Category: Bruxelles

  • Bruxelles : Un manque d’emplois structurel

    Des emplois décents : de vrais contrats avec de vrais salaires !

    Chaque jour, des milliers d’emplois passent Ă  la trappe : plus de 100.000 ont Ă©tĂ© sacrifiĂ©s au nom de la compĂ©titivitĂ© en quatre ans de temps Ă  peine. Avec la crise, trouver un job relĂšve du parcours du combattant et obtenir un contrat de travail stable et bien rĂ©munĂ©rĂ© relĂšve du miracle. À Bruxelles, les chiffres du chĂŽmage font immĂ©diatement penser au sud de l’Europe : un cinquiĂšme des habitants est au chĂŽmage, une situation qui concerne prĂšs d’un tiers des jeunes.

    Article tirĂ© de l’Ă©dition de mai de Lutte Socialiste

    Lorsque PicquĂ© est arrivĂ© au pouvoir Ă  la RĂ©gion bruxelloise en 1989, le taux de chĂŽmage n’était encore « que » de 12,4% pour l’ensemble de la RĂ©gion. En juillet dernier, il Ă©tait de 20,4% et de 31,2% pour la jeunesse. À Cureghem et Ă  Molenbeek, ce taux monte Ă  plus de 50%. Il s’agit de la consĂ©quence inĂ©vitable de la dĂ©sindustrialisation, dont les emplois ne peuvent ĂȘtre comblĂ©s par un autre secteur. L’idĂ©e selon laquelle le secteur de l’horeca et les commerces pourraient combler l’absence d’emplois dans l’industrie n’est qu’une illusion. Les faillites atteignent des niveaux record en Belgique et la rĂ©gion qui enregistre la plus forte hausse du pays est justement Bruxelles, plus particuliĂšrement au niveau de l’horeca, de la construction et du commerce de dĂ©tail.

    Les 714.000 emplois comptabilisĂ©s en RĂ©gion bruxelloise se retrouvent essentiellement dans les services, dans l’administration publique et dans les secteurs financiers et immobiliers. Ce sont des emplois qui exigent pour la plupart un diplĂŽme d’études supĂ©rieures ou un multilinguisme. Avancer l’argument que l’emploi Ă  Bruxelles est occupĂ© par les quelque 350.000 navetteurs ne tient pas la route : le noeud du problĂšme est le colossal manque de place.

    Quant aux services publics, tous les niveaux de pouvoir appliquent dĂ©sormais cette idĂ©e que seul un tiers des dĂ©parts doit ĂȘtre remplacĂ©. Une telle politique de sacrifice de l’emploi public a un effet direct non seulement sur la charge de travail que doivent supporter les fonctionnaires restants, mais aussi pour l’ensemble des chĂŽmeurs.

    De plus, il serait illusoire de croire que l’ensemble des travailleurs sans emploi bruxellois peut trouver du boulot dans la pĂ©riphĂ©rie flamande. La coopĂ©ration entre les offices de l’emploi des diffĂ©rentes rĂ©gions ne crĂ©e aucun nouveau job. En outre, ces emplois nĂ©cessitent une facilitĂ© de dĂ©placement Ă  la charge des travailleurs et une connaissance minimale du nĂ©erlandais. En rĂ©alitĂ©, cette stratĂ©gie a surtout pour objectif de mettre une pression supplĂ©mentaire sur les chercheurs d’emploi dans le cadre de la chasse aux chĂŽmeurs et de la mise en place des sanctions.

    Non aux emplois bidons !

    Lors de son entrĂ©e en fonction Ă  la prĂ©sidence du gouvernement bruxellois, Rudy Vervoort avait tenu Ă  se positionner par rapport Ă  son prĂ©dĂ©cesseur, Charles PicquĂ©, en assurant qu’avec lui, la prioritĂ© serait donnĂ©e Ă  l’emploi des jeunes. Dans les faits, sa politique s’est limitĂ©e Ă  une succession de cadeaux fiscaux aux entreprises, tout comme avec les gouvernements PicquĂ©. Le travail au noir et les jobs prĂ©caires (intĂ©rims, temps partiels, titres-services, ACTIVA, ACS,
) sont les seules perspectives de travail pour la jeunesse, ce qui ne permet Ă©videmment pas de se projeter dans l’avenir. ConcrĂštement, sous prĂ©texte de stimuler l’embauche, les diffĂ©rents gouvernements ont, les uns aprĂšs les autres, créé une masse de contrats prĂ©caires subsidiĂ©s par l’État afin de mieux servir les intĂ©rĂȘts du secteur privĂ©.

    Un emploi sur trois est aujourd’hui subsidiĂ© en Belgique ! Non seulement cela restreint les conditions d’embauche puisque de nombreux secteurs ne jurent que par ce type de contrats, mais en plus, ces boulots sont trĂšs mal payĂ©s et maintiennent les travailleurs dans des statuts prĂ©caires. Dans ce cadre, la perspective d’un CDI – qui n’est que trĂšs rarement obtenu – est utilisĂ©e comme carotte pour nous rendre plus dociles. DĂšs que l’employĂ© ne correspond plus aux conditions, il est souvent envoyĂ© au chĂŽmage pour que l’employeur puisse continuer Ă  jouir des subsides avec un autre travailleur. Avec tout cela, les cadences se font aussi constamment plus infernales pour combler le manque d’effectifs.

    Cette politique illustre que le chĂŽmage de masse est admis par les politiciens traditionnels bruxellois, et d’ailleurs, comme un phĂ©nomĂšne structurel sans solution. Il ne s’agit dĂšs lors pas de s’attaquer au chĂŽmage, mais d’utiliser plus efficacement encore les chĂŽmeurs comme armĂ©e de rĂ©serve pour les entreprises sous peine de sanctions. Cela permet de conforter la 5Ăšme place de Bruxelles dans le classement des rĂ©gions les plus attractives d’Europe pour les investisseurs.

    RĂ©sistons Ă  la crĂ©ation d’un large secteur Ă  bas salaires !

    Le gouvernement Di Rupo a diminuĂ© les salaires en les gelant, tandis que le coĂ»t de la vie ne cesse d’augmenter. Par une jolie entourloupe, il a mĂȘme effectuĂ© un saut d’index en diminuant temporairement la TVA sur l’énergie : ce qu’un mĂ©nage aura gagnĂ© sur sa facture d’électricitĂ©, il l’aura largement perdu avec le report de l’indexation des salaires. En parallĂšle, les allocations sociales et les pensions sont rĂ©duites. Des milliers d’allocataires sont poussĂ©s dans la pauvretĂ© (c’est le cas d’un cinquiĂšme des pensionnĂ©s). SimultanĂ©ment, des milliers de chĂŽmeurs sont exclus lors de contrĂŽles malgrĂ© la pĂ©nurie d’emplois et que plus de 55.000 chĂŽmeurs (parmi lesquels 64% de femmes) perdront leur allocation d’insertion Ă  partir du 1er janvier prochain.

    Que l’on ne s’y trompe pas, c’est l’ensemble des travailleurs qui est frontalement attaquĂ© de cette maniĂšre ! En poussant ces derniers Ă  accepter n’importe quel type d’emploi Ă  n’importe quelles conditions, en gelant les salaires malgrĂ© l’augmentation du coĂ»t de la vie, les autoritĂ©s veulent crĂ©er un large secteur Ă  bas salaire. S’opposer aux mesures contre les chĂŽmeurs, c’est Ă©galement s’opposer Ă  la gĂ©nĂ©ralisation de salaires qui ne permettent pas d’éviter de sombrer dans la pauvretĂ©.

    Pour un ‘‘choc de solidarité’’

    Tous les partis traditionnels soutiennent un tel ‘‘choc de compĂ©titivité’’ et, une fois les Ă©lections passĂ©es, les mesures antisociales reprendront de plus belle. Nous exigeons au contraire un ‘‘choc de solidarité’’ capable d’unir tous les travailleurs, avec et sans emploi !

    La pauvretĂ© et l’exclusion sociale comme consĂ©quences de la crise du capitalisme provoquent une aliĂ©nation accrue parmi une couche de la population. C’est la base Ă  partir de laquelle la criminalitĂ©, les tensions et les discriminations peuvent se dĂ©velopper et gagner une importance dramatique. Les forces rĂ©actionnaires de la sociĂ©tĂ© (racistes, intĂ©gristes religieux,
) sont utilisĂ©es dans ce contexte par les classes dominantes pour dĂ©vier l’attention des vĂ©ritables problĂšmes sociaux sous-jacents. Tout est par exemple effectuĂ© afin d’instrumentaliser les moindres faits et gestes de groupuscules hystĂ©riques de droite islamiste comme Sharia4belgium pour stigmatiser l’ensemble d’une communautĂ©.

    Au lieu des contrats bidon payĂ©s par l’État, nous proposons de crĂ©er de vrais emplois statutaires dans les services publics. D’autre part, plutĂŽt que de tuer certains Ă  la tĂąche et d’en laisser d’autres sur le carreau, nous voulons partager le travail disponible entre tous par la rĂ©duction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires, jusqu’au plein emploi. En plus de la rĂ©partition du travail, nous exigeons un salaire minimum de 15€ bruts/heure, une pension minimum de 1500€/mois et une allocation chĂŽmage minimum de 1200€/mois. Toutes les allocations doivent ĂȘtre individualisĂ©es, illimitĂ©es dans le temps et liĂ©es au bien-ĂȘtre, tandis que les allocations familiales doivent recouvrir les coĂ»ts rĂ©els de l’éducation des enfants.

    DĂ©but 2013, un sondage de La Libre montrait que 43% des Belges (52% des Bruxellois) Ă©taient en faveur de la nationalisation des entreprises menacĂ©es de fermeture. VoilĂ  une bonne rĂ©ponse face aux pertes d’emploi, et le principe doit ĂȘtre poussĂ© jusqu’à la collectivisation des secteurs-clĂ©s de l’économie (Ă©nergie, finance,…). C’est de cette maniĂšre que nous arracherons les moyens qu’il nous faut pour appliquer un tel programme de lutte pour le plein emploi.

    Ajoutons toutefois que cela nĂ©cessite de construire un rapport de force dans la rue et sur les lieux de travail, avec un plan d’action audacieux allant crescendo et recourant Ă  l’arme de la grĂšve gĂ©nĂ©rale. Ripostons avec un front uni de rĂ©sistance contre l’austĂ©ritĂ© rassemblant travailleurs, syndicalistes, militants et organisations de la vraie gauche!

  • Elections 2014 : Programme de Gauches Communes

    STOP Ă  L’austĂ©ritĂ© ! Pour un plan radical d’investissements publics pour des Ă©coles, des logements sociaux, des emplois dĂ©cents et + de pouvoir d’achat !

    Tract en version PDF

    Affiche électorale en version PDF

    Ce n’est pas Ă  nous de payer les dettes des spĂ©culateurs

    Le gouvernement Di Rupo (PS-MR-Cdh-CD&V-OpenVld-Sp.a) nous a refilĂ© la facture de leur crise avec des mesures d’austĂ©ritĂ© Ă  hauteur de 22 milliards d’euros. Une politique identique est menĂ©e Ă  la RĂ©gion par le gouvernement PicquĂ©/Vervoort (PS-Cdh-Ecolo-OpenVld-CD&V-Groen). Tous les niveaux de pouvoir s’appliquent Ă  nous faire payer la crise. AprĂšs les Ă©lections, de nouveaux plans d’austĂ©ritĂ© seront appliquĂ©s par tous les partis traditionnels au FĂ©dĂ©ral, Ă  la RĂ©gion, aux CommunautĂ©s et dans les communes, et ce alors qu’il y a dĂ©jĂ  des pĂ©nuries Ă  tous les niveaux. Leur campagne Ă©lectorale n’est qu’une mascarade pour nous tromper, pour poursuivre leur politique au service des riches et pour promouvoir leurs carriĂšres.

    Une alternative Ă  l’AustĂ©ritĂ©

    L’austĂ©ritĂ©, ça ne fonctionne pas. La faible reprise de l’économie belge ne freine pas l’envol du taux de chĂŽmage (100.000 chĂŽmeurs de plus qu’en 2008 !), elle ne profite qu’aux plus riches. Les 10% des Belges les plus fortunĂ©s possĂšdent quasiment autant que les 90% restants. Toute cette idĂ©e selon laquelle il faut cĂ©der aux menaces des marchĂ©s, des agences de notation et de l’Union EuropĂ©enne, faute de pouvoir trouver du crĂ©dit pour financer le pays, est totalement fausse. Les travailleurs d’autres pays europĂ©ens ont commencĂ© la rĂ©sistance en dĂ©fiant leurs Ă©lites. En Belgique, la grĂšve gĂ©nĂ©rale du 30 janvier 2012 et les 100.000 travailleurs dans la rue en fĂ©vrier 2013 n’ont pas suffi. Nous avons besoin d’un vĂ©ritable plan d’action allant crescendo et recourant aux grĂšves gĂ©nĂ©rales pour stopper cette avalanche d’austĂ©ritĂ©. Une politique refusant de payer cette dette publique qui dĂ©truit l’économie (les intĂ©rĂȘts de la dette correspondent annuellement Ă  plus de 1.200 euros par habitant en Belgique) bĂ©nĂ©ficierait d’un soutien massif et actif Ă  travers toute l’Europe. Cette mesure liĂ©e Ă  la mise sous propriĂ©tĂ© publique des banques et des secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan majeur d’investissements pour relancer l’économie, crĂ©er massivement des emplois et du pouvoir d’achat.

    Changer de société

    La crise Ă©conomique, sociale et Ă©cologique Ă  laquelle nous sommes confrontĂ©s est inhĂ©rente au systĂšme capitaliste et ne peut ĂȘtre rĂ©solue en son sein. Nous dĂ©fendons chaque conquĂȘte sociale et amĂ©lioration tout en avertissant que, dans un systĂšme basĂ© sur la course aux profits et l’aviditĂ© des actionnaires, rien n’est dĂ©finitif, tout peut nous ĂȘtre repris. Une sociĂ©tĂ© oĂč la production est orientĂ©e vers les besoins de chacun est nĂ©cessaire. Dans les pages intĂ©rieures, vous trouverez une proposition de programme en 12 points pour y parvenir.

    1. Des loyers abordables pour des logements de qualité

    A Bruxelles, la volontĂ© de repousser les pauvres et d’attirer des couches plus aisĂ©es est manifeste. Seuls 39.000 logements sociaux y sont dĂ©nombrĂ©s. Il en faudrait plus du double pour rĂ©pondre Ă  la demande des 41.000 personnes sur listes d’attente. Beaucoup de ceux qui y ont droit (+ de 40% des mĂ©nages) ne s’inscrivent mĂȘme plus. Cette pĂ©nurie fait s’envoler les loyers. En moyenne, une famille y consacre plus de 30% de son budget. Pour les investisseurs privĂ©s, c’est une aubaine et ils n’hĂ©sitent pas Ă  en profiter. Doulkeridis et PicquĂ© laissent le soin de rĂ©habiliter des bureaux vides (plus d’1.6 millions de m2) aux promoteurs immobiliers qui reçoivent des subsides pour des logements de haut standing.

    Réaliser 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualité, écologiquement isolés, notamment via la réquisition des bureaux vides.

    2. Des écoles gratuites et de qualité en suffisance

    ImprĂ©visible le manque de places dans nos Ă©coles pour accueillir tous les enfants ? Les politiciens n’ont pour solution que du bricolage: des containers prĂ©fabriquĂ©s et l’augmentation du nombre d’élĂšves par classe. Ils se livrent Ă  une querelle scolaire communautaire au lieu de s’en prendre au sous-financement. Pour la rentrĂ©e 2014-2015, il faudrait construire l’équivalent de 79 nouvelles Ă©coles Ă  Bruxelles pour faire face Ă  la croissance dĂ©mographique!

    Accorder plus de moyens publics pour l’enseignement (7% du PIB) pour avoir davantage d’enseignants et moins d’élĂšves par classe.

    3. Un accÚs à des soins de santé de qualité pour tous

    Le gouvernement Di Rupo a limitĂ© la norme de croissance du budget des soins de santĂ© et favorise la commercialisation du secteur. Face aux coĂ»ts, 14 % de la population prĂ©fĂšrent reporter de se faire soigner. Ce qui est rentable dans le secteur est soumis Ă  la course aux profits de l’industrie pharmaceutique. Pour garantir des mĂ©dicaments bon marchĂ©, celle-ci devrait ĂȘtre nationalisĂ©e et intĂ©grĂ©e dans un service public de santĂ©. De bons salaires (actuellement, ceux-ci sont infĂ©rieurs de 15% au secteur marchand) et de bonnes conditions de travail permettraient de rĂ©soudre la pĂ©nurie de main d’Ɠuvre.

    Créer un service public national de santé pour que chacun bénéficie de soins gratuits et de qualité.

    4. Un emploi décent pour chacun

    Fermetures, restructurations, dĂ©localisations: 100.000 emplois ont Ă©tĂ© supprimĂ©s en 4 ans, pour maximaliser les profits. A l’instar d’un belge sur trois, nous dĂ©fendons le recours Ă  la nationalisation pour sauvegarder l’emploi. Les politiciens dĂ©fendent au contraire toutes sortes de contrats prĂ©caires subsidiĂ©s qui remplacent les emplois dĂ©cents. Tous les contrats prĂ©caires devraient ĂȘtre abolis pour restaurer le CDI comme Ă©tant la norme. Des dizaines de milliers d’emplois publics sont Ă©galement supprimĂ©s via le non-remplacement d’un tiers des dĂ©parts Ă  la retraite, alors qu’il faudrait en crĂ©er des dizaines de milliers en plus. Tous les emplois publics doivent ĂȘtre statutaires.

    RĂ©partir le travail disponible par la diminution collective du temps de travail, sans perte de salaire et avec embauches compensatoires, jusqu’au plein emploi.

    5. Plus de pouvoir d’achat en augmentant les salaires et allocations

    Au nom de la compĂ©titivitĂ©, le gouvernement Di Rupo a diminuĂ© les salaires via un gel de ceux-ci, a modifiĂ© le calcul de l’index et a effectuĂ© un saut d’index dĂ©guisĂ© via une diminution temporaire de la TVA sur l’énergie. Nous dĂ©fendons le rĂ©tablissement complet de l’index. Les allocataires sociaux sont poussĂ©s dans la pauvretĂ©, situation qui frappe un pensionnĂ© sur cinq. Quant aux chĂŽmeurs, ils voient leurs allocations diminuĂ©es avec la dĂ©gressivitĂ© ou sont exclus de leur droit Ă  une allocation d’insertion (plus de 50.000 exclus Ă  partir du 1er janvier prochain). Les allocations sociales doivent ĂȘtre individualisĂ©es, illimitĂ©es dans le temps et liĂ©es au bien-ĂȘtre et les allocations familiales doivent couvrir le coĂ»t rĂ©el des enfants.

    RĂ©aliser un choc de solidaritĂ© via un salaire minimum de 15€ bruts/heure, une pension minimum de 1500€/mois et une allocation de chĂŽmage minimum de 1200€/mois.

    6. Une planification sociale et Ă©cologique de l’énergie

    Les mesures du gouvernement pour limiter les prix excessifs des fournisseurs sont trop limitĂ©es. Le problĂšme viendrait selon eux des consommateurs qui ne gaspillent pas assez de leur temps pour comparer les prix, et non pas de la soif de profits des Electrabel & Co. Cette logique de profit privilĂ©gie le risque nuclĂ©aire et les Ă©nergies fossiles polluantes. Nous dĂ©fendons une planification Ă©cologique qui permet d’investir massivement dans les Ă©nergies renouvelables et dans la recherche scientifique publique.

    CrĂ©er un pĂŽle public de l’énergie respectueux de l’environnement en renationalisant l’ensemble du secteur sans compensation pour les grands actionnaires.

    7. Une mobilitĂ© accessible et respectueuse de l’environnement

    Les taxes sur les parkings augmentent sans cesse. Pour nous orienter vers des transports publics performants? Au contraire, PS-Cdh-Ecolo ont opĂ©rĂ© pour 46 millions d’euros de coupes budgĂ©taires Ă  la STIB. RĂ©sultat: hausses incessantes des tarifs (il faut ‘traire les clients’!), diminution du service et conditions de travail et de sĂ©curitĂ© dĂ©tĂ©riorĂ©es pour le personnel. MĂȘme scĂ©nario Ă  la SNCB. Des milliers d’emplois ont Ă©tĂ© supprimĂ©s et la libĂ©ralisation du transport de fret entraine des catastrophes ferroviaires Ă  rĂ©pĂ©tition.

    DĂ©velopper des transports publics gratuits et de qualitĂ© pour rĂ©soudre Ă©galement les problĂšmes d’embouteillage et de pollution.

    8. Pas d’argent pour la guerre !

    Le gouvernement n’est jamais Ă  court de moyens pour s’engager dans des aventures militaires Ă  l’étranger ou encore pour acheter des avions F-35 adaptĂ©s Ă  la modernisation des bombes nuclĂ©aires amĂ©ricaines prĂ©sentes en Belgique (6 milliards d’euros !). Il faut chaque annĂ©e 110 milliards de dollars pour entretenir les armes nuclĂ©aires dans le monde. Avec cet argent, on pourrait combattre la faim dans le monde (10 millions de mort par an), dĂ©velopper l’enseignement, les soins de santĂ©, les infrastructures,
 Le stockage des armes nuclĂ©aires est dĂ©jĂ  une arme de destruction massive! Le dĂ©sarmement nuclĂ©aire serait un signal fort pour une nouvelle culture et une avancĂ©e de la conscience humaine.

    DĂ©mantĂšlement des armes nuclĂ©aires, arrĂȘt des interventions militaires Ă  l’étranger, notamment en Afghanistan, sortie de la Belgique de l’OTAN.

    9. Le pouvoir au peuple, pas Ă  la finance !

    Reprise Ă©conomique ? Pas pour les 99% ! PrĂ©parons un front de rĂ©sistance contre l’austĂ©ritĂ© !
    Ce 3 mai, le PSL organise sa journĂ©e “Socialisme 2014”. A cette occasion, ANJA DESCHOEMACKER, porte-parole de Gauches Communes et tĂȘte de liste Ă  la Chambre (Bruxelles), prendra la parole lors du meeting final. Elle sera Ă©galement oratrice dans un atelier consacrĂ© Ă  la question nationale en Belgique. N’hĂ©sitez pas et participez vous aussi !

    Tous les partis traditionnels, au fĂ©dĂ©ral et dans les rĂ©gions, ont dilapidĂ© l’argent public pour Ă©ponger les dettes des banques spĂ©culatrices pour un montant de 35 milliards d’euros et nous ont compromis avec 150 milliards d’euros de garantie. En cas de nouvelle complication Ă©conomique, l’activation de ces garanties nous plongerait tout droit en pleine tragĂ©die grecque. Une nouvelle recapitalisation de Belfius, jusqu’à 12,5 milliards d’euros, est envisagĂ©e avant une revente au privĂ©. Pourquoi les banques, multinationales et agences de notations font-elles la loi? Parce que les dirigeants politiques leur ont abandonnĂ© le pouvoir. Il est possible de le reprendre.

    Garantir des crédits bon marché à la population et une place sécurisée pour nos épargnes en nationalisant les banques, pour créer un secteur financier public démocratiquement géré.

    10. Aux riches de payer leur crise !

    Un programme impayable? Nous rejetons ce dictat de la pensĂ©e nĂ©olibĂ©rale. Nous devons abolir la dette et les cadeaux aux grandes entreprises et prĂ©senter la facture aux riches, en imposant les grandes fortunes et les profits. Nous avons besoin de budgets qui ont pour base de satisfaire les besoins de l’ensemble de la population et non pas d’appliquer l’austĂ©ritĂ©. Jamais les richesses ainsi que le potentiel technique et scientifique n’ont Ă©tĂ© aussi importants qu’aujourd’hui. Nous devons les libĂ©rer du carcan de l’économie de marchĂ© qui ne profite qu’à quelques-uns.

    Prendre le contrĂŽle des secteurs vitaux de l’économie sous gestion publique et dĂ©mocratique, pour un plan de dĂ©veloppement qui garantit Ă  chacun un emploi convenable et un avenir.

    11. Pour une démocratie réelle: place au peuple

    La population Ă©lit un nombre restreint de reprĂ©sentants, qui ensuite trahissent leurs Ă©lecteurs en se prĂ©occupant d’intĂ©rĂȘts Ă©trangers au mandat reçu, comme de se plier aux dictats de l’Union EuropĂ©enne ou du FMI. Les partis politiques traditionnels sont rĂ©duits Ă  l’état de coupoles de dirigeants dĂ©connectĂ©s des nĂ©cessitĂ©s des gens. Il faudra reconquĂ©rir la dĂ©mocratie – avec les gens et pour les gens – lĂ  oĂč ils vivent et ils travaillent, en instaurant des assemblĂ©es dĂ©cisionnelles de quartiers, des assemblĂ©es dĂ©cisionnelles de travailleurs au sein des entreprises et d’autres initiatives de consultation et de discussion.

    Exiger une loi de responsabilité politique permettant la révocation des élus qui ne respectent pas leur mandat.

    12. Un Front de RĂ©sistance contre l’AustĂ©ritĂ©

    Nous soutenons l’appel de la FGTB de Charleroi pour rĂ©unir les forces Ă  la gauche du PS et d’Ecolo pour construire un relai politique large des travailleurs, pluraliste et respectueux de ses diverses composantes. HĂ©las, le PTB a refusĂ© de collaborer avec nous pour ces Ă©lections. Nous souhaitons continuer Ă  discuter de l’utilitĂ© d’un rassemblement de tous les courants de la vĂ©ritable gauche avec libertĂ© de dĂ©bats et unitĂ© d’action. Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils lanceront une offensive d’austĂ©ritĂ© plus franche, Ă  tous les niveaux de pouvoir. La riposte nĂ©cessitera un front uni de rĂ©sistance contre l’austĂ©ritĂ©. Des Ă©lus de la vraie gauche pourraient l’appuyer.

    Prendre le pouvoir pour renverser le capitalisme et construire une démocratie réelle, une justice sociale, le respect et la paix.

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    Des listes Gauches Communes seront prĂ©sentes Ă  Bruxelles pour la Chambre et Ă  la RĂ©gion. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP). D’autre part, Gauches Communes soutient l’appel de la FGTB de Charleroi-Sud Hainaut pour un rassemblement de l’ensemble des forces Ă  la gauche du PS et d’Ecolo, dans le respect des diverses composantes. En Flandre, le PSL appelle Ă  voter pour le PTB. En Wallonie, le PSL appelle Ă  voter pour les listes qui se trouvent Ă  la gauche du PS et d’ECOLO, mais Ă  LiĂšge et Charleroi, il appelle explicitement Ă  voter pour les listes PTB-GO.

  • ConfĂ©rence de presse de Gauches Communes

    Par Gauches Communes

    Ce 16 avril 2014 – 10h30

    ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnĂ©s, des allocataires sociaux et diffĂ©rentes composantes de la gauche qui s’opposent Ă  l’austĂ©ritĂ© et qui sont dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©s Ă  construire un relai politique large vĂ©ritablement de gauche.

    A Bruxelles, pour les Ă©lections fĂ©dĂ©rales et rĂ©gionales du 25 mai, il y aura des listes Gauches Communes pour la Chambre et la RĂ©gion. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

    Nous vous invitons ce mercredi 16 dĂšs 10h30 au cafĂ© « El Metteko » (Bld Anspach 88 – 1000 Bruxelles) afin de discuter du lancement de notre campagne.

    Avec la présence de :

    – Anja Deschoemacker, PSL, porte-parole de Gauches Communes et tĂȘte de liste Ă  la Chambre
    – Gilles Smedts, PH, tĂȘte de liste Ă  la RĂ©gion

    Nous vous présenterons notre slogan de campagne, notre programme ainsi que nos listes de candidats.

    Contact :

    Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes : 0473/92.28.33

    info@reprenonsnoscommunes.be – facebook/reprenonsnoscommunes – www.reprenonsnoscommunes.be

  • Les politiques d’austĂ©ritĂ© plongent le logement en plein marasme

    Par Baptiste

    Des loyers continuellement en augmentation, des listes d’attente interminables pour avoir droit Ă  un logement social, des milliers de bureaux et de bĂątiments vides, des prix faramineux pour l’acquisition du moindre appartement, des recensements de sans-abris en hausse,
 et des projets de prestige pour les plus aisĂ©s ! Tel est le rĂ©sultat de dĂ©cennies de politiques nĂ©olibĂ©rales dans le logement Ă  Bruxelles.

    Des loyers inabordables !

    AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e, se loger revient de plus en plus cher Ă  Bruxelles. Depuis 2002, les loyers ont en moyenne augmentĂ© de 45%. Sur le mĂȘme laps de temps, seuls 440 logements sociaux supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© créés (portant le nombre Ă  39.000), alors que 41.000 personnes se retrouvent sur liste d’attente. Et cette liste est une sous-estimation importante de la demande. Pouvant parfois se retrouver sur liste d’attente plus d’une dĂ©cennie, de nombreux mĂ©nages renoncent Ă  ce parcours du combattant.

    Au final, cette pĂ©nurie en logements sociaux exerce une pression Ă  la hausse encore plus grande sur l’ensemble des loyers, ce qui met dans le rouge l’immense majoritĂ© des mĂ©nages. Une famille bruxelloise consacre en moyenne plus de 30% de son budget au logement !

    OĂč est donc passĂ© l’argent public ?

    Les logements sociaux sont placĂ©s sur une voie de garage et les solutions proposĂ©es par les autoritĂ©s sont, au mieux, des logements publics. A Saint-Gilles, il faut savoir que le plafond de revenus annuels pour y prĂ©tendre est relativement Ă©levĂ© : 40.000 € bruts pour un isolĂ©, 70.000 pour un mĂ©nage. Cette politique a pour consĂ©quence logique de remplacer les locataires les plus prĂ©carisĂ©s par d’autres disposants d’un revenu plus important. Les problĂšmes sociaux, eux, restent inchangĂ©s.

    Sous prĂ©texte d’organiser une mixitĂ© sociale, il s’agit de se dĂ©barrasser des plus pauvres Ă  la place de traiter la pauvretĂ© en soi. Benjamin Cadranel (PS), patron de la SociĂ©tĂ© de DĂ©veloppement pour la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale (SDRB) et ancien directeur de cabinet de Charles PicquĂ©, dĂ©clarait Ă  ce propos : ‘‘à Bruxelles, la population prĂ©carisĂ©e est captive au coeur de la ville, or la population qu’il faut convaincre de rester ou revenir au centre, c’est la classe moyenne.’’

    Cette stratĂ©gie du gouvernement Olivier est scandaleuse. L’objectif est d’offrir un secteur du logement rentable pour les entreprises privĂ©es. Pour les promoteurs immobiliers, c’est le jackpot. La sociĂ©tĂ© immobiliĂšre Cofinimmo a d’ailleurs encore rĂ©alisĂ© 120 millions d’euros de bĂ©nĂ©fices nets l’an dernier, tout comme l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

    Et si les mĂ©nages payent au prix fort la facture de cette politique antisociale, c’est Ă©galement le cas des travailleurs du secteur du bĂątiment, oĂč la proportion de travail au noir et la pratique du ‘‘dumping social’’ sont frĂ©quemment pointĂ©es du doigt. Bruxelles, paradis des promoteurs.

    Les bĂątiments vides ? Pour encore et toujours plus de prestige et de profits !

    Quant aux 1,6 millions mÂČ de bureaux vides Ă  Bruxelles, 30€/mÂČ de subsides sont offerts par la RĂ©gion aux promoteurs pour leur rĂ©habilitation en logements de luxe. Pourtant, la ‘‘loi Onkelinx’’ datant de 1993 permet la rĂ©quisition des logements vides par les autoritĂ©s publiques pour les mettre Ă  disposition des sans-abris. Dans le contexte de pĂ©nurie actuel, ce raisonnement pourrait trĂšs bien ĂȘtre Ă©tendu aux bĂątiments dans lesquels se retrouvent les bureaux inoccupĂ©s, ce qui permettrait d’offrir un logement accessible Ă  des couches plus larges que les seuls sans-abris.

    A la place de cela, la rĂ©gion offre une opportunitĂ© de profits supplĂ©mentaires aux promoteurs, au prix de l’expulsion des occupants de fortunes comme ce fut le cas du GĂ©su en novembre dernier. Dans un communiquĂ©, Cofinimmo parlait ainsi de la poule aux Ɠufs d’or qui lui est apportĂ©e sur un plateau d’argent: ‘‘Bruxelles est soumise Ă  une pression dĂ©mographique de plus en plus importante ; une maniĂšre d’y rĂ©pondre est de convertir des immeubles de bureau en logements et c’est ce que nous commençons Ă  faire avec le projet Livingstone dans le quartier europĂ©en.’’ Et de prĂ©ciser que les appartements haut de gamme de cet immeuble seront vendus pour 3500€/mÂČ !

    Pour des loyers abordables et du logement de qualité pour tous !

    Il est inacceptable d’utiliser le phĂ©nomĂšne du ‘‘boom dĂ©mographique’’ pour se dĂ©responsabiliser des pĂ©nuries en logement, comme le font les communes bruxelloises et la rĂ©gion. Non seulement elles se dĂ©responsabilisent, mais en plus elles organisent l’évacuation des mĂ©nages les plus prĂ©caires pour mieux gonfler les bĂ©nĂ©fices des entreprises privĂ©es. Sur l’ensemble des logements de la rĂ©gion, seuls 8% sont des logements sociaux. A Saint-Gilles, dans la commune oĂč PicquĂ© est bourgmestre depuis prĂšs de 30 ans, la situation est pire encore puisqu’il n’y a que 4,6 % de logements sociaux. L’absence de point sur les logements sociaux dans le programme Ă©lectoral du PS n’est pas Ă©tonnant et c’était dĂ©jĂ  le cas en 2012.

    Nous n’avons pourtant pas besoin de projets de prestige dont seuls les plus aisĂ©s peuvent profiter. Chacun devrait avoir droit Ă  un logement de qualitĂ© Ă  prix abordable. Tout comme les associations pour le droit au logement, nous dĂ©fendons qu’il y ait 20 % de logements sociaux. On peut y parvenir avec la construction massive de ceux-ci, par la rĂ©quisition et la rĂ©habilitation des logements et des bureaux inoccupĂ©s, (par rĂ©quisition si nĂ©cessaire). Ainsi, 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualitĂ© pourraient ĂȘtre créés afin de rĂ©soudre la pĂ©nurie.

    Une alternative Ă  l’austĂ©ritĂ©

    Il est nĂ©cessaire de sortir les secteurs du logement et de la construction des mains des promoteurs immobiliers et du privĂ©, assoiffĂ©s de profits. C’est la condition pour pouvoir rĂ©aliser une politique d’urbanisme et de logement favorable aux besoins de toute la population. On pourrait en outre sortir l’emploi du secteur de la prĂ©caritĂ© et permettre aux jeunes peu qualifiĂ©s de nos quartiers d’y trouver un travail dĂ©cent.

    30 annĂ©es de sous-financement des services collectifs, ça suffit ! L’austĂ©ritĂ©, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, crĂ©er des logements, des Ă©coles, des crĂšches et des emplois dĂ©cents.

    => Site de Gauches Communes

  • AssemblĂ©e publique de Gauches Communes

    Attaquons les derniÚres semaines de campagne électorale avec enthousiasme!

    Bien que les militants de Gauches Communes mĂšnent campagne depuis des semaines, notamment Ă  travers la rĂ©colte de signatures de parrainages, nous nous sommes donnĂ©s rendez-vous ce mercredi 2 avril au Garcia Lorca pour notre AssemblĂ©e publique de lancement de la campagne Ă©lectorale un peu moins de 2 mois avant l’échĂ©ance du 25 mai.

    Une cinquantaine de militants et de sympathisants Ă©taient prĂ©sents. Anja Deschoemacker et Gilles Smedts, tĂȘte de liste Ă  la chambre et Ă  la rĂ©gion ont pris chacun la parole pour prĂ©senter les grandes lignes du programme Gauches Communes. L’ensemble des participants pouvait ensuite prendre la parole pour enrichir cette discussion politique sur la situation que traverse les travailleurs et les jeunes et bien sĂ»r sur les Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse que nous voulons diffuser le plus largement possible au cours de cette pĂ©riode Ă©lectorale mais bien entendu au-delĂ  du 25 mai : quel type de programme avons-nous besoin? quelles initiatives devons-nous prendre pour renforcer la vraie gauche, les luttes et donc le rapport de force pour imposer ensemble ce programme jusqu’au changement de sociĂ©tĂ© vers un modĂšle de sociĂ©tĂ© capable de donner Ă  chacun des conditions de vie dĂ©centes.

    Gilles Smedts, Parti Humaniste

    Nous avons donc pris le temps d’illustrer ensemble ce que nous entendions par un plan radical d’investissements publics pour des Ă©coles, des logements sociaux, des emplois dĂ©cents et + de pouvoir d’achat ! Une revendication qui illustre ce que devrait ĂȘtre un programme qui rĂ©pond aux besoins et non Ă  la soif de profit des capitalistes relayĂ© en coeur par leurs relais politiques.

    Le financement d’un tel programme a Ă©tĂ© plusieurs fois soulevĂ© et questionnĂ© dans le dĂ©bat. La question de la dette a fait l’objet de plusieurs interventions. Gauches Communes dĂ©fend l’arrĂȘt du paiement de la dette publique. Mais nous pensons qu’un secteur financier entiĂšrement nationalisĂ© constituerai un levier nĂ©cessaire pour Ă©viter les fuites de capitaux, les fraudes, et ainsi diriger les richesses vers des investissements socialement utiles rĂ©pondant aux besoins rĂ©els et comblant les nombreuses pĂ©nuries. Mais le dĂ©bat a clarifiĂ© aussi ce que nous entendions par cette nationalisation. Nous ne devons pas faire confiance aux partis traditionnels pour la gestion d’un tel secteur nationalisĂ©. La question du contrĂŽle par la population, les travailleurs est nĂ©cessaire pour s’assurer de la bonne direction Ă  prendre.

    Anja Deschoemacker, Parti Socialiste de Lutte

    RenĂ©, un camarade candidat PTB-GO Ă  Charleroi pour le PC nous a fait le plaisir d’ĂȘtre prĂ©sent parmi nous. Et justement, un des thĂšmes abordĂ©s au cours de la soirĂ©e est cette nĂ©cessitĂ© d’un front uni contre l’austĂ©ritĂ© des syndicalistes, jeunes, militants, organisations et partis Ă  gauche du PS et d’Ecolo, un appel que Gauches Communes veut relayer et discuter le plus largement possible pendant ces semaines de campagne et aprĂšs le 25 mai sur la lancĂ©e de l’appel de la FGTB de Charleroi de mai 2012.

    Ce qui ressortait du dĂ©bat Ă©tait un savant mĂ©lange : beaucoup de sĂ©rieux, de conviction et une trĂšs bonne ambiance. La trĂšs bonne discussion politique s’est poursuivie autour d’une prĂ©sentation du projet de campagne. Nous avons pu prĂ©senter et discuter les rendez-vous pour mener campagne dans les rues de Bruxelles et dans les actions qui prendront place durant ces semaines. Chacun est chaleureusement invitĂ© Ă  prendre contact avec nous pour discuter le programme politique ainsi que notre programme d’intervention en rue. Contactez-nous et rejoignez nous pour lutter ensemble pendant et aprĂšs cette campagne Ă©lectorale enthousiasmante qui s’est dessinĂ©e ce mercredi !

     

  • Des loyers abordables pour du logement de qualitĂ©!

    Pour un plan radical d’investissements publics pour rĂ©aliser 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualitĂ©!

    Bruxelles:

    • + 45 % du prix des loyers en 10 ans;
    • 41 000 personnes sur liste d’attente pour un logement social;
    • 1,6 millions m2 de bureaux vides


    STOP Ă  L’austĂ©ritĂ© !

    Pour un plan radical d’investissements publics pour rĂ©aliser 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualitĂ© .
    Des loyers abordables pour du logement de qualité !

    Nos logements sont impayables !

    AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e, le coĂ»t du logement ne cesse de s’aggraver Ă  Bruxelles. Depuis 2002, les loyers ont augmentĂ© en moyenne de 45% ! Pendant ce temps-lĂ , seuls 440 logements sociaux supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© créés, alors que la liste d’attente pour un logement social est estimĂ©e Ă  41.000 personnes.

    Et cette demande est fortement sous-estimĂ©e. La liste d’attente Ă©tant devenue un parcours du combattant longue de parfois plus d’une dĂ©cennie, beaucoup de mĂ©nages y renoncent. Au final, cette pĂ©nurie en logements sociaux tire encore plus le coĂ»t de l’ensemble des loyers vers le haut, mettant dans le rouge l’immense majoritĂ© des mĂ©nages. En moyenne, une famille bruxelloise consacre plus de 30% de son budget au logement !

    OĂč est donc passĂ© l’argent public ?

    Les pistes proposĂ©es par les autoritĂ©s pour accĂ©der Ă  un logement sont au mieux des lo- gements publics. A Saint-Gilles, les plafonds de revenus annuels pour y prĂ©tendre sont relativement Ă©levĂ©s : 40.000 € brut pour un isolĂ©, 70.000 pour un mĂ©nage. Cette politique a pour consĂ©quence logique le remplacement des plus prĂ©carisĂ©s par d’autres habitants disposant d’un revenu plus important, plutĂŽt que de rĂ©soudre les problĂšmes sociaux.

    Benjamin Cadranel, patron de la SDRB (PS), dĂ©clarait Ă  ce propos : « Ă  Bruxelles, la population prĂ©carisĂ©e est captive au cƓur de la ville, or la population qu’il faut convaincre de rester ou revenir au centre de Bruxelles c’est la classe moyenne ».

    Bruxelles: paradis des promoteurs immobiliers

    Cette stratĂ©gie du gouvernement Olivier Ă  Bruxelles est scandaleuse. Leur objectif est d’offrir un secteur du logement rentable aux entreprises privĂ©es. Pour les promoteurs immobiliers, c’est le jackpot. La sociĂ©tĂ© immobiliĂšre Cofinimmo a d’ailleurs encore rĂ©alisĂ© 120 millions € de bĂ©nĂ©fice net l’an dernier. Et si les mĂ©nages payent au prix fort la facture de cette politique asociale, c’est Ă©galement le cas pour les travailleurs du secteur du bĂątiment, oĂč la proportion de travail au noir et la pratique du « dumping social » sont frĂ©quemment pointĂ©s du doigt.

    Les bĂątiments vides ? Pour toujours plus de prestiges et de profits ! Quant aux 1,6 millions m2 de bureaux vides de Bruxelles, 30€/m2 de subsides sont offerts par la rĂ©gion aux promoteurs pour leur rĂ©habilitation en logements de luxe. Dans un communiquĂ©, Cofinimmo annonce la poule aux Ɠufs d’or qui lui est apportĂ©e sur un plateau : « Bruxelles est soumise Ă  une pression dĂ©mographique de plus en plus importante ; une maniĂšre d’y rĂ©pondre est de convertir des immeubles de bureau en logements et c’est ce que nous commençons Ă  faire avec le projet Livingstone dans le quartier europĂ©en ». Et de prĂ©ciser que les appartements haut de gamme de cet immeuble seront vendus pour 3500€/m2 !

    Pour des loyers abordables et du logement de qualitĂ© accessible Ă  tous ! Nous n’avons pas besoin de projets de prestige, dont seuls les plus aisĂ©s peuvent profiter. Chacun devrait avoir droit Ă  un logement de qualitĂ© Ă  prix abordable. Tout comme les associations pour le droit au logement, nous dĂ©fendons qu’il y ait 20 % de logements sociaux.

    On peut y parvenir avec la construction massive de logements sociaux, par l’acquisition des logements et des bureaux inoccupĂ©s, et par la rĂ©quisition si nĂ©cessaire. Ainsi, 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qua- litĂ© pourraient ĂȘtre créés afin de rĂ©soudre la pĂ©nurie Ă  Bruxelles.

    Une alternative Ă  l’austĂ©ritĂ©

    Il est nĂ©cessaire de sortir le secteur du logement et de la construction des mains des promoteurs et du privĂ©, avides de profits. C’est la condition pour pouvoir rĂ©aliser une politique d’urbanisme et de logement en faveur des besoins de la population. C’est aussi de cette maniĂšre que l’on peut sortir l’emploi du secteur de la prĂ©caritĂ© et permettre aux jeunes peu qualifiĂ©s de nos quartiers d’y trouver un travail dĂ©cent.

    30 annĂ©es de sous-financement des services collectifs, ça suffit ! L’austĂ©ritĂ©, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, crĂ©er des logements, des Ă©coles, des crĂšches et des emplois dĂ©cents.

    Qu’est ce que Gauches Communes ?

    Gauches Communes, ce sont des listes unitaires pour les Ă©lections Ă  Bruxelles rassemblant des tra- vailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pension- nĂ©s, des allocataires sociaux et diffĂ©rentes composantes de la gauche qui s’opposent Ă  l’austĂ©ritĂ© et qui sont dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©es Ă  construire un relais poli- tique large vĂ©ritablement de gauche. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

    Contribuez au fond électoral !

    Contrairement aux partis Ă©tablis, nous disposons que de peu de moyens financiers. Nous ne pouvons pas compter sur des riches amis ou des industriels, mais uniquement sur votre contribution Ă  notre fonds Ă©lectoral. Chaque euro est important pour nous. Versez votre contribution au 523-0804542-02 avec pour men- tion ‘Gauches Communes’ !

  • Elections mai 2014: STOP A l’AUSTÉRITÉ !

    Pour un plan radical d’investissements publics pour des Ă©coles, des logements sociaux, des emplois dĂ©cents et + de pouvoir d’achat !

    Sortir de la crise, tous ensemble, on le peut !

    Par Gauches Communes 

    Ce n’est pas Ă  nous de payer les dettes des spĂ©culateurs!

    Depuis la crise de 2008, tous les partis traditionnels, au fĂ©dĂ©ral et dans les rĂ©gions, dilapident l’argent public:Ils ont Ă©pongĂ© les dettes des banques spĂ©culatrices pour un montant de 35 milliards d’euros et nous ont compromis avec 150 milliards d’euros de garantie. En cas de nouvelle complication Ă©conomique, l’activation de ces garanties nous plongerait tout droit en pleine tragĂ©die grecque.Ils ont favorisĂ© les dividendes des grands actionnaires en accordant prĂšs de 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux et de baisses des coĂ»ts salariaux Ă  ces mĂȘmes grandes entreprises qui n’hĂ©sitent pas Ă  dĂ©truire chaque annĂ©e des dizaines de milliers d’emplois.

    Résister à tous les niveaux

    Le gouvernement Di Rupo (PS-MR-CDH) nous a refilĂ© la facture de cette aggravation de la dette publique avec des mesures d’austĂ©ritĂ© Ă  hauteur de 22 milliards d’euros, le tout assorti de la suppression massive d’emplois publics. Une politique identique est appliquĂ©e Ă  la RĂ©gion par le gouvernement PicquĂ©/Vervoort (PS-CDH-ECOLO).Tous les niveaux de pouvoir s’appliquent Ă  nous faire payer la crise : allongement de l’ñge de la pension et diminution des salaires ainsi que des allocations de chĂŽmage pour le fĂ©dĂ©ral, augmentation des tarifs pour les transports en commun et diminution du nombre de logements sociaux via les rĂ©gions, sous-investissement dans les crĂšches et les Ă©coles via les communautĂ©s, augmentations des prix de distribution de l’électricitĂ©, du gaz et de l’eau pour les communes,
Nous avons dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© tellement d’exemples de rĂ©partition de l’austĂ©ritĂ© et de coupes budgĂ©taires ces derniĂšres annĂ©es ! Les politiciens essaient de se renvoyer la balle et la responsabilitĂ© du manque de moyens d’un niveau de pouvoir Ă  l’autre, alors que leurs partis sont au pouvoir des communes jusqu’au fĂ©dĂ©ral et Ă  l’Europe. Ne nous laissons pas tromper par ce jeu de dupes!

    Une alternative Ă  l’austĂ©ritĂ©

    L’austĂ©ritĂ©, ça ne fonctionne pas. La faible reprise de l’économie belge ne freine pas l’envol du taux de chĂŽmage (100.000 chĂŽmeurs de plus qu’en 2008 !), elle ne profite qu’aux plus riches. Les 10% des Belges les plus fortunĂ©s possĂšdent quasiment autant que les 90% restants. Ce qu’il nous faut, c’est un plan radical d’investissements publics pour crĂ©er massivement des logements sociaux, des Ă©coles gratuites, des emplois dĂ©cents et du pouvoir d’achat!Impayable? Le fĂ©dĂ©ral envisage pourtant de dĂ©penser 6 milliards d’euros en achetant de nouveaux avions de chasse F35 qui pourront ĂȘtre Ă©quipĂ©s des bombes nuclĂ©aires amĂ©ricaines stockĂ©es en Belgique. Il est Ă©galement envisagĂ© d’à nouveau recapitaliser Belfius jusqu’à 12,5 milliards d’euros. Question de priorité C’est possible, en supprimant les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et en refusant de payer la dette publique dont les intĂ©rĂȘts annuels correspondent Ă  plus de 1200 euros par habitant.

    C’est possible, en faisant payer la crise aux riches, aux vrais responsables. C’est possible, en nationalisant les banques afin de crĂ©er un secteur financier public dĂ©mocratiquement gĂ©rĂ© qui offre des crĂ©dits bon marchĂ© Ă  la population et qui soit capable de garantir que notre Ă©pargne soit en lieux sĂ»rs. C’est possible, en reprenant en main les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et dĂ©mocratique.

    Un Front de RĂ©sistance Ă  l’AustĂ©ritĂ©

    Nous soutenons l’appel de la FGTB de Charleroi pour rĂ©unir les forces Ă  la gauche du PS et d’Ecolo pour construire un relai politique large des travailleurs, pluraliste et respectueux de ses diverses composantes. HĂ©las, le PTB a refusĂ© de collaborer avec nous pour ces Ă©lections. Nous souhaitons continuer Ă  discuter de l’utilitĂ© d’un rassemblement de tous les courants de la vĂ©ritable gauche avec libertĂ© de dĂ©bats et unitĂ© d’action.Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils lanceront une offensive d’austĂ©ritĂ© plus franche, Ă  tous les niveaux de pouvoir. La riposte nĂ©cessitera un front uni de rĂ©sistance contre l’austĂ©ritĂ©. Des Ă©lus de gauche pourraient jouer un rĂŽle dans ce cadre. C’est pourquoi nous appelons Ă  voter PTB Ă  LiĂšge, Ă  Charleroi et Ă  Anvers, lĂ  oĂč ils ont le plus de chances de succĂšs, et que nous leur avons proposĂ© un regroupement de listes Ă  Bruxelles afin d’unifier notre comptage des voix et d’obtenir Ă©galement un Ă©lu de gauche Ă  Bruxelles.

    2 avril : Assemblée Commune à 19h30 au Garcia Lorca.

    Gauches Communes participera aux Ă©lections Ă  Bruxelles afin d’offrir une voix de rĂ©sistance aux 99% de la population. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).Gauches Communes est nĂ© lors des Ă©lections communales d’octobre 2012 Ă  Saint-Gilles, Ixelles, Jette et Anderlecht et a manquĂ© de peu l’obtention d’un Ă©lu Ă  Saint-Gilles avec 3,7%. Nous nous sommes engagĂ©s Ă  organiser la rĂ©sistance contre les politiques d’austĂ©ritĂ© locales, comme ce fut le cas avec notre campagne contre le plan brutal d’austĂ©ritĂ© de la commune d’Ixelles ou encore contre l’augmentation des tarifs Ă  la STIB par la rĂ©gion.Participez Ă  notre assemblĂ©e de lancement de notre campagne, le 2 avril Ă  19h30 au Garcia Lorca, 47 rue des foulons, 1000 Bxl.

    Les candidats Gauches Communes s’engagent:

    ‱ Pour la justice sociale : A ne participer Ă  aucune coalition avec les partis pro-austĂ©ritĂ© et Ă  dĂ©velopper la rĂ©sistance active contre ces politiques injustes.
    ‱ Pour une dĂ©mocratie rĂ©elle : A vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et Ă  ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rĂ©munĂ©rĂ©s. Le reste serait entiĂšrement consacrĂ© Ă  construire et soutenir la rĂ©sistance aux attaques antisociales. A reprĂ©senter les prises de dĂ©cisions collectives et dĂ©mocratiques des militants et sympathisants.

    Récoltez les signatures de parrainage:

    Gauches Communes dĂ©posera une liste Ă  Bruxelles pour la Chambre et pour la RĂ©gion. Nous devons pour ce faire rĂ©colter cinq cents signatures d’électeurs. Aidez-nous Ă  prĂ©senter les listes en faisant signer vos amis, voisins, collĂšgues ou votre famille !

    Devenez candidats:

    Les listes sont ouvertes aux travailleurs, syndicalistes, jeunes, pensionnĂ©s et allocataires sociaux ainsi qu’aux diffĂ©rentes composantes de la gauche qui s’opposent Ă  l’austĂ©ritĂ© dans nos communes et qui sont dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©es Ă  construire un relais politique large vĂ©ritablement de gauche.

  • Interpellation du conseil communal de Saint-Gilles contre les SAC

     Le 27 fĂ©vrier 2014, Anja Deschoemacker, tĂȘte de liste de Gauches Communes Ă  Saint-Gilles, lors des Ă©lections communales en 2012, a fait une interpellation au conseil communal de Saint-Gilles concernant les Sanctions Administratives Communales, et leur application. Nous reprenons ici le texte intĂ©gral de cette interpellation, et ce que nous avons retenu de la rĂ©ponse du Bourgmestre, Charles PicquĂ© (PS).

    Par Gauches Communes

    Interpellation

    Je veux vous rappeler que le 26 octobre dernier, 2000 jeunes ont manifestĂ© Ă  Bruxelles pour protester contre le systĂšme des Sanctions Administratives Communales, ceci Ă  l’appel des campagnes TegenGas/StopSac. Ils demandaient une politique sociale pour rĂ©soudre le problĂšme des incivilitĂ©s. Ils dĂ©nonçaient l’arbitraire total qui provient du fait que les bourgmestres sont juges et parties, et parlaient d’une justice de « shĂ©rif » qui entraine inĂ©vitablement son lot d’absurditĂ©s et d’injustices.

    Tout comme ces jeunes, nous ne pensons pas qu’il est possible de rĂ©soudre les problĂšmes sociaux et le malaise qui en est issu en augmentant la rĂ©pression. La liste des problĂšmes sociaux est trop longue pour ĂȘtre citĂ©e ici, mais pensons seulement au chĂŽmage des jeunes Ă  Bruxelles qui dĂ©passe le 30% et dans certains quartiers mĂȘme le 50% pendant que les jeunes qui ont un emploi restent trop souvent dĂ©pendant de contrats prĂ©caires de toutes sortes qui ne donnent pas une bonne base pour construire sa vie. Pour arrĂȘter le malaise social et les incivilitĂ©s qui en rĂ©sultent il faut selon ces jeunes un plan massif d’investissements publics pour rĂ©pondre aux besoins de la majoritĂ© de la population.

    Certainement – pour donner un avenir aux jeunes – il faut crĂ©er des emplois de qualitĂ©, il faut garantir un enseignement gratuit et de qualitĂ© sur tous les niveaux. Pour la propretĂ©, invoquĂ©e souvent pour justifier les SAC’s, il ne faut pas des amendes, mais mettre les moyens nĂ©cessaires dans les services concernĂ©s au lieu de continuer la politique de sous financement des derniĂšres dĂ©cennies.

    Dans ce cadre je veux vous poser les questions suivantes concernant les SAC’s

    – Monsieur PicquĂ©, vous avez notamment indiquĂ© ĂȘtre prĂȘt Ă  Ă©largir la rĂšglementation pour les mineurs, notamment grĂące aux garanties que comportent la nouvelle loi. Est-ce que cette dĂ©claration ne va pas Ă  l’encontre de la dĂ©claration du bureau politique du PS qui a indiquĂ© en novembre 2013 qu’ils n’appliqueront pas l’abaissement de l’ñge Ă  14 ans des SAC alors que le PS a une large majoritĂ© Ă  Saint-Gilles ?

    – Allez-vous augmenter le montant plafond des amendes Ă  350€ alors que ce sont dĂ©jĂ  les populations les plus dĂ©favorisĂ©es qui subissent le plus fortement ces amendes et que la pauvretĂ© frappe un bruxellois sur quatre ?

    – Avez-vous d’ores et dĂ©jĂ  budgĂ©tisĂ© les rentrĂ©es financiĂšres et les dĂ©penses attendues pour la commune et pour quels montants ? Comptez-vous rendre le systĂšme rentable pour la commune afin de combler les dĂ©ficits entre autre dus au fiasco Dexia ?

    – Doit-on s’attendre, comme ce fut le cas lors de diverses actions pacifiques, Ă  ce que les actions de protestations, les manifestations, les tractages soient dans le futur sanctionnĂ©s Ă  Saint-Gilles, et quelles garanties offrez-vous pour la libertĂ© d’expression et d’opinion ?

    – Ne pensez-vous pas que la cause des incivilitĂ©s soit Ă  chercher dans le malaise social et qu’au lieu d’augmenter la rĂ©pression il faut rĂ©soudre les problĂšmes en amont en menant une politique qui s’oriente sur la prĂ©vention, avec des investissements publics massifs dans l’enseignement, des facilitĂ©s pour la jeunesse, des meilleurs rĂ©coltes de dĂ©chets, et qui offrent aux jeunes un vĂ©ritable futur ?

    – Alors que vous n’avez pas Ă©tĂ© Ă©lu sur base d’un durcissement de la rĂ©glementation sur les SAC, oĂč en ĂȘtes-vous dans la mise en place de vos promesses Ă©lectorales de 1000 nouvelles places dans le fondamental pour le rĂ©seau communal d’ici 2 ans et des 200 nouvelles places dans les crĂšches communales ?

    – Allez-vous vous placer du cĂŽtĂ© de la Ministre JoĂ«lle Milquet et du gouvernement fĂ©dĂ©ral qui s’engagent dans un projet de sociĂ©tĂ© tel que dĂ©crit dans « 1984 » de George Orwell, oĂč la rĂ©pression et la criminalisation de la population sont de plus en plus poussĂ©es ? Ou du cĂŽtĂ© des 2000 jeunes qui ont manifestĂ©s Ă  Bruxelles en crĂ©ant une commune sans SAC comme il en existe des dizaines d’autres en Belgique ?


    Réponse

    Tout d’abord, Charles PicquĂ© a remarquĂ© que les questions posĂ©es parlaient de chose trĂšs diverses. Pour lui, il n’y a aucun lien entre la manque d’une politique sociale menĂ©e Ă  la commune, et l’application d’un rĂ©glementation SAC dans la commune : pour lui, les SAC sont purement une mesure administrative pour rĂ©ponde Ă  une problĂ©matique d’incivilitĂ©s et de petite criminalitĂ©, qui serait, en l’absence de cet outil SAC, purement la domaine de la justice et la police.

    En plus, pour lui, les SAC sont dans aucun cas un financement alternative pour la commune : l’annĂ©e passĂ©e, les rapports des SAC ne s’élevaient qu’à 66.000€ pour la commune de Saint-Gilles, pour 1.600 dossiers traitĂ©s. En plus, de ces 1.600 dossiers, seulement 5 concernaient des mineurs de moins de 16 ans, donc, pour PicquĂ©, l’élargissement de la rĂ©glementation des SAC vers les mineurs Ă  partir de 14 ans ne pose, pour lui, pas de souci en soi.

    Sur la question de l’utilisation des amendes SAC pour s’attaquer aux droits dĂ©mocratiques, PicquĂ© a repondu que sur le territoire de Saint-Gilles, une telle situation ne s’est jamais produite dans le passĂ©. Egalement, il en est convaincu que ailleurs, les SAC sont seulement utilisĂ©s contre les manifestants dans des cas des dĂ©rives, comme des manifestations non autorisĂ©es, violences et vandalisme.

    Pour rĂ©sumer : pour Charles PicquĂ©, les SAC sont un outil d’excellence pour combattre les incivilitĂ©s comme les dĂ©pĂŽts illĂ©gaux des dĂ©chets, oĂč le stationnement non permis. Il est convaincu que, Ă  cotĂ© d’une politique de prĂ©vention, la rĂ©pression est parfois nĂ©cessaire, et les SAC sont un excellent outil dans ce cas.

    Notre analyse

    Nous ne sommes manifestement pas d’accord avec le positionnement gĂ©nĂ©ral que Charles PicquĂ© prend sur les SAC. Pour nous, la question d’une politique sociale, qui offre de bons services publics, et un vĂ©ritable futur aux jeunes, est complĂštement liĂ©e Ă  la question des amendes SAC. Pour nous, les incivilitĂ©s ne sont pas un problĂšme des individus, mais une problĂ©matique sociale, liĂ© Ă  la casse des services publiques et le manque d’un vĂ©ritable futur pour les jeunes.

    Comment défendre les amendes SAC pour les dépÎts illégaux des déchets, quand dans les services de récolte des poubelles, et les parcs de containers, continuellement il y a des coupes budgétaires, résultant à des augmentations de prix pour les sacs poubelles, et une plus petite fréquence des récoltes des déchets. Nous voulons une récolte de déchets augmentée et gratuite, comme arme par excellence pou lutter contre les dépÎts illégaux des déchets.

    Le bourgmestre PicquĂ© fait remarquer que, pour le moment, il y a peu de problĂšmes avec les amendes SAC par rapport aux mineurs, et comme mesure contre les droits dĂ©mocratiques. Aussi, selon le bourgmestre, les rapports financiers de ces SAC sont peu Ă©levĂ©s, et il ne croit pas que des communes peuvent les utiliser pour combler leurs dĂ©ficits budgĂ©taires. Manifestement, il n’est pas aller regarder trĂšs loin, parce que la commune voisine Bruxelles-Ville, a prĂ©vu pas moins de 3 millions € de rentrĂ©es sur les amendes SAC. En plus, dans la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles, les SAC sont rĂ©guliĂšrement utilisĂ©s contre des manifestants et des militants politiques : pour citer quelques exemples : lors des manifestations Ă  MatongĂ© autour des Ă©lections en RĂ©publique DĂ©mocratique de Congo, des centaines de personnes ont reçu des SAC pour avoir participĂ© aux manifestations. Lors de la mobilisation pour le « Banquet de Riches », la police bruxelloise a arrĂȘtĂ© plus de 150 personnes, inclusivement plusieurs mineurs, qui ont tous reçus une amende SAC. Lors d’un piquet de grĂšve de la CGSP devant la maison communale d’Ixelles, le bourgmestre Decourty (PS) a menacĂ© les syndicalistes avec des amendes SAC si ils ne rompaient pas le piquet de grĂšve
 Le fait que le bourgmestre PicquĂ© refuse de nous donner des garanties que des tels faits ne se reproduiront jamais, nous inquiĂšte largement.

    Pour nous, les SAC sont une mesure rĂ©pressive et anti-dĂ©mocratique, qui touche d’abord les plus dĂ©munis dans la sociĂ©tĂ©. Nous n’acceptons pas une politique qui estime que la seule rĂ©ponse aux incivilitĂ©s est l’augmentation de la rĂ©pression, certainement pas si c’est Ă  travers un outil aussi antidĂ©mocratique que les SAC.

    Nous dĂ©fendons une politique de nationalisation du secteur financier, et des plus grandes entreprises, pour utiliser les Ă©normes richesses et profits qu’ils produisent pour une vĂ©ritable politique sociale, comme rĂ©ponse sociale contre les incivilitĂ©s : plus de rĂ©coltes de dĂ©chets, une politique d’investissement dans l’enseignement, les transports publiques (pour combattre la problĂ©matique de la mobilitĂ© et du stationnement Ă  Bruxelles), et pour donner aux jeunes la perspective d’un vrai travail, avec un vrai salaire, ainsi que la perspective d’une vĂ©ritable futur. Nous continueront Ă  mobiliser contre les SAC, et garderont un Ɠil attentif sur leur application sur Saint-Gilles !

     

  • Bruxelles. Mobilisation contre les exclusions

    Une action en front commun contre la chasse aux chĂŽmeurs

    Par Nico (Bruxelles). Photos, Navid (Bruxelles) et PPICS – banque d’images

    A Bruxelles Ă©galement une action a pris place dans le cadre de cette journĂ©e de mobilisation, mais en front commun syndical. Les manifestants s’Ă©taient donnĂ©s rendez-vous devant les bureaux de l’Onem. La manifestation est passĂ©e devant les locaux du CPAS de Bruxelles et a fini aux pieds des bureaux de la  ministre de l’Emploi Monica De Coninck.

    A Bruxelles comme Ă  travers les autres rĂ©gions du pays, les aberrations ne manquent pas. Le nombre de demandeurs d’emplois dĂ©passe bien largement le nombre d’emplois proposĂ©s (1 offre pour 48 demandeurs d’emploi). On ne compte plus le nombre d’emplois type ACS, etc. proposĂ©s qui ne donnent aucune garantie d’avenir stable. Il faut dire que depuis des dĂ©cennies, la rĂ©gion bruxelloise s’est petit Ă  petit dĂ©sindustrialisĂ©e, des poches entiĂšres d’emplois ont ainsi disparu de la rĂ©gion. Nous avons donc payĂ© le prix fort avec toutes les restructurations successives et maintenant, les autoritĂ©s nous font Ă  nouveau payer le prix de l’absence d’emplois en s’attaquant Ă  nos allocations de chĂŽmage!

    Le PSL était présent à ce rendez-vous et a notamment récolté des signatures de parrainage pour nos listes unitaires Gauches Communes, qui se présenteront à Bruxelles aux prochaines élections régionales et fédérales. Merci à tous ceux qui ont pris le temps de discuter avec nos militants et qui ont signés pour nous permettre de présenter nos listes et notre alternative!

    Cette journĂ©e d’action ne dois pas ĂȘtre sans lendemain, les mesures imposĂ©es par le gouvernement sont trop profondes pour que nous nous rĂ©signions trop vite. Cette journĂ©e nationale doit ĂȘtre utilisĂ©e comme levier pour un plan d’action combattif, discutĂ© dĂ©mocratiquement. Il faut impliquer les chĂŽmeurs dans ces discussions, Ă©largir le nombre de travailleurs avec ou sans emploi en lutte contre ces mesures. Ce plan d’action devrait aller crescendo pour faire monter la pression sur les autoritĂ©s. Nous pourrions utiliser diffĂ©rents types d’action, des meetings et des dĂ©bats pour faire avancer le mouvement et l’élargir.

    A Bruxelles, deux prochains rendez vous sont d’ores et dĂ©jĂ  Ă  l’agenda. Cette semaine, le 13 mars Ă  12h, un rendez-vous est prĂ©vu devant la bourse Ă  l’initiative du RĂ©seau Bruxellois des Collectifs ChĂŽmeurs. L’idĂ©e est de se rassembler ce jeudi 13 mars, jour oĂč la chambre discutera un projet de loi “portant des dispositions diverses en matiĂšre de sĂ©curitĂ© sociale”, qui comporte un chapitre relatif aux principes de base de l’assurance chĂŽmage, qui vise notamment Ă  donner un fondement lĂ©gal Ă  la rĂ©forme instaurant la dĂ©gressivitĂ© accrue des allocations de chĂŽmage (art 23 et 24).

    Et enfin le 11 mai, ce mĂȘme RĂ©seau Bruxellois des Collectifs ChĂŽmeurs organise une marche contre les chasses aux chĂŽmeurs et pour le changement de politiques. Le rendez vous est donnĂ© Ă  14h devant les bureaux de l’Onem gare du midi

    Vous trouverez ici le tract de Gauches Communes utilisé les derniÚres semaines pour mobiliser pour cette action du 10 mars.

     

  • L’austĂ©ritĂ© prĂ©carise les femmes !

    Tract de Gauches Communes

    DifficultĂ©s financiĂšres, prix Ă©levĂ©s du logement,manque d’écoles, de crĂšches, d’emplois,
 Pour un plan radical d’investissements publics pour des Ă©coles, des crĂšches, des logements, des emplois et plus de pouvoir d’achat !

    Mon corps, mon choix, ma liberté !

    Avortement: libre – public – gratuit !

    Pour la 5Ăšme annĂ©e consĂ©cutive, les opposants au droit Ă  l’avortement dĂ©fileront Ă  Bruxelles pour exiger la fin de ce droit des femmes Ă  disposer de leurs corps au cours d’une mal-nommĂ©e “marche pour la vie”. RĂ©guliĂšrement, d’inacceptables actions d’intimidation sont Ă©galement organisĂ©es devant des centres d’avortement en Belgique.

    L’interdiction tue

    En Espagne, si la mobilisation sociale ne l’em- pĂȘche pas, la nouvelle rĂ©forme ne permettrait d’avorter qu’en cas de viol ou de risque pour la santĂ©. Cette rĂ©forme n’impliquerait dans les faits que l’organisation d’avortements clandestins, aux consĂ©quences pouvant ĂȘtre fatales. Selon l’Organisation Mondiale de la SantĂ©, 47.000 femmes dĂ©cĂšdent chaque annĂ©e suite aux complications consĂ©quentes aux interventions Ă  risque ou clandestines.

    Choisir en toute libertĂ© avec l’austĂ©ritĂ© ?

    Les femmes sont particuliĂšrement touchĂ©es par la dĂ©tĂ©rioration des pensions et des al- locations de chĂŽmage, le gel des salaires, la limitation de l’accĂšs aux soins, le dĂ©mantĂšle- ment des services publics, etc. Ces mesures asociales menĂ©es par tous les partis traditionnels renforcent leur dĂ©pendance financiĂšre. La situation sociale pĂšse lourdement sur la dĂ©cision d’avoir un enfant ou non. C’est inacceptable.

    Pour disposer d’un vĂ©ritable choix, nous avons besoin d’un avortement libre, gratuit, public et sans risque; de la fin de toutes les coupes budgĂ©taires dans la SantĂ©, l’enseignement, le chĂŽmage, l’accueil des enfants,
 ainsi que d’une lutte consĂ©quente contre les rĂ©actionnaires qui exigent la fin du droit Ă  l’avortement.

    Elever des enfants sans s’appauvrir

    L’impact de ces cinq annĂ©es de crise a Ă©tĂ© bien plus lourd pour les femmes. En Belgique, elles doivent travailler en moyenne 3 mois de plus pour atteindre le mĂȘme salaire qu’un homme. L’imposition de la flexibilitĂ© horaire et de la prĂ©caritĂ© du travail oblige la moitiĂ© des femmes Ă  bosser Ă  temps partiel.

    Avec les jeunes chÎmeurs, elles représentent la majorité des personnes suspendues ou exclues des allocations de chÎmage. La dégressivité des allocations les placent rapidement dans une situation de dépendance. Elles prennent aussi en charge toute une série de soins dus aux pénuries croissantes dans les services sociaux.

    Pénurie de crÚches à Saint-Gilles

    Il existe moins d’une place pour cinq enfants dans les crĂšches publiques Ă  Bruxelles. À Saint-Gilles, c’est mĂȘme 1 enfant sur 10 ! En 2012, 750 familles s’y sont re- trouvĂ©es sur liste d’attente, contre 120 places disponibles en moyenne par an. Seule alternative – et trĂšs coĂ»teuse – chercher une place dans les crĂšches privĂ©es. Cela peut aller jusqu’à coĂ»ter 800€ par mois !

    Une place pour chaque enfant

    Ne laissons pas aux familles – c’est-Ă -dire le plus souvent aux femmes – l’obligation de combler les besoins en termes d’accueil de l’enfance. Concilier sa vie privĂ©e et sa vie professionnelle pour encore disposer de loisirs nĂ©cessite des services publics forts et correctement financĂ©s ainsi qu’une rĂ©partition Ă©quitable du travail disponible entre tous, avec un bon salaire et diminution du rythme de travail.

    Une alternative Ă  l’austĂ©ritĂ©

    30 annĂ©es de sous-financement des services collectifs ; ça suffit ! L’austĂ©ritĂ©, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, crĂ©er des logements, des Ă©coles, des crĂšches et des emplois dĂ©cents.

    30 mars Rassemblement pro-choix Ă  14h Pl. Poelaert

    Ne laissons pas le mouvement anti-avortement s’organiser en Belgique! Gauches Communes appelle à se mobiliser pour la contre-action contre la “marche pour la vie”, une action de protestation à l’initiative de la plateforme pro-choix.
    Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes, avait tenu les propos suivants en tant qu’oratrice lors d’une prĂ©cĂ©dente manifestation pour le droit des femmes:

    « C’est clair que les organisateur de la marche « Pro-Vie » essayent de cacher leur nature rĂ©actionnaire derriĂšre un discours autour de la pauvretĂ© des femmes, autour des bas salaires. Il faut ĂȘtre conscient que la crise menace l’indĂ©pendance financiĂšre des femmes et menace le droit Ă  avoir des enfants sans tomber dans la pauvretĂ© ou la dĂ©pendance. (
)

    L’annĂ©e prochaine, ils seront de nouveau lĂ , et nous devons assurer que nous y serons aussi en nombre en cherchant des alliĂ©s dans le mouvement syndical, dans les mouvements sociaux, dans le mouvement LGBT,
 Pour leur montrer que nous n’accepterons jamais leurs idĂ©es et leur maniĂšre d’intimider et de culpabiliser les femmes.»

    Récoltez les signatures de parrainage

    Gauches Communes participe aux Ă©lections Ă  Bruxelles pour la Chambre et la RĂ©gion. Nous devons rĂ©colter cinq cents signa- tures d’électeurs validĂ©es. Aidez-nous Ă  prĂ©senter les listes en faisant signer vos amis, voisins, collĂšgues ou votre famille !

    Qu’est ce que Gauches Communes ?

    Gauches Communes, ce sont des listes unitaires pour les Ă©lections Ă  Bruxelles rassemblant des tra- vailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pension- nĂ©s, des allocataires sociaux et diffĂ©rentes compo- santes de la gauche qui s’opposent Ă  l’austĂ©ritĂ© et qui sont dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©es Ă  construire un relais poli- tique large vĂ©ritablement de gauche. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

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