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  • Assemblée générale du PC, de la LCR, du PH et du PSL

    Ce vendredi 25 septembre, une assemblée générale a rassemblé des membres du PC, de la LCR, du PH et du PSL. 55 personnes s’étaient ainsi réunies pour tirer un bilan du travail en cartel effectué à l’occasion de la campagne électorale de juin dernier, où ces quatres formations s’étaient présentées ensemble aux régionales à Bruxelles.

    Une motion commune a été acceptée par chacun des partis comme texte de bilan de notre collaboration (accéder à cette motion). Le PSL-LSP avait également fait un texte propre d’évaluation de la campagne électorale et du travail en cartel (accéder à cette évaluation).

    Les discussions lors de cette Assemblée Générale ont surtout porté sur l’avenir de notre collaboration. La volonté de continuer à travailler ensemble était clairement présente, comme cela est d’ailleurs inscrit dans la motion. Trois idées sont ressorties: une intervention commune dans le train conduisant à Copenhague pour participer aux manifestations qui se dérouleront autour de la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques; un suivi et une intervention commune des quatre partis sur les mouvements des sans-papiers; et une initiative sur la question du chômage massif qui existe chez les jeunes.

  • Motion de l’Assemblée Générale commune du Parti Communiste, du Parti Socialiste de Lutte, de la Ligue Communiste Révolutionnaire et du Parti Humaniste à Bruxelles

    Ce vendredi 25 septembre, une assemblée générale a rassemblé des membres du PC, de la LCR, du PH et du PSL. 55 personnes s’étaient ainsi réunies pour tirer un bilan du travail en cartel effectué à l’occasion de la campagne électorale de juin dernier, où ces quatres formations s’étaient présentées ensemble aux régionales à Bruxelles. La motion que vous pouvez lire ci-dessous a été acceptée par chacun des partis comme texte de bilan de notre collaboration.

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    • Assemblée générale du PC, de la LCR, du PH et du PSL, rapport et photos
    • Texte d’évaluation du PSL-LSP
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      Lorsque nos quatre partis se sont réunis à Bruxelles à l’occasion des élections régionales de 2009, ce n’était pas dans l’idée de réaliser une percée électorale, mais bien de tenter d’unir nos forces autour d’un programme commun pour faire face au capitalisme en crise. Nous savons que la crise frappe l’ensemble de la population selon un rythme et une intensité différentes selon les pays, voire les régions, et les secteurs. Nous comprenons aussi que, bien que la conscience suive les conditions matérielles – avec, parfois, un certain retard – la relation entre la conscience de classe et l’évolution des conditions matérielles n’a rien d’automatique. Par contre, nous sommes convaincus que cette crise du système capitaliste aura partout un effet profond, non seulement sur les conditions de travail et de vie, mais aussi sur le développement de la conscience politique des travailleurs et de la jeunesse, même si cette prise de conscience n’affectera au début qu’une minorité d’entre eux.

      Ne nous trompons pas quant au stade actuel de la crise, et surtout sur les effets de cette dernière sur la conscience politique de larges couches de la population. Il est clair que les partis qui ont voulu maintenir un profil néo-libéral dur, comme le MR et le VLD, ont été sanctionnés lors des dernières élections. Ecolo a pu bénéficier à la fois de son profil de parti d’opposition et de la prise de conscience écologique. Le parti qui a pu capitaliser le mieux sur la peur suscitée par l’irruption de la crise économique a été le PS. Toute en perdant des voix, ce parti sort vainqueur des élections. En effet, il a pu limiter les dégâts en jouant sur la crainte d’un « bain de sang social » provoqué par l’arrivée d’un MR prédateur au pouvoir en pleine période de crise économique. Le PS a d’ailleurs, tout comme le CD&V en Flandre, pu faire appel aux structures et aux réseaux sociaux et syndicaux qui l’entourent. Bien qu’il garde une assise raisonnable à Bruxelles par rapport aux prévisions des sondages, le PS y cède la première place au MR. L’appartenance du FDF au MR donne à ce dernier une image moins ouvertement bourgeoise et la force électorale du MR à Bruxelles s’explique également par la tradition libérale et la concentration géographique de la bourgeoisie qui sont très fortes au sein de la Région.

      Le nombre de suffrages exprimés pour les partis flamands dans la région Bruxelles Capitale a de nouveau reculé, passant de 62.000 votes en 2004 à moins de 52000 en 2009. Ce recul s’explique principalement par le fait que les Flamands de Bruxelles se sentent mal à l’aise avec la rhétorique flamingante à laquelle recourent tous les partis flamands. Il faut aussi se féliciter du déclin électoral des formations d’extrême droite, victimes de leurs divisions claniques, des nombreuses affaires de corruption et de l’absence de structures. En Flandre, le Vlaams Belang perd également une partie de son électorat au profit d’autres formations de droite telles que la N-VA et la Liste Dedecker. Tout en nous réjouissant du recul de l’extrême droite, nous pensons toutefois que tant qu’une alternative de gauche n’émerge pas contre la crise, l’extrême droite aura la capacité de se ressaisir.

      Avant même le scrutin, la bourgeoisie avait marqué sa préférence pour une coalition gouvernementale qui disposerait de liens privilégiés avec les directions syndicales ce qui assurait les meilleures conditions pour pouvoir imposer l’austérité à la base syndicale sans choc frontal. L’argument comme quoi l’Olivier est la solution la plus à gauche possible sera utilisé à cette fin, bien que ce gouvernement appliquera fidèlement la politique du patronat. Cette politique conduira une partie des travailleurs à remettre en question les liens entre les syndicats et les partis traditionnels. Les plus conscients d’entre eux soulèveront la nécessité d’un instrument politique indépendant pour les travailleurs. Certes, notre cartel n’est pas cet instrument. Il faudrait pour cela l’engagement de pans entiers des organisations syndicales et de leurs militants. Par contre, notre cartel peut aider à construire l’unité et à populariser un programme réellement au service de la population laborieuse. Bien qu’il faille formuler ces revendications de manière compréhensible et adaptée au niveau de conscience politique de nos interlocuteurs, nous ne pensons pas que c’est en abandonnant des points essentiels du programme que nous pourrons combler le vide existant à gauche dans la société. C’est au contraire, en apportant des véritables solutions telles que la nationalisation des secteurs clés de l’économie que nous serons capables d’illustrer en quoi nous sommes réellement différents des partis qui appliquent une politique de droite tout en se disant de gauche.

      La correcte évaluation de l’étape dans laquelle se trouvait notre processus unitaire a constitué un facteur crucial dans le succès du cartel: quatre partis avec des analyses, des programmes et des méthodes encore forts différents, mais néanmoins prêts à collaborer et à militer ensemble sur un certain nombre de points communs. La multiplication de tracts et d’affiches propres de la part des diverses composantes a peut-être ajouté à la confusion, mais c’était la condition essentielle pour que puisse s’instaurer la confiance nécessaire. Le cartel n’a jamais voulu forcer la main à aucun de ces composants, ni freiner leur droit de se profiler sur leurs thèmes propres. Par contre, là où le cartel le pouvait, lors des stands au premier mai où encore lors des assemblées générales en commun, il a illustré en quoi il représentait un plus tout en s’appuyant sur les points forts des diverses composantes. Pour toutes ces raisons, le cartel souhaite continuer à développer cette voie, non seulement en période électorale mais également, et surtout, lors de luttes sociales et ce, dans l’esprit de collaboration et de loyauté entre les quatre organisations qui a caractérisé notre participation conjointe dans la récente campagne électorale.

  • PARTICIPE A LA MANIFESTATION CONTRE LE PLAN SIMONET

    CE MERCREDI 30 SEPTEMBRE – RDV à 11h45 devant l’école – POUR PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT!

    Suite à l’annonce du plan «d’économies» de la nouvelle ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique SIMONET, et de l’ensemble du gouvernement (PS-Ecolo-CdH) prévoyant, entre autres, de faire prester une grande partie des profs 2 heures en plus par semaine sans augmentation de salaire et de décaler l’âge de la prépension pour les profs de 55 à 58 ans, un arrêt de travail a été mené avec succès.

    Tract de EGA-Uccle 1

    Suite à quoi le gouvernement a dû reculer sur la proposition des 2 heures en plus, mais il a averti qu’il allait quand même diminuer le budget de 44 millions €, comme précédemment prévu. Quoi qu’il décide, la qualité de notre enseignement sera affectée et des milliers d’emplois seront supprimés alors qu’à Bruxelles, 35% des jeunes sont sans emploi.

    Tout ça parce que le gouvernement a donné des milliards de l’argent de la collectivité aux banques et aux patrons des entreprises avec des avantages fiscaux.

    Dans les années ’70, la part du PIB (richesses produites en un an) belge accordée à l’Enseignement était de 7% mais, depuis qu’il est passé à près de 5% (une différence équivalant à près de 6 Milliards d’€ par an !), tous s’accordent à dire que la qualité de l’enseignement est en chute libre. C’est pourquoi, nous devons revendiquer plus de moyens publics pour l’Enseignement, à hauteur de 7% du PIB.

    Nous, Etudiants, devons soutenir les Enseignants dans leur lutte, car le problème des enseignants nous concerne directement : si le gouvernement fait passer ces contre-réformes, nous allons avoir cours avec des profs démotivés, fatigués et mécontents (et ils auront raison de l’être).

    En plus, le gouvernement a déjà fait et va continuer à faire des coupes dans les budgets publics dont, bien sûr, celui de l’Enseignement: les bâtiments de beaucoup d’écoles sont en mauvais état et vont le rester par manque de moyens: il manque du personnel, nous nous retrouvons dans des classes de plus en plus surpeuplées. Cette situation va empirer si nous n’agissons pas.

    Nous devons non seulement soutenir les enseignants, mais aussi nous organiser et nous joindre à la lutte. Ces patrons et ce gouvernement, les RESPONSABLES DE LA CRISE ACTUELLE, sont en train de se remplir les poches sur notre dos, sur le dos de nos parents, de nos enseignants et de tous les autres travailleurs.

    Pas question de payer leur crise !

    QUE FAIRE ?

    • Revendiquer 7% du PIB pour l’Enseignement !
    • Revendiquer un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
    • Soutenir les Enseignants dans leur lutte !
    • Participer aux actions !
  • Soirée Latino d’EGA-ULB

    Jeudi passé s’était tenu à l’ULB un meeting de solidarité à l’initiative d’ATTAC-ULB et coorganisé par différentes organisations étudiante de gauche dont les Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL. A ce meeting, il avait été décidé de mettre sur pied une plateforme de solidarité avec les diverses composantes afin de mieux organiser les actions de solidarité internationale avec la lutte des travailleurs et des pauvres contre le coup d’Etat et le régime putchiste de Micheletti. Après ce meeting, de nombreux participants sont venus à la soirée latino des Etudiants de Gauche Actifs poursuivre de façon conviviale les discussions.

    Par Stéphanie (EGA-ULB)

  • Solidarité contre le coup d’Etat au Honduras!

    Environ 120 personnes ont pris part hier au rassemblement organisé ce lundi devant l’ambassade du honduras par 11.11.11, le CNCD et le CIFCA contre le coup d’Etat au Honduras. Le PSL a également participé et a diffusé pour l’occasion des articles récents sur la situation au Honduras en 4 langues (français, espagnol, néerlandais et anglais).

    Jeudi passé s’était tenu à l’ULB un meeting de solidarité à l’initiative d’ATTAC-ULB et coorganisé par différentes organisations étudiante de gauche dont les Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL. A ce meeting, il avait été décidé de mettre sur pied une plateforme de solidarité avec les diverses composantes afin de mieux organiser les actions de solidarité internationale avec la lutte des travailleurs et des pauvres contre le coup d’Etat et le régime putchiste de Micheletti. Après ce meeting, de nombreux participants sont venus à la soirée latino des Etudiants de Gauche Actifs poursuivre de façon conviviale les discussions.


    Photos de Pavel

  • Anvers – Pour un plan de mobilité basé sur les transports publics

    NON au «Lange Wapperbrug»

    Le 18 octobre, tous les Anversois de plus de 16 ans pourront donner leur avis sur un projet controversé d’autoroute urbaine.

    Par Emiel (Anvers)

    Comme beaucoup de grandes villes, Anvers est aux prises avec de gros problèmes de circulation, ou plutôt de bouchons. Pour y répondre, la Société de Gestion de la Mobilité anversoise (BAM) a présenté un plan dont la pièce maîtresse est une autoroute qui traverserait les quartiers populaires et comprendrait un long viaduc enjambant maisons et écoles. Alors que les autres grandes villes canalisent la circulation autour de la ville, le ring d’Anvers traverserait ainsi directement les quartiers, provoquant une explosion de toutes les formes de pollution (gaz d’échappement, particules fines, bruit,…) !

    Un référendum conquis de haute lutte

    Très vite, des groupes se sont constitués pour tenter d’arrêter cette folie. Ils ont multiplié les séances d’information et lancé une pétition pour obtenir un référendum sur ce projet alors que le bourgmestre «socialiste» d’Anvers voulait imposer purement et simplement ce tracé. En janvier, l’objectif de 47.000 signatures (10% de la population) était atteint et la pétition a finalement recueilli 66.000 signatures, ce qui est un magnifique succès. Entretemps, des formules alternatives ont été proposées (tunnel, autre tracé,…) Après de longues discussions politiciennes, le referendum ne portera finalement que sur le tracé proposé par la BAM.

    Le LSP-PSL appelle à voter contre le Lange Wapper. Ce NON est tout d’abord un vote contre l’arrogance des «décideurs». La BAM, qui est très puissante à Anvers, bénéficie d’un fort soutien de la part des politiciens et des entreprises. Cette société, qui est une collaboration entre secteurs public et privé, est présidée par Karel Vinck, qui a été responsable d’un paquet de coupes dans les transports en commun quand il était président de la SNCB, et qui a exposé son personnel à l’amiante pendant des années en tant que dirigeant de la société Eternit (avec l’argument qu’il n’était «pas au courant» que l’amiante était dangereux). Dans les discussions sur la pollution et le danger des particules fines, ce n’est sûrement pas sur Vinck que la population peut compter.

    Pour sa part, le monde des entreprises veut faire avaler le Lange Wapper par les Anversois pour faire passer plus facilement ses camions à travers la ville. En plus, ce projet de prestige qui coûterait énormément d’argent (plus de 2 milliards d’euros) rapporterait par contre un paquet de contrats juteux au patronat anversois.

    Quelles alternatives?

    Les groupes de pression sont en faveur d’un tunnel. Il est vrai qu’un tunnel peut filtrer les émissions de gaz ; mais il ne suffira pas pour résoudre l’engorgement du trafic dans et autour d’Anvers. Un des animateurs d’Ademloos s’est donc déclaré en faveur d’un deuxième Ring.

    Il est évident qu’un référendum ne suffira pas pour imposer le respect de la santé des habitants et une meilleure mobilité. Mais il peut être la base pour une mobilisation plus ample. Une manifestation juste avant le référendum pourrait d’ailleurs proposer une plate-forme de revendications plus large.

    Pour notre part, nous disons qu’au lieu de continuer à construire des autoroutes en ville, il faut développer un plan de mobilité basé sur le transport public. En investissant massivement dans des transports en commun de qualité et gratuits et en développant des mesures pour favoriser le transport fluvial et ferroviaire en containers, on pourrait offrir une solution à l’arrêt cardiaque qui menace les rues anversoises et s’attaquer plus efficacement aux problèmes d’environnement et de santé à Anvers.

    De tels investissements créeraient en plus pas mal d’emplois. Beaucoup de salariés d’Opel pourraient être impliqués dans un tel projet et dans le développement et la production d’alternatives écologiques. Ainsi, les deux milliards d’euros qui sont à l’heure actuelle menacés d’être engloutis par le Lange Wapper pourraient être utilisés dans les intérêts de la population.

  • Tecteo- 7 jours de grève au finish : La grève continue!

    Assemblée assez étonnante de la CGSP ce lundi matin à Tectéo, où la grève est prolongée jusqu’à vendredi au moins.

    Par Jean Peltier

    • Avant l’assemblée: reportage – photos

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    Sur socialisme.be:

    • Déclaration commune du CAP, de la LCR, du PC, du PSL et du PTB
    • TECTEO – 6 jours de grève au finish: Le préaccord est insuffisant. Il faut élargir le mouvement
    • Visite au Conseil d’Administration de Tectéo – Reportage photos et tract du PSL
    • TECTEO – 2 jours de grève au finish: Le PS dit ce qu’il pense des syndicalistes…
    • Visite des travailleurs de Tectéo au siège du PS – Reportage photos
    • TECTEO: Quand le PS met une intercommunale à l’école du privé…
    • TECTEO bloqué. Le personnel est en grève.
    • TECTEO : La colère monte, il faut d’urgence un plan de mobilisation syndicale
    • Stéphane Moreau n’aime pas les tracts du PSL… ni ceux de la CGSP, ni ceux de la CSC, ni les manifestants, ni les opposants, ni les… !
    • La direction de Tecteo n’aime vraiment pas le tract du PSL ! (suite et certainement pas encore fin)
    • TECTEO : La direction n’aime pas le tract du PSL
    • TECTEO: Interview de militants (juillet 2009)
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      Vendredi matin, la secrétaire de la CGSP-Tectéo (majoritaire à 85% dans le personnel) avait présenté en assemblée le texte sur lequel les représentants de la direction de Tectéo, de la FGTB liégeoise et du PS liégeois s’étaient mis d’accord afin de "baliser" l’ouverture de négociations, le premier octobre, entre la direction de l’entreprise et les trois délégations syndicales. Après des semaines de blocage de la part de la direction, l’ouverture de négociations est une première victoire pour les travailleurs. Mais le flou de ce texte et le manque d’avancées concrètes avait été durement critiqué par les travailleurs et on en était resté là (lire notre article: Le préaccord est insuffisant. Il faut élargir le mouvement)

      La grève continuait donc, mais une nouvelle assemblée était convoquée ce lundi pour rediscuter du texte "à tête reposée". Aujourd’hui donc, le même texte a été présenté à l’assemblée, mais cette fois-ci par Joël Thone, secrétaire intersectoriel de la CGSP liégeoise. Celui-ci a donc réinsisté en long et en large sur le progrès que représentait l’accord donné par la direction de Tectéo à une ouverture de négociations, et il est revenu en détails sur les points positifs que, selon lui, l’accord contenait.

      S’il s’est bien gardé de vouloir imposer quelque chose aux travailleurs, on pouvait aisément deviner que Joël Thone aurait aimé que ce texte soit acceuilli positivement comme base de négociation et qu’il n’aurait pas dit non si, en gage de bonne volonté pour cette négociation, les travailleurs avaient acceptés de suspendre la grève (la dizaine d’allusions au fait que chaque journée de grève coûtait un trentième de salaire, qu’il fallait savoir faire attérir un conflit au moment nécessaire,… ne devait pas être destinée à chauffer les grévistes pour continuer le mouvement).

      Mais toutes les interventions venues de la salle sont allées dans le même sens: "on n’a plus aucune confiance dans les promesses de la direction", "ce texte est flou et peut être interprété de toutes les manières possibles", "on ne peut pas se lier les mains avec un texte aussi peu clair avant d’aller négocier", "on n’a pas fait grève une semaine et perdu de l’argent pour se contenter d’aussi peu",… La dernière intervention qui réclamait la poursuite de la grève jusqu’à vendredi avec assemblée ce matin là pour que la délégation puisse rendre compte de la négociation a été coupée autoritairement par la déléguée CGSP… qui en a repris les conclusions et levé précipitamment l’assemblée.

      Résultat de cette assemblée: il n’y a pas eu de votes sur le texte présenté, les négociateurs n’ont pas été félicités, la méfiance vis-à-vis des manœuvres de la direction est totale, la grève continue et la détermination des grévistes ne faiblit pas!

      La CSC a tenu sa propre assemblée après celle de la CGSP. Elle a réaffirmé son opposition à "l’accord", tant sur la méthode (une négociation direction-FGTB-PS excluant les deux autres syndicats) que sur le fond (notant en particulier qu’on est très loin de sa revendication centrale; le retour à l’ancien statut). Elle a décidé elle-aussi et sans surprise de continuer la grève. Enfin, autre bonne nouvelle: demain, il y aura grève en solidarité dans les autres intercommunales liégeoises, une délégation des intercommunales de Charleroi viendra à Liège et une manifestation aura lieu dans la Cité Ardente.

  • Meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs à Liège

    Jeudi dernier, 26 personnes sont venues assister au meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL, à l’université de Liège (ULG). La campagne pour ce meeting avait été fort intéressantes, de nombreux étudiants – hélas pas toujours disponibles pour le débat – ont laissé leurs coordonnées pour discuter afin de rejoindre notre cercle. Nous avons quelque peu étonné dans les couloirs avec ces affiches "Marx avait raison!". A tel point que d’autres cercles ont déccidé d’aborder la question du marxisme, dont le comité de baptême de philo-lettres, de façon humoristique, en se référant à notre slogan "Marx avait raison" sur son affiche de rentrée. Un clin d’oeil qui illustre que cette campagne vit parmi les étudiants.

    Photos par Damien (EGA-Liège)

    Le débat a couvert un large éventail de sujets: de la grève du personnel d’entretien de l’ULG ou de celle des travailleurs de Tectéo à la lutte contre l’impérailisme dans les pays du monde néo-colonial en passant part la question de l’art et plus généralement de l’accès à la culture pour tous. A la fin du débat, les 15 personnes venues découvrir les idées et méthodes des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL ont toutes laissé leur coordonnées, deux sont même directement venues nous trouver pour demander comment rejoindre le PSL.

    • Marx avait raison! Article tiré de l’EGAlité (le journal des Etudiants de Gauche Actifs)
    • WWW.GAUCHE.BE Site des Etudiants de Gauche Actifs

  • Assemblée Générale des travailleurs de Tectéo – Reportage photos

    Aujourd’hui, en Assemblée Générale, les travailleurs de Tectéo ont décidé de poursuivre la grève jusque vendredi et de partir en manifestation demain. Il est clair que la direction a trouvé face à elle une grande résistance contre son plan et qu’elle commence à réaliser qu’elle éprouvera les plus grandes difficultés pour faire passer ce plan tel quel. Dans un certain sens, les évènements à Tectéo sont un laboratoire de ce qui va arriver dans tout le secteur public, le secteur qui jusqu’ici garantissait une certaine sécurité d’emploi. Si un tel projet passe à Tectéo, d’autres secteurs seront touchés. L’enjeu de cette lutte dépasse donc l’intercommunale elle-même. Nous pensons qu’il faut élargir le combat à toute la fonction publique dans la région en impliquant au maximum la population.

    "Moreau Poison"

    "PS liégeois = PS carolo, avec la bénédiction de Di Rupo"


    Pour plus d’informations:

    • TECTEO – 6 jours de grève au finish: Le préaccord est insuffisant. Il faut élargir le mouvement
    • Visite au Conseil d’Administration de Tectéo – Reportage photos et tract du PSL
    • TECTEO – 2 jours de grève au finish: Le PS dit ce qu’il pense des syndicalistes…
    • Visite des travailleurs de Tectéo au siège du PS – Reportage photos
    • TECTEO: Quand le PS met une intercommunale à l’école du privé…
    • TECTEO bloqué. Le personnel est en grève.
    • TECTEO : La colère monte, il faut d’urgence un plan de mobilisation syndicale
    • Stéphane Moreau n’aime pas les tracts du PSL… ni ceux de la CGSP, ni ceux de la CSC, ni les manifestants, ni les opposants, ni les… !
    • La direction de Tecteo n’aime vraiment pas le tract du PSL ! (suite et certainement pas encore fin)
    • TECTEO : La direction n’aime pas le tract du PSL
    • TECTEO: Interview de militants (juillet 2009)
  • Solidarité avec les travailleurs de TECTEO en grève

    Les lecteurs de socialisme.be ont pu suivre les évènements à Tectéo à travers notre site par nos articles et les tracts distribués aux différentes actions et réunions des travailleurs. Aujourd’hui, en Assemblée Générale, ces derniers ont décidé de poursuivre la grève jusque vendredi et de partir en manifestation demain. Il est clair que la direction a trouvé face à elle une grande résistance contre son plan et qu’elle commence à réaliser qu’elle éprouvera les plus grandes difficultés pour faire passer ce plan tel quel. Dans un certain sens, les évènements à Tectéo sont un laboratoire de ce qui va arriver dans tout le secteur public, le secteur qui jusqu’ici garantissait une certaine sécurité d’emploi. Si un tel projet passe à Tectéo, d’autres secteurs seront touchés. L’enjeu de cette lutte dépasse donc l’intercommunale elle-même. Nous pensons qu’il faut élargir le combat à toute la fonction publique dans la région en impliquant au maximum la population.

    Dans ce cadre, le PSL – qui avait déjà collaboré avec la LCR lors du scrutin européen et formé un cartel avec le PC, la LCR et le PH pour les élections régionales à Bruxelles – participe à l’élargissement de la solidarité avec les travailleurs, à commencer par l’implication d’autres organisations de gauche. C’est en ce sens qu’il faut comprendre la déclaration commune suivante. Celle-ci ne reprend malheureusement pas telle quelle la revendication de la nationalisation sous le contrôle des travailleurs de secteurs comme l’énergie, mais représente un bon pas en avant vers l’unité de ceux qui veulent défendre les intérêts des travailleurs.

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    Sur socialisme.be:

    • 7 jours de grève au finish : La grève continue!
    • 6 jours de grève au finish: Le préaccord est insuffisant. Il faut élargir le mouvement
    • Visite au Conseil d’Administration de Tectéo – Reportage photos et tract du PSL
    • 2 jours de grève au finish: Le PS dit ce qu’il pense des syndicalistes…
    • Visite des travailleurs de Tectéo au siège du PS – Reportage photos
    • TECTEO: Quand le PS met une intercommunale à l’école du privé…
    • TECTEO bloqué. Le personnel est en grève.
    • TECTEO : La colère monte, il faut d’urgence un plan de mobilisation syndicale
    • Stéphane Moreau n’aime pas les tracts du PSL… ni ceux de la CGSP, ni ceux de la CSC, ni les manifestants, ni les opposants, ni les… !
    • La direction de Tecteo n’aime vraiment pas le tract du PSL ! (suite et certainement pas encore fin)
    • TECTEO : La direction n’aime pas le tract du PSL
    • TECTEO: Interview de militants (juillet 2009)
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      Déclaration commune du CAP, de la LCR, du PC, du PSL et du PTB

      L’intercommunale liégeoise TECTEO regroupe l’ancienne Association liégeoise d’Electricité (ALE), réseau de distribution d’électricité servant 55 communes, et VOO, le fournisseur d’accès multimedia (télédistribution, téléphonie..) qui compte 1,2 million de « clients ». Le Groupe TECTEO se porte bien. Son chiffre d’affaires a augmenté de plus de 8% de 2007 à 2008 (passant de 336 millions à 365 millions d’euros. Et le résultat brut d’exploitation a augmenté de 18%. Le Groupe a investi en machines et participations financières.

      Sous prétexte de diminution du chiffre d’affaire dans le réseau distribution – avec comme conséquence de moindres ristournes aux communes-, la direction de l’entreprise publique a élaboré un plan de rationalisation et d’économies drastiques qu’elle a imposé aux organisations syndicales et au personnel de l’ex-ALE (quelque 950 agents).

      Ce plan a été « codifié » dans le nouveau règlement de travail, rejeté par les trois organisations syndicales (CGSP-Admi, CSC-SP et SLFP). Mais il est entré en application à partir du 7 septembre 2009 :

      • Passage de 36h à 38h, payées 36h.
      • Réduction ou suppression de différentes sortes de primes, entraînant une diminution salariale de 20% à 30% selon les cas (entre 1000 et 2000 euros selon les agents).
      • Suppression des facilités de départ à 58 ans pour la prépension, et cela dès 2010.
      • Nouveau système d’évaluation permettant à la direction de licencier tout travailleur, y compris les statutaires nommés, si ceux-ci reçoivent deux évaluations insuffisantes.
      • Restructuration en chaîne concernant 229 travailleurs « excédentaires » sur les quelque 950 agents du secteur distribution d’électricité (avec déplacements internes et licenciements).
      • Fermeture planifiée de deux centres d’exploitation : Sprimont et Vinalmont

      Un coup de force opéré par la direction « socialiste » de TECTEO

      Les actionnaires de TECTEO sont essentiellement la Province de Liège (70%) et les communes (25%), avec la ville de Liège comme actionnaire principal.

      Le Conseil d’administration de TECTEO, qui a voté à l’UNANIMITE le nouveau règlement de travail et avalisé ces mesures de régression sociale – dont la grave atteinte au statut d’agent d’un service public – est composé de mandataires du PS (majoritaire) et des 3 autres partis (MR, CDH et Ecolo).

      Le président de TECTEO, André Gilles, député provincial, et le directeur général, Stéphane Moreau, bourgmestre faisant fonction d’Ans, sont des multi-mandataires du PS. Stéphane Moreau possède 28 mandats dont 10 sont rémunérés.

      Le règlement de travail va se traduire par une grave atteinte au statut d’agent de service public, ainsi que par une « économie » de 22 millions d’euros sur le dos du personnel qui devra subir une augmentation de la charge de travail pour un personnel réduit, ce qui se traduira immanquablement par avec une dégradation du service à la population. La récente décision du Conseil d’administration de créer une nouvelle filiale énergie avec un partenariat public-privé sera un nouveau coup porté au statut d’intercommunale publique.

      D’autres solutions existent pour le financement des communes et des services publics

      « Si les objectifs ne sont pas atteints [le plan de régression sociale sur le dos des travailleurs de l’ex-ALE], c’est dans les communes qu’on va licencier », ose proclamer, le directeur socialiste de TECTEO, Stéphane Moreau. Ainsi donc, les organisations syndicales et les travailleurs de TECTEO seraient des fossoyeurs de l’emploi dans leur région ! Ainsi donc, au nom de la « solidarité » entre travailleurs, les uns devraient payer pour renflouer les recettes communales et garantir -pour combien de temps – l’emploi des autres.

      « Pas question de faire payer une fois de plus la crise aux travailleurs et aux allocataires sociaux », entend-on ici ou là. « On épargnerait ceux qui ont été responsables de la crise et on ferait payer les gens ; avec moi, c’est non », déclarait dernièrement dans la presse, Elio Di Rupo, le président du PS. Les travailleurs de TECTEO et tous les autres attendent la concrétisation de ces propos musclés.

      Le gouvernement prépare son plan d’austérité budgétaire, en misant avant tout sur une réduction drastique des dépenses publiques et non sur des recettes en allant chercher l’argent là où il est.

      D’autres possibilités de renflouement des caisses de l’Etat fédéral, des Régions, des Communautés et des communes existent pourtant. Aujourd’hui, soulignent les organisations syndicales, 70% des recettes fédérales proviennent des travailleurs ou de la consommation des ménages (TVA), alors que seulement 13% de ces recettes viennent de l’impôt des sociétés et… 3% des revenus du capital (patrimoines et revenus financiers).

      Comme le déclarait dernièrement Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB wallonne, « on peut trouver 15 milliards d’euros, et pas dans la poche des travailleurs ».

      Comment ? Nous appuyons les propositions en débat dans les organisations syndicales:

      • Traquer la grande fraude fiscale (30 milliards d’euros par an !), en levant le secret bancaire ;
      • Imposer la justice fiscale : par un impôt progressif et au prorata de l’ensemble des revenus professionnels et financiers (les intérêts, les dividendes sont taxés actuellement au taux unique de 15%, alors que les revenus des salariés-appointés le sont à 40, 45% !)
      • Imposer un impôt sur les grosses fortunes – impôt qui existe dans d’autres pays comme la France.
      • Instaurer un impôt conséquent sur les plus-values réalisées sur les valeurs financières, boursières.
      • Faire payer les grandes banques sauvées avec l’argent de la collectivité (plus de 20 milliards d’euros pour les 3 banques : Fortis, Dexia, KBC)
      • Rétablir l’impôt sur les sociétés au prorata de leurs bénéfices. Aujourd’hui, ce sont les grandes entreprises (réalisant d’énormes bénéfices) qui versent le moins d’impôt.
      • Supprimer les intérêts notionnels (technique pour payer encore moins d’impôts) et autres cadeaux fiscaux, estimés à quelque 5 milliards d’euros par an.
      • Mener le débat sur la mise sous statut 100% public des secteurs stratégiques de l’économie, notamment du secteur de l’énergie, comme le demande la FGTB wallonne dans sa campagne « le capitalisme nuit gravement à la santé ».

      Solidarité avec les travailleurs de TECTEO

      Si cette attaque sans précédent sur le secteur de la distribution d’électricité (ex-ALE) passe, il ne fait aucun doute quelle s’appliquera par la suite à l’ensemble des travailleurs de TECTEO, aux autres intercommunales et services publics. On en a déjà un aperçu à la Potse avec le plan « Georoute » et sa privatisation accélérée. Et puis, quel précieux signal de la part de « responsables » socialistes pour les patrons du privé qui veulent en découdre avec les travailleurs.

      En soutenant la grève en Front commun des travailleurs de TECTEO, en organisant une solidarité active dans les services publics liégeois, en interpellant publiquement le Parti socialiste et les autres partis – impliqués dans le Conseil d’administration – qui cautionnent cette régression sociale, nous pouvons ensemble faire reculer la direction socialiste de TECTEO.

      Une démonstration importante de solidarité pourrait se concrétiser dans une manifestation syndicale intersectorielle.

      LCR – Ligue Communiste révolutionnaire (Denis Horman, 0486/17.53.87, denishorman@swing.be)

      PSL – Parti Socialiste de Lutte (Jean Peltier, 0486/41.38.03, jeanpeltier@voo.be)

      PTB – Parti du Travail de Belgique (Raoul Hedebouw, 0477/98.65.10, raoul.hedebouw@ptb.be)

      CAP – Comité pour une Autre Politique (Serge Katz, 0495/11.27.31, serge_katz@hotmail.com)

      Fédération liégeoise du PC – Parti Communiste (Pierre Eyben, 0477/20.29.53, p_eyben@no-log.org)

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