Category: Bruxelles

  • Vidéo de Gilles Smedts, Gauches Communes

    Dans la vidéo ci-dessous, notre camarade Gilles Smedts, du Parti Humaniste et tête de liste à Bruxelles à la Région pour Gauches Communes (liste n°29), aborde la question du désarmement et plus particulièrement du désarmement nucléaire. Actuellement, le gouvernement belge envisage d’acheter de nouveaux avions F35 pour transporter les bombes nucléaires américaines entreposées à Kleine Brogel. Cet achat est évalué à 6 milliards d’euros, une somme qui serait bien plus utilement investie dans l’emploi, les services publics,…

    Les listes ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires réunissant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Gauches Communes dépose des listes pour ces élections du 25 mai à Bruxelles, à la Chambre et à la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte, le Parti Humaniste et des indépendants.

  • Anja Deschoemacker au débat du MOC à Bruxelles

    Ce jeudi soir, après l’action contre l’European Bussiness Summit, le Mouvement Ouvrier Chrétien de Bruxelles avait invité les principaux partis politiques dans ses locaux afin de les interpeller sur base de son mémorandum quant à leurs priorités pour Bruxelles. Les partis invités étaient les quatre partis traditionnels, le FDF et le PTB-GO. Ce n’était initialement pas prévu, mais puisque le MR ne s’est pas présenté, Anja Deschoemacker, tête de liste à la Chambre pour Gauches Communes et présente au meeting, a été invité à monter à la tribune en dernière minute.

    A notre avis l’absence du MR n’était aucunement un hasard. Le concept du débat était de regarder les conditions des divers partis pour participer à une majorité. Les sujets traités allaient du logement à la mobilité en passant par la santé et la violence conjugale, l’emploi et l’enseignement. Sur chacun de ces sujets, le MOC voulait savoir des partis interrogés quels points de son mémorandum seraient des points de cassure. Au vu des intérêts contradictoires que défendent le MR et le MOC, le MR doit avoir estimé que sa participation à un tel débat était la dernière de ses priorités.

    Le MR n’était d’ailleurs pas seul à s’excuser. Après la répression abusive de la manifestation contre l’European Bussiness Summit, la ministre de l’intérieur Joëlle Milquet a préféré ne pas être confrontée à ceux qu’elle venait tout juste de réprimer violemment, elle s’est faite remplacer par un autre représentant du CDH. Gauches Communes n’aura probablement pas d’élus suite à ces élections, et la question de la participation à un gouvernement ne se pose donc pas dans son cas. Mais la présence systématique de Gauches Communes aux côtés des militants du MOC au cours de nombreuses actions et luttes, y compris contre l’European Bussiness Summit, explique qu’il lui a été permis de s’intégrer au débat.

    Le débat même a commencé par une série d’interviews filmées de travailleurs sans emplois. Du point de vue de Gauches Communes, il aurait été difficile d’imaginer meilleure introduction. Tant dans l’analyse de la situation que dans les souhaits exprimés par les chômeurs interviewés, il était évident que leurs revendications collaient parfaitement au programme défendu par Gauches Communes. Après cette séance plénière, nous nous sommes divisés en trois groupes où, à chaque fois, deux des 6 partis présents devaient répondre à une question clé sur chaque thème. Les partis tournaient à deux d’un groupe à l’autre, dans le cas d’Anja, c’était avec Christos Doulkeridis, d’ECOLO, Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale en charge du Logement et de la Lutte contre l’Incendie et l’Aide médicale urgente.

    En bref, Anja y a défendu la nécessité de construire 60.000 logements sociaux publics ; la gratuité des transports publics ; la création d’un service national de santé ; l’individualisation du droit à une allocation ; une réduction du temps de travail à 32h par semaine, sans perte de salaire ni augmentation des cadences et avec embauches compensatoires ; et un refinancement public de l’enseignement à la hauteur de 7% du PIB. Anja n’a surement pas convaincu tous les participants, mais sur base des diverses réactions et du nombre de militants qui sont venus la voir par après, elle a certainement gagné la sympathie et le vote de bon nombre d’entre eux.

  • Interview d’Anja Deschoemacker

    Interview d’Anja Deschoemacker, tête de liste de Gauches Communes (liste 29) pour la Chambre des représentants à Bruxelles.

    Les listes ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires réunissant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Gauches Communes dépose des listes pour ces élections du 25 mai à Bruxelles, à la Chambre et à la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte, le Parti Humaniste et des indépendants.

  • Blocage du European Business Summit durement réprimé

    Rapport de Laure, quelques photos du Collectif Krasnyi – Reportage photo du Collectif Krasnyi

    Ce matin du jeudi 15 mai, suite à l’appel du D19-20, près d’un millier de manifestants se sont rassemblés pour dénoncer les accords négociés à l’occasion du European Business Summit.

    Les plus grandes entreprises s’y retrouvaient en huis clos avec nos décideurs (Karel De Gucht, Didier Reynders, Guy Verhofstadt, etc.), au palais d’Egmont pour discuter du partenariat du traité transatlantique et des accords pouvant être obtenus en vue des prochaines élections européennes.

    Tandis que « les organisateurs de cette grande messe du lobbysme » influençaient tranquillement les leaders européens, des centaines de militants syndicalistes, de citoyens, d’agriculteurs, de jeunes, etc.,  manifestant leurs désaccords, se faisaient violemment arrêter.

    En effet, dès le début de la manifestation totalement pacifique, la police a provoqué délibérément les manifestants. Très vite, le ton est monté à coups d’insultes, de coups, d’arrestations groupées et d’auto pompe. Plus de 300 personnes ont été arrêtées et sont toujours actuellement enfermées à la caserne d’Etterbeek.

    Une telle attitude, cautionnée par Yvan Mayeur, bourgmestre PS de la ville de Bruxelles, montre la volonté féroce de nos dirigeants à protéger les intérêts des gros capitalistes et à museler toute forme de contestation.

    Déjà, lors des manifestations contre le sommet européen en décembre, et la manifestation européenne contre l’austérité en avril, la volonté de répression et de criminalisation du mouvement social annonçait la couleur de ce qui nous attend.

    Aujourd’hui, le total musèlement de la contestation de l’austérité, aussi pacifique et démocratique qu’elle soit, démontre ce à quoi nous préparent nos dirigeants :

    Des mesures drastiques en faveur des actionnaires et des gros patrons que devront subir en silence la majorité des jeunes et des travailleurs.

    Tandis que nos conditions de vie ne vont cesser de s’aggraver au profit de l’engraissement des 1% les plus riches, nos révoltes pour préserver nos acquis et stopper la machine de guerre sociale seront de plus en plus violemment réprimées.

    Cette journée démontre une fois de plus l’urgence d’organiser la riposte et de faire entendre nos droits. STOP A LA REPRESSION ! STOP A LA DESTRUCTION DE NOS ACQUIS ! POUR UNE VERITABLE REPARTITION DES RICHESSES MAINTENANT !

  • Bruxelles. « Un front de Résistance à l’austérité? »

    Le Garcia Lorca, Alternatives à Bruxelles & Gauches Communes organisent un débat sur le thème : « Un front de Résistance à l’austérité? »

    La FGTB de Charleroi – Sud Hainaut a lancé un appel à un rassemblement à la gauche du Ps et d’Ecolo basé sur un programme d’urgence anticapitaliste. Pour le 25 mai, les partis traditionnels ne nous offrent qu’un choix entre une austérité brutale et rapide et une austérité graduelle et accompagnée. Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils lanceront une offensive contre les droits et les acquis de la majorité de la population, à tous les niveaux de pouvoir. Un front de Résistance contre l’austérité avec liberté de débat et unité d’action peut-il voir le jour après les élections ? Nous avons invité l’ensemble des formations qui soutiennent et participent à l’appel de la FGTB de Charleroi pour y répondre.

    En présence de :

    – Anja Deschoemacker, 1e à la Chambre Gauches Communes, PSL

    – Roland Nyns, 7e à la Région PTB-go!, PC

    – Caroline Bertels, 3e à la Région Véga

    – Mauro Gasparini, LCR

    -Gilles Smedts, 1e à la Région Gauches Communes, PH

    – Un représentant de la LCT

    – Un représentant du PTB est également invité.

    Ouverture des portes à 18h30, débat à 20h. Il est possible de manger des sandwichs sur place

    Entrée Gratuite

    Au Garcia Lorca, 47/49 rue des Foulons – 1000 Bruxelles

    => Page facebook

    Alternatives à Bruxelles est un cadre de travail commun, initié par le PSU (Parti Socialiste Unifié (Maroc) section Belgique, la Fédération de Belgique de Izquierda Unida, la Fédération de Belgique de Refundazione Comunisti Italiani, Die Linke Bruxelles et Syriza Belgique dans le but de coordonner des actions avec d’autres collectifs progressistes de Bruxelles

    Gauches Communes sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Il y aura des listes pour la Chambre et la Région à Bruxelles. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP). www.reprenonsnoscommunes.be

  • Une planification écologique de la production d’énergie, des transports publics gratuits!

    Pollution, dérèglements climatiques, risque nucléaire, prix élevés du gaz et de l’électricité, augmentations des tarifs et coupes budgétaires à la STIB,…

    Il nous faut des solutions collectives respectueuses de l’environnement !

    Tract de Gauches Communes

    Un pôle public de l’énergie

    En Belgique, producteurs et fournisseurs d’énergie sont majoritairement de grandes multinationales uniquement intéressées par les dividendes à accorder à leurs actionnaires. Electrabel – le plus gros joueur sur le marché belge en constitue la parfaite illustration. L’entreprise abuse de sa position dominante pour maintenir ses tarifs au plus haut, elle utilise toute les subtilités de la haute-technologie fiscale pour éviter de voir les impôts toucher à ses gigantesques profits, elle refuse d’investir sérieusement dans l’énergie renouvelable et elle exerce un lobbying féroce afin de prolonger la durée d’utilisation de centrales nucléaires vétustes. Les communes affirment, quant à elles, être obligées de nous demander des prix exubérants pour la distribution puisqu’elles ont besoin de ces revenus pour combler leur budgets.

    Ces fausses excuses ne font que souligner les contradictions du système capitaliste, basé sur la course aux profits d’une infime élite au détriment des conditions de vie et de travail de l’immense majorité de la population ainsi que de l’environnement. Quant à la réduction de la TVA sur l’électricité récemment décidée par le gouvernement, il ne s’agit que d’une astuce pour retarder le mécanisme d’indexation des salaires : d’un côté un ménage gagnerait en moyenne 104€ avec cette réduction de la TVA, mais elle perdrait 339,36€ de l’autre avec le retard d’indexation! Et la problématique des fissures dans les réacteurs nucléaires Tihange 2 et Doel 3 démontre que le refus d’abandonner le nucléaire est un danger bien réel pour toute la population !

    Transports publics gratuits et de qualité

    Les choses ne sont pas différentes en matière de mobilité : embouteillages quotidiens, manque flagrant de transports publics, pollution par particules fines, etc.

    Lors de sa formation, le gouvernement bruxellois avait pourtant précisé dans son programme de gouvernement qu’il s’orienterait vers la gratuité des transports publics dans la Région bruxelloise. Mais malgré le fait que le ministre de la mobilité, Bruno De Lille, est issu de la fraction Ecolo/Groen, sa politique fut à l’exact opposé des promesses électorales des « écologistes ». En lieu et place de la gratuité, la STIB a subi de larges coupes budgétaires (et 116 millions d’euros d’économies doivent encore suivre selon le plan d’investissements 2013-2017), les tarifs ont continuellement grimpé et l’installation de portiques à l’entrée et à la sortie des stations doit assurer que les utilisateurs n’évitent pas ses tarifs en hausse.

    Faute de tout plan ambitieux pour des transports en commun gratuits et de qualité, nos gouvernements cherchent désespérément d’autres moyens de lutter contre l’infarctus routier, tous aussi destructeurs pour l’environnement et notre santé et rendant l’accès à la mobilité de plus en plus un privilège pour les plus aisés, à l’instar du projet de taxe kilométrique qui frappera durement ceux qui doivent quotidiennement se déplacer en voiture pour aller travailler. Cette logique est inacceptable, elle place la responsabilité de la situation actuelle sur les individus.

    Une alternative respectueuse de l’environnement

    Les secteurs de l’énergie et du transport public doivent bénéficier d’investissements massifs. Selon nous, la meilleure façon d’assurer un bon cadre de vie tout en défendant l’environnement est une planification démocratique de l’économie. Nous revendiquons la nationalisation du secteur énergétique dans sa totalité ainsi que la création d’un pôle public où la production, la distribution et la recherche scientifique seraient démocratiquement gérées pour garantir des prix bas ainsi qu’une rapide transition vers des sources d’énergie renouvelables et la sortie du nucléaire.

    Le développement de nouvelles lignes de métro, de tram et de bus pourraient décharger les lignes les plus engorgées et assurer un meilleur service pour les régions les plus délaissées. La gratuité totale de ces transports serait le meilleur outil de lutte contre la pollution et les embouteillages.

    Les moyens ne manquent pas pour ce faire, mais nous devons nous débarrasser de ce système capitaliste dont la logique visant à l’augmentation systématique et vertigineuse des profits d’une minorité de parasites freine les développements technologiques et scientifiques tout en conduisant constamment à de nouvelles crises économiques et écologiques. Nous luttons pour une société où les richesses seraient démocratiquement gérées pour le bien-être de la population toute entière !

    Gauches Communes en action contre la hausse des tarifs STIB, 70 participants à notre rassemblement le 1er février:

    “Les tarifs de la STIB ont augmenté en ce début février. Il vous en coûte désormais 2,10 pour un seul voyage. Le mouvement Gauches Communes conteste ces augmentations.” L’Avenir 5 février 2014

    “Ces augmentations sont loin d’être populaires parmi les usagers des transports publics. 70 personnes réunies à l’initiative de Gauches Communes, se sont rassemblées place Albert pour protester.” DH 3 février 2014

    “C’est tout à fait inacceptable, alors que le gouvernement fait valoir que les transports publics doivent tendre vers la gratuité. A la place la STIB a investi pour 40 millions d’euros dans installation de portiques, histoire de davantage contrôler l’utilisateur.” Anja Deschoemacker

    Nos candidats s’engagent :

    Pour la justice sociale : à ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes.

    Pour une démocratie réelle : à vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rémunérés. Le reste de l’argent serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales. Nos candidats s’engagent à représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.

    Qu’est ce que Gauches Communes ?

    ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Il y aura des listes pour la Chambre et la Région à Bruxelles. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

  • Gauches Communes au Talk Elections : Cécile Piret

    La vidéo ci-dessous vous présente Cécile Piret, candidate de Gauches Communes à la Région à Bruxelles et membre du Parti Socialiste de Lutte. Les listes ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires réunissant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Gauches Communes dépose des listes pour ces élections du 25 mai à Bruxelles, à la Chambre et à la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte, le Parti Humaniste et des indépendants.

    Cécile Piret aborde ici tout particulièrement la question de la lutte contre le chômage par la redistribution collective du temps de travail, par l’imposition des 32 heures de travail par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. D’autre part sont également abordés la nécessité de nationaliser le secteur financier et les secteurs-clés de l’économie ainsi que de refuser de payer la dette publique.

    Cécile Piret (Parti Socialiste de Lutte) : « 32h de travail maximum, par semaine ! »

  • Gauches Communes au Talk Elections : Gaëlle Smedts

    La vidéo ci-dessous vous présente Gaëlle Smedts, candidate de Gauches Communes à la Chambre à Bruxelles et membre du Parti Humaniste. Les listes ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires réunissant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relai politique large véritablement de gauche. Gauches Communes dépose des listes pour ces élections du 25 mai à Bruxelles, à la Chambre et à la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte, le Parti Humaniste et des indépendants.

    Notre camarade Gaëlle Smedts, qui participe à sa première campagne électorale, dénonce dans cette interview les coût faramineux de l’armement à l’heure actuelle. Il faut chaque année 110 milliards de dollars pour entretenir les armes nucléaires dans le monde ! En Belgique, le gouvernement vient d’acheter des avions F-35 adaptés à la modernisation des bombes nucléaires américaines présentes en Belgique, une dépense à hauteur de 6 milliards d’euros ! Gaëlle Smedts illustre ainsi que des moyens peuvent être trouvés pour faire face aux pénuries sociales en termes de crèches, d’écoles,… Il s’agit d’une question de priorités politiques.

    Concernant la transition énergétique vers des énergies vertes, elle défend la nécessité de la nationalisation du secteur de l’énergie et de la sortie du nucléaire, tout en insistant sur le fait que cette transition énergétique serait génératrice d’emplois au niveau de l’isolement des bâtiments, du développement de nouvelles énergies,…

    Enfin, elle aborde la question d’une démocratie réelle avec la perspective d’élus révocables à tout moment par leur base.

  • Anja Deschoemacker, une vraie socialiste

    Listes Gauches Communes à Bruxelles : Stop à l’austérité ! Pour un choc de solidarité

    • via un salaire minimum de 15 € brut/heure,
    • une pension minimum de 1500 €/mois
    • et une allocation de chômage minimum de 1200 €/mois.
    Anja Deschoemacker, Tête de liste à la Chambre pour Gauches Communes à Bruxelles.

    “L’austérité des partis de droite et des partis de gauche se rejoignent, assène Anja Deschoemacker. Tous les niveaux de pouvoir, sont utilisés afin de faire payer la crise à la population: dégradation des conditions de travail, cadeaux fiscaux aux grandes sociétés, augmentation des tarifs des transports en commun, pénuries dans les crèches, les écoles… Nous devons reprendre en mains les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et démocratique.” (Le Soir 20/06/2012)

    Combattante contre la hausse des tarifs de la STIB

    “Le 25 mai, les partis au pouvoir ne nous offrent qu’un choix entre l’austérité radicale et rapide et l’austérité graduelle et accompagnée. Tous ces partis sont prêts à baisser les ‘charges salariales’, c’est-à-dire les salaires ou les contributions à la sécurité sociale.

    “Quand ils utilisent le mot ‘profiteur’, ils pensent aux chômeurs ou aux prépensionnés qui n’ont pourtant pas choisi d’être sans emplois ou de se retrouver prépensionnés dans le cadre d’une restructuration. Ils ne pensent pas aux grands actionnaires qui ne payent pratiquement pas d’impôts, ni aux spéculateurs qui ont pourtant organisé le casino qui nous a jeté dans la crise.

    Prise de parole lors du rassemblement de Gauches Communes le 1er février 2014

    “Ces dernières années, les politiques à tous niveaux ont été occupées à faire payer la facture de cette crise à la majorité des gens. Ils font cela pour pouvoir sauvegarder les intérêts du grand capital, qui s’en vont avec la majorité des richesses produites par les travailleurs. Pendant que les capitalistes ont parqué leurs énormes capitaux dans des paradis fiscaux ou l’utilisent pour la spéculation, nos enfants n’ont pas assez de places dans les crèches et les écoles, nos jeunes ne trouvent pas d’emploi ou précaires, nos parents qui ont besoin de soins (personnes malades, handicapées, âgées…) se trouvent devant des listes d’attente et des services à des prix inabordables et nous vivons dans des appartements trop chers, souvent en état douteux…

    “Ces dernières décennies, la grande majorité de la population a été témoin et victime de l’augmentation de la pauvreté, de l’insécurité, du chômage, des dettes (…) pendant que le 1% des personnes les plus riche n’a fait que s’enrichir.

    “Pour répondre aux besoins de la majorité de la population, il faut un plan d’investissement public massif dans l’emploi, le logement, les crèches et les écoles, les soins de santé et les services publics, etc. Les moyens existent, mais leur utilisation n’est pas déterminée par la majorité des gens. Les derniers gouvernements ont dépensé des milliards pour sauver les banques, pour ensuite nous servir la facture sous forme de plans d’austérité.

    “Imaginer que l’on peut résoudre les pénuries sans mener une lutte pour les moyens volés par les 1% est une utopie. Imaginer que les partis au pouvoir sont à côté de la majorité des gens pour mener cette lutte n’est que rêverie. Nous voulons stimuler la création d’un front de résistance contre l’austérité. Celui-ci doit commencer par prendre cette lutte en main en s’opposant à toutes attaques envers les services publics, la sécurité sociale et les dépenses sociales. Il faut aller chercher les moyens là où ils se trouvent.

    “Pour construire une société socialiste, où ce n’est plus la recherche de profits qui décident de là où les investissements doivent se faire, mais bien les besoins, il nous faut collectivement reprendre le contrôle de la production, jusqu’à présent détenue dans les mains du 1% le plus riche. Tant que les secteurs-clés de l’économie – l’énergie, le transport, l’industrie lourde, etc. – ainsi que les banques restent aux mains de cette élite, il n’y aura jamais assez de moyens pour les besoins de la majorité.”

    Anja Decshoemacker

    Le CV d’une combattante :

    Pour le libre choix des femmes
    Mars 2014 : Pour la défense du droit à l’avortement

    En 1991, j’ai figuré parmi les fondateurs de la campagne antifasciste Blokbuster précédant le fameux “‘dimanche noir”’ de la percée du Vlaams Belang (Vlaams Blok à l’époque). Blokbuster a organisé des centaines d’actions locales contre le Vlaams Belang, mais aussi une manifestation qui a rassemblé 40.000 personnes sous le slogan “des emplois, pas de racisme” dans les rues de Bruxelles.

    Au début des années 90’, j’ai quitté la social-démocratie avec une trentaine de camarades, car le PS et le Sp.a n’étaient déjà plus de gauche, plus du tout socialistes. Au cours de ces vingt dernières années, on les a vus dans toutes les politiques néolibérales et toutes les attaques menées contre nos conditions de vie.

    Opposante à toute forme de discrimination, j’ai fondé la commission femme du PSL. Je me suis également positionnée contre la surenchère communautaire, sujet auquel j’ai consacré un livre : “La question nationale en Belgique – une réponse des travailleurs est nécessaire”.

    Aux côtés des syndicalistes
    Novembre 2012 : Avec le personnel de St-Gilles contre l’austérité

    Je me suis engagée en 2010 comme tête de liste du Front des Gauches à Bruxelles-Hal-Vilvorde et pour la liste Gauches Communes à Saint-Gilles en 2012. Nous avions obtenu respectivement les scores honorables de 2,3% et 3,7% à Saint-Gilles. Cela rend possible l’obtention d’élus à l’avenir. C’est avec le même esprit de combattante que je me suis engagée à tirer la liste Gauches Communes pour la Chambre le 25 mai prochain.

    Chaque candidat de cette liste est convaincu qu’un élu doit lutter aux côtés des travailleurs et des pauvres, et non se limiter à l’une ou l’autre motion au parlement, qu’un élu doit s’engager à organiser la résistance active de la population contre chaque mesure antisociale et ainsi construire une relation de force capable d’empêcher l’application de l’austérité.

    Contre l’austérité en Europe
    Juillet 2012 : En solidarité avec les mineurs espagnols

    Les travailleurs, les chômeurs, les pensionnés, les jeunes (…) ont besoin de leur propre relais politique, ouvert et démocratique, respectant les diverses tendances regroupées en son sein, avec des représentants qui, contrairement aux politiciens établis, ne gagneraient pas autant qu’un manager, mais l’équivalent du salaire moyen d’un travailleur. C’est pourquoi nous nous engageons aux côtés de l’appel de la FGTB de Charleroi – Sud Hainaut à un rassemblement de l’ensemble des forces à gauche du PS et Ecolo.

    Avec les marches des jeunes pour l’emploi : “La moitié des personnes suspendues sont âgées de moins de 30 ans. Cette chasse aux chômeurs doit stopper, a indiqué Anja Deschoemacker. En 2010, le patronat a déjà reçu près de 8,9 milliards d’euros de subventions salariales ainsi qu’une réduction des cotisations patronales. De l’argent doit être investi pour créer de l’emploi pour les jeunes.” Belga 15/10/2010

    Aux côtés des jeunes
    Février 2014 : Interpellation du conseil communal de Saint-Gilles contre les Sanctions Administratives Communales

    Contre la surenchère communautaire : “Un pied de nez à ceux qui ramènent tout aux luttes tribales communautaires. C’est tellement vrai que dans l’arrondissement au cœur de toutes les excitations politiques, c’est une jeune femme néerlandophone, Anja Deschoemacker, qui tire la liste (Front des Gauches), par ailleurs auteur d’un livre ‘politiquement incorrect’ sur ‘la question nationale’.” La Libre 21/05/2010

    Contre la hausse des tarifs STIB et pour la gratuité : “Anja Deschoemacker, vous avez manifesté ce samedi contre l’augmentation des tarifs de la STIB. 2,10€, c’est vraiment trop cher ?Si on regarde le revenu moyen et le prix des loyers à Bruxelles, c’est trop cher. (…) Plusieurs partis ont assuré dans leurs programmes qu’ils souhaitaient arriver à la gratuité totale : mais où en est-on? Pourtant, on construit des projets de prestige comme NEO. Il y a donc des sous, mais le gouvernement ne veut pas le dépenser dans le transport public.” L’Avenir 05/02/2014

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop