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  • Visite des travailleurs de Tectéo au siège du PS – Reportage photo

    Ce mercredi, les travailleurs de Tectéo se sont rendus en front commun syndical devant le siège du PS, dont est membre Mr Stéphane Moreau, directeur général de l’intercommunale (entre autres, car le gaillard n’a pas moins de 28 mandats…). Les responsables du PS étaient d’ailleurs plus motivés par les déclarations à faire à la presse que devant les travailleurs. Rappelons qu’un "ponte socialiste" (qui a tout d’un ponte, mais rien d’un véritable socialiste) a dit aux journalistes du Soir, sous couvert d’anonymat bien sûr, que "Le problème Tecteo, c’est un problème de santé mentale et de quotient intellectuel de la délégation". Une petite manifestation a parcouru les rues du voisinage.

    Par Nico

    Les travailleurs de Tectéo ont eu une illustration assez claire de ce que le PS met derrière le terme "social’. Derrière les beaux discours, la réalité est loin d’être rouge…


    Pour plus d’informations:

  • TECTEO – 2 jours de grève au finish: Le PS dit ce qu’il pense des syndicalistes…

    Mardi, la journée des grévistes commence tôt. A 8 heures, une centaine de travailleurs sont massés sur la Place du Marché devant l’Hôtel de Ville dans l’espoir d’avoir une entrevue avec Willy Demayer, qui est non seulement bourgmestre de Liège, la plus grosse commune représentée dans l’actionnariat de Tecteo, mais aussi président de la fédération liégeoise du PS. L’attente a été un peu longue, le bourgmestre ne semblant pas être dans son bureau. Et pour cause, des travailleurs l’ont rencontré dans un café (non, vous avez bien lu, c’était Demeyer pas Daerden !) et obtenu la promesse d’une rencontre officielle pour l’après-midi.

    Par Jean Peltier

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    Pour plus d’informations:

    • TECTEO: Quand le PS met une intercommunale à l’école du privé…
    • TECTEO bloqué. Le personnel est en grève.
    • TECTEO : La colère monte, il faut d’urgence un plan de mobilisation syndicale
    • Stéphane Moreau n’aime pas les tracts du PSL… ni ceux de la CGSP, ni ceux de la CSC, ni les manifestants, ni les opposants, ni les… !
    • La direction de Tecteo n’aime vraiment pas le tract du PSL ! (suite et certainement pas encore fin)
    • TECTEO : La direction n’aime pas le tract du PSL
    • TECTEO: Interview de militants (juillet 2009)
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      En attendant cette réunion, des groupes de travailleurs ont alors bloqué quelques temps des rues au centre de Liège, puis d’Ans où l’occupation d’une partie des installations se poursuit.

      Quand le PS parle aux syndicalistes…

      Au terme de cette rencontre, Willy Demeyer a promis de transmettre les motifs d’inquiétude des travailleurs et des syndicats à la direction de Tecteo. C’est gentil de sa part, mais personne n’imagine que Stéphane Moreau n’ait pas déjà une petite idée de ce que sont ces inquiétudes… On peut donc penser que leur discussion portera beaucoup plus sur les moyens de mettre fin à un conflit qui risque de ne pas améliorer l’image du PS dans la population. Et quelques indices font penser qu’ils n’ont pas envie de faire des cadeaux aux syndicats.

      …et insulte les syndicalistes

      La rencontre avec le bourgmestre a connu un début un peu surprenant. Après que la délégation CGSP ait exposé son point de vue, le bourgmestre a demandé au délégué principal CSC, Jean-Marie Kaddès, quelles étaient les revendications de son syndicat. Ayant confirmé que c’était bien les mêmes que celles de la CGSP, celui-ci s’est inquiété du consensus politique autour du plan d’économies de Tecteo, les représentants des quatre partis parlementaires ayant approuvé ce plan au dernier Conseil d’Administration. Demeyer lui a illico répondu qu’il ferait mieux de balayer devant sa porte, lui qui avait été tête de liste pour le PTB+! Nous voilà donc fixés: pour le principal représentant du PS liégeois – qui, au passage, s’emmêle gaiement les pinceaux en confondant le PTB et le CAP pour qui Jean-Marie Kaddès était effectivement candidat – un syndicaliste qui est aussi engagé politiquement n’est digne de représenter les travailleurs que s’il fait partie d’un parti établi qui appuie les politiques d’austérité. Les autres ont le droit de se taire… et d’en abuser. Pour ceux qui pensaient que Moreau était une «pomme pourrie» dans un PS sain, voilà de quoi réfléchir.

      Mais certains font plus fort encore. Le journaliste du Soir a recueilli les confidences d’un «ponte socialiste» qui «sous couvert d’anonymat» précise le point de vue de ses collègues sur les questions de fond que pose le conflit. «Le problème Tecteo, c’est un problème de santé mentale et de quotient intellectuel dans la délégation [syndicale] et, je veux bien le concéder, d’un côté un peu caractériel en face». (1) Voilà qui a le mérite d’être clair.

      Moreau et la prise d’otages

      Et Moreau, demanderez-vous, que fait-il pendant ce temps? Eh bien, il se confie à la presse (2). Et le pauvre homme ne comprend pas. «On ne sait pas ce qui est souhaité. Le plan est d’application depuis le 7 septembre, les objectifs sont là et doivent être atteints». Réexpliquons-le lui encore une fois: ce qui est rejeté par tous les travailleurs, c’est justement son plan qui leur impose tous les sacrifices à seule fin d’augmenter les bénéfices de la société, c’est que ce plan a été imposé par le Conseil d’Administration contre la volonté du personnel, et c’est que la direction refuse toute négociation.

      Ne pas comprendre ce qui se passe n’empêche pas Moreau de dénoncer vertueusement: «Cela tourne au règlement de comptes. Et, pour cela, on prend le personnel en otage – il ampute sa rémunération par des mouvements qui ne conduiront à rien si ce n’est à aggraver encore la situation de l’entreprise et, à la limité, à alourdir les mesures du plan – et on prend en otage la population». Un langage de patron de choc qui aurait sa carte au MR? Pas du tout, c’est un patron qui a sa carte du PS et d’ailleurs pas un des moindres (28 mandats politiques et économiques, dont celui de bourgmestre d’Ans). Et, non content de réaffirmer qu’il refuse toute discussion et qu’il ne cédera pas, ce «socialiste new look» se permet de traiter les syndicalistes de «preneurs d’otages». Par contre, on suppose que, pour lui, faire travailler les gens gratuitement deux heures par semaine, diminuer leurs revenus de 1.000 à 2.000 euros par an, multiplier les pressions et les intimidations, ce n’est pas de la prise d’otages. Non, c’est sans doute de la grandeur d’âme et de la pure bonté.

      Et, pour couronner le tout, Moreau sort l’artillerie lourde: «Si les objectifs ne sont pas atteints, c’est dans les communes qu’on va licencier. Si Tecteo ne va pas bien, il n’y aura pas de dividendes, donc il y aura des plans de restructuration dans les communes et on a chiffré que, si le plan Tecteo n’est pas mis en application très rapidement, il y aura 350 emplois perdus dans les communes.» Les syndicalistes ne sont donc plus seulement des preneurs d’otages, les voilà carrément les fossoyeurs de l’emploi de leur région!

      Une journée éclairante

      A la fin de cette journée, il n’y a donc pas la moindre avancée vers des négociations. Mais, avec les déclarations de Moreau et du « ponte socialiste » évoqué plus haut, nous voilà quand même fixés sur ce que les « huiles » du PS pensent de nous : en résumé, les travailleurs sont des irresponsables et des preneurs d’otages, manipulés par des syndicalistes handicapés mentaux. On s’en souviendra…

      1. Le Soir, mercredi 23 septembre, p. 18
      2. Toutes les citations de Moreau sont extraites du reportage réalisé pour le JT de la télé locale RTC, mardi 22 septembre
  • Déclaration de l’euro-député Joe Higgins en soutien des travailleurs d’Opel

    Aujourd’hui ce tient à Anvers un meeting de solidarité au site d’Opel. Le député européen irlandais Joe Higgins a fait hier une déclaration de solidarité qui sera également distribuée aujourd’hui à ce rassemblement.

    Joe y appelle à la résistance des travailleurs d’Opel en Europe contre cette tentative de leur faire payer la crise. Il s’oppose aussi à la spirale à la baisse dans le domaine des conditions de travail et des salaires et plaide pour la nationalisation du secteur automobile sous le contrôle des travailleurs.

    Déclaration de l’euro-député Joe Higgins en soutien des travailleurs d’Opel

    Socialist Party (Irlande), section du Comité pour une Internationale Ouvrière

    • Non aux licenciements à travers l’Europe!

    • Nationaliser Opel pour sauver l’emploi! 

    "La perspective de plus de 10.000 licenciements à travers l’Europe à Opel représente une grave menace pour les conditions de vie de ces travailleurs et de leurs familles. Cela dévasterait également des villes comme Anvers et constituerait un coup porté au mouvement syndical traditionnellement fort dans l’industrie automobile."

    "Ce plan vicieux, qui vise à reporter le coût de la crise sur le dos des travailleurs de sorte que Magna puisse réaliser des profits, doit être rejeté. Il n’y a pas du tout de garantie que ce plan réussisse à passer. La crise de surproduction dans l’industrie automobile n’est due aux travailleurs – et ils ne devraient pas en payer le prix. Ce plan devrait être combattu par les travailleurs d’Opel, avec le soutien du mouvement syndical au sens large."

    "Les divers gouvernements nationaux aussi bien que certains dirigeants syndicaux ont essayé de pousser les travailleurs d’Opel de différents pays les uns contre les autres dans une course à la productivité. Cela n’offre aucune voie pour aller de l’avant aux travailleurs d’Opel, mais bien une course à la dégradation des conditions de travail des travailleurs tout en laissant à Magna l’espace de «diviser pour mieux régner»."

    "Je plaiderais au contraire pour une lutte unie contre toute suppression d’emplois à Opel, en réclamant la nationalisation des usines avec des compensations uniquement sur base de moyens prouvés. Cela pourrait avoir un impact massif à travers l’Europe et serait un exemple inspirant pour les centaines de milliers de personnes qui font face à la menace du chômage."

    "Une campagne militante et unie à travers l’Europe afin de défendre l’emploi gagnerait un soutien public massif. Une pression des plus sérieuse serait ainsi exercée sur les gouvernements de Belgique, d’Allemagne, de Grande-Bretagne de Pologne et d’Espagne pour nationaliser les entreprises afin de défendre l’emploi. Si des tentatives sont faites pour fermer des implantations ou licencier des travailleurs, alors d’autres mesures comme des occupations d’entreprises et des grèves de solidarité doivent être considérées."

    "En réponse à ceux pour qui la surproduction dans le secteur automobile signifie que des emplois doivent être perdus, je dirais qu’en nationalisant ces compagnies et en plaçant les travailleurs au cœur même de l’industrie à travers en instaurant un contrôle ouvrier démocratique, un plan alternatif peut être développé. La production peut être orientée afin de produire des solutions pour le transport en commun et toute autre production socialement nécessaire."

    "Vous avez mon soutien total dans votre campagne pour defendre l’emploi. N’hésitez pas à me contacter pour de l’aide à: info@joehiggins.eu. "

    Joe Higgins MEP (www.joehiggins.eu)  

    •  Socialist Party (Irlande) (www.socialistparty.net)
    • Committee for a Workers’ International (www.socialistworld.net)
    • Linkse Socialististische Partij/ Parti Socialiste de Lutte (www.socialisme.be) / (www.socialisme.be/psl)
    • Sozialistische Alternative (Allemagne) (www.sozialismus.info)
  • TECTEO bloqué. Le personnel est en grève.

    L’actualité s’emballe chez Tecteo. Ce lundi matin, l’assemblée des affiliés de la CGSP a voté à une écrasante majorité en faveur d’une grève au finish, rejoignant ainsi la CSC qui avait décidé la semaine précédente de faire grève trois jours par semaine. Immédiatement des piquets ont été organisés pour bloquer l’accès aux différents sites de l’entreprise. Des actions en Front commun sont prévues tout au long des prochains jours. L’assemblée a réuni près de 400 personnes, parmi lesquelles une forte délégation de la CSC-Tecteo ainsi que des délégations d’autres intercommunales liégeoises, notamment de l’ALG, de la CILE et de l’AIDE.

    Tract du PSL

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    Pour plus d’informations:

    • TECTEO: Quand le PS met une intercommunale à l’école du privé…
    • Stéphane Moreau n’aime pas les tracts du PSL… ni ceux de la CGSP, ni ceux de la CSC, ni les manifestants, ni les opposants, ni les… !
    • TECTEO : La colère monte, il faut d’urgence un plan de mobilisation syndicale
    • La direction de Tecteo n’aime vraiment pas le tract du PSL ! (suite et certainement pas encore fin)
    • TECTEO : La direction n’aime pas le tract du PSL
    • TECTEO: Interview de militants (juillet 2009)
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      C’est le moment de faire un pas de plus !

      Lors de l’assemblée générale il y a deux semaines, vous avez écarté le départ en grève et voté à 60% en faveur d’«actions ciblées» menées à l’extérieur de l’entreprise dans le but de faire connaître largement la situation à Tecteo et de faire pression sur la direction. Cette nouvelle assemblée donne l’occasion de faire le point et de tirer un bilan de ces actions.

      Les rassemblements de militants qui ont eu lieu, principalement lors de l’ouverture des Fêtes de Wallonie à Seraing et vendredi dernier à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle gare des Guillemins, ont permis de briser le mur du silence et de présenter ce qui se passe chez Tecteo dans la presse.

      Mais, honnêtement, le bilan reste très léger. Ces actions n’ont guère impressionné la direction de Tecteo, comme le montre encore le récent discours de Stéphane «Je-n’ai-peur-de-personne» Moreau devant le personnel.

      Si Mr. Moreau peut se permettre de provoquer ainsi les travailleurs, c’est parce que les nouveaux managers « socialistes » comme lui vivent dans des sphères tellement hautes qu’ils se foutent bien des problèmes et de la colère qui existent en bas. Mais c’est aussi parce que, jusqu’ici, les « actions ciblées » n’ont pas vraiment mobilisé le personnel et fait monter la pression dans l’entreprise. Le plan d’écono-mies est appliqué depuis deux semaines. Plus de 250 travailleurs devraient se voir imposer des mutations dans les prochains mois. Dans certains secteurs, la direction a commencé à dresser des listes d’agents à déplacer (ce qui est aussi pour elle un bon moyen pour essayer de diviser le personnel). Enfin, la création annoncée d’une nouvelle filiale sous forme de société anonyme ouvre la porte à terme à un changement global de statut de l’intercommu-nale publique vers celui de groupe privé.

      Rien n’est perdu, mais nous pensons qu’il est grand temps de passer à la vitesse supérieure. La semaine dernière, la CSC a fait un pas en avant, en entamant des grèves de 3 jours par semaine. C’est une bonne initiative mais le poids restreint de la CSC limite l’impact de cette grève. C’est pourquoi nous pensons qu’il est crucial que la CGSP décide elle aussi le passage à la grève. C’est aujourd’hui le moyen décisif pour construire un rapport de forces meilleur face à la direction.

      La solidarité est notre meilleur outil

      La présence de délégations d’autres intercom-munales liégeoises – CILE, ALG, AIDE et Intradel – à ces assemblées est un magnifique signe de solidarité… et de sens de la prévision ! Car on commence là-bas à sentir souffler le même vent mauvais qu’à Tecteo. Même si les directions de ces sociétés nient toute intention de changer le statut des intercommunales et des agents, il est clair que Tecteo risque d’être seulement un banc d’essai.

      Mener dans ces sociétés de vraies actions de solidarité avec Tecteo serait donc à la fois un bel acte de solidarité… et aussi une assurance pour l’avenir.

      De même, il serait bien que des actions de solidarité réciproque puissent se développer avec les enseignants. Car, malgré la différence des situations, c’est bien la même logique du «travailler plus pour gagner moins» que patronat et ministres essaient d’imposer agressivement des deux côtés.

  • TECTEO : Stéphane Moreau n’aime pas les tracts du PSL… ni ceux de la CGSP, ni ceux de la CSC, ni les manifestants, ni les opposants, ni les… !

    On vous a déjà raconté ici les différents sentiments qu’inspirent à Mr. Moreau les tracts qui mettent en lumière ses multiples mandats (on le redit encore une fois pour lui faire plaisir : 28 mandats dont 10 rémunérés), ses revenus croquignolets et sa furieuse tendance à utiliser l’intimidation, voire la grossièreté vis-à-vis de tous ceux qui lui résistent.

    En savoir plus

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    Pour plus d’informations:

    • TECTEO: Quand le PS met une intercommunale à l’école du privé…
    • TECTEO bloqué. Le personnel est en grève.
    • TECTEO : La colère monte, il faut d’urgence un plan de mobilisation syndicale
    • La direction de Tecteo n’aime vraiment pas le tract du PSL ! (suite et certainement pas encore fin)
    • TECTEO : La direction n’aime pas le tract du PSL
    • TECTEO: Interview de militants (juillet 2009)
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      Notre première diffusion de tracts sur l’entreprise avait suscité une réponse immédiate et outragée de la direction, sous la forme d’un mail interne envoyé aux agents de l’entreprise (ce qui, reconnaissons-le, avait fait beaucoup pour augmenter la curiosité et l’intérêt pour ce tract et les articles de ce site). Lors de l’assemblée générale des affiliés CGSP il y a deux semaines, c’est la police que Mr. Moreau avait envoyée pour tenter d’intimider nos militants et les empêcher de distribuer un tract et de vendre notre journal.

      Aujourd’hui, Mr. Moreau a franchi un nouveau palier. Profitant de sa double casquette de directeur de Tecteo et de bourgmestre faisant fonction d’Ans (commune où se déroulait l’assemblée CGSP), il a fait envoyer des policiers et des huissiers à l’assemblée. Selon Christine Planus, secrétaire de la section CGSP, interviewée par la télévision locale RTC, Mr. Moreau veut, à coup d’ordonnances communales, purement et simplement interdire les distributions de tracts et les manifestations sur la voie publique… et même tout rassemblement de plus de trois personnes ayant pour but de revendiquer quelque chose sur le territoire de la commune.

      En exclusivité, nous vous présentons déjà les prochains épisodes du conflit à Tecteo :

      • Stéphane Moreau appelle l’armée et place des blindés pour bloquer l’entrée du réfectoire et empêcher la tenue de l’assemblée syndicale.
      • Stéphane Moreau fait savoir que les représentants syndicaux aux négociations devront d’abord faire une génuflexion devant son portrait avant de pouvoir entrer dans la salle de négociations
      • Etant donné que l’assemblée syndicale a voté la prolongation de la grève, l’état d’urgence a été proclamé sur le territoire d’Ans. Seules les réunions du Parti Stéphaniste pourront se tenir, à condition que ce soit dans les caves de la maison communale, sous le contrôle de la gendarmerie et que les participants puissent prouver qu’il n’y a eu aucun syndicaliste dans leur famille depuis 5 générations.
    • Rendez-vous sur ce site pour en savoir plus…

  • Lutter pour notre avenir, c’est lutter contre le capitalisme!

    Rejoins les Etudiants de Gauche Actifs!

    Depuis le début de cette crise économique, plus de 50 trillions de dollars (ça fait douze zéros derrière le 50!) sont déjà partis en fumée dans les différentes bourses mondiales. La crise a touché l’économie mondiale avec une ampleur jamais vue depuis les années ‘30. Aucun pays n’a été épargné par la récession mondiale. Celle-ci n’a guère écorné le niveau de vie des grands capitalistes et de leurs politiciens. Par contre, c’est aux travailleurs et à leurs familles qu’on présente la note et qu’on veut la faire payer. Le chômage de masse, la pauvreté et même la famine, les guerres et les réfugiés dans le monde néocolonial: tout cela nous concerne de plus en plus. Contre ce gouffre de misère, la résistance est plus que nécessaire.

    Par Mathias (Gand)


    Nouveau site d’EGA


    La période pendant laquelle la jeunesse actuelle a grandi n’avait rien à voir avec la période qui se trouve devant nous. Le capitalisme est préparé à sacrifier des générations entières dans le but de sortir le patronat de la crise et de sécuriser les bénéfices. Le chômage de masse frappe, et frappera, de plus en plus durement les jeunes. Cela, couplé aux économies drastiques qui seront certainement réalisées, promet une baisse du niveau de vie. De plus, l’éclatement de la bulle spéculative du capitalisme a aussi mis fin aux rêves et aux projets d’avenir de générations entières, qui doivent y renoncer à cause de la cupidité d’une petite élite.

    L’argument néolibéral, comme quoi les cadeaux aux grosses entreprises et les bénéfices colossaux amèneraient la prospérité pour tout le monde, est aujourd’hui remis en question. La crise met à nu les contradictions internes du capitalisme. Ce système ne connait pas de remède contre ses maladies chroniques que sont la surproduction, la guerre et la misère.

    Un emploi décent pour tous = un statut décent pour tous!

    Les jeunes sont particulièrement touchés par la crise. En mai, le chômage des jeunes (de moins de 25 ans) en Flandre a augmenté de 44,5% par rapport à la même époque l’an passé. Le chômage des jeunes est aujourd’hui officiellement de 21% en Belgique. Malgré cela, les représentants du patronat (FEB en tête) plaident en faveur du report de l’âge de la pension. Beaucoup de jeunes remarquent maintenant que les jobs d’intérimaires et autres conventions temporaires n’évoluent que rarement vers un contrat à durée indéterminée (CDI) avec à la clé la sécurité de l’emploi. Ces dernières années, les bureaux d’intérim étaient présentés comme une porte privilégiée vers l’emploi, avec la liberté nécessaire pour choisir soi-même quand et où travailler. La flexibilité a été présentée comme quelque chose de moderne. Mais la réalité est que des dizaines de milliers de jeunes sont obligés de tenter de s’en sortir avec des contrats incertains, temporaires et mal payés qui ne sont qu’un moyen facile et bon marché pour augmenter les bénéfices du patronat. Les jeunes travailleurs sont souvent les premiers à être jetés à la rue sans aucune pitié.

    Les jeunes du PSL exigent un emploi décent avec un statut décent pour chacun. Au lieu de dresser l’une contre l’autre les différentes générations pour obtenir des emplois, nous proposons une lutte commune avec redistribution du temps de travail: 32 heures par semaine sans perte de salaire, et avec embauches compensatoires. Nous n’obtiendrons pas une telle mesure par magie : un plan d’action national pour l’emploi est nécessaire, qui doit partir de la base et avec un engagement clair des syndicats.

    Plus de moyens publics pour l’enseignement

    Les étudiants et écoliers sentent également les conséquences de la crise. Les différents gouvernements ont ensemble un déficit de 20 milliard d’euros et la dette de l’Etat a recommencé à augmenter. Sans lutte générale, le gouvernement essaiera de prendre cet argent chez les travailleurs et leurs familles, en rognant notamment sur la sécurité sociale et les services publics. L’enseignement sera bien évidemment également pris pour cible.

    Ce secteur connaît de gros déficits. La politique néolibérale a ramené la part du PIB de 7% en 1980 à 5% aujourd’hui. Cela a été associé à une politique d’économies et un sous-financement systématique de la recherche, des infrastructures, des conditions de vie des étudiants, etc., ce qui a grandement facilité l’intrusion des entreprises dans l’enseignement. EGA (Etudiants de Gauche Actifs, dans le secondaire et le supérieur) résiste à la poursuite de la commercialisation de l’enseignement. Nous sommes pour un enseignement gratuit et de qualité. Nous exigeons l’augmentation de la part de l’enseignement dans le PIB jusqu’à (au moins) 7%. Les moyens nécessaires doivent être prélevés sur les méga-profits des entreprises, bien souvent obtenus avec l’aide des innovations technologiques et de la recherche dans nos facultés.

    Des emplois, pas de racisme!

    Avec EGA, et la campagne antiraciste Blokbuster en Flandre, nous menons campagne auprès des jeunes contre le racisme et l’extrême-droite. Dans une période de crise et de chômage, chaque possibilité de division du mouvement ouvrier risque d’être utilisée pour l’affaiblir. De nouvelles percées du racisme sont un danger réel. Lors des élections de juin, tant le FN que le VB ont subi des défaites, mais dans de nombreux pays d’Europe, le danger de l’extrême-droite ainsi que du populisme de droite s’est clairement fait sentir. Ce danger continuera d’exister tant que la gauche ne formulera pas de réponse forte.

    Le racisme peut uniquement être combattu en attaquant les racines du problème. Le chômage de masse, la hausse du coût de la vie et la pauvreté croissante offrent à l’extrême-droite et à la bourgeoisie l’occasion de renforcer les divisions et les oppositions entre Wallons, Flamands et immigrés. Ce ne sont pourtant pas les immigrés qui sont responsables de la crise capitaliste, mais bien les capitalistes eux-mêmes.

    Les partis dits socialistes se sont embourgeoisés : ils prêchent la bonne parole patronale et on n’y trouve plus une base de travailleurs actifs et militants. Pour disposer d’un instrument avec lequel nous pourrions lutter contre ce système, la formation d’un nouveau parti des travailleurs est nécessaire. Un tel parti serait un instrument inestimable pour dénoncer clairement les méfaits du capitalisme, montrer que seule la lutte massive et collective paie et aider à organiser cette lutte. Ce serait également la meilleure réponse face aux mensonges électoraux des fascistes et des populistes.

    Après le succès de la manifestation contre le NSV (l’organisation étudiante du VB) du 26 mars dernier à Louvain, Blockbuster est prêt à recommencer cette année, en mars, à Anvers.

    Marx avait raison!

    Le capitalisme a montré à de nombreuses reprises dans les décennies passées qu’il ne mène qu’à des crises. Karl Marx était arrivé à cette conclusion il y a 150 ans déjà, dans son analyse scientifique de ce système. Les capitalistes veulent toujours plus de profits. Pour cela, ils essaient de produire le plus possible, au coût le plus bas possible : production en série, investissement dans la technologie et la science, bas salaires…

    Dans les années 70, le capitalisme a connu une crise de surproduction. Il a tenté de dépasser cette crise, entre autres grâce aux crédits et aux hypothèques, mais aujourd’hui la nouvelle crise montre les limites de cette stratégie. Cela va mener à des confrontations plus dures entre Travail et Capital.

    Les Etudiants de Gauche Actifs veulent étudier et populariser les idées de Marx. Pour nous, le marxisme n’est pas une Bible, mais une méthode permettant d’analyser le capitalisme et donc de le combattre plus efficacement. En outre, le marxisme offre une alternative au capitalisme: une société socialiste où la richesse est mise au service de la population de manière démocratique, par opposition à la dictature d’une petite minorité caractérisant le système actuel.

  • Tectéo: Action des travailleurs à l’inauguration de la nouvelle gare des Guillemins

    Vendredi dernier se tenait le spectacle d’inauguration de la toute nouvelle gare des Guillemins. Avant cet évènement qui aura coûté pas moins de 650.000 euros à la collectivité (!), les travailleurs de Tectéo étaient venus en front commun syndical distribuer des tracts pour informer le public de la situation actuelle à cette intercommunale liégeoise: suppression de la possibilité de départ à 58 ans, augmentation du temps de travail sans augmentation de salaire, fermeture de deux sites,… Tout ça sous une direction qui se dit ‘socialiste’!!

    Par Nico


    Pour plus d’informations:

    • TECTEO: La colère est là, il faut mieux l’organiser!
    • TECTEO: Quand le PS met une intercommunale à l’école du privé…
    • TECTEO : La colère monte, il faut d’urgence un plan de mobilisation syndicale
    • La direction de Tecteo n’aime vraiment pas le tract du PSL ! (suite et certainement pas encore fin)
    • TECTEO : La direction n’aime pas le tract du PSL
    • TECTEO: Interview de militants (juillet 2009)
  • TECTEO – Liège: La colère est là, il faut mieux l’organiser!

    Malgré l’opposition générale du personnel, le plan d’économies voulu par le directeur Stéphane Moreau est d’application depuis le 7 septembre. Passage de 36 à 38 heures (payées 36 !), réduction ou suppression pure et simple de primes, instauration d’un système d’évaluation calqué sur le privé, fermeture de postes locaux,… le choc est brutal. Et c’est loin d’être fini.

    Par Jean Peltier

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    Pour plus d’informations:

    • TECTEO: Quand le PS met une intercommunale à l’école du privé…
    • TECTEO : La colère monte, il faut d’urgence un plan de mobilisation syndicale
    • La direction de Tecteo n’aime vraiment pas le tract du PSL ! (suite et certainement pas encore fin)
    • TECTEO : La direction n’aime pas le tract du PSL
    • TECTEO: Interview de militants (juillet 2009)
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      Car une nouvelle restructuration est en vue. Plus de 250 travailleurs devraient se voir imposer des mutations dans les prochains mois. Dans certains secteurs, la direction a commencé à dresser, dans la plus grande discrétion, des listes d’agents à déplacer, ce qui pourrit le climat dans l’entreprise. De plus, la création annoncée d’une nouvelle filiale sous forme de société anonyme ouvre la porte à terme à un changement global de statut de l’intercommunale publique vers celui de groupe privé. C’est certainement là le but final de Moreau, par ailleurs multimandataire du PS (pour ne pas dire cumulard : 28 mandats dont 10 rénumérés !). Face à ce rouleau compresseur, il faut bien dire que la réaction syndicale a jusqu’ici été bien faible.

      Des «actions ciblées» à la grève

      Depuis le début de l’été, une grosse centaine d’affiliés de la CGSP sont passés à la CSC pour protester contre l’absence de réaction de la CGSP (ultra-majoritaire à Tecteo) face au plan Moreau. La CSC a rejeté dès le 11 août le plan Moreau et commencé à mener de courts arrêts de travail couplés à des actions à l’extérieur. La première assemblée générale des affiliés CGSP – réunie le jour même de l’entrée en vigueur des mesures ! – a écarté le départ en grève et voté à 60% en faveur d’«actions ciblées» menées à l’extérieur de l’entreprise dans le but de faire connaître largement la situation à Tecteo et de faire pression sur la direction. De petits rassemblements de militants ont eu lieu à diverses occasions, en particulier lors de l’inauguration des Fêtes de Wallonie et de la nouvelle gare des Guillemins.

      Mais, après un mois de telles actions, le bilan est très léger. Certes, le cas Tecteo a commencé à être évoqué dans la presse mais cela n’a guère impressionné la direction de Tecteo, comme le montre le récent discours de Stéphane «Je-n’ai-peur-de-personne» Moreau devant le personnel.

      La CSC a, à nouveau fait un pas en avant, en entamant depuis le 14 septembre des grèves de 3 jours par semaine. Mais son poids dans l’entreprise reste limité. C’est pourquoi il est essentiel que la CGSP suive et décide elle aussi le passage à la grève. C’est aujourd’hui le moyen décisif pour construire un rapport de forces meilleur face à la direction.

      Solidarité indispensable

      Un point positif à relever est la présence de délégations d’autres intercommunales liégeoises – (CILE (eau), ALG (gaz), AIDE (épuration des eaux), Intradel (déchets) – aux assemblées syndicales. Ce n’est pas un hasard car on commence là-bas à sentir souffler le même vent mauvais qu’à Tecteo. Même si les directions de ces intercommunales nient toute intention de changer le statut des intercommunales et des agents, les syndicats craignent à raison que Tecteo ne soit qu’un banc d’essai. Mener dans ces sociétés de vraies actions de solidarité avec Tecteo serait donc à la fois un bel acte de solidarité… et aussi une assurance pour l’avenir. De même, il serait bien que des actions de solidarité réciproque puissent se développer avec les enseignants. Car, malgré la différence des situations, c’est bien la même logique du «travailler plus pour gagner moins» que patronat et ministres imposent agressivement des deux côtés.

  • La fin de la récession? Pour les travailleurs et leurs familles, le pire reste encore à venir

    A en croire le Fonds Monétaire International, la récession aurait atteint un plancher et «la reprise de l’économie mondiale a commencé». Cela ne s’est pas fait grâce à la «main invisible» du marché, mais bien grâce aux autorités qui se sont largement endettées afin de sauver le système. Pour éviter l’effet boule de neige des intérêts à payer, elles seront obligées des années durant, de couper fortement dans les dépenses publiques tout en cherchant de nouvelles sources de revenus.

    Analyse, par Eric Byl

    Des bourgeons verts?

    Selon Obama, l’économie a été sauvée de la catastrophe, échappant à une dépression comme celle des années ‘30. En juin, la perte d’emplois aux Etats-Unis a été réduite de moitié par rapport aux mois précédents et limitée à «seulement» 250.000. Malgré ça, le gouvernement s’attend à un chômage de 10% pour la fin de l’année (contre 9,4% aujourd’hui). Mais, si l’on prend en compte les contrats temporaires involontaires et les chômeurs «démotivés», il atteint déjà les 16,3%. «Joe Six-pack» (le travailleur américain moyen) à déjà perdu 3,4% de son revenu sur base annuelle – le recul le plus important depuis le début des statistiques en 1960 – une diminution ininterrompue depuis huit mois. Parallèlement, sa productivité a augmenté de 6,4%. Le coût du travail payé par le patronat a baissé de 5,8%, la plus grande chute depuis 2001.

    Il faut d’ailleurs toujours relativiser les «bonnes» nouvelles venant des USA. Le nombre de saisies immobilières a atteint un nouveau record en juillet. Malgré la prime de 250 $ accordée aux retraités et aux allocataires en mai, l’économie s’est encore contractée au deuxième trimestre de 0,3% par rapport au premier trimestre, ce qui fait un recul de 3,9% en un an. L’Europe aussi à ses «bourgeons verts». Tant les économies allemande que française ont connu une croissance modeste de 0,3% ce deuxième trimestre après 4 trimestres de recul. La prime pour le remplacement des vieilles voitures n’y est certainement pas étrangère. Mais tant les économies de Grande-Bretagne (-0,8%) que celle d’Espagne (-0,9%), d’Italie (-0,5%), des Pays-Bas (-0,9%) et de Belgique (-0,4%) ont connu un rétrécissement considérable ce deuxième trimestre. Sur base annuelle, l’économie allemande a reculé de 5,9%, la française de 2,6% et la belge de 3,8%. La production industrielle de la zone Euro s’est réduite pendant cette même période de pas moins de 17%.

    La nouvelle de cet été, c’est la croissance des pays asiatiques, qui a atteint 10% en moyenne. Si ce chiffre est contesté en Occident, aucun doute ne peut pourtant exister: les stimulants fiscaux y ont été plus amples et ont eu un effet plus immédiat. Mis à part l’Inde, tous ces pays sont entrés en récession avec des budgets publics plus sains et avaient donc plus de marge pour intervenir. Les dettes des entreprises et des particuliers y étaient aussi plus limitées. Les banques asiatiques étaient encore en meilleur état que les occidentales. Sans pouvoir échapper à la récession mondiale, ces pays étaient mieux équipés sur le plan fiscal et monétaire pour y faire face.

    Dangers en vue

    Les dangers d’une rechute restent pourtant nombreux. La politique monétaire actuelle menace de gonfler de nouvelles bulles. Sur le marché chinois, les actions s’échangent ainsi à 31 fois les profits estimés, contre 18 fois en moyenne dans les pays riches.

    Il n’est donc pas anodin que le prix Nobel Paul Krugmann ait déclaré que les autorités pourraient avoir été trop généreuses et auraient ainsi raté l’occasion d’appliquer des réformes structurelles. Il craint de nouvelles bulles spéculatives et un retour à la case départ dans quelques mois. L’économiste Ivan van de Cloot est réaliste lorsqu’il qualifie la Bourse de maniaco-dépressive: «un pendule qui oscille entre la peur et l’avidité». Et ce n’est d’ailleurs pas encore fini. Selon le FMI, les banques européennes auraient seulement assaini 17% de leurs mauvais actifs. Le stress test (simulation de conditions très défavorables) de septembre forcera beaucoup de banques à renforcer leurs capitaux. Les pouvoirs publics belges, les plus généreux en Europe après l’Irlande et la Grande-Bretagne, n’osent pas y penser, eux qui ont déjà dépensé 26,7% du PIB (92 milliards d’euros) pour sauver les banques.

    Reprise économique ou pas, on s’attend partout à une hausse du chômage, qui devrait atteindre, en Belgique, 70.000 personnes cette année et 110.000 l’an prochain. La consommation, facteur le plus important de la croissance économique, sera ainsi freinée. L’illusion de croissance à déjà fait doubler le prix du pétrole en seulement 6 mois et d’autres matières premières suivent le même chemin. Les coûts de production et de transport des entreprises vont déraper. La croissance ne viendra donc pas non plus des investissements des entreprises. Ces augmentations de prix ne sont d’ailleurs pas dues à une croissance de la demande, mais principalement à la spéculation. De leur côté, les autorités devront compenser les sommes mirobolantes offertes pour sauver les banques par une politique d’assainissement. Finalement les banques resteront fort prudentes dans l’octroi de crédits.

    Si reprise économique il y a, elle sera très faible et ira de pair avec des attaques contre le niveau de vie et les conditions de travail des travailleurs et de leurs familles. Une nouvelle chute économique est probable, car si la politique anticrise a énormément coûté, elle a très peu résolu. Ce système de profits ne peut être sauvé, régulé, ni même domestiqué, il doit être remplacé par un système où l’on produit en fonction des besoins de tous au lieu des profits de quelques-uns. C’est cela que nous appelons socialisme.

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