droite.
Il nous faut construire un puissant mouvement international anti-guerre. Nous ne pouvons pas laisser cette tâche à la population ukrainienne qui organise héroïquement son autodéfense ou à la population russe qui continue à de se mobiliser contre la guerre en bravant la répression et la menace d’années d’emprisonnement. Nous aussi, nous avons besoin d’un mouvement de masse contre la guerre. Non pas pour soutenir la course impérialiste aux armements ou renforcer une machine de guerre telle que l’OTAN, mais pour défendre les intérêts communs de la classe des travailleur.euse.s et de toutes les personnes opprimées. Nous n’avons aucun intérêt dans la guerre et la destruction, où que ce soit dans le monde.
Les tensions croissantes entre grandes puissances, en particulier les États-Unis et la Chine, constituent le contexte global de la guerre en Ukraine. Ces tensions qui sont nées de la faillite du capitalisme. « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », observait le socialiste français Jean Jaurès juste avant la Première Guerre mondiale. « Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme », déclarait Malcolm X. « C’est tout le système qui est coupable », a-t-on pu entendre dans les manifestations Black Lives Matter ou les mobilisations féministes.
Nous devons renverser ce système capitaliste. Il renforce la gravité de chaque crise, de la crise climatique à la pandémie en passant par la guerre et la misère sociale. Organisons-nous et luttons en faveur d’un système où les ressources et les richesses disponibles seront démocratiquement utilisées dans l’intérêt de la majorité de la population. Cette société, une société socialiste démocratique, est nécessaire pour mettre fin aux guerres, aux pénuries et aux tensions sociales.
Que faire contre la guerre ?
* Organisez un sit-in ou une autre action contre la guerre dans votre école ou à l’unif’ ! Solidarité avec les jeunes et les travailleurs en Ukraine, stop à la guerre de Poutine ! Solidarité avec les mobilisations antiguerres en Russie ! Non à toutes les formes d’impérialisme et de guerre ! Contactez-nous pour plus d’informations.
* Participez à la manifestation nationale contre la guerre du dimanche 27 mars à 13h30 à Bruxelles Nord. Rejoignez notre bloc contre la guerre et le capitalisme !
* Lisez l’édition antiguerre du mensuel Lutte Socialiste ! Ce journal offre des analyses, des arguments et des propositions pour le développement du mouvement antiguerre. Un exemplaire revient à 2 euros, mais vous pouvez prendre un abonnement ! Plus d’informations sur www.socialisme.be -
UGent : Non aux coupes budgétaires ! Supérieur francophone solidaire

L’université de Gand (UGent) prévoit de réduire son personnel. Toutes les garderies seront abandonnées, les frais d’inscription des doctorants doubleront, les membres du personnel perdront des jours de congé, etc.
- Evénement Facebook
- [INTERVIEW] La résistance contre le plan d’austérité s’organise à l’université de Gand
Heureusement, la communauté de l’UGent ne va pas se laisser faire ! Le 23 février, ils organisent une manifestation contre les coupes budgétaires et, de Bruxelles, nous entendons bien nous montrer solidaires !
Nous avons besoin d’investissements dans l’éducation, pas de coupes budgétaires ! Les étudiants et le personnel ont souvent été laissés à eux-mêmes pendant cette pandémie et ont dû s’adapter en permanence. Les réductions de personnel affectent inévitablement la qualité et l’accessibilité de la recherche, de l’éducation et de l’orientation.
Nous ne sommes pas naïfs. Si ces coupes budgétaires voient le jour à l’UGent, ce n’est qu’une question de temps avant qu’elles ne soient tentées ailleurs.
Rendons nous ensemble à Gand et formons une délégation de solidarité !
Nous nous retrouvons à 11h30 devant le gare des Guillemins à Liège et à 12h30 devant la gare centrale à Bruxelles (Carrefour de l’Europe) pour prendre ensemble le train vers Gand.
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Ensemble contre la violence de genre dans la vie nocturne

Manifestation à Ixelles. Photo : Celia À la mi-octobre, une tempête a éclaté sur les réseaux sociaux. La raison : de nombreuses accusations d’abus sexuels commis après avoir drogué les victimes contre un barman dans le quartier étudiant du cimetière d’Ixelles. De nombreux témoignages ont suivi sur l’insécurité dans la vie nocturne, ainsi que plusieurs actions avec des centaines de participant.e.s. Le conseil communal et le pouvoir judiciaire ont enfin fini par se pencher sur l’affaire. Malheureusement, comme trop souvent, uniquement après le tollé public et la pression des actions. L’affaire d’Ixelles est alors devenue une priorité. Mais qu’en est-il des innombrables autres cas ?
Par Élise (Bruxelles)
Une soirée
Après une période de crise du coronavirus difficile et, pour beaucoup, solitaire, les jeunes ont enfin pu se retrouver à nouveau ces derniers mois. Malheureusement, trop de jeunes femmes sont confrontées au sexisme lors d’une soirée. Cela va de remarques inappropriées et objectivantes à des agressions, en passant par la drogue et le viol. L’année dernière, c’est le quartier gantois d’Overpoort qui était à la Une des médias. Aujourd’hui, c’est le quartier étudiant d’Ixelles.
Selon une étude de l’Université de Liège, une étudiante sur cinq est confrontée à une tentative de viol ou à un viol effectif. En Belgique, il y a en moyenne 80 viols par jour. Mais seulement 10% des victimes le signalent. Cela n’est pas surprenant compte tenu de la culpabilisation des victimes dans la société. Les jeunes filles apprennent à l’école que « C’est de ta faute si les garçons te regardent ou te touchent ! » lorsqu’elles s’habillent d’une certaine manière (il suffit de penser aux codes vestimentaires sexistes dans les écoles). Les questions auxquelles sont confrontées les victimes du sexisme partent trop souvent de la même idée. Au lieu de : « Pourquoi n’y avait-il pas de bus pour te ramener chez toi ? », « Pourquoi les passants n’ont-ils pas réagi ? » ou « Pourquoi les femmes qui marchent seules sont-elles harcelées comme si elles étaient des objets sexuels ? », nous entendons : « Que faisais-tu là toute seule à cette heure-là ? » Outre le tabou et la stigmatisation, les nombreuses affaires qui sont rejetées pour « faute de preuves » et le sous-financement général de la Justice n’encouragent pas non plus les plaintes.
La recherche de « safe space »
Après avoir été harcelée à plusieurs reprises et avoir ensuite été sermonnée pour cela, il est normal d’essayer de ne pas se retrouver dans pareille situation. Combien de femmes se sentent-elles obligées de se comporter différemment ou ont peur de sortir à une certaine heure ou dans certains lieux ? Cette société sexiste et violente pousse de plus en plus de gens à la recherche désespérée de « safe spaces » (« espaces sûrs » ou « espaces positifs »), comme l’a récemment illustré le café Blond à Gand, fort médiatisé après avoir exigé le départ des clients masculins lors d’une soirée suite à une agression.
Toutefois, les espaces « 100 % sûrs », sous quelque forme que ce soit, restent très difficiles à concrétiser dans une société qui ne l’est pas. Tant que le système capitaliste existera et que règnera la logique de profit, les femmes occuperont une position de second rang dans la société, leur corps sera considéré comme une marchandise, des normes de genre rigides et malsaines prévaudront,… Tant qu’il y aura des victimes du sexisme, du racisme et de la LGBTQI+phobie, même dans les « espaces sûrs », aussi bien barricadés soient-ils, la violence persistera.
Le féminisme, en tant que mouvement de lutte, doit s’organiser pour atteindre un objectif ambitieux : un « espace sûr » qui ne soit pas limité dans l’espace, dans le temps ou à certains groupes, mais qui s’étende à l’ensemble de la société. Réduire la discussion sur l’organisation de cette lutte au genre (« c’est la faute de tous les hommes »), c’est être aveugle au fondement de l’oppression dans la société, c’est absoudre la politique traditionnelle et ce système de leurs responsabilités. Et cela ne constitue pas une base pour lutter et réellement arracher des choses. La majorité de la population – la classe travailleuse – est victime de ce système et a un intérêt commun à le renverser. La méthode de lutte efficace est d’unir notre classe sociale et de l’engager dans la bataille.
#MeToo et le contexte de lutte féministe socialiste
De nombreuses femmes sont victimes de violence et de harcèlement : à la maison, au travail, à l’école, dans la rue, lors de sorties,… Le développement de mouvements féministes de masse à l’échelle internationale a modifié la conscience collective au cours de ces dernières années. Les victimes du barman d’Ixelles, comme celles du producteur de la VRT Bart De Pauw, ne sont pas isolées. La colère doit devenir action pour provoquer un véritable changement.
La sensibilisation et les sanctions sont extrêmement importantes. Pourtant, la pratique montre qu’elles ne sont pas suffisantes pour éliminer la violence de genre. En effet, elles ne changent pas le système caractérisé par l’exploitation, le profit et les relations de pouvoir inégales à l’origine de la culture du viol.
Nous avons besoin d’une société aux priorités radicalement différentes avec des services publics correctement financés, comme des transports publics plus nombreux et gratuits, avec plus de personnel et une formation pour réagir aux agressions. Tous les acteurs de terrain (police locale, éducateurs, personnel médical) doivent être formés à la prévention antisexiste. Les refuges et l’aide aux victimes (médicale, psychologique, sociale et juridique) doivent être refinancés et une vaste campagne d’information sur les services existants doit être lancée. Nous exigeons également des investissements publics dans l’enseignement afin que des thèmes tels que le sexisme, le consentement mutuel, etc. puissent être abordés à l’école ; dans la justice afin que les affaires puissent être traitées rapidement et efficacement et dans le suivi spécialisé des délinquants afin de prévenir les rechutes.
Pour que personne ne soit coincé dans une situation de dépendance et donc de vulnérabilité, il faut de bons emplois avec de bonnes conditions de travail, une réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec des embauches compensatoires, un salaire minimum de 14 €/heure et suffisamment de logements sociaux au loyer abordable. Pour stopper la banalisation de la violence à l’égard des femmes, un bon pas en avant serait d’utiliser notre espace public pour l’affichage de campagnes à des fins sociales (comme des campagnes de prévention et de sensibilisation) au lieu de le laisser à la merci de publicités sexistes et hostiles aux femmes dans l’unique but de remplir les poches des capitalistes.
Nous avons besoin de plus d’investissements publics, mais plus encore : nous avons besoin d’une société où les bases matérielles de l’inégalité et de la discrimination n’existent plus ! Une société qui ne produit pas sans cesse de nouvelles générations de violeurs et de victimes, une société où chaque personne se sentirait totalement libre, une société où la production économique partirait de la satisfaction des besoins de toutes et tous. C’est pourquoi le 25 novembre, Journée internationale de lutte contre la violence envers les femmes, nous descendrons dans la rue avec la campagne féministe socialiste ROSA et défendrons une autre société : une société socialiste. C’est pour ce but que nous visons à entretenir la solidarité entre les jeunes et les travailleurs dans toute leur diversité d’identités.
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Il y a 30 ans… Le «Dimanche noir» déclenchait un mouvement de masse antiraciste

L’une des nombreuses actions de Blokbuster au début des années 1990. En l’occurrence, une manifestation à Tielt, en Flandre occidentale, le 24 novembre 1994. La première grande percée électorale du Vlaams Belang (qui s’appelait alors le Vlaams Blok) s’est déroulée le 24 novembre 1991, une journée baptisée depuis le « Dimanche noir ». Des milliers de jeunes avaient alors envahi les rues. C’est à ce moment que notre campagne antifasciste Blokbuster a réuni 2.000 membres organisant des dizaines d’actions sous le slogan « Du travail, pas de racisme ! »
Du fumier sur un système pourri
La crise économique des années 1970 et l’essor du néolibéralisme dans les années 1980 ont mis fin à l’espoir de progrès social pour la classe ouvrière. Pour garantir les profits des grandes entreprises, de lourdes coupes budgétaires ont frappé les services publics. Les cadences de travail augmentaient et le chômage prenait son envol. En Europe, le chômage est resté stable autour de 2 % entre 1960 et 1975. Mais à partir de 1975, il a quadruplé pour atteindre 8 % au milieu des années 1980 et 10 % au milieu des années 1990. En Belgique, le taux de chômage a doublé au milieu des années 1970 et à nouveau au début des années 1980.
Il n’y avait plus d’espace pour des réformes en faveur du monde du travail. En France, François Mitterrand, élu sur base de promesses de réformes progressistes, a été mis sous pression par le capital et a dû revenir sur ses premières mesures. La chute du bloc de l’Est à la fin des années 1980 a renforcé l’offensive idéologique de ceux qui affirmaient qu’il n’y avait pas d’alternative. Cela a eu un profond impact sur les vieux partis ouvriers et la gauche en général.
En Belgique, le gouvernement de droite de Martens et Verhofstadt était tombé en 1986, à la suite de la mobilisation syndicale contre le Plan Val Duchesse. Les sociaux-démocrates sont revenus au gouvernement en 1987, sans que les promesses de changement de politique soient concrétisées… Les coupes budgétaires ont continué avec le PS et le SP au gouvernement.
C’est ce contexte qui permet de comprendre la percée du Vlaams Blok: d’abord aux élections communales à Anvers en 1988, puis avec plus de 10% en Flandre lors des élections législatives du 24 novembre 1991, sur base de slogans racistes tels que « Un demi-million de chômeurs, pourquoi avoir des travailleurs immigrés ? », ce qui est finalement devenu « Notre peuple d’abord », avec un gant de boxe symbolisant le rejet du monde politique traditionnel.
Une manifestation antifasciste de masse
Si le monde politique a été choqué par ces résultats, c’était essentiellement en raison des sièges perdus. Pour des dizaines de milliers de jeunes et de travailleurs, les choses se présentaient de manière toute différente : ils étaient sincèrement choqués par la montée du racisme et de l’extrême droite et sont spontanément descendus dans la rue.
La campagne antifasciste Blokbuster a été lancée à l’été 1991 avec l’objectif de donner aux jeunes un outil pour s’organiser localement et débattre des revendications et de la tactique pour contrer l’extrême droite. Au plus fort du mouvement, il existait 50 comités d’action de ce type en Flandre et presque toutes les réunions du Vlaams Blok ont connu des rassemblements de protestation autour du slogan « Du travail, pas de racisme !».
Ce slogan entendait balayer le terreau sur lequel se développe l’extrême droite en capitalisant le mécontentement social. L’accès au travail était une question centrale à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Au lieu de la division comme réponse aux pénuries, nous voulions y répondre en défendant l’emploi et les services publics. Blokbuster agissait contre toutes les formes de racisme et de discrimination en faisant le lien avec un programme social : semaine des 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires, investissements dans les services publics, etc.
Outre des dizaines d’actions locales, Blokbuster a été à l’initiative de plusieurs grandes manifestations nationales, voire internationales. En 1992, une manifestation européenne contre le racisme a réuni 40.000 personnes à Bruxelles, dont d’importantes délégations d’Allemagne, où des néonazis avaient peu avant attaqué et incendié des centres d’asile à Rostock. Un an plus tard, une Marche des Jeunes pour l’Emploi et contre le Racisme a été organisée avec succès, avec le soutien des Jeunes FGTB et du Front antifasciste (AFF), et d’autres.
Une situation différente aujourd’hui
Après les nombreuses actions contre l’extrême droite dans la première moitié des années 1990, l’indignation est restée forte, mais les actions ont baissé d’intensité. Lorsque le Vlaams Belang a connu un déclin à partir de 2006-07, nous avons dit que ce n’était que temporaire. Un système reposant sur les carences sociales crée des tensions sociales et les éléments de division, comme le racisme. La N-VA a repris les électeurs du VB pendant un certain temps, mais a fini par rendre le racisme du VB plus « acceptable ».
Après la récession économique de 2008-09, la « reprise » n’a pas amélioré les conditions de vie de la majorité de la population. La crédibilité de toutes les institutions a encore chuté. C’est dans ce contexte que les populistes de droite du monde entier ont progressé aux élections, et sont même arrivés au pouvoir. Avec Trump, Modi et Bolsonaro, jusqu’à récemment, trois grands pays étaient gouvernés par des populistes de droite. Mais la politique de haine et de division n’apporte aucune solution aux problèmes sociaux : ces trois pays sont précisément ceux où le nombre de décès dus au coronavirus a été le plus élevé. La crise profonde du système laisse place à l’extrême droite et à l’essor de toutes sortes de préjugés, voire de théories du complot. Cet espace est plus grand en l’absence d’action collective de la part du mouvement ouvrier pour proposer l’alternative d’une autre société et ranger au placard les soi-disant « réponses » de la droite radicale.
Trente ans après le premier « Dimanche noir » et le mouvement antiraciste qui a suivi, il y a, à première vue, des raisons d’être pessimiste. Malgré toutes ces actions, l’extrême droite est plus forte qu’à l’époque, notamment au niveau électoral. Mais nous sommes optimistes. En 2020, le mouvement Black Lives Matter a créé le plus grand mouvement social des États-Unis depuis des décennies avec pour slogan populaire « C’est tout le système qui est coupable ! ». Parallèlement, on assiste à une résistance croissante au sexisme, à la LGBTQI+phobie et à tout ce qui nous divise.
Un système en crise tente de trouver des boucs émissaires : c’est toujours la faute de quelqu’un d’autre et de préférence les groupes les plus faibles dans la société : les réfugiés, les migrants, les chômeurs, les jeunes,… Les travailleurs et les jeunes ne doivent pas tomber dans le panneau. Sans quoi nous risquons d’être le prochain bouc émissaire. En revanche, nous avons besoin de lutter ensemble pour défendre nos conditions de vie et, en fin de compte, pour un changement radical de société. Pour imposer le changement indispensable, nous avons besoin de l’unité des travailleurs et de toutes les personnes opprimées. L’extrême droite et le racisme sont des obstacles dans ce combat.
Si les antiracistes d’aujourd’hui doivent retenir quelque chose du mouvement antiraciste des années 1990, c’est l’importance des comités d’action pour diriger la lutte et la nécessité d’un programme politique qui, avec des revendications sociales et des initiatives audacieuses, renforce l’unité nécessaire pour atteindre une société socialiste.
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Liège. “Chez Nous” reste chez lui grâce à la mobilisation antifasciste

Environ 200 personnes (FGTB, CSC, PTB, PSL,…) se sont réunies mercredi soir à la suite de l’annonce de l’annulation du meeting d’extrême droite. Depuis des années, certains tentent d’établir une formation d’extrême-droite stable du côté francophone. Le potentiel ne manque pas comme le démontrent les sondages sur la popularité de Marine Le Pen. Pourtant, l’extrême droite francophone continue d’être marquée par les groupes instables et les partis qui se déchirent. Comment l’expliquer ?
Réaction de Blokbuster
Une partie de la réponse nous a été livrée mercredi dernier. Plusieurs personnalités d’extrême droite avaient annoncé la création d’un nouveau parti, « Chez Nous », ce qui a immédiatement suscité protestations et mobilisations antifascistes. En conséquence, la réunion prévue à Herstal n’a pas pu avoir lieu, et une médiocre conférence en ligne a été organisée, qui, selon nos amis du Front antifasciste 2.0 (à la base de l’appel à manifester), s’est caractérisée par une courte durée et une mauvaise qualité sonore. Heureusement qu’ils ont pris la peine de suivre cette conférence : même si le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken n’a balbutié que six minutes dans un français minable (à traduire ensuite), c’est toujours six de trop pour notre tranquillité d’esprit.
« Chez Nous » a réussi à faire participer deux dirigeants de partis d’extrême droite à un congrès fondateur : Tom Van Grieken du Vlaams Belang et Jordan Bardella du Rassemblement national (le nouveau nom du Front national de Marine Le Pen). Le parti lui-même est dirigé par des personnalités issues de diverses petites formations, du Parti Populaire à la “Liste Destexhe” (autour de l’ancien élu libéral Alain Destexhe). Le résultat est un programme de parti qui combine racisme et approche économique libérale dure. Alors que l’extrême droite en Flandre ou en France tente de se présenter comme « sociale », en paroles tout du moins, ce n’est pas le cas de « Chez Nous ». Le soutien du VB et du RN à cette formation illustre d’ailleurs pleinement à quel point il ne s’agit que d’une question de rhétorique. Le racisme l’emporte toujours sur les tentatives de rendre l’emballage de ces partis plus « social ».
Le congrès de “Chez Nous” n’a pas pu avoir lieu physiquement à cause des protestations antifascistes. Cette pression a amené les autorités communales du lieu secrètement choisi pour le congrès à interdire la réunion. Il s’agissait de la commune ouvrière de Herstal, dirigée par le PS mais avec une forte présence du PTB dans le conseil communal. Le fait que l’extrême droite ne puisse pas se réunir physiquement pour organiser sa haine contre les migrants, les dissidents, les syndicalistes, les personnes LGBTQI+ et autres est une excellente chose. Cela complique l’entrée en activité dans ses rangs et rend plus difficile l’organisation efficace de la propagation de sa haine dans les rues.
L’appel à protester contre l’extrême droite a été activement soutenu par la FGTB et son président national Thierry Bodson, qui avait déjà participé à plusieurs actions antifascistes à Bruxelles et ailleurs. Le mouvement ouvrier peut apporter une contribution antifasciste cruciale pour stopper l’extrême droite. C’est bien entendu plus facile là où l’extrême droite est très faible, mais en même temps, cela crée des précédents qui peuvent également être suivis au nord du pays. Les syndicats sont non seulement capables d’apporter un grand poids social à la lutte antifasciste, mais ils sont également bien placés pour défendre des revendications sociales de manière offensive. C’est la meilleure alternative au désespoir qui pousse certaines personnes à se tourner vers les fausses solutions de l’extrême droite.

Une équipe de militant.e.s des Etudiants de Gauche Actifs et de la Campagne ROSA était présente au “rassemblement de la victoire” qui a succédé à l’annonce de l’annulation du meeting d’extrême droite. -
[PHOTOS] Rassemblement antifasciste et solidarité internationale à Bruxelles

Voici quelques photos de l’action de solidarité antifasciste organisée à l’appel de syndicats et d’organisations de gauche ce samedi 16 octobre à Bruxelles. Au même moment, des dizaines de milliers de personnes (200.000 selon les organisateurs qui ont mobilisé au moins 10 trains et 800 cars) manifestaient à Rome en réponse à l’attaque du siège du syndicat CGIL (principale confédération syndicale du pays) après une manifestation contre l’obligation du pass sanitaire. Des dirigeants du groupe néofasciste Forza Nuova (FN) figuraient parmi les personnes arrêtées après l’attaque du syndicat. NO PASARAN ‼
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10.000 € pour envoyer 100 jeunes à la COP26, soutenez le Fonds Glasgow !

En 2019, nous avons manifesté et fait grève pour le climat partout dans le monde. Les inondations, les pandémies, les incendies de forêt, les vagues de chaleur,… montrent que la nécessité de lutter contre la crise climatique n’a fait qu’augmenter depuis lors. Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA/ALS) et la Campagne ROSA sont engagés dans la lutte pour le climat, notamment avec une mobilisation internationale à Glasgow (en Écosse) pour participer aux quatre jours d’actions d’Alternative Socialiste Internationale (ASI). Vous aussi vous refusez de laisser la crise climatique se développer ? Soutenez ces jeunes pour construire un mouvement capable d’imposer un véritable changement dans la politique climatique.
Pourquoi voulons-nous aller à Glasgow et pourquoi avons-nous besoin de votre soutien financier
Les inondations en Wallonie et la pollution de la multinationale chimique 3M à Anvers démontrent que la crise climatique frappe le plus durement la classe des travailleuses et travailleurs et les pauvres. Nous nous sommes fixé le défi de nous rendre à Glasgow avec au moins 100 militants de Belgique pour y mener campagne. Nous y organiserons également des rencontres avec des activistes du monde entier pour discuter de la manière de construire un mouvement qui combine la défense des intérêts des populations et de la planète à l’aide d’un programme de transformation socialiste de la société. Nous refusons que le climat soit utilisé comme prétexte pour des mesures antisociales qui feront à nouveau payer la crise climatique aux plus pauvres.
Quand ? Du 4 au 7 novembre (eh oui, c’est pendant les vacances d’automne)
Jeudi 4 novembre au matin, nous nous rassemblerons tous très tôt à Bruxelles pour prendre nos bus à destination de Glasgow. Nous organiserons des départs collectifs de nombreuses villes du pays vers Bruxelles. Nous reviendrons en Belgique le dimanche 7 novembre au soir, afin que tout le monde soit rentré à temps pour reprendre les cours le lendemain. Les horaires exacts seront communiqués en octobre.
Qu’allons-nous y faire ?
Les Étudiants de Gauche Actifs et la Campagne ROSA participent à une mobilisation internationale d’ASI. Nous y serons environ 350 militants issus du monde entier et d’au moins quatre continents. Ceux qui souhaitent rejoindre EGA et ROSA à Glasgow pourront participer à ce programme complet. Il est prévu que nous restions ensemble en tant que groupe et que nous participions aux activités prévues.
Le jeudi sera consacré au voyage vers Glasgow et à la rencontre des premiers militants internationaux. Plusieurs activistes des Pays-Bas, d’Allemagne et de Pologne voyageront avec nous depuis Bruxelles et, dans la soirée, nous retrouverons l’ensemble du groupe en Écosse. Vendredi, une grande action aura lieu à Glasgow dans le cadre de la grève internationale pour le climat qui aura lieu ce jour-là. Samedi également, nous participerons à ce qui pourrait devenir une très grande manifestation. Le soir même, nous organiserons une réunion publique avec ASI à l’hôtel Radisson Blu de Glasgow. Nous nous lèverons tôt le dimanche matin, il faudra se lever tôt, le trajet jusqu’à Bruxelles nous prendra environ 15 heures.À combien cela reviendra-t-il ?
Aller à Glasgow reviendra à 185 euros, ce qui comprend les transports, le logement, les repas à Glasgow et du matériel pour la campagne. Bien sûr, 185 euros, c’est beaucoup d’argent, c’est pourquoi nous lançons également un « Fonds Glasgow » visant à collecter 10.000 euros et permettre ainsi à 100 jeunes militants de mener campagne à Glasgow depuis la Belgique. Le fonds Glasgow sera constitué grâce à une campagne de crowdfunding en ligne et à la vente de billets. Tous les participants pourront y faire appel s’ils ne sont pas en mesure de payer la totalité des frais de participation.
De quoi ai-je besoin ?
À partir du 1er octobre 2021, il n’est possible de rentrer au Royaume-Uni qu’avec un passeport ! Une carte d’identité normale n’est plus suffisante ! Vérifiez dès que possible si votre passeport est toujours valable. Si vous n’avez pas de passeport, vous devez en faire la demande à votre mairie communale. Un nouveau passeport coûte entre 80 et 90 euros si vous souhaitez le recevoir dans les huit jours.
Actuellement, les règles Covid sont toujours telles qu’il est obligatoire de passer un test PCR avant votre départ ainsi que le 2ème jour de votre séjour au Royaume-Uni. Ces règles peuvent encore changer, nous vous en tiendrons informés.
[button link=”https://www.gauche.be/fondsglasgow?fbclid=IwAR1l4n4WqQLqpK-04TUFeF-Mopc2hS2X8-SGAGWArLUAJ3TTOLGXY1kvPag” type=”big” color=”red”] Participez au fonds Glasgow[/button]

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Mai de Campagne ROSA “Organiser la colère contre le sexisme et la transformer en action”

Lors de l’excellent camp d’été de la Campagne ROSA et du PSL début juillet, Mai a expliqué, lors d’un des meetings, la manière dont les jeunes luttent contre le sexisme. En voici un résumé.

Mai « Depuis cinq ans se déroule un débat permanent autour du harcèlement et de la violence sexistes. Le sexisme est présent partout au point de s’infiltrer dans nos relations et les aspects les plus privés de nos vies.
« Cela peut donner l’impression que c’est un sujet apolitique. Mais la réalité nous prouve le contraire. Chaque exemple de violence sexiste souligne à quel point cette société est totalement incapable de changer cette réalité pour les femmes.
« Récemment, une fille a été agressée et filmée par ses agresseurs, mais le juge a décidé qu’il n’y avait pas de véritable viol. Une autre jeune fille de 14 ans victime d’un viol collectif a cherché de l’aide, mais s’est retrouvée sur une liste d’attente : elle s’est suicidée. C’est horrible : les politiques d’austérité rendent inaccessible même l’aide la plus élémentaire.
« Dans le débat public, l’accent est souvent mis sur les raisons pour lesquelles les garçons agissent ainsi. L’idée selon laquelle il faut « éduquer ton fils » est devenue virale sur les réseaux sociaux. Alors évidemment, les parents ont un rôle à jouer vis-à-vis de leurs enfants. Mais faire cela en toute efficacité dans une société intrinsèquement sexiste ?
Le sexisme ne tombe pas du ciel
« Les idées et les comportements sexistes ne sortent pas de nulle part. Ils sont transmis par la société. Ce n’est pas une excuse, très certainement pas, mais au contraire un élément clé pour comprendre les raisons de la taille du problème.
« La pornification du corps féminin et des relations intimes à travers la publicité, le porno et les médias a, par exemple, un effet extrêmement négatif sur l’image que les jeunes ont d’eux-mêmes et des autres. Cela conduit à une normalisation de la violence. L’industrie publicitaire fait même du comportement sexiste une sorte de symbole de prestige. Avec les réseaux sociaux, cette image du corps et des relations est omniprésente dans la vie des jeunes, ce qui augmente la pression pour s’y identifier.
« La santé mentale des jeunes est dans une situation désastreuse. Et ça s’est encore aggravé pendant la pandémie. Il y a, par exemple, eu une augmentation spectaculaire du nombre de demandes d’aide professionnelle pour des troubles alimentaires. Ce n’est pas un phénomène marginal. Le fait que des jeunes s’affament ou entretiennent une relation destructrice avec la nourriture pour tenter de retrouver leur estime d’eux-même est, dans bien des cas, le signe que ceux-ci succombent à la pression de la performance à tout prix de la société capitaliste.
« En plus, les injonctions sont contradictoires : on doit être hyper sexy, mais les tenues sont vite jugées offensantes. Les jeunes en ont marre qu’on leur dise quoi porter en fonction de leur genre.
« Les rôles genrés ne tombent pas du ciel. La femme est présentée comme vulnérable et celle qui prend soin des autres ; c’est l’expression du futur rôle économique réservé sous le capitalisme. Le code vestimentaire est une question sensible : quiconque a déjà été interpellé sur base de sa tenue sait à quel point cela est intimidant.
« Les actions où garçons et filles se montrent solidaires et échangent, par exemple, leurs vêtements, les garçons arrivant en jupe à l’école, sont positives. Il s’agit de garder le contrôle de nos propres corps, rien de moins ! Cela vaut d’ailleurs également pour le voile.
« Souvent, les écoles réagissent de manière conservatrice et répressive. Elles reflètent généralement la société, leur rôle étant de nous préparer à ce qui nous attend au travail. On y apprend à rester assis huit heures et à accepter toutes les règles. Nous sommes conditionnés pour fonctionner dans le cadre des relations de pouvoir du capitalisme. Beaucoup d’entre nous se retrouveront dans des emplois précaires, ce qui nous rendra vulnérables aux abus. L’indépendance financière est cruciale pour sortir d’une relation abusive, mais le capitalisme est incapable d’offrir cette indépendance à tout le monde.
« De nombreux cas #MeToo ont notamment souligné à quel point la précarité de jeunes artistes au début de leur carrière a servi de « prestigieux » abuseurs. Ce qui est déterminant ici, ce sont les relations de pouvoir.
« Il n’en a pas été différemment avec la sordide affaire du cercle étudiant élitiste de Louvain, Reuzegom. Lors d’un de leurs baptêmes étudiant, le seul étudiant à la peau foncée est décédé suite à de sévères tortures. Le cercle était déjà bien connu pour son sadisme, ses abus physiques et mentaux, son racisme et son sexisme brutal. Il s’agit d’un vivier de futurs PDG, juges, avocats,… ce qui en dit long sur le type de société dans laquelle nous vivons !
« La lutte est absolument nécessaire. Sans les actions de la Campagne ROSA, le KVHV (cerclé étudiant catholique d’extrême droite) aurait pu s’en tirer avec son meeting qui avait offert la tribune au misogyne notoire Jeff Hoeyberghs. Le cercle a été suspendu deux mois. C’est une sanction limitée, mais cela les a poussés dans la défensive. L’extrême droite promeut un sexisme brutal dont l’objectif est de repousser les limites de ce qui est acceptable en termes de discrimination. Ce phénomène est ressenti dans toute la société, y compris dans les écoles. À Bruges, une militante de la Campagne ROSA nous a raconté comment un drapeau arc-en-ciel a été brûlé dans l’école par des élèves d’extrême droite.
Agir sur le terrain
« Heureusement, de nombreux jeunes veulent riposter. Les actions de la Campagne ROSA l’illustrent, mais aussi, les actions “jupe” dans diverses écoles, même si ces dernières restent symboliques et dépendent de l’initiative individuelle de quelques élèves. La Campagne ROSA entend organiser la colère et la transformer en un plan d’action pour construire un rapport de force capable d’arracher le changement.
« La journée internationale contre la violence envers les femmes du 25 novembre est un moment important. Cela peut être l’occasion d’organiser des sittings dans les écoles. Plus jeunes, nous avions organisé dans mon école une action avec la Campagne ROSA pour que le sexisme y soit discuté. L’école avait son comité ROSA local, ouvert à toutes et tous. Nous avons préparé un sitting en faisant circuler une pétition contenant trois revendications: porter ce que l’on veut sans être harcelée ; disposer de protections hygiéniques gratuites dans les toilettes et bénéficier de véritables cours d’éducation sexuelle. Cela entre directement en confrontation avec le manque de moyens dans l’enseignement, avec d’élèves par classe et peu d’encadrement individuel. La Campagne ROSA veut convertir la colère concrète des jeunes dans leur environnement immédiat en une lutte à l’échelle de la société pour plus de moyens, notamment pour l’enseignement.
« Il existe de nombreux autres types d’action possibles le 25 novembre : des actions symboliques, des sittings, des grèves scolaires, etc. Le succès dépendra du nombre de jeunes impliqués et de leur volonté de poursuivre vers la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes (8 mars) et les prochaines actions « Pride is a Protest » fin juin, le jour de l’anniversaire des émeutes de Stonewall. La Campagne ROSA veut créer quelques modèles combattifs dans un quelques écoles pour inspirer les jeunes d’ailleurs. »
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Nouvelles du PSL/LSP, un parti pour changer de société
Mobilisation syndicale contre la loi sur les salaires
Les militants du PSL/LSP, de la Campagne ROSA et des Etudiants de Gauche Actifs étaient présents ce vendredi auprès des 15.000 personnes mobilisées par la FGTB contre la loi de 1996 sur les salaires. Nous avons tenus différents stands pour présenter notre matériel politique et récolter du soutien financier. Nous avons ainsi pu vendre 84 exemplaires de Lutte Socialiste tout en distribuant notre tract :”Renforcer le syndicalisme de combat pour arracher de meilleurs salaires et allocations“.

Meetings de rentrée réussi pour EGA à l’ULB et l’ULg
Ce mois de septembre a marqué le début de l’année académique et le retour des Etudiants de Gauche Actifs sur les campus francophones. A Bruxelles et Liège, nous avons mené campagne aux universités en rencontrant un certain succès. Des dizaines de jeunes ont laissé leurs coordonnées pour mieux faire le connaissance de nos campagnes et activités et plusieurs ont directement rejoint EGA ! Plus d’une cinquantaine de personnes ont également participé aux deux meetings de rentrée à l’ULB et à l’ULg qui ont eu lieu cette semaine.

ULg

ULB
Syndicalistes, pas criminels !
Ce mardi, une nouvelle journée d’action en défense des droits syndicaux et du droit de grève a eu lieu à Liège. Plusieurs centaines de personnes (de Liège, mais aussi de Charleroi, Namur, Anvers,…) s’étaient réunies place Saint Lambert, en face du Palais de Justice, dans le cadre de la procédure d’appel suite à la condamnation scandaleuse de 17 militants syndicaux pour faits de grève. Nos camarades de Liège étaient présents et ont pu vendre dix exemplaires de notre mensuel, Lutte Socialiste.

Meeting international sur la crise climatique le 26 septembre
Ce 26 septembre se déroule une réunion en ligne d’Alternative Socialiste Internationale dans le cadre de sa campagne pour le climat et des mobilisations autour de la COP26 à Glasgow, en Écosse. Nous nous mobilisons dans plusieurs pays européens pour cette manifestation et nous y formerons une délégation internationale. Des équipes militantes sont également envoyées en Écosse pour renforcer notre travail politique là-bas à l’approche des manifestations.
Pour faire face à la catastrophe climatique, une approche globale est nécessaire. Alternative Socialiste Internationale est présente dans 30 pays et construit une organisation internationale pour mettre fin au capitalisme, cause de la crise climatique, de l’exploitation et de l’oppression.
Vous voulez suivre cette réunion en ligne ou participer à la campagne pour la COP26 ? Inscrivez-vous via ce formulaire.
