Category: Bruxelles

  • Rassemblement : STOP à la hausse incessante des tarifs à la Stib !

    Hier, la barre symbolique des 2€ a été dépassée, c’est une hausse annuelle de 2,5% qui se met en place pour “traire le client” comme l’avait dit en son temps le directeur de la STIB. C’est pour cela que près de 70 personnes étaient présentes aujourd’hui à l’appel de Gauches Communes, pour dénoncer la hausse des tarifs de la STIB et revendiquer la gratuité des transports publics. Gauches Communes et ses composantes (le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et le Parti Humaniste (PH)) mais également le Parti Pirate se tenaient aux côtés de jeunes, syndicalistes et autres Bruxellois sous le slogan “STIB, transports publics gratuits !” Bien que la campagne ait été menée avec des moyens limités, le fait que 70 personnes soient présentes est révélateur d’un large mécontentement. Cette action était un bon premier pas dans une campagne à long terme de Gauches Communes contre les hausses annuelles des tarifs.

    Communiqué de presse de Gauches Communes

    Anja Deschoemacker (porte parole de Gauches Communes) a débuté ainsi sa prise de parole: « Quand le gouvernement actuel est entré en fonction il avait promis de tendre vers la gratuité mais dans les faits les prix n’ont cessés d’augmenter, les abonnements Senior ont été supprimés et les conditions de travail du personnel se sont dégradées […] seule la lutte active de la population pour combattre la hausse des tarifs permettra de faire changer les choses. Cette action n’est que le début de la campagne que Gauches Communes mène avec les jeunes et les travailleurs » .Puis, Gauches Communes a invité les participants à intervenir autour d’un micro ouvert comme Gilles Smedt (PH) sur la privatisation de la SNCB, Maxime des Étudiants de Gauche Actifs (EGA) sur les problèmes que doivent affronter les jeunes pour se déplacer et sur la question écologique ou encore Matteo (habitant de Saint-Gilles) sur l’exemple de Tallinn, ville aux transports gratuits.

    Alors que les banques sont renflouées aux frais des contribuables, les besoins de la population, notamment un service public de qualité et accessible à tous, sont dégradés par la logique d’austérité. Gauches Communes veut s’inspirer de l’exemple du Brésil, où des luttes massives ont permis d’annuler la mise en place d’une hausse des tarifs des transports en communs, pour créer la mobilisation suffisante afin mettre en place la gratuité des transports publics comme mesure sociale et écologique, partie prenante d’un plan massif d’investissements publics pour répondre aux besoins de la population.

  • Que représente l’expérience de Seattle pour les travailleurs de Belgique et d’ailleurs ?

    Un débat public enthousiasmant tenu à Saint-Gilles

    Pour débuter l’année, les sections bruxelloises du PSL-LSP ont organisé un meeting public autour des politiques d’austérité et de l’augmentation de la pauvreté qui en découle. Trois orateurs ont introduit le sujet, avec notamment Bart Vandersteene, porte parole du PSL-LSP qui a participé à la campagne de Socialist Alternative (parti-frère du PSL aux USA) à Seattle, une campagne qui a permis l’élection au conseil de ville de notre camarade Kshama Sawant. Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour cet évènement qui s’est tenu au Pianofabriek, dans la commune de Saint-Gilles.

    Par Nico M. (Bruxelles), photos par MediActivista

    Nous avions également invité Giorgos Karatsioubanis, de la coalition de gauche radicale grecque Syriza. Ce dernier est intervenu au sujet des conséquences désastreuses des politiques imposées par la Troïka en Grèce et appliquées docilement par le gouvernement grec. Il est notamment revenu sur différents aspects de la crise humanitaire que vivent les jeunes et les travailleurs grecs.

    Notre troisième oratrice, Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes, est revenue quant à elle sur la situation belge. Les politiciens traditionnels et la classe dominante tentent de nous faire croire que la Belgique s’en sort bien et semble être épargnée. C’est sans compter sur les mesures d’austérité imposées par Di Rupo Ier et celles que nous pouvons voir venir après les élections de mai 2014 ! Statut unique, réforme des allocations de chômage, pénuries dans le logement ou dans l’enseignement, transferts de compétences sans les budgets nécessaires, etc. la liste des attaques est longue pour un pays qui ‘‘s ‘en sort’’. Pour la classe dirigeante et ses partis traditionnels, l’après élections 2014 sera saisi pour pousser plus en avant les mesures d’assainissements et pour encore plus faire payer les jeunes et les travailleurs.

    Les interventions de Bart ont illustré sur base de l’expérience de Seattle comment la gauche peut engranger des résultats significatifs dans un tel climat, notamment sur base d’une alternative claire et de la mobilisation et l’enthousiasme de centaines de jeunes et de travailleurs. La situation aux USA s’est nettement dégradée depuis 2008, le peu de crédit dont disposait encore cette idée du ‘‘rêve américain’’ a volé en éclat. L’effet des quelques sursauts de croissance a unilatéralement été favorable aux 1% les plus riches alors que pas moins de 5% des Américains se sont vus saisir leur maison au cours de cette période. Dans cette situation et sur la lancée de mouvement tels qu’Occupy, le sentiment s’est développé à travers le pays que le big business peut compter sur les deux grands partis mais que les travailleurs ne disposent par contre d’aucun prolongement politique. A travers tout le pays – mais internationalement également – la campagne et la victoire de Kshama Sawant à Seattle onbt largement été discuté. Il s’agit de la première élue réellement socialiste depuis des décennies ! La revendication phare de l’imposition d’un salaire minimum de 15$ de l’heure a été le symbole d’un programme partant des besoins des travailleurs et de leurs familles et défendant résolument un autre projet de société, un projet de société socialiste. Kshama a également fait face aux menaces de délocalisation de l’entreprise Boeing que les outils de travail et les travailleurs qualifiés doivent rester sur place et continuer à fonctionner. L’expropriation de l’outil et sa collectivisation s’impose comme mesure à prendre.

    Le débat de ce lundi a permis de discuter de ces expériences et de mettre en avant qu’une alternative est possible, et surtout nécessaire. Il est plus que temps aujourd’hui d’aller à l’offensive sur le terrain politique avec notre propre alternative ainsi que nos revendications et de coupler cela à la mobilisation des travailleurs contre les trahisons des partis traditionnels, dont les promesses de campagnes ne font que précéder des mesures d’austérité sauvages.

    L’exemple de Socialist Alternative à Seattle illustre qu’un programme radical, anticapitaliste, socialiste et démocratique ne constitue pas un frein pour engranger des victoires électorales.

    L’appel de la FGTB de Charleroi doit permettre de discuter de l’émergence d’une initiative politique par et pour les travailleurs. Même si cela n’a pas permis l’émergence d’une telle initiative pour les élections de mai 2014, le débat doit se poursuivre.

  • STOP à l’austérité qui nous pousse par millions dans la pauvreté et la précarité!

    Depuis 5 ans, les travailleurs et les pauvres doivent payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables. Les politiciens sont incapables de résoudre la crise et aggravent les problèmes du moment que les capitalistes peuvent continuer à spéculer et engendrer des profits record. La concentration de richesses et les inégalités ont ainsi continué de croître. Les 0,5% les plus riches possèdent 41% de toutes les richesses alors que la moitié de la population mondiale vit dans la pauvreté.

    Tract du PSL-Bruxelles

    “L’Europe est confrontée à la pire crise humanitaire depuis 60 ans” Croix-Rouge

    “L’austérité pourrait plonger 25 millions d’européens dans la pauvreté d’ici 2025” Oxfam

    “Un tiers des Bruxellois sous le seuil de risque de pauvreté” Observatoire de la Santé et du Social

    Une percée des vrais socialistes aux Etats-Unis contre le Big Buissness !

    La pauvreté de masse n’est plus l’apanage des pays du monde néocolonial. Depuis l’éclatement de la bulle immobilière, des millions de familles américaines ont perdu leur maison. Le mythe du rêve américain a été brisé. Trois quarts des emplois créés le sont dans des secteurs à bas salaires et 12% des salariées touchent un revenu de misère. Ainsi, 60% des américains sont favorables à la création d’un nouveau parti contre les 2 partis du Big Buissnes, les républicains de Bush et les démocrates d’Obama.

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    DÉBAT 13 JANV. 19H – Pianofabriek, 35 rue du fort , 1060 BXL

    Avec comme orateurs:

    – Bart Vandersteene, porte-parole du PSL-LSP, a participé à la campagne de Socialist Alternative à Seattle.

    – Panayota Maniou, Syriza, la coalition de gauche en Grèce

    – Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes

    [/box]

    Ces dernières semaines, Socialist Alternative, le parti-frère du PSL, a réalisé des résultats historiques aux élections à Minneapolis et Seattle. Avec le soutien de plusieurs syndicats, Khasma Sawant est la première socialiste à remporter un siège à Seattle depuis un siècle obtenant 50,6% des voix. Ces résultats illustrent le soutien à la campagne #Occupy Homes contre la confiscation des maisons par les banques et à celle pour un salaire minimum de 15$ de l’heure (contre 7,25$ actuellement) ainsi que l’intérêt croissant pour une alternative socialiste.

    L’avalanche d’austérité plonge l’Europe dans une crise généralisée !

    L’Europe se trouve confrontée à une perspective de crise généralisée à long terme. Partout, les partis traditionnels ont reporté sur le dos de la collectivité les pertes des banques et des grandes entreprises et mènent des politiques d’austérité barbares qui détruisent les acquis et conditions de vie. 120 millions d’européens vivent à la limite de la pauvreté. Les fermetures d’usines et plans de restructuration s’enchaînent. Le chômage se chiffre à 12,2 % pour la zone euro, 1 million de travailleurs sans emploi de plus qu’il y a un an !

    Les travailleurs grecs ont montré une volonté de résistance phénoménale avec 31 grèves générales en 3 ans. Beaucoup espèrent que sur base d’une victoire future de la formation de gauche Syriza, un gouvernement de gauche émergera. Pour maximaliser ce potenciel et bloquer les politiques d’austérité, les travailleurs ont besoin d’élaborer collectivement un véritable plan d’action combatif allant crescendo, y compris en recourant à l’arme des grèves générales aux niveaux national et européen, et de leurs propres instruments politiques à la hauteur des évènements.

    Les politiciens s’en prennent aux travailleurs et aux pauvres, pas à la pauvreté !

    A Bruxelles, 28,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Pour les parents isolés avec enfants, la situation est pire encore puisque ce taux grimpe à 38,5 % ! Au même moment, il ressort d’études sur les patrimoines en Belgique que les 10 % les plus riches de la population possèdent 44 % des richesses… soit quasi autant que les 90 % restants des Belges ! Comment cela est-il possible? Il suffit de jeter un oeil sur les profits des entreprises pour comprendre comment se réalise ce vol organisé. L’an passé, les 50 plus grandes entreprises de Belgique ont réalisé un profit de près de 30 milliards €. Sur ces profits, l’impôt payé était de seulement 2,65 %… Une chose est sûre : le patronat et le gouvernement Di Rupo (PS-MR-Cdh) sont bien décidés à nous faire payer la crise, en dégradant toujours un peu plus nos conditions de travail, nos salaires, nos allocations, nos pensions et nos conditions de vie.

    La politique du gouvernement Picqué-Vervoort (PS-CDH-ECOLO) à Bruxelles et celle des communes est de chasser les pauvres de la ville. Il ne s’agit pas pour eux de répondre aux besoins en emplois, logements, enseignement et autres services par des investissements publics conséquents, mais de concentrer de plus en plus les dépenses dans des projets de prestige et d’embellissement pour attirer des couches plus aisées. Le récent recours aux expulsions des occupants du Gésu à Saint-Josse par Emir Kir (PS) est une pierre de plus dans cet édifice.

    Une alternative socialiste à l’austérité !

    Pourtant, jamais dans l’histoire il n’a existé autant de richesses. Le problème est que ces richesses ne sont pas utilisées pour développer le bien-être dans la société. Ces richesses se trouvent dans les poches d’une minorité avide de profits, qui vit de l’exploitation pour augmenter toujours plus sa fortune.

    Le point de départ des différents budgets doit être les besoins de la population et non les moyens volontairement limités, car les richesses existent en suffisance dans la société. Un plan radical d’investissements publics massifs est nécessaire pour créer des logements, de l’emploi et des services de qualité pour tous. Cela serait possible avec une politique qui annule la dette (les intérêts de la dette correspondent à plus de 10 milliards € par an) et qui nationalise les banques et secteurs clés de l’économie sous le contrôle démocratique de la collectivité.


    STOP à la hausse incessante des tarifs à la Stib !

    La carte d’1 voyage à 2,20€ et de 10 voyages à 14€ !

    1 février, 14h – Rassemblement Place Albert – Pour des transports publics gratuit et de qualité

    Après l’abolition de la gratuité pour les seniors, la disparition des abonnements – de 25 ans (8000 jeunes concernés), l’Augmentation des tarifs sociaux ! La hausse incessante des tarifs continue à la STIB avec une augmentation moyenne de +2,5%. Il faut « traire le client » tels ont été les propos de la STIB unanimement condamnés par les politiciens. Mais cette condamnation porte bien sur la forme mais pas le fond. Comme chaque année, ils ont voté au parlement bruxellois une nouvelle hausse scandaleuse.

    Au début de leur mandat, PS-Cdh-Ecolo avaient pourtant écrit dans leur déclaration de gouvernement viser la gratuité des transports publics à Bruxelles. L’usage des portiques à la sortie est testé à la station Albert. Pour leur installation ils ont dépensé quelques 43 millions d’euros. Ce qui va à contresens de leur promesse de gratuité. Sous les deux dernières législatures Picqué les hausses de tarifs correspondent à environ deux fois l’inflation. Le gouvernement bruxellois a opéré pour 46 millions d’euros de coupes budgétaires dégradant également les conditions de travail et les salaires.

    C’est par un refinancement public massif et par un contrôle des travailleurs et des usagers que nous pourrons atteindre un service public gratuit et de qualité capable de résoudre également les problèmes d’embouteillage et de pollution.

    Ces nouveaux tarifs seront d’application à partir du 1er février. C’est pourquoi, le samedi 1er février, la campagne Reprenons Nos Communes organise un rassemblement à 14h aux portes de la station Albert afin de protester contre la politique d’austérité du gouvernement Picqué-Vervoort à la STIB.

    Anja Deschoemacker, tête de la liste Gauches Communes qui a obtenu 3,65% des voix à Saint- Gilles en 2012, évoquait le sujet à la presse:“On nous dit que c’est impossible. On coupe le budget de la Stib de 45 millions d’euros alors que l’on investit dans l’installation des portiques. Il s’agit d’une décision politique. La déclaration gouvernementale régionale de 2009 évoquait la gratuité. Aujourd’hui on en parle plus. Cette politique va à l’encontre des discours sur l’écologie, la mobilité… », dresse la porte-parole, Anja Deschoemacker. Le PSL fustige les décisions prises aux différents échelons de pouvoir. ”C’est une autre manière, pour ce gouvernement, de faire passer la facture de la crise et de la dette sur le simple citoyen. Au niveau fédéral, régional, et bientôt communal, après les élections sans doute…” Le soir 02/02/2012

  • Bruxelles : chasser les pauvres à défaut de résoudre la pauvreté

    Le 4 novembre dernier, la police est intervenue massivement au Gésu à Saint-Josse. Les 200 policiers dépêchés sur place se sont chargés d’expulser les 120 occupants (38 mineurs) de l’ancien couvent, vide depuis 2009. Cette expulsion faisait suite à un arrêté de police pris par le bourgmestre de Saint-Josse Emir Kir (PS) pour ‘‘atteinte à la sécurité, à la tranquillité et à la salubrité publique.’

    Par Baptiste (Nivelles)

    Photo ci-contre : Collectif Krasnyi

    Depuis 2009, des dizaines de familles pauvres (sans-abri, sans-papier,…) avaient pris place dans ce grand bâtiment vide proche du Botanique. Avant l’expulsion, plus de 200 personnes y avaient trouvé un hébergement de fortune, faute de pouvoir trouver un toit dans la capitale. Cela a pris brutalement fin ce 4 novembre. ‘‘Il ne peut y avoir de zones de non droit dans nos rues, c’est indigne d’un État de droit (…) Nous ne voulons pas de lieu qui amène une déstructuration sociale. Nous ne voulons pas le maintien de la misère… je ne peux pas permettre l’anarchie.’’ Aussi incroyable cela puisse être, ces mots ne sont pas ceux des opposants à l’expulsion mais bien ceux d’Emir Kir visant à se justifier de ses actes.

    Où toutes ces personnes vont-elles aller ? Les plus ‘‘chanceux’’ vont pouvoir être temporairement relogés dans 12 appartements promis par la Région Bruxelloise. L’ensemble des appartements promis ne sont pas encore disponibles, seuls 5 le sont, et cela ne répondra de toute façon pas au besoin en logement des 120 expulsés qui campent tant bien que mal dans les locaux du Samu social. Alors que le très limité ‘‘plan hiver’’ ne fait que commencer, le Samu Social est déjà à saturation ! Et cela ne tient pas non plus compte des dizaines d’autres occupants du Gésu qui ont quitté anticipativement les lieux par peur à l’annonce de l’expulsion.

    Toutes ces personnes, considérées à l’unanimité comme des ‘‘squatteurs fauteurs de troubles’’ selon le PS, ne sont en réalité que des énièmes victimes de la misère et de la quasi impossibilité de trouver un logement à Bruxelles quand on est pauvre. Le chômage de masse dans la capitale (>20%) pousse l’ensemble de la population vers des conditions de vie toujours plus précaires, et il ne reste comme perspective d’avenir pour les plus démunis que du travail au noir ou de l’intérim. Là se trouvent les véritables racines de la misère, de l’anarchie et de la désintégration sociale : dans le système capitaliste en crise dont les partis traditionnels, PS en tête, en assure la gestion aux différents niveaux de pouvoir.

    Selon le ‘‘rapport bruxellois sur l’état de la pauvreté’’, 38.284 Bruxellois ont reçu une aide du CPAS en 2012, soit 3,2 % de la population bruxelloise. Cela représente 1.303 bénéficiaires de plus qu’en 2011 (+3,5 %). Parmi la population bruxelloise âgée de 18 à 64 ans, le taux de personnes dépendant d’un revenu octroyé par le CPAS atteint 5%. A Saint- Josse, ce taux dépasse même les 10% ! La part de jeunes de 18 à 24 ans parmi les bénéficiaires d’un revenu d’intégration est en augmentation et est passée de 22 % en janvier 2003 à 28,2 % en 2012. Au total, un tiers des Bruxellois (33,7 %) doivent vivre avec un revenu inférieur au seuil de risque de pauvreté.

    Pendant ce temps-là, le nombre de logements sociaux est à la traîne et ne permet pas de suivre une liste d’attente en constante augmentation. Depuis 2010, l’offre en logements sociaux est passée sous les 50 % de la demande. Et cette demande est fortement sous-estimée, la liste d’attente étant devenue un parcours du combattant longue de parfois plus d’une décennie. En l’absence de logements sociaux disponibles massivement, les prix des logements et les loyers n’ont cessé d’augmenter ces dernières années et ont mis dans le rouge l’immense majorité des ménages bruxellois. Ce n’est pas un hasard si le Samu Social constate une augmentation vertigineuse des femmes dans les centres d’accueil, qu’elles soient seules ou en famille monoparentale.

    La politique du gouvernement régional Olivier (PS-CDH-ECOLO) à Bruxelles et celle des communes est de chasser la pauvreté de la capitale. Il ne s’agit pas de répondre aux besoins en emplois, logements, enseignement et autres services par des investissements publics conséquents, mais de concentrer de plus en plus les dépenses dans des projets de prestige et d’embellissement de quartiers pour évacuer les plus pauvres par l’augmentation des prix et attirer des couches plus aisées. Le recours d’Emir Kir aux expulsions est une pierre de plus dans cet édifice.

    Résistons à ces politiques néolibérales et antisociales ! Un nouveau parti défendant les intérêts des travailleurs et de leur famille est nécessaire pour s’y opposer et avancer un programme radical d’investissements publics massifs pour résorber les pénuries sur base d’un contrôle démocratique des secteurs clés de l’économie.

  • Namur : Les vieux dans la misère, les jeunes dans la galère…

    Le 17 octobre dernier, le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) a organisé une journée avec de multiples actions dans les rues de Namur : manif, prises de parole, témoignages, marche aux lanternes,… Le Parti Socialiste de Lutte est intervenu, accompagné de militants des Etudiants de Gauche Actifs.

    Par Alain (Namur)

    Cette journée avait différents buts. D’un côté, il s’agissait de réunir les différents acteurs qui travaillent quotidiennement avec un public précarisé.

    De l’autre côté, il y avait une volonté de mobiliser la population et les mouvements sociaux de manière large, pour que le thème de la lutte contre la pauvreté ne soit pas éclipsé à l’approche des élections.

    Avec la situation dans laquelle la classe des travailleurs se trouve, la lutte contre la pauvreté et l’appauvrissement devrait être le thème central de la campagne électorale. Oxfam a prévu que 25 millions d’Européens seront jetés dans la pauvreté d’ici 2025 du fait des politiques d’austérité. Avec déjà plus de 15.000 licenciements collectifs en Belgique cette année, il est clair que l’appauvrissement guette une grande partie des familles. Mais les politiciens traditionnels continuent de manière aveugle leurs politiques de casse sociale. Deux mesures illustrent particulièrement comment les politiciens mettent la corde au cou des ménages, par le biais des mesures néolibérales : la dégressivité des allocations de chômage et la chasse aux chômeurs, qui sanctionnent des milliers de personnes par an pour une pénurie d’emplois dont ils ne sont pas responsables, les envoyant vers des CPAS déjà exsangues.

    Le PSL a mobilisé avec ses propres forces pour que cette journée ait le plus grand retentissement. Avec les Étudiants de Gauche Actifs, nous avons pu organiser un bloc combatif au sein de la marche aux lanternes qui se déroulait en soirée. Par l’intermédiaire de notre travail jeunes, nous avons pu amener d’un internat une trentaine d’étudiants qui ont repris nos slogans de manière fort enthousiaste. De manière générale, ces derniers ont été bien acceptés dans la marche et nous étions même encouragés par les différents participants et organisateurs.

    C’est une expression du potentiel que peuvent représenter les idées et le programme de lutte du PSL et d’EGA.

  • Sans-papiers : C'est aux multinationales qu'il faut s'en prendre, pas à leurs victimes!

    Ce jeudi 28 novembre, plusieurs centaines de manifestants – étudiants, sans-papiers (afghans ou non), travailleurs migrants et belges – ont manifesté dans les rues de Bruxelles en répondant à l’appel lancé par le collectif des étudiants en soutiens aux Afghans en lutte.

    Par Pietro (Bruxelles)

    Ce fut une manifestation combative et colorée de slogans (“WE WANT JUSTICE”, “C’est pas les sans papiers qu’il faut virer, c’est le gouvernement”, “Ni frontières, ni nations, arrêtons les expulsions”) qui démontre la radicalisation et l’élargissement de ce mouvement aux autres secteurs de la société à partir des étudiants.

    Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et les militants du PSL se sont impliqués avec les autres organisations dans la construction de l’élargissement du soutien aux sans papiers dans les écoles et les universités, en soutenant la nécessité de lier les revendications des demandeurs d’asile avec la politique sécuritaire et d’austérité du gouvernement belge et de l’Union Européenne.

    Samir, le porte parole du Mouvement des Afghans, affirme très clairement : “Di Rupo, Milquet, … tous se cachent derrière Maggie De Block mais le vrai responsable est le gouvernement.. Dégage!!!!”

    Plutôt que de s’attaquer aux vrais responsables de la crise, le gouvernement fait porter les conséquences de celle-ci à l’ensemble de la population en commençant par les migrants et les chômeurs. Pourtant, avec et sans papiers, nous sommes tous victimes de la même politique : la politique néolibérale et d’austérité prônée par l’Union Européenne.

    Les Etudiants de Gauche Actifs revendiquent :

    • Personne n’est illégal ! La migration n’est pas un crime !
    • Pour la suppression des centres fermés et l’arrêt des expulsion !
    • Régularisation de tous les sans papiers !
    • Stop à l’Europe-forteresse et à cette politique d’immigration !
    • Stop à la criminalisation de l’activisme, à la répression des luttes sociales et aux SAC, les sanctions administratives communales!
    • Retrait des troupes militaires belge
    • C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes! C’est au capitalisme qu’il faut s’en prendre pas à ses victimes ! Pour une société débarrassée de la misère et de l’exploitation, pour une société socialiste démocratique !
    • Solidarité internationale avec les luttes des masses dans les pays d’origine, pour en finir avec les causes qui poussent à risquer sa vie à la recherche d’un meilleur avenir ailleurs !
  • [PHOTOS] manifestation contre Monsanto

    Dans le cadre d’un appel international à protester contre la multinationale Monsanto, plus de 1.000 personnes se sont réunies à Bruxelles ce samedi 12 octobre pour une manifestation du quartier européen au siège de la multinationale dans la capitale. Le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs étaient présents, au sein d’un bloc dynamique dans lequel on pouvait notamment retrouver des membres de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne).

    Photos de Loïc (Liège)

  • Combitaxe : anti-alcool ou anti-jeunes ?

    Dans le n°79 (septembre/octobre) du “Journal d’information de la Commune” d’Auderghem, il est annoncé que le bourgmestre d’Auderghem Didier Gosuin a décidé d’introduire, dès le 1er septembre, une “combitaxe” de 150€ pour la prise en charge de personnes arrêtées en état d’ébriété.

    Par Nicolas P. (Bruxelles)

    Chaque année, la police communale procède à une centaine d’arrestations administratives pour ivresse sur la voie publique. La combitaxe vise à rembourser les frais engendrés par la prise en charge de certaines personnes. Ainsi sont cités le déplacement jusqu’à l’hôpital, les examens, l’hébergement, la nourriture et même le nettoyage des véhicules. La plupart de ces frais sont normalement déjà compris dans les droits de tout citoyen (l’assistance à personne en danger pour le transport vers l’hôpital, l’accès à de l’eau et de la nourriture en cas d’arrestation etc.) et ne devraient donc pas être payées par la personne.

    Tenter de les faire payer tend vers une justice à deux vitesses et à restreindre l’accès à ces droits fondamentaux. Bien sûr, le flou total est entretenu sur les conditions d’application de cette taxe (qui a priori se rajouterait donc à la peine pour ivresse sur la voie publique), ce qui laisse donc craindre qu’elle s’appliquera le plus souvent possible, et ce afin de remplir les caisses de la commune en ces temps d’austérité de la même manière que sont utilisées les SAC (sanctions administratives communales).

    Les jeunes risquent d’être les premières victimes de cette taxe, en plus des SDF ou de personnes alcooliques souvent déjà précarisées elles-mêmes. C’est pourquoi nous, les Etudiants de Gauche Actifs (EGA), nous opposons à cette nouvelle mesure antisociale et anti-jeune.

  • Bruxelles : Chile 1973-2013…de la répression de trois générations

    Du 11 au 13 septembre 2013, Curro Hall, 7 rue Ropsy Chaudron, 1070 Anderlecht

    Les sections bruxelloises du PSL/LSP co-organisent avec le Parti Humaniste et Fewla un évènement culturel à l’occasion des commémorations des 40 ans du coup d’Etat au Chili. Cependant, il ne s’agit pas simplement de se remémorer une énième fois le putsch et les atrocités commises sous la dictature en oubliant la répression à laquelle est soumise la population depuis le retour à la ”démocratie”. Il s’agit de se rappeler le passé pour agir sur le présent. Une conférence-débat ouvrira l’évènement, où il sera question de l’expérience que fut la période de l’Unité Populaire, des élections présidentielles chiliennes qui prendront place en novembre et enfin des luttes actuelles menées au Chili (étudiants, Mapuche, pêcheurs,…).

    Fewla Lutte Mapuche

    • Evénement facebook

    40 ans après le coup d’état au Chili, Fewla (un comité de soutien actif à la lutte du peuple Mapuche) organise une exposition photo du 11 au 13 septembre.

    Le 11 septembre, l’exposition s’ouvrira officiellement par une conférence débat avec Pablo Nyns (PSL). L’ouverture des portes se fera à 19h et la conférence/débat commencera à 19h30.

    Le 12 septembre, l’exposition sera ouverte entre 12h et 17h.

    Le 13 septembre, l’exposition sera ouverte à partir de 12h et se prolongera par une soirée culturelle. La soirée commencera par des musiques autour d’une mémoire obstinée des peuples, le peuple chilien, le peuple Mapuche, les peuples du monde. La musique décrira la lutte menée pour se libérer et créer une société dont l’objectif est la satisfaction pleine de tous les besoins nécessaires au bonheur. Le parcours se poursuivra par une visite de l’exposition photo et la découverte de fresques réalisées par des participants de différentes manifestations. En réponse à celles-ci, le public sera invité à créer une nouvelle fresque avec la participation d’artistes peintres dont Caliban Ramirez. Une petite restauration est prévue (empanadas), ainsi qu’un bar à prix démocratique.

  • Action de protestation contre l’austérité devant le Conseil Communal d’Ixelles

    Place Fernand Cocq le Jeudi 25 avril 2013, 19h

    STOP à l’AUSTERITE! Reprenons nos communes! ORGANISONS LA RIPOSTE CONTRE LE PLAN D’AUSTERITE de la COMMUNE d’IXELLES!

    Gauches Communes appelle à la troisième action contre l’austérité devant le conseil communal d’Ixelles le jour du vote du budget. Depuis quelques semaines, la nouvelle majorité ixelloise discute un plan d’austérité brutal pour le budget 2013. Le plan comporte 18 points pour mener des coupes budgétaires et des augmentations des revenus drastiques.

    Communiqué de presse Gauches Communes

    Quelques mesures proposées:

    • Diminuer le nombre de fonctionnaires communaux: un tiers ne seront plus remplacés, aucun engagement dans le cadre des nouveaux projets. Pour le personnel, ceci implique une attaque contre leurs conditions de travail: plus de boulot avec moins de personnel, pour les habitants d’Ixelles, ceci veut dire des files d’attente encore plus longues à l’administration, moins de services communaux et des dizaines de pertes d’emploi alors que le taux de chômage dépasse les 20%.
    • Fermeture de deux restaurants sociaux (Rue du Sceptre et Rue de l’Aqueduc) et suppression de la moitié des subsides aux associations: une attaque frontale contre les plus précaires dans notre société: jeunes, retraités avec une petite pension ou personnes aux bas revenus.
    • Fermeture de la déchetterie communale de la chaussée de Waterloo: les ixellois seront obligés d’amener leurs déchets désormais aux déchetteries régionales à Forest et au Nord de Bruxelles, ou devront prendre une journée de congé pour attendre l’enlèvement à domicile.
    • Augmenter les frais des services communaux et taxes supplémentaires: les ixellois devront désormais payer en moyenne 15% de plus pour utiliser la piscine communale, les cantines scolaires, les restaurants sociaux et les documents administratifs à la commune, des taxes augmenteront.

    En pleine crise financière, ils ont participé au casino spéculatif avec l’argent de la commune et recapitalisé Dexia à hauteur de 5 millions €. Suite à la liquidation du Holding Communal et la faillite de DEXIA, ils ont tout perdu plombant ainsi les budgets. En plus, depuis cette semaine, la commune se penche sur les déficits du budget 2011, qui paraissent être plus profonds que ce que la majorité prédisait jusqu’ici : ceci va rendre l’exercice 2013 encore plus difficile. Bien que l’échevine de la finance Viviane Teitelbaum (MR) précise qu’il ne s’agit que d’une proposition, la direction qui est prise est néanmoins claire: la commune d’Ixelles veut faire payer la crise par le personnel et par les habitants! Gauches Communes avait déjà averti d’un tel scénario avant les élections: après les attaques antisociales du gouvernement fédéral de Di Rupo (pensions et chômage, gel des salaires) et la politique néolibérale de la Région (manque dramatique de maisons sociales, d’écoles, coupes budgétaires dans le transport public…), c’est aujourd’hui la commune d’Ixelles qui prépare la casse sociale.

    Avec chaque attaque, nos politiciens nous disent qu’il n’y pas d’alternatives, nous ne sommes pas d’accord. De l’argent, il y en a bien pour les projets de prestige comme celui de l’ilot communal. De l’argent, il y en a bien chez les grandes entreprises qui réalisent des bénéfices records et qui ne paient quasi pas d’impôts. La commune pourrait aller chercher les moyens parmi le 1% de super-riches plutôt que dans la poche des gens ordinaires.

    Comme nous l’avons dit avant les élections : nous voulons organiser la résistance à cette politique d’austérité à tous les niveaux de pouvoir. C’est pour cela que nous organisons une troisième manifestation devant le conseil communal d’Ixelles : le jeudi 25 avril à 19h, place Fernand Cocq.

    Plusieurs actions ont déjà pris place :

    Gauches Communes avait appelé à une première action devant le conseil communal le 21 février, puis une seconde fois le 21 mars, rejoint cette fois-ci par les militants du PTB d’Ixelles. Nous saluons ce soutien et espérons continuer la collaboration à l’avenir.

    Ce mercredi 24 avril 2013, la veille de notre rassemblement, une interpellation citoyenne aura lieu pour revendiquer un plan d’investissement public comme alternative à l’austérité.Notre alternative C’est une avalanche d’austérité à laquelle nous faisons face, ce qui pousse l’économie tout droit vers la récession et nous menace d’une tragédie grecque. Pour nous il est important à chaque niveau de maintenir la pression pour ne pas payer une crise qui n’est pas la nôtre. Il est plus que temps de discuter collectivement d’un plan d’action combattif contre l’austérité et pour l’emploi.

    Mettons sous propriété publique les banques et les secteurs vitaux de l’économie afin de lancer un plan radical d’investissements pour relancer l’économie, créer massivement des logements sociaux, des écoles, de crèches, des emplois décents et du pouvoir d’achat.

    Nous pensons que nous devons nous organiser pour sauvegarder nos intérêts, et nous voulons jouer un rôle dans cette mobilisation: organisez-vous avec nous, menez la discussion avec nous sur une alternative politique à Ixelles et ailleurs !


    Contact : reprenonsnoscommunes.be – info@reprenonsnoscommunes.be – Ixelles, Tim Joosen : 0472/30.64.52

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop