Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Mai 68 les leçons d’un mois de révolution pour aujourd’hui

    Les Etudiants de Gauche Actifs, le Parti Socialiste de Lutte et la campagne ROSA organisent, à l’occasion du cinquantenaire des événements de mai 68, un grand meeting à l’ULB : Mai 68 en France et en Belgique, les leçons d’un mois de révolution pour aujourd’hui.

    Plusieurs orateurs y prendront la parole.

    • Christian Dehon, membre du PSL était présent à Paris en mai 1968
    • Guy Van Sinoy, militant FGTB, a participé en tant qu’étudiant à l’occupation de l’ULB pendant 47 jours en mai 1968.
    • Anja Deschoemacker, auteur d’un livre sur la question nationale en Belgique, reviendra quant à elle sur le mouvement en Flandres à cette époque et notamment à Leuven.
    • Brune Goguillon, militante de la campagne ROSA à Bruxelles discutera des questions relatives aux acquis de la libération sexuelle qui prirent place dans le cadre des luttes de masses en 68, à la lumière de la remontée internationale des luttes féministes ou encore du #Metoo aujourd’hui.
    • Julien Englebert, des Etudiants de Gauche Actifs, poursuivra notamment avec les nécessaires questions que nous voulons nous poser : quelles leçons pour les luttes actuelles, pour les défis auxquels font face les jeunes et les travailleurs face au système capitaliste en crise, à l’explosion des inégalités. Quelles conclusions pouvons-nous sortir de mai 68 pour la gauche, le mouvement ouvrier et ses organisations telles la France Insoumise.

    Bienvenu à toutes et tous le mercredi 25 avril à l’ULB, auditoire H1301 à 19h30.

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  • ULB. Action de solidarité et débat contre la répression au Soudan

    Ce jeudi 8 février, des militants des Etudiants de gauche Actifs et de la Coordination des sans-papiers ont mené campagne à l’ULB pour dénoncer la répression qui frappe les mobilisations sociales en cours au Soudan.

    Depuis le 8 janvier, les pauvres et les travailleurs sont descendus en masse dans les rues pour dénoncer un budget 2018 qui prévoit de nombreuses mesures d’austérité, parmi lesquelles la suppression de divers subsides pour les denrées alimentaires ou l’essence. Le régime a réagi comme à son habitude, en arrêtant manifestants, activistes, opposants et journalistes critiques. Un mois après le début de ces mobilisations, les personnes présentes à l’ULB entendaient exprimer leur solidarité avec les masses en lutte pour prendre en main leur destinée.

    Il était également question de célébrer la libération de Mohamed Diaeldin Mohamed Satti, un activiste de 21 ans lié au Comité pour une Internationale Ouvrière détenu deux semaines durant par le régime. Il a pu être libéré il y a quelques jours en raison d’une intense campagne de solidarité. Le combat doit dorénavant ce poursuivre, pour la libération de tous les prisonniers politiques, pour la chute du régime dictatorial soudanais et pour l’instauration d’une société débarrassée de l’élite capitaliste corrompue !

    Le sujet a bien entendu une résonance particulière en Belgique, puisque le gouvernement fédéral a collaboré avec le régime soudanais dans le cadre de sa cruelle politique d’asile.

    Comment poursuivre la lutte ?

    A la suite de cette petite action, un débat a eu lieu dans les locaux de l’ULB à l’initiative des Etudiants de Gauche Actifs. La discussion politique fut très riche. La présence des militants de la Coordination des sans-papiers et leur contribution ont été des éléments véritablement déterminant pour la réussite du débat. La nécessité d’unifier les luttes contre toute la politique du gouvernement et la compréhension que ce dernier utilise le dossier de la migration pour diviser la population et mieux faire passer sa politique d’austérité ont été deux éléments particulièrement frappants dans la discussion.

    Les orateurs ont, dès leur introduction, accentué la nécessité de mettre en cause le type de société dans laquelle nous vivons, le capitalisme. Pourquoi donc laisser 82% des richesses produites aux mains du pourcent le plus riche quand le reste de l’humanité voit ses conditions de vie se détériorer ? Pour certains des plus précaires, comme c’est le cas pour nos camarades sans-papiers, cela se traduit par la clandestinité, la surexploitation et la répression féroce. Arracher les moyens de production des mains des capitalistes, et donc leur pouvoir, constitue une conclusion importante de ce débat. Tant concernant la lutte sociale en Belgique que celle qui se mène au Soudan et ailleurs.

    Les Etudiants de Gauche Actifs et la Coordination des sans-papiers entendent faire vivre la mobilisation pour la manifestation du 25 février sur le campus. Nous avons décidé de nous retrouver dans les jours qui viennent sur l’ULB pour mener cette campagne de concert.

    ULB. Action de solidarité et débat contre la répression au Soudan

  • Bruxelles. Débat #metoo, sexisme: la précarité nous rend vulnérables

    La campagne ROSA organise un débat sur Bruxelles le jeudi 22 février sur le campus du Solbosch, auditoire H1309 – ULB sur le thème : “#metoo, harcèlements, sexisme et prostitution étudiante : la précarité nous rend vulnérables”.

    Nous aurons le grand plaisir d’accueillir pour ce débat :

    • Renaud Maes, professeur de sociologie à Saint-Louis et auteur d’une enquête sur la prostitution étudiante en Belgique,
    • ainsi que Marisa Cabal, coordinatrice de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) à Bruxelles.

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  • Jeunesse en galère, en lutte contre la précarité !

    Pour un refinancement public massif de l’enseignement !

    Les études toujours plus chères

    En 2017, 27133 étudiants bénéficient du Revenu d’Intégration Sociale (un chiffre multiplié par 7 en 15 ans). On recense un demi-million d’étudiants jobistes (+70% en cinq ans), obligés de travailler pour faire face au coût des études. On estime qu’une année d’études oscille entre 8000 et 12000€/an (kot, nourriture, transport, frais de scolarité, …).
    Tract des Etudiants de Gauche Actifs
    Vers quel modèle l’enseignement supérieur se dirige-t-il ? Aux Etats-Unis, le montant des dettes étudiantes est maintenant supérieur à celui du marché des subprimes avant son implosion en 2008. C’est le résultat d’un enseignement privatisé, orienté vers les besoins des entreprises et le profit privé.
    Flexi-jobs généralisés
    Le gouvernement Michel vend sa politique en se targuant d’avoir créé 130000 emplois depuis 2014. Parmi ces emplois moins de 20000 sont à temps plein, 75% serait en fait à temps partiel ou intérimaires. Le gouvernement sabre dans les finances publiques avec des baisses de charges pour les entreprises sous prétexte que cela crée de l’emploi, il s’agit d’un gigantesque transfert d’argent public vers les profits privés.
    Après avoir introduit les flexi-jobs dans l’Horeca, le gouvernement veut les généraliser à d’autres secteurs dont celui du commerce. Des secteurs où l’on retrouve beaucoup d’étudiants. Ces flexi-jobs introduisent les ‘’contrats zéro heure’’ pour lesquels seul l’employeur décide le nombre d’heures prestées et pour lesquels les cotisations sociales ne sont plus collectées. En plus de n’assurer aucune stabilité, cette nouveauté renforce la compétition entre les travailleurs du secteur, les jobistes et les flexi-jobs.
    Sugar daddy : pas de prostitution pour payer ses études !
    La précarisation étudiante est une opportunité pour les business de tous genres. Les plateformes de livraison peuvent proposer des contrats et des conditions de travail toujours plus précaires. A l’ULB en septembre une publicité proposait aux étudiantes de sortir avec des vieux riches. La pauvreté croissante ouvre les conditions pour une banalisation de la prostitution étudiante.
    Permettons à chacun d’étudier dans de bonnes conditions
    C’est en éradiquant la pauvreté que nous repousseront ces solutions extrêmes. Il faut nous opposer tous ensemble, jeunes et travailleurs, aux politiques d’austérité qui créent une situation de sous financement dans les services publics, dont l’enseignement. Une situation qui est utilisée pour chercher des sources de financement privées sur les campus, comme ce fut le cas avec Mc Kinsey à l’ULB en 2016.
    Luttons, étudiants, travailleurs et personnel sur nos campus, pour un refinancement public massif afin d’assurer à tous un accès à un enseignement gratuit et de qualité, afin de repousser la commercialisation de l’enseignement. Pas de profits sur l’éducation !
    La plateforme de la manifestation du 17 novembre pointe également les pénuries concernant les bourses et allocations étudiantes. Face à cela il y aurait en fait 1 étudiant sur 2 qui doit chercher une source de financement à côté, ce qui mine leurs conditions d’étude et donc leur réussite. La mise en place d’un salaire étudiant couvrant le coût réel des études, revendication portée auparavant par les organisations de jeunesse syndicales, rendrait les études réellement accessibles à tous. Un salaire étudiant permettrait aussi de choisir quel type d’étude entreprendre. Un jeune dont la famille a dû faire des sacrifices importants pour qu’il accède aux études est souvent bien plus confronté à la pression de faire des études qui permettent de mieux gagner sa vie au détriment de celles qui l’intéressent peut-être plus. Un salaire étudiant permettrait de mettre toutes les chances du côté de l’étudiant et de l’étudiante pour favoriser sa réussite, mais également lui permettre de vivre dignement.
    En lutte pour notre avenir, en lutte contre le capitalisme !
    Chaque jour nous faisons face aux limites du marché libre et du système capitaliste incapable de résoudre les besoins fondamentaux de la majorité. Au contraire, l’environnement est sacrifié, les services publics sont détricotés, l’exploitation augmente, les inégalités s’approfondissent et les riches sont toujours plus riches. Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de la collectivité sur l’économie, ce que nous appelons le socialisme démocratique. Rejoins EGA !
  • Le coût des études pousse des étudiants dans la prostitution !

    Luttons pour un enseignement décent et gratuit

    Fin septembre, un camion publicitaire de la société RichMeetBeautiful était parqué à l’entrée de l’ULB. On pouvait y lire ‘‘Hey les étudiantes ! Améliorez votre style de vie. Sortez avec un sugar daddy’’. C’est ni plus ni moins qu’une banalisation de la prostitution étudiante. Est-ce suffisant d’interdire ce type de publicité ? Pour en finir avec de telles pubs, il faut éradiquer la précarité étudiante.

    Par Emily (Namur)

    Banalisation de la précarité étudiante

    Selon la Fédération des étudiants francophones (FEF), pour un étudiant kotteur, une année d’étude supérieure revient à plus de 10.000€. Le minerval a augmenté de près de 50% en Flandre depuis 2014 et a triplé cette année pour les étudiants étrangers côté francophone. Et cela ne comprend pas encore tous les autres frais connexes : syllabus, ordinateur,… À côté de ça, les frais indirects augmentent systématiquement d’année en année (logement, nourriture, transport,…), un poids d’autant plus lourd qu’il s’accompagne de la pénurie généralisée de moyens due aux politiques des autorités (manque de logements sociaux, manque de places en crèche,…) et des coupes budgétaires à tous les niveaux de pouvoir.

    ‘‘Selon le SPF Intégration sociale, le nombre de jeunes qui bénéficient du Revenu d’intégration sociale (RIS) a doublé en 10 ans, passant de 7.239 en 2006 à 14.867 en 2016. Un chiffre immense puisque ces étudiants pauvres représentent près de 15 % du nombre total de bénéficiaires belges du RIS.’’(1) Face à cette affluence et au manque de financement des CPAS, une enquête est systématiquement réalisée pour s’assurer que la famille n’a pas les moyens de subvenir au besoin du jeune et force ce dernier, le cas échéant, à entreprendre une action en justice pour obtenir une pension alimentaire ! C’est aussi le CPAS qui, sur base d’une entrevue, mais surtout de l’état de ses finances, autorisera le jeune à entreprendre ou non des études supérieures.

    De nombreux étudiants tentent également de demander une bourse d’étude mais, là aussi, c’est la galère. La récente réforme pour l’octroi des bourses d’études côté francophone a fait mal à 32.000 étudiants avec la globalisation des revenus pour le calcul d’octroi d’une bourse d’études. Ainsi les revenus de tous ceux qui vivent sous le même toit sont pris en considération, que ça soit le frère, la sœur ou encore le colocataire de l’étudiant précaire(2). La solidarité s’organise de moins en moins au niveau de l’ensemble de la société, pour se limiter au niveau de la famille. La possibilité d’un jeune d’étudier ne dépend dès lors pas de sa motivation, mais bien des moyens de sa famille.

    Obligé de travailler pour payer ses études

    Dans ce cadre, c’est le règne de la débrouille, et pas à armes égales. Le nombre d’étudiants jobistes employés toute l’année a augmenté de 70 % en cinq ans(3). Pour la moitié d’entre eux, ce travail n’est pas une source d’argent de poche, mais un moyen de financer leurs études et de vivre(4). La réforme de 2012 qui facilite le travail étudiant a illustré qu’il est dorénavant considéré comme normal de travailler à côté des études tout au long de l’année. Les étudiants qui doivent ainsi s’autofinancer perdent un temps d’étude considérable et sont surreprésentés parmi les situations d’échec. De plus, ils n’ont pas toujours la possibilité de recommencer leur année ou de se réorienter : les familles ne peuvent parfois pas l’assumer et le CPAS ne l’accepte généralement pas.

    L’augmentation massive du nombre de jobistes a également des conséquences non négligeables sur les travailleurs temporaires (soit un travailleur de moins de 30 ans sur 4(5)). Dans certains secteurs, les travailleurs intérimaires doivent chômer l’été – et de plus en plus durant l’année – car les entreprises préfèrent employer des étudiants, encore meilleurs marchés. Il s’agit d’une pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail de l’ensemble des salariés.

    En plus de mettre en concurrence les jeunes travailleurs et les étudiants, les hommes et les femmes ne sont pas égaux face aux jobs étudiants. La société d’intérim Randstad a mené une étude qui révèle que les inégalités salariales en fonction du genre sont déjà perceptibles chez les jobistes. Une étudiante jobiste gagne en moyenne 1.904 € par an, contre 2.166 € pour un étudiant masculin. Le salaire horaire, quant à lui, est de 11,10 € en moyenne pour un étudiant, et de 10 € pour une étudiante. L’étude souligne également que cette différence est encore plus marquée si on regarde les jobs informels (baby-sitting, jardinage,…)(6).

    Des entreprises se frottent les mains…

    La précarisation étudiante est une opportunité de profits aux yeux de certains ! La prostitution existe sur tous les sites de rencontres. Mais avec la pub de RichMeetBeautiful, on est passé à la catégorie supérieure. Le PDG de RMB, Sigurd Vedal, met clairement en lien le manque de moyens des étudiantes et leurs inscriptions sur son site: ‘‘La vie d’étudiant n’est pas une vie aisée. Vous aurez besoin d’argent pour payer vos manuels, pour un nouvel ordinateur, un logement, vous nourrir et vos moments de détente.’’(7) Il serait donc logique que des étudiantes (mais aussi des étudiants) vendent leur corps aux riches pour subvenir aux coûts des études et de la vie ?!

    RMB prévoit ‘‘300.000 inscriptions de membres belges d’ici la fin de l’année 2018’’(8). Le phénomène est difficilement chiffrable, car tant les étudiantes ayant recours à cette activité que les clients tiennent à garder cela secret. Mais entre 3 et 5 % des étudiantes en Europe auraient recours à la prostitution de manière occasionnelle ou régulière peut-on lire dans Moustique(9). En Belgique, on compterait 16.000 étudiantes “sugar babies” selon la journaliste Julie Denayer. Et ce chiffre n’est pas près de diminuer. Une étude menée en Grande-Bretagne montre le lien entre augmentation du coût des études et hausse de la prostitution étudiante…

    Selon Renaud Maes(10), docteur en Sciences sociales et du travail et chercheur à l’ULB, la grande majorité des étudiantes qui opte pour cette activité le fait par besoin criant d’argent rapide, souvent lié à une situation d’endettement. Il rappelle également qu’une très large proportion des personnes qui se prostituent, en ce compris les étudiantes, se font agressées, souffrent de syndrome post-traumatique et tombent dans la drogue. Ce n’est pas une activité anodine dont on sort indemne. Et si les étudiantes ont généralement recours à la prostitution pour financer leurs études, la majorité les abandonne, car c’est également chronophage. Sortir de cette activité à la fin des études n’est pas non plus évident puisqu’il n’y a pas d’aide sociale à la fin de ces dernières et qu’il faut en moyenne 7,5 mois pour trouver un emploi une fois le diplôme en poche(11).

    L’interdiction des publicités du type de celle qui trônait à côté de l’ULB par le Jury d’Éthique publicitaire est importante, mais cela ne suffira pas pour combattre ce phénomène. La campagne de sensibilisation que veulent mener la ministre des Droits des femmes Simonis et le ministre de l’Enseignement supérieur Marcourt non plus. Ce n’est pas tant un manque d’informations sur les dangers que comporte cette activité, mais bien un manque de moyens pour vivre et étudier qui engendre la prostitution étudiante. C’est sur ce terrain-là que des actions doivent être entreprises.

    Permettons à chacun d’étudier dans de bonne condition : pour un salaire étudiant !

    Pour que chacun puisse réellement choisir d’entreprendre ou non des études supérieures, il est nécessaire que les jeunes – et moins jeunes – qui décident de consacrer du temps aux études puissent le faire de manière sereine, en toute indépendance financière. Il est inacceptable que le coût des études empêche des jeunes d’étudier, les pousses à se prostituer ou leurs familles à se ruiner.

    L’enseignement doit être pris en charge par la collectivité, dans l’ensemble de ses aspects. Nous revendiquons, dès lors, un enseignement gratuit, accessible et la qualité. Pour cela, un refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7 % du PIB est indispensable.

    Remettons également à l’ordre du jour la revendication d’un salaire étudiant, exigence auparavant portée par les organisations de jeunesse syndicales. Cela rendrait les études réellement accessibles à tous, face au coût, mais aussi au manque à gagner qu’elles constituent. Un salaire étudiant permettrait aussi de choisir quel type d’étude entreprendre. Un jeune dont la famille a dû faire des sacrifices importants pour qu’il accède aux études est souvent bien plus confronté à la pression de faire des études qui permettent de mieux gagner sa vie au détriment de celles qui l’intéressent peut être plus. Un salaire étudiant permettrait de mettre toutes les chances du côté de l’étudiant et de l’étudiante pour favoriser sa réussite, mais également lui permettre de vivre dignement.

    1. http://www.lalibre.be/actu/belgique/le-nombre-d-etudiants-au-cpas-a-double-en-10-ans-5809a0bbcd701ccd4d7dcfd
    2. http://www.lalibre.be/actu/belgique/le-nombre-d-etudiants-au-cpas-a-double-en-10-ans-5809a0bbcd701ccd4d7dcfd22) https://www.rtbf.be/info/societe/onpdp/detail_nouvelles-bourses-d-etudes-32-000-etudiants-en-difficulte?id=9538822
    3. http://www.lesoir.be/108286/article/2017-08-08/le-nombre-detudiants-jobistes-employes-toute-lannee-explose-en-cinq-ans
    4. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-moitie-des-etudiants-qui-travaillent-le-font-pour-financer-leurs-etudes?id=9712580
    5. https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_emploi-en-belgique-la-situation-s-ameliore-mais-pas-de-quoi-crier-victoire?id=9733456
    6. http://plus.lesoir.be/101659/article/2017-06-27/pourquoi-etudiantes-et-etudiants-jobistes-ne-gagnent-ils-pas-la-meme-chose
    7. http://www.moustique.be/19352/prostitution-20-voulez-vous-une-sugar-baby
    8. http://www.lalibre.be/actu/belgique/une-campagne-de-publicite-sexiste-cree-la-polemique-a-l-ulb-59c90213cd70129e418c9d22
    9. http://www.moustique.be/19352/prostitution-20-voulez-vous-une-sugar-baby
    10. Idem
    11. http://www.stepstone.be/Conseils-de-Carriere/Trucs-astuces/combien-de-temps-faut-il-pour-trouver-un-emploi.cfm
  • Que se passe-t-il à l’ULB ? Une dénonciation du capitalisme.

    Carte Blanche des Etudiants de Gauche Actifs

    La semaine passée, une carte blanche de Bill Wirtz, coordinateur local pour le groupement libéral Students for Liberty, critiquait la tenue d’un meeting sur la révolution cubaine à l’occasion des 50 ans de la mort de Che Guevara. L’organisation à l’initiative de ce meeting, Etudiants de Gauche Actifs (EGA) aimerait clarifier certains points : Che Guevara était-il stalinien ou un véritable socialiste ?

    Julien Englebert, responsable Etudiants de Gauche Actifs (EGA) – ULB.

    Le socialisme n’a rien à voir avec le stalinisme.

    Les commémorations sont des occasions pour tirer des leçons du passé, de la lutte contre la dictature de Batista à Cuba et l’expérience du Che dans le cas présent. En tant que socialistes, nous voulons réhabiliter le marxisme comme méthode d’analyse. Comme disait Mélenchon : « C’est la rue qui a abattu les rois et les nazis ». Bill Wirtz demande que l’Histoire soit enseignée plus sérieusement dans les écoles. Est-il sérieux, comme il le fait, de se référer au Livre noir du communisme dont l’auteur, Stéphane Courtois, a inventé le chiffre de « 94 millions de morts » sous les dictatures se proclamant du communisme ? Le stalinisme ne doit pas être combattu par ses méthodes, la réécriture des faits.

    Che Guevara était un véritable socialiste. Il s’est battu toute sa vie contre la guerre et l’exploitation et cherchait à construire une société où les richesses seraient mises en commun et où l’économie serait gérée collectivement afin de faire correspondre la production aux besoin de tous. Sous le capitalisme, le profit gouverne l’activité économique, assurant à une minorité de vivre dans l’abondance sans travailler.

    Comme aujourd’hui, les multinationales pillaient les ressources de l’Amérique Latine. Cuba, alors casino et bordel des USA, souffrait d’une misère incroyable : manques d’écoles, d’hôpitaux… et fort taux d’analphabétisme. La révolution cubaine a permis de lancer un système de soin de santé augmentant l’espérance de vie de 19 ans et un système d’éducation gratuit et massif.

    Che Guevara s’est battu pour que l’île se libère de la dépendance par rapport aux économies étrangères. Il soutient pour cela l’industrialisation et la modernisation de l’économie et une réforme agraire basée sur la polyculture. Il initie un vaste débat international sur les méthodes pour arriver au socialisme. Réalisant que la révolution cubaine ne peut survivre seule dans un océan capitaliste, il entend internationaliser la révolution et parcourt l’Amérique Latine, l’Afrique et l’Asie.

    Ceci le place comme ennemi du stalinisme. La caste bureaucratique au pouvoir en URSS maintenait sa position en empêchant l’internationalisation de la révolution et en plaçant les pays du bloc soviétique sous sa dépendance économique. Le mouvement du 26 juillet s’est tourné vers l’URSS en cherchant des alliés mais sans réelle perspective socialiste. Ils copièrent alors des éléments de la bureaucratie soviétique et imposèrent, sur demande de l’URSS, la monoculture sucrière contrairement à l’avis du Che. Guevara s’opposait au stalinisme et voulait éviter que la bureaucratisation se développe à Cuba.

    Dans une révolution, les masses écrivent l’histoire et construisent leur avenir. Les coups d’Etat et la violence sont les méthodes des nantis qui voient partir leurs privilèges. La CIA a maintes fois tenté de mettre à genoux le peuple cubain pour défendre les intérêts des multinationales comme la United Fruit Company. Le débarquement de la baie des Cochons n’est qu’un des nombreux exemples de cela.

    L’erreur fatale du Che est de baser la révolution sur la guérilla, un groupe restreint de personnes. Les masses n’ont pas joué de rôle actif dans le processus. Les ouvriers n’ont pas été impliqués pour bloquer les multinationales et initier des comités de grève qui auraient pu prendre en main collectivement la révolution. Ceci a laissé l’espace au développement d’une bureaucratie qui a récupéré les reines de la société. La démocratie est l’oxygène de la révolution et celle-ci manque effectivement à Cuba. Les acquis de l’économie planifiée en termes de santé et d’éducation sont pourtant bien là. Elle a permis le développement de l’ile comme jamais les actionnaires des multinationales ne l’auraient permis. Plutôt que de ramener la misère capitaliste, il faut continuer la révolution. Pour développer ces points, nous comptons réorganiser notre meeting sur le cinquantenaire de l’assassinat de Che Guevara le mardi 14 novembre à l’ULB.

    Engagement contre l’extrême-droite et défense des droits des femmes

    Bill Wirtz veut coller l’étiquette « stalinien » sur ceux qui luttent contre le capitalisme, EGA en particulier. Il n’y a pourtant plus d’organisation stalinienne à l’ULB. Nous n’avons jamais défendu le stalinisme, bien au contraire.

    Pour information, si on imagine mal la tenue d’événements glorifiant Pétain ou Himmler, c’est grâce à l’histoire de la Résistance. Sous l’Occupation, l’université ferme ses portes en 1941 plutôt que d’accepter les professeurs imposés par les nazis et un groupe de résistants de l’ULB, le Groupe G, est initié par des étudiants et des professeurs. Nous défendons cet héritage : pas de forum pour les nazis ! Nous organisons chaque année en mars une manifestation contre le NSV, cercle étudiant d’extrême-droite en Flandre, non pour aller vers la confrontation de rue avec les fachos mais pour construire une mobilisation la plus large possible contre les néo-nazis et le populisme de droite.

    Nous ne pensons pas que « plus rien ne semble choquer les étudiants ». La colère énorme à l’ULB contre la publicité pour la prostitution étudiante il y a quelques semaines en est un l’exemple. La précarité étudiante et le sexisme ambiant constituent le terreau sur lequel des entreprises comptent faire du profit. Sur son site, Bill Wirtz avance que celles et ceux qui ont été dérangé par la publicité ne devraient pas faire d’études. Selon nous, il est nauséabond de défendre l’oppression des femmes contraintes de vendre leur corps pour subvenir à leurs besoins. Nous participerons à la manifestation contre les violences sexistes ce 25 novembre à Bruxelles.

  • [PHOTOS] Camp d’été 2017: une fois de plus un beau succès !

    Le camp d’été des Etudiants de gauche Actifs et de la campagne ROSA (résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui s’est déroulé du 30 juin au 6 juillet fut un beau succès, joignant efficacement l’utile à l’agréable, la formation le débat politiques à la détente. Le week-end a été centré autour de discussions consacrées à la situation politique internationale et nationale. Par la suite, l’attention avait été mise sur des formations marxistes de base ainsi que sur divers aspects de la Révolution russe de 1917 ou encore du programme de la campagne ROSA. Avec plus de 120 participants le week-end et encore 70 à 80 personnes par la suite, la participation à cette édition fut plus élevée que celle de l’année dernière. Réservez d’ores et déjà vote première semaine de juillet 2018 pour le camp d’été d’EGA, du PSL et d ela campagne ROSA !

    Zomerkamp 2017 // Foto's door Wolf

  • Stop aux dictats vestimentaires! Stop au harcèlement et à la violence!

    Tract de campagne de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) pour cet été – 

    Mon corps, mon choix, ma liberté!

    Stop au sexisme !

    • Nous avons le droit de nous habiller comme nous le souhaitons !
    • Nous n’avons pas à être traitées comme des objets !

    Pour un choix réel

    • Il nous faut des moyens contraceptifs et d’avortement accessibles, gratuits et de qualité !
    • Nous avons le droit d’avoir des enfants sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté !
    • Stop aux coupes budgétaires dans les soins de santé, les services publics, …

    28 septembre : Journée d’action européenne pour l’accès à l’avortement – Rejoins la campagne ROSA et participe à cette journée d’action avec nous !

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    98% des femmes se sont déjà faites harcelées dans les transports en commun. Lorsque le problème est si étendu, il ne s’agit pas d’un problème individuel mais bien d’un phénomène de société qui nécessite une réponse collective.

    Les femmes sont traitées comme des objets par l’industrie publicitaire : Photo retouchée d’une femme à forte poitrine en bikini pour faire la promo d’un site de jeu, slogan “Ça coûte cher les femmes délicieuses” pour faire la promo d’un supermarché discount,… Sans surprise, cette omniprésence de la femme-objet a des conséquences sur la vision et la place de la femme dans la société. Pire, certaines pubs banalisent les agressions sexuelles comme celle de Calvin Klein ou de Dolce&Gabana qui ont mis en scène un viol collectif. Et tout cela dans le seul but d’augmenter les profits d’une minorité dans le monde. Luttons pour une société qui ne fait pas passer notre bien-être après la soif de profits !

    Défendons le droit de nous habiller comme nous l’entendons. De nombreux établissements scolaires pensent qu’imposer certaines tenues donne plus de crédit quant à la qualité de l’enseignement. Et ce phénomène est aujourd’hui accentué par la forte concurrence entre les écoles. Pourtant, porter un tailleur, une mini-jupe ou un foulard à un examen ne change en rien nos connaissances de la matière. Tout comme un “joli décolleté” ne peut être exigé pour une proclamation ! Au boulot et dans la rue aussi, une réelle pression existe. Non, porter une robe courte ne signifie pas que l’on souhaite être sifflée ou se faire insulter…

    Refusons de nous habiller en fonction des goûts vestimentaires de notre patron, du directeur d’école ou suite aux injonctions de notre entourage ! Organisons collectivement une réponse à ces problèmes ! Par exemple, pour prévenir les agressions au retour de soirée, ne demandons pas aux femmes de ne plus sortir ou de se faire raccompagnées comme des enfants, exigeons des transports en commun publics aussi en soirée et la nuit, accessibles avec suffisamment de personnel à bord formés à la prévention du harcèlement. Viens discuter avec nous de quel programme et quelles méthodes sont nécessaires pour combattre le sexisme !

    Un enfant si je veux, quand je veux et avec qui je veux

    902 millions € de coupes budgétaires dans nos soins de santé… : nos conquêtes sociales sont en danger. Les mesures d’austérité nous précarisent tous et encore davantage les femmes. En plus, les mouvements réactionnaires se développent à mesure que le trumpisme se banalise, en s’appuyant sur la crise économique et ses conséquences.

    Défendons l’accès à la santé sexuelle et reproductive : pour des cours d’éducation sexuelle, une contraception gratuite, accessible et de qualité en ce compris la pilule du lendemain et pour le droit à l’avortement étendu. Refinançons les plannings familiaux et permettons leurs de jouer un plus grand rôle sur ces différents aspects.

    80% des mères-célibataires vivent sous le seuil de pauvreté. Luttons également pour de meilleures conditions de vie afin qu’un réel choix soit laissé à chaque personne d’avoir un enfant, si et quand elle le veut, avec qui elle veut et sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté. Pour cela, nous avons entre-autres besoin d’une allocation familiale qui couvre le réel coût d’un enfant, des services publiques gratuit, accessible et de qualité : crèches, écoles, soins de santé et pourquoi pas blanchisseries, cantines publics, etc. pour lutter contre les emplois précaires légions dans ces secteurs et la double journée de travail des femmes.

    La campagne ROSA a été initiée par les Étudiants de Gauche Actifs (EGA). Mais EGA, c’est quoi ?

    Face à la crise économique, sociale, écologique et migratoire, les Étudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten en Flandre) constatent que le système capitaliste n’a aucune solution à nous apporter. Ils plaident pour une production orientée vers les besoins de la population plutôt que pour les profits des super-riches. Pour y parvenir, nous avons besoin d’un contrôle et d’une planification démocratiques des secteurs clés de l’économie par la collectivité (secteur énergétique, métallurgique, transports, santé, banques…). Pour changer la société, EGA tente de tirer les leçons du passé comme celles de la Révolution russe d’il y a tout juste 100 ans. Ils prennent le temps de comprendre et d’analyser la société en se basant sur le marxisme en tant que grille d’analyse de la société en vue de la changer.

    Tout ce qui nous divise nous affaiblit ! Notre force est notre nombre, construire l’unité de notre classe face à l’élite capitaliste est indispensable. Cela rend la lutte contre les discriminations d’autant plus criante ! Toutefois, nous sommes conscients que nous ne pourrons abattre les sources de ces discriminations qu’en renversant le système qui les entretient : le capitalisme. C’est pourquoi nous avons lancé la campagne ROSA.

    Organise toi !

    Rejoins une organisation anti-capitaliste

    • pour lutter contre le sexisme et l’austérité avec la campagne ROSA.
    • pour assurer un avenir décent en construisant ensemble une alternative socialiste au capitalisme avec les Etudiants de Gauche Actif.

     

    • Prends une carte de membre à 5€ et reçois notre matériel de présentation. Planifions un moment pour en discuter ensemble.
    • Participe aux réunions et aux actions contre le sexisme et l’austérité dans ta région.
    • Crée un comité d’action dans ton école, sur ton campus ou dans ton quartier.

    Contact :

    • Wallonie : 0474 35 30 36 (Emily)
    • Bruxelles : 0486 30 18 91 (Marisa)
    • Flandre : 0484 36 77 01 (Aïsha)
    • contact@campagneROSA.be

    Centenaire de la Révolution Russe
    SOCIALISME 2017 – Le 21 et 22 octobre à Bruxelles.

    Weekend de formation et de débats du PSL au Kriekelaar – 86B rue Gallait, 1030 Schaarbeek (à 1km de la gare du Nord).

    COMPRENDRE L’HISTOIRE POUR CHANGER LE MONDE
    Un parcours de discussion sera consacré à ROSA.

    Avec une députée irlandaise porte-parole de la campagne Repeal the 8th – pour la dépénalisation de l’avortement Ruth Coppinger, la présidente du syndicat étudiant espagnol (SE) Ana Garçia, le secrétaire général du Socialist Party – Angleterre & Pays de Galles Peter Taafe, des activistes de l’ex-URSS…

  • Camp d’été 2017. Contre le sexisme, le racisme et l’austérité! Comprendre le monde pour le changer

    Les Étudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte organisent leur camp d’été pour la première fois en coopération avec la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). Le lancement de cette campagne fut une belle réussite qui a pleinement démontré le potentiel d’un mouvement féministe socialiste. Ce thème figure en bonne place parmi tout l’éventail de sujets de discussion proposé durant le camp. Une occasion à ne pas manquer pour toute personne intéressée par le combat antisexiste !

    Par Michael Bouchez

    Cette semaine de débats politiques et de détente aura lieu à Bree, du vendredi 30 juin au jeudi 6 juillet. Comme lors de chaque édition, tout le monde est le bienvenu, que ce soit pour toute sa durée, pour quelques jours ou un jour seulement. L’accent sera tout particulièrement mis le weekend sur les questions qui touchent les travailleurs, tandis que les quatre derniers jours seront essentiellement destinés à la jeunesse. Mais il vous suffira d’un bref coup d’oeil sur le programme pour constater que tout le monde trouvera de quoi abreuver sa soif de discussions intéressantes, quel que soit le jour.

    L’inégalité et l’instabilité croissantes à travers le monde seront au coeur du meeting d’ouverture du vendredi. L’événement international le plus important de cette dernière année est sans aucun doute l’élection du président Donald Trump qui a gonflé la confiance des populistes de droite partout sur le globe. C’est aux militants anticapitalistes et socialistes qu’il incombe de saisir l’énorme potentiel que représente la soif grandissante de changement parmi la population. Trump a d’ailleurs fait croître la résistance sociale et de nouvelles initiatives audacieuses ont été prises à gauche. Le samedi, nous aborderons plus en profondeur le thème de l’alternative politique et celui de la lutte contre la pensée unique néolibérale et contre le populisme de droite.

    L’une des luttes de la jeunesse les plus emblématiques au cours de ces derniers mois fut sans aucun doute le combat mené à l’automne 2016 par les étudiants espagnols contre les réformes antisociales prévues dans l’enseignement. Le Sindicato de Estudiantes (SE, Syndicat des étudiants) a organisé la lutte et est parvenu à repousser l’offensive du gouvernement. Marina Mata, porte-parole du SE, reviendra avec nous sur ce combat et sur la manière dont il a été gagné. Ce n’est qu’une des raisons, mais non des moindres, pour rester au camp jusqu’au lundi !

    Ce camp d’été nous offre également l’occasion de discuter en profondeur des principes de base d’une organisation anticapitaliste. Nous voulons changer le monde, ce qui exige d’analyser les problèmes que nous rencontrons et les alternatives que nous défendons. Nous ne voulons, d’autre par, pas nous limiter aux discussions. Notre camp d’été donne aux jeunes, aux syndicalistes, aux femmes,… pléthore d’instruments, d’arguments et de sources de motivation pour rejoindre les luttes qui auront lieu dans l’année à venir contre Charles Michel et sa bande, contre l’austérité, contre les patrons et leurs diktats néolibéraux, contre le sexisme et le racisme, etc.

    Rejoindre ROSA, EGA ou le PSL implique de jouer un rôle essentiel dans ce cadre. Avez-vous déjà participé à l’une de nos activités ? Voulez-vous mieux nous connaitre dans un cadre agréable et décontracté ? N’hésitez plus et inscrivez-vous via notre site, via Facebook ou auprès de l’un de nos membres.

  • Manifestation “Trump not welcome”: Résistance contre Trump et son monde!

    Hier, plus de 10.000 personnes étaient présentes dans les rues de Bruxelles pour rejeter le racisme, le sexisme, les guerres, la pauvreté,… incarnés par le président Donald Trump en visite dans notre pays. Le plus souvent, les manifestants ne manquaient pas de préciser que la résistance était également nécessaire contre les nos Trump locaux, comme l’illustrait ainsi une banderole “Trump, casse-toi, et prends Francken avec toi!”

    La manifestation “Trump not welcome” était colorée et représentait une grande diversité. La mobilisation vers cet événement avait d’ailleurs été portée par de nombreuses ONG, organisations politiques et structures syndicales. Nous étions bien entendu présents, notamment avec une délégation dynamique et animée autour de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). A Gand, la campagne avait organisé une petite manifestation vers la gare qui a réuni quelques dizaines de jeunes pour partir ensemble vers la capitale. Des dizaines d’autres les ont rejoints à Bruxelles pour crier ensemble des slogans contre le sexisme, le racisme, l’homophobie, la guerre et l’austérité.

    Si une chose a été démontrée par cette manifestation, c’est que la résistance sociale active contre le trumpisme, qu’il soit des Etats-Unis ou de Belgique, dispose d’un beau potentiel. Les nouvelles de cette mobilisation auront à n’en pas douté renforcé la résistance aux Etats-Unis en montrant que l’opposition à Trump n’est pas isolée. Partout dans le monde, des voix s’élèvent contre l’agenda politique réactionnaire.

    Les réactions enthousiastes que notre matériel politique a suscité démontrent aussi que beaucoup de manifestants n’entendaient pas en rester là. Nous avons vendu plus de 150 exemplaires de notre journal, Lutte Socialiste, plus de 100 personnes ont laissé leurs coordonnées en vue de discuter de nos activités et de notre programme tandis que plus de 500 euros de fonds de lutte ont été récoltés, essentiellement au travers de nos badges.

    Cette manifestation n’est pas un point final, elle illustre qu’une couche croissante de gens veut être activement impliquée dans la résistance contre le populisme de droite, le racisme et le sexisme. Construisons un puissant mouvement social combatif pour défendre la nécessité d’une alternative socialiste contre la guerre et la misère inhérents au capitalisme. Vous aussi, participez à ce combat ! Vous nous avez rencontré à cette manifestation mais n’avez pas laissé vos coordonnées à l’un de nos militants ? Contactez-nous dès aujourd’hui via info@socialisme.be.

    Photos de Liesbeth:

    Anti-Trump betoging // Liesbeth

    Photos d’Emily:
    Manif anti-Trump // Emily

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