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  • Pas de sexisme dans mon festival !

    L’été est là. Des centaines de milliers de jeunes profitent de leurs vacances, de la bonne musique et du plaisir d’être avec des amis et leur copain/copine (ou essaient d’en chercher un nouveau/nouvelle). Beaucoup de filles vont néanmoins être confrontées à autre chose que des relations sexuelles consenties. Certains mecs ne voient les femmes que comme des objets sexuels et trouvent donc normal de les harceler.

    Par Anja Deschoemacker

    Il y a quelques dizaines d’années à peine, les filles ne jouissaient pas de la liberté de rechercher le plaisir sexuel. Cette émancipation est le fruit des luttes des générations précédentes de féministes et de travailleuses pour plus d’indépendance, de liberté et d’égalité.

    Le sexisme n’a cependant pas disparu avec ces évolutions, mais s’est développé sous de nouvelles formes qui coexistent avec les anciennes. Et si les capitalistes sont remarquables pour une chose, c’est sans aucun doute pour leur capacité à faire des profits avec n’importe quoi, y compris avec la rupture du tabou sur la sexualité.

    Le sexe, devenu omniprésent dans notre société, a été détourné pour devenir le support du néo-sexisme. Les publicités en sont un des exemples les plus significatifs: le corps est utilisé comme moyen pour attirer les clients. Celui de la femme est totalement banalisé et transformé en objet sexuel.

    A l’opposé, certains remettent en question cette situation au bénéfice du vieux modèle réactionnaire d’abstinence. Leur projet est de reléguer la femme au second plan, celui de mère et d’épouse soumise. Cela conduit à un amalgame entre la critique du néo-sexisme et une vision conservatrice de la femme. L’opposition au néo-sexisme est rapidement ridiculisée et caricaturée pour « manque d’humour », « frustration sexuelle », « pudeur excessive », etc.

    L’opposition du MAS/LSP n’est ni prude ni conservatrice. Nous n’avons rien ni contre le nu ni contre le sexe en tant que tels, mais bien contre leur instrumentalisation à des fins commerciales car celle-ci renforce le machisme. Les femmes sont ainsi incitées à accepter des comportements sexuels ne correspondant pas à leur désir mais plutôt à celui des hommes. Nous défendons la liberté sexuelle. Mais la liberté implique également le droit de dire « non » et de s’attendre à ce que ce non soit respecté.

    Prétendre que cela n’a aucune influence sur les gens est incroyablement naïf. Même si le porno-sexisme est un phénomène récent, de nombreuses études démontrent l’existence d’une pression grandissante sur les femmes pour les conduire à faire des « prestations sexuelles ». Des enquêtes européennes montrent qu’entre la moitié et les trois quarts des jeunes femmes se sentent « souvent mal à l’aise » à cause de remarques et d’attitudes à connotation sexuelle pouvant dans certains cas virer au harcèlement. Que ce soit à l’école, au travail, dans les festivals, etc., il est de bon ton de rigoler avec le « pinceur de fesses », mais celles qui se font pincer rient jaune.

    Il existe un mécontentement profond chez les filles. Mais nous constatons néanmoins que rien n’est offert aux jeunes qui veulent s’opposer à cette situation. C’est pourquoi nous menons une campagne cet été, comme nous l’avons fait pendant des années dans les différentes universités, pour convaincre les jeunes femmes qu’elles peuvent lutter et s’opposer au néo-sexisme. Si tu veux en savoir plus (calendrier des activités, liste de matériel, etc.) ou en discuter avec nous, n’hésite pas à nous contacter.


    CALENDRIER de nos campagnes:

    • De la colère à l’action organisée: Résistance Internationale!
    • 20 septembre: Manifestation contre un Congrès anti-islam organisé avec la participation du Vlaams Belang
    • 25 octobre: Festival "Environnement" de Résistance Internationale à Anvers
    • 6 décembre: Action pour le Climat à Bruxelles
    • 5 mars 2009: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 8 mars 2009: Action dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes

    Liens:

  • Protestez contre la possible expulsion d’Usman, de Melina et de leurs enfants

    Usman Khan Mohammad est arrivé le 1er septembre 1999 en Belgique. Il est venu de la région du Cachemire qui est occupée par le Pakistan, où il a été politiquement actif. Melina Dolor est venue en 2000 dans notre pays à partir des Philippines. Tous les deux ont été utilisés en tant que personnel bon marché dans les ambassades jusqu’à ce qu’ils rentrent en résistance et sollicitent l’asile. L’exploitation par les ambassades a aussi été portée à la télévision et tous les deux ont parlé à ce sujet sur les chaînes flamandes VTM et Koppen.

    Ils ont appris à se connaître et ont eu ici deux enfants : Amad et Imran. Ils ont maintenant six et quatre ans et apprennent le néerlandais à l’école. Amad et Imran ne sont jamais allés au Cachemire ou aux Philippines.

    Aujourd’hui, neuf ans plus tard, la demande de régularisation d’Usman et Melina a été refusée, malgré un dossier très solide. La demande d’asile a aussi été refusée. Tous les deux parlent le français et le néerlandais, se sont bien intégrés et ont poursuivit leurs activités politiques avec le Mouvement pour une Alternative Socialiste.

    L’expulsion n’est pas une option, elle mettrait Usman et Melina en grave danger et, en plus, où vont aller les enfants ? Vers un pays inconnu avec un choix déchirant à faire entre le père et la mère.

    Nous trouvons cette situation inacceptable et demandons votre soutien. Signez la pétition en ligne avec les revendications suivantes :

    • Pour la régularisation immédiate de Usman et Melina!
    • Stop à la politique de droit d’asile répressive et arbitraire!

    > Pétition en ligne

  • Appel international à protester contre le “Congrès anti-islam” à Cologne le 20 septembre

    Le conseiller municipal de gauche Claus Ludwig lance un appel international pour participer aux actions de protestation contre un “congrès anti-islam” qui se tiendra à Cologne le 20 septembre 2008. Résistance Internationale et Blokbuster ont répondu positivement à cet appel. Nous publions ici l’appel de Claus, qui siège au conseil communal de Cologne en tant que membre de Die Linke, une nouvelle formation qui obtient actuellement en Allemagne 15% dans les sondages.

    Appel de Claus Ludwig

    Contre le racisme et les néonazis internationalement. Stop au «congrès anti-islam» du 20 septembre à Cologne !

    Chers camarades, amis, combattants,

    Le groupe d’extrême droite Pro Köln, qui a cinq élus au conseil communal de Cologne, veut organiser les 19 et 20 septembre un « congrès contre l’islamisation» raciste dans la ville de Cologne. Des racistes issus de l’Europe entière sont attendus.

    Parmi les orateurs, il y aura entre autres HC Strache, président du FPÖ autrichien, Jean-Marie Le Pen, dirigeant du Front National en France, et Filip Dewinter, du Vlaams Belang. Nick Griffin du BNP de Grande-Bretagne, condamné pour négationnisme, avait été invité dans un premier temps, mais n’est plus le bienvenu après des protestations.

    Nous pouvons également attendre des militants de groupuscules de droite comme du HVIM de Hongrie ou même de l’Alliance Nationale Américaine, tout comme ces groupes ont participé à la “Journée européenne des jeunesses de droite ” le 3 mai dernier à Anvers.

    Cette propagande raciste de figures en vue de la droite radicale offre aussi de l’oxygène pour les militants ouvertement néonazis qui ont ces derniers temps intensifié leur offensive contre la gauche et les immigrés en Rhénanie du Nord – Westphalie.

    Le noyau de la politique de ces personnages est identique : espéré monter les autochtones et les immigrés les uns contre les autres avec le racisme. Ils usent de la propagande des gouvernements occidentaux et de personnes comme le politicien néerlandais Geert Wilders pour diffuser l’idée que tous ceux qui viennent de « pays islamiques » sont des ennemis.

    A Cologne, Die Linke fait partie d’une coalition de plusieurs organisations et individus de gauche, antifascistes et antiracistes, qui veulent empêcher ce congrès de nazis européen. Les syndicats de Cologne appellent aussi à empêcher cette provocation. Die Linke et son organisation de jeunes Linksjugend [solid] mobilisent à travers toutes les régions contre ce congrès.

    Face à ce racisme et au nationalisme, nous opposons la solidarité internationale. Pour cette raison, nous appelons les groupes antifascistes des pays voisins à soutenir et mobiliser pour les actions à Cologne.

    Nous espérons que le mouvement ouvrier et en particulier les syndicats et les formations de gauche comme le SP des Pays-Bas participeront activement étant donné que nous devons offrir aussi une alternative face à la discrimination, au chômage, à la démolition de l’enseignement et à la pauvreté. Tout cela est un terreau pour la croissance de l’extrême droite.

    Opposons nous de pleine force à l’extrême-droite ces 19 et 20 septembre et faisons comprendre qu’ils ne peuvent pas comme ça faire ce qu’ils veulent. No Pasarán !

    Contre l’alliance internationale des racistes et des fascistes, opposons la véritable solidarité internationale !

    Salutations amicales, Claus Ludwig, conseiller municipal à Cologne pour le groupe Die Linke


    CALENDRIER de nos campagnes:

    • De la colère à l’action organisée: Résistance Internationale!
    • 20 septembre: Manifestation contre un Congrès anti-islam organisé avec la participation du Vlaams Belang
    • 25 octobre: Festival "Environnement" de Résistance Internationale à Anvers
    • 6 décembre: Action pour le Climat à Bruxelles
    • 5 mars 2009: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 8 mars 2009: Action dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes

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  • Jeunesse : Cette société n’offre aucun avenir !

    Dans les pays industrialisés, théoriquement, tout est à notre portée, tout serait prévu pour devenir heureux. En théorie. Parce qu’en pratique, l’image que tente de véhiculer l’idéologie dominante se heurte à une société de compétition, de pression pour la réussite scolaire ou affective, de pression au travail, de pression pour consommer, etc.

    Par Nicolas, MAS-Liège

    Beaucoup de signes indiquent que cette société conduit à un malaise qui se généralise, y compris dans les pays riches. En Belgique, au cours de ces dix dernières années, la consommation d’antidépresseurs a ainsi plus que doublé. Pour l’année 2007 uniquement, 226 millions de doses ont été consommées, soit 22 par Belge! Sans parler du recours abusif à d’autres drogues, y compris l’alcool.

    Autre symptôme révélateur, le nombre de suicides, particulièrement chez les jeunes. Selon une étude publiée en 2005 par le Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, dans les pays occidentaux, « Le taux de décès par suicide chez les 15-24 ans a augmenté [suivant les pays] de 200 à 800 % depuis 1960, faisant du suicide la deuxième cause de mortalité de cette tranche d’âge en Occident.» En Belgique, le suicide représente la deuxième cause de décès pour les 15-24 ans et la première cause pour les 24-34ans.

    Tout le monde est bien entendu différent, mais la société influe de manière cruciale et prépondérante sur l’épanouissement individuel de chacun. Alors que les spécialistes défendent la prise de mesures capables d’aller contre les facteurs d’ordre social qui entraînent un stress extrême (la solitude, mais aussi le manque de formation, le chômage, etc.), nous assistons au contraire partout à une augmentation constante de la pression pesant sur chaque individu jusqu’à atteindre des niveaux d’exigences impossibles à satisfaire. Chacun est sensé être responsable de l’échec ou de la réussite de sa propre existence. Mais même un diplôme ne garantit plus un bon emploi, et en avoir un ne veut pas encore dire que l’on est sûr de le garder, tout ça dans un environnement de cherté croissante.

    Beaucoup de jeunes se sentent bloqués, sans perspectives d’améliorer significativement leur vie, les épaules écrasées par le poids de nombreux problèmes qui paraissent insolubles si l’on pense être seul à pouvoir les affronter. Acculés au pied du mur, bien souvent se sont les solutions individuelles qui prennent le pas sur les solutions collectives, et le suicide n’est que l’expression la plus extrême d’une solution individuelle pour résoudre un problème que l’on considère à tort comme purement individuel.

    Avec nos campagnes d’été tournées vers les jeunes, nous voulons remettre en avant la nécessité de lutter collectivement contre un système qui n’a rien à offrir à la majorité de la population.


    CALENDRIER de nos campagnes:

    • De la colère à l’action organisée: Résistance Internationale!
    • 20 septembre: Manifestation contre un Congrès anti-islam organisé avec la participation du Vlaams Belang
    • 25 octobre: Festival "Environnement" de Résistance Internationale à Anvers
    • 6 décembre: Action pour le Climat à Bruxelles
    • 5 mars 2009: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 8 mars 2009: Action dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes

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  • Eté du sport… ou du commerce?

    Big business et sport

    L’été 2008 sera apprécié par les amateurs de sport avec en juin l’Euro 2008, en juillet le Tour de France et en août les Jeux Olympiques. Mais à côté de l’enthousiasme, on trouve une série de scandales qui prennent de plus en plus le dessus sur l’aspect sportif. Le sport de haut niveau est surtout considéré par les sponsors et les organisateurs cupides de ces événements comme une nouvelle manière de faire des bénéfices exorbitants. Le sport en tant que forme de distraction, tel que le perçoivent des millions de fans, disparaît toujours plus.

    Par Tim, MAS Bruxelles

    On estime que l’Euro 2008 aura rapporté au secteur privé 2,15 milliards d’euros, dont la majorité pour les grands sponsors comme Coca Cola, Adidas et McDonalds. La vente des droits télévisuels et des billets a rapporté 660 millions d’euros à l’UEFA pour l’Euro 2004, et on attend une nette augmentation pour 2008. Sans compter le merchandising. Un billet pour l’Euro coûte entre 70 et 250 euros par match et de 160 jusqu’à 550 euros pour la finale. Quelques jours avant le match France-Pays-Bas, des billets circulaient à 3000 euros sur E-Bay! Beaucoup de téléspectateurs en Europe voir l’Euro à la télé, l’UEFA a ordonné que les droits d’émissions soient laissés au plus offrant.

    Les intérêts commerciaux qui pèsent sur le jeu obligent de plus en plus les sportifs à prester. La pression est telle que certains ont recours au dopage. D’autres préfèrent limiter leur carrière de haut niveau à 5 ou 6 ans et ensuite mener une vie « normale », en étant assez riches. Avec les sommes énormes qui sont présentes aujourd’hui dans le sport de haut niveau, on ferait mieux d’investir dans de bons services sportifs accessibles pour chacun.

    Les Jeux Olympiques en Chine ont été considérés dans un premier temps par les autorités chinoises comme un bon moyen de présenter la Chine comme un pays moderne, où les capitaux étrangers sont les bienvenus. La priorité a été donnée à la construction de complexes sportif et d’infrastructure de transport mégalomanes. Parallèlement à cela, les bâtiments scolaires ont été bâtis avec tellement peu de moyen que des dizaines de milliers d’écoliers ont trouvé la mort quand leurs écoles se sont effondrées durant les séismes du mois de mai dans la province de Sichuan. En outre, l’image démocratique que les autorités chinoises ont voulue montré n’est pas apparue en accord avec la réalité : les protestations intenses des Tibétains et d’autres opposants au cours de la tournée de la flamme olympique partout dans le monde en sont le parfait exemple.

    Le sport doit être repris en mains par la population active. Dans le livre « Reclaim the Game » (de John Reid, membre de notre Internationale), on trouve des propositions pour un sport démocratique. Le contrôle des supporters, des joueurs, du staff et des autorités locales sur les clubs de sport et les fédérations, une distribution honnête des droits télévisuels pour toutes les parties de la compétition, et non pas seulement pour les parties les plus élevées. Des prix d’accès bons marchés aux stades et aux halls de sport, la fin des salaires exubérants pour les sportifs de haut niveau et les coûteux contrats de sponsor. Les supporters et les sportifs de toutes disciplines doivent être réunis dans des organisations qui peuvent défendre un tel programme.

    > Reclaim the Game

    > Le cyclisme en crise : L’expression d’une société en déclin. Tour de France ou tour de farce?

  • De la colère à l’action organisée

    De la colère à l’action organisée:

    Le MAS, avec Résistance Internationale, est très actif parmi la jeunesse. Nos campagnes s’axent sur trois points : environnement, antiracisme et droits des femmes. Dans ces campagnes, nous orientons toujours nos attaques vers le système qui est cause de nos problèmes. Car le racisme et le sexisme servent à semer la division pour maintenir l’exploitation tandis que la recherche effrénée de profits par une poignée de capitalistes est réalisée au détriment de nos conditions de vie et de notre environnement.

    Par Boris, MAS-Bruxelles

    Détruire le capitalisme avant qu’il détruise la planète.

    Entre 2000 et 2003, ExxonMobil a dépensé près de 9 millions de $ pour sponsoriser des études contestant le réchauffement climatique. On comprend que l’entreprise cherche à préserver ses intérêts : 39,5 milliards de dollars de profit en 2007, c’est un record. Dans le secteur de l’énergie – un secteur qui dégage une forte concentration de gaz à effets de serre – 90% de la production d’énergie provient des ressources fossiles, les plus polluantes. Les conséquences pour l’humanité sont dramatiques: disparitions d’espèces, épidémies, catastrophes naturelles, réfugiés climatiques,… mais elles ne pèsent guère aux yeux des grands actionnaires.

    Nous voulons mobiliser pour la deuxième manifestation « Climat » à Bruxelles le 6 décembre. Pour cela, nous comptons organiser sur le thème « Détruire le capitalisme… avant qu’il détruise la planète ! » des actions locales dans les semaines et les mois qui précèdent la manifestation.

    Des emplois pas de racisme

    Le racisme trouve un terrain fertile dans le manque d’emplois, de logements à prix abordable, de moyens pour l’enseignement,… En l’absence d’une alternative issue du monde du travail, l’extrême-droite peut profiter de ces frustrations et grandir. Mais, en nous divisant entre Belges et étrangers, elle veut attaquer encore plus durement les jeunes et les travailleurs.

    Nous voulons organiser le départ d’un bus pour Cologne le 20 septembre afin d’y participer à la manifestation contre la tenue d’un Congrès anti-Islam. Nous voulons aussi préparer les forces antiracistes et antifascistes à être présentes en nombre quand les néo-fascistes sortent dans la rue, comme lors des actions que nous avons organisées contre le FN lors de la venue de Le Pen à Bruxelles, contre Nation le 1er mai à Charleroi ainsi que contre la marche annuelle du NSV, les étudiants du Vlaams Belang.

    Vers une nouvelle Marche des femmes

    Le 8 mars dernier, le MAS a organisé la première manifestation depuis des années à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes avec des femmes iraniennes et kurdes. Nous voulons refaire cette expérience le 8 mars prochain. Avec la détérioration des conditions de vie, la baisse du pouvoir d’achat, l’augmentation du coût de l’enseignement et d’autres services, les femmes ont plus difficile de faire respecter leurs droits et d’obtenir une indépendance financière.

    De plus, le corps de la femme est utilisé comme une marchandise par les capitalistes. Cette image de la femme comme objet sexuel pour l’homme, fortement répandue parmi les jeunes, notamment à travers la publicité, a des conséquences souvent dramatiques pour les jeunes filles. Elle engendre l’accroissement de maladies (boulimie, anorexie, dépressions,…), de la violence conjugale, des viols, …

    Le système capitaliste n’offre aucun avenir convenable aux jeunes. Notre génération n’est promise qu’a plus de pauvreté, plus de violence, plus de sacrifice et plus de désastres. Participe à nos campagnes ! Ensemble et organisés, on est plus forts et capables de changer la société.


    CALENDRIER:

    • 20 septembre: Manifestation contre un Congrès anti-islam organisé avec la participation du Vlaams Belang
    • 25 octobre: Festival "Environnement" de Résistance Internationale à Anvers
    • 6 décembre: Action pour le Climat à Bruxelles
    • 5 mars 2009: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 8 mars 2009: Action dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes

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  • Un été de résistance !

    Nos campagnes jeunes fonctionneront à plein régime cet été ! Ce sera un été de résistance organisé autour de trois thèmes centraux : contre le racisme, contre la destruction de l’environnement et contre le sexisme. Nous préparons aussi des actions autour de ces sujets, et cela commencera la semaine prochaine avec notre camp d’été.

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    Quelques exemples d’actions au cours de ces six derniers mois

    30 janvier: action contre la visite de Le Pen à Bruxelles

    6 mars: manifestation anti-NSV à Gand

    8 mars: manifestation pour les droits des femmes

    19 avril: manifestation contre les centres-fermés à Vottem

    mars-juin: actions pour le pouvoir d’achat
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    Résistance Internationale et Etudiants de Gauche Actifs, nos campagnes jeunes, prévoient beaucoup d’activités pour la rentrée. En septembre prendra place une mobilisation antiraciste à Cologne, en octobre nous organisons un festival sur le thème de l’environnement à Anvers, en décembre se déroulera une action sur le climat (probablement avec une manifestation) et en mars 2009 il y aura à la fois la manifestation contre les néonazis du NSV et une action dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes.

    Cet été, nous voulons pour ces campagnes retirer du soutien aussi bien physique que matériel de la part des jeunes (et de ceux qui se sentent jeunes…). A côté de nos tracts, nous proposerons des autocollants, des T-shirts, des journaux, des brochures, des badges,… Nous demanderons de nous soutenir, mais aussi de participer activement à la mobilisation et à l’organisation de ces actions.

    L’été de résistance va commencer avec notre camp jeune à Zandvliet du 10 jusqu’au 13 juillet. Le programme est bien rempli, mais prévoit de l’espace tant pour les discussions que pour la détente et la fête. Il y a encore des places disponibles, ceux qui veulent encore s’inscrire pour le camp dans sa totalité ou pour quelques jours sont les bienvenus. Après ce camp d’été suit directement le festival de DOUR, où nous avons déjà depuis longtemps la tradition d’intervenir.

    Beaucoup d’autres festivals suivront ensuite dans différentes régions, et nous y interviendrons avec nos différents thèmes de campagne. Si l’antiracisme reste important, nous aurons aussi du matériel spécifique sur l’environnement et les droits des femmes. A côté de notre brochure sur l’écologie, de nouvelles brochures sur l’anti-fascisme et l’anti-sexisme seront disponibles.

    Veux-tu participer? Veux-tu toi-même être actif dans ces campagnes ? Veux-tu construire une résistance plus forte contre le capitalisme ? N’hésite alors pas à prendre contact avec nous à: info@socialisme.be.


    CALENDRIER:

    • 20 septembre: Manifestation contre un Congrès anti-islam organisé avec la participation du Vlaams Belang
    • 25 octobre: Festival "Environnement" de Résistance Internationale à Anvers
    • 6 décembre: Action pour le Climat à Bruxelles
    • 5 mars 2009: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 8 mars 2009: Action dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes

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  • Regarder l’expérience de 60-61 pour les luttes d’aujourd’hui…

    Plus de pouvoir d’achat par plus de salaire

    En route ce lundi 30 juin vers Bruxelles pour une nouvelle action pour le pouvoir d’achat, nous avons pu discuter avec une partie de la délégation de l’entreprise S.A. Prayon, spécialisée dans la production d’engrais à usage agricole et dans les produits chimiques. A plus d’un titre, ils ont reflété dans leurs propos ce que nous avons pu entendre par la suite de la bouche de travailleurs au cours de cette action qui a rassemblé environ 1.500 personnes. Quelques extraits…

    Peu de délégations avaient autant mobilisé les travailleurs de leur société. Et au cours de la manifestation, nous avons aussi pu retrouver les travailleurs de Prayon au cœur des groupes les plus actifs pour scander les slogans ou encore parmi ceux qui réclamaient plus d’actions, à côté des rencontres avec les représentants de la Fédération Belge du Pétrole par exemple. Cela n’a finalement fait qu’illustrer les propos entendus dans le train Liège-Bruxelles.

    Une délégation combative

    Comme ils l’avaient alors répété, ils ont la chance d’avoir dans leur entreprise un bon noyau de militants, motivés, avec des jeunes dont certains sont, depuis les dernières élections sociales, impliqués au premier chef dans le travail de la délégation syndicale. Cela ne s’est pas fait au hasard. Un jeune suppléant explique que ce qui a permis de lancer ce noyau, c’est de l’avoir "construit sur base de l’héritage des anciens", en discutant des luttes du passé, des acquis sociaux obtenus et de la manière dont il a fallu se battre pour les arracher.

    Pour cela, ils disposent d’un local syndical ouvert à tous, FGTB ou CSC, syndiqués ou pas, ainsi que d’un comité d’usine pour les militants FGTB qui se réunit une fois le mois. De nombreux problèmes spécifiques à l’entreprise ou plus globaux (le pouvoir d’achat par exemple) peuvent ainsi être abordés et cela participe à la politisation des travailleurs. Au cours de notre trop brève discussion d’ailleurs, les avis ont fusé à toute vitesse, de la part de chacun, et tous dans une même direction: celle de la volonté de continuer à se battre en élargissant le mouvement au maximum.

    La semaine d’action de juin a lancé une dynamique

    "Si on est là aujourd’hui, explique le délégué, c’est pour marquer le coup avant les vacances. La mobilisation n’est pas grande, mais c’est quand même une manière de maintenir la pression après la semaine d’action sur le pouvoir d’achat du 9 juin et les autres manifestations."

    "La participation le 9 juin était bonne (il y a eu 25.000 manifestants à Liège, NDLR) et on sent maintenant l’envie d’aller plus loin, de faire un vrai mouvement et de ne pas se contenter d’une promenade organisée. Cela a suscité beaucoup de discussions chez nous, c’est dommage que certains endroits en aient moins fait."

    La discussion s’est à ce moment engagée sur les actions de Gand (le concert de "foodstock") et de Courtrai (la ballade à vélo). "Ce que les travailleurs attendent, a continué un travailleur, c’est un mot d’ordre de grève générale, et pas de 24 heures, d’au moins 3 jours."

    Un autre, qui a connu la "grève du siècle" a alors rajouté : "Si les directions syndicales veulent faire quelque chose, alors il faut interroger ceux de 60-61. C’est de ça qu’on a besoin aujourd’hui, si tout le monde s’y met en même temps, on est invincibles. Un gouvernement ne comprend que le rapport de force. Pourquoi les camionneurs ont-ils étés traités différemment que les 100.000 manifestants de la semaine pour le pouvoir d’achat ? Ils sont capables de bloquer tout le pays. Nous, pour l’instant, on est trop gentils, les manifestations ne suffisent pas. A l’époque de la Marche Blanche, on était 300.000 dans les rues. On nous avait beaucoup promis. Mais aujourd’hui, il reste quoi de ces promesses ? Avec les transports en commun en grève et le reste qui suit, là, on aurait quelque chose."

    La discussion s’est ensuite poursuivie sur la nécessité d’aller vers les usagers pour leur expliquer le pourquoi du mouvement de grève et pour les impliquer eux-aussi au maximum dans les mobilisations. Chacun peut remarquer que les médias traditionnels ne sont pas objectifs ("et pas que "MR"TL-TVI") et que l’on ne peut pas compter sur eux. De nombreuses études qui voulaient nous convaincre que le problème de la baisse du pouvoir d’achat est une question d’ambiance et pas un fait ont largement pu bénéficier de l’attention des médias, mais leur impact est limité. "La plupart de ceux qui dirigent ces études, avec leurs salaires, ne doivent pas être concernés par la problématique. Mais, dans la réalité, quand on a fini de payer le minimum vital (nourriture, transports, électricité, gaz,…), on ne s’en sort plus. Pour les jeunes, démarrer dans la vie, c’est très dur. Et maintenant on fait de prêts pour 40 ans! Voir plus dans certains pays!"

    Un bref regard sur le ticket de train suffisait d’ailleurs à illustrer la discussion : plus de 25 euros pour un aller-retour vers Bruxelles à partir de Liège…

    La discussion s’est ensuite poursuivie sur l’index, non seulement à préserver, mais surtout à rétablir après les différentes attaques qu’il a subit (les sauts d’index, la manipulation du panier de référence, l’index-santé,…). "Il faut aussi voir comment on peut réaliser un contrôle des prix efficace. Même le pain augmente rapidement. Et ça, c’est un bon indicateur de la santé d’une société. En 1789, les gens ne se sont pas soulevés pour des idées, mais pour du pain, pour manger. Les gens recommencent à avoir faim et on se dirige maintenant vers un nouveau 1789…"

    Quant aux réductions de taxes, les avis sont mitigés : "Des mesures comme de descendre la TVA de 21 à 6% comme on va le réclamer aujourd’hui, c’est déjà bien, mais il faut aller beaucoup plus loin pour le pouvoir d’achat. En termes de salaires notamment. Ce qui est certain, c’est que les diminutions fiscales ne sont absolument pas une solution. Quand Reynders dit qu’il veut diminuer les impôts, c’est encore une fois avec les intérêts des riches en tête. Mais malgré tout, faute d’opposition politique, Reynders touche les gens. Après les diminutions de taxes, comment il va faire pour boucher le trou ? Là, il ne dira rien, parce que ce sera pour notre pomme. Taxer les plus hauts revenus par contre, on ne l’entendra jamais en parler…"

    L’arrivée du train en gare nous a finalement stoppé, mais nous nous reverrons encore pour de prochaines mobilisations, comme d’autres délégations combatives à travers le pays. Reste maintenant à ce qu’elles s’organisent ensemble en un réseau de syndicalistes combatifs pour renforcer l’impact de leurs positions afin de pousser le mouvement plus loin.



    Le MAS propose de considérer les revendications suivantes :

    • Plus de pouvoir d’achat par plus de salaire et des allocations liées au bien-être, pour que nous ne payons pas nous-mêmes nos augmentations comme avec des réductions de taxes : 1€ de plus par heure
    • Un index qui reflète réellement le coût de la vie, pas d’accords all-in
    • Abolition de la norme salariale, des accords interprofessionnels comme dans le passé, avec un seuil salarial et non un plafond (un minimum qui revient à tous, pour que les secteurs faibles puissent en bénéficier également)
    • Pour les collègues qui tombent hors de l’AIP: casser tout les accords salariaux de plus de 2 ans, tel que l’accord 2005-2010 dans le non-marchand
    • Une suppression de la TVA sur les produits de première nécessité
    • Un plan massif de construction de logements sociaux publics

    Pour financer cela :

    • Une forte répression de la grande fraude fiscale
    • Un impôt sur les grandes fortunes

    Ces dernières mois, nous avons pu constater à quel point il est désastreux de laisser des secteurs-clés tels que l’énergie et les banques à l’avidité du secteur privé. Quand des grandes banques se trouvent en difficulté, l’Etat peut alors soudainement intervenir. Pour nous, le contrôle de tels secteurs revient à la collectivité. Nous plaidons donc pour leur nationalisation sous le contrôle démocratique du mouvement ouvrier et de toute la collectivité.

  • Pollution de l’eau : 4.000 morts par jour.

    Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 1,6 millions de personnes auront décédé cette année des suites de la pollution de l’eau si rien n’est fait. 4.000 personnes meurent chaque jour, dans les pays capitalistes développés comme dans les pays pauvres, des suites de l’ingestion d’eau non-potable.

    Environ 1,4 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Une fatalité ? Une question de priorité… A côté de cette donnée révélatrice de la pauvreté dans le monde, il faut savoir que la fortune cumulée des millionnaires de la planète est estimée à une somme de 50.000 milliards de dollars (soit 3 fois et demi le Produit Intérieur Brut de la première puissance capitaliste de la Terre, les USA).

    Autre élément intéressant, l’industrie absorbe jusqu’à 54 % de l’eau utilisée en Europe, en accordant une très faible importance à une utilisation efficace de cette denrée… Dans nombre de pays, les réseaux d’adduction d’eau laissent s’écouler 30 % au moins des quantités transportées.

    Tant que le système sera orienté vers la satisfaction de la soif de profit des patrons et des actionnaires et non pas vers les besoins de la majorité de la population, le respect de l’environnement et des travailleurs et pauvres du monde entier sera toujours bafoué.


    Liens:

  • Bruxelles: “Augmentation générale des salaires et des pensions!”

    Plus de pouvoir d’achat par plus de salaire

    Ce lundi 30 juin, environ 1.500 militants FGTB se sont rendus au siège du MR et à la Fédération Belge du Pétrole pour porter différentes renvendications concernant le pouvoir d’achat. Si c’étaient principalement les exigences d’une fiscalité plus juste et de la réduction de la TVA sur l’énergie de 21 à 6% qui étaient sur les banderoles et les tracts de la FGTB, il est clair que la question des salaires était sur toutes les lèvres. A côté des slogans comme "tous ensemble", nous avons aussi scandé "Augmentation générale des salaires et des pensions!" à la suite de différents syndicalistes. Une journée d’action nationale avec un mot d’ordre de grève est attendue comme un minimum pour poursuivre les actions. Notre délégation a diffusé notre tract et a pu vendre 28 exemplaires de notre mensuel l’Alternative Socialiste.



    Le MAS propose de considérer les revendications suivantes :

    • Plus de pouvoir d’achat par plus de salaire et des allocations liées au bien-être, pour que nous ne payons pas nous-mêmes nos augmentations comme avec des réductions de taxes : 1€ de plus par heure
    • Un index qui reflète réellement le coût de la vie, pas d’accords all-in
    • Abolition de la norme salariale, des accords interprofessionnels comme dans le passé, avec un seuil salarial et non un plafond (un minimum qui revient à tous, pour que les secteurs faibles puissent en bénéficier également)
    • Pour les collègues qui tombent hors de l’AIP: casser tout les accords salariaux de plus de 2 ans, tel que l’accord 2005-2010 dans le non-marchand
    • Une suppression de la TVA sur les produits de première nécessité
    • Un plan massif de construction de logements sociaux publics

    Pour financer cela :

    • Une forte répression de la grande fraude fiscale
    • Un impôt sur les grandes fortunes

    Ces dernières mois, nous avons pu constater à quel point il est désastreux de laisser des secteurs-clés tels que l’énergie et les banques à l’avidité du secteur privé. Quand des grandes banques se trouvent en difficulté, l’Etat peut alors soudainement intervenir. Pour nous, le contrôle de tels secteurs revient à la collectivité. Nous plaidons donc pour leur nationalisation sous le contrôle démocratique du mouvement ouvrier et de toute la collectivité.

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