Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Aix-La-Chapelle. Mobilisation anti-PEGIDA

    AntiPegida_02Ce dimanche 13 décembre, quelques membres des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL se sont rendus à Aix-La-Chapelle pour y soutenir une mobilisation antifasciste contre le mouvement xénophobe et réactionnaire PEGIDA, qui voulait tenir sa première mobilisation dans cette ville allemande frontalière de la Belgique.

    PEGIDA visait à rassembler 300 personnes, mais moins de la moitié fut au rendez-vous malgré l’aide apportée par PEGIDA-Vlaanderen/Flandre. A leurs slogans racistes se sont opposés les voix de plus de 500 activistes antifascistes essentiellement venus sur base de deux rassemblements, l’un à la gare centrale, l’autre à la gare de l’ouest.

    Plusieurs appels à la tenue de rassemblements anti-PEGIDA en divers endroits du centre-ville avaient été lancés afin d’empêcher le mouvement raciste de s’y réunir. Ce n’est que l’avant-veille de la mobilisation qu’il a été connu que PEGIDA se réunirait en bordure de la ville, au stade Tivoli.

    L’une des initiatives à la base du rassemblement antifasciste est l’Antirassistische Offensive Aachen (Offensive Antiraciste Aix-La-Chapelle) qui regroupe une vingtaine d’organisations parmi lesquelles des jeunesses syndicales ou encore SOLID (branche jeune du parti de gauche Die Linke) et le SAV (Sozialistische Alternative, organisation soeur allemande du PSL). Leur cortège, qui démarrait de la gare de l’ouest a pu compter sur 250 personnes, essentiellement des jeunes. Les prises de parole ont accentué la nécessité d’opposer une alternative sociale au discours de division de PEGIDA.

    Marie, une camarade du SAV, nous explique : “Cela fait des années qu’une crise majeure du logement est en germe. Des logements à faible loyer ont été détruits pour faire place à des logements de luxe, les autorités ont cessé d’investir dans les logements sociaux et on a même vu des étudiants dormir dans des containers! Aujourd’hui, la droite et l’extrême droite affirment que c’est l’afflux de réfugiés qui est à la base de la crise du logement, mais c’est totalement faux! Ils pointent du doigt des boucs émissaires et veulent protéger les promoteurs immobiliers! Pour arracher les racines du développement de PEGIDA, il faut riposter contre le manque de logements et d’emplois, protéger notre sécurité sociale, défendre un enseignement public de qualité et gratuit,… en bref : lutter contre le capitalisme.”

    Le rassemblement s’est terminé par une action de solidarité devant le commissariat de police où avait été emmenés plusieurs manifestants. L’attitude de la police durant l’évènement fut faite de complaisance à l’égard des manifestants de PEGIDA et de répression à l’égard des activistes antifascistes. Marie nous explique encore : “c’est tout à fait typique. Il y a eu en 2015 plus de 800 actes de violence raciste juridiquement considérés comme tels (ce qui signifie que la réalité est bien plus élevée que ce nombre) en Allemagne. Dans ces cas-là, la police met toujours un temps dingue à réagir. Ici, ils accompagnent des racistes à travers la foule des manifestants antiracistes, c’est une provocation et une aide claire au rassemblement PEGIDA.”

    Au discours de division et de haine de PEGIDA, nous opposons la solidarité et la lutte commune contre l’austérité et pour un meilleur avenir pour tous. Le prochain rendez-vous anti-PEGIDA sera ce samedi 9 janvier à Anvers, à 14h, à De Coninckplein.

    Aix-La-Chapelle. Mobilisation anti-PEGIDA

  • 14.000 manifestants pour le climat à Ostende

    socialistchange_01

    Y’en a marre de cette société qui détruit notre terre au profit des actionnaires!

    C’est finalement à Ostende que des milliers de manifestants – 14.000 selon les chiffres officiels des organisateurs – se sont réunis pour une marche pour le climat. L’événement fut donc un beau succès, c’est le moins que l’on puisse dire, qui illustre l’inquiétude grandissante qui vit parmi la population concernant notre environnement en général et la problématique du réchauffement climatique en particulier.

    Climate Express et la Coalition Climat visaient à l’origine à réunir 10.000 personnes issues de Belgique à Paris dans le cadre des actions organisées autour du Sommet de l’ONU sur le Climat qui s’y déroule, la COP21. Si ce sommet a été maintenu après les attentats de Paris du 13 novembre, ce ne fut pas le cas des mobilisations prévues. La veille du commencement du sommet, 785.000 personnes ont manifesté dans 2.300 villes de 175 pays contre le changement climatique, le dimanche 29 novembre. Ce fut la plus grande mobilisation climatique jamais vue. Si la manifestation de Paris n’avait pas été interdite, le total aurait été de plus d’un million!

     

    A Ostende, ce dimanche, Natalie Eggermont du Climate Express, a expliqué que “Le niveau 4 de menace climatique a été atteint”, en référence au niveau de menace terroriste. A la fin de la marche pour le climat, les participants ont formé une chaine humaine sur la plage, portant un long ruban rouge le long de la mer “symbolisant une frontière, ligne rouge que les politiques ne peuvent pas dépasser”, a-t-elle expliqué à la presse.

    Beaucoup de manifestants avaient quelques illusions sur ce qui pouvait ressortir de la COP21. Mais la vingtaine de sommets précédents sur le climat ont déjà démontré que les leaders mondiaux n’ont rien à offrir. Plutôt que de mettre la “pression” sur ces dirigeants ou de mendier leur attention, il vaut mieux nous orienter vers le mouvement des travailleurs afin de construire, via des manifestations et des grèves, un rapport de force grâce auquel nous mettrons en avant une alternative au capitalisme. Sans travailleurs, il n’y a pas de production et donc pas de bénéfices.

    Les Etudiants de Gauche Actifs et le PSL appellent à défendre des revendications et un programme socialiste basé sur la distinction entre deux intérêts opposés dans cette société : ceux du 1% les plus riches et ceux des autres 99%.Les travailleurs organisés en classe constituent la seule force capable de mettre sous pression la méthode de production nuisible à l’environnement du capitalisme.

    Tous les acquis de l’Etat-providence ont été obtenus grâce à des actions et à la lutte de la classe ouvrière. C’est via des comités sur les lieux de travail que des travailleurs ont été convaincus du rôle qu’ils pouvaient jouer dans la suppression du travail des enfants, la pression pour obtenir les congés payés, la sécurité sociale,… C’est par de longues et dures grèves que la journée des 12 heures a été réduite. La même chose vaudra pour les revendications climatiques. Nous le constatons déjà au niveau des entreprises via des mesures en matière de sécurité, d’hygiène et de protection au travail. Le mouvement environnemental devra s’organiser autour d’un programme qui défend les intérêts des 99% et qui place clairement la responsabilité auprès du 1% les plus riches.

    Nous devons utiliser chaque opportunité pour nous mobiliser, en liant les luttes sociales et environnementales, vers un contrôle et une gestion démocratique des ressources naturelles, du secteur énergétique et de la recherche, comme de tous les secteurs clés de l’économie, ainsi qu’une planification socialiste contre les immondes gaspillages et pénuries du système capitaliste.

    Socialist change, not climate change – Democratic planning, not private profit !

    Photos : MediActivista

    Manifestation pour le climat à Ostende !

    Photos : Nico

    14.000 manifestants pour le climat à Ostende

  • Marche climatique à Ostende: Sauvons notre planète du capitalisme!

    Dès le premier jour de la COP21, notre gouvernement est parvenu à se faire nommer "fossile du jour", prix attribué par les ONG aux plus mauvais élèves en matière de climat. Aucune surprise : venu au sommet sans accord entre les régions, le gouvernement n’a pas de contribution à formuler. Depuis février 2015, la Belgique à le déshonneur d’abriter les centrales nucléaires les plus vétustes au monde. Doel 1 & 2 redémarreront et le gouvernement propose la prolongation de vieilles installations. Maintenant que la sécurité est au centre des discussions, combien de Fukushima nous faut-il encore ?

    Le gouvernement voudrait nous faire croire que le climat est une priorité. Qu’est-ce qu’il nous fera gober ensuite? Que le libre marché peut fournir une solution? Le scandale VW a brisé toute illusion. Pour les multinationales, les “solutions” vertes ne sont rien de plus qu’une astuce marketing. Au bout du compte, ils courent derrière la rentabilité, notre avenir et celui de notre planète ne sont que des poids morts dans cette course.

    Le capitalisme vert n’existe pas! Les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre ont historiquement été émises par 90 multinationales et, à l’heure actuelle, 32 entreprises sont à elles seules responsables du tiers des émissions. La COP21 n’y changera rien. La Belgique y fait mauvaise figure, mais le sommet entier est dominé par des "solutions" qui répondent à des logiques de marché. Selon Einstein, faire et refaire la même chose en espérant un autre résultat, c’est la définition même de la folie.

    La collectivité ne peut pas contrôler ce qu’elle ne possède pas. Ce n’est que par un contrôle et une gestion démocratiques exercés par les travailleurs et les consommateurs que l’on sera capable d’estimer au mieux quelles solutions et quels investissements sont réellement nécessaire pour notre avenir. Des secteurs tels que celui de l’énergie et de l’automobile doivent être nationalisés. Un tel contrôle démocratique exige une planification démocratique de l’économie et une rupture avec la logique du profit et du capitalisme.

    POUR UN CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE SUR LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE ET SUR LES RESSOURCES NATURELLES !

    Toi aussi tu penses que seul un programme anticapitaliste peut faire face à la crise écologique et sociale ? Prends contact avec les Etudiants de Gauche Actifs et rejoins-nous!

    Tel: 0474/35.30.36 (Emily) – info@gauche.be – www.gauche.be – facebook.com/gauche.be

    => 10.000 Belges à Ostende !

    Nous appelons tout le monde à venir à Ostende et faire entendre sa voix pour une accord ambitieux et socialement juste sur le climat !

    Manifestation de dimanche 6 décembre, à midi, rassemblement à la gare. A l’initative de Climate Express et de la Coalition Climat.

  • Réforme des études de soins infirmiers. Pour un mieux ?

    À la rentrée 2016, une réforme nationale des études en soins infirmiers verra le jour. L’objectif de celle-ci est d’uniformiser les niveaux d’études pour qu’il corresponde aux normes européennes. Mais cela ne semble pas être mis en place dans le meilleur intérêt des étudiants, des enseignants et des patients.

    Par Céline, étudiante en soins infirmiers (Namur)

    La Belgique dispose d’un système unique en Europe qui offre le choix entre deux filières d’étude en soins infirmiers. La première est enseignée en Haute École et donne la possibilité de réaliser une année supplémentaire de spécialisation. Ces étudiants deviendront des infirmiers ‘‘bacheliers’’. L’autre constitue un 4e degré du secondaire professionnel. Cette formation compte davantage d’heures de stages, mais n’offre pas la possibilité de spécialisation. À l’issue de cette formation, ces jeunes sont des infirmiers ‘‘brevetés’’. Après 3 ans d’études, les étudiants des deux filières obtiennent le même diplôme: ‘‘infirmiers hospitaliers’’. Toutefois, l’infirmier breveté gagnera 200€ bruts de moins que le bachelier. Pour les institutions hospitalières, engager les brevetés, les former sur le terrain et les payer en tant que tels alors qu’ils feront le travail d’un bachelier spécialisé représente un grand avantage.

    Forte implication de la réforme pour les enseignants et les étudiants

    À cette réforme s’ajoutent les autres comprises dans le ‘‘décret paysage’’. Cela consistera, dans un premier temps, à faire passer le Bac au niveau Master. Les étudiants devront réaliser 4 ans d’études pour être infirmiers hospitaliers, plus une année supplémentaire pour la spécialisation. Puis, dans un deuxième temps, la filière brevetée sera supprimée. Le cursus ‘‘aides-soignants’’ est également réformé. Il passera de 1 à 2 ans et remplacera la formation actuelle des infirmiers brevetés. . Ce cursus étant déjà assuré dans les écoles secondaires, cela ne donne aucune garantie sur ce qu’il adviendra des écoles actuelles d’infirmiers brevetés.

    Malgré que le dossier de réforme (1) précise que ‘‘Les enseignants du brevet infirmier pourraient être transférés, librement et sans contrainte, vers l’encadrement clinique en Haute École’’, rien n’est moins sûr. Comment peut-on gober cela quand on connait le contexte sociétal actuel ? Concrètement, cela voudrait dire transférer ces enseignants (donc un engagement massif!) vers des institutions qui ont déjà moult enseignants sous leurs bras avec le titre requis pour y enseigner. De plus, la réforme précise que les enseignants de la filière brevetée devront ‘‘se mettre au niveau d’étude Master’’ et donc reprendre des études pour pouvoir être réengagés. Puis, ce transfert d’enseignants donnera une raison supplémentaire d’instaurer des contrats précaires, avec comme excuse de pouvoir engager un peu plus de personnes. Enfin, nous n’échapperons pas à un chômage massif pour le personnel qui n’aurait pas obtenu le niveau Master ou qui aurait trop d’ancienneté derrière lui pour se faire réengager.

    Ajoutons que c’est une vaste illusion de croire que cette formation plus longue sera gracieusement payée par l’État qui, rappelons-le, veut couper dans le budget de l’enseignement francophone à raison de 320 millions d’euros avant 2016. Pour les étudiants, il s’agit donc de passer plus d’années aux études avec le coût que cela comprend et avec un manque à gagner important du fait de rentrer plus tard sur le marché de l’emploi.

    Les syndicats se battent, du côté flamand, contre la suppression de la filière brevetée, alors que du côté francophone, pour l’instant, aucune information n’est donnée et aucun plan d’action n’est prévu. Cette réforme va pourtant toucher autant les étudiants que les enseignements et le secteur professionnel. Nous devons avoir un programme clair pour organiser une lutte unifiée des étudiants et des travailleurs pour de meilleures conditions d’étude et de travail et un service de santé optimal pour les patients.

    (1) Proposition de réforme de la formation infirmière en Fédération Wallonie-Bruxelles – FNIB rapport 22 aout 2012

  • INAMI : la prise d’otage des étudiants continue, le mouvement reprend !

    Rebelote la crise des fameux n° INAMI !

    Petit retour en arrière : l’année passée, après un bras de fer à 3 participants entre le Ministre Marcourt, les étudiants et la Ministre De Block, un accord avait été trouvé selon quoi, en échange d’un “remboursement” des n° inami accordés dans les années futures et d’une sélection à l’entrée des études (ici, un concours en fin de bac1), les étudiants en cours de cursus pourraient recevoir le précieux sésame.

    Par Nicolas P. (Bruxelles)

    En juillet, changement de programme, la Ministre libérale De Block change d’avis et prévient qu’elle ne délivrera les n° qu’après avoir testé la «fiabilité» du filtre, c’est-à-dire pas avant octobre 2016. Évidemment, pour les étudiants actuellement en dernière année, la situation est intenable…

    Face à une menace aussi lourde, les Doyens des Facultés de médecine francophones décidèrent, il y a quelques semaines, de remettre la pression sur le politique par une lettre ouverte, en appelant les responsables à respecter les accords et à cesser de prendre en otage les étudiants.

    En réaction, les deux organisations communautaires de représentation étudiante (la FEF et l’Unécof) se mirent d’accord pour appeler à la formation d’Assemblées Générales dans les facultés, et à organiser une manifestation nationale le vendredi 16 octobre. Cette manifestation devait porter les revendications décidées lors des différentes AG.

    Des revendications identiques ?

    Là où elles eurent lieu, les Assemblées Générales ont été plus loin dans leurs revendications que celles de l’année passée.

    En effet, l’année passée tout le débat sur la limitation des n° inami (le fameux « Numerus Clausus ») en fin de master, étaient bâillonné par une manipulation honteuse des médias, des universités et de certains groupes politiques pour orienter le mouvement vers une revendication peu commune dans les combats étudiants… POUR une sélection à l’entrée ! Pris entre le marteau et l’enclume, les étudiants avaient l’impression qu’accepter (voire revendiquer) une telle sélection était le seul moyen pour eux de débloquer la situation et d’obtenir les n° inami.

    Cette année, la sélection est installée. Dès lors, les masques tombent ! Les étudiants ont bien vu que derrière des discours pompeux, pas grand monde au gouvernement ne se soucie de la pénurie. Derrière des arguments défaitistes les organisations étudiants qui ne remettent pas en cause le Numerus Clausus, il était bien visible que s’offraient deux possibilités : défendre uniquement son intérêt propre et ne revendiquer qu’un n° inami, ou se battre pour un système de santé de qualité, accessible à tous et sans pénurie chronique. Avec courage, les étudiants ont choisi la deuxième voie.

    C’est donc plus de 1500 étudiants qui ont participé à la manifestation vendredi à Bruxelles pour une modification du Numerus Clausus et pour des n° inami pour tous, malgré la démobilisation organisée par certains groupes et malgré la météo et le peu de temps de préparation. Un début encourageant, qui doit pousser chacun à accroitre sa combativité et sa détermination !

    Photos : Philippe Callot

    Manifestation "INAMI" du 16 octobre 2015

  • ULB – Incroyable solidarité au piquet de grève du personnel d'entretien

    Ce matin, un peu avant 5h, la délégation CSC-Alimentation & Services de l'ULB a organisé un piquet de grève sur le campus du Solbosh. Il faut savoir que l'ULB sous-traite le nettoyage de ses différents campus à diverses enseignes (ISS pour le Solbosh), en faisant jouer la concurrence entre les entreprises pour s’assurer les coûts les plus bas.

    Par Julien (Bruxelles)

    Pour tous les travailleurs, parfois présents depuis 30 ans, le résultat est clair: les salaires ne cessent d’être nivelés par le bas et leur statut retravaillé à force de changer d’employeur (selon celui qui aura le contrat). Depuis 2 ans, la délégation syndicale de la CSC demande en particulier que les contrats de travail soient respectés : des bâtiments qui devraient être nettoyés en 11h doivent l’être en 7h30, contrôles sur la qualité du travail sont utilisés comme moyen de pression, les pensionnés ne sont plus remplacés,… ISS veut qu’un personnel réduit assume plus de charge de travail en moins de temps!

    Ce matin, les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) se sont rendus au piquet pour soutenir les grévistes. L’atmosphère était clairement à la combativité: 50 personnes étaient présentes au piquet, soit environ les 3/4 du personnel! Un piquet de grève aussi fourni est des plus remarquables. Au moment où nous écrivons ces lignes, la suite des évènements n’est pas encore claire.

    Notre intervention de solidarité fut extrêmement bien accueillie. Nous avons pu utiliser ces quelques heures pour rencontrer le personnel, discuter de leurs conditions de travail et, surtout, leur montrer qu’ils ne sont pas seuls! Sur les photos suivantes, vous pouvez voir (outre la grève), la photo d’une petite construction aux volets fermés. C’est là que la direction d’ISS s’est réfugiée en voyant les premières vestes syndicales, baissant les volets pour ne pas être aperçue ! Ce qui est certain, par contre, c’est qu’elle a bien vu les travailleurs en colère!

    ULB_octobre_05

    ULB_octobre_04

     

     

    ULB_octobre_03

  • Bruxelles : Festival Anticapitaliste des Étudiants de Gauche Actifs

    festival_anticapitaliste_BXL_INTROLes Étudiants de Gauche Actifs (EGA) vous invitent à leur FESTIVAL ANTICAPITALISTE, une après-midi de débats et de concerts qui se tiendra à Bruxelles le mercredi 21 octobre à partir de 13h30 à l’ULB, campus Solbosch, Batiment F1, Au Foyer.

    Accueil dès 13H30

    14H :: PLÉNIÈRE : En route vers les manifestations lors du sommet climatique à Paris (COP21).

    15H30 :: 3 COMMISSIONS ::

    • La crise des réfugiés et la lutte des sans papiers
    • Marxisme et environnement
    • TTIP: contre la dictature des multinationales

    18H :: MEETING : Face au chaos capitaliste, le socialisme comme alternative

    19H :: SOIRÉE & CONCERT

    (Sandwichs & boissons à prix démocratique)

    => Page de l’évènement Facebook

    CONTACT: info@gauche.be – 0473.25.33.25

    festival_anticapitaliste_BXL

  • [PHOTOS] 7/10. Une manifestation massive avec une bonne délégation jeune

    EGA_0710La manifestation d’hier fut massive, c’est le moins que l’on puisse dire. Nous étions 100.000 dans les rues de la capitale! Tout comme l’an dernier lors de la manifestation du 6 novembre, le cortège était ouvert par une forte délégation de jeunes parmi lesquels les Étudiants de Gauche Actifs (EGA). Voici ci-dessous quelques photos de cette délégation.

    Photos : Emily

    Betoging 7/10: jongerengroep

  • Tous ensemble pour un meilleur avenir, contre le capitalisme, la guerre et l'exploitation!

    Les papiers nous divisent, la classe nous unit!

    tract_ega_immigrationChaque jour, nous sommes envahis d’articles sur les réfugiés. Cela entraine beaucoup de débats, et notamment l’idée « on ne peut accueillir toute la misère du monde». Ce qui est cependant moins abordé, c’est la raison pour laquelle il y a des réfugiés.

    Tract des Étudiants de Gauche Actifs (EGA)

    Qui est responsable de la crise migratoire ?

    Les réfugiés sont-ils responsables des guerres en Syrie, en Irak ou en Somalie ? Personne ne part comme ça pour son plaisir. Le problème n’est pas que des gens veulent venir en Europe pour profiter. C’est au contraire un problème collectif pour ceux qui veulent échapper à la guerre, à la misère, etc. Et le gouvernement belge y contribue en participant à la guerre en Libye, en Irak et en Afghanistan. Il n’y a aucun souci pour trouver de l’argent pour investir dans la guerre (6 milliards pour les nouveaux F-35) par contre pour les services publics, les allocations d’insertion et les mécanismes de redistribution en général c’est une autre paire de manches. Le capitalisme est synonyme d’exploitation, de concurrence et de destruction de la nature. C’est la raison pour laquelle il y a des guerres et pourquoi des gens se réfugient. C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leur victimes !

    Non au “diviser pour mieux régner”, pour la solidarité!

    Les réfugiés sont souvent vus comme des profiteurs. Une ministre NVA (Homans) est allée jusqu’à proposer de refuser un logement social à ceux qui ont déjà un logement à l’étranger. Elle stimule ainsi la méfiance, la colère et le racisme. Comme si ceux qui ont tout perdu et se retrouvent dans un pays étrangers pouvaient être appelés des profiteurs. Les seuls vrais profiteurs sont ceux qui exploitent les réfugiés dans un travail au noir pour quelques euros de l’heure. Pour ceux-là, il est positif que les gens voient les réfugiés comme des illégaux. Les patrons du port d’Anvers sont même prêts à embaucher les réfugiés, à condition de pouvoir s’en prendre aux conditions de travail et aux salaires. Les papiers nous divisent, nos intérêts communs nous unissent !

    Qui sape notre sécurité sociale et vole nos emplois?

    Les réfugiés ne sont pas responsables de la crise et de l’austérité. En 2008, ce n’était pas les demandeurs d’asile qui avaient démarré la crise financière, c’étaient les banquiers et les spéculateurs. Ils ont transféré leur dette vers la communauté et c’est pour cela que nous subissons l’austérité aujourd’hui. Le gouvernement essaye maintenant de pousser les victimes de l’austérité dans notre pays contre les victimes de la politique étrangère désastreuse.

    Une réponse collective maintenant !

    Les Etudiants de Gauche Actifs sont pour la solidarité et la lutte contre la guerre et l’exploitation afin que personne ne doive s’enfuir. Nous revendiquons un accueil humain pour les réfugiés au lieu de les criminaliser ou de les faire passer pour des profiteurs. Jeunes,travailleurs, avec ou sans papiers, tous ensemble nous devons nous unir pour un meilleur avenir et, donc, pour un autre système.

    Nous Revendiquons :

    • Un accueil immédiat des réfugiés dans des conditions humaines
    • Des investissements publics dans la construction de logements sociaux de qualité
    • Stop à l’austérité dans l’enseignement – pour un enseignement gratuit et de qualité pour tous, avec ou sans papiers
    • Pour de vrais emplois – diminution du temps de travail à 32h semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Des emplois pour chacun, sans discrimination sur base de l’origine, du sexe, de la sexualité et de la religion
    • Prenons l’argent des 1%
    • Arrêt des interventions et des investissements militaires

    => Namur. Débat : Capitalisme et immigration, quelle alternative à l’Europe Forteresse?

    => Liège. Débat : Capitalisme et immigration, quelle alternative à l’Europe Forteresse?

  • Stop aux politiques anti-sociales et anti-environnementales !

    tract_ega_rentrée2015Le gouvernement Michel transpire l’austérité par tous ses pores, ce qu’il tente notamment de déguiser sous un label éco-responsables. L’Union européenne négocie quant à elle un traité de libre-échange (TTIP) avec le gouvernement américain, en ne consultant que des lobbyistes de grandes entreprises alors que ces tractations restent secrètes au reste de la population. Les impacts sociaux et environnementaux de ces politiques sont désastreux. Il nous faut nous organiser pour une résistance efficace face au néo-libéralisme et, ensemble, construire une autre société.

    Par Emily (Namur)

    Tax shift et éco-fiscalité sont-ils des solutions ?

    Avec le tax-shift – sous couvert d’éco-fiscalité et de promotion de la santé – ce sont des mesures d’austérité qui prennent place. L’augmentation de la TVA sur l’électricité est-elle réellement censée nous pousser à nous éclairer à la bougie ? C’est, au 21ème siècle, un besoin de base, et sa consommation ne fluctue du reste que très peu en fonction du prix. L’augmentation des accises sur le diesel couplée à celle des prix et à la réduction de l’offre de transports en commun a-t-elle pour objectif de nous faire adopter le vélo comme moyen de transport ? Avec un nombre croissant d’emplois précaires, d’horaires flexibles et de longues distances à parcourir (il est interdit de refuser un emploi à moins de 60 km de chez soi), ce ne sont plus des mollets en bétons qu’il nous faut, mais se doper et ne plus dormir ! Et ça, on sera unanime, ce n’est pas recommandé.

    En plus d’une austérité soi-disant ‘‘verte’’, le gouvernement prend avec des entreprises comme Electrabel des accords secrets (ayant fuité par la suite). Il lui est maintenant permis d’exploiter le réacteur de Tihange 1 dix ans de plus. Ses grands actionnaires reçoivent, en prime, d’immenses cadeaux : 9,3 % du montant de l’investissement en plus de 57 millions € pour une ‘‘étude’’ de Tractabel (1), ce qui fait déjà 113 millions € d’offerts avec l’argent de la collectivité. Ajoutons à cela 30 % sur les bénéfices si le profit est supérieur à 9,3 % et la totalité dans le cas contraire. Par contre, en cas de pertes – même si elles sont orchestrées par des jeux de comptabilité – il revient à 100 % à l’État de les prendre en charge ! Enfin, l’État ne peut pas mettre fin à cet accord contrairement à Electrabel (2).

    Renversons ce gouvernement anti-social et anti-environnemental! – 7 octobre : grande manifestation syndicale nationale

    L’Union européenne travaille-t-elle pour nous ?

    L’Union européenne et le gouvernement américain négocient pratiquement en secret un ‘‘Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement’’, le fameux TTIP. Les dirigeants voudraient nous faire gober que ce qui est bon pour les profits des multinationales et leurs grands actionnaires serait bon pour nous. Avec ce traité, les règlementations sociales et environnementales seront désormais considérées comme des entraves au commerce. À ce titre, une multinationale qui considère une législation contraire au libre-échange pourra assigner un État devant une Cour internationale d’arbitrage privée et lui faire cracher des amendes avec l’argent de la collectivité. Tout pour les profits des plus riches et encore moins de miettes et de démocratie pour nous, voilà de quoi il est question !

    Stop à l’Union européenne à la botte des multinationales – Non au TTIP ! 15 octobre : encerclement du sommet européen et 17 octobre : euro-manifestation.

    Comment arrêter ces politiques anti-sociales et anti-environnementales ?

    Dans ce cadre, lorsque ces mêmes dirigeants organisent un 21ème Sommet climatique, on ne peut y voir qu’une hypocrisie monstrueuse. L’ensemble des partis traditionnels est de la même trempe. Ces derniers défendent la classe des super-riches qui nous imposent une production anarchique qui génère d’énormes gaspillages, basée sur l’exploitation des travailleurs jusqu’à la moelle – tandis que d’autres ne parviennent pas à trouver d’emploi – et où le facteur environnemental est considéré comme une charge plutôt qu’une ressource qui doit perdurer.

    Il est nécessaire de mener de front la lutte contre les politiques d’austérité et celle pour la préservation de notre environnement. Si nous souhaitons, par exemple, favoriser un service de transports en commun gratuit et de qualité, il nous faut lutter contre sa privatisation et pour une réelle nationalisation du secteur, sous contrôle démocratiques des travailleurs et des usagers, mais pas seulement. La planification de la production métallurgique doit elle aussi être démocratiquement placée entre les mains des travailleurs et des consommateurs pour nous permettre de construire autant de bus et de train qu’il est nécessaire. Par la construction d’un rapport de force, construisons un mouvement pour la reprise en main de nos entreprises. Un contrôle et une gestion démocratique des secteurs-clés de l’économie, ainsi qu’une planification de la production nous permettront de créer des emplois de bonne qualité socialement utiles et écologiquement responsables.

    Étudiants, travailleurs, allocataires sociaux, organisons-nous et luttons pour un changement socialiste démocratique de société.

    (1) Tihange 1: le contrat secret entre l’État et Electrabel” in RTBF : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_tihange-1-le-contrat-secret-entre-l-etat-et-electrabel-exclusif?id=9028884
    (2) Electrabel dépouille l’État belge et le citoyen” in Greenpace: http://www.greenpeace.org/belgium/fr/actualites-blogs/actualites/Electrabel-depouille-Etat-belge-et-citoyen/

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop