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  • Pour un nouveau parti des travailleurs

    Aucun des partis représentés au parlement ne défend les revendications du front commun syndical

    Indépendant du patronat

    Depuis 18 ans, le SP.a et le PS sont au gouvernement. Ce sont 18 ans d’assainissements, de privatisations, de démantèlement de la sécu et des services. Pendant cette même période, les richesses produites en Belgique ont presque doublé, mais pour la majorité de la population il n’y a eu que du recul. Les patrons font des bénéfices records, mais veulent nous imposer des diminutions salariales, un rallongement du temps de travail et des assainissements dans la sécu. Les patrons ont le soutien de tous les partis traditionnels.

    Le SP.a et le PS tournent le dos aux travailleurs, aux chômeurs et aux pensionnés. Le CD&V quant à lui trouve que le gouvernement ne va pas assez loin, et se prononce en faveur d’encore plus de dimunitions de charges sociales et d’un gel des salaires. Le CDH suit le PS dans son plan Marshall néolibéral. L’extrême-droite profite de la frustration de la population tout en prônant en pratique une politique néolibérale encore plus dure.

    Il faut un nouveau parti des travailleurs

    La classe ouvrière a besoin d’un parti qui défende ses intérêts, qui fasse entendre une autre voie dans les débats, qui puisse informer et mobiliser la population, et qui refuse de s’incliner devant la logique néolibérale qui vise à en finir avec tout ce que nos grand-parents et parents ont aquis par la lutte. C’est possible! En Allemagne, une nouvelle formation, le Linkspartei, vient d’obtenir 8,7% aux dernières législatives. Dans le mouvement contre les réformes de Schröder, des syndicalistes de divers syndicats se sont réunis avec d’autres activistes dans une campagne pour un nouveau parti. Ceci a abouti à la création du WASG qui s’est présenté avec le PDS aux élections sous le sigle du Linkspartei.

    Ce potentiel existe aussi en Belgique. De plus en plus de travailleurs et de jeunes se détournent du SP.a, du PS, du CD&V et du CDH et cherchent une alternative à gauche. Nous, soussignataires, sommes d’accord avec l’idée qu’il faut un nouveau parti des travailleurs et soutiendrons toutes les initiatives qui ont pour but d’aider à créer un tel parti.

    www.partidestravailleurs.be

  • GREVE JUSQU’A LA CHUTE DU GOUVERNEMENT

    Il faut un programme offensif

    Les syndicats demandent le retrait du pacte des générations, même si cela signifie la chute du gouvernement. Maintenant que nous sommes tous ensemble dans la rue, on ne doit pas se limiter à des revendications purement défensives. Les syndicats doivent au contraire utiliser cette mobilisation pour proposer leur propre alternative de rupture avec la politique antisociale et néolibérale.

    Tract du MAS

    > Version PDF: 1 et 2

    Le gouvernement et le patronat sont déterminés: ils ne veulent plus discuter du pacte des générations, sauf peut-être les modalités d’application. Ce n’est pas étonnant, ce dossier leur a coûté deux années de préparation et il reprend toutes les propositions initiales du patronat.

    Le pacte des générations ne veut pas créer d’emplois pour les jeunes en partageant le travail disponible ou en laissant partir plus tôt les travailleurs âgés, mais veut créer encore plus de contrats précaires, sous-payés et instables. Il semble être copié directement d’un cours pour entrepreneurs débutants.

    Les « baby-boomers » d’après-guerre ont cotisé à la sécurité sociale durant des dizaines d’années. La moindre des choses serait de les récompenser en les laissant couler de vieux jours sans soucis supplémentaires, de préférence à un âge où ils peuvent encore en profiter.

    Mais le gouvernement et le patronat ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont systématiquement écrémé les surplus de la sécurité sociale pour introduire des diminutions de charges pour le patronat. La somme totale est déjà de plus de 5 milliards d’euros par an. Le pacte des générations prévoit d’encore y ajouter 960 millions! Le patronat dit que c’est nécessaire pour stimuler de nouvelles embauches. En réalité, le seul résultat tangible est l’enrichissement des patrons et non l’emploi.

    Les diminutions de charges doivent évidemment être compensées quelque part. Le pacte des générations veut le faire en limitant drastiquement la prépension et le crédit-temps, en maintenant plus de travailleurs plus longtemps au travail pour mettre les salaires encore plus sous pression. Et le pacte des générations n’est pas encore en vigueur que le patronat brandit déjà de nouvelles revendications telles qu’un gel salarial ou un blocage de l’index.

    Pour équilibrer les comptes de la sécurité sociale, le gouvernement s’est mis en quête de nouvelles recettes. Les salariés y contribueront de nouveau pour l’essentiel par une augmentation de la TVA. Le gouvernement veut également faire passer une nouvelle version de la déclaration libératoire unique (le mot amnistie semble tabou cette fois-ci). Un petit 15% de la somme récupérée irait à la sécurité sociale. C’est ça leur soi-disant contribution du capital, à côté d’un impôt sur les sicav. Dans les années ’50, l’industrie traditionnelle était en pleine crise. A cette époque, la FGTB élabora un programme de réformes de structure comme réponse à la crise. Aujourd’hui aussi, nous avons besoin d’une telle réponse à l’offensive du gouvernement et du patronat. Ce programme devrait commencer par répartir le travail disponible entre tous les travailleurs par une diminution générale du temps de travail à 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauche compensatoire. Il devrait aussi exiger la liaison de toutes les allocations aux salaires, tout comme le maintien intégral de la prépension et du crédit-temps. Les secteurs clés de l’économie – les banques, les holdings, les sociétés d’assurance, l’énergie et le transport – devraient être placés sous le contrôle de la collectivité par la nationalisation sous le contrôle des travailleurs.

    Pour venir à bout du gouvernement, il faut un plan d’action, éla-boré de façon démocratique, avec des journées de grève provinciales et nationales. Mais si la grève mène à la chute du gouvernement, ne dit-on pas qu’une nouvelle coalition est prête à prendre les mêmes mesures? Ce n’est pas dénué de fondements, mais si le gouvernement violet tombe sur un mouvement de grève, la marge de manoeuvre du nouveau gouvernement en sera considérablement limitée. A condition, évidemment, que les directions syndicales gardent le cap sous ce nouveau gouvernement.

    Il faut une réponse appropriée à la remise en cause du droit de grève

    Le 7 octobre, le patronat et le gouvernement ont utilisé l’attitude équivoque du sommet de la CSC pour stigmatiser la FGTB et pour vider le droit de grève de son contenu.

    On parle d’un service minimum dans les transports publics et de mesures légales contre le blocage d’accès aux zonings industriels. En préparation du 28 octobre, le patronat a mobilisé une armée d’avocats et d’huissiers de justice. Chez Caterpillar, la direction a envoyé une lettre de menace de délocalisation aux 4500 travailleurs.

    Beaucoup de travailleurs se demandent comment réagir face à cela. En tout cas, pas avec un nouvel gentlemen agreement. Les patrons ne s’y sont jamais tenus. Sur le plan juridique, les syndicats ont perdu d’avance, car la justice n’a pas pour but la justice sociale, mais la protection du capital privé. La seule réponse aux astreintes et aux requêtes unilatérales est l’élargissement systématique des grèves. Face aux menaces de restructuration et de délocalisation, il faut opposer la revendication de la nationalisation sous contrôle ouvrier.

  • 28 octobre. Solidarité de la WASG (Allemagne)

    Lettre de la WASG, section d’Aix-la-Chapelle

    Chers collègues, chers amis,

    Nous, la direction de la section d`Aix-la-Chapelle de la WASG (Alternative électoral pour le Travail et la Justice Sociale) voulons vous exprimer notre entière solidarité et nos meilleures voeux pour votre journée d`actions et de grève nationales du 28 octobre en Belgique.

    La grève générale du 7 octobre nous avait déjà très impressionnée; certains membres ont participés aux actions des collègues du FGTB à Liège. C`est pourquoi nous sommes encore plus choqués de savoir que le gouvernement belge veut continuer ses attaques aux pensions et aux prépensions malgré le signe claire de protestation de la part de la population. Parce que si la durée de travail augmente et si les possibilités d`une prépension sont limitées, on aura plus de chômage en général. Des jobs McDo, des emplois flexibles et mal payés, n`aideront pas les jeunes chômeurs à quitter leur situation misérable, ils ne font qu`embeller les statistiques. Ces mesures n`ont pour objectif que d`augmenter les profits d`une petite minorité de patrons, qui veulent nous laisser payer pour cette crise économique. Pour cette raison nous sommes heureux que vous n`abandonnez pas la lutte et que vous réalisez une autre journée d`actions et de grève ce 28 octobre. Si les jeunes, les pensionnés, les employés du service publique et du service privé et de tous les syndicats luttent ensemble, ces attaques pourront être arrêtées complètement.

    Nous vous souhaitons beaucoup de succès pour votre lutte qui est aussi la notre. Dans les années passées, en Allemagne, la Sécurité sociale a été démolie avec une brutalité extraordinaire, accompagné par des licenciements massifs et des réductions de salaires dans les entreprises. Mais ce n´est pas seulement un problème en Belgique et en Allemagne, mais dans toute l`Europe et au niveau mondial, nous, les employés, les chômeurs, les jeunes et les pensionnés, nous sommes touchés par la même politique néolibérale. Pour cette raison, il faut résister d`une manière internationale. Votre grève est un exemple qui très important et elle nous encourage tous!

    Avec nos salutations solidaires,

    Conny Dahmen

    Membre de la WASG, section d`Aix-la-Chapelle

    (résolution votée par la direction de la WASG, section d`Aix-la-Chapelle)

  • ASSEZ NÉGOCIÉ PLACE À L’ACTION!

    Stop à la casse des (pré)pensions

    Tract du MAS

    > version PDF

    Le pacte des générations pour nous

    1) Les atteintes à la prépension sont maintenues:

    le gouvernement est bien décidé à relever l’âge et la durée de la carrière pour la prépension. Le crédit-temps complet devient plus strict. Le système Canada dry devient pratiquement impossible et ceux qui auront quand même accès à la prépension devront rester disponibles sur le marché du travail sous peine de sanction.

    2) Les pauvres resteront pauvres

    Bien que la pauvreté ait fortement augmenté sous la violette, passant de 6% à 15% de la population, les allocations de chômage ne seront pas revalorisées. Pourtant, même un journal tout acquis aux thèses gouvernementales comme “De Morgen” a révélé qu’un chômeur sur trois vivait dans la pauvreté.

    3) Payer de notre poche le financement de la sécu

    Le gouvernement veut baisser les charges sur le travail. Cela implique des recettes alternatives. Elles proviendront de hausses de TVA (en bref: ce sont surtout les travailleurs qui payent) et d’une partie du rendement escompté d’une nouvelle opération d’amnistie fiscale (mais nous ne pouvons pas l’appeler ainsi).

    … et pour les patrons:

    Les patrons empochent 960 millions d’euros de baisses de charges en plus des 5 milliards qu’ils ont déjà reçus! Le travail en équipe, pourtant malsain, est récompensé fiscalement. Pour le “partenaire privilégié” de la CSC, ça ne va pas assez loin: le CD&V veut un blocage des salaires et 3 milliards de baisse de charges


    VERS UN MOUVEMENT D’AMPLEUR LE 28/10

    GRÈVE JUSQU’ À LA CHUTE DU GOUVERNEMENT!

    Pas de majorité pour le néolibéralisme

    La semaine du 7 octobre, la presse unanime déclarait: La FGTB s’isole.

    Les partis gouvernementaux – rejoints par le CdH – défendent évidemment leur politique. Pour les CD&V, NV-A, Vlaams Belang et FN, la violette ne va pas assez loin. L’hypocrisie des Verts a été mise en lumière lors de leur première participation gouvernementale. Bref, tous les partis représentés au Parlement trouvent que les travailleurs et leurs familles vivent au-dessus de leurs moyens.

    Les organisations patronales sont d’accord. Ils engrangent chaque année des profits record, soit près de 40 milliards d’euros par an. La carrière moyenne d’un travailleur belge est certes 10% plus courte que celle de ses collègues suédois et anglais, mais il est 25% plus productif. Les patrons belges veulent les performances d’ici et les coûts de là-bas.

    Tout ce petit monde se sent conforté par leurs homologues étrangers. Ils chantent partout le même refrain: la mondialisation et l’Europe ne "nous" laissent pas le choix. Les référendums en France et aux Pays-Bas ont démontré que la majorité de la population européenne en a assez de cette politique

    Si la FGTB est sans doute isolée dans les hautes sphères de la société, ce n’est pas le cas à la base. La direction de la CSC en a fait la désagréable expérience. Le tour du gouvernement violet viendra-t-il?

    Il faut un plan d’action élaboré démocratiquement

    Les patrons et les politiciens en ont une peur bleue; ils savent qu’ils ne sont que des gestionnaires et que ce sont les travailleurs qui produisent toutes les richesses. Ils réalisent aussi qu’on n’a jamais produit autant de richesses tandis qu’il n’y a jamais eu autant de pauvres. On a développé la science et la technique à un niveau jamais connu, mais le pays le plus riche du monde ne semble pas capable de faire face à une catastrophe naturelle.

    Il est temps que les travailleurs et leurs familles prennent eux-mêmes en main la gestion de leurs richesses. La grève est un premier pas dans cette direction. Une participation démocratique de la base – via notamment des assemblée du personnel et des comités d’action – est primordiale. Une grève ne s’organise en effet jamais d’en haut, mais d’en bas.

    La grève est une arme puissante qu’il faut manier à bon escient à l’aide d’un planning largement discuté et de mots d’ordre clairs, dans ce cas-ci le retrait du pacte des générations ou la chute du gouvernement.

    Il est très improbable que le gouvernement cède après le 28/10. Une série de grèves provinciales culminant dans une grève générale de 24 ou 48 heures nous semble nécessaire pour le faire tomber et pour dissuader les patrons de continuer leurs attaques antidémocratiques contre le droit de grève.

    Droit de grève en danger

    Le patronat et le gouvernement veulent utiliser l’attitude ambigüe de la direction de la CSC pour stigmatiser la FGTB et saper le droit de grève. On parle de service minimum dans les transports publics et de mesures légales contre le blocage des zonings industriels. C’est tout ce qu’une semaine de "négociations" a "rapporté" jusqu’ici. Heureusement que le sommet de la CSC a été rappelé à l’ordre par la base.


    FGTB: ROMPEZ AVEC LE PS. CSC: ROMPEZ AVEC LE CDH

    Pétition pour un nouveau parti des travailleurs

    Néo-libéral!

    PS:

    > 960 millions d’euros de baisses de charges

    > Une deuxième D.L.U. qui ne dit pas son nom

    > Libéralisation de la poste et des chemins de fer

    > Chasse aux chômeurs

    CDh:

    > soutien "critique" au gouvernement

    Pour un nouveau parti des travailleurs!

    L’époque où le PS et ce qui était alors le PSC relayaient les revendications de la FGTB et/ou de la CSC au Parlement appartient depuis longtemps au passé.

    Les partis sociaux-chrétiens étaient des partis populaires où les patrons donnaient le ton tandis que les politiciens du MOC essayaient tout au plus de rendre la pilule moins amère. Même cela n’est plus possible aujourd’hui. Le CD&V exige du gouvernement une politique encore plus libérale que celle de Verhofstadt et Cie. Quant au CDH, il a beau prendre ses distances par rapport à la prépension à 60 ans, il n’en reste pas moins que, de son prope aveu, "il se réjouit de retrouver dans l’accord de Gouvernement beaucoup de ses propositions".

    Jadis, le réformisme de la direction du PS menait aussi à des trahisons flagrantes des intérêts des travailleurs. Aujourd’hui, le PS met lui-même en oeuvre un Plan Marshall d’inspiration purement néolibérale. Voilà où l’a mené son adaptation aux contraintes du capitalisme!

    Tous les partis représentés au Parlement prônent une politique néolibérale de régression sociale. Le FN capitalise sur le mécontentement, mais il prône une politique néolibérale encore plus dure. Tant que cette situation perdure, le patronat peut dormir sur ses deux oreilles. Chaque gouvernement fait tout ce qu’il peut pour satisfaire les patrons.

    Les liens entre la FGTB et le PS et entre la CSC et le CDH sont un frein à l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs. Nous pensons qu’il est temps de rompre ces liens.

    En Allemagne, une partie des cadres intermédiaires des syndicats ont pris l’initiative de lancer une nouvelle formation, le WASG. Son alliance avec le PDS a obtenu 8,7% sous le nom de Parti de Gauche.

    Nous pensons que le potentiel pour une telle initiative existe en Belgique également.

    Nous lançons une pétition en espérant que des délégations syndicales l’utiliseront pour mettre la pression. Tant que les travailleurs ne disposent pas de leur propre instrument politique, le patronat est maître du jeu.

    Une presse qui défend le point de vue des travailleurs

    Les médias traditionnels ont leurs rapports de la grève du 7 octobre aux "désagréments" qu’elle a causés. Les revendications des grévistes étaient à peine audibles. De Morgen, le journal qui a jadis été sauvé par les nombreuses contributions du mouvement ouvrier, mais qui est maintenant aux mains du groupe VUM, se comporte comme s’il était l’organe officiel du gouvernement. Cela illustre l’importance d’une presse ouvrière indépendante comme "Alternative Socialiste".

    Meetings avec un représentant du Parti de Gauche

    Le Mouvement pour une Alternative socialiste organise une série de réunions publiques avec Marc Treude, conseiller communal du SAV (le parti-frère du MAS en Allemagne) à Aix-La-Chapelle et membre du WASG, la nouvelle initiative électorale qui, alliée au PDS (l’ancien Parti communiste maintenant transformé en Parti de Gauche), a obtenu 8,7% des voix lors des dernières élections.

    > Hasselt lundi 24 octobre: Vrijzinnig Centrum, 20.00 A.Rodenbachtstraat 18

    > Malines mardi 25 octobre: Cafe Het Plein op de Veemarkt, 19.30

    > Eupen mercredi 26 octobre: Kolpinghaus (Dans la Kolpingsaal/salle Kolping), Bergstrasse 124, 19.00

    > Louvain jeudi 27 octobre: MTC 00.16 om 20.00, Hogeschoolplein

    > Ostende vendredi 28 octobre: OHK 19.30, Christinastraat 113

    > Keerbergen samedi 29 octobre: In de Walvis, 19.30

    > Bruxelles mercredi 2 novembre: Pianofabriek, 19h00, Rue du Fort 35, St-Gilles

    > Gand jeudi 3 novembre: 19.30 Volkshuis Ledeberg

    > Turnhout vendredi 4 novembre: CC De Warande, 19.00

    > Liège mardi 8 novembre: Grand physique 19h00, Place du XX août

    > Anvers mercredi 9 novembre: Multatuli, Lange Vlierstraat (juste en face de la St Andriesplein), 19.30

  • Soif de profits capitaliste nuit les opérations d’aide en Pakistan et Kashmir. La solidarité internationale avec le mouvement ouvrier est nécessaire. Soutenez la campagne TURCP

    À mesure que le nombre de morts dans la région touchée par le tremblement de terre monte, les opération d’aide ont de plus en plus à soufrir sous le soif des profits propre au capitalisme. Le chiffre des morts officiel a monté déjà en-dessus les 50.000. Que ça va monter encore jusqu’au plus que 100.000 tout le monde dans la région même y est convaincu. Les centaines de milliers de victimes attendent toujours l’aide le plus élémentaire.

    Bart Vandersteene

    Dans quelque régions le premier neige commence à tomber, ce qui annonce un hiver froid. Depuis le tremblement de terre beaucoup de gens dorment en plein air. Il y a besoin des centaines de milliers de tentes, mais le gouvernement pakistanais ni le monde sont apparamment capable de les livrer. Selon l’ONU 3,3 millions de gens sont sans abri ) à cause du tremblement de terre.

    En Muzaffarabad, le capital du partie de Kashmir controlée par le Pakistan, les docteurs avertissent pour une montée énorme du nombre de morts à cause du manque de facilités médicals et des longes temps d’attente pour le transport des blessés. 26 hôpitaux sont presque totalement détruit, des centaines de membres de personnel ont trouvé la mort dans la région de désastre. En Pakistan le 16 octobre il y avait déjà 71 blessés qui ont du subir une amputation. Leurs blessures était tellement infecté à cause d’attendre pendant des jours pour les soins et le transport. Un jour après que l’ONU a déclaré qu’il faut un triplement des 50 hélicopters qui sont utilisé pour l’évacuation des blessés les Etats-Unies ont envoyé deux hélicopters militaires supplémentaire. Ça malgré le faite que juste à la frontière avec le Pakistan sont stationés des dizaines, et peut-être des centaines d’hélicopters prévu pour la lutte contre le Taliban.

    58 années d’oppression

    La population, qui est déja pendant des années le victime d’un conflit sanglant autour de leur région, souffre durement. Le Pakistan comme l’Inde se revendiquent du droit au Kashmir qui formait jusqu’à 1947 un royaume indépendant. Depuis la création de Pakistan et d’Inde en 1947 le Kashmir est divisé dans une parti occupée par l’Inde et une par le Pakistan. Il y a une population de 3,5 millions dans la partie occupée par le Pakistan. C’est là où le ravage est le pire.

    Le secteur privé fait des profits hauts sur le dos des victimes

    Le gouvernement de Musharaf a montré son incapacité dans cette opération d’aide. Avec cela il rejoint Bush dans la longue série de dirigeant gouvernementaux qui ne sont pas capables de protéger la population contre les désastres naturels et ne sont même pas capable de, une fois touché, mettre sur pied une opération d’aide digne de ce mot. Le gouvernement pakistanais dépense, avec l’accord des Etats-Unis, 45% (3,58 milliard $) de son budget à la défense. Envers cela seulement 1,7% est utilisé pour les soins de santé. Comment un tel était peut répondre aux besoins de la population ? Le secteur privé utilise l’échec de l’état pour faire des bons profits.

    Les entreprises de transport demande le double du prix normal pour la location des camions pour transporter des biens d’aide à la région. Les prix pour des tentes et des couverture ont triplé dans les deux derniers jours seulement. Beaucoup de produits d’alimentation ont doublés en prix ler derniers jours. Ces faits là montrent le vrai visage du capitalisme.

    Désastres naturels créent une situation désastreuse pour les plus pauvres

    Les quartiers chiques – et oui ils existent aussi en Kashmir – ont été sauvé dans le désastre. Le villa’s construits pour la petite élite locale sont presque les seuls bâtiment qui sont toujours debout aujourd’hui. Les petits maisons de la population normal, mais aussi tous les bâtiments comme les écoles, les hôpitaux, les casernes des pompiers,… ont tous tombé dans le tremblement de terre. Il est parfaitement possible de construire des bâtiments que résistent ces phénomènes naturels. Certainement dans les régions du monde où il y a des lignes de rupture ça devrait être évident. L’ONU estime que vers 2010 il y aura 50 millions de refugés à cause des désastres naturels. Mieux dit : comme conséquence du néolibéralisme qui laisse la population se débrouiller pendant des désastres naturels.

    Ce sont les Verhofstadts, les néolibéraux de ce monde et leur politique qui fait que les désastres naturels ont aujourd’hui de tels conséquences. C’est eux qui ont déclarés que tous les services seraient en meilleures mains s’il étaient privatisées. En Pakistan il y a des trains gratuits (transport public au mains du gouvernement) qui roulent dans la région touchée pour mettre des membres de familles des décédés vers leurs villages de naissance. Des société de bus privés demandent jusqu’à trois ou quatre fois le prix normal pour un ticket à la région touchée ! C’est le vrai visage du système qui est défendu par les gens au pouvoir aujourd’hui.

    Soutenz la population touchée

    Des millions de gens en Pakistan et Kashmir ont donnés de la nourriture, des vêtements et de l’argent dans une example fantastique de solidarité. Aussi au niveau mondial les dons de la population normal dépassent largment ceux des gouvernements, comme on a vu aussi pendant le tsunami fin l’année passée. Les Etats-Unies au début n’avaient promis que 100 million $ (entretemps ça s’est multiplié plusieurs fois). 100 million $ ou même quelques centaines de millions n’est qu’une goute sur un plat chaude comparé avec les besoins et tombe en rien du tout si on le compare au budget de défense de Bush. Jusqu’aujourd’hui Bush a dépensé déjà 66 milliard $ à des opérations militaires seulement en Afghanistan. De l’argent qui, pour rester poli, n’a pas été dépensé de façon efficace si on regarde la situation sur le plan de travail et de sécurité pour les Afghans aujourd’hui.

    Le TURC P (Trade Union Rights Campaign Pakistan; Campagne pour les Droits Syndicaux), une initiative de SMP (Mouvement Socialiste en Pakistan), notre organisation soeur en Pakistan, mets en avant la nécessité des comités élus pour diriger la reconstruction. Ils apellent à utiliser tous les moyens de l’armée aérienne et des forces maritimes pour entre autre mettre sur pied des hôpitaux ambulants. Il faut provisoirement offrir un logement gratuit et il y a un besoin des cuisines collectives. Il faut que des tentes, l’aide médicale, des subventions financière, de l’eau potable,… sont distribués sous contrôle des comités démocratiquement élus.

    MAS/LSP recolte de l’argent qui va être donné directement au TURC P dans la région touchée. Aussi pendant les dons pour le tsunami il était claire d’une partie importante des dons de l’occident n’ont jamais été utilisés pour la population touchée. Il passe des administrations et des autorités corrompu, où l’argent collait à quelques mains avant d’être utilisé ou où c’etait utilisé sans excuse par l’élite riche.

    L’argent qu’on recolte va être utilisé immédiatement. Le TURC P met sur pied actuellement des centres de coördination pour organiser l’aide. Des syndicalistes et des activistes socialistes en Pakistan sont allés à Kashmir pour soutenir la campagne et les revendication de la population envers le gouvernement. Le TURC P revendique entre autre que les communatautés locales doivent faire une balance des dégats. Ça ne peut pas être laissé au gouvernement comme pendant les désastres avant. Il faut une compensation totale des victimes pourqu’ils peuvent commencer à reconstruire leur vie. Il faut un contrôle immédiate sur les prix de logement. Il faut un gel des prix de cément, des briques et d’autre matériel de construction. Les entreprises qui sont actifs dans le reconstruction et les réparations doivent être nationalisés. Enfin il y a besoin d’une augmentation sérieuse des moyens publics dépensé à l’amélioration de l’infrastructure.

    Tu peux suivre les développements de notre campagne de solidarité sur : www.turcp.org

  • Le nouveau parti ouvrier de gauche en Allemagne – Quelles leçons pour la situation en Belgique?

    MEETINGS PUBLICS SUR

    A la fin de ce mois le Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS) – Linkse Socialistische Partij (LSP) organise des meetings publics avec Marc Treude, membre du conseil communal pour le SAV à Achen (parti soeur du MAS/LSP) et aussi membre actif du WASG, la nouvelle initative électorale qui a fait, ensemble avec le PDS (ancien parti communiste – réformé en Linkspartei) le score significatif de 8,7% aux dernières élections.

    Le WASG – Alternative Electorale pour l’emploi et la justice sociale – est né des mouvements de protestation contre les plans d‘austérité de Shröder. Il s’agit d’une initiative des syndicats et d’ anciens membres du SPD qui en avaient ras-le-bol de la politique anti-sociale du SPD. Ensemble avec le Linkspartei, le WASG a formé aux dernières elections une liste de gauche comme alternative aux programmes de droite des autres partis. Cette liste a reçu plus de 4 million de votes!

    La grève generale du 7 octobre en Belgique a montré, ici aussi, le mécontentement contre les plans néolibéraux. Mais que nous manque-t-il? Un prolongement politique de la lutte syndicale. Qui va défendre pour nous un programme socialiste, c’est-à-dire un programme qui part des besoins des gens et non de la logique de profit des entreprises Le potentiel et la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs est clair. Comment arriver à cela et quelles leçons tirer de l’initiative allemande – nous aborderons tout cela lors de nos meetings. Ne restez pas au bord de la route mais venez en discuter avec nous!

    Informations pratiques:

    EUPEN. Mercredi 26 octobre. Salle de Kolping 19h. Bergstrasse 124, Eupen

    BRUXELLES. Mercredi 2 novembre. Pianofabriek 19h. Rue du Fort, 35 St-Gilles. (tram Parvis)

    LIEGE. Mardi 8 novembre. ULg, site du 20 Août, 19h. Salle Grand Physique

  • Liège: ETTB, une mobilisation réussie ne s’invente pas

    Dans cette industrie de production de pièce métalliques de précision, notamment destinées à l’aéronautique, la mobilisation ainsi que l’intervention le jour de la grève générale furent effectuées en front commun syndical. Ainsi, le délégué CSC était présent aux côté de son homologue de la FGTB pour rappeler à ses affiliés qu’ils étaient indemnisés pour la grève, et ce même si la CSC n’appelait pas ses membres à la faire.

    Nicolas Croes

    Lors de notre interventions, nous avons été véritablement surpris par la combativité des travailleurs sur place, ainsi que leur intérêt pour les idées socialistes. Le fait que le système de production capitaliste n’amène que misère pour l’écrasante majorité était bien présent, mais les discussions sont allées bien au-delà de ce constat, et nous avons ainsi abordé la question de l’alternative au capitalisme et la manière d’y arriver. Bien loin d’être venu avec de nouvelles thématiques, nous n’avons fait que prolonger des échanges qui existaient déjà au sein de l’entreprise. Il fut tout à fait naturel pour eux de répondre à la division au sommet des syndicats par une unité à la base, et les travailleurs, CSC et FGTB ensemble, sont allé sur plusieurs autres sites pour inviter leurs camarades à rejoindre le mouvement de grève. Plusieurs contacts avaient été pris en ce sens avant la journée de grève générale. Ils ont hélas pu constater que toutes les délégations n’avaient pas agit de la sorte. C’est avec surprise qu’ils sont intervenus dans une usine à la demande d’un délégué FGTB… resté à l’extérieur pendant qu’ils parlaient aux travailleurs à sa place! Il ne les avait du reste guère informé les jours précédents. Mais une telle situation n’est pas née du néant.

    C’est en effet dans la douleur qu’une telle conscience s’est forgée dans l’entreprise. Durant des années, ETTB (Esco Turbine Technologie Belgique) n’eut aucune représentation syndicale. Le directeur de l’époque nous fut décrit comme un dictateur infâme déployant beaucoup d’énergie pour laisser les syndicats à la porte de "ses" bâtiments.

    La situation changea lors du rachat de l’entreprise par un groupe américain, il y a 5 années de cela. A cette occasion, beaucoup de promesses furent données aux travailleurs, qui ne sont restées que des paroles en l’air. Selon les travailleurs interrogés, ce fut la "goutte d’eau de trop". Toutefois, l’ancien directeur était resté aux commandes durant une période de transition, qu’il mit à profit pour continuer son combat contre les syndicats. Il réussit ainsi à licencier le premier délégué. Bien loin de se laisser faire, les militants ont tenu bon, et la délégation est aujourd’hui bien implantée dans cette entreprise.

    Depuis lors, les problèmes ont augmenté sur le site. Si la direction américaine a énormément investit dans l’entreprise, il y eut rapidement trop de pièces à produire, et pour cause de mauvaise gestion, ETTB est actuellement en déficit depuis deux ans. La faute en incombe évidement aux capitalistes, qui ont une fois de plus eu les yeux trop grand, mais ce sont les travailleurs qui sont pénalisés, l’entreprise jouant en effet sur ce point pour refuser toute avancée dans les conditions de travail.

    Ce sont donc les nerfs à vif que les travailleurs se sont lancés dans la grève générale, et il est à parier que cette journée d’action aura renforcé leur détermination à faire valoir leurs droits.

  • Manœuvres patronales pour casser la grève !

    Lors de la grève du 7 octobre, nos camarades du Brabant Wallon sont intervenus au zoning nord de Wavre. Un piquet d’une vingtaine de travailleurs bloquait l’entrée de leur boîte, Van Parys chocolatier. Le patron, qui n’avait plus vu de piquet depuis 30 ans, est venu intimider certains travailleurs qui étaient en situation plus difficile comme les intérimaires.

    D’ailleurs, seuls quelques intérimaires et les délégués effectifs CSC sont allés travailler (les suppléants CSC, eux étaient au piquet !). Mais le patron ne s’est pas arrêté à ces intimidations. Il a fait appel à l’agence intérim ADECCO de Wavre pour faire tourner les machines. Les travailleurs n’ont évidemment laissé passer aucun des nouveaux intérimaires. Une délégation est partie chez ADECCO pour les faire arrêter. De même, au Disport de Wavre, seuls les intérimaires et les stagiaires travaillaient. Ce ne sont certainement pas les seuls cas où les patrons utilisent ces méthodes pour casser les grèves.

    Pourtant ces méthodes sont illégales. L’entreprise Neuhaus de Vlezenbeek avait, elle aussi, décidé d’engager des intérimaires pour remplacer les travailleurs en grève. La centrale alimentaire de la FGTB avait alors intenté une action en justice contre cette pratique. Le tribunal du travail de Bruxelles a pris position en faveur du syndicat. Le juge a interdit l’emploi des intérimaires lors d’une grève sous peine de devoir payer une astreinte de 2 500 euros par employé. Le juge a déclaré dans son jugement que « les bureaux d’intérim ne peuvent embaucher des intérimaires dans une entreprise ou les faire travailler en cas de grève ».

    Le travail intérim est aujourd’hui synonyme d’une augmentation de la flexibilité et une détérioration des conditions de travail. Les droits des travailleurs intérimaires ne sont pas respectés. Ils reçoivent souvent leur contrat, non pas avant de commencer leur boulot, mais seulement à la fin de la semaine, sur base de l’état de leurs prestations. C’est un moyen pratique pour éviter de payer un salaire en cas de maladie, ou d’un autre problème. Les bureaux d’intérim essaient aussi d’échapper au paiement des jours fériés en interrompant, par exemple, temporairement le contrat intérim. Les frais de déplacement ou les chèques repas sont régulièrement oubliés ou ne sont payés que partiellement. Il est aussi très fréquent de voir le salaire calculé de manière erronée. De même dans certain secteur comme dans les hôpitaux, les travailleurs intérimaires doivent payer une caution pour disposer des vêtements de travail et de protection. Même si officiellement les travailleurs intérimaires disposent de droits syndicaux, la précarité de leurs contrats empêche une réelle résistance à ces attaques. Le travail intérim est utilisé pour faire pression sur les conditions de travail de l’ensemble des travailleurs. C’est donc tous ensemble que nous devons répondre à ces attaques du patronat et du gouvernement.

    Le droit de grève est de plus en plus attaqué. L’utilisation des intérimaires, des astreintes contre les piquets, les propositions de service minimum dans les transports, … La grève est un droit pour lequel nous devons encore lutter.

  • Sri Lanka. La campagne pour les élections présidentielles commence. Les candidats socialistes dans “leur voiture rouge à trois roues” écrivent l’histoire

    La campagne pour l’élection présidentielle a réellement commencé vendredi passé. Nos camarades du United Socialist Party (section sœur du MAS au Sri Lanka) ont aussi débuté leur campagne. Il y a déjà eu le Jour de Nomination, qui est un grand moment symbolique, où tous les candidats apportent en main propre leurs papiers au Commissaire électoral et attendent que leur candidature soit acceptée.

    Clare Doyle

    Plus de 70 membres et sympathisants du USP ont prit congé ce jour là pour accompagner leur candidat à la cérémonie de nomination. Beaucoup ont voyagé toute la nuit, venant de différentes parties du pays. On est sur qu’ils ne seront pas déçu de la grosse impression que cette candidature a produite – et ce spécialement pour les travailleurs et les gens pauvres qui ont pu regarder cette cérémonie à la télévision.

    Les deux principaux concurrents, le Premier Ministre, Mahinda Rajapakse et le dirigeant du United National Party Ranil Wickeremesinghe, sont arrivés dans des grosses voitures accompagnés par des centaines de policiers armés. Le journal progouvernemental, le ‘Daily News’ a écrit sur sa première page le jour suivant : « Par hasard, un des candidats, Siritunga Javasuriya, représentant le United Socialist Party, est arrivé en petite voiture à trois roues ».

    Ce n’était pas une coïncidence mais un geste délibéré ! Avec des drapeaux rouges accrochés au véhicule, deux camarades du parti accompagnant le candidat, on voulait montrer le contraste très fort entre le type de transport des travailleurs et les Mercedes flambants neuves commandées pour l’occasion par Mahinda Rajapakse (et ce à un coût de Rs 1,8 millions).

    Sur le chemin, Siritunga était filmé, se plaignant du chaos du trafic routier dans la capitale, causé par des mesures de sécurité qui ont bloqué complètement 10 des routes principales. Des milliers de travailleurs ont été bloqués sur la route de leur travail ce jour la.

    A l’intérieur du hall principal, Siritunga a été approché par les deux candidats principaux. Mahinda Rajapakse lui a demandé que la campagne du USP ne mentionne pas son nom, indiquant ainsi sa peur de voir sa popularité sérieusement endommagée par les critiques des socialistes. Ranil, lui, a confié à notre camarade : « Si ces gens (le PFA) avaient fait un bon boulot par rapport au Tsunami, nous n’aurions eu aucune chance dans ces élections…mais heureusement ils ne l’ont pas fait ».

    Le Tsunami et la question des élections

    Le travail épouvantable du gouvernement par rapport au Tsunami est certainement un point important dans la campagne électorale. Le USP et le Mouvement des gens du Tsunami, n’ont clairement aucune intention de laisser tomber leur campagne contre la corruption et l’inefficacité dans une telle situation. Comment Ranil – le capitaliste, arrivera-t-il à résoudre cette question brûlante et toutes les autres qui le colle ? Aucun des deux candidats principaux pour les élections, se basant d’eux-mêmes sur les rapaces du big business, ne peuvent donner de réponses aux volontés de la majorité de la population.

    En contraste à cela, la campagne de l’USP montre une perspective sur une base socialiste. A la fin des procédures de nomination, Siritunga, anxieux de vouloir retrouver ses camarades, a encore été vu en train de faire des remontrances aux officiels. Il insista : « laissez les petites gens passer en premier ». En quelques secondes la main du premier ministre s’abattait sur l’épaule de Siri « Siri vous n’êtes pas si petit ! ».

    Quoiqu’il en soit, les milliers de sympathisants transportés par bus par les gros partis, portant des t-shirts gratuits de couleur bleu ou verte, couleurs bien appropriées- attendant de féliciter leur candidat outrepassez le nombre de nos sympathisants. Mais aucun des groupes présents n’aurait pu donner un accueil plus chaleureux et combatif que celui du USP dans leurs T-shirts et casquettes rouges. Le USP a comme objectif de recruter beaucoup de nouveaux membres durant cette campagne longue de 6 semaines. Vendredi passé, ils ont montré être confiants, combatifs et prêts à assumer les grands défis qui sont devant eux.

  • Le tremblement de terre affecte les plus pauvres : besoin urgent de fonds

    “Je n’ai jamais vu une telle dévastation de toute ma vie. Nous sommes sans nourriture, sans médicaments, sans eau, sans électricité. Nous avons désespérément besoin de médicaments, de tentes et de vêtements chauds. S’il vous plaît aidez-nous, autrement nous allons tous mourir” Sardar Khalid Mehmood, Président de l’association paramédicale du Kashmir.

    Des familles, villes et villages entiers ont été balayés par le tremblement de terre du 8 octobre, dont l’épicentre se situe au Cachemire. La désolation et la souffrance sont les seules choses qui restent. 21 000 morts ont déjà été enregistrés pour le seul Cachemire, alors que les autorités et l’armée n’ont pas encore atteints la majorité des regions affectées. Il n’est pas exclu que le nombre de victimes atteignent les 50.000, voire au-delà. Quatre millions de personnes ont été touchés par le séisme et plus d’un million de Cachemiris ont déjà passé plusieurs nuits à dormir sans abri, à la merci de la grêle et des pluies torrentielles. Nous avons reçu des rapports affirmant que 6 membres du TURCP et du Mouvement Socialiste du Pakistan ont été tués par le séisme à Kalam (Vallée de Swat).

    Les plus affectés par le séisme sont, sans surprise, les travailleurs et les paysans pauvres. Les services d’aide d’urgence sont inexistants. Le gouvernement pakistanais mène depuis des années des coupes budgétaires sur les services médicaux. L’année dernière le gouvernement de Musharraf a dépensé 45% de son budget dans l’armée et seulement 1,3% pour les soins de santé. A certains endroits, les blessés sont soignés (quand ils ont la chance d’être soignés) à l’air libre, du fait que la plupart des hôpitaux, quand ils n’ont pas été détruits, sont complètement débordés. Le nombre de victimes est particulièrement fort aussi du fait que le samedi est un jour scolaire là-bas, et que nombre d’étudiants de primaire et de secondaire ont été littéralement écrasés sous les décombres des écoles détruites par le séisme. La véritable raison est que les bâtiments scolaires sont laissés à l’abandon depuis des décennies, car les gouvernements successifs ont dépensé nettement plus d’argent pour le secteur militaire que pour l’éducation. Les politiques néo-libérales, appliqués par les représentants du big business au gouvernement, ont largement contribué à rehausser le nombre de morts dans ce désastre. Les autorités prétendent que tout est fait pour parer à la situation. C’est complètement faux. Rien n’a été fait pour prévenir une telle catastrophe. Des millions de travailleurs et de jeunes pakistanais et cachemiris se sont mobilisés, dans un gigantesque élan de solidarité, pour récolter nourriture, vêtements et argent pour ceux qui ont souffert de la catastrophe. Mais le gouvernement n’a pas concrétisé cela en terme d’actions sur le terrain.

    Les gouvernements impérialistes de l’Occident n’ont donné que des cacahuètes en réponse au tremblement de terre. Par exemple, les gouvernements anglais et américains ont libéré respectivement 1,4 millions de livres et 50 millions de dollars pour l’aide aux victimes. Toutefois, Bush a dépensé plus de 66 milliards de dollars pour ses opérations militaires en Afghanistan – région qui a également été affectée par le séisme. Suivant l’appel lancé par les autorités pakistanaises, l’administration américaine a décidé d’envoyer 8 misérables helicoptères dans la région. Mais ils ont pourtant beaucoup plus d’hélicoptères à leur disposition quand il s’agit de mener des opérations contre les Talibans de l’autre côté de la frontière…

    Ce sont tous ces facteurs qui ont poussé des activistes de gauche et des syndicalistes à apporter une réponse à la situation. Le TURC au Pakistan et au Cachemire a déjà récolté de la nourriture, et s’organise pour envoyer des convois d’aide à Bagh dans les prochains jours.

    Beaucoup d’agences d’aide vont récolter des fonds dans les prochaines semaines. Malheureusement ces fonds vont être distribués par le même gouvernement corrompu dont la politique a précisément favorisé à aggraver les conséquences de la catastrophe.

    Le TURCP appelle les syndicats à faire des dons qui seront directement destinés à aider la population sur le terrain. Dans l’immédiat, l’argent sera essentiellement utilisé pour acheter des tentes, des matelas, de la nourriture et de l’eau.

    L’argent sera également utilisé pour construire et reconstruire les syndicats dans les régions affectées, ainsi que pour organiser des campagnes afin d’assurer que les efforts de reconstruction seront dirigés dans les interêts de la classe ouvrière et des paysans pauvres et que le big business ne profitera pas une nouvelle fois de la souffrance des gens.

    Toutes les donations seront publiées et connues et des rapports réguliers seront envoyés pour expliquer où et comment l’argent sera utilisé. Notre campagne a ouvert un compte bancaire à Londres pour la récolte des fonds à l’extérieur de l’Asie. S’il vous plaît envoyez vos dons à Trade Union Rights Campaign Pakistan, PO Box 52135, London E9 5WR, Britain. Ou envoyez l’argent par virement à :

    TURCP

    Numéro de compte: 0574699

    code: 30-95-03

    Leytonstone Lloyds TSB Branch, 797-799 High Road Leytonstone

    IBAN No: GB70LOYD30950300574699BIC

    Code: LOYDGB21500

    Swift Code: LOYDGB2L

    Si vous faites un virement, nous vous demandons d’envoyer un e-mail à turcpakistan@yahoo.com, expliquant les détails du transfert, ou d’envoyer une lettre par la poste à l’adresse qui figure ci-dessus.

    Merci d’avance,

    Azad Qadri,

    Secrétaire général, Trade Union Rights Campaign – Pakistan

    et Khalid Bhatti, Organisateur National de “Trade Union Rights Campaign – Pakistan”

    Les syndicats pakistanais suivants participent à la campagne: Railway Workers Union workshops, PTCL joint workers action committee, Ptcl Lions union, Postal Employees union, Muthida Labour Federation, Informal sector workers organisation, Teachers union, commercial workers union Lahore, RMS Employees union, Pakistan state life staff union, Agriculture workers union.


    La “Trade Union Rights Campaign – Pakistan” a été mise sur pied en avril 2005 pour aider à coordonner la solidarité et soutenir les luttes des travailleurs contre la baisse du niveau de vie, les privatisations, et l’agenda néo-libéral de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International mené docilement par le gouvernement de Musharraf.Nous sommes des dirigeants syndicaux et des activistes organisés autour d’une plateforme de lutte radicale pour s’opposer aux attaques massives contre les travailleurs pakistanais par le gouvernement et les grosses enterprises, qui contrôlent l’économie.

    Azad Qadri.

    Samedi 15 octobre 05

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