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Category: Contre le racisme
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Stop à la violence policière ! Stop aux dissimulations après la mort de Joseph Chovanec !

Samedi dernier, la Campagne Solidarity et la campagne antifasciste Blokbuster ont mené une première action à Charleroi pour protester à la fois contre les violences policières, le salut nazi lors d’un de ces cas de violence et la manière dont la mort de Joseph Chovanec a été étouffée après les faits.
- Ce vendredi, action “Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière” à Liège face au Palais de Justice (18h30, place Saint Lambert)
- Ce samedi à Bruxelles, action “Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière” au SPF Justice (Boulevard de Waterloo 115, métro Hôtel des Monnaies).
Lorsque la veuve du défunt a rendu publiques les images des violences policières, nous avons été nombreux à être choqués, notamment par la façon dont cette mort avait été dissimulée. De nombreuses questions demeurent : qui savait quoi à quel moment ? Y a-t-il encore d’autres cas ? Pourquoi l’agent qui a effectué le salut nazi n’a-t-elle pas été traitée plus sévèrement ? Essaiera-t-on encore de dissimuler des faits concernant cette affaire avec une deuxième opération de dissimulation ?
Après les violences policières qui ont entraîné la mort de George Floyd aux États-Unis ainsi que les innombrables manifestations qui ont suivi, de nombreux responsables politiques et journalistes belges ont été prompts à déclarer qu’il s’agissait d’un incident spécifiquement américain et que quelque chose de similaire était impensable en Belgique. Le fait que Jonathan Jacob soit mort dans une cellule il y a dix ans après des brutalités policières n’était selon eux qu’une exception confirmant la règle. Il s’avère maintenant que cette exception n’était pas si exceptionnelle. Une fois de plus, aucune assistance médicale n’a été appelée alors que cela était clairement nécessaire. Une fois de plus, c’est une répression brutale qui a été choisie. Une fois de plus, la violence n’a été dévoilée que lorsque les proches de la victime ont publié les images choquantes. Une fois de plus, il y a eu une tentative évidente de dissimulation. Personne ne savait soudainement plus rien, mais tout le monde aurait pu et dû savoir tout.
Cela soulève bien sûr la question de savoir s’il existe des incidents similaires. Si le contrôle de la police est laissé au Comité P, dont l’indépendance est assez largement contestée dans les milieux de défense des droits humains, nous ne saurons peut-être jamais combien d’autres incidents existent. Apparemment, la violence policière n’est abordée dans les médias que si les proches en ont des images en leur possession.
Le 26 février 2018, immédiatement après les faits, le gouvernement slovaque a demandé une explication concernant les violences policières de Charleroi. Une correspondance a eu lieu entre le SPF affaires étrangères et le comité P. Le ministre des affaires étrangères de l’époque était Didier Reynders, le ministre de l’intérieur chargé de la supervision de la police était Jan Jambon.
Bien sûr, et heureusement, la violence policière n’est pas aussi répandue ici qu’aux États-Unis, mais celles et ceux qui résistent peuvent apprendre beaucoup des États-Unis. Pendant des années, les responsables politiques y ont promis qu’un contrôle de la police aurait lieu et que des mesures serait prises pour contenir la violence policière. Jamais rien n’est sorti de ces promesses. Ce n’est qu’en raison d’un soulèvement de masse que les agents impliqués dans le meurtre de George Floyd ont été suspendus et poursuivis. Non pas que cela ait suffi pour mettre fin à la violence : cette semaine, un autre Noir a été tué par la police dans le Wisconsin. C’est grâce aux mobilisations de masse que des revendications telles que la réduction massive des moyens de répression et de la police se sont imposées sur l’agenda politique. Les manifestants américains exigent d’investir dans la santé et l’éducation et non pas dans une militarisation mortelle de la police. Ce qu’ils disent, c’est que c’est tout le système qui est coupable.
Dans la lutte contre la violence policière, nous ne devons pas compter sur les partis traditionnels ou les soi-disant services de contrôle, nous devons la mettre à l’ordre du jour nous-mêmes. C’est pourquoi il était important d’organiser une première action à Charleroi le week-end dernier. Une nouvelle action aura lieu ce vendredi à Liège face au Palais de Justice (18h30, place Saint Lambert) et une autre le samedi à Bruxelles au SPF Justice (Boulevard de Waterloo 115, métro Hôtel des Monnaies).
Nous entendons combattre le racisme par la solidarité. C’est pourquoi nous lions à ce combat des revendications telles que des emplois décents pour toutes et tous, un salaire minimum de 14 euros de l’heure, des logements abordables, la construction massive de logements sociaux et un plan d’investissement radical dans les services publics, l’enseignement et les soins de santé. La crise capitaliste entraîne dans son sillage plus de divisions, dont le racisme, et plus de violence. Mettre fin à la violence policière signifie de renverser le capitalisme et de construire un tout autre type de société.
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Reuzegom: un cercle étudiant meurtrier, raciste et anti-travailleurs
Un an et demi après la mort de Sanda, un jeune métis décédé lors d’un baptême étudiant au cercle Reuzegom, les pratiques de torture se poursuivent. Ce n’est pas un hasard si, dans ce club élitiste, c’est un jeune à la peau foncée qui a trouvé la mort à la suite de pratiques censées donner aux autres un sentiment de pouvoir. Cette élite autoproclamée n’était pas émue au point d’oublier d’immédiatement nettoyer la scène du crime lorsqu’il est apparu qu’ils étaient allés trop loin. Leur procès commencera bientôt.Le cercle Reuzegom a sa réputation. Les étudiants qui veulent en faire partie doivent élever un lapin durant un an, puis le tuer de leurs mains lors du baptême. Pour faire partie de cette ‘‘élite’’, il faut être dur. Un système où les membres sont sélectionnés sur base de l’humiliation des autres est un système malade.
L’enquête dévoile notamment que les responsables de la mort de Sanda n’ont pas hésité à crier ouvertement des slogans racistes à un mendiant noir ‘‘Coupons-leur les bras, le Congo est à nous’’. Ce slogan est également utilisé par le groupe néo-nazi Schild&Vrienden, un autre club de fils-à-papa. Les membres de Reuzegom viennent des quartiers huppés d’Anvers. Si le procès pour le meurtre de Sanda aura lieu dans le Limbourg, c’est en raison du fait que l’un des suspects est le fils d’un juge anversois.
Où aboutissent ces jeunes après leurs études ? L’un d’eux est assistant en droit international à la KULeuven, membre du conseil d’administration des jeunes de la N-VA à Anvers et effectue un stage à la N-VA au Parlement européen. Presque toutes les traces de Reuzegom sur Internet ont été effacées (car oui, l’élite peut facilement faire ça aussi), mais cet ancien Reuzegom est toujours répertorié comme l’organisateur du ‘‘TD annuel du champagne’’ en octobre 2016, dont l’annonce proclamait : ‘‘Même en ces temps de discipline budgétaire stricte, nous ferons sauter les bouchons de champagne dans toutes les directions.’’
Le responsable du baptême mortel avait déclaré au cours de sa campagne pour être élu à ce poste : ‘‘Cette année n’aura rien à voir avec les écoles techniques où trainent les migrants. Je veux vraiment en faire une année brutale. Une année follement brutale pour l’élite que nous sommes.’’ Mépris pour les travailleurs et mépris pour les migrants se conjuguent allégrement.
Les auteurs sont défendus par des avocats pénalistes anversois bien connus. Ils n’ont pas à faire attention aux coûts de leur défense. L’un d’entre eux a déjà effectué un travail d’intérêt général à la KULeuven. Trente heures de travaux d’intérêt général pour trente heures de torture ayant entrainé la mort. Laxiste ? Un euphémisme !
L’enquête et le procès qui arrive clarifieront notamment à quel point cette jeunesse dorée regarde les travailleurs et les migrants avec mépris. Ces jeunes se préparent en fait à intégrer l’élite en ne reculant devant aucune brutalité. C’est ainsi que sont formés les patrons et leurs collaborateurs les plus proches.
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Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière : une nouvelle action à Bruxelles !

Après une première action réussie à Charleroi, la Campagne Solidarity et Blokbuster organisent une nouvelle action afin de fermement condamner l’acte odieux dont a été victime Josef Chovanec, ressortissant slovaque, à l’aéroport de Charleroi en 2018.
Rendez-vous ce samedi 29 août à 15h devant SPF Justice à Bruxelles, Boulevard de Waterloo 115. (Métro Hôtel des Monnaies). L’action se déroulera dans le respect des mesures sanitaires : avec masques et 1m50 de distance physique entre chaque participant.
Les images parues dans la presse sont particulièrement choquantes. “En voyant les images de la mort de George Floyd aux États-Unis, je me suis dit que mon mari est mort de la même manière” a déclaré son épouse. Au lieu de venir en aide avec une assistance médicale à un passager en détresse, six policiers fédéraux s’appuieront sur lui lors de son incarcération. L’un d’entre eux, lui comprimera la cage thoracique pendant plus d’un quart d’heure. Le tout revendiqué politiquement par un salut nazi de la part de la sixième policière présente. L’affaire a été étouffée et aucun policier n’a été sanctionné. La contre-expertise médicale conclut que l’action de la police a plus que probablement provoqué une arythmie cardiaque fatale à la victime. Une enquête indépendante pour crime de haine doit prendre place. Les policiers impliqués doivent immédiatement être suspendus et arrêtés.
Tout le système est coupable
Tous les politiciens traditionnels s’indignent suite à la révélation des images dans la presse. Mais il ne s’agit pas d’un problème isolé. La violence policière fait partie intégrante du système capitaliste, qui repose sur le racisme structurel et l’inégalité. La stratégie de “diviser pour régner” a accompagné leur politique de casse sociale aggravant encore les pénuries existante en termes de manque de logements à loyers abordables, d’emplois décents, de services publics de qualité. L’extrême droite en profite pour disséminer son message de haine. Sur ces pénuries s’épanouissent les discriminations si on n’y répond pas par la solidarité.
Il nous faut une lutte unifiée des jeunes et des travailleurs, quelque soit notre origine, contre le racisme, les discriminations et les brutalités policières autour d’un programme offensif pour des emplois décents pour tous, un salaire minimum de 14€/h, des logements abordables et la création massive de logements sociaux, un plan radical d’investissements publics dans les services publics, l’enseignement et les soins de santé. C’est impayable pour l’establishment politique capitaliste qui veut une nouvelle fois nous faire payer leur crise pour sauvegarder la soif de profits des plus riches. Comme le disait Malcom X : il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme. Luttons pour un changement de société.
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Brutalité policière et salut nazi à l’aéroport de Charleroi : Ripostons par la solidarité !

Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière ! La Campagne Solidarity s’est rendue ce samedi au Palais de justice de Charleroi suite à l’acte odieux dont a été victime Josef Chovanec, ressortissant slovaque, à l’aéroport de Charleroi en 2018.
Prochain rendez-vous : samedi 29 août, à 15h, à Bruxelles au SPF Justice, Boulevard de Waterloo 115. (Métro Hôtel des Monnaies)





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Action à Charleroi. Stop au racisme meurtrier et à la brutalité policière

Demain, Samedi 22 août à 14h30 devant le palais de justice de Charleroi, Avenue Général Michel 2, où se trouve le parquet en charge de l’affaire.
Respect des mesures sanitaires : masques et 1m50 de distance physique entre chaque participants.
La Campagne Solidarity et Blokbuster condamnent fermement l’acte odieux dont a été victime Josef Chovanec, ressortissant slovaque, à l’aéroport de Charleroi en 2018.
Brutalité policière et salut nazi à l’aéroport de Charleroi – Ripostons par la Solidarité.
Les images parues dans la presse sont particulièrement choquantes. “En voyant les images de la mort de George Floyd aux États-Unis, je me suis dit que mon mari est mort de la même manière” a déclaré son épouse. Au lieu de venir en aide avec une assistance médicale à un passager en détresse, six policiers fédéraux s’appuieront sur lui lors de son incarcération. L’un d’entre eux, lui comprimera la cage thoracique pendant plus d’un quart d’heure. Le tout revendiqué politiquement par un salut nazi de la part de la sixième policière présente. L’affaire a été étouffée et aucun policier n’a été sanctionné. La contre-expertise médicale conclut que l’action de la police a plus que probablement provoqué une arythmie cardiaque fatale à la victime. Une enquête indépendante pour crime de haine doit prendre place. Les policiers impliqués doivent immédiatement être suspendus et arrêtés.
Tout le système est coupable
Tous les politiciens traditionnels s’indignent suite à la révélation des images dans la presse. Mais il ne s’agit pas d’un problème isolé. La violence policière fait partie intégrante du système capitaliste, qui repose sur le racisme structurel et l’inégalité. La stratégie de “diviser pour régner” a accompagné leur politique de casse sociale aggravant encore les pénuries existante en termes de manque de logements à loyers abordables, d’emplois décents, de services publics de qualité. L’extrême droite en profite pour disséminer son message de haine. Sur ces pénuries s’épanouissent les discriminations si on n’y répond pas par la solidarité.
Il nous faut une lutte unifiée des jeunes et des travailleurs, quelque soit notre origine, contre le racisme, les discriminations et les brutalités policières autour d’un programme offensif pour des emplois décents pour tous, un salaire minimum de 14€/h, des logements abordables et la création massive de logements sociaux, un plan radical d’investissements publics dans les services publics, l’enseignement et les soins de santé. C’est impayable pour l’establishment politique capitaliste qui veut une nouvelle fois nous faire payer leur crise pour sauvegarder la soif de profits des plus riches. Comme le disait Malcom X : il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme. Luttons pour un changement de société.
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Combattre le racisme par la solidarité !

L’explosion de colère qui a suivi le meurtre de George Floyd est rapidement devenue un mouvement de masse en faveur du changement. En premier lieu pour les Noirs qui ne tolèrent plus le racisme qu’ils subissent au quotidien. Cela a inspiré des millions d’autres personnes à descendre dans la rue par solidarité. Ce mouvement unit la jeune génération, mais aussi la classe des travailleurs, dans la solidarité et la lutte.
Par Michael
Le racisme structurel et la violence policière sont directement liés à la pauvreté insupportable, aux salaires de famine et à la misère sociale dans la société américaine particulièrement inégalitaire. ‘‘Tout le système est coupable’’, disent-ils. C’est toute une génération qui sort dans la rue pour défendre ses intérêts communs contre les méthodes de “diviser pour mieux régner” du gratin capitaliste et de Trump en particulier.Le mouvement a un impact. Selon plusieurs sondages d’opinion, le mouvement est soutenu par 65 % des Américains. Une nette majorité soutient de nombreuses mesures contre la violence policière. Ceci est en soi une réponse à l’idée selon laquelle Trump représenterait la majorité de la population américaine. Trump a été élu parce qu’il n’y avait pas, face à lui, de parti représentant les intérêts de la classe ouvrière. Cela peut radicalement changer sur base de la mobilisation sociale et de l’organisation des travailleurs et de la jeunesse.
Cette étincelle a également suscité un débat sur le racisme en Belgique. Les statues et les symboles du racisme, de la traite des esclaves et du colonialisme doivent disparaître ! Là aussi, les jeunes n’acceptent plus le racisme structurellement ancré dans nos rues, sur le marché de l’emploi, sur le marché locatif et dans le discours politique. Ce racisme a été sciemment stimulé par la N-VA ces dernières années. Le Vlaams Belang en récolte aujourd’hui les fruits dans les sondages. Tout comme aux États-Unis, un mouvement de protestation peut riposter aux populistes de droite et à l’extrême droite.
La solidarité est l’arme avec laquelle nous pouvons combattre la stratégie de “diviser pour mieux régner” de l’establishment capitaliste : c’est ainsi que nous pouvons unir toutes les victimes du capitalisme et de la discrimination. Nous pouvons renforcer cela par des revendications qui soulignent nos intérêts communs. La discrimination règne là où il y a pénurie : la lutte contre le racisme est donc un combat pour des logements abordables, des emplois décents et un salaire d’au moins 14 €/h pour toutes et tous, sans distinction d’origine, de couleur de peau ou de genre.
Il est essentiel d’investir massivement dans l’enseignement et dans les services publics pour nous en prendre aux problèmes sociaux. Nous avons besoin de centres de jeunesse et de loisirs qui soient abordables et accessibles à toutes et tous. Les partis traditionnels ont démantelé notre tissu social, pour ensuite pointer du doigt des groupes entiers de la population par la répression et les contrôles au faciès. Les richesses existent : il faut les investir dans la collectivité au lieu de les laisser disparaître dans les poches des grosses fortunes.
Nous vivons dans un monde où l’exploitation coloniale a été remplacée par l’exploitation des multinationales qui s’enrichissent grâce à des conditions de travail terribles, encore pires dans le monde néocolonial qu’ici. Les ressources naturelles sont volées, des gouvernements corrompus sont maintenus au pouvoir et, si nécessaire, les intérêts des capitalistes sont sauvegardés par des guerres et des massacres. Les multinationales sont responsables des tragédies humaines qui conduisent tellement de gens à fuir leur région. C’est à elles qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes !
Un monde débarrassé de la cupidité capitaliste est possible, mais nous devons nous battre pour l’obtenir. La solidarité internationale est cruciale dans ce combat, afin de pouvoir mobiliser pleinement la force de notre nombre avec toutes celles et ceux qui travaillent, qui sont opprimés et exploités. Organisons-nous pour lutter contre le système et défendre une alternative ! Les actions contre les symboles peuvent mener à une lutte contre le capitalisme dans son ensemble, un système qui a besoin du racisme et de la discrimination pour assurer la domination d’une infime élite toujours plus riche.
Vous voulez agir dans votre école ou sur votre campus, dans votre quartier ou votre commune, sur votre lieu de travail ou ailleurs ? Contactez-nous et lancez un comité local de la Campagne Solidarity !
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Implique-toi dans le combat antiraciste avec la campagne Solidarity !
La crise du coronavirus a montré une fois de plus à quel point le contraste est énorme entre riches et pauvres. Le meurtre de George Floyd aux Etats-Unis a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, après quoi la mobilisation de masse de Black Lives Matter a fait vaciller le système. Les jeunes du monde entier ont estimé que cela avait un sens et sont eux aussi entrés en action. Après les grèves pour le climat, la ‘‘Génération protestation’’ est à nouveau descendue dans la rue. Comment construire un puissant mouvement antiraciste en Belgique ?Par Arne (Gand)
Trop, c’est trop !
Nous partageons le rejet de la division et la volonté d’organiser des manifestations. Avec la Campagne Solidarity, nous voulons réunir les jeunes et les travailleurs pour lutter contre toutes les formes de discrimination, mais aussi contre le capitalisme qui, en tant que système inégalitaire, est à l’origine du racisme et d’autres formes de divisions. Nous voulons agir de manière concrète lorsqu’une discrimination se produit, sous quelque forme que ce soit. De cette façon, nous pouvons réduire le niveau de ce qui est acceptable, tout comme l’a fait la mobilisation de Black Lives Matter.
Des premières actions ont déjà eu lieu dans notre pays. Le 1er juin, une action a été organisée à Gand à l’initiative de la Campagne ROSA en présence de 500 personnes. Les règles de distanciation physique ont été respectées et il y avait des masques et du gel en suffisance pour chacune et chacun. La participation à cette manifestation était moins risquée qu’une visite au supermarché ou qu’une journée de travail en certains endroits, mais nous avons quand même reçu, en tant qu’organisateurs, deux amendes. Pendant le week-end des 6 et 7 juin, 25.000 personnes sont descendues dans les rues d’une dizaine de villes. Il s’agissait de rassemblements, quel que soit le nombre de personnes présentes. La droite a profité par la suite de quelques troubles à Bruxelles pour rejeter ces actions comme étant irresponsables et dangereuses.
Cela a eu un effet négatif et l’interdiction des actions collectives a également pesé, mais de nouvelles actions ont suivi. Le 20 juin, à Namur, une action a par exemple eu lieu à l’initiative de la Campagne ROSA et du PSL. Nous devons nous organiser pour lutter contre cette intimidation des autorités, mais aussi pour être plus forts lorsque nous descendons dans la rue.
“Nous ne sommes pas dépassés par le nombre, nous sommes inorganisés ”
Les premières semaines du mouvement belge Black Lives Matter ne se sont pas déroulées comme prévu, mais nous avons pu constater qu’un potentiel est bien présent. La colère et l’indignation face au racisme quotidien et structurel sont très fortes. Transformer cela en une lutte concrète permettrait de construire un puissant mouvement antiraciste. Nous en avons besoin car nous ne pouvons pas compter sur les politiciens traditionnels. Que font-ils réellement pour remédier au problème ? Nous devons nous organiser !
La Campagne ROSA, EGA, Blokbuster et le PSL ont souvent pris l’initiative de la lutte contre le racisme, le sexisme et l’homophobie au cours des dernières années et décennies. Blokbuster a rassemblé les jeunes contre le Vlaams Blok dès sa première percée au début des années 1990. La Campagne ROSA a organisé la mobilisation contre le sexiste Jeff Hoeyberghs et le cercle d’extrême droite KVHV à l’UGent. La Campagne ROSA avait précédemment joué un rôle crucial pour restaurer la tradition combattive de la journée du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. EGA et la Campagne ROSA ont contribué aux mobilisations lorsque les néonazis de Dries Van Langenhove et Schild&Vrienden se sont fait connaître. Après plusieurs cas de violences homophobes, nous avons également organisé plusieurs actions à Gand.
Nous voulons partager ces expériences et les renforcer en faisant campagne cet été avec des jeunes et des travailleurs contre le racisme, la violence policière, les symboles de l’oppression coloniale,… Cet été, nous partirons en tournée avec la Campagne Solidarity. Nous irons dans les parcs, les marchés, les rues commerçantes, à la mer,… pour y rencontrer des gens et tenter de les convaincre de s’impliquer.
Nous voulons ainsi réunir jeunes et travailleurs pour mettre en place des comités d’action et discuter de ce qu’il faut faire pour lutter le plus efficacement possible contre le racisme. Ces comités d’action nous permettront de réagir plus rapidement et plus efficacement aux incidents de racisme, de sexisme ou d’homophobie. En outre, nous pouvons renforcer ou aider à lancer d’éventuels appels en faveur de nouvelles journées d’action nationales.
Combattre le racisme par la solidarité et le capitalisme par le socialisme
Malcolm X avait raison quand, sur la base de ses expériences concrètes de lutte, il est finalement parvenu à la conclusion qu’il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme. Les capitalistes ont besoin de diviser la classe des travailleurs pour dévier l’attention de l’énorme quantité de richesses qu’ils empochent. Ils divisent pour régner. Leur cupidité crée des pénuries dans tout un tas de domaines. Les politiciens de droite et d’extrême droite abusent du mécontentement causé par ces manques et dévient la colère d’une bonne partie de la population vers les jeunes et les travailleurs issus de l’immigration. Ils les utilisent comme des boucs émissaires pour se taire quant aux véritables responsables du manque de moyens.
La campagne Solidarity s’oppose au capitalisme et défend une alternative socialiste, c’est-à-dire une société dans laquelle la classe des travailleurs possèderait et gérerait elle-même les secteurs clés de l’économie, afin que les richesses et les ressources disponibles puissent être utilisées pour satisfaire les nécessités sociales sur base d’une planification démocratique. Ainsi, les intérêts de l’être humain et de la planète seraient véritablement centraux. Pour y parvenir, nous devons nous organiser et intensifier la lutte. Agir ensemble dès aujourd’hui contre le racisme est un premier pas vers la construction d’un rapport de force qui nous permettra de renverser le capitalisme. Rejoignez-nous, construisez la Campagne Solidarity !
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[Action Namur] Combattons le racisme par la solidarité

La solidarité s’exprime aussi à Namur. Après avoir organisé une action du même type avec 500 participantes et participants à Gand déjà le 1er juin, participé activement à une série d’actions à travers le pays, nous voulions avec la section namuroise du Parti Socialiste de Lutte (PSL/LSP) également inscrire Namur dans la vague internationale de lutte contre le racisme et les violences policières.
Une soixantaine de personnes se sont réunies Place d’Armes ce dimanche 21 juin. Ces dernières se sont déplacées malgré l’annonce dans la presse par le Bourgmestre Maxime Prévot (CdH) de l’interdiction de cette action de solidarité, alors même que les discussions avec les forces de l’ordre étaient à peine entamée. Un peu plus de 60 personnes pourrait paraître peu au regard du rassemblement à Bruxelles, mais il est crucial que les habitantes et habitants de plus petites villes puissent également se mobiliser, à leurs échelles, et que ce combat se diffuse à travers tout le pays.
Il s’agit d’un mouvement de masse historique contre le racisme et les violences policières, mais aussi contre la misère sociale, le chômage, la pauvreté ; bref contre l’absence de perspectives d’avenir sous le capitalisme. Alain Mandiki (PSL Namur) nous rappelait hier les paroles de Fred Hampton, qui était membre du Black Panthers Party et militants des droits civiques aux USA : « On ne combat pas le racisme avec du racisme, mais on le combat avec de la solidarité ». Les capitalistes et leurs politiciens craignent notre unité pour combattre les inégalités. Ils veulent nous diviser et nous opposer en fonction de notre couleur de peau, de notre origine, de notre genre, …
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique également. Le Vlaams Belang est crédité de 27% des intentions de votes dans le dernier sondage et si on additionne les résultats des listes d’extrême droite en Wallonie, cela atteint 5 à 10% ! Discriminations sur le marché de l’emploi, sur le lieu de travail, sur le marché locatif, etc. Contrôle au faciès, intimidation, harcèlement et violence raciste policière. Cette brutalité policière conduit également au meurtre. Nous exigeons que justice soit rendue à Semira, Mawda, Mehdi, Adil et à bien d’autres victimes du racisme et de la répression. Il faut des réponses sociales aux problèmes sociaux : pas de répression policière mais un plan d’investissements massifs dans l’enseignement, les soins de santé et pour des emplois décents. Faisons payer la crise aux riches !
60 ans après l’indépendance, l’espace public n’est toujours pas décolonisé, le PSL/LSP appelle à ce qu’aucune statue et nom de rue en hommage aux colonisateurs et aux racistes n’encombre notre espace public et à la reconnaissance des crimes du colonialisme. Dans ce cadre, nous soutenons bien sûr la pétition initiée par les JOC Namur. Enseignons notre histoire à travers les yeux et les luttes de la majorité : les exploités et opprimés. Le débat sur les statues est une étape, non le but. Là où il y a pénurie, il y a discrimination ! Nous exigeons des logements à loyers abordables et des emplois décents d’au moins 14 euros de l’heure pour toutes et tous, c’est ça aussi la lutte contre les discriminations. Malcolm X disait : “Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme”. Il nous faut une société qui ne sème pas la discorde, sans oppression ni exploitation. Luttons contre l’avidité capitaliste et en faveur d’une société reposant sur la solidarité internationale : une société socialiste.
Organisons-nous pour combattre le racisme par la solidarité ! Solidarité entre toutes les communautés opprimées de cette société capitaliste. Solidarité entre tous les travailleurs, avec ou sans emploi, quelle que soit leur origine, dans une lutte menée en commun pour de vrais emplois et des salaires décents. L’unité dans la lutte nous permet de combattre efficacement ce système d’exploitation capitaliste et l’impérialisme, éliminant ainsi les racines du racisme.
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#ICantBreath Combattons le racisme par la solidarité ! (Namur)

COMBATTONS LE RACISME PAR LA SOLIDARITÉ ! ORGANISONS-NOUS !
Dimanche 21 juin, 16h, Place d’Armes à Namur
☑️ Viens avec ta pancarte ! 📄
☑️ Distanciation physique organisée, port du masque obligatoire 😷
☑️ Chaque personne qui le souhaite pourra prendre la parole 🎤
#JusticeForGeorgeFloyd. Inspirée par la jeunesse noire aux USA, une explosion de colère parcourt le globe. Des milliers de personnes sortent dans les rues pour faire entendre “Black Lives Matter”. Un mouvement historique contre le racisme se développe dénonçant les violences policières mais également la misère sociale, le manque d’accès aux services publics, la pauvreté grandissante, … et plus généralement les nombreuses injustices créées par le système dans lequel nous vivons. Solidarité avec le mouvement #BlackLivesMatter aux Etats-Unis ! 📣
En disant : “Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme”, Malcolm X dénonçait un système qui repose sur l’exploitation et la discrimination de la majorité de la population par une minorité. Un système qui se protège grâce au “diviser pour mieux régner”. Un système qui a peur de notre unité dans les luttes pour combattre les inégalités, les injustices, les violences car il sait qu’ensemble nous pouvons gagner ‼️
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique également. Discriminations sur le marché de l’emploi, le lieu de travail, le marché locatif, dans l’enseignement, … Contrôles au faciès, intimidations, harcèlement et violences policières racistes, qui conduisent également au meurtre. Justice doit être rendue à George Floyd, Mawda, Adil, Mehdi, Adama, Semira, Lamine, Breonna Taylor et à toutes les autres victimes du racisme et de la répression. Le racisme ne doit pas être seulement dénoncé mais également combattu ! Les actions actuelles à travers le monde sont sources d’inspiration : organisons-nous et construisons un mouvement contre le racisme aussi en Belgique 🌎
Fight racism with Solidarity ! Solidarité entre toutes les groupes opprimés. Solidarité entre tous les travailleurs, travailleuses et jeunes pour défendre des salaires décents, des logements abordables, un enseignement accessible, de qualité et qui aborde les questions des discriminations, du racisme, de la colonisation, etc. La solidarité est nécessaire pour construire un mouvement capable d’éradiquer le système capitaliste qui – au final – ne sert les intérêts que d’une minorité de la population !
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Le mouvement antiraciste historique touche également la Belgique

Bruxelles Combattons le racisme et la division par la solidarité !
Ce week-end a été marqué par plusieurs mobilisations contre le racisme. Après les États-Unis et d’autres pays, ce fut au tour de la Belgique. Plusieurs actions ont eu lieu samedi et dimanche, avec comme point d’orgue un grand rassemblement à Bruxelles où plus de 10.000 personnes étaient présentes.
- Jeudi 11 juin : Meeting online : L’héritage révolutionnaire de Malcolm X

Anvers La violence policière raciste aux États-Unis provoque la colère, mais le mouvement qui lui fait face est source d’inspiration. Cela pouvait notamment se voir sur les centaines de pancarte artisanales. La mobilisation est bien entendu alimentée par le racisme qui existe dans notre pays. Les références à la violence policière mortelle en Belgique n’ont pas manqué. Mais cela au-delà. Notre pays obtient des résultats particulièrement mauvais pour toutes les statistiques concernant les inégalités reposant sur l’origine. Enseignement, logement, emploi,… dans tous ces domaines, la discrimination est monnaie courante et, au fil du temps, les inégalités existantes sont exacerbées plutôt que comblées. La politique d’austérité menée ces dernières années n’a fait qu’aggraver la situation.
Il était important que le mécontentement à ce sujet se manifeste dans la rue. L’action collective est essentielle pour exprimer ce qui vit parmi la population et faire passer un message. Cela peut construire un élan pour de nouvelles actions et même pour la naissance d’un mouvement durable. Le racisme – comme le sexisme – ne doit pas seulement être dénoncé, il doit être activement combattu ! Les actions en cours dans le monde entier constituent une source d’inspiration pour nous organiser et pour construire un mouvement antiraciste puissant en Belgique également.
Il était prévisible que des critiques seraient formulées au sujet des difficultés de respecter les règles de distanciation sociale. Cela détourne l’attention des raisons de la colère. En même temps, bien sûr, nous devons tenir compte des mesures sanitaires : la recherche de profits inhérente au capitalisme a rendu les autorités très tardives et inadéquates dans leur réponse à la crise sanitaire, ce qui en a aggravé les conséquences. La plupart participants étaient au courant des mesures sanitaires et portaient un masque. Les règles de distanciation, en revanche, étaient plus difficiles à respecter en raison du taux de participation particulièrement élevé, ce qui n’a toutefois pas été une surprise.
Emmanuel André, ancien porte-parole de la lutte contre le coronavirus, a déclaré sur twitter : “Si le #racisme n’existait pas, 10.000 personnes n’auraient pas du rappeler à #Bruxelles que nous sommes tous égaux. A ces personnes, je demande de respecter strictement les gestes barrières pendant 15 jours et de continuer leur combat toute leur vie.” Le conseil est excellent, tant au sujet de la lutte contre le coronavirus que concernant le combat antiraciste.
Comment poursuivre ce combat et l’intensifier après les mobilisations de ce week-end ? Il s’agit d’un mouvement de masse historique contre le racisme structurel et la violence policière, mais aussi contre la misère sociale, le chômage, la pauvreté ; bref, contre le désespoir du capitalisme. Malcolm X disait : “Il ne peut y pas avoir de capitalisme sans racisme”. Il a expliqué que le système capitaliste repose sur l’exploitation et la discrimination. Les capitalistes et leurs politiciens ont peur que nous nous unissions pour lutter contre l’inégalité. C’est pourquoi ils nous divisent et nous montent les uns contre les autres, en fonction de notre couleur de peau, de notre origine, de notre genre,…
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique également. Discrimination sur le marché de l’emploi, sur le lieu de travail, sur le marché locatif, etc. Contrôle au faciès, intimidation, harcèlement et violence raciste policière. Cette brutalité policière conduit également au meurtre. Nous exigeons que justice soit rendue à Semira, Mawda, Mehdi, Adil et à bien d’autres victimes du racisme et de la répression. Il faut des réponses sociales aux problèmes sociaux : pas de répression policière mais un plan d’investissements massif dans l’enseignement, les soins de santé et pour des emplois décents. Faisons payer la crise aux riches !
Organisons-nous pour combattre le racisme par la solidarité ! Solidarité entre toutes les communautés opprimées de cette société capitaliste. Solidarité entre tous les travailleurs, avec ou sans emploi, quelle que soit leur origine, dans une lutte menée en commun pour de vrais emplois et des salaires décents. L’unité dans la lutte nous permet de combattre efficacement ce système d’exploitation capitaliste et l’impérialisme, éliminant ainsi les racines du racisme.
- Pas d’impunité pour les assassins de George Floyd.
- Stop au racisme et à la brutalité policière.
- Refusons la stratégie de “diviser pour régner” du gouvernement et des partis capitalistes.
- Combattons pour des emplois décents, un salaire minimum de 14 € / h & un logement abordable pour toutes et tous.
- Solidarité entre tous les travailleurs et travailleuses, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers.
- “Il n’y a pas de capitalisme sans racisme.” Nous devons lutter contre le système d’exploitation économique capitaliste.
- Pour une société socialiste, débarrassée de l’avidité des riches, reposant sur la collectivité des richesses. Une société qui n’a pas besoin de diviser pour régner. Une société sans exploitation ni discrimination.

Liège Foto’s van de actie in Brussel:
[embed-google-photos-album https://photos.app.goo.gl/hbXG77Gr8ro71sVm7]Foto’s van de actie in Antwerpen (door Liesbeth):
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