Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • 31/01 : Nouvelle grève des jeunes pour le climat réussie!

    Combinons l’enthousiasme de la jeunesse à la force de frappe des travailleurs !

    Hier, c’était la quatrième grève des jeunes pour le climat. Selon la police, nous étions 12.500 à Bruxelles, 15.000 à Liège. 3500 jeunes se sont également réuni à Louvain, 1500 à Charleroi, 550 à Chimay et une bonne centaine de jeunes ont été réveiller la ministre de l’Environnement Margem à Tournai. Nous pensons que nous étions nettement plus dans les rues, certainement à Bruxelles : la police sous évalue régulièrement le nombre de manifestants. Lors de la manifestation pour le climat du dimanche 27 janvier, elle compté 70.000 manifestants et 65.000 le 2 décembre. Mais selon Proximus, 97.000 GSM sont passé devant son antenne de transmission.

    Rapport de Kenzo (Gand)

    L’enthousiasme des étudiants est énorme et ne fait que se renforcer. Joke Schauvliege (la ministre flamande de l’Environnement) peut y voir beaucoup de choses mais certainement pas du soutien. De plus en plus d’écoles commencent à mettre en place des comités d’action, ce qui constitue une bonne base pour l’expansion de la lutte pour un système social et environnementale soutenable. La volonté de continuer la lutte est bien là !

    C’est sur cette base que nous pouvons nous préparer à une grève internationale des jeunes le 15 mars et également y associer les travailleurs.

    L’opinion publique est favorable aux actions de la jeunesse, ils ont une importante base de soutien dans la société, au grand désespoir des cyniques et grincheux tels que Rik Torfs (ex-recteur de la KUL) ou des trolls de Schild&Vrienden (groupe néo-nazis). Schild&Vrienden a une fois de plus essayé de nous provoquer en participant à la manifestation en défendant l’énergie nucléaire. Ils ont à nouveau été expulsés de la manifestation. Avec leur message haineux, nous ne construisons pas un monde meilleur et plus sain. Il est important que nos actions suscitent un débat public sur le climat. Cela frustrera certainement la N-VA : ce parti veut mettre la peur des réfugiés et des migrants au cœur de la campagne électorale. Bart De Wever est hypocrite lorsqu’il demande aux gens de ne pas songer à des scénarios apocalyptiques : son parti a laissé tomber le gouvernement autour d’un pacte non contraignant sur la politique d’asile.

    Le pouvoir des mobilisations pousse les partis traditionnels sur la défensive. Mais pour forcer un véritable changement, il faudra encore plus. Nous devons à présent formuler des demandes concrètes pour mieux organiser la lutte. Il y a une grande ouverture vis-à-vis de la revendication de transports publics gratuits et plus nombreux. Sur la base de la lutte, nous pouvons conquérir et faire appliquer cette revendication.

    La grève générale syndicale du 13 février prochain augmentera encore la pression sur le gouvernement et l’establishment. Elle met la problématique du pouvoir d’achat à l’ordre du jour. Si les jeunes soutiennent les piquets de grève et demandent aux travailleurs de se joindre à la révolution climatique, il est possible de faire en sorte que la lutte pour le climat et le pouvoir d’achat ne s’opposent pas, mais au contraire se rejoignent.

    En outre, des actions locales dans les écoles ou au centre-ville sont une bonne méthode pour populariser une demande de transports publics plus nombreux et gratuits. Il est difficile de venir à Bruxelles chaque semaine. Si vous avez des interros importantes et des matières de cours pas faciles le jeudi, ce n’est pas évident d’être absent à chaque fois. La politique néolibérale antisociale signifie aussi qu’un trajet en train chaque semaine est trop cher.

    Adoptons un plan d’action crescendo pour renforcer davantage notre rapport de force. D’autres actions, aussi au niveau local, en vue de se préparer à la grève internationale des jeunes du 15 mars, sont importantes à cet égard. Avec les groupes jeunes et toutes les personnes impliquées dans la lutte environnementale, nous pouvons également exprimer notre solidarité avec la grève syndicale du 13 février, par exemple vis-à-vis du personnel des transports publics. C’est là que nous pourrons discuter de la manière dont nous pouvons lutter ensemble pour un changement social et écologique.

    Ce sont les travailleurs qui peuvent, grâce à leur place dans économie dans la société, paralyser le pays et frapper le gouvernement et les plus grands pollueurs là où ça fait réellement mal : dans leur portefeuille. Lier l’enthousiasme des jeunes à la force de frappe des travailleurs nous renforcerait grandement dans tous les domaines. Ce sera la base d’un changement réel et de la fin d’une société au service des profits privé. De cette manière, nous pouvons œuvrer pour une société où les intérêts de la population et de la nature sont au centre de nos préoccupations.

    Enkele foto’s van Els:
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  • Grève écolière pour le climat : ‘‘On ne doit pas rester entre élèves, nous voulons attirer les travailleurs dans la rue !’’

    Mai, lors de la journée de lancement de la campagne ROSA en 2017.

    ‘‘A quoi ça sert un diplôme si nous n’avons pas d’avenir ?’’ Voilà qui résume parfaitement l’état d’esprit qui dominait lors des actions de grève écolière massives et spontanées pour le climat ! Le jeudi 11 janvier, 3.500 élèves du secondaire avaient séché leurs cours pour venir manifester à Bruxelles. Le jeudi suivant, ils étaient 14.000 !

    La ministre flamande de l’Enseignement, Hilde Crevits (CD&V), a tweeté que même si elle salue le geste ‘‘brosser les cours n’est pas la bonne méthode’’. C’est quoi la ‘‘bonne méthode’’ ? Pour la ministre fédérale de l’environnement Marghem (MR), qui a twitté – sans rire – qu’elle se sentait ‘‘encouragée’’ dans son action par les élèves en lutte, cela se résume à peu de choses : une tournée dans les écoles de douze ‘‘coachs climat’’, six francophones et six néerlandophones, et un site internet, My2050.be, où on peut obtenir des conseils pour réduire son empreinte écologique. Ce n’est pas comme ça qu’on sera tirés d’affaire…

    Le média flamand indépendant DeWereldMorgen a publié une interview de notre camarade Mai, élève du secondaire et membre des Etudiants de Gauche Actifs à Gand. En voici quelques extraits :

    ‘‘Le thème du climat est une énorme bombe à retardement. Chaque jour, les jeunes voient apparaître dans les médias des articles dans lesquels les scientifiques appellent à un changement radical, comme ils l’ont encore fait en octobre avec le nouveau rapport du GIEC [Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat]. Il leur est très étrange que les politiciens n’agissent pas en conséquence.

    ‘‘On explique sans cesse aux jeunes comment ils peuvent adapter leur mode de vie pour avoir un moindre impact sur le climat. On peut devenir végétarien, acheter d’occasion et utiliser le moins de plastique possible, mais les grandes entreprises ont pendant ce temps le droit de détruire notre planète avec l’accord des politiciens traditionnels.

    ‘‘Le monde ne tourne pas rond. Année après année, un accord symbolique sur le climat est rédigé, mais il ne s’agit que de belles paroles. Cela crée un énorme sentiment d’impuissance. Je suis allé à la marche pour le climat du 2 décembre 2018 à Bruxelles, qui était gigantesque. Mais la manière dont le gouvernement belge a ensuite réagi lors du sommet sur le climat de Katowice deux jours plus tard illustre que nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre que les dirigeants politiques agissent. Nous devrons nous-mêmes, collectivement, construire un mouvement à partir de la base bas pour ne pas rester impuissants. Pour transformer notre frustration en actions. Parce qu’on en a désespérément besoin.

    ‘‘La seule manière d’élargir et d’accroître l’action climatique est de l’organiser et de la coordonner encore mieux. C’est pourquoi nous appelons tous les élèves à mettre sur pied des comités d’action à leur école, au sein duquel ils pourront discuter ensemble de ce que pourrait être l’alternative du mouvement climatique, de la manière de l’aider à progresser et de ce que nous, les jeunes, pouvons faire pour y contribuer. Nous pouvons aussi discuter de la façon de faire appel aux autres et de diffuser le mouvement. Si nous voulons contribuer à construire le mouvement climatique à partir de la base, nous devons également lui donner une expression structurelle et formuler des revendications concrètes. De cette manière, notre lutte peut devenir très concrète. C’est pourquoi les Etudiants de Gauche Actifs défendent des revendications telles que la gratuité et l’amélioration des transports publics ou le développement d’une énergie verte abordable pour les ménages à partir de la reprise en mains publiques du secteur de l’énergie.

    ‘‘Nous voulons construire le mouvement sur cet élan vers la grève scolaire internationale du 15 mars. Ce ne serait pas mal que toutes les écoles de Belgique soient vidées ! Mais on ne doit pas seulement rester entre élèves, nous voulons aussi renforcer la solidarité et attirer les travailleurs dans la rue. Un engagement syndical en faveur de cette journée de grève écolière enverrait un signal fort. Par leur situation économique, ils peuvent exercer beaucoup plus de pression pour obtenir de réels changements.’’

  • Après les actions contre Schild & Vrienden: poursuivons la lutte contre le racisme

    ‘‘Vous êtes mon bouclier et mes amis’’ (mijn schild en vrienden), plaisantait Bart De Wever au soir des élections, en référence explicite au groupuscule d’extrême droite Schild & Vrienden. Pour le président de la N-VA, le scandale Schild & Vrienden est déjà classé et source de blagues. Ces dernières semaines, les médias dominants flamands se sont faits plus silencieux au sujet de ce groupuscule, à la suite de l’indignation générale consécutive au reportage de la VRT qui a exposé ses pratiques au grand jour. Les tentatives de Van Langenhove de mettre sur pied des milices privées semblent être étouffées, du moins pour l’instant.

    Par Fabian (Gand)

    La chute ?

    La ‘‘longue marche sur les institutions’’ prévue par S&V a également été interrompue, sous pression de l’indignation et suite aux mobilisations. Après le retrait de Van Langenhove du Conseil d’administration de l’Université de Gand, les membres de S&V ont été exclus du Conseil flamand de la jeunesse et des candidats identifiés S&V ont été retiré des listes électorales, notamment de la N-VA. Ces victoires sont en partie dues aux forces antifascistes qui ont continué à se mobiliser contre l’extrême droite, garantissant ainsi que ces idées ne bénéficient jamais d’une plateforme plus large et qu’elles ne puissent pas être traduites en violence structurelle dans la rue.

    De nouveaux actes provocateurs ou brutaux – comme ils l’ont déjà fait contre des piquets de grève notamment – ne sont peut-être pas à attendre dans l’immédiat. Ils n’ont jamais annoncé leurs actions à l’avance par crainte de contre-mobilisations. La volonté de réagir n’a fait que croître depuis, certainement parmi la jeunesse. Driss Van Langenhove et quelques autres ont été discrédités à vie et Filip Dewinter est probablement le seul à encore oser qualifier de ‘‘garçon talentueux’’ l’ancien chouchou de droite des médias flamands.

    Ou une reformation ?

    Sur leur page Facebook, Dries Van Langenhove et les quelques fidèles qui lui restent continuent de clamer leur innocence et de lancer des accusations contre la ‘‘presse mensongère’’ dans laquelle ils avaient pourtant l’habitude de figurer jusqu’il y a peu. Leur page est maintenant suivie par 28.000 personnes et, si la majorité des gens ont été dégoutés par le reportage de la VRT, certains ont pu en être inspirés.

    Entre-temps, un procès a permis à Van Langenhove d’avoir à nouveau accès à l’UGent, mais uniquement 8 heures par semaine et seulement à la bibliothèque de la faculté de droit. Reste à voir où mènera la procédure disciplinaire de l’université à son encontre et l’enquête judiciaire contre S&V.

    Quand la présence de membres de S&V nuisait à la crédibilité d’autres personnes, ils sont écartés, parfois rapidement. Mais le fonctionnement de l’organisation n’a pas été bloqué. Même s’ils se feront discrets durant la prochaine période, de nombreuses membres de S&V restent actifs à l’UGent et sont membres de cercles étudiants réactionnaires comme le KVHV, le NSV et/ou Jong N-VA. L’un d’entre eux, Louis Ampe, est par ailleurs toujours membre du Conseil social de l’UGent.

    Contre le fascisme, la mobilisation de masse

    Le 4 septembre, quelques jours après que le reportage de la VRT ait été diffusé, une action a été menée devant l’Hôtel de Ville, suivie d’une grande manifestation le 25 septembre avec un millier de participants, dont de nombreux étudiants du secondaire et du supérieur, mais aussi le personnel de l’UGent. La délégation syndicale de la CGSP à l’UGent s’est mobilisée avec ardeur et a également été chercher le soutien de syndicalistes d’autres secteurs. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) avaient appelé les étudiants gantois à se joindre à l’action avec un ‘‘Student Walkout’’ (un débrayage étudiant). L’appel a été repris dans six écoles secondaires et diffusé par des comités de mobilisation.

    Après la manifestation, certains représentants étudiants ont appelé à une nouvelle action le 10 octobre au conseil social de l’université. Les comités étudiants dans le secondaire et à l’université (dans deux facultés) ont à nouveau joué un rôle clé dans la mobilisation pour cette action lors de laquelle une pétition comprenant plus de 3600 a été remise au recteur pour que Louis Ampe soit exclu du conseil social. Le recteur n’a jusqu’à présent donné aucune garantie que quelque chose sera effectivement. Nous ne pouvons pas tout simplement nous reposer sur les moyens juridiques et les organes officiels pour lutter contre l’extrême droite, la mobilisation est essentielle.

    Nous devons avant tout être prêts à réagir si S&V ou d’autres groupes d’extrême droite tentent à nouveau d’entrer en action. Le samedi 22 septembre, EGA avait organisé une réunion à Termonde au sujet de la lutte contre l’extrême droite que des néonazis de la N-SA (le partenaire flamand du groupuscule francophone NATION) ont tenté de perturber. L’extrême droite représente toujours un danger. EGA et la campagne ROSA appellent donc à former des comités de mobilisation contre le fascisme et à se réunir à nouveau pour organiser la résistance contre le fascisme lorsque le besoin s’en fera sentir. Nous devons également mettre en place autant de mobilisations que possible afin de réduire leur confiance pour l’organisation de la marche de la haine annuelle du NSV (organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) qui aura probablement lieu à Louvain en mars prochain.

    Il nous faut une alternative socialiste !

    La mobilisation de masse ne suffit pas à elle seule. La force de l’extrême droite est une illustration de la faiblesse de la gauche. La recherche d’une alternative à la pauvreté, au chômage et à l’absence de perspective d’avenir pour les travailleurs et les jeunes est un processus ouvert. La victoire électorale de Forza Ninove illustre à nouveau que les partis traditionnels ne représentent pas une solution contre l’extrême droite. Le soutien électoral à l’extrême droite ne disparaîtra pas en reprenant une partie de son programme et en appliquant une politique de droite. Ceux qui pensaient que la N-VA était le meilleur remède contre le Vlaams Belang et ses dérivés peuvent aujourd’hui constater à quel point ils se sont trompés.

    L’extrême droite, c’est la moisissure d’un système pourri : le capitalisme. Les fascistes tirent leur confiance de la rhétorique des populistes de droite de ‘‘diviser pour mieux régner’’. Ils ont besoin de boucs émissaires pour détourner l’attention de leurs politiques antisociales, qui ne font qu’accroître les frustrations et les tensions sociales.

    Ce qu’il faut, c’est une alternative de gauche qui fasse quelque chose contre le désert social que le néolibéralisme a créé. Ce n’est qu’en luttant contre le racisme et en défendant les intérêts communs des travailleurs et des jeunes que nous pourrons réellement en finir avec le terreau qui alimente l’extrême droite. La lutte contre le racisme et la haine est directement liée à la défense d’emplois décents, d’un bon enseignement, de bons services publics,… pour tous !

    EGA et la campagne ROSA appellent donc à rejoindre la résistance et à construire la lutte contre toutes les formes de discrimination et contre le système qui constitue son terreau, le capitalisme.

  • État espagnol/14 nov – Grève générale étudiante ! Le sexisme hors de nos écoles !

    Des dizaines de milliers d’étudiants ont participé aujourd’hui à l’appel à la grève étudiante lancé dans l’Etat espagnol par Libres y Combativas (organsiation-soeur de la Campagne Rosa) et le Sindicato de Estudiantes (organisation-soeur des Etudiants de Gauche Actifs). Voici ci-dessous le texte de leur appel.

    L’année dernière, des millions de travailleuses, de jeunes et d’étudiantes ont rempli les rues et ont porté un coup massif à ce système qui justifie, défend et légitime les violences contre les femmes. Nous avions aussi des milliers d’hommes à nos côtés qui soutenaient nos revendications et participaient à la lutte. La grève générale féministe historique du 8 mars en particulier ainsi que les mobilisations contre la condamnation honteuse de la « meute », en particulier la grande grève générale des étudiants du 10 mai ont clairement marqué un tournant dans la lutte.

    Le mouvement féministe a joué un rôle clé dans la chute du gouvernement Rajoy et ce n’est pas un hasard si le nouveau gouvernement du PSOE veut hisser le drapeau féministe. Cependant, leur « féminisme » a été exposé avec les déclarations de leurs nouvelles ministres femmes qui annonçaient qu’elles ne pouvaient rien faire en ce qui concerne la libération honteuse des violeurs de « la Meute » par respect pour le système de justice patriarcal. Le Syndicat des Etudiants (SE) et Libres y Combativas (Libres et Combatives, la plateforme féministe socialiste du SE et d’Izquierda Revolucionaria) savent très bien ce qu’elles/ils devraient faire : exiger l’expulsion définitive du système judiciaire et poursuivre en justice ces juges qui encouragent la violence faite aux femmes.
    Pour une éducation sexuelle inclusive maintenant ! Grève générale des étudiant.e.s le 14 novembre

    La lutte contre le sexisme est également une tâche importante dans le mouvement éducatif. Une année après l’autre, des milliards de dollars d’argent public sont remis à la hiérarchie de l’Église catholique, qui enseigne le sexisme, l’homophobie, la transphobie et mène des campagnes contre le droit à l’avortement. Nous devons également subir des avertissements, et même des sanctions, lorsque nous portons des manches courtes ou des shorts en été, car cela pourrait « provoquer une impulsion irrépressible » ! Le fait que de tels arguments puissent être utilisés dans nos écoles est dégoûtant. Nos vêtements et nos corps ne provoquent rien ! Nous ne vivons plus sous le franquisme !

    Il est temps de construire un grand mouvement d’étudiants et de jeunes contre le sexisme dans toutes les écoles et universités et d’exiger que le gouvernement de Pedro Sanchez et le ministre de l’Éducation cessent d’ignorer cette question et mettent un terme à cette situation.

    État espagnol/14 nov – Grève générale des étudiants ! Le sexisme hors de nos écoles !

    L’année dernière, des millions de travailleuses, de jeunes et d’étudiantes ont rempli les rues et ont porté un coup massif à ce système qui justifie, défend et légitime les violences contre les femmes. Nous avions aussi des milliers d’hommes à nos côtés qui soutenaient nos revendications et participaient à la lutte. La grève générale féministe historique du 8 mars en particulier ainsi que les mobilisations contre la condamnation honteuse de la « meute », en particulier la grande grève générale des étudiants du 10 mai ont clairement marqué un tournant dans la lutte.

    Le mouvement féministe a joué un rôle clé dans la chute du gouvernement Rajoy et ce n’est pas un hasard si le nouveau gouvernement du PSOE veut hisser le drapeau féministe. Cependant, leur « féminisme » a été exposé avec les déclarations de leurs nouvelles ministres femmes qui annonçaient qu’elles ne pouvaient rien faire en ce qui concerne la libération honteuse des violeurs de « la Meute » par respect pour le système de justice patriarcal. Le Syndicat des Etudiants (SE) et Libres y Combativas (Libres et Combatives, la plateforme féministe socialiste du SE et d’Izquierda Revolucionaria) savent très bien ce qu’elles/ils devraient faire : exiger l’expulsion définitive du système judiciaire et poursuivre en justice ces juges qui encouragent la violence faite aux femmes.
    Pour une éducation sexuelle inclusive maintenant ! Grève générale des étudiant.e.s le 14 novembre

    La lutte contre le sexisme est également une tâche importante dans le mouvement éducatif. Une année après l’autre, des milliards de dollars d’argent public sont remis à la hiérarchie de l’Église catholique, qui enseigne le sexisme, l’homophobie, la transphobie et mène des campagnes contre le droit à l’avortement. Nous devons également subir des avertissements, et même des sanctions, lorsque nous portons des manches courtes ou des shorts en été, car cela pourrait « provoquer une impulsion irrépressible » ! Le fait que de tels arguments puissent être utilisés dans nos écoles est dégoûtant. Nos vêtements et nos corps ne provoquent rien ! Nous ne vivons plus sous le franquisme !

    Il est temps de construire un grand mouvement d’étudiants et de jeunes contre le sexisme dans toutes les écoles et universités et d’exiger que le gouvernement de Pedro Sanchez et le ministre de l’Éducation cessent d’ignorer cette question et mettent un terme à cette situation.

    Pour ces raisons, le SE (Syndicat des Etudiants) et Libres y Combativas appellent tous les jeunes à participer à une grève générale des étudiants le 14 novembre dans tout l’Etat, ainsi qu’à des manifestations. Les objectifs de cette grève sont très concrets. Nous exigeons que le gouvernement mette en œuvre immédiatement un programme d’éducation sexuelle inclusif, obligatoire dans toutes les écoles, pour enseigner que malgré notre sexe, notre orientation ou notre identité de genre, nous sommes libres d’être qui nous sommes. Ce programme devrait être enseigné dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur et devrait contribuer à combattre le sexisme, les abus, la culture du viol, l’homophobie et la transphobie.

    Nous exigeons également que le gouvernement élimine toutes références sexistes aux vêtements des femmes dans les règlements scolaires internes, en défendant explicitement les droits de toutes les sexualités, de tous les genres et de la communauté LGBTQI+. Nous appelons à des mesures disciplinaires sévères à l’encontre des enseignants qui, même s’ils sont minoritaires, défendent des attitudes sexistes.

    Nous appelons toutes les organisations et plateformes féministes, tous les mouvements sociaux et toutes les organisations syndicales et politiques de gauche à soutenir cette grève et à se joindre à nous dans des manifestations pour nos revendications.

    Nous voulons le respect et la dignité, la liberté d’être qui nous sommes, la fin des abus et de l’humiliation. Nous voulons des actes, pas des mots. En avant pour une grève générale étudiante le 14 novembre ! Videz les salles de classe et remplissez les rues !

    Le sexisme hors des salles de classe, hors du système judiciaire et de toutes les institutions ! STOP aux violences contre les femmes !

    Publié sur Libres y Combativas (organisation-soeur de ROSA dans l’état espagnol).

  • Sauvons notre planète du capitalisme !

    Sauvons notre planète du capitalisme !

    POUR UN CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE DES RESSOURCES NATURELLES UNE PLANIFICATION SOCIALISTE AU LIEU DU CHAOS CAPITALISTE

    CLAIM THE CLIMATE – 2 DÉCEMBRE
    Manifestation pour le climat – 12h00 – Bruxelles-Nord

    La nouvelle étude du GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat) nous donne 12 ans
    pour éviter les pires effets du changement climatique et limiter l’augmentation de la température à 1,5°C.

    Mais nous sommes en bonne voie pour 3 °C. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons déjà confrontés
    de près aux changements climatiques. 2018 est une nouvelle année record en terme de températures,
    sécheresse et catastrophes climatiques. A cela s’ajoute la perte de biodiversité, l’acidification et l’asphyxie par le plastique des océans…

    Le monde scientifique publie des tonnes de mises en garde et de nombreuses organisations et militants
    tentent de faire leur part. Pourtant, rien ne bouge vraiment. Pourquoi ?

    A la veille du sommet climatique COP24 en Pologne, une large plateforme d’associations appelle à manifester à Bruxelles le 2 décembre ! Ce sera la plus grande manifestation depuis celle d’Ostende en 2015. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) appellent à y participer en masse.

    [divider]

    Tous responsables ?

    Sommes-nous tous responsables du fait de notre consommation ? Les médias et les politiciens nous disent de consommer moins et différemment, que cela influencerait le marché et favoriserait les alternatives durables.

    On entend ce discours depuis des décennies, pourtant la situation ne cesse de se détériorer. L’empreinte écologique de l’être humain moyen est modeste. Oxfam calculait que les 10% des personnes les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que la moitié la plus pauvre de l’humanité. D’ailleurs, pour les plus pauvres, consommer moins n’est pas une option. Ils sont déjà contents de pouvoir consommer suffisamment pour vivre.

    La consommation ne peut être considérée séparément de la production. Pour les capitalistes, produire, c’est une question de profit. Les coûts environnementaux, c’est nous qui les payons. Depuis 1988, 100 entreprises sont responsables de 71% des émissions de gaz à effet de serre. La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) met ainsi en garde contre des objectifs trop ambitieux, car “ils ne doivent pas nuire à la compétitivité”.

    Tous victimes ?

    On n’est pas tous dans le même bateau ! Bloomberg rapportait que quelques milliardaires construisent des bunkers en Nouvelle-Zélande. Ils veulent se mettre en sécurité en cas de catastrophe climatique…
    Dans les villes, les maladies respiratoires touchent déjà massivement les enfants et les personnes âgées. Ailleurs, les inondations et la desertification sont meurtrière. Pour nous, le changement climatique et la pollution, c’est une question de vie ou de mort.

    En 2016, 24,2 millions de personnes supplémentaires ont fui suite à ces catastrophes. L’ONU estime que d’ici 2050, le nombre de réfugiés climatiques se chiffrera entre 200 millions et 1 milliard. Les populistes de droite comme Francken y répondront avec plus de murs, de push-back et de morts.

    Que faire?

    Les rapports scientifiques sont sans appel : le changement climatique est déjà une réalité et fait des victimes. Le défi n’est plus seulement de savoir comment arrêter ses pires conséquences, mais aussi de voir comment y faire face. La loi du plus riche s’appliquera-t-elle ? Ou utiliserons-nous les ressources existantes pour trouver des solutions collectives ?

    Une riposte à la hauteur du défi !

    De véritables alternatives aux combustibles fossiles et à l’énergie nucléaire seraient introuvables alors que l’Humanité est capable de prouesses scientifiques ?! En réalité, de tels investissements ne sont pas assez lucratif. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de richesses. Une économie planifiée, gérée et contrôlée par la collectivité permettrait d’investir ces richesses collective dans une production alimentaire et énergétique durable, de limiter les gaspillages, d’améliorer la qualité de vie …

    Un gouvernement de gauche investirait massivement dans des transports publics gratuits et de qualité, un plan d’isolation financé par l’État et la recherche scientifique pour une production et une distribution d’énergie verte.

    Construire un rapport de force

    Si nous voulons vivre sur cette planète, nous devons opérer des changements sans précédent. Grâce à l’action de masse de la classe ouvrière et des jeunes, nous pouvons y parvenir.

    Par exemple, les réglementations en matière de santé au travail ont été imposées par la lutte et un rapport de forces favorable aux syndicats. Aux yeux des employeurs, il ne s’agit que de coûts supplémentaires.

    La rapidité avec laquelle nous atteindrons une solution collective dépendra de la place que prendra le
    mouvement ouvrier organisé dans le mouvement climatique, car c’est lui qui détient les clés de l’économie. La grève est un instrument indispensable pour être capable de retirer les ressources naturelles et les moyens de production des mains de ceux qui causent le changement climatique, les capitalistes, et construire une alternative socialiste sous contrôle et gestion démocratique.

    Les Étudiants de Gauche Actifs revendiquent

    • La mobilisation des activistes, des syndicats et des jeunes dans un mouvement de masse contre les investissements destructeurs soutenu par l’establishment politique.
    • Des transports publics plus nombreux, meilleurs et gratuits, seule véritable alternative aux bouchons et aux particules fines.
    • Une conversion rapide aux sources d’énergie véritablement renouvelables : énergie éolienne, houlomotrice et solaire …
    • La mise en œuvre de mesures collectives sur base d’un financement public pour économiser de l’énergie, notamment pour rendre les maisons basse énergie.
    • Un programme à grande échelle de reconversion en emplois verts et décents pour parvenir à une reconversion énergétique.
    • L’expropriation et la nationalisation de la production et de la distribution énergétique sous contrôle démocratique. Combiné à la nationalisation du secteur financier et de la recherche scientifique, les investissements énormes mais nécessaires pourraient être réalisés en peu de temps.
    • Une production socialiste planifiée démocratiquement et basée sur les besoins de la population qui tienne compte de la protection de notre environnement.

    Tu veux participer à construire, avec nous, un monde où les gens et la nature sont au centre des préoccupations, et non les intérêts d’une poignée de super-riches ?

    Rejoins les Etudiants de Gauche Actifs !

    Les Etudiants de Gauche Actifs sont Solidaires de la lutte des populations locales touchées par la sécheresse, les inondations, etc.

    Pour une politique d’asile réelle et de qualité qui ne fasse aucune distinction entre les réfugiés politiques, économiques et climatiques.

     

  • Le capitalisme c’est la crise ! Rejoins la résistance !

    Les Étudiants de Gauche Actifs et les sections de Liège du PSL vous invitent à participer à leur meeting : Capitalisme = pauvreté, pollution, guerre, des gens qui fuient, discrimination et crise. Pourquoi le socialisme est-il nécessaire ?

    Jeudi 18 octobre, 18h30, ULg Place du XX Août, salle Petit Physique

    LE CAPITALISME, C’EST LA CRISE ! REJOIGNEZ LA RÉSISTANCE !
    D’où proviennent la pauvreté, la guerre, les discriminations, la crise écologique ? Ne pouvons-nous pas mettre un terme à tout ça ? N’y a-t-il pas assez de richesses pour répondre aux besoins de tout le monde ? 10 ans après la crise, on nous parle de relance économique. Mais 82% des richesses produites en 2017 ont été accaparées par le pourcent le plus riche, selon Oxfam. Parallèlement, les travailleurs et la jeunesse doivent continuer de supporter l’austérité budgétaire. Comment expliquer cette inégalité ? Par la nature humaine ou celle du système capitaliste ?

    DRAME ÉCOLOGIQUE
    Les effets de la crise écologique sont de plus en plus tangibles : canicules plus fréquentes, fonte des glaciers et catastrophes naturelles à répétition. On sait tous que la situation est urgente, on essaie de faire notre part, mais les gros pollueurs – les multinationales et le secteur énergétique – n’en ont que faire. Leur soif de profits passe avant tout le reste et nous en payons l’addition. Nous avons besoin de solutions collectives. Cela passe par des investissements publics massifs pour développer les énergies renouvelables et les alternatives durables. Mais comment faire quand les magnats du pétrole et du nucléaire dominent l’ensemble du marché de l’énergie ? De quelles revendications et méthodes le mouvement environnemental a-t-il besoin ? Comment construire une société où l’humanité traiterait fondamentalement autrement les ressources naturelles et son environnement ?

    GUERRE, RÉFUGIÉS ET RACISME
    Pour la guerre et l’exploitation, l’argent ne manque pas. L’OTAN a décidé en 2017 d’investir 5 % de moyens en plus dans la Défense pour sécuriser l’accès aux matières premières et à la main-d’œuvre bon marché. Les conséquences de cette politique impérialiste sont dramatiques : des millions de réfugiés fuient leurs pays dévastés à la recherche désespérée d’une vie meilleure.

    L’establishment politique et les populistes de droite comme Trump, Francken ou Orban sont responsables de ce désespoir. Leur politique internationale crée la misère et les ruines que fuient les migrants. Et ensuite, ils les rendent responsables des problèmes sociaux (emplois, logements,…) que nous connaissons ici ! Ce type de discours dans une société sans cesse plus dure, c’est du pain béni pour l’extrême droite et les idées les plus réactionnaires. Schild & Vrienden, ça vous dit quelque chose ? Diviser pour mieux régner, cela ne profite qu’aux plus riches et à la haine d’extrême droite. Le problème, c’est le banquier, pas l’immigré !

    REJOINS EGA
    Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA) luttent contre le racisme, le sexisme, la LGBTQI+phobie et le terreau qui leur permet de se développer : le capitalisme, ce système qui nous monte les uns contre les autres pour quelques miettes alors que les riches n’ont jamais été aussi riches. Mais ce n’est pas une fatalité ! De plus en plus de gens recherche une issue aux crises du capitalisme. Mélenchon (France), Corbyn (UK), Bernie Sanders (USA), etc. expriment cette recherche. Ça et là, les (vraies) idées du socialisme refont surface et sont une source d’inspiration.

    ON NE CONTRÔLE PAS CE QUE L’ON NE POSSÈDE PAS !
    Viens à notre rencontre et discute avec nous de ce que signifie le socialisme et de la manière de lutter pour une société où les êtres humains et la nature ne sont pas sacrifiés pour les profits d’une poignée d’ultra-riches.

  • Libération d’Hervé, étudiant camerounais sans-papiers placé en centre fermé

    Le 9 avril un étudiant camerounais a été placé en centre fermé afin d’être expulsé parce qu’il n’était pas en ordre de papiers. Celui-ci étudie en 2ème master de gestion de l’environnement et il ne lui restait qu’un mémoire et deux examens à passer. Ce jeune homme s’appelle Gabriel Hervé Domgue, un travail l’attend au Cameroun mais pour pouvoir l’avoir, il a besoin de finir son cursus et d’obtenir son diplôme… La situation est tellement injuste que le recteur de l’ULB, Yvon Englert, a montré son soutien à cet étudiant lors d’une interview. L’ULB a également envoyé un courrier à l’office des étrangers afin d’essayer de débloquer la situation.

    Par Emmanuelle (EGA-ULB)

    Ce 9 avril ce n’est pas seulement un étudiant qui a été arrêté, mais c’est la liberté de pouvoir étudier où on le souhaite qui a été arrêtée avec lui.

    Alors, posons-nous les bonnes questions… ces politiques migratoires ont-elles vraiment un sens ? Quels sont leurs arguments pour le maintenir en centre fermé ? L’étude de la Cire (coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers) sur la politique migratoire nous dit ceci sur la migration étudiante : « … Obtenir un visa étudiant pour les personnes venant des pays tiers n’est pas chose facile. De nombreuses conditions sont fixées et laissent place à un large pouvoir d’appréciation de l’OE (l’évaluation du projet d’études, les ressources suffisantes…). Obtenir le séjour étudiant présente également un coût important puisque l’étudiant doit pouvoir prouver qu’il dispose de ressources suffisantes pour se prendre en charge durant toute la durée de son séjour, c’est-à-dire pour couvrir ses frais de séjour, d’études, de soins de santé et de rapatriement. Le montant minimum requis est fixé actuellement à 631 euros net par mois, donc un total de 7.572 euros par an. (…) Enfin, la note indique qu’un arrêté royal sera pris afin de prévoir la possibilité de délivrer un ordre de quitter le territoire à un étudiant si les progrès réalisés dans ses études sont insatisfaisants. »

    Ces quelques lignes illustrent les véritables problèmes qu’il faudrait régler, à la place de s’attaquer isolément aux couches précarisées. Il faut régler le problème de l’accessibilité des études. Les coûts directs et indirects sur les épaules des étudiants peuvent atteindre 10 000€ par an. Ces montants rendent l’accès aux études non démocratique. Cette situation est utilisée pour discriminer davantage les étudiants étrangers jusqu’à des décisions inhumaines : l’enfermement en centre fermé et l’expulsion. Hervé a été arrêté pendant qu’il travaillait au noir, obligé de trouver les moyens pour vivre et finir ses études. Ce n’est pas la faute des travailleurs jeunes ou moins jeunes si ils sont obligés de travailler dans ces conditions. Les employeurs utilisent cette précarisation pour imposer une plus grande exploitation sur les lieux de travail et les lois migratoires dures assurent que les sans-papiers restent dans la clandestinité.

    Cette situation ne doit plus durer. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) condamnent clairement ce genre d’abus ! Il faut défendre la régularisation de tous les sans-papiers, afin de stopper le duping social qui minent les conditions de travail de tous. Nous défendons un enseignement gratuit et de qualité sur base d’un plan radical d’investissement public afin de garantir les conditions d’études des étudiants. La lutte pour la défense des services publics, des conditions de travail décentes et la solidarité contre les mesures racistes de politique migratoire sont liés. Hervé a pu être libéré pour finir ses études sur base notamment des tractations et de la solidarité qui ont pris place face à un tel scandale, un nouveau de plus, qui a mis pression sur les politiciens afin de réagir. Mais les conditions pour de telles situations restent inchangées. Soyons vigilant et continuant à défendre une politique radicalement opposées au néolibéralisme et aux politiques migratoires racistes.

  • Camp d’été d’EGA, de ROSA et du PSL : Le programme

    Pour changer le monde, nous devons d’abord le comprendre. Participe au camp d’été annuel des Étudiants de Gauche Actifs, de la campagne ROSA et du Parti Socialiste de Lutte. Afin de nous préparer au mieux aux prochaines actions et campagnes, nous y alternons discussions politiques et formation marxiste avec des temps de loisirs et des activités sportives.

    INFOS PRATIQUES

    Le camp est ouvert à toutes et tous : écoliers, étudiants, travailleurs et pensionnés. Il est possible de venir un ou plusieurs jours – nous prévoyons d’ailleurs un week-end spécialement orienté vers les travailleurs – mais bien sûr chacun est invité à rester durant l’entièreté du camp. Vous pouvez passer la nuit sous tente ou dans l’un des dortoirs, au choix. Durant le week-end, un babysitting et des animations pour enfants sont prévus.

    • Quand : du vendredi 29 juin à 18h au jeudi 5 juillet à 12h.
    • Lieu : Kampplaats De Viggel III (Boolenstraat, Bree – chemin de terre)
    • Inscription : par mail ou via le lien sur nos sites. Mentionnez vos spécificités alimentaires (végétarien, halal, intolérances, allergies,…) et si vous serez accompagné par des enfants. Paiement sur BE86 5230 8092 4650 avec la communication “camp 2018 + nom”. Prix de prévente jusqu’au 15 mai.

    => Formulaire d’inscription en ligne

    => Evénement Facebook

    VENDREDI

    A partir de 16:00 : Accueil

    18:00 – 19:30 Repas froid

    20:00 – 22:00 Plénière – 200 ans après la mort de Marx, un monde toujours aussi révoltant.
    Rapport des luttes et grèves féministes dans l’Etat espagnol par Ainhoa, Libres y Combativas (organisation-sœur de ROSA).

    SAMEDI

    11:00 – 13:00 Plénière – Comment le PSL considère-t-il les élections? Qu’est-ce qu’un programme communal socialiste ?

    14:30 – 17:00 Ateliers – Thèmes internationaux

    • Les Kurdes, en lutte contre Daesh et Erdogan et pour leur liberté.
    • Une guerre commerciale, c’est quoi ?
    • France insoumise, Podemos,… Quel rôle les nouvelles formations de gauche peuvent-elles jouer dans les mouvements sociaux ?
    • 50 ans après l’assassinat de Martin Luther King, retour sur le mouvement des droits civiques aux USA
    • Thatcher, Clinton, May, Merkel,… Pourquoi a-t-on besoin d’un féminisme socialiste ?
    • Kurdistan, Catalogne,… L’indépendantisme peut-il être progressiste ?

    17:00 – 19:00 Temps libre : jeux, sport, sieste,…

    19:00 – 20:30 BBQ

    20:30 – 22:30 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    DIMANCHE

    10:30 – 11:30 Plénière – Le rôle de la grève générale et des occupations d’usines en mai ’68.

    11:30 – 12:30 Ateliers – Thèmes belges et syndicaux (1e partie).

    • La réduction collective du temps de travail, une solution contre la précarité et les discriminations ?
    • Nos droits syndicaux sous pression, comment riposter ?
    • De bonnes pensions pour tous : possible ou irréaliste ?

    14:00 – 15:00 Ateliers – Thèmes belges et syndicaux (2e partie).

    15:00 – 17:00 Ateliers – 100 après, (re)découvrir la Révolution allemande.

    • Grande Guerre, horreur des tranchées et révolution.
    • L’héritage de Rosa Luxembourg.
    • 1918, 1919, 1923 : qu’a-t-on fait de l’énorme potentiel révolutionnaire en Allemagne ?
    • Comment le fascisme a-t-il pu triompher ?

    17:00 – 19:00 Temps libre & Jeux

    20:30 – 22:30 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    LUNDI – La jeunesse et les mouvements sociaux

    10:30 – 12:30 Plénière – Le rôle de la jeunesse dans les mouvements de masse aux USA, dans l’Etat espagnol, dans les luttes féministes,…

    14:00 – 16:00 Ateliers – Les événements de mai ‘68

    • Quand le Printemps de Prague défiait le stalinisme.
    • Mai 68 : à deux doigts d’une révolution ?
    • 50 ans après la révolution sexuelle, comment combattre la commercialisation du corps des femmes ?
    • Leuven Vlaams : comment comprendre cette lutte pour l’enseignement supérieur flamand ?

    16:00 – 17:00 Libre

    17:00 – 19:00 Ateliers pratiques – EGA et ROSA en action

    • Construire EGA sur son lieu d’étude?
    • Comment animer un stand EGA/ROSA?
    • La campagne ROSA: préparons l’été et la rentrée

    20:00 – 22:00 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    MARDI – Qu’est-ce que le marxisme?

    10:30 – 13:00 Ateliers – Les fondements du marxisme.

    • Comprendre le monde pour le changer : le matérialisme dialectique.
    • Bien plus que des rois et des reines : le matérialisme historique.
    • Dans les entrailles de l’ogre : comment fonctionne l’économie capitaliste ?
    • Le Manifeste du parti communiste : Comment Marx a-t-il traduit ses idées en un programme ?

    14:30 – 17:00 Après-midi libre, jeux, sport, sieste, piscine …

    17:00 – 19:30 Ateliers – Thèmes divers.

    • Marxisme et anarchisme : un débat toujours actuel.
    • Le concept d’aliénation chez Marx.
    • La biologie détermine-t-elle le destin des femmes ?
    • Marxisme et écologie.

    21:00 – 23:00 Film ou Foot [20:00 – 8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    MERCREDI

    10:30 – 13:00 Ateliers – Luttes d’aujourd’hui à travers le monde

    • Être heureux et LGBTQI : faudra-t-il passer toute sa vie à lutter ?
    • Mouvements de solidarité avec les migrants et mouvement antiguerre : quelle orientation adopter ?
    • 70 ans après la Nakba, quelles perspectives pour la lutte des Palestiniens ?

    14:30 – 17:00 Ateliers – Que défendent les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) ?

    • Un enseignement démocratique : lequel et comment y parvenir ?
    • Quelle forme de résistance contre la droite populiste et l’Alt-Right ?
    • Industrie alimentaire : le capitalisme se moque de la vie.
    • Ecologie : nous manquons de temps, n’en gaspillons pas avec l’illusion du capitalisme vert.

    17:00 – 18:00 Plénière – Clôture du camp: allons-y militer avec EGA et ROSA

    21:00 Fête de clôture

  • L’extrême droite surfe sur les vagues du populisme de droite

    500 personnes ont participé à une manifestation combative contre le racisme à Gand le 22 mars. L’extrême droite a manifesté à 200 personnes, parmi lesquels 60 de Schild & Vrienden. Photo : Jean-Marie

    Que le gouvernement néolibéral s’inspire de ce que l’extrême droite a mis en avant dans les années 1990 est un secret de polichinelle. Depuis le début de ce siècle, le plan en 70 points de ce qui était alors encore le Vlaams Blok a été presque entièrement incorporé dans la législation actuelle. Le débat politique d’aujourd’hui ne porte pas sur ce qui est nécessaire pour sortir de la pauvreté, pour s’attaquer à la précarité des conditions de travail et de vie et encore moins sur la manière dont une petite élite s’accapare la plupart des richesses. Nos politiciens préfèrent parler de ‘‘frontières fermées’’ et de ‘‘menace terroriste’’ sans dire un seul mot sur les causes économiques des flux de réfugiés, sur la guerre en Syrie ou sur le fossé grandissant entre riches et pauvres.

    Par Sander (Gand)

    Un discours qui était auparavant considéré comme choquant, raciste et simpliste est devenu aujourd’hui le courant dominant dans les politiques et la rhétorique de ce gouvernement. C’est ce ‘‘politiquement correct’’ de droite qui constitue également le terrain fertile pour augmenter la confiance de l’extrême droite et de toutes sortes d’organisations de ‘‘Nouvelle Droite’’. Nous avons vu, par exemple, Schild & Vrienden (un regroupement de l’extrême droite ultraconservateur à Gand – voir ci-dessous) attaquer une action pour une politique d’asile plus humaine à Gand ; les jeunes du Vlaams Belang étalant les personnalités du mouvement alt-right lors de son congrès ; et le groupe étudiant du NSV! organisant une marche de haine en faveur de l’apartheid le 22 mars.

    Cette confiance de la part de l’extrême droite peut cependant être brisée par une résistance active. Le mouvement de solidarité avec les réfugiés a démontré quel était le potentiel. Il y a eu des grandes manifestations à Bruxelles, mais également en Flandre, presque toutes les conférences de Francken dans les universités ont été accompagnées d’actions de protestation de jeunes et de travailleurs contre la politique d’asile inhumaine et en solidarité avec les réfugiés. La manifestation nationale contre le racisme du 24 mars, comptait une grande présence de néerlandophones.

    L’Alt-Right en Belgique

    Des membres d’organisations d’extrême droite telles que le KVHV, le NSV, mais aussi les Jeunes de la N-VA, se sont retrouvés en organisant les conférences de Francken dans les universités. C’est à partir de là que Schild & Vrienden a vu le jour. Les membres des groupes mentionnés ci-dessus qui veulent aller plus loin, incluant des actions physiques, se sont retrouvés et ont fondé un nouveau groupe. Ils ont organisé un camp d’été dans le monastère des Maleizen, une confrérie de prêtres connue et redoutée pour réunir le clergé réactionnaire et négationniste, avec des jeunes radicaux de droite et des néo-fascistes. Pendant ce camp d’été, il y avait entre autres des cours d’entraînement au combat.

    Entre autres choses, Schild & Vrienden s’est fait remarquer lorsque des membres ont publié sur internet une image représentant un viol avec les photos de deux militantes de gauche à la VUB. Le message était que l’arrivée de réfugiés entraînerait davantage de viols. L’extrême droite se considère comme une élite qui défend l’identité blanche contre tout ce qui serait ‘‘politiquement correct’’. Les idées dominantes sont généralement celles de la classe dirigeante. Le fait que la scène politique et économique soit dominée par des hommes riches et blancs qui défendent une politique néolibérale semble être un oubli utile à l’extrême droite.

    Après l’élection de Trump en 2016, des personnalités de droite comme Richard Spencer et Steve Bannon se sont sentis encouragés à plaider plus ouvertement en faveur d’un monde culturellement (lire : racialement) séparé. Cette idée vient de la Nouvelle Droite française, qui a tiré le meilleur parti du fascisme et du nazisme mais qui, sous la pression des rapports de force, a quelque peu occulté ses vues.

    A travers des forums Internet tels que 4chan, Spencer et ses coreligionnaires diffusent leur message d’un ‘‘ethno-état blanc’’, de misogynie, de transphobie, d’islamophobie,… Des milliers d’Américains qui se sont détournés de l’establishment en raison de la baisse continue de leur niveau de vie ont vu le message de Spencer et Co comme un moyen de contrer Hillary Clinton et d’élire le milliardaire Trump à la présidence. Les mouvements identitaires en Europe tentent de faire de même.

    Mais il ne s’agit pas seulement d’activisme sur Internet : en 2017, les membres de Génération Identitaire ont tenté d’empêcher que des réfugiés soient secourus en Méditerranée. La journaliste auto-déclarée Lauren Southern, qui prêche la haine sur Youtube et dont l’entrée en Grande-Bretagne a récemment été refusée, a couvert cela. La même Lauren Southern était invitée au congrès des jeunes du Vlaams Belang le 10 mars, où elle a fait de la publicité pour son documentaire sur les ‘‘meurtres de boers’’ en Afrique du Sud (voir l’article ci-contre) et a appelé à rejoindre la marche de haine du NSV le 22 mars. Leur action ne remet pas en cause le système qui conduit à la violence. L’objectif est d’encourager la division et la haine, appelant à l’apartheid.

    Extrême droite ou contre l’ordre établi ?

    Des clubs néo-fascistes comme Schild & Vrienden gagnent en confiance. Leur violence physique au Château des Comtes de Gand est passée dans le journal sur VTM (chaîne commerciale néerlandophone). Leur président Dries Van Langenhove a reçu une tribune pour exposer sa transphobie. De Morgen a fait une longue interview avec lui, au cours de laquelle Siegfried Bracke a fait savoir qu’il était un fan. Van Langenhove a très bien vu l’occasion qui s’offrait à lui et a immédiatement commencé à lever des fonds dans ‘‘d’éminents’’ club philanthropiques du mouvement nationaliste flamand (cercles Marnix).

    La rhétorique anti-établissement a été retirée du pot. Il implique plusieurs membres de la jeunesse N-VA, alors qu’il s’agit d’un parti au pouvoir qui poursuit la même politique d’austérité que les gouvernements précédents, mais à un rythme accéléré. Le fait qu’il y a un soutien financier de la part d’entrepreneurs amis dans les cercles Marnix en dit long.

    Le racisme élitiste de l’extrême droite n’est pas du tout en désaccord avec ce que proposent certaines parties de l’establishment. Par exemple, le gouvernement de droite lui-même poursuit une politique de diviser pour régner. Une économie visant à enrichir une petite couche supérieure déjà riche et nauséabonde jette les bases de la division et de la haine. Pour rompre avec cela, il faut un système économique dans lequel la production est contrôlée et gérée par les travailleurs et leurs familles. Un système sans intérêts mercantiles impérialistes en cas de guerres qui déplacent des milliers de personnes ou les tuent.

    Face à la division et à la haine, il faut une mobilisation de masse, en mettant l’accent sur notre unité et en défendant une alternative au capitalisme. Cela empêchera également l’extrême droite de faire passer la haine d’Internet à la rue.

  • Manifestation antiraciste réussie à Gand. Solidarité internationale contre le racisme et le sexisme !

    Photo : Jean Marie

    C’est une manifestation dynamique qui a défilé hier dans les rues de Gand. Deux semaines à peine après la grande marche contre le sexisme qui a réuni 1.200 personnes à l’appel de notre campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) le 8 mars dernier, une nouvelle mobilisation importante a eu lieu contre une marche de la haine d’extrême droite.

    L’extrême droite entendait manifester en faveur de l’apartheid en Afrique du Sud. Sur les 18.000 personnes qui sont tuées chaque année dans ce pays en proie à une violence terrible, l’extrême droite a décidé de rendre hommage à 70 fermiers blancs. Seules les victimes blanches comptent à leurs yeux. ‘‘Bien entendu, nous nous intéressons davantage aux Africains blancs’’, a déclaré sans honte un responsable du NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang, dans le magazine étudiant Veto. Nous ne voulions pas laisser la rue à l’extrême droite, il était nécessaire de réagir !

    A la suite de la marche antisexiste du 8 mars ainsi qu’en raison de diverses provocations de l’extrême droite ces dernières semaines et d’une campagne intensive menée par les Etudiants de Gauche Actifs (EGA), la participation à la manifestation antifasciste a réuni 500 participants, ce qui a dépassé nos attentes. Nous avons confirmé la tradition d’une participation plus de deux fois plus élevée en comparaison de la mobilisation de l’extrême droite.

    Notre manifestation était très animée, les slogans étaient scandés avec énergie. Quelques prises de parole ont eu lieu avant et après la manifestation, de la part de représentants d’EGA, de la campagne antifasciste flamande du PSL Blokbuster et de la campagne ROSA. Nous avons tenu non seulement à manifester, mais également à utiliser la dynamique d’une telle action collective pour entamer une discussion de fond. Comment mettre fin au racisme ? Comment construire une société différente et comment l’envisager ?

    Le thème de la marche de la haine de l’extrême droite n’était qu’un prétexte pour descendre en rue. Mais nous avons saisi le thème de leur marche – la défense de l’apartheid – pour discuter de la situation actuelle en Afrique du Sud. Plusieurs prises de paroles ont abordé cet élément, mais nous disposions également d’un message vidéo du Workers and Socialist Party (WASP) d’Afrique du Sud qui a été diffusé à l’occasion du meeting que nous avions organisé pour clôturer la soirée. L’extrême niveau de violence dans la société sud-africaine s’inscrit dans un contexte plus large d’inégalité extrême et de désespoir pour de larges couches de la population. S’en prendre à cette inégalité est le seul moyen de mettre fin à la violence.

    Du côté du Nationalistische Studentenverenvereniging (NSV), selon nos sources, il y avait entre 200 et 215 personnes présentes sur place. Ces dernière années, l’extrémisme ‘‘old school’’ du NSV a été sérieusement mis sous pression en raison de l’émergence de ‘‘nouvelles’’ forces de droite radicale. L’an dernier, le NSV n’était même pas parvenu à réunir 100 personnes. Cette année, leur mobilisation était plus conséquente, en partie en raison de la présence de ‘‘Schild & Vrienden’’, qui prétend incarner la ‘‘nouvelle droite’’. Ce qui est certain, c’est que cette ‘‘nouvelle droite’’ défend les mêmes idées pourries. Sur leur photo de groupe au début de la manifestation du NSV, le Front Antifasciste a compté environ 60 hommes. Dans cette marche de la haine, on pouvait également trouver pas mal de membres de la N-VA qui ont fraternellement fait un pas en avant aux côtés de militants du Vlaams Belang et de diverses personnes qui n’hésitent pas à s’associer à l’héritage et sont toujours présentes à cette manifestation annuelle.

    Le capitalisme conduit à des inégalités croissantes et à l’essor de toutes les tensions qui en découlent. Le racisme et la division en sont l’expression. L’establishment capitaliste ne défend pas une politique capable de s’en prendre aux pénuries sociales ou à la guerre, il discute simplement de la manière dont ces déficits peuvent être encore aggravés. Aujourd’hui, deux ans après les terribles attentats de Bruxelles, il est question d’acheter de nouveaux avions de chasse pour des milliards d’euros. Pour ces avions de combat qui contribuent à la guerre et à la misère, les moyens ne manquent visiblement pas. Mais pour l’enseignement, le logement ou les pensions, les choses sont toutes différentes pour els autorités… Vopilà qui résume parfaitement la politique actuelle. Le racisme et la division sont utilisés pour couvrir les politiques antisociales. Francken criminalise les réfugiés. Le président de la N-VA De Wever ne manque pas une occasion de parler du port du voile. Mais personne ne parle du fait qu’une personne sans-abri a récemment trouvé la mort à Anvers, la ville qu’il dirige.

    Le racisme et la division constituent des obstacles dans notre lutte pour l’emploi, de bons logements, de bons services publics,…. Tout ce qui nous divise nous affaiblit dans notre combat les ultra-riches. Avec des mobilisations dynamiques comme celle d’hier, nous voulons y répondre et défendre une alternative reposant sur la solidarité. Cette solidarité a un but précis : mener la lutte ensemble contre les politiques antisociales de ce gouvernement et pour un avenir sans guerre ni pillage néocolonial afin que les gens n’aient plus à fuir leur pays. Pour un avenir sans inégalités. Un avenir basé sur la satisfaction des besoins de la majorité de la population.

    Tout comme Fred Hampton, des Black Panthers, le disait à l’époque : ‘‘On ne peut pas combattre le feu par le feu. Il faut combattre le feu avec de l’eau. Nous lutterons contre le racisme par la solidarité. Nous ne combattons pas le capitalisme avec le capitalisme noir. Nous combattons le capitalisme avec le socialisme.’’

    Mars tegen racisme // Foto's door Jean-Marie

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