Category: Bruxelles

  • Nouveau rassemblement à Ixelles contre la politique communale d'austérité !

    Ce jeudi 21 mars, nous étions plus d’une vingtaine à nouveau réunis pour protester contre le plan d’austérité lancé par la commune d’Ixelles. La nouvelle majorité ixelloise (PS-MR-Sp.a) a prévu un plan d’austérité brutal pour 2013, avec pas moins de 18 points de coupes budgétaires et d’augmentations antisociales des recettes. La commune d’Ixelles veut faire payer la crise au personnel communal et aux habitants !

    Par Laure (Bruxelles), photos de Béa

    L’initiative avait été lancée il y a un mois par Gauches Communes, une initiative bruxelloise à laquelle participe le PSL, alors que venaient de sortir dans la presse les 18 points de coupes budgétaires souhaités par le conseil communal (voir notre article à ce sujet). Le soir-même de la manifestation syndiacle nationale contre l’austérité, nous nous étions réunis devant le conseil communal tant pour expliquer à la population ixelloise quelles sont les attaques à venir que pour montrer aux élus communaux que nous ne sommes pas dupes et que nous n’allons pas nous laisser faire. Quant au bourgmestre d’Ixelles, il a refusé ni plus ni moins que nous puissions manifester aux portes du conseil communal cette fois-ci. A cette action, les membres ixellois du PTB ont rejoint la mobilisation. Nous saluons ce soutien sur la commune et espérons poursuivre cette collaboration pour l’avenir.

    Nous comptons bien évidemment poursuivre la mobilisation, et la sensibilisation auprès de la population à travers nos stands, etc. Stoppons l’austérité et revendiquons un plan massif d’investissements publics pour construire des logements sociaux, des crèches, des écoles et des emplois décents.

    Si vous souhaitez nous aider à rendre le prochain rassemblement plus important encore, n’hésitez pas à nous contacter : info@reprenonsnoscommunes.be / 0485.643.432 (Nico).

    Nous avons vendus deux abonnements à Lutte Socialiste et pu mobiliser également pour les journées de débats et de discussions « socialisme 2013 » les 13 et 14 avril prochains.

  • Action de protestation à Ixelles contre un budget communal d'austérité

    Nous n’avons cessé de le dire et le redire à l’occasion des élections communales : l’avenir des budgets locaux est des plus sombres. Ainsi, à Ixelles, la nouvelle majorité ixelloise (PS-MR-Sp.a) a prévu un plan d’austérité brutal pour 2013, avec pas moins de 18 points de coupes budgétaires et d’augmentations antisociales des recettes. Hier, à l’appel de Gauches Communes (initiative bruxelloise large à laquelle participe le PSL), une vingtaine d’Ixellois ont mené une action de protestation devant le conseil communal le jour-même d’une manifestation nationale en front commun syndical contre la politique d’austérité. Luttons contre la politique antisociale, à tous les niveaux de pouvoir !

    Photos de Navid (Bruxelles), texte de Gauches Communes

    Quelques mesures proposées à Ixelles :

    • Diminuer le nombre de fonctionnaires communaux: un tiers ne seront plus remplacés, plus d’engagements dans le cadre des nouveaux projets. Pour le personnel, ceci implique une attaque contre leurs conditions de travail: plus de boulot avec moins de personnel, pour les habitants d’Ixelles, ceci veut dire des files d’attente encore plus longues à l’administration, moins de services communaux et des dizaines de pertes d’emploi alors que le taux de chômage dépasse les 20%.
    • Fermeture de deux restaurants sociaux (Rue du Sceptre et Rue de l’Aqueduc) et suppression de la moitié des subsides aux associations: une attaque frontale contre les plus précaires dans notre société: jeunes, retraités avec une petite pension ou personnes aux bas revenus.
    • Fermeture de la déchetterie communale de la chaussée de Waterloo: les Ixellois seront obligés d’amener leurs déchets désormais aux déchetteries régionales à Forest et au Nord de Bruxelles, ou devront prendre une journée de congé pour attendre l’enlèvement à domicile.
    • Augmenter les frais des services communaux et taxes supplémentaires: les Ixellois devront désormais payer en moyenne 15% de plus pour utiliser la piscine communale, les cantines scolaires, les restaurants sociaux et les documents administratifs à la commune, des taxes augmenteront.

    En pleine crise financière, ils ont participé au casino spéculatif avec l’argent de la commune et recapitalisé Dexia à hauteur de 5 millions €. Suite à la liquidation du Holding Communal et la faillite de DEXIA, ils ont tout perdu plombant ainsi les budgets. Bien que l’échevine de la finance Viviane Teitelbaum (MR) précise qu’il ne s’agit que d’une proposition, encore susceptible aux modifications, la direction qui est prise est néanmoins claire: la commune d’Ixelles veut faire payer la crise par le personnel et par les habitants!

    Gauches Communes avait déjà averti d’un tel scénario avant les élections: après les attaques antisociales du gouvernement fédéral de Di Rupo (attaques contre nos pensions et contre les chômeurs, gel des salaires) et la politique néolibérale de la Région (manque dramatique de maisons sociales, d’écoles, coupes budgétaires dans le transport public…), c’est aujourd’hui la commune d’Ixelles qui prépare la casse sociale.

    Avec chaque attaque, nos politiciens nous disent qu’il n’y pas d’alternatives, nous ne sommes pas d’accord. De l’argent, il y en a bien pour les projets de prestige comme celui de l’ilot communal. De l’argent, il y en a bien chez les grandes entreprises qui réalisent des bénéfices records et qui ne paient quasi pas d’impôts. La commune pourrait aller chercher les moyens parmi le 1% de super-riches au lieu de dans la poche des gens ordinaires.

    Comme nous l’avons dit avant les élections : nous voulons organiser la résistance à cette politique d’austérité à tous les niveaux. C’est pour cela que nous avons organisé une première manifestation devant le conseil communal d’Ixelles ce jeudi 21 février.

    Une quarantaine de policiers à l’extérieur face à une vingtaine de manifestants, et encore 4 à l’intérieur pour surveiller un militant de Gauches Communes assistant au conseil communal sur le banc "citoyen"…

  • Bruxelles : Bonus indécents pour les dirigeants d’IRIS !

    Malgré un contexte budgétaire très difficile et dans un secteur qui connait déjà de nombreuses pénuries, le réseau Iris, qui regroupe les 5 hôpitaux publics de la région Bruxelloise, a octroyé à sa direction des bonus exorbitants.

    Tract du PSL

    Partout l’actualité est marquée par les mauvaises nouvelles économiques et les mesures d’austérité pleuvent. Cette voie est imposée comme l’unique solution à la crise: faire payer les travailleurs, assainir nos services publics. “Efforts sur la modération salariale” et “gel des salaires” sont mis en avant dans l’accord budgétaire 2013-2014. La région Bruxelloise n’est pas épargnée. Les discussions sur le budget annoncent des économies à hauteur de 122 millions d’euros cette année.

    C’est dans ce contexte que le réseau IRIS a débloqué les bonus pour ses trois dirigeants principaux: non pas un 13ième mois, mais un 14ème et 15ème mois supplémentaires. Ces bonus correspondent à 85% d’un salaire mensuel brut atteignant 12000 euros. Le parallèle avec les efforts imposés aux travailleurs révèle une situation indécente. Nos services publics seraient impayables, le personnel et les usagers peuvent bien payer l’addition, par contre les dirigeants eux sont grassement récompensés pour leur “capacité à rencontrer certains objectifs ».

    Si des objectifs sont atteints ne serait-il pas normal de récompenser les acteurs quotidiens qui ont permis la réussite de ces objectifs? Il semble plutôt qu’IRIS fonctionne comme une entreprise privée qui remercie ses dirigeants pour avoir atteint des objectifs fixés par le CA. Mais est-ce qu’il s’agit d’objectifs visant l’amélioration du service? Parce que cela fait maintenant longtemps que les travailleurs du secteur ont fixé des objectifs dans ce sens: augmentations salariales, nominations de l’ensemble du personnel, embaucher pour diminuer la charge de travail, améliorer les conditions de travail pour améliorer l’accueil des patients,…

    Les mesures d’austérité ne touchent pas tout le monde de la même manière. Cette situation doit être dénoncée vigoureusement. Ce n’est pas aux travailleurs ni aux usagers de payer la crise.

    Lors des débats pour le refinancement de Bruxelles, le gouvernement Picqué avait annoncé que ce refinancement serait l’occasion d’une revalorisation des conditions de travail des fonctionnaires bruxellois. Maintenant que le refinancement est sur les rails, cette promesse sera-t-elle honorée? Ils peuvent bien payer les bonus extravagants des managers mais quand vont-ils répondre aux revendications pour la nomination de l’ensemble du personnel?

    Bonus pour la direction, parking payant pour les travailleurs.

    L’austérité pousse les politiques à chercher de nouvelles sources de revenus. Partout à Bruxelles, on a vu les coûts de distribution d’énergie augmenter. C’est de l’argent pompée sur les factures de chacun et qui rentrent dans les caisses des communes.

    De la même manière, les travailleurs du site Horta, comme d’ailleurs de nombreux bruxellois, ont vu venir dernièrement le plan mobilité de la ville de Bruxelles. C’est une autre manière de faire rentrer de l’argent dans le budget en rendant partout le parking payant.

    Ceci représenterait un coût annuel supérieur à 700 euros pour chaque travailleur. Les syndicats ont organisé plusieurs AG et actions “parking gratuit” devant les portes de l’hôpital Brugmann. Pour le moment, malheureusement, aucune solution ne semble arriver et la ville semble déterminée à imposer son plan. De nouvelles actions seront certainement nécessaires pour faire plier les politiques de la Ville. Une fois de plus, il est important de noter qu’il y a un fossé énorme entre ce qu’on impose au personnel et ce qu’on distribue aux directions.

    Les politiciens traditionnels montrent une nouvelle fois leur vrai visage. Luttons contre leur politique.

    Ce genre de structure publique apparait toujours plus comme un débouché lucratif pour les pontes et amis des partis politiques traditionnels. Le PS n’y échappe pas, bien au contraire, surtout après plus de 30 années passées au sein des divers gouvernements, notamment au parlement de la région Bruxelloise. Ces bonus rendent explicite le carriérisme qui règne au PS.

    Il n’y a pas un quelconque idéal mythique comme celui défendu et ressorti à chaque scrutin par les partis traditionnels. L’acceptation des règles capitalistes implique l’application des mesures les plus impopulaires: l’austérité en première ligne mais aussi les bonus et privilèges pour les dirigeants.

    La politique semble alors très lucrative, les salaires des ministres et parlementaires ne le contrediront pas. Les amis des politiciens, par exemple, sont assurés de trouver un bon poste après chaque victoire électorale: nous assistons alors à un jeu de chaises musicales sans queue ni tête où chacun se retrouve avec de nouvelles compétences de manière totalement bureaucratique.

    Face à ces situations les travailleurs doivent faire entendre leur voix. Les travailleurs représentent la majorité ils doivent jouer un rôle primordial. Nous ne pouvons pas compter sur les partis traditionnels. Nous avons besoin de nos propres outils politiques contrôlés et construits par la classe des travailleurs. Nous avons besoin d’un plan d’action pour l’emploi, pour nos conditions de travail, contre l’austérité. Si nous voulons que nos revendications rencontrent le succès nous devons lutter pour les imposer et faire en sorte qu’émerge de ce processus un nouveau parti des travailleurs, des jeunes et de leur famille capable de balayer les anciennes formations gangrénées par des intérêts opposés aux nôtres.

    Unifions nos luttes dans un plan d’action combatif démocratiquement élaboré contre l’austérité et pour l’emploi!

    • Pour la défense de services publics gratuits et de qualité,
    • Pour la défense de l’emploi et des conditions de travail,
    • Pour une société tournée vers les besoins des travailleurs et de la population,

    Le Parti Socialiste de Lutte se bat pour une société ou ne règne pas le profit, une société socialiste.

  • Le bourgmestre d’Uccle réprime les protestations qui visent ses amis kazakhs

    Un an après le massacre du 16 décembre au Kazakhstan, la répression s’est exportée à Bruxelles

    Le 16 décembre 2011, journée de commémoration de l’indépendance du Kazakhstan, un véritable massacre a été perpétré à Zhanaozen. Ce jour-là, les forces de l’ordre ont tiré sur une manifestation de travailleurs du secteur du pétrole en grève. Des dizaines de personnes ont ainsi été assassinées. Un an plus tard, ce massacre n’a pas été oublié et, dans ce pays comme ailleurs dans le monde, la lutte contre la répression et la dictature se poursuit. C’est dans ce cadre qu’une délégation du PSL s’est rendue aujourd’hui devant les bâtiments de l’ambassade du Kazakhstan à Bruxelles, en compagnie du député européen Paul Murphy. Mais des policiers de la commune sont rapidement venus nous menacer afin que nous stoppions notre protestation. Hasard ? Le bourgmestre local et chef de la police, Armand De Decker (MR), a récemment été dans l’actualité pour un rôle de médiation très douteux qu’il aurait joué entre les autorités kazakhes et Nicolas Sarkozy, président français au moment des faits.

    Par Geert Cool

    À l’ambassade, nous n’avons trouvé personne à qui parler. Ils étaient visiblement au courant de l’action qui devait se tenir à leurs portes. Mais si personne n’est venu écouter ce que nous avions à dire, l’ambassade a par contre utilisé ses contacts avec le bourgmestre de la commune pour envoyer la police menacer les manifestants d’amendes de 250 euros par personne. Nous avons donc vu débarquer une dizaine d’agents de police, dont le responsable de la police communale.

    Protester contre un régime dictatorial n’est possible à Uccle qu’après avoir préalablement quémandé l’approbation du bourgmestre. Ainsi, au silence de la presse belge sur ce qui se déroule au Kazakhstan (voir notre article) s’ajoute la répression des protestations. Une action est bien possible, mais uniquement avec une permission venue du haut. Dans le cas contraire, c’est la menace de lourdes amendes. Le chef de la police a bien essayé de se défendre en disant : ‘‘Les enfants aussi doivent demander avant de faire quelque chose.’’ Les autorités considèrent-elles la population comme une masse d’enfants à encadrer ? Voilà qui est très indicatif de la manière dont nos droits démocratiques sont considérés dans certains cercles…

    La décision d’interrompre notre action de solidarité avec les luttes au Kazakhstan est venue du bourgmestre Armand De Decker (MR) qui a, sans aucun doute, agi sur la demande de ses amis de l’ambassade. D’ailleurs, la presse a récemment fait écho des relations étroites entretenues entre Monsieur De Decker et le régime dictatorial du Kazakhstan. Le célèbre journal français "Le Canard enchaîné" avait dévoilé un scandale, un Kazakhgate, où Armand De Decker a joué un rôle central.

    Le président kazakh, Noursoultan Nazarbayev, devait conclure un contrat lucratif avec la société aéronautique française EADS concernant la vente de plusieurs hélicoptères. Mais le président-dictateur a posé ses conditions, au président français Nicolas Sarkozy, notamment d’aider trois de ses amis dans le cadre de leurs ennuis judiciaires en Belgique. Le milliardaire Patokh Chodiev ainsi que deux autres hommes d’affaires kazakhs étaient impliqués dans un dossier de corruption autour de l’entreprise belge Tractebel (où il est question de liens avec le crime organisé et de pots de vin pour obtenir un contrat à Tractebel au Kazakhstan). Les pressions exercées sur le tribunal belge n’auraient pas été suffisantes et il ne restait donc qu’une solution législative pour les tirer d’affaire.

    Le journal satirique et d’investigation ‘‘Le Canard Enchaîné’’ suggère que les conseillers de Sarkozy ont été en contact avec Armand De Decker, qui était alors vice-président du Sénat, afin d’assurer le vote rapide de la loi sur l’extension de la transaction pénale à toute une série de délits, y compris financiers, seule manière de sauver les amis de Nazarbayev. Ce projet de loi a rapidement été éliminé des parlements : déposé à la Chambre le 11 février 2011, il a été adopté le 17 mars avant d’être envoyé au Sénat le 18 mars. La loi a été promulguée le 14 avril et est entrée en vigueur le 16 mai. De Decker nie être intervenu dans cette affaire, mais la rapidité du processus d’adoption de cette loi est frappante. Détail piquant: De Decker, en tant qu’avocat, a également participé à la défense de Chodiev. Fin juin 2011, Patokh Chodiev et les deux autres ont été les premiers à bénéficier de cette nouvelle version de la transaction pénale. Le parquet de Bruxelles a ainsi abandonné ses poursuites contre la somme de 23 millions d’euros, payée en août 2011. Quelques jours plus tard, Nazarbayev a signé un contrat de commande de 45 hélicoptères auprès d’EADS. Sarkozy était rayonnant lors de la signature du contrat.

    Aujourd’hui, c’est ce même Armand De Decker qui est intervenu pour stopper une action de protestation devant l’ambassade du Kazakhstan à Bruxelles, très certainement après avoir été invité par l’ambassade à réagir. Alors que les riches fraudeurs viennent se réfugier à Uccle sous la protection de De Decker, toute forme de protestation contre les éléments les plus dictatoriaux de ce club de fraudeurs hyper-riches est réprimée.

    Par la même occasion, nous avons pu vérifier que les Sanctions Administratives Communales (SAC) ne sont pas là pour faire face aux incivilités et petites nuisances, mais pour réprimer les protestations et les limiter au cadre autorisé par le sommet de la société. Nos droits démocratiques sont ainsi limités alors que les fraudeurs super-riches bénéficient de nouvelles mesures très complaisantes pour leurs crimes.

    Le président-dictateur corrompu du Kazakhstan et ses amis peuvent compter sur la solidarité de l’establishment politique européen. L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair est devenu conseiller de Nazarbayev, le président Sarkozy a joué le coursier pour Nazarbayev pour, grâce à De Decker, accélérer le changement de la législation belge. La solidarité de classe n’est pas un vain mot pour l’establishment. Mais il en va de même du côté du mouvement ouvrier. Un an après le massacre de Zhanaozen, nous n’oublions pas, et nous continuons le combat contre la répression et l’oppression. L’hostilité que nous rencontrons de la part des amis locaux de Nazarbayev ne nous arrêtera pas.


    Nous n’oublions pas, nous n’arrêtons pas le combat

    Vidéo sur les évènements du 16 décembre

  • [PHOTOS] Rassemblements et manifestations contre les bombardements et le blocus de Gaza

    Ce weekend, plusieurs actions ont pris place contre l’intervention militaire de l’Etat d’Israël dans la bande de Gaza. Ce samedi, un rassemblement d’environ 250 personnes était organisé ce samedi place Flagey, au même moment se déroulait une autre action de protestation et de solidarité à Charleroi. Le dimanche, une manifestation de quelque 1300 personnes a également pris place à Bruxelles. Ces chiffres, issus de la presse dominante, nous semblent proche de la réalité.


    Manifestation du samedi (Bruxelles)

    Boris


    Manifestation du dimanche (Bruxelles)

    Boris

    >> Photos de Karim sur le site du Collectif Krasnyi


    Manifestation du samedi (Charleroi)

    René (Front de Gauche Charleroi)

  • MEETING : Après le massacre de Marikana : Solidarité avec la lutte des mineurs !

    Les mineurs sud-africains contre le capitalisme sauvage

    UN DIRIGEANT OUVRIER PREND LA PAROLE – TÉMOIGNAGE DE SEBEI MAMET, PRÉSIDENT DE LA COORDINATION NATIONALE DES COMITÉS DE GRÈVE

    En août dernier, l’assassinat brutal de 34 mineurs sud-africains a choqué le monde entier et a rappelé à la mémoire de cruels souvenirs du régime d’Apartheid. Cet événement dramatique a révélé que, malgré la fin officielle de l’Apartheid en 1994, le régime en place reste impitoyable et brutal.

    Evènement Facebook

    La société sud-africaine a véritablement été ébranlée. Les grèves des mineurs et leurs revendications ont pris de l’ampleur et sont devenues des sujets de société. Le mécontentement social y a trouvé un moyen d’expression, il s’est cristallisé. De plus en plus est exigé un changement fondamental tandis que l’élite politique corrompue et leurs amis au sein des syndicats sont rejetés.

    L’Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde. Près d’un quart de la population se couche affamée chaque jour. La grande majorité de la population vit dans de misérables conditions. Mais il existe une infime élite de super-riches qui, alliée aux entreprises occidentales, pille les ressources naturelles.

    Depuis l’été, la crédibilité de l’ANC au pouvoir a définitivement été ébranlée. Il partage une même crainte avec les patrons concernant l’arrivée d’un mouvement des travailleurs sud-africains avec des revendications propres. Comme le quotidien britannique The Guardian l’écrivait le 7 septembre : ‘’L’ANC faisait partie de l’esprit noir, de l’âme noire, avec un caractère quasi mystique. Mais maintenant, ils ont perdu leur aura. Le lien a été rompu et cela a été retransmis en direct à la télévision’’. Mais que faire maintenant?


    EGA et le PSL sont très fiers d’inviter Mametlwe Sebei – porte-parole de la Coordination Nationale des Comités de Grève – pour quelques réunions publiques en Belgique. Sebei est également membre du Democratic Socalist Movement, organisation-soeur du PSL en Afrique du Sud. Il a pu parler des exigences et aspirations des mineurs sud-africains, et de la population en général, dans les médias nationaux et internationaux.

    Venez écouter ce témoignage unique d’un militant sud-africain réellement socialiste au sujet des conditions de vie et de travail dans le pays, de la brutalité du capitalisme et de l’élite sud-africaine, des changements intervenus depuis l’abolition de l’Apartheid en 1994 et enfin des solutions que son mouvement met en avant.

    Le Wall Street Journal a cité Sebei le 13 septembre: ‘’L’ANC ne représente plus la classe ouvrière d’Afrique du Sud. Dimanche prochain, nous organisons une grève massive pour faire en sorte que les profits ne priment plus sur le peuple.’’

    Mardi 11/12 ANVERS 19H30 MULTATULI ( LANGE VLIERSTRAAT 5 )

    Mercredi 12/12 GAND 19H30 GEUZENHUIS ( KANTIENBERG 9 )

    Jeudi 13/12 BRUXELLES 19H30 RANDSTAD ( 45 RUE DU JARDINIER, MOLENBEEK )

  • Bruxelles rassemblement contre l'offensive meurtrière contre Gaza

    Ce vendredi 16 novembre, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés devant la Bourse de Bruxelles afin de dénoncer les assauts sanglants contre Gaza avec l’opération ”Pilier de Défense". Non à la terreur d’Etat Israélienne ! Stop au massacre ! Pour la fin des tirs de missiles et des autres attaques contre Gaza!

    Par Nico M. (Bruxelles)

    Manifestation ce dimanche 25 novembre, au départ de la Gare du Nord (Bruxelles) à 13h30

    • Gaza : Non à la terreur d’Etat Israélienne!

  • Bruxelles : Appel commun de soutien aux mobilisations du 14 novembre

    Le 14 Novembre des millions d’ Européens dans plusieurs pays vont se mobiliser et se mettre en grève : Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Belgique, Malte, Chypre,… C’est le même cri de colère partout : nous refusons que ceux qui créent la richesse, les travailleurs, ainsi que la majorité des citoyens payent à la place des vrais responsables de la crise : les multinationales, les banques et leurs serviteurs politiciens !

    Appel commun

    Les politiques d’austérité mises en ?uvre par la Troïka (UE, BCE, FMI) et par nos gouvernements mettent en péril nos droits sociaux. En Belgique à travers l’AIP et le budget, le gouvernement Di Rupo s’attaque aux salaires, aux services publics et aux travailleurs sans emploi.

    Ce 14 novembre doit être une journée combative de tous les travailleurs et travailleuses avec ou sans emploi, avec ou sans papiers. Face à l’austérité qui nous attaque toutes et tous, la journée se doit d’être unitaire !

    Construire ce 14N, c’est le premier pas vers la grève générale européenne qui doit nous mener vers un plan d’action coordonné et offensif.

    Soyons donc nombreux à…

    • 8h : à la gare du midi (rue de France n°40) au piquet de la CGSP cheminots et Administrations Locales et Régionales de Bruxelles.
    • 14h : gare du Luxembourg pour une manifestation unitaire à l’initiative de la CNE. Marchons tous ensembles, solidaires avec les syndicalistes les plus combatifs !

    Premiers signataires :

    • Comités Action contre l’austérité en Europe (CAE),
    • EGA-ALS,
    • Egalité,
    • Etudiants FGTB,
    • FEWLA (soutien actif à la lutte du peuple Mapuche),
    • Gauches Communes
    • Iniciativa per Catalunya Verds,
    • Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste,
    • Izquierda Unida,
    • JAC
    • JOC bxl,
    • LCR-SAP,
    • LCT-CWB,
    • PH-HP
    • PSL-LSP,
    • Régionale bruxelloise de la CGSP-Cheminots
    • Rifondazione Comunista – Federazione Comunista del Belgio,
    • Syriza-Belgique,
  • Arrestations massives à Bruxelles lors de la manifestation contre le banquet des riches.

    Communiqué de presse de Paul Murphy, Membre du Parlement Européen pour le Socialist Party (Irlande), et Nicolas Menoux, 2ième candidat Gauches Communes aux élections communales à Saint-Gilles.

    Plusieurs centaines de personnes s’étaient donné rendez-vous ce jeudi soir pour manifester aux portes d’un banquet organisé par un des plus grands lobbys européens d’industriels, Les Amis de l’Europe, où étaient également invités des personnalités politiques de la commission et du parlement européen ainsi que du monde financier (Soros, Davignon, Baroso, Van Rompuy…).

    La police a entrepris plus d’une centaine d’arrestations administratives au niveau de la porte de Namur empêchant ainsi les manifestants de continuer leur marche de protestation. Il est consternant de voir que Thielemans et les politiciens bruxellois au pouvoir n’hésitent pas à ordonner une arrestation aussi anti-démocratique. Parmi les manifestants un grand nombre de jeunes, de syndicalistes, de délégués syndicaux se sont fait arrêter et emmener menottés pour une durée qu’ils n’ont pas communiquée.

    Nous avons de nouveau été témoins de la brutalité avec laquelle le pouvoir tente de faire taire toute forme d’opposition aussi pacifiste soit elle. Les politiciens et la police agissent ainsi comme un pouvoir et une milice au service des 1% les plus riches qui peuvent eux, continuer à dîner dans le luxe. Ils nous imposent l’austérité pendant qu’eux s’en mettent plein la panse! Et nous n’avons même plus le droit de manifester contre cela sans faire face à une répression démesurée.

    Il est honteux une nouvelle fois de voir que Thielemans n’hésite pas à faire appel aux forces de police pour réprimer un mouvement social contre l’injustice alors que pendant ce temps là, son parti organise l’austérité qui frappe la majorité de la population, accroit la récession, augmente le chômage et le taux de pauvreté pour les jeunes ainsi que pour les travailleurs et leur famille.

    Nous dénonçons violemment ces méthodes. Nous appelons à la solidarité avec les manifestants arrêtés et encourageons toutes initiatives pour augmenter les luttes contre l’austérité, contre les 1% les plus riches qui s’en mettent plein la panse en toute impunité, et pour la construction d’une société solidaire tournée vers les besoins de la majorité et non vers les profits d’une minorité.


    Photos de l’action

  • Il dirige une ville avec 22% de chômeurs, avec 2500 SDF, il accueille le lobby des plus riches d’Europe et fait arrêter 200 manifestants.

    Qui est-ce ?

    Freddy Thielemans, et son parti, c’est le PS.

    Hier, ce fut une bien mauvaise journée pour le bourgmestre Freddy Thielemans. Normalement, le banquet des riches (voir notre article à ce sujet) devait prendre place sans rencontrer le moindre problème, et sans que plus personne n’en parle deux jours après. Hélas pour lui, la police a trouvé le moyen de placer l’évènement bien en évidence dans la presse en arrêtant des manifestants. Un ou deux, ce n’était pas suffisant, non, il en fallait plus d’une centaine pour bien montrer qui est le chef !

    Freddy avait probablement dit à la police d’y aller mollo, en voulant éviter d’avoir à justifier un visage ensanglanté en pleine ‘‘une’’ suite à la répression policière 3 jours à peine avant la tenue des élections. On se rappelle de cette manifestante grecque lors d’une action des Indignés qui s’était retrouvée le visage écrasée sur le sol, ou de ces manifestants contre le Parti Populaire et Nation à Molenbeek qui avaient subi une violence policière féroce.

    Mais ‘‘y aller mollo’’, ça ne veut pas dire ne rien prévoir du tout. La police a sous-estimé l’effet de la provocation de ce banquet des riches, en plein contexte de crise économique, alors que les allocations de chômage vont baisser de 25% en moyenne dès le mois prochain. En face du Cercle de Lorraine, où se tenait finalement le banquet, aucun policier n’était présent. Toutefois, les manifestants n’ont pas voulu entaché leur action et sont restés disciplinés, en lançant des slogans tels que ‘‘Résistance internationale, contre l’Europe du Capital’’. Ensuite, ils se sont dirigés vers les rues adjacentes. La police fédérale a expliqué l’arrestation qui a suivi à la presse en disant : "Les manifestants sont descendus dans le tunnel à la Porte Louise et ont marché vers la Porte de Namur. Un acte dangereux quand on sait qu’il s’agissait d’une manifestation sauvage. Rien n’était prévu au niveau de la circulation. Les automobilistes circulaient aussi dans le tunnel. Il fallait les sortir du terrain." Il s’agit d’un gigantesque mensonge qui doit maintenant servir à couvrir l’arrestation massive qui a eu lieu car aucun manifestant n’est descendu dans le tunnel.

    Avec l’arrestation politique de plus d’une centaine de manifestants contre l’austérité, le débat est dorénavant ouvert : est-il normal d’accepter la monstrueuse provocation de ce banquet de super-riches et de figures de proue du néolibéralisme alors que le fossé est de plus en plus grand entre riches et pauvres ? Est-il normal que la police soit utilisée contre des manifestants non-violents qui dénoncent l’austérité ? Et la couleur du PS et de Thielmans là-dedans ? Rouge. Mais de honte, pas de colère.

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