Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Liège. Action de solidarité avec les travailleurs d’ING menacés de licenciement

    • stopbankstersRassemblement ce jeudi 13 octobre à 17h30 place du XX Août et départ vers l’ING – Opéra.
    • L’action sera suivie à 19h par une réunion ouverte des Etudiants de Gauche Actifs sur le thème “Finance partout – justice nulle part : Quelle riposte contre la dictature des actionnaires ?”

    Lundi 3 octobre, la direction d’ING a annoncé la suppression de près de 3500 emplois en Belgique, ainsi que la fermeture d’environ la moitié de ses agences. La digitalisation du secteur bancaire est invoquée pour justifier ces licenciements, « une nécessaire modernisation » diront certains. En fait de nécessité, c’est plutôt celle d’augmenter les plantureux bénéfices du groupe qui prime.

    Une chose est sûre : ING n’a pas à s’inquiéter pour sa pérennité, bien au contraire : lors du 1er trimestre de 2016, elle a réalisé un bénéfice 588 millions d’euro, soit plus que pour l’ensemble de l’année 2015. Au cours des dix dernières années, 7,2 milliards d’euro auraient été distribués aux actionnaires. Que ce soit via la déduction des intérêts notionnels ou d’autres dispositions légales, l’Etat belge offre à ING de nombreux outils pour gonfler ces chiffres.

    Et pour quel résultat ? La suppression de 3500 emplois sur 8100, la fermeture de 600 agences sur 1250, des services au contact d’un agent plus difficiles d’accès et plus cher,… Derrière le prétexte de la digitalisation se cache une logique simple : « Faites-plus vous-même, et donnez-nous plus ». Donner à qui ? A ces mêmes grands patrons et actionnaires dont la soif dévorante de profits a provoqué la crise économique de 2008 dans laquelle d’énormes quantités d’argent public ont été englouties, et dont le poids fut supporté par la collectivité sans que les responsables aient été inquiétés.

    L’attitude scandaleuse de la direction d’ING, prête à jeter des milliers de personnes dans la misère et à nier le droit à des services adaptés à des dizaines de milliers d’autres dans le seul but de gonfler les profits de quelques-uns exige une réponse. Vendredi 7 octobre, un millier de personnes se sont réunies devant le siège d’ING à Bruxelles. Contre ces licenciements et l’avidité des banksters, nous vous donnons rendez-vous ce jeudi 13 place du XX Aout à 17h30 pour une action de protestation et de solidarité devant l’ING-Opéra.

    Néanmoins, le comportement d’ING n’a rien d’un fait isolé : elle est profondément inscrite dans la nature du système capitaliste. Qu’il s’agisse de licenciements ou de spéculation, une réflexion est nécessaire, tout comme une réponse politique capable de mettre un terme aux dégâts occasionnés par la dictature des actionnaires. C’est pourquoi l’action sera suivie d’une réunion ouverte d’Étudiants de Gauche Actifs sur le thème « Finance partout, justice nulle part : quelle riposte contre la dictature des actionnaires ? »

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  • La grève, est-ce que c'est dépassé ?

    ega_greve24Avant les vacances, un sentiment anti-grèves s’est propagé via les médias, à travers toute la Belgique. Ces actions impactent, entre autres, les secteurs publics (comme les transports en commun) et on entend dans la presse qu’ils nuisent au quotidien de la majorité de la population. Reste à démontrer en quoi les intérêts des militants en grève rejoignent ceux des gens ordinaires et quel rôle les jeunes peuvent apporter.

    Etudiants de Gauche Actifs – Mons

    C’est quoi une grève ?

    Une grève est un arrêt organisé et collectif du travail, souvent à l’initiative des syndicats, contre des mesures antisociales (austérité, licenciement collectif…) prises par le gouvernement et/ou le patronat, mais aussi pour de nouvelles conquêtes sociales. En effet, au cours de l’histoire, le moyen d’action le plus efficace trouvé par les travailleurs est la grève. Elle a permis d’obtenir de meilleures conditions de travail : la semaine de 40 heures, l’augmentation des salaires, l’interdiction du travail des enfants,… Nous vivrions toujours au 19ème siècle sans ses luttes ! Mais si nous ne faisons rien aujourd’hui, nous y retournerons.

    Un gouvernement pro-riches !

    Pour faire passer les mesures anti-sociales, l’État affirme, à chaque fois, que la compétitivité des entreprises est à accroître à tout prix. Que c’est pour notre bien. Mais bien sûr ! En fait, ça veut dire que les travailleurs, dans chaque pays et entreprise, doivent se plier à la concurrence mondiale au détriment de notre train de vie. Le gouvernement permet aux grosses entreprises de ne pas ou presque pas payer d’impôts, par exemple avec les intérêts notionnels (exemption d’impôts) et les zones franches (zone sans impôts et avec plein d’avantages pour les super riches) avec comme argument que ça va créer de l’emploi, mais on n’en voit pas la couleur… Il privatise aussi certains services publics pour accroître les profits des plus riches.

    Cela démontre bien que le capitalisme n’a plus rien à nous offrir et donc la légitimité de notre entrée en lutte. Chacun possède sa propre force : les 1% de supers-riches ont les médias, les politiciens et l’argent ; les 99% (nous) ont leur nombre. Les mouvements collectifs peuvent donc être efficaces si nous comptons sur notre propre force : des actions collectives des travailleurs et des jeunes (manifestations, grèves,…).

    Et les étudiants là-dedans ?

    Les grèves ne sont en aucun cas “d’un autre temps” comme on aimerait nous le faire croire dans les médias. Toute grève se déploie lorsqu’une injustice se présente, elle vise à mettre fin à l’exploitation. Ne rien faire n’est pas envisageable. Et les grèves étudiantes ne sont pas à ignorer, ce sont le temps et les moyens donnés dans la grève qui donnent leur force aux grèves étudiantes. Les jeunes ont une grande capacité de mobilisation. Mais allié aux travailleurs qui peuvent mettre l’économie à l’arrêt comme lors de mai 68 (10 million de travailleurs en grève) et avec des méthodes démocratiques, cela peut rendre le mouvement invincible !

    Tous ensemble, mobilisons-nous !

    Sous le capitalisme, une minorité de personnes détient les moyens de production (usines, entreprises,…). Ainsi, notre travail est notre unique ressource et le patron a d’emblée le dessus. Nous avons des intérêts opposés au patronat car, entraîné dans la course au profit et la compétitivité mondiale qu’elle produit, il tendra toujours vers la diminution des salaires, les licenciements,… La grève est le seul outil majeur pour faire face à ce système qui ne profite qu’à une petite minorité de super-riches sur une majorité. En solidarité, lors de la prochaine grève, fais la tournée des piquets avec nous !

  • D’une génération perdue à une jeunesse en lutte

    agirLa jeunesse est en pleine perte de confiance en soi. Un des mots les plus populaires à suivre ‘jeunesse’ sur le moteur de recherche Google est “perdue”. En 1994, 70% des jeunes avaient confiance en eux ; aujourd’hui, on frôle la moitié. Pis, si on parle de la confiance en l’avenir, à peine 20% de la jeunesse l’est !

    Dans les bouquins, le mot-clé concernant la confiance est “progressez” ! Quel vain conseil quand on sait que le gouvernement prépare, à grands coups durs, des réformes qui ne peuvent qu’élargir le cercle des étudiants précarisés, ainsi que celui des futurs-travailleurs.

    L’école, c’est gratuit ?

    “L’école, c’est gratuit et accessible à tous !” dixit ceux qui sont assez riches pour ne pas voir partir les 130€ d’abonnement TEC et les 80€ de photocopies et les 80€ de livres à acheter et les 300€ pour les voyages et excursions. C’est sans parler de l’université où cela augmente considérablement avec le prix des syllabus, d’un kot éventuel et du minerval qui a augmenté de 44% en Flandre dernièrement (et ça ne peut qu’arriver en Fédération Wallonie-Bruxelles).

    Le “droit d’étudier”, c’est quoi ?

    Lors des manifestations et des grèves, le gouvernement Michel parle d’un prétendu “droit d’étudier” en vue de nous diviser. Il prétend ainsi que les syndicats bloquent les étudiants sans raisons. C’est faux ! Les précédentes actions syndicales, ainsi que celle à venir défendent l’ensemble des travailleurs et des jeunes. Le droit d’étudier, c’est avoir des transports de qualité pour se rendre en cours, avoir droit à suivre les cours sans travailler sur le côté, c’est avoir accès à la culture ou encore à avoir un boulot à la sortie des études. Le gouvernement crache sur tout cela.

    C’est pourquoi, premièrement, les jeunes doivent se tenir informés. Les Étudiants de Gauche Actifs vous proposent pour commencer l’année deux instruments : ce journal et un meeting. Ce dernier sera suivi d’un débat ayant pour but d’aborder les conséquences de l’austérité sur les jeunes, mais également les conséquences du TTIP (voir page 8) dans nos assiettes et sur notre “démocratie”. L’objectif est de réfléchir aux actions que nous pouvons mener sur les campus à l’occasion de la manifestation nationale du 29 septembre. Pourquoi ne pas aussi organiser une action de solidarité avec les travailleurs de Caterpillar qui font face à des crapules de patrons ? Ce sont des dates-clés afin de garantir la protection de notre avenir à tous !

  • Economiser jusqu’au moment où les universités ne sauront plus garder la tête hors de l’eau?

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    [VU DE FLANDRE] L’infrastructure de l’enseignement supérieur coûte 123 millions d’euros, le gouvernement en prévoit 28,6.

    Cet été il a été révélé que différentes universités flamandes doivent contracter des emprunts pour le maintien de leurs bâtiments. Après des années de manque de moyens, les réserves des universités ont complètement fondu. Le seul moyen de garder la tête hors de l’eau, c’est de faire usage des taux d’intérêt historiquement bas et d’emprunter. Un pis-aller, aucunement une solution à long terme.

    Article d’un syndicaliste de l’université de Gand

    Les universités de Bruxelles (VUB), Gand et Hasselt ont déjà emprunté pour l’entretien de l’infrastructure. La rénovation et la construction de bâtiments sont nécessaires au vu de la croissance du nombre d’étudiants. Le gouvernement flamand ne prévoit pourtant que 28,6 millions d’euros pour l’infrastructure des universités. En 2011, les cinq universités flamandes avaient besoin de 123 millions d’euros pour leur équipement et leurs bâtiments. Ils reçoivent cinq fois moins.

    De plus en plus d’économies

    Auparavant, ce fossé était comblé par des transferts de moyens initialement prévus ailleurs. Mais les mesures d’austérité sont passées par là et les universités trouvent de moins en moins de moyens à réallouer. Le gouvernement précédent avait économisé 120 millions d’euros dans l’enseignement supérieur. En deux ans le gouvernement actuel a brisé ce record : 50 millions en 2015 et 80 millions en 2016 (avec l’objectif de 400 millions en tout pour 2019). C’est prometteur pour le budget 2017 qui sera décidé cet automne. Les responsables des universités et hautes écoles continuent à espérer que les économies s’arrêtent. Entretemps, les emprunts servent à limiter la casse.

    La ministre de l’enseignement Hilde Crevits (CD&V) continue à nier le problème : ‘‘Les budgets des universités sont encore en équilibre, donc il n’y a pas de problème’’, a-t-elle affirmé après la discussion sur le budget régional en 2015. Le 18 mars 2016, les syndicats de l’enseignement supérieur flamand ont mené une action contre l’austérité. La ministre disait : ‘‘Je fais de mon mieux, mais nous vivons dans une période d’austérité.’’ Les efforts de la ‘‘ministre qui faisait de son mieux’’ livraient leur résultat un mois plus tard : des 130 millions d’euros économisés en deux ans, le gouvernement a rendu 2,5 millions d’euros. La ministre parlait de ‘‘revenir sur les économies’’. Elle pense vraiment que nous allons avaler cela ?

    Emprunts et moyens privés ne sont pas de solutions à long terme

    Il y a quand même au moins un ‘fou’ qui s’est fait tromper par le ministre: le recteur de l’université d’Anvers Alain Verschoren. Pendant que les autres recteurs ont expliqué la situation financière difficile de leur université pour expliquer qu’ils doivent faire des emprunts pour l’infrastructure, le recteur Verschoren déclarait que les moyens prévus par le gouvernement sont suffisants et que les universités doivent aller chercher des moyens privés. Est-ce que le recteur Anversois se réjouit déjà tellement de la fin de son mandat qu’il ne se soucie plus de ce que vit le personnel de son université ? N’est-il pas au courant de l’augmentation de la charge de travail, des conditions de travail toujours plus flexibles et de l’insuffisance de l’infrastructure ? Est-il aveugle aux chiffres ?

    Entre 1995 et 2000, le nombre d’étudiants est passé de 146.344 à 207.954, soit une augmentation de 42%. Au cours de la même période, le nombre d’employés avec des tâches d’enseignement (donc sans les chercheurs) est passé de 12.413 à 12.390. Le nombre de nouveaux doctorats à des universités Flamands a augmenté entre 1995 et 2012 de 600 à 1.650 par an, le nombre de publications a triplé entre 1992 et 2009. Entretemps, le gouvernement a continué à faire des économies. Pendant les élections pour un nouveau recteur à Anvers, le poulain de Verschoren, son vice-recteur Meeusen, a perdu d’une façon surprenante face à son challenger Herman Van Goethem. Un signe que la vision de Verschoren sur l’austérité n’était pas très populaire parmi le personnel et les étudiants ?

    Il nous faut une position nuancée sur la question des emprunts et des moyens de financement privés. Les économies de ce gouvernement imposent un lourd fardeau sur l’avenir de l’enseignement supérieur. En empruntant maintenant, les universités peuvent remettre les plus grands problèmes à dans quelques années. Sans les emprunts, il sera impossible de faire les investissements urgents et nécessaires. Il faut tenir compte de ce dilemme.

    Mais en même temps, il faut souligner que les emprunts ne sont pas une solution à long terme. Dans les années à venir, les emprunts devront être remboursés. A moyen terme, les universités risquent de ne plus avoir assez de moyens pour payer les échéances et faire de nouveaux investissements qui seront nécessaires. Sans refinancement public, les universités seront obligées de prendre des mesures d’austérité sans issue dans l’enseignement supérieur. Les problèmes actuels de la charge de travail, l’insuffisance de l’infrastructure et les hausses des minervaux ne vont faire que s’aggraver d’une façon drastique.

    Déjà organiser la résistance

    Les syndicats dans l’enseignement supérieur et un nombre d’organisations étudiantes comme les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) commencent déjà à préparer la résistance. Ces dernières années, nous avons vu des actions contre l’augmentation du minerval. EGA a organisé des actions de lycéens à Gand. Toute une génération de lycéens a eu une expérience importante de résistance et de lutte contre l’austérité. Ils vont profiter de cette expérience dans les luttes à venir.

    Au début de l’année scolaire en 2015, les syndicats ont mené des actions. Ils avaient fait le bilan de la performance de l’enseignement supérieur et des moyens financiers prévus par le gouvernement flamand. L’enseignement peut présenter des chiffres de croissance spectaculaires, tant en nombre d’étudiants qu’en résultats de recherche. Toutefois, le financement public a continué de baisser. Le gouvernement reste en défaut sur ses propres engagements de 2000 avec les accords de Lisbonne. Ces accords stipulaient que le nombre d’étudiants devrait augmenter et que les résultats de la recherche devraient croître. Le personnel dans l’enseignement a fait sa part. Le gouvernement avait promis de passer à 2% du Produit Régional Brut pour l’enseignement supérieur. Pour 2015, cela signifiait une augmentation du budget de l’actuel 1,7 milliards d’euro à 3,8 milliards ! Ces chiffres montrent le sous-financement de l’enseignement supérieur.

    Il faut donc continuer la lutte : nous devons organiser les étudiants et les membres du personnel contre l’austérité. Nous ne pouvons pas compter sur le bon esprit des gouvernements, il faut lutter. Des moyens, il y en a, l’austérité n’est qu’une expression de la réticence politique pour chercher des financements chez les multinationales, les spéculateurs ou les très riches au lieu de faire payer les travailleurs et leurs familles. Luttons pour utiliser les moyens pour les besoins réels de la société : enseignement et recherche de qualité, mais aussi des transports publics, des soins de santé, le logement,… En bref : une vie décente pour tout le monde.

  • Étudiants de Gauche Actif : un programme bien chargé

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    9/10 des jeunes de 18-30ans pensent qu’il “faut changer radicalement la société”, la moitié affirme même cela de façon très nette, rapporte une étude de Solidaris. C’est une réaction logique au vu du désenchantement profond face à un système où nous serons la première génération à vivre moins bien que celle de nos parents. Même si pour beaucoup de jeunes cela va de pair avec l’idée qu’on ne sait rien y faire, qu’il n’y a pas d’alternative comme nous l’inculque l’idéologie dominante, le potentiel est grand. Après les campagnes d’été, il est temps de préparer la rentrée et de rencontrer de nouveaux jeunes qui veulent lutter avec nous contre le capitalisme, pour une société qui réponde aux besoins de tous.

    Par Emily

    Après un été bien chargé…

    L’édition 2016 du camp EGA – PSL fut une grande réussite avec un nombre record de participants, des ateliers-débats très instructifs qui se sont souvent prolongés de manière informelle jusque tard dans la nuit. Il a aussi permis aux jeunes des différentes régions de se rencontrer et c’est aujourd’hui, ensemble, qu’ils préparent la rentrée. L’été s’est poursuivi avec la campagne menée sur les festivals. Le fonds de lutte qui y a été récolté nous permettra d’imprimer notre matériel de rentrée et les contacts faits d’avoir de nouvelles têtes pour participer à sa distribution et aux actions.

    … nous voilà fin prêts pour la rentrée.

    De nombreux jeunes sont en colère contre ce système et le manque de perspectives flagrant qu’il offre. Si nous voulons une société qui répond aux besoins de tous, cela passera par des luttes majeures. La jeunesse n’a pas le pouvoir de faire pression en bloquant l’économie, mais elle a par contre une grande capacité de mobilisation. Il est vrai qu’à court terme, il n’y a pas de mouvement large anticapitaliste qui se profile dans la jeunesse. Toutefois, les Étudiants de Gauche Actifs veulent se mobiliser et mobiliseront autour d’eux sur une série de thèmes abordés par ailleurs dans ce journal.

    Aujourd’hui, c’est le grand capital qui impose son agenda. Avec le TTIP et les autres traités de libre-échange, c’est tout pouvoir aux multinationales au détriment des travailleurs et de la jeunesse. Nous avons donc participé hier à la mobilisation contre le TTIP et le CETA à Bruxelles.

    Le gouvernement, à la botte des super-riches, nous concocte mesure antisociales après mesure antisociales. La ‘‘loi Peters’’ et sa flexibilisation accrue du travail n’en est qu’une des dernières expressions. Nous participerons au bloc jeune lors de la manifestation syndicale nationale du 29 septembre.

    Pour imposer leur agenda, c’est la stratégie du diviser pour mieux régner. Les politiciens émettent de plus en plus de propos racistes totalement banalisés dans les médias. Cela permet aussi de mieux détourner l’attention des véritables problèmes. Nous organiserons différentes actions locales, entre autres devant les bureaux de la NV-A. Nous nous rendrons également à Dortmund (Allemagne) le 24 septembre pour une manifestation antifasciste suite à l’agression d’un camarade par des néo-nazis. Toi aussi, viens avec nous !

    À côté des nombreuses actions qui parsèmeront la rentrée, nous serons présents avec des stands sur la plupart des campus, mais aussi devant une série d’écoles. L’ambition est d’informer un maximum de jeunes sur ce qui est en jeu et les convaincre qu’une alternative est possible.

    affiche_total_sept_2016Nous inviterons les intéressés à participer à nos meetings et à venir avec nous aux différentes mobilisations. N’hésite pas, viens discuter avec nous !

    Conférences – débats : “Caterpillar, TTIP, austérité: Non à la dictature des marchés !”

    • BXL : Mercredi 21/09, 18h30, ULB – Solbosch – AW1.120
    • MONS : Lundi 26/09, 19h, Café Le Central (à l’étage), Grand Place
    • LIEGE : Lundi 26/09, 19h, ULg, place du XX Août, Salle A2/4/12 (Parcours fléché)
    • NAMUR : Lundi 03/10, 18h30, 23 rue de Bruxelles
  • Les Etudiants de Gauche Actifs protestent contre le racisme de la N-VA

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    Le 15 septembre dernier, les Etudiants de Gauche Actifs de Gand avaient organisé une action de protestation en déposant une lettre dans la boite aux lettres de Siegfried Bracke (président de la Chambre, N-VA). L’occasion immédiate de cette action, ce furent les déclarations racistes des membres de la N-VA au cours de ces dernières semaines.

    Mai, membre d’EGA à Gand à Saint-Lucas, explique : ‘‘Le discours de haine des politiciens, l’interdiction du burkini et toutes les déclarations racistes de la N-VA leur permettent de ne pas se prononcer contre les problèmes sociaux réels ! Ce ne sont jamais les grandes entreprises ou les multinationales qui sont accusées. Ce sont toujours certaines catégories de la population. La N-VA en fait un sport. D’abord, les Wallons et les chômeurs, plus tard les Berbères, les réfugiés et enfin les musulmans. Qui sera le prochain bouc émissaire?’’

    Kobe, membre d’EGA à Gand à l’Athenée Voskenslaan, explique : ‘‘Nos gouvernements sont des Robin des Bois inversés: des cadeaux pour les riches, les banquiers et les multinationales, de l’austérité pour les jeunes, les travailleurs, les chômeurs et les retraités. En accusant ensuite les migrants. Seuls les bénéfices des grandes entreprises comptent et la rage austéritaire du gouvernement de droite peut causer plus de ravages si les jeunes et les travailleurs ne réalisent pas qu’ils ont des intérêts identiques à leurs collègues issus de l’immigration ou ayant une autre religion. Nous pouvons mieux riposter au racisme en étant organisés et en construisant une alternative aux assainissements et aux problèmes sociaux. Nous renforçons la solidarité par la lutte.’’

  • Des études hors de prix bientôt réservées à l’élite?

    Notre avenir mérite des moyens !

    p15_enseignementEn Flandre, en 2014, des économies ont été opérées à hauteur de 400 millions d’euros dans l’enseignement supérieur et d’autant encore dans le primaire et le secondaire. Cela s’ajoute à de nombreuses années de sous-investissement chronique, quel qu’ait été le gouvernement. Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé en juin un projet de décret assurant un refinancement progressif de l’Enseignement supérieur pour un montant global de 107,5 millions d’euros entre 2016 et 2019. Au vu du financement par enveloppe fermée depuis 1997 (une diminution des subventions de 21 % par étudiant dans les universités et de 7 % dans les hautes écoles), c’est loin de compenser l’arriéré de sous-financement. La politique de sous-financement se poursuivra donc, juste un peu moins fortement.

    Selon Test-Achats et la Ligue des familles, en Flandre, la politique de la ministre Crevits revient à 117 € supplémentaires par étudiant. Une année scolaire dans le secondaire flamand revient à 1.287 € par enfant. Dans la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ligue des familles avance qu’il est question de 1.225 € en primaire et de 1.550 € en secondaire. Soit l’équivalent d’un mois de salaire – dans un pays où près d’un enfant sur cinq grandit dans une famille sous le seuil de pauvreté – le tout pour avoir cours dans des bâtiments vétustes et pour 40.000 élèves dans des classes conteneurs. Aux dires de l’UNICEF, notre enseignement est champion en termes de reproduction des inégalités par rapport aux autres pays membres de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe les pays capitalistes développés). Le contexte socio-économique des parents détermine dans de nombreux cas le niveau d’éducation des enfants. Par exemple, un enfant issu d’une famille plus aisée sera, selon le dernier rapport PISA, environ 60 % plus susceptible de suivre un enseignement général (hors technique, artistique et professionnel) que celui issu d’un milieu plus précarisé. Selon l’indice ECM (prenant en considération le statut social, économique et culturel), parmi les 10 % d’élèves les plus précarisés, 65 % sont en retard scolaire à l’âge de 15 ans, contre 18 % ‘‘seulement’’ des élèves du dixième le plus favorisé.

    Pour les profs, l’enseignement est également un parcours du combattant pour jongler entre les prépas et les corrections et pour les jeunes profs aussi entre les différents remplacements. La précarité et les conditions de travail sont tel qu’un tiers des profs abandonnent le métier dans les 5 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Dans l’enseignement universitaire, les choses ne sont guère meilleures. Là aussi le taux de réussite diffère généralement beaucoup en fonction du milieu socio-économique. Par exemple, seuls 10 % des étudiants sont issus d’un milieu ouvrier. Les moyens ont drastiquement baissé ses dernières années dans tout le pays, tant dans les hautes-écoles que dans les universités, alors que les situations difficiles sont en augmentation. De plus en plus d’étudiants demandent de l’aide pour mener à bien leurs études supérieures.

    Pour certains, c’est une aubaine : une banque en ligne propose désormais un crédit “études”. Si rien ne change, nous connaîtrons une ‘‘américanisation’’ de l’enseignement belge avec des étudiants qui sortiront de leurs études profondément endettés. C’est ce qu’ont dénoncé dans la presse les vice-recteurs de l’ULB et de l’UCL : ‘‘En tant que Vice-recteur aux affaires sociales de l’ULB, je reçois chaque année des centaines d’étudiants (…) Je peux vraiment témoigner combien d’étudiants connaissent des situations dramatiques dont on n’a pas idée. Il y a certains étudiants qui ont des vies telles que, si vous en faisiez un film, vous vous diriez que le réalisateur a exagéré. (…) essayer de gagner de l’argent de ce groupe d’étudiants-là, je trouve que c’est vraiment obscène et très dangereux.’’(RTBF.be, 19 août 2016).

    L’argent ne manque pourtant pas pour résoudre les multiples problèmes dont est victime notre enseignement. Les scandales d’évasion fiscale des LuxLeaks et des Panama Papers nous ont révélés que de riches Belges planquent leur argent sur des milliers de comptes clandestins dans des paradis fiscaux. S’en prendre à ces fraudeurs permettrait de faire un grand pas vers un enseignement complètement gratuit et de qualité et même de soulever la nécessité d’un salaire étudiant pour réellement permettre un accès identique aux études indépendamment de son origine sociale. Cette approche n’est bien entendu pas celle du gouvernement fédéral. Ce dernier s’apprête à dépenser des milliards d’euros dans l’achat de nouveaux avions de chasse alors que le prix d’un seul de ces nouveaux F-35 permettrait d’engager… 3.750 enseignants supplémentaires en Belgique pendant un an ! Quant aux partis au pouvoir en Fédération Wallonie-Bruxelles, ils ont démontré par le passé qu’ils ne différaient que sur le rythme et l’ampleur de l’austérité et de la politique de cadeaux aux patrons.

    Nous dirigeons-nous vers un modèle d’enseignement à l’anglo-saxonne où l’enseignement est devenu un terrain de jeu pour la soif de profits du privé? En Grande-Bretagne, les frais d’inscription dans le supérieur atteignent les 14.000 euros. L’Université de Gand voulait essayer cette année de mettre en place un projet pilote en ce sens en augmentant les frais d’inscription pour les cours de maîtrise à 5730 euros, mais elle a dû reculer suite à la résistance des étudiants.

    Les étudiants du secondaire et du supérieur doivent contre-attaquer et lutter en solidarité avec le personnel enseignant ou non et leurs syndicats contre toutes les mesures antisociales et pour un enseignement gratuit et de qualité.

    Les Étudiants de Gauche Actifs appellent donc la jeunesse à s’impliquer dans la manifestation syndicale du 29 septembre (10h, gare de Bruxelles-Nord) et dans la grève générale nationale du 7 octobre en allant soutenir les piquets de grève. Contactez-nous pour le faire à nos côtés !

  • Caterpillar, TTIP, austérité: STOP à la dictature des marchés!

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    Liège, Lundi 26 septembre, 19h,
    ULg, place du XX Août, Salle A2/4/12 (Parcours fléché)

    Quand Greenpeace a publié des documents secrets relatifs aux négociations en cours entre les Etats-Unis et l’Union européenne au sujet du Traité de libre-échange transatlantique, l’ONG a voulu illustrer le «glissement gigantesque du pouvoir des citoyens vers les grandes entreprises.» Tout comme de nombreuses organisations syndicales politiques et autres, des deux côtés de l’Atlantique, elle a dénoncé combien «l’environnement, la sécurité alimentaire et le climat sont menacés» au bénéfice des multinationales et des marchés.

    Les choses ne sont pas différentes en Belgique, comme l’a constaté le dirigeant de la FGTB Jean-François Tamellini en disant : ‘‘ce sont les patrons qui écrivent les lois dans ce pays. Nous avons des éléments probants qui tendent à montrer que c’est la FEB [Fédération des entreprises de Belgique] et les patrons qui sont derrière les lois qui se dessinent actuellement.’’ Quand la Belgique est sommée par l’Union européenne de récupérer les quelques 700 millions d’euros de cadeaux fiscaux de la mesure de l’excess profit ruling (qui permet officiellement la défiscalisation définitive de profits de multinationales qui n’ont été taxés ni même déclarés nulle part sur la planète), le gouvernement s’y oppose.

    Résultat ? Caterpillar, Axa,… Entre janvier 2010 et juin 2016, 60.627 travailleurs ont fait l’objet de licenciements collectifs dans 735 entreprises en Belgique tandis que les conditions de travail sont partout dégradées et que nos services publics sont au pain sec et à l’eau.

    La protection de notre environnement, de notre santé et de notre avenir, sur les lieux de travail et ailleurs, exigent de retirer le pouvoir des mains des multinationales et des actionnaires. Mais comment faire ? Quel type de rapport de force sera le plus efficace et vers quel société ?

    Venez en débattre avec nous !

    => Evénement Facebook

    Une initiative des Etudiants de Gauche Actifs et du Parti Socialiste de Lutte

  • Manifeste contre la violence fasciste en Allemagne avec les Etudiants de Gauche Actifs!

    dortmundLe 14 août dernier, un antifasciste a été victimes d’une agression de néonazis masqués à coups de couteaux à Dortmund. Heureusement, ce camarade membre de notre organisation-sœur en Allemagne a pu échapper à cette tentative d’assassinat. Quelques jours plus tard a eu lieu la première manifestation d’une coalition contre la violence fasciste, avec 800 participants.

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    Des néonazis masqués déroulent une banderole ouvertement néonazie (HTLR fait référence à Hitler).

    Les néonazis ont tenu à provoquer les manifestants à leur siège avec une bannière comprenant le slogan ‘‘htlr’’ en référence à Hitler et une autre comprenant le numéro 110 barré, une référence au numéro d’urgence de la police, les évènements du 14 août étant survenus après que l’antifasciste en question ait déposé plainte pour un précédent acte de violence néonazie.

    A Dortmund, les néonazis se sentent en confiance pour mettre en œuvre leur politique de violence de rue. Blokbuster (campagne antifasciste du PSL en Flandre) et les Etudiants de Gauche Actifs (EGA, organisation de jeunesse du PSL) veulent assister la résistance antifasciste locale en participant à la grande manifestation du 24 septembre.

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    Une des blessures au couteau reçues par un antifasciste membre de notre organisation soeur allemande.

    Nous voulons mobiliser 50 antifascistes belges à Dortmund. Une attaque contre l’un d’entre nous, c’est une attaque contre nous tous.

    Contactez-nous pour nous rejoindre ou pour nous soutenir financièrement afin de limiter la pression du coup du trajet.

  • Une campagne d’été de lutte contre les discriminations

    dour_2016_01Pour les Etudiants de Gauche Actifs, l’organisation de jeunesse du PSL, chaque été est l’occasion d’être présents sur les festivals et les autres lieux où les jeunes se réunissent, pour se relaxer bien sûr, mais aussi pour mener campagne. Cette année encore, nous aborderons la lutte contre les discriminations racistes, sexistes et homophobes. Nous parlerons également de la résistance contre les politiques d’austérité, des suites du plan d’action syndical à la rentrée et de la manifestation contre le traité transatlantique (TTIP) le 20 septembre.

    Sur les pages 14 à 16, vous trouverez quelques articles dans lesquels nous développons notre approche concernant la lutte contre les discriminations. Nous défendons une réponse sociale contre les pénuries et nous combattons ce qui nous divise dans cette lutte. Avec EGA, nous ne nous limitons pas à des mots et des analyses, nous voulons être concrètement actifs avec de nombreuses activités. Cette année, nous avons été à la base de l’organisation de diverses manifestations antiracistes à Anvers (janvier), Gand (février) et Louvain (mars). Ces manifestations ont toujours dépassé la participation aux manifestations de l’extrême droite qui prenaient place au même moment. Chaque fois qu’un groupe raciste comme PEGIDA dresse sa tête, nous essayons d’organiser la résistance. Grâce à la mobilisation, nous pouvons éviter que l’extrême droite occupe les rues. Cet été, nous voulons discuter du programme et des méthodes nécessaires pour en finir avec l’extrême droite avec un maximum de jeunes et de travailleurs pour construire un rapport de forces visant à isoler le racisme dans la société.

    Il en va de même avec le racisme et le sexisme. A l’occasion de la journée internationale des femmes le 8 mars dernier, nous avons organisé une journée de formation nationale avec une centaine de participants mais aussi participé en nombre à une manifestation initiée par le comité des femmes sans papiers à Bruxelles le lendemain. La situation particulièrement vulnérable des femmes sans papiers a ainsi été plus largement portée à la connaissance du grand public avec une démonstration de solidarité. Tout comme lors des attaques de Bruxelles, nous avons participé à la veillée de solidarité qui a suivi la tuerie homophobe d’Orlando. A la Pride, nous sommes intervenus pour défendre une approche combative contre l’homophobie.

    Un défi important pour les jeunes dans les mois à venir sera la lutte contre l’austérité. Notre avenir est menacé, il nous faut rejoindre les rangs de la résistance sociale. En France, la jeunesse a naturellement pris sa place dans l’action. Cela doit également être possible en Belgique. En Flandre, quand les minervals ont augmenté à la rentrée 2014, EGA a organisé des centaines d’étudiants du secondaire de Gand. Malheureusement, ce mouvement fut limité aux étudiants dans cette ville, son développement n’a pu être assuré pour atteindre la victoire. Mais cela a montré au grand jour le potentiel et aussi la différence qui existe entre différents groupes de jeunesse politiques.

    La manifestation syndicale nationale du 29 septembre et la grève générale nationale du 7 octobre offrent des possibilités de s’engager dans la résistance sociale, de même que la manifestation du 20 septembre contre le TTIP. Nous ne pouvons permettre aux multinationales et aux gros actionnaires de décider de notre vie. Contre la dictature des multinationales imposée par les partis austéritaires, défendons une alternative pour une autre société dans laquelle la jeunesse pourra avoir foi en l’avenir. Pour nous, cela signifie une société socialiste. Milite avec nous et rejoints les Etudiants de Gauche Actifs !

    Contacte nous via info@gauche.be ou 02/345 61 81.

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