Category: Bruxelles

  • À La Louvière, votez Front de Gauche !

    Rapport du meeting du 11 octobre

    Hier soir s’est tenu le meeting du Front de Gauche de La Louvière. Une soixantaine de personnes se sont rassemblées au café "Le Succès" pour découvrir les propositions programmatiques et le projet de la liste. Parmi eux, beaucoup de jeunes, dont quelques militants du PSL. Des camarades du Front de Gauche Charleroi étaient aussi venus soutenir cette initiative.

    Par Aurore (Mons)

    Après une présentation de tous les candidats, plusieurs orateurs ont exprimé leur vision concrète du projet politique. Stéphane Mansy a longuement exposé le projet du Front de Gauche qui veut remettre le citoyen au cœur du débat et lancer des projets de culture pour tous.

    Nathalie Rozza a mis en avant les dangers pour la vie privée que représente l’installation de caméras de surveillance dans la ville, comme le propose le bourgmestre sortant Jacques Gobert. Elle a mis en avant la nécessité de disposer de transports publics gratuits et nocturnes, ce qui dissuade aussi les potentiels agresseurs et qui permet de garder un centre-ville animé.

    Claire Secco a mis en avant un plan de construction de logement sociaux de qualités, ce qui fait cruellement défaut dans le centre. D’autres candidats se sont également exprimés sur les sujets abordés dans le programme du Front de Gauche.

    Nadège De Keyzer, 20 ans, membre du Parti Socialiste de Lutte et 8ème candidate sur la liste, a dénoncé le manque de crèches publiques et de place dans les maisons de repos. Elle a aussi appelé a plus de solidarité et à un soutien entier à tous les grévistes. Elle a lancé un appel à tous les travailleurs pour les enjoindre à s’organiser ensemble pour lutter contre l’austérité et organiser une résistance grâce à un nouvel outil politique. Son intervention a été vivement applaudie et saluée notamment par Freddy Bouchez, syndicaliste de terrain.

    Jean-Pierre Michiels, tête de liste du Front de Gauche et conseiller communal du Parti Communiste, a conclu sur l’importance du rôle de la commune et de ses élus pour changer les choses.

    Le débat qui a suivit nous a montré encore une fois, si besoin en était, que de nombreux jeunes et travailleurs, avec ou sans emploi, sont déçus par la politique des partis traditionnels et sont à la recherche d’une alternative à gauche du PS et d’ECOLO. La résistance s’organise aussi à La Louvière, tout comme à Charleroi, Liège, Bruxelles et en Flandre. La Louvière reste une banlieue rouge, fière et combative.


    Ci-dessous, voici l’intervention de Nadège De Keyzer, en intégralité :

    ‘‘ Il sera bientôt possible de rester sur une liste d’attente de la crèche jusqu’à la maison de repos.

    En ce qui concerne le secteur de la petite enfance, nous constatons un manque de places et de structures d’accueil : il faut la construction de nouvelles crèches !

    Il n’est pas rare de voir des parents qui, avant même la naissance de leur enfant, se demandent dans quelle crèche ils pourront le faire garder, tellement la pénurie est flagrante !

    Il ne faut pas non plus perdre de vue le coût exponentiel des crèches privées et dans ce cas, la question se pose vraiment car, la femme qui a en général un revenu plus bas que le mari, est obligée d’arrêter sa carrière pour garder son ou ses enfants ; ce qui la pousse elle-même vers le chômage et une situation plus précaire !

    Ceux qui travaillent et choisissent l’option ‘‘crèche’’ s’appauvrissent, tellement le prix en est exorbitant… Il faut la construction de nouvelles crèches : qu’elles soient publiques et gratuites, et non pas dans l’optique de concurrence et de profit !!!

    Si nous suivons la vie d’une personne, après la crèche vient l’école… avec encore les mêmes problèmes tels que le manque de rénovation et de financement accordé à l’enseignement. La construction de nouvelles classes plus adaptée est nécessaire.

    Le manque de places porte un coup au moral de l’étudiant qui ne pourra pas entrer dans l’école de son choix alors que d’autres écoles ferment quand il manque deux élèves ! Encore une fois on se retrouve sur une liste d’attente.

    Les professeurs sont également touchés car on leur demande de travailler dans des conditions défavorables, comme dans des classes surpeuplées, pendant que leur salaire ne suit pas l’effort.

    Un jeune, avec son diplôme d’enseignant en poche se retrouve lui aussi sur une liste pour pouvoir commencer à enseigner.

    En sortant de l’école, nous arrivons dans le monde du travail et on nous laisse le ‘‘choix’’ d’un travail mal payé, où on gagne parfois même moins qu’au chômage !!!

    Pour ces travailleurs sans emploi, le gouvernement diminue leurs allocations, les entrainant dans la précarité et, comme si cela ne suffisait pas, ils doivent aussi faire face à la discrimination et à une chasse aux chômeurs sans cesse croissante et omniprésente, alors que, statistiquement, il reste un emploi pour 40 personnes !

    Nous sommes dans une crise sans précédent et nous nous dirigeons vers un monde dans lequel même des personnes ayant un emploi vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Et cela, en travaillant jusqu’à 65 ans !

    Maintenant, il faut parler des pensions qui diminuent toujours : elles jettent carrément les pensionnés dans la pauvreté !

    Le revenu de ces pensions empêche une personne âgée de vivre décemment.

    Le coût des maisons de repos est aussi très lourd pour une famille moyenne qui doit déjà assumer la crèche, l’école, les besoins d’un ménage, les soins de santé et les taxes.

    Encore une fois, il faut rénover et construire des maisons de repos et les rendre accessibles aux personnes âgées qui sont dans la demande d’un service à leur écoute et de qualité, pour un prix décent.

    En fait, jeunes ou personnes âgées : nos conditions de vie se dégradent vers une situation de plus en plus précaire !!!

    A la question est-ce que « la commune peut répondre à ces besoins ? », la réponse est oui

    Une commune peut investir, peut rénover, peut construire … elle peut surtout revoir ses priorités comme choisir de construire des logements sociaux plutôt que de rentrer dans des dépenses de prestiges !!!

    Oui, si les élus le veulent vraiment, la commune a la possibilité d’améliorer notre vie quotidienne, mais pas seule : la population doit être impliquée, contre l’austérité à tous les niveaux de pouvoir. Ensemble, nous devons redynamiser la résistance contre l’austérité proposée par les partis traditionnels. Il faut redevenir solidaire ; et par ‘solidaire’, je ne veux pas dire remplacer le rôle de l’Etat et sortir de nos poches l’argent qu’il devrait légitimement employer à faire fonctionner les communes… Pour moi, être solidaire c’est arrêter de taper sur le dos des autres et se mettre ensemble en lutte !

    Il faut soutenir les familles des grévistes et ceux-là mêmes qui ont le courage de rentrer en grève…

    Ensemble on est plus forts, tout ce qui nous divise nous affaiblit. Nous devons construire un vrai front de résistance face à l’austérité grandissante : autour de La Louvière, à Charleroi, Liège et même en Flandre !

    Pour le réaliser, il faut trouver un relais politique comme le Front de Gauche pour sortir de la logique du capitalisme et entrer dans une logique répondant réellement aux besoins de l’humain !

    Le Front de Gauche – oui ! – pour sortir de la politique du profit, qui presse les travailleurs comme des citrons qu’on jette après en avoir tiré tout leur jus !!!

    Les partis traditionnels ne peuvent tenir qu’une promesse : la précarité et la pauvreté.

    Il faut soutenir les grèves qui résistent face aux injustices. Un parti politique doit être un outil dans les mains des travailleurs !!! Prenez le pouvoir !!!

    L’important, ce n’est pas seulement les élections … Evidement, ce 14 octobre 2012, il faut voter Front de Gauche, il faut voter pour une autre politique mais surtout, ce qui est vraiment décisif, c’est l’après-élections : il faut s’organiser et continuer la lutte, tous secteurs confondus !!!

    Il y a de plus en plus de gens qui en veulent et qui prennent conscience qu’il faut lutter. C’est surtout pour cela que nous avons besoin de vous !

    On se reverra dans 6 ans mais on se reverra avant : sur des piquets de grèves, dans les manifestations, dans la lutte … Car la lutte continue, elle ne fait que commencer ! ’’

  • Actions de solidarité à Bruxelles: en Belgique aussi Portugais et Espagnols sont descendus dans la rue!

    Ce samedi, l’Espagne et le Portugal ont connu une actualité sociale mouvementée: des manifestations de masse ont pris place contre les politiques d’austérité brutale menées par les gouvernements espagnol et portugais. Des milliers de personnes à Madrid et à Lisbonne sont descendues dans les rues pour rejeter les nouvelles coupes budgétaires annoncées. Notons aussi que des milliers d’Allemands étaient également dans les rues ce samedi tandis que, le dimanche, une manifestation a également pris place à Paris contre la traité européen d’austérité. “Virez-les virez-les” ont scandé les Espagnols aux portes du parlement. Ces actions à travers l’Europe ce week-end montre la voie à suivre, celle d’une lutte unifiée à travers toute l’Europe. C’est ce qui est nécessaire pour faire dégager l’austérité et nos gouvernements par la même occasion. A cette occasion, deux actions de solidarité ont pris place à Bruxelles pour soutenir ces initiatives.

    Nico M (Bruxelles)

  • 2.000 manifestants contre la pauvreté

    Dimanche, environ 2.000 personnes se sont réunies à Bruxelles pour protester contre l’austérité et la pauvreté, un phénomène en plein développement dans notre pays. La politique néolibérale d’assainissements – qui ne va toujours pas assez loin selon certains – assure que de plus en plus de gens tombent dans la misère : aujourd’hui, au moins 15% de la population est sous le seuil de pauvreté en Belgique. Le PSL était présent à cette mobilisation.

    Photos par Jean-Marie Versyp

  • Liège : Matériel des candidats du PSL sur la liste VEGA

    Pour ces élections communales, le PSL présente 3 candidats sur la liste de la coopérative politique VEGA (pour Verts et à Gauche). Voici ci-dessous le tract et l’affiche présentant brièvement ces candidats. N’hésitez pas à passer commande au 0485/05.86.39 ou par mail via lige@socialisme.be.

    Ce n’est pas à nous de payer pour la crise !

    “Aujourd’hui, à Liège comme ailleurs, seule manque la volonté politique pour réquisitionner les dizaines d’immeubles inoccupés qu’on laisse pourrir pour spéculer et qui pourraient très bien abriter les nombreuses familles en attente d’un logement social. Faute de responsables politiques qui défendent nos interêts, c’est nous, travailleurs, qui devons nous mobiliser pour imposer une politique qui réponde à nos besoins.”

    Simon HUPKENS, 11e candidat sur la liste VEGA

    ‘‘Une véritable société écologique et solidaire où n’existera plus l’exploitation de l’homme par l’homme ne pourra être effective dans un monde capitaliste. Les catastrophes écologiques, le racisme, le sexisme, la pauvreté… ne sont en fait que différents aspects d’un même système. Il nous faut discuter d’une alternative au capitalisme, une alternative où les secteurs clés de l’économie ne seraient plus soumis à la soif de profit du privé. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique."

    Daphné SCHMETS, 24e candidat sur la liste VEGA

    “Ces élections communales sont l’occasion de prévenir de l’arrivée de la prochaine vague d’austérité. En novembre, la chasse aux chômeurs sera renforcée, et ce n’est qu’un exemple. Nous devons dès aujourd’hui discuter de la riposte à organiser, dans la rue et sur les lieux de travail, mais aussi sur le plan politique. Le PSL défend la nécessité de construire un relais politique large pour les luttes sociales, à la gauche du PS et d’Ecolo. C’est pourquoi nous avions notamment participé au ‘‘Front des Gauches’’ en 2010 et que nous participons cette année à la liste de VEGA.’’

    Nicolas CROES, 21e candidat sur la liste VEGA

  • STOP à l’austérité ! Reprenons nos Communes !

    Un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements, des écoles, des crèches, des emplois et du pouvoir d’achat !

    Tract Gauches Communes (Bruxelles). PDF

    Personne ne le conteste : on manque de tout ! Logements abordables et de qualité, crèches, places dans les écoles,… Aucun secteur n’est épargné par les pénuries alors que les taxes augmentent. Les autorités communales nous font payer le coût de la crise et de la faillite de Dexia et du holding communal. On peut en être certain, ce sera bien pire une fois les élections passées.

    Résister, à tous les niveaux !

    A peine installé, le gouvernement Di Rupo (PS) n’a pas tardé à nous présenter une première fois la note en faisant passer un plan d’austérité de plus de 14 milliards d’euros pour 2012 (11,9 milliard € initialement, suivi d’un ‘‘ajustement’’ de 2,3 milliards d’euros au printemps), le tout assorti d’une attaque contre nos pensions et les allocations de chômage. Tous les niveaux de pouvoir sont utilisés afin de nous faire payer la crise : dégradation des conditions de travail pour le fédéral, augmentation des tarifs pour les transports en commun et diminution des moyens pour les logements sociaux via les régions, pénuries dans les crèches et les écoles via les communautés, augmentations des prix de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau pour les communes,…

    Nous avons expérimenté tant d’exemples de répartition de l’austérité et de coupes budgétaires ces dernières années ! Les politiciens essaient ainsi de se renvoyer les torts et les responsabilités des manques de moyens. Ce sont pourtant ces mêmes politiciens qui sont présents, des communes jusqu’au fédéral. Ne nous laissons pas avoir par ce jeu de dupes !

    Une Alternative à l’austérité !

    L’austérité, ça ne fonctionne pas. Les Grecs, les Irlandais et les Portugais se portent-ils mieux en ayant suivi les diktats des marchés et de l’Union Européenne que les Islandais, qui ont rejeté le plan de sauvetage des banques par référendum ? Non. Ce qu’il nous faut, c’est un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements sociaux, des écoles gratuites, des crèches publiques, des emplois communaux décents et du pouvoir d’achat, notamment avec la diminution des tarifs de l’énergie !

    Impayable ? Pas en revenant sur les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et en refusant de payer la dette. Pas en présentant la facture de la crise aux riches, les vrais responsables. Pas en nationalisant les banques afin de créer un secteur financier public démocratiquement géré qui offre des crédits bon marché à la population et capable de garantir que nos épargnes soient en lieux sûrs. Pas en prenant en main les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et démocratique.

    Pour un Front de Gauche en Belgique !

    Avec les listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’, nous voulons commencer à organiser la colère en montrant ce que peut être une politique communale combative ! Gauches Communes, c’est une voix de résistance et de lutte pour les jeunes, les travailleurs, les allocataires et les retraités, une voix pour défendre les 99% de la population.

    En France avec le Front de Gauche et en Grèce avec Syriza, on a pu voir le soutien que pouvait obtenir une formation avec une telle politique.


    Contrairement aux politiciens, les candidats de ‘Gauche Communes’ s’engagent :

    • A développer la résistance active contre ces politiques injustes et à ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité.
    • A vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas combiner plusieurs mandats rémunérés. Le reste serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales.
    • A présenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.
  • Bruxelles : Manifestation de solidarité avec les luttes en Espagne

    Hier, à Bruxelles, plus de 200 personnes ont manifesté contre le paquet d’austérité du Gouvernement espagnol de Rajoy et en solidarité avec la lutte qui se déroule en Espagne. Le même jour, environ 2 millions de travailleurs, de jeunes et de pensionnés ont défilé dans pas moins de 80 villes espagnoles, avec une grande colère au vu des nombreuses attaques antisociales que la société espagnole est en train de vivre. L’appel de solidarité à Bruxelles est venu du Comité Action Europe, de l’UGT et du CCOO. Ce deux derniers, des syndicats espagnols, portaient le calicot de tête avec le slogan qu’on a vu dans les villes espagnoles : ‘Quieren arruinar el país, hay que impedirlo, somos más’: ils veulent ruiner le pays, nous devons l’arrêter, nous sommes plus nombreux.

    Rapport par Clara Aguila, candidate de ”Gauches Communes” à Saint-Gilles

    La manifestation est partie de la place Luxembourg vers l’Ambassade Espagnole, en réaction aux mesures déjà votées au Parlement telles que l’augmentation de la TVA de 3%, la diminution des allocations de chômage (Rajoy a déclaré sans aucune honte que les chômeurs auraient ainsi plus d’énergie pour trouver un travail !), la suppression du bonus de fin d’année pour les fonctionnaires et encore plus des diminution des pensions.

    Un des facteurs qui est en train de changer les luttes en Espagne est l’adhésion des policiers à ces manifestations, ce qui illustre à quel point est grande la haine contre les politiciens. Les policiers sont eux aussi touchés par les mesures qui s’attaquent aux conditions de travail. La police a notamment manifesté, par exemple à Valence, avec des slogans tels que "No hay bastante Policía para tanto chorizo" et "Políticos ladrones, la Policía hasta los cojones" (‘‘Pas assez de policiers pour autant de voleurs’’ et ‘‘politiciens voleurs, la police elle en a marre.’’) Un représentant de la police a déclaré qu’ils étaient environ 1500 policiers dispersés dans les manifestations.

    Il faut poursuivre la lutte, avec une grève général prolongée, en commençant par une grève générale de 48 heures dans le cadre d’un plan d’action visant à faire chuter le Gouvernement et pour construire une réelle démocratie qui vient de la base, du peuple !

    Clara Aguila, candidate de ”Gauches Communes” à Saint-Gilles et Anja Deschoemacker, qui sera tête de liste dans la même commune.

    Les mêmes, accompagnées de Paul Murphy, député européen du Socialist Party (parti-frère du PSL en Irlande) et de son collaborateur au Parlement européen Finghin Kelly.

  • Communiqué de presse des listes unitaires ‘Gauches Communes’

    Reprenons nos Communes – Sortir de la crise, tous ensemble, on le peut !

    Personne ne le conteste : on manque de tout ! Logements abordables et de qualité, crèches, places dans les écoles,… Aucun secteur n’est épargné par les pénuries alors que les taxes augmentent. Les autorités communales nous font payer le coût de la crise et de la faillite de Dexia et du holding communal. On peut en être certain, ce sera bien pire une fois les élections passées.

    Communiqué de presse

    Résister, à tous les niveaux !

    A peine installé, le gouvernement Di Rupo (PS) n’a pas tardé à nous présenter une première fois la note en faisant passer un plan d’austérité de plus de 14 milliards d’euros pour 2012 (11,9 milliard € initialement, suivi d’un ‘‘ajustement’’ de 2,3 milliards d’euros au printemps), le tout assorti d’une attaque contre nos pensions et les allocations de chômage.

    Tous les niveaux de pouvoir sont utilisés afin de nous faire payer la crise : dégradation des conditions de travail pour le fédéral, augmentation des tarifs pour les transports en commun et diminution des moyens pour les logements sociaux via les régions, pénuries dans les crèches et les écoles via les communautés, augmentations des prix de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau pour les communes,… Nous avons expérimenté tant d’exemples de répartition de l’austérité et de coupes budgétaires ces dernières années ! Les politiciens essaient ainsi de se renvoyer les torts et les responsabilités des manques de moyens. Ce sont pourtant ces mêmes politiciens qui sont présents, des communes jusqu’au fédéral. Ne nous laissons pas avoir par ce jeu de dupes !

    L’austérité n’est pas une fatalité !

    L’austérité, ça ne fonctionne pas. Les Grecs, les Irlandais et les Portugais se portent-ils mieux en ayant suivi les diktats des marchés et de l’Union Européenne que les Islandais, qui ont rejeté le plan de sauvetage des banques par référendum ? Non. Ce qu’il nous faut, c’est un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements sociaux, des écoles gratuites, des crèches publiques, des emplois communaux décents et du pouvoir d’achat, notamment avec la diminution des tarifs de l’énergie !

    Impayable ? Pas en revenant sur les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et en refusant de payer la dette. Pas en présentant la facture de la crise aux riches, les vrais responsables. Pas en nationalisant les banques afin de créer un secteur financier public démocratiquement géré qui offre des crédits bon marché à la population et capable de garantir que nos épargnes soient en lieux sûrs. Pas en prenant en main les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et démocratique.

    Pour un Front de Gauche en Belgique !

    Avec les listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’, nous voulons commencer à organiser la colère en montrant ce que peut être une politique communale combative ! Gauches Communes, c’est une voix de résistance et de lutte pour les jeunes, les travailleurs, les allocataires et les retraités, une voix pour défendre les 99% de la population. En France avec le Front de Gauche et en Grèce avec Syriza, on a pu voir le soutien que pouvait obtenir une formation avec une telle politique.

    En campagne !

    Gauches Communes présente des listes à Saint-Gilles, Jette, Ixelles et Anderlecht. Gauches Communes fonctionne avec des assemblées de campagne ouvertes, ou l’on élabore activement et collectivement le programme et la campagne, et est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP), le Parti Humaniste (PH-HP) et le Comité pour une Autre Politique (CAP).

    Nos candidats : Lors de l’assemblée de lancement le 1er juin, nous avons choisi nos têtes de liste. Les listes sont bilingues et ouvertes aux travailleurs, syndicalistes, jeunes, pensionnés, allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité dans nos communes et qui sont déjà préparés à construire un relais politique large véritablement de gauche, un front de gauche en Belgique.

    Contrairement aux politiciens, les candidats de ‘Gauches Communes’ s’engagent :

    • A ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes
    • A nos pas combiner plusieurs mandats rémunérés et vivre avec le revenu moyen d’un travailleur. Lereste serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales.
    • A représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.

    Nos têtes de liste :

    • Anja Deschoemacker, 41 ans, employée et tête de liste à Saint-Gilles
    • Gilles Smedts, 50 ans, ingénieur et tête de liste à Jette
    • Karim Brikci-Nigassa, 29 ans, brancardier et délégué syndical, tête de liste à Ixelles
    • Charles Ruiz, 56 ans consultant en informatique et tête de liste à Anderlecht

    Contact :

  • Manifestation de solidarité avec le peuple grec contre l'austérité de la bancocratie et de la Troika!

    Hier, environ 350 personnes ont défilé à Bruxelles à l’appel d’un grand nombre d’organisation (une trentaine, dont le PSL-LSP), en solidarité avec les luttes qui se développent en Grèce contre la sauvage politique d’austérité qui y frappe la population et, plus largement, pour dénoncer cette dictature des marchés qui s’exerce partout, y compris en Belgique. Ce dimanche, la population grecque se rendra à nouveau aux urnes pour des élections que la coalition de la gauche radicale Syriza a des chances d’emporter.

    Rapport et photos par Olivier V. (Liège)

    Le départ s’effectuait devant la Bourse, où plusieurs représentants des différentes organisations présentes ont pris la parole afin d’exprimer leur soutien aux travailleurs grecs et leurs revendications concernant également la politique que mène la Belgique, tant au parlement européen qu’au sein même du pays.

    Contre la politique d’austérité, les travailleurs et les jeunes grecs ont manifesté par milliers dans les rues de la capitale et des principales villes, et ont organisé de nombreuses grèves générales et revendiquant l’annulation des mesures d’austérités imposées par la Troïka. Après l’échec des négociations visant à former un gouvernement après les élections du 6 mai dernier, c’est ce 17 juin qu’ils revoteront à nouveau afin de faire passer leur mécontentement par les urnes. Syriza, premier ou second parti du pays en fonction des sondages, a de fortes chances de gagner encore de l’importance dans la bataille électorale. Néanmoins, la pression se fait sentir sur la gauche. Les partis libéraux n’ont d’autre choix que les menaces, le chantage et l’intimidation sur les électeurs et les partis à la gauche de la sociale démocratie, afin de continuer à asseoir leur pouvoir sur l’économie de marché et pouvoir appliquer leurs mesures d’austérité.

    La population irlandaise aussi a subi ce type de chantage à l’occasion du référendum du 31 mai dernier portant sur le Traité Fiscal européen, aussi connu sous le nom de Traité d’austérité. L’establishment capitaliste européen est encore bien obligé d’accepter la tenue d’élections et de référendums, mais en recourant aux pires menaces pour forcer le vote à rencontrer leurs intérêts.

    En même temps que se déroulait la manifestation, une délégation de 5 représentants des différentes organisations présentes devait avoir un entretien d’une dizaine de minutes au siège du Parti Socialiste afin d’exprimer leurs revendications. Ce n’est que lorsque le cortège de manifestants est arrivé face au siège du PS que nous avons appris que cette rencontre avait été refusée en dernière minutes !

    A croire qu’entendre des revendications allant à l’encontre des mesures d’austérités est devenu impossible pour le parti du Premier ministre Di Rupo 1er. Chose peu étonnante lorsque la figure de proue du PS cherche à supprimer les acquis sociaux durement gagnés lors de luttes passées que lui-même a soutenues en paroles au moins, il fut un temps… Aujourd’hui, nous avons droit aux attaques sur les pensions et le chômage, à des coupes budgétaires dans le social et l’enseignement, etc. !

    A la fin de la manifestation, c’est face à un barrage de la police que se sont exprimés un représentant de Syriza, un collaborateur de l’eurodéputé Paul Murphy (le seul député européen de la république irlandaise a s’être prononcé contre le traité d’austérité) et un représentant de l’initiative politique large flamande Rood !, qui tous ont appelé à continuer la lutte, le soir même lors d’assemblées populaires traitant de la crise économique, des plans d’austérité et de la situation Belge et Européenne, et par la suite en organisant les luttes et de futures actions pour défendre la Grèce, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande, qui ne sont que les premiers à tomber sous le poids des politiques libérales. Si nous n’agissons pas de suite, bien d’autres suivront et les 27 ne se relèveront pas de si tôt.

    Une conférence aura lieu ce mercredi 20 juin au sujet de la nécessité de lutter contre la politique d’austérité européenne (plus d’infos)

    Organisons la résistance, et unifions là ! Front de Gauche, Syriza, Die Linke, etc. frappons ensemble pour mettre à bas l’austérité !

  • Assainir jusqu’à tous devenir grecs ?

    Ils défendent les intérêts des 1% les plus riches

    Les gouvernements de l’austérité ne défendent pas nos intérêts. Ils nous font payer la crise des banques qui a lieu depuis 2008. Ils ont sauvé les banques, fait passer les dettes sur le dos de la collectivité, injecté des milliards… et maintenant nous devrions payer la note? Nous ne sommes pas les responsables de la crise : pendant que les 1% les plus riches spéculaient sur tout ce qu’ils pouvaient, cela fait des décennies que les 99% de la population se serrent la ceinture !

    Tract des sections bruxelloises du PSL

    L’austérité, ça ne fonctionne pas

    L’Europe est retombée en récession cette année. La raison ? Grèce, Portugal, Espagne, Italie, Irlande : on ne compte plus le nombre de plans d’austérité qui ont été mis en place ces dernières années, pour satisfaire toujours un peu plus l’appétit des marchés. Baisse du salaire minimum, augmentation de l’âge de départ à la retraite, diminution des allocations, suppressions d’emplois dans les services publics, flexibilité accrue du marché du travail… Comment s’imaginer que cette austérité ne va pas pousser vers la pauvreté des millions de personnes déjà précaires ?

    Un scénario grec est-il possible en Belgique ?

    La Belgique n’est pas isolée de cette spirale financière infernale qui secoue toute la zone euro. Après la chute de Fortis, l’Etat Belge a dû encore voler au secours de Dexia alors au bord du précipice. Après avoir emprunté 4 milliards pour racheter la banque, la Belgique s’est également portée garante pour un montant de 54 milliards € ! Ces dernières semaines, il apparaît que Dexia aurait à nouveau besoin d’être renflouée de plusieurs milliards… Si une nouvelle crise bancaire devait avoir lieu et que l’Etat Belge devait payer toutes ses garanties, la dette publique deviendrait aussi ingérable que celle de la Grèce : ce sont les menaces que nous réservent Di Rupo et son gouvernement !

    Une représentation politique pour les travailleurs est nécessaire

    Le gouvernement Di Rupo (PS) nous a déjà présenté une première fois la note en faisant passer un plan d’austérité de 14 milliards € en 2012, avec une attaque sur nos pensions et sur les revenus des allocations de chômage.

    D’innombrables manifestations de masse et grèves générales ont déjà eu lieu à travers toute l’Europe pour protester contre l’austérité. Nous avons nous aussi besoin d’un relais politique pour pouvoir nous battre contre les politiciens capitalistes. En France avec le Front de Gauche de Mélenchon ou encore en Grèce avec Syriza, on a pu voir le large soutien que récolte une opposition de gauche unitaire à l’austérité.

    Rejoins notre appel pour des listes de gauche aux communales !

    En Belgique aussi, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une vraie représentation des travailleurs et de leur famille. Lors de la fête du 1e mai, la FGTB de Charleroi a appelé à la formation d’une force politique à la gauche du PS et d’Ecolo.

    Nous voulons défendre cette idée lors des élections communales. Nous devons refuser l’application de l’austérité à tous les niveaux de pouvoir ! Rejoins l’initiative «Gauches Communes» pour des listes de gauche unitaire soutenue par le PSL-LSP, le CAP et le PH. Venez mener campagne et élaborer ces listes avec nous!


    Meeting : Pour une alternative à l’Europe d’austérité !

    Une autre politique est-elle possible en Europe ? Nous le pensons. Fin juin, nous organisons d’ailleurs des meetings à ce sujet à Bruxelles, Anvers et Gand. Ces soirées seront d’importants échanges d’expériences, tant de Belgique que de l’étranger. Une semaine à peine après les élections grecques, nous accueillerons un orateur de Syriza qui abordera la possibilité d’une politique de gauche au pouvoir en Grèce. Nous accueillerons également Tony Mulhearn qui, dans les années ’80, a activement participé à la politique réellement socialiste menée dans cette ville. Dernièrement, il a remporté 5% aux élections locales élisant le bourgmestre de la ville.

    Bruxelles – Mercredi 20 juin, 19h30, au Garcia Lorca, 47/49, Rue des Foulons

    • Nikos Chountis, eurodéputé de Syriza, Grèce
    • Paul Murphy, député européen du Socialist Party, Irlande
    • Charlotte Balavoine, candidate du Front de Gauche aux législatives pour la circonscription du Bénélux
    • Tony Mulhearn, Trade Union and Socialist Coalition, Angleterre
    • Un représentant d’Izquierda Unida, Espagne
    • Stephen Bouquin, de Rood!
    • Anja Deschoemacker, ‘Gauches Communes’

    Paul Murphy (Socialist Party en Irlande) est le seul député européen d’Irlande du Sud a s’être opposé au Traité d’austérité lors du référendum du 31 mai :

    «Ce traité condamnera les divers gouvernements européens à une austérité permanente». « La pression actuelle de la Troïka (UE, BCE, FMI) sur le Portugal, l’Irlande et la Grèce sera généralisée à l’ensemble de la zone euro, c’est une nouvelle tentative visant à assurer la domination de la dictature des marchés».

    Anja Deschoemaecker, tête de liste pour les élections communales à Saint-Gilles sur la liste Gauches Communes:

    « De nouvelles coupes budgétaires nous attendent certainement après les élections communales. En plus de cela, ils utilisent tous les niveaux de pouvoir pour nous faire payer la crise :

    • A la région (gouvernement Picqué) : ils ne se cachent plus pour déclarer qu’ils augmentent les tarifs de la Stib ou pour «traire le plus possibles les clients»!
    • Dans les communes, ils augmentent les tarifs de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau (+12% en 2012) !»

    Tony Mulhearn fut président du Labour Party à Liverpool de ’80 à ’86 et un des 47 conseillers communaux de Liverpool qui se soulevèrent contre le gouvernement néolibéral de Tatcher (‘84-‘87). Les plans d’austérité et les privatisations furent rejetées, tandis que des programmes d’amélioration des services publics et des conditions de travail des fonctionnaires communaux furent réalisés. Avec la coalition des syndicalistes et des socialistes TUSC, il a obtenu 4.7´% lors des élections communales du 3 mai 2012.

  • 1er juin – Lancement des listes "Gauches Communes" à Bruxelles: Nous avons besoin d'un relais politique pour les jeunes, les travailleurs, les allocataires sociaux, les pensionnés …

    Les membres du PSL-LSP, du PH et du CAP avaient donné rendez vous ce 1er juin pour le lancement de listes de gauche unitaire à Bruxelles dans le cadre des prochaines élections communales. Les discussions ont dans un premier temps traité du cadre politique dans lequel cette campagne prend place: la crise profonde du système capitaliste, l’austérité violente comme seule perspective mise en avant par les partis traditionnels en Belgique et à travers toute l’Europe, mais aussi le manque d’une alternative politique, d’un parti large pour les 99% de la population à qui ils tentent de faire payer la crise des banquiers et des 1% les plus riches.

    Par Nico M. (Bruxelles)

    En Belgique aussi nous avons besoin d’une initiative large telle que Siriza en Grèce ou le Front de Gauche en France. Nous appelons à la mise sur pied d’une initiative unitaire fédérant ceux qui refusent les politiques d’austérité et font le choix de la solidarité. En attendant un tel développement nous appelons les travailleurs, les jeunes, les pensionnés, les allocataires sociaux et les différentes composantes de gauche qui sont déjà prêts à se rassembler autour d’un projet d’actions et de listes de gauche unitaire locales pour ces élections communales à Bruxelles.

    Les premiers éléments pratiques de la campagne ont aussi été discutés: signatures de parrainage, élaboration du programme, constitution des listes… Les communes où nous voulons lancer nos listes sont Anderlecht, Jette, Bruxelles-ville, Saint-Gilles et Ixelles. Nous invitions pour cette réunion de lancement toute personne intéressée par la mise en place de liste de gauche unitaire pour octobre 2012.

    Nous invitons de nouveau chacun à nous rejoindre dès aujourd’hui. Plusieurs réunions pour continuer le travail sont déjà prévues: la prochaine se déroulera le 29 juin à 19h au centre culturel Randstad.

    D’ici là rejoignez nous lors de l’action de solidarité avec le peuple grec le 13 juin à 18h à la bourse mais aussi le 20 juin au Garcia Lorca à 19h30 lors du meeting international avec la présence d’eurodéputés de gauche: Paul Murphy d’Irlande du sud (élu du parti frère du PSL-LSP), Nikos Chountis de Siriza, mais aussi des représentants de Bloco de Esquerda (Portugal) de Izquierda Unida (Espagne), Charlotte Balavoine du Front de Gauche, Stephen Bouquin de Rood!, Tony Mulhearn (candidat aux communales de Liverpool en mai dernier pour la liste Trade Union and Socialist coalition et membre du parti frère du PSL-LSP en Angleterre. Anja Deschoemacker, tête de liste pour Gauches Communes à Saint Gilles prendra également la parole.

    Lors de cette réunion de lancement, les différentes têtes de liste pour les 5 communes ont aussi pris la parole. Les intervenants ont aussi expliqué que les compétences communales sont nombreuses et qu’à ce niveau là aussi il nous faut résister à l’austérité. En conclusion c’est  la motivation d’aller mener campagne dans nos communes pour une alternative de gauche unitaire qui a primé. Nous voulons saisir toutes les occasions pour mettre en avant qu’il nous manque, à gauche du PS et d’Ecolo, une formation politique large pour les jeunes et les travailleurs.

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