Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • [INTERVIEW] Les “oubliés du confinement” lancent de nouvelles occupations

    L’une des visites de solidarité des Etudiants de Gauche Actifs à l’ULB.

    Des sans-papiers ont récemment entamé une occupation politique de l’Église du Béguinage, suivie peu après par d’autres à l’ULB et à la VUB, afin d’attirer l’attention du nouveau gouvernement sur les “oubliés du confinement” et revendiquer des réelles solutions pour faire face à la crise sociale et sanitaire. L’objectif du mouvement est de réclamer un véritable dialogue avec les autorités pour obtenir l’égalité des droits et la possibilité de travailler légalement dans le pays. Nous en avons discuté avec Elhoucin, militant du PSL et l’un des porte-paroles du mouvement des sans-papiers à Bruxelles.

    Propos recueillis par Eugenio (Bruxelles)

    Pourquoi une occupation politique à l’ULB?

    Le choix de faire une occupation politique est venu suite à plusieurs mois de mobilisation du mouvement des sans-papiers. A la suite du premier confinement, nous avons été en première ligne pour déconfiner les luttes sociales, en nous mobilisant pour revendiquer des réponses concrètes pour les 100.000 sans-papiers qui résident en Belgique. La crise sanitaire et économique a touché de façon disproportionnée les couches les plus précaires de la société, dont les sans-papiers.

    Beaucoup d’entre nous vivent dans des conditions instables et insalubres et, faute d’alternative, ils sont forcés de travailler au noir sans aucune protection sociale et sanitaire. Cela n’est pas seulement dangereux pour les sans-papiers, mais pour toute la société. Nous ne pouvons pas prétendre faire face à la pandémie en ignorant les plus vulnérables. Nous avons donc décidé d’augmenter la pression sur les autorités.

    Les deux lieux d’occupation sont symboliques pour le rôle qu’ils ont joué dans les luttes des sans-papiers, notamment avec l’occupation du Béguinage en 2009, et qu’il joue toujours dans la conscience de la population bruxelloise. Avec l’occupation de l’ULB et de la VUB, nous voulons plus particulièrement tisser des liens de solidarité avec les étudiants et les travailleurs pour que nos combats se rejoignent. Pour élargir la base sociale de notre mouvement, nous devons construire des ponts avec les couches sociales qui souffrent des conséquences de la crise et des politiques des gouvernements belges.

    Comment organiser les étudiants et les travailleurs pour soutenir le mouvement pour la régularisation ?

    Il est important pour nous de souligner le profil politique de ces nouvelles occupations, il ne s’agit pas seulement d’abriter des gens qui en ont besoin ou de faire du chantage, comme l’a déclaré le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Sammy Mahdi (CD&V). Nous sommes là pour mettre en avant des revendications politiques nécessaires pour répondre à la crise qui plonge les sans-papiers dans la misère. Beaucoup des problèmes auxquelles nous sommes confrontés ne sont pas uniques aux sans-papiers, bien que cela nous affecte de façon particulièrement brutale.

    La pénurie de logements à un prix abordable, d’emplois avec un salaire suffisant, d’accès aux protections sanitaires et sociales ou encore les difficultés de recevoir un enseignement de qualité sont des problèmes que nous partageons avec la majorité de la population belge. Il est donc essentiel, si on veut faire avancer notre mouvement, de mettre en avant un programme de revendications sociales qui répond aux besoins des couches exploitées et opprimées de la société.

    La régularisation de toutes les personnes sans-papiers ne doit être que une première étape pour garantir la santé et les droits de tout le monde et lutter pour de meilleures conditions de vie et de travail. C’est sur la base d’un tel programme que nous pouvons lier la lutte des sans-papiers avec les combats des travailleurs.ses et des étudiants.es et nous organiser ensemble pour le renversement de ce système économique fondé sur la discrimination et l’exploitation.

    • Régularisation immédiate et permanente de toutes les personnes sans-papiers!
    • Jamais plus d’impunité policière ! – Stop à la criminalisation des sans-papiers !
    • Des solutions sociales pour les problèmes sociaux : il faut des investissements dans l’enseignement, les soins de santé, les logements et les salaires plutôt que dans la répression policière. Taxons les riches au lieu de tirer sur les pauvres !
    • Malcolm X a dit : “Il n’y a pas de capitalisme sans racisme”. Nous devons combattre le système capitaliste, un système d’exploitation économique pour la majorité au profit d’une infime minorité.

    Rejoignez le mouvement – le comité de soutiens se réunit tous les mardis à 17h30 à place du Béguinage pour continuer à organiser la lutte.

  • [ACTION] Liège : Stop à l’incertitude et aux inégalités dans l’enseignement !

    Cet après-midi, une vingtaine de jeunes ont répondu à l’appel des Etudiants de Gauche Actifs pour une action devant l’entrée principale de la l’ULg place du XX Août.

    Déjà avant la crise sanitaire, l’enseignement belge était parmi ceux reproduisant le plus les inégalités dans les pays industrialisés de l’OCDE. Aujourd’hui, c’est encore pire.

    Un tiers d’entre nous a perdu son job étudiant. Un quart des étudiants a du mal à s’alimenter convenablement ! 60% des étudiants se sentent complètement ou partiellement en décrochage scolaire, 10% pensent même à arrêter leurs études selon la Fédération des étudiants francophones.

    Beaucoup d’entre nous sont désespérés. 8% des jeunes ont sérieusement pensé à se suicidé durant la première vague. Et aujourd’hui ? Combien sont-ils ? Nous nous sentons oubliés. L’enseignement est oublié. Il est oublié depuis longtemps. Il souffre de sous-financement chronique. L’infrastructure tombe en ruine, surtout dans le secondaire. Les classes sont bondées. Partout on manque de personnel, enseignant ou non. Les services sociaux étaient déjà débordés, ils croulent complètement aujourd’hui. A l’ULB, il faut attendre 5 mois pour avoir un rendez-vous chez un psy. On a le temps de se laisser envahir par les idées noires.

    Une des façons de repousser le désespoir, c’est en réagissant ensemble !

    Ensemble parce que ce constat, nous sommes nombreux à le partager. En un an, combien de pétitions ? Combien de lettres ouvertes ? Combien d’avertissements lancés par des experts ? Toute cette colère, nous devons l’organiser et la faire entendre. Mais aussi lui donner des perspectives. Nous voulons des solutions.

    Et il n’y aura aucune solution sans investir de toute urgence plus de moyens dans l’enseignement. Plus de moyens pour que le personnel ne soit plus noyé sous la charge de travail. Plus de moyens pour assurer un véritable accompagnement des élèves et des étudiants. Plus de moyens pour assurer une véritable gratuité de l’enseignement. Le coût des études est un mur pour beaucoup de jeunes qui sont obligé de travailler au dépend de la qualité de leur étude. Certains ne peuvent même pas se permettre d’entamer des études supérieures et d’autres sont contraint de les arrêter ou de s’endetter. Il faut une gratuité de l’éducation !

    Et pour nous permettre de nous consacrer pleinement à nos études quelles que soient les moyens de nos parents, il nous faut un salaire étudiant ! Parce que le coût des études ne s’arrête pas au minerval et aux livres. Il faut se loger aussi. Et les loyers n’ont cessé d’augmenter ces dernières années ! Il nous faut de toute urgence des kots publics et des logements sociaux en suffisance. La pandémie a accentué les violences et abus au sein des familles. Nous voulons permettre à tous les jeunes, toutes les femmes, toutes les personnes LGBT de quitter un environnement familial violent sans tomber dans la pauvreté, sans être forcé de se tourner vers la prostitution étudiante !

    Tout ça, ça devrait être garanti dans un pays aussi riche que la Belgique. Mais non seulement ce n’est pas le cas, mais en plus on nous dit que c’est impossible à obtenir ! On nous dit qu’accorder plus de moyens à l’enseignement c’est utopique ! Et on nous dit pareil pour les soins de santé en pleine pandémie ! Pour les Etudiants de Gauche Actifs, si ces besoins de base sont impossibles à obtenir dans le cadre du système actuel, alors il faut changer de système !

    Face à la crise sanitaire, à la crise écologique et à la crise économique, nous n’avons pas d’autre choix : nous devons nous organiser pour renverser le capitalisme. Ce système n’a rien à offrir à la jeunesse. Ce système n’a rien à offrir aux travailleuses et travailleurs, alors que ce sont eux qui créent les richesses, pas les actionnaires ! Rejoins-nous !

     

  • #JusticeForSanda. Actions contre un cercle étudiant meurtrier, raciste et élitiste

    Ce qui est arrivé à Sanda est inhumain. Cet étudiant a trouvé la mort dans une activité du cercle étudiant élitiste Reuzegom (lire notre article à ce sujet). Les avocats onéreux des 18 accusés demandent aujourd’hui un report du procès 20 mois après les faits, une claire illustration de la manière dont l’élite autoproclamée va une fois de plus tout faire pour s’en tirer. L’université de Louvain, la KULeuven, s’est contentée de sanctions toutes symboliques. Sans entrer en action et instaurer suffisamment de pression, l’”élite” bénéficiera d’un traitement préférentiel en dépit de la mort d’une personne. Nous devons nous préparer en entrer en lutte de façon prolongée pour assurer qu’une véritable justice soit rendue et qu’il n’y ait plus de nouveaux Sandas.

    Ce n’est que suite à la pression de la mobilisation – avec une première action vendredi après-midi au tribunal de Hasselt avec environ 50 participantes et participants et, le soir même, une plus grande action avec des centaines d’étudiants à Louvain – qu’il a été annoncé que l’université prendrait des mesures plus strictes contre Reuzegom. La colère et le dégoût sont largement répandus contre ce club “élitiste”. Cela doit se traduire en actions concrètes. Tout comme chaque partie du litige s’organise, nous devons faire de même dans notre domaine : celui des jeunes et des travailleuses et travailleurs. Nous ne pouvons pas nous fier à la KULeuven, qui a refusé d’agir pendant des mois. Nous ne pouvons pas non plus nous reposer sur les tribunaux. Combien de juges ou d’administrateurs d’université sont issus des cercles tels que Reuzegom ?

    Reuzegom est considéré comme un cercle qui prépare les futurs représentants de la droite et de l’élite. Dans une telle éducation, les valeurs consistent à apprendre à humilier les autres. Le racisme, le sexisme et la maltraitance animale sont des piliers de ses activités. Deux mois après la mort de Sanda, ses membres chantaient « Bas les pattes le Congo est à nous » (qui fait directement référence aux mains coupées au Congo) à un sans-abri issu de l’immigration. Ces clubs de haine où est éduquée l’élite ne sont pas nouveaux, mais il faut agir pour éviter que cela ne soit à nouveau oublié, que ce soit ou non avec une profonde opération de dissimulation.

    Ces clubs, et l’élite autoproclamée qui en fait partie, se caractérisent par l’aversion qu’ils ont pour les jeunes et les travailleuses et travailleurs ordinaires. Ces derniers n’ont rien à gagner de l’existence de ces clubs, pourtant cofinancés par notre argent. Depuis des années, le budget de l’enseignement est réduit alors que les politiciens de droite détournent l’attention sur base du vieux principe du « diviser pour régner » enseignées dans ces clubs : les membres de la N-VA Jambon, Francken et De Wever ou encore le CD&V De Crem, par exemple, ont fait leurs armes au sein du cercle catholique ultra-conservateur KVHV. L’un des membres de Reuzegom est déjà un compagnon de Théo Francken. Pour nous, c’est clair : il faut investir dans l’enseignement et cesser de subventionner les clubs haineux de l’élite.

    La mobilisation doit se poursuivre ! Nous ne pouvons relâcher la pression. Dans le cadre du mouvement pour le climat, les jeunes ont agi chaque semaine. Il est possible de réunir les jeunes et, par exemple, d’organiser une journée d’action tous les vendredis autour de #JusticeForSanda. En prenant une photo pendant une pause à l’école le vendredi avec des messages pour #JusticeForSanda en impliquant le plus grand nombre de jeunes possible par exemple. Dans les universités et les hautes écoles, nous pouvons agir contre la reconnaissance des clubs de haine élitistes lorsque les conseils d’administration se réunissent. Contactez les Etudiants de Gauche Actifs si vous souhaitez organiser une action dans votre école ou votre université !

    Aperçu de l’action à Louvain (sur la page Facebook de la Campagne ROSA)

    Reportage-photos de l’action à Hasselt (par Liesbeth) :
    [embed-google-photos-album https://photos.app.goo.gl/WgR2cNLb7ZwxUYNx7]

  • [Crise du coronavirus] Stop à l’incertitude et aux inégalités dans l’enseignement

    Tous les cours sont suspendus depuis le 16 mars. Les élèves de l’enseignement primaire et secondaire ainsi que les adultes qui font des formations en alternance reçoivent à présent (lorsque c’est possible) des devoirs. Les étudiants dans le supérieur suivent eux des (+/-) cours en ligne. La date et les modalités de réouverture des écoles ne sont pas claires, différents scénarios sont en cours de préparation. Les universités et les hautes écoles ont décidé de maintenir tous les cours et, dans certains cas, les évaluations en ligne, mais à ce niveau là encore, c’est l’incertitude.

    Point de vue des Etudiants de Gauche Actifs

    Enseignement obligatoire

    Les inégalités sont énormes dans l’enseignement en Belgique : à la fin de sa scolarité obligatoire, il y a un écart d’apprentissage équivalent à 3 ans entre les riches et les pauvres. Et cet écart va encore s’accroître avec cette crise du coronavirus.

    Dans l’enseignement – qui a subi des restrictions budgétaires durant des années – il n’était pas du tout possible de prendre des mesures de précaution. Les classes sont surpeuplées, il n’y a pas assez d’installations sanitaires, (sans même parler des poubelles qui ne peuvent pas être fermées contrairement aux recommandations sanitaires).

    Jusqu’à présent, les élèves des écoles primaires et secondaires se voyaient confier des tâches facultatives qui leur permettaient de rester dans le « rythme scolaire ». Malgré que le travail donné aux élèves doit théoriquement pouvoir être réalisé en parfaite autonomie (circulaires ministérielles), donc sans le soutien des parents, un soutien et un accompagnement des élèves est bien souvent nécessaire. Certaines écoles plus élitistes poussent le corps enseignant à vérifier que les travaux sont bien effectués et à en tenir compte lors des conseils de classe en fin d’année ! De plus, à partir d’aujourd’hui en Flandre, il est autorisé d’avancer dans de la nouvelle matière selon le nouveau concept du « preteaching ».

    Déjà qu’avec des classes surpeuplées c’est compliqué pour les enseignants d’avoir un suivi individuel de leurs élèves, là ça devient carrément mission impossible avec la pression énorme qui s’ajoute ! Les enseignants doivent, en plus de travailler à distance avec ses élèves, s’occuper de leurs propres enfants et/ou des membres de sa famille. Et en ce qui concerne le retard pris, il semble que les politiciens n’en parlent qu’en temps de pandémie. La ligue des familles rappelait déjà en février dernier que les élèves rataient 6 semaines de cours par ans parce que les absences de profs n’étaient pas remplacées. Qu’ont fait ces ministres à ce moment-là ? Rien du tout ! Ils savent pourtant que ces absences sont dues aux mauvaises conditions de travail des enseignants, et avec cela la faible rémunération (et la dévalorisation qui s’en suit) de cette profession.

    Les inégalités sociales sont encore plus visibles dans l’enseignement à distance, que ce soit dans l’enseignement obligatoire ou dans le supérieur. Tout le monde n’a pas un endroit calme et les moyens de travailler pour l’école (ordinateur, internet) et tous les parents ne peuvent pas aider avec les travaux scolaires (ils doivent eux-mêmes travailler, ne parlent pas couramment la langue, n’ont pas reçu de formation dans ce domaine,…). De plus, la prise en charge des jeunes frères et sœurs, d’un parent malade ou d’autres membres de la famille repose parfois sur les épaules des jeunes. Aussi, tout le monde n’a pas une situation familiale sûre.

    Apprentissages pratique dans le secondaire et le supérieur

    Les stages pratiques et les cours pratiques ont été annulés. En conséquence, les élèves et les étudiants obtiendront leur diplôme avec un retard ou sans avoir acquis les compétences nécessaires. Et avec la crise du coronavirus, les étudiants qui suivent l’enseignement par crédits seraient obligés de repasser les crédits en cours. Un coût que beaucoup ne peuvent pas se permettre !

    Enseignement supérieur

    L’incertitude continue. Les modalités d’évaluation et les critères de réussite ne seront clarifiés que d’ici le 27 avril au plus tard, soit un mois avant le début de la session des examens, ce qui laisse peu de temps aux étudiants pour se préparer ! En plus de cela, même lorsque l’enseignement à distance est assuré, il reste toujours de moins bonne qualité que l’enseignement classique (du fait principalement qu’on ne peut plus interagir avec l’enseignant et des problèmes informatiques). Quant aux étudiants, beaucoup sont seuls dans leur kot à devoir se préoccuper du paiement de leur loyer (alors qu’ils ne peuvent plus ou ne sont plus autorisés à exercer leur job étudiant) et, pour les autres, ils sont pour la plupart retournés dans leur famille. Mais être enfermé chez soi n’est pas sans inconvénient non plus ! Dans les deux cas, cet enfermement accroit le stress et la pression des étudiants.

    Tout le monde devrait avoir les mêmes possibilités en termes d’enseignement ! C’est pourquoi nous revendiquons :

    1. Un ordinateur et une connexion internet accessibles et gratuits pour tous.

    2. L’organisation de stages rémunérés afin que toutes celles et ceux qui ont l’expérience nécessaire puissent aller sur le terrain pour aider dans cette crise sanitaire.

    3. L’annulation des examens pour privilégier les apprentissages, conjugué à un investissement public massif dans la remédiation. Ne reportons pas les difficultés à l’an prochain !

    4. La suppression du système de crédits dans le supérieur.

    5. Un recrutement massif du personnel pour le secteur : enseignants, éducateurs, personnel informatique, agents de nettoyage,…

    6. Un réinvestissement immédiat dans l’enseignement !

    7. L’enseignement gratuit et de qualité pour tout le monde.

  • [Crise du coronavirus] Nous avons besoin d’un salaire étudiant

    80 % des jeunes travaillent, parmi eux, ceux du secondaire travaillent en moyenne 41 jours par an et les étudiants 57 jours. Et ces chiffres ne font qu’augmenter ! Cette tendance s’explique facilement : le prix total de ce qu’il en coûte d’être jeune continue d’augmenter, contrairement aux salaires de nos parents ou aux allocations gouvernementales. Ces emplois d’étudiants ont un impact négatif sur les résultats de nos études, et pourtant nous sommes obligés de travailler de plus en plus souvent.

    Article tiré de gauche.be

    17% des étudiantes et étudiants doivent travailler pendant leurs heures de cours et 25% d’entre nous travaillent même pendant les périodes d’examens ! La pression que nos emplois exercent sur notre santé mentale et nos résultats scolaires est énorme. Le nombre croissant d’étudiants qui travaillent ne nous met pas seulement sous pression. Les jobs étudiants sont utilisés comme une main-d’œuvre bon marché, poussant les employés ordinaires hors de leur emploi ou s’assurant qu’ils obtiennent un salaire inférieur. Pourquoi un employeur opterait-il pour un travailleur alors qu’il peut choisir un étudiant moins cher, encore plus flexible et qui n’est pas organisé syndicalement ?

    Ce n’est pas la faute des étudiants et étudiantes jobistes, ils et elles ont besoin d’argent. C’est la faute d’un système dans lequel les employeurs maintiennent les coûts du travail aussi bas que possible afin de garantir leurs propres profits et faire face à la concurrence ! Ce système capitaliste est aujourd’hui dans une crise profonde, au détriment de tous les jeunes et de tous les travailleuses et travailleurs de la planète.

    Le nouveau coronavirus montre très clairement à quel point les étudiants et étudiantes sont dépendants de leur travail. Beaucoup d’entre nous ne peuvent pas payer le loyer de leur kot et/ou doivent faire une croix sur tout type de temps libre dans les mois à venir. Normalement, les étudiants ne devraient avoir qu’à se soucier de leurs études. Les étudiants qui ont perdu ou vont perdre leur emploi ont donc besoin d’une garantie de revenus. Et ceux qui travaillent encore devraient, comme le reste du personnel, avoir droit à une prime de risque. Mais nous avons surtout besoin de salaires décents, c’est-à-dire d’au moins 14 euros par heure pour tout le monde ! Mais n’oublions pas, qu’en fin de compte, étudier est un travail à plein temps. Un salaire d’étudiant, voilà ce qui serait vraiment efficace ! Et de l’argent pour cela, il y en a ! C’est pourquoi les Étudiants de Gauche Actifs proposent de nous organiser et de lutter ensemble pour les revendications suivantes :

    Une garantie de revenu pour tous les jeunes en perte de revenus !
    Minimum 14 €/h pour toutes les personnes qui travaillent !
    Étudier c’est aussi un boulot à temps plein : pour un salaire d’étudiant !

  • [INTERVIEW] Retour sur la conférence nationale ROSA et EGA du 28 mars

    8 mars 2020, Bruxelles.

    Ce 28 mars s’est tenue la conférence nationale de la Campagne ROSA et des Etudiants de Gauche Actifs. Nous en avons discuté à chaud, à peine une heure après la fin de l’événement, avec Emily Burns, coordinatrice nationale de la Campagne ROSA.

    Ça y est, c’est fini… quel succès !

    Oui ! Plus de 130 personnes ont participé à cette conférence d’un genre nouveau ! Confinement oblige, nous avons dû tester de nouveaux outils et mettre en place un tout nouveau type d’événement, avec un mélange de présentations et d’ateliers de discussions via Zoom et de vidéos préparées à l’avance.

    Tout ça avec des traductions…

    Soit en live, soit par sous-titres. Mais c’est effectivement un des points forts de la Campagne ROSA et d’EGA : ces initiatives permettent de réunir des personnes de tout le pays dans le partage d’expériences et la lutte.

    Le programme de discussion a lui aussi été chamboulé.

    Bien entendu, le coronavirus s’est invité dans les thèmes discutés. Cette crise sanitaire met à jour l’étendue de la faillite du système d’organisation de la société capitaliste. Qui devra en payer la facture ? Si nous ne nous organisons pas et n’entrons pas en résistance acharnée, ce sera à nous, aux travailleuses, aux travailleurs, à la jeunesse. Nous en avons discuté, nous avons plus particulièrement abordé le lien entre cette crise et la situation des femmes de même que le lien évident avec la crise écologique. Nous avons également laissé la parole à plusieurs syndicalistes actives dans le secteur des soins de santé.

    Après cette première discussion sur le thème « La pandémie de COVID-19 fait craquer le capitalisme… Changeons de système maintenant ! », 5 commissions ont regroupé entre 20 et 35 participants pour débattre de la violence domestique, de la lutte des femmes dans le sport, de l’Europe-forteresse et des réfugiés, de la lutte contre l’extrême droite et de l’impact du coronavirus sur les femmes.

    Ces ateliers, organisés chacun dans une seule langue, ont permis d’assurer une réelle implication des participantes et participants, ce qui n’était pas possible dans les meetings centraux. Nous avons clôturé l’événement par un meeting central : la place des femmes est dans la lutte !

    Vous aviez également la participation d’oratrices de l’étranger ?

    Certaines et certains participants avaient peut-être participé aux meetings sur la campagne de Bernie Sanders que le Parti Socialiste de Lutte (PSL) avait organisé à la fin du mois de janvier, ils et elles ont eu l’occasion de revoir notre camarade de Minneapolis Ginger Jentzn, qui nous a expliqué à quel point la gestion de la crise est calamiteuse aux Etats-Unis.

    D’autre part, nous avons pu débattre avec Alexandra Alekseeva, coordinatrice de notre organisation-sœur en Russie SocFemAlt (?????? ????????????), dans l’atelier contre les violences domestiques et envers les personnes LGBTQI+, mais également Susan Wrack, féministe et journaliste sportive britannique au journal The Guardian, qui a travaillé sur l’égalité salariale dans le football. Pour nous, tisser des liens avec les luttes ailleurs dans le monde est une évidence : le capitalisme est un système international, il doit se combattre sur la même échelle ! A l’occasion de la Journée Internationale de Lutte pour les droits des femmes du 8 mars dernier avait d’ailleurs été lancé le réseau féministe socialiste international ROSA.

    Des séances de rattrapage sont-elles prévues ?

    Tout à fait. Tout d’abord via la chaîne youtube de la Campagne ROSA, où les différentes parties de la conférence se retrouveront. D’autre part, des groupes locaux de la campagne vont également réorganiser des groupes de discussion-vidéos pour revenir sur tout ce qui a été discuté.

    Nous invitons d’ailleurs les personnes qui lisent cette interview à nous envoyer les thèmes qu’elles et ils aimeraient voir abordés dans cette discussions de groupe !

    Le confinement n’a pas bloqué les activités !

    Selon nous, c’est très important de considérer cette période de confinement comme un moment de préparation. La résistance des jeunes et des femmes sera cruciale, au côté de la classe des travailleurs, pour riposter contre tout ce que la classe capitaliste fera pour nous faire payer le prix de la crise économique, de la crise sanitaire et de la crise écologique.

    Un dernier mot ?

    La Campagne ROSA a de grandes ambitions… mais il nous faut les moyens de les réaliser ! Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux. Plusieurs personnes ont d’ailleurs rejoint la campagne durant la conférence. Mais si nous avons besoin de soutien actif, il nous faut aussi du soutien financier pour continuer à agir comme nous l’avons fait par le passé.

    >> Appel aux dons : Assurons-nous que ROSA puisse jouer un rôle moteur pour l’action !

  • ZOOM IN ! Conférence digitale ROSA / EGA : infos pratiques

    Ouverture du stream à 13:30 !

    https://zoom.us/j/155785049

    14:00 – 14:45 Meeting d’ouverture


    La pandémie de COVID-19 fait craquer le capitalisme… Changeons de système maintenant !
    https://zoom.us/j/155785049

    15:00 à 16:10 Choix entre 5 discussions en français, néerlandais ou anglais


    For women and children home is often the most dangerous place >> ALEXANDRA ALEKSEEVA (Russie), coordinatrice de SocFemAlt (?????? ????????????), contre les violences domestiques et envers les personnes LGBTQI+
    https://zoom.us/j/205716742

    Women’s struggle in sports >> SUSAN WRACK (Grande-Bretagne), féministe et journaliste sportive au GUARDIAN qui a travaillé sur l’égalité salarial dans le cadre de la coupe féminine de football
    https://zoom.us/j/518087824

    L’impact de la crise Covid19 sur les femmes
    https://zoom.us/j/3957427704

    Moyen-Orient, Turquie, Europe forteresse : Réfugiés en danger
    https://zoom.us/j/103242851

    Vlaam Belang, Schild en Vrienden,… De nood aan een antikapitalistisch programma om hen efficiënt te bestrijden
    https://zoom.us/j/234234320

    16:15 – 17:00 Meeting de clôture


    La place des femmes est dans la lutte
    https://zoom.us/j/155785049

  • 28/03 : Digital Conference – LE PROGRAMME

    Toi aussi tu es dégoutté par l’impact des mesures d’austérité, le définancement de nos soins de santé, de nos services publics et sociaux et son impact catastrophique sur la crise sanitaire actuelle ? La Première ministre Sophie Wilmès parlait en 2016 de “surcapacité” dans les hôpitaux (1). Aujourd’hui, le manque de lits risque de coûter bien des vies… Tu te demandes si l’ampleur que cette crise était évitable, pourquoi des secteurs non-essentiels tournent alors que les mesures de protection ne peuvent être correctement tenues ? Qui décide et qui va payer pour cette crise ? L’inaction des politiciens traditionnels face aux problèmes climatiques te révolte ? Toi aussi, tu as la rage quand tu vois les populistes de droite répandre le racisme, le sexisme, la LGBTQI+phobie ? Quand on te dit que la guerre et la pauvreté sont inévitables ?

    La campagne féministe socialiste ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et l’organisation de jeunesse marxiste EGA (Etudiants de Gauche Actifs) s’associent pour une conférence nationale unique en son genre le samedi 28 mars !

    Cette conférence vise à nous préparer à riposter sur tous ces domaines. Tout comme toi, nous voulons lutter contre les inégalités, contre la guerre, contre les discriminations et contre la destruction de notre planète et des personnes et animaux qui y vivent. Mais pour riposter efficacement, nous devons comprendre d’où tout cela provient.

    Le capitalisme doit disparaître. Mais ceux qui tiennent le pouvoir en main – les capitalistes et les politiciens à leurs bottes – n’accepteront jamais que leurs richesses soient saisies pour répondre aux besoins de l’ensemble de la population. C’est pour satisfaire leur soif de profits que des restrictions budgétaires sont imposées à la population et que des catastrophes sanitaire et environnementale sans précédent arrivent. L’élite capitaliste ne craint pas de protéger ses profits au détriment de notre santé.

    Ce 28 mars, une série d’oratrices et d’orateurs depuis l’étranger ou de Belgique parlera des mouvements révolutionnaires à travers le monde et de notre réponse face à la crise actuelle. Ce ne seront pas des exposés académiques, mais des échanges d’expériences et des débats d’idées dans l’objectif de renforcer nos luttes et d’arracher des victoires.

    >> SUSAN WRACK (Grande-Bretagne), féministe et journaliste sportive au GUARDIAN qui a travaillé sur l’égalité salarial dans le cadre de la coupe féminine de football,
    >> ALEXANDRA ALEKSEEVA (Russie), coordinatrice de SocFemAlt (?????? ????????????), contre les violences domestiques et envers les personnes LGBTQI+

    > Toi aussi tu refuses la logique de ce système ? Tu veux agir pour changer le monde ?
    >> Alors ne rate pas cette occasion !

    INFOS PRATIQUES :

    Samedi 28 mars de 14h à 17h (connexion à partir de 13h30)
    Via vidéoconférence via Zoom (+ d’infos vont prochainement)
    Contribution libre bienvenue
    numéro du compte ROSA : BE54 5230 8095 8497 (communication : soutien 28-3)
    + d’infos : contact@campagnerosa.be – Facebook

  • Australia is Burning : Protest in Brussels!

    RASSEMBLEMENT DEVANT L’AMBASSADE D’AUSTRALIE CE DIMANCHE 12 JANVIER, 14H
    ?Métro Trône, Avenue des Arts 56, 1000 Bruxelles, à l’initiative des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)

    N’hésite pas à venir avec ta pancarte, ton drapeau et/ou tes slogans. Nous organiserons un micro ouvert permettant à chaque personne qui le souhaite de prendre la parole pour discuter la suite du mouvement contre le changement climatique et les revendications à mettre en avant. Participe à cette action et invite ton entourage à venir également.

    THEIR PROFITS ARE BURNING OUR PLANET!

    L’Australie brûle ! 24 personnes ont déjà été tuées et plus d’un demi-milliard d’animaux ont péri. En trois mois, c’est près de 6 millions d’hectares qui ont brulé, soit un territoire équivalant à deux fois la Belgique et cinq fois plus étendu que les feux de 2019 en Amazonie. Et ce n’est pas près de s’arrêter. La virulence des incendies est causée par une année exceptionnellement sèche et chaude aggravée par le réchauffement climatique.

    La lutte contre les incendies en Australie rurale est principalement assurée par des milliers de volontaires privés de financement. Les services d’incendies ruraux du Queensland et de Nouvelle-Galles du Sud ont dû faire face à des réductions budgétaires.

    Malgré l’urgence climatique, le gouvernement de droite australien et la classe capitaliste ultra-riche privilégie l’exploitation du charbon. Ils continuent de polluer alors que notre planète est déjà en feu. Nous ne pouvons plus attendre. Nous avons besoin d’une société basée sur les besoins de la population ; cela passe par un environnement sain et un écosystème protégé. Il faut se débarrasser du capitalisme qui ne profite qu’aux capitalistes ultra-riches et pollueurs.

    ? Pour y parvenir, le mouvement climat a besoin de revendications qui répondent aux besoins des travailleuses, des travailleurs et de leurs familles : des transports publics gratuits et fiables, le secteur de l’énergie placé dans les mains du public, davantage de financement public pour une recherche scientifique sous le contrôle de la collectivité et une planification rationnelle de l’économie.

    ? En Belgique, soyons solidaire avec le mouvement environnemental australien d’une ampleur historique, avec des grèves des jeunes de masses et diverses actions syndicales. Pour obtenir des victoires, il nous faut une lutte unifié tant des jeunes que des travailleurs et travailleuses.

    ? En fin de compte, pour faire face à la crise climatique et à ses conséquences désastreuses, il faut rompre avec le capitalisme. Les grandes entreprises feront toujours passer leurs propres intérêts et leurs profits avant ceux de la collectivité. Le capitalisme n’a aucun avenir à nous offrir, luttons pour une autre société !

    ?? System Change, Not Climate Change – Fight for a Socialist Aternative

  • Génération ‘‘Lutte’’ : ‘‘Environ 41% de la population mondiale a moins de 24 ans. Et ils sont en colère.’’

    Voilà un titre qui claque ! Ce n’est pas le nôtre, il vient du journal britannique The Gardian qui commentait les soulèvements de masse et prévenait : d’autres révoltes arrivent.

    Tous ces jeunes ont grandi dans les années d’austérité qui ont suivi la crise de 2007-08. Et puisqu’ils n’ont pas vécu les défaites sociales précédentes, ils sont souvent plus prompts à oser relever la tête. Aux quatre coins du globe, les jeunes stimulent le mouvement, et parmi eux tout particulièrement les jeunes femmes : Hong Kong, Chili, Équateur, Liban, Irak,… En Iran aussi, ils sont à l’avant-plan des protestations ; le régime a même coupé Internet pour tenter d’empêcher l’organisation des manifestations.

    Dans le passé aussi, la jeunesse a pu jouer un rôle moteur des mobilisations sociales, en entraînant aussi souvent à leur suite les ‘‘bataillons lourds’’ du mouvement des travailleurs comme ce fut le cas en France en Mai ’68. Mais le poids actuel de la jeunesse est inédit : il n’a jamais été aussi lourd.

    Lorsque l’on pense aujourd’hui à la révolte de la jeunesse, on pense tout d’abord à l’impressionnant mouvement de grèves scolaires pour le climat, le plus grand mouvement international de la jeunesse depuis celui contre la guerre en Irak en 2003. Mais lorsque ce n’est pas l’angoisse climatique, c’est le coût de la vie qui met le feu aux poudres : la hausse des prix du carburant en Iran et en Irak, celle du ticket de métro au Chili, les taxes supplémentaires et notamment sur l’application WhatsApp au Liban,… Il y a deux ans, The Guardian publiait une étude se concluant ainsi : ‘‘C’est probablement la première fois dans l’ère industrielle, à l’exception des périodes de guerre ou de désastres naturels, que le revenu des jeunes adultes est tombé aussi bas en comparaison de celui du reste de la société.’’

    A cela s’ajoute encore l’oppression des femmes et les violences de genre ou encore les politiques d’entrave à la démocratie, comme c’est particulièrement le cas à Hong Kong. La lutte héroïque des Hongkongais contre la dictature la plus puissante au monde est une inspiration pour toutes les luttes.

    Lors de la vague de protestations mondiales de 2011 (en Tunisie, en Égypte et ailleurs dans la région, avec le mouvement Occupy ou celui des Indignés,…) il était surtout question de la ‘‘démocratie réelle’’ et d’une politique davantage ‘‘en faveur des 99%’’ de la population (contre ‘‘le 1%’’) ou du ‘‘peuple’’ (‘‘contre les élites’’), avec pour principale méthode l’occupation de places publiques. Aujourd’hui, un sentiment anticapitaliste global est plus présent, avec une meilleure conscience que ce système repose sur deux classes sociales aux intérêts opposés. Les méthodes de lutte traditionnelles du mouvement ouvrier y sont également davantage utilisées particulièrement le recours à l’arme de la grève.

    Comme à cette époque, par contre, on trouve toujours ce sentiment ‘‘anti-parti’’ et même ‘‘anti-organisation’’. Au vu de la longue série de trahisons des partis prétendument progressistes et radicaux ou encore des bureaucraties syndicales durant des années et des années, c’est assez logique. Et puis, finalement, avec internet, pourquoi s’organiser ailleurs ?

    Une structuration des mouvements de masse est pourtant des plus utiles. Dans les écoles, sur les lieux de travail et dans les quartiers : des comités locaux où l’on discute et décide collectivement de ce qu’il faut faire et de représentants, qui à leur tour discutent et décident à une plus grande échelle. C’est la seule manière d’assurer un mouvement le plus démocratique possible, qui éviterait notamment la monopolisation du rôle de direction et/ou de porte-parole à l’un ou l’autre individu ayant une jugé suffisamment docile par les médias pro-establishment. Le sentiment de colère a beau être présent, la recherche d’une alternative a beau être vivace, les mouvements qui ne se structurent pas seront hélas toujours confrontés à un obstacle ne leur permettant pas de faire un pas décisif vers une réelle et totale victoire.

    La lutte pour une réelle alternative sociétale

    Les travailleurs ont besoin de la jeunesse pour réveiller leur espoir et combativité qui s’étaient parfois endormis. Et de la même manière, les jeunes ont besoin que les travailleurs s’engagent pleinement dans la lutte pour bloquer l’économie et frapper les capitalistes là où cela lui fait le plus mal. De par sa place dans le processus de production économique, et ses méthodes collectives de lutte, les travailleurs jouent un rôle crucial pour un changement de société.

    C’est armé de toute cette analyse ainsi que de ses conclusions en termes politiques et pratiques pour la lutte que nous nous organisons, en Belgique, avec les Étudiants de Gauche Actifs (EGA). Rejoins-nous !

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop