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Category: Contre le racisme
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MANIFESTATION ANTI-NSV
MANIFESTEZ AVEC NOUS
- Contre le racisme!
- Contre la politique antisociale!
2 décembre > 19h > Gand (Zuid)
LE NSV DÉFILERA le 2 décembre dans les rues de Gand. Le NSV est l’organisation étudiante du Vlaams Blok. Le Vlaams Blok a beau démentir tout lien avec le NSV, celui-ci n’en est pas moins le lieu de formation par excellence des futurs mandataires du Vlaams Blok. Le NSV peut se permettre d’être plus radical et on ne s’y embarrasse pas de précautions de langage en matière de racisme et de sexisme.
Koenraad Depauw
Qu’on en juge par l’article qu’ils ont publié dans leur journal sous le titre «L’égalité, un mythe». Ils y soutiennent que la boîte crânienne des gens de couleur est plus petite que celle des Blancs. Le NSV n’hésite pas non plus à utiliser la violence contre les immigrés, les réfugiés et les adversaires politiques. Le fait que des dirigeants du Vlaams Blok de premier plan comme Filip Dewinter et Frank Van Hecke y aient joué un rôle important lorsqu’ils étaient étudiants ne relève pas du hasard. Aujourd’hui encore, les membres du NSV se retrouvent au Vlaams Blok après leurs études.
Pourquoi manifester contre le racisme et le NSV?
Cette contre-manifestation a un double objectif. Une première raison de manifester est la violence dont le NSV est coutumier. La manif du NSV commence et se termine dans le quartier le plus animé de Gand. Il ne fera pas bon ce soir-là de se trouver dans les parages si on est un immigré, un réfugié ou un adversaire politique.
Les fois précédentes, la contre-manifestation était tellement grande qu’elle a pu bloquer pacifiquement la manif du NSV de telle sorte qu’ils ont dû remonter dans leurs bus bien plus tôt que prévu. Nous voulons prévenir toute velléité de violence le 2 décembre par notre majorité numérique. C’est pourquoi nous organisons une contre-manifestation au lieu d’une «fête multiculturelle» ou d’une action ludique. Voilà pourquoi nous vous demandons de manifester avec nous, de participer à la campagne et de nous soutenir!
Le Vlaams Blok fait 22% des voix à Gand. Nous pensons qu’on ne peut combattre le Vlaams Blok et le racisme qu’avec un programme social. C’est ce que fera le MAS le 2 décembre. Nous devons lutter pour des investissements massifs dans le logement social. Le coût élevé du logement est une des principales causes de la pauvreté en Belgique. Le MAS est pour la répartition du travail disponible entre tous sur base d’une réduction du temps de travail avec maintien du salaire. C’est la seule solution au problème du chômage. Nous pensons que la croissance du Vlaams Blok n’est pas due au manque de civisme ou à l’étroitesse d’esprit des Flamands. Le Blok prospère dans le climat de mécontentement général qui trouve sa source dans la politique néo-libérale antisociale des partis traditionnels. Par conséquent, seule une opposition de gauche à la politique de droite peut faire perdre du terrain au Vlaams Blok. Cela ne se manifestera pas en premier lieu dans les élections, mais dans la rue, dans les entreprises, dans la lutte sociale. C’est le message que nous voulons diffuser. Le Vlaams Blok n’est pas plus à même de résoudre les problèmes des petites gens que les partis traditionnels. Nous voulons aussi en convaincre les électeurs du Vlaams Blok.
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NSV: Les étudiants du Vlaams Blok sont des racistes violents
UN MEMBRE DU NSV écrivait récemment un forum de discussion à l’unif de Gand à propos d’une manifestation précédente du NSV à Anvers: «Un gugusse de gauche n’avait rien trouvé de mieux que de mettre du reggae et d’ouvrir la fenêtre. Et hop, voilà qu’un pétardpirate atterrit à l’intérieur. Boum, la musique nègre s’arrête net, les volets se ferment et la lumière s’éteint…»
Geert Cool
Ou encore à propos d’une action du NSV à Gand: «Je me souviens encore d’une greluche de gauche avec un djembé dans les bras qui s’est mise à insulter 2 militants du NSV dans la Van Hulthemstraat à Gand. 2 minutes plus tard, on jouait au football avec un djembé dans la Van Hulthemstraat». Voilà comment on forme les futurs cadres du Vlaams Blok: racisme primaire, violence contre les adversaires,…
Il ne s’agit pas de faits isolés. Lors de la mobilisation pour la manif anti-NSV de 1998 à Gand, nous avions déjà rendu public un document interne du NSV d’un racisme primaire qui évoquait «la boîte crânienne des Nègres» qui serait «plus petite» que celle des Blancs… Ils se sont empressés d’en nier l’existence. Cette controverse a en tout cas fait en sorte que, pour la première fois, plusieurs bonzes du Vlaams Blok ont préféré éviter cette annéelà d’apparaître publiquement à la manif du NSV.
Non pas qu’il n’y aurait plus de liens entre le Vlaams Blok et le NSV. Encore en février, la section anversoise du NSV organisait un meeting du Blok dans les locaux de l’unif d’Anvers. Des figures connues du parti étaient présentes dans le cortège du NSV en 2003 à Louvain. La liste des membres d’honneur du NSV de Gand de septembre 2002 comprend, entre autres, le dirigeant local Francis Van den Eynde. Lors des activités du NSV, le service d’ordre est dirigé par Luc Vermeulen, un vétéran du VMO.
Le NSV sert de vivier pour les futurs cadres du Blok. Par exemple, le groupe autour de Dewinter est issu du NSV, tout comme bon nombre d’autres parlementaires du Blok. Le président du NSV gantois, Dieter Van Parijs, qui porte la responsabilité du document cité cidessus, travaille pour le Vlaams Blok dont il préside d’ailleurs la section locale d’Oostkamp-Beernem.
Les étudiants du Vlaams Blok ont plus de latitude pour se livrer à des propos racistes et à des actes de violence. Le NSV n’a en effet pas une large base électorale à préserver. S’ils vont sans aucun doute attirer de plus en plus de carriéristes dans leurs rangs, le NSV n’en reste pas moins un outil important entre les mains de la direction du Blok pour la formation d’un noyau de cadres fascistes.
Manifestation anti-NSV
le 11 mars 2004
19u > Gare de Berchem Antwerpen -
Turnhout: une maison de jeunes attaquée
Les semaines passées ont été émaillées d’incidents à Turnhout avec une bande de jeunes d’extrême-droite. Les skinheads s’en sont d’abord violemment pris à des membres du MAS/LSP qui sortaient de la maison de jeunes Wollewei. L’un d’entre eux a reçu un coup de pied. Il y a eu l’année passée à Turnhout une réunion d’un noyau local de Blood & Honour, un groupement néonazi qui ne répugne pas à la violence. Cette réunion s’est tenue dans un café étroitement lié au Vlaams Blok.
Lors d’une journée avec des activités autour de musique rap au Wollewei, environ 25 skinheads sont arrivés en soirée, ont fait le salut hitlérien et ont commencé une bagarre. Ils sortaient d’un meeting au "De Schalmei", un café lié au Vlaams Blok.
Nous appelons tous les antifascistes de Turnhout et des environs à faire campagne ensemble contre cette violence fasciste. Si nous nous organisons, nous pouvons mettre fin aux agissements de ce groupe de néonazis avant qu’ils ne parviennent à nous réduire au silence ou à faire fermer le Wollewei sous la pression d’une violence récurrente. N’hésitez pas à nous contacter!
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Racisme: Tout ce qui nous divise, nous affaiblit
MALCOLM X affirmait: "Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme". Il voulait ainsi dire que le capitalisme utilise le racisme pour maintenir sa domination. Le racisme n’a pas été inventé par le Vlaams Blok; il existe depuis la naissance du colonialisme et du capitalisme. Pour le capitalisme, seuls comptent les profits accumulés par une infime minorité. La bourgeoisie se sert de tous les moyens d’oppression pour affermir sa position et de continuer à exploiter les travailleurs. Le racisme est un de ces outils d’oppression.
Nikei De Pooter
Avant la Seconde Guerre Mondiale les manuels scolaires expliquaient que les noirs d’Afrique étaient moins intelligents que les Européens. Les classes dominantes avaient alors besoin de thèses pour justifier leur domination militaire directe du continent africain. Les premiers camps de concentration n’ont pas été construits par Hitler en Allemagne, mais en Afrique du Sud par l’Angleterre coloniale.
Aujourd’hui le discours de la bourgeoisie a changé. Ses parlementaires n’ont plus recours au langage ouvertement raciste, mais ils utiliseront le racisme de façon plus subtile pour diviser tous ceux qui tentent de résister à la politique antisociale.
Le capitalisme est un système fondé sur l’exploitation. Tant sur l’exploitation des travailleurs d’Europe et d’Amérique du Nord que sur celle des travailleurs du monde néo-colonial. Dans les pays néo-coloniaux nombreux sont ceux qui fuient la misère, les dictatures et les guerres. En Europe occidentale, la peur envers les candidats réfugiés s’amplifie d’autant plus que les travailleurs ayant perdu leur emploi et les allocataires sociaux ont de plus en plus de peine à joindre les deux bouts. C’est en partie dû au chômage, mais aussi aux lois restreignant le droit d’asile qui contraignent les candidats réfugiés à vivre sans papiers et à devoir accepter, par exemple, de payer un loyer exorbitant pour une chambre insalubre.
Etre sans papiers c’est aussi devoir accepter, pour survivre, un travail clandestin sous-payé, sans avoir la moindre possibilité de faire valoir ses droits face au patron. Une telle situa-tionexerce une pression sur l’ensemble des salaires. Les couches les plus vulnérables de la population belge, les moins qualifiés, les exclus considè-rent les réfugiés comme des concurrents. Les slogans démagogiques sur «Les Immigrés qui prennent le pain des Belges» incitent les victimes de la crise à se battre contre ceux et celles qui sont encore plus bas et vivent dans des conditions pires.
Les entreprises qui licencient massivement ici font aussi des profits exorbitants Afrique ou en Asie. C’est pourquoi nous avançons la revendication: Il faut s’en prendre aux multinationales et non à leurs victimes !
Le racisme est un des piliers de la tactique «diviser pour régner». La bourgeoisie fera de même pour opposer les travailleurs ayant un emploi à ceux qui ont perdu le leur ("Les chômeurs sont des profiteurs"). Pour opposer les employés aux ouvriers, les hétérosexuels aux homosexuels, les hommes aux femmes, les Wallons aux Flamands, etc.
La bourgeoisie utilise un parti comme le Vlaams Blok pour répandredes préjugés racistes. La seule réponse possible à cette stratégie de division et de haine est de lutter tous ensemble pour améliorer les conditions de vie et de travail de chacun.
On convaincra peu de monde avec des arguments moralisateurs. On ne convaincra la masse des travailleurs de la nuisance des préjugés racistes qu’à partir d’une lutte concrète avec des intérêts communs à tous travailleurs, quelle que soit leur origine. L’opposition fondamentale de notre société n’est pas celle entre Flamands, Wallons, Belges ou Immigrés, mais bien celle entre le monde du travail et le monde patronal.
Le Vlaams Blok et d’autres organisations néo-fascistes en Europe se basent sur la résis-tance passive de la part de la population. Dans chaque lutte qui se développe, à chaque piquet de grève, la nécessité de l’unité des travailleurs devient concrète. Une fois que la résistance se transforme en action, l’impact des idées d’extrême-droite recule.
On a constaté cela en France après une lutte de masse contre le plan Juppé en 1995: le Front national a perdu du terrain et a fini par éclater en deux (Le Pen d’un côté, Megret de l’autre). Le gouvernement de la Gauche plurielle (PS + PC + Verts) porté au pouvoir, après la déroute électorale de la droite, a cependant mené une politique de droite, privatisant trois fois plus que le gouvernement Juppé. Cette politique antisociale du gouvernement de Gauche plurielle a de nouveau renforcé l’extrême-droite. Tout cela a permis au FN de regrouper ses forces et de faire un score électoral supérieur à celui de Jospin aux élections présidentielles de 2002.
On voit donc que pour combattre l’extrême-droite et le racisme, il ne suffit pas seu-lement de lutter contre la politique antisociale. Il faut aussi construire une alternative politique de gauche crédible qui soit capable de faire barrage à la politique néo-libérale et au capitalisme. Si la classe ouvrière ne réussit pas à prendre en mains la direction d’un tel mouvement, et si elle ne pose pas d’alternative conséquente de gauche, toutes sortes de réflexes nationalistes et racistes écloront inévitablement.
Dernier exemple: en Irak où les divisions selon les ethnies et les religions font rage. Les Kurdes contre les Turkmènes, les Chiites contre les Sunnites et ainsi de suite. Cette division conduira à une régression future du pays et une détérioration des conditions de vie de la majorité de la population irakienne. Si aucune alternative socialiste ne se présente, une alternative capable de combattre la pauvreté et l’exploitation, les divisions feront des ravages dans la population qui se bousculera pour ramasser les miettes laissées par la bourgeoisie.
Plus que jamais il faut construire un parti mondial, socialiste et combatif!
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Manifeste avec nous contre le NSV!
11 mars 2004 à Anvers
Le 11 mars, le NSV (l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Blok) organise une marche fasciste à Anvers.
Le NSV, Organisation étudiante Nationaliste, écrivait en 1996 dans son journal : "Un nègre, qui a grandi dans la jungle en Afrique, qui allonge les propres lobes de ses oreilles jusqu’au sol, qui enduit ses propres cheveux avec de la bouse de vache peut singer nos habitudes d’homme blanc, mais il n’arrivera jamais sur le plan intellectuel à notre niveau car entre autres le volume de son cerveau est de toute façon plus petit."
Cette année le NSV a organisé un concert à Gand avec un groupe nazi le jour de la commémoration de la Nuit de Cristal (le jour où les nazis ont commencé, dans les années 30, les rafles contre les juifs).
Blokbuster et Actief Linkse Studenten (ALS) appellent à une contre-manifestation le 11 mars pour empêcher le NSV de parader dans la métropole anversoise. La seule année où il n’y avait pas eu de contre-manifestation contre le NSV, en 1997 à Anvers, des immigrés et des militants de gauche ont été physiquement agressés par des nervis du NSV.
Nous voulons manifester contre le NSV car ce n’est pas un banal cercle étudiant. C’est une pépinière de futurs parlementaires fascistes et un endroit où se préparent les coups de main violents. La lutte contre le fascisme n’est pas une lutte révolue: le concert nazi organisé lors de l’anniversaire de la nuit de cristal l’atteste.
Avec cette manifestation, nous voulons nous protester contre le racisme mais aussi manifester pour une véritable opposition à la politique antisociale du gouvernement, une opposition de gauche qui résiste contre la politique d’austérité néolibérale qui crée le terreau idéal pour une montée de l’extrême droite.
Nous vous appelons tous à participer à la préparation et à l’organisation de cette manifestation (mettre sur pied un comité de mobilisation, nous contacter pour faire des tractages, nous aider financièrement,…). Tous ensemble contre le racisme.
NO PASARAN!
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Blood&Honour actif en Belgique?
Le magazine Humo a consacré un article au mouvement nazi Blood & Honour, apparu après l’offensive skinheads au début des années 90. En Allemagne il avait notamment pris d’assaut un centre de réfugiés à Rostock. L’ attentat manqué contre le président Chirac, un 14 juillet, avait été annoncé sur le site Internet de Blood & Honour.
Geert Cool
Aujourd’hui la violence fasciste n’est pas acceptée par de larges couches de la société. Pour l’instant, un groupe comme Blood & Honour semble surtout fonctionner comme un club d’ivrognes qui organisent des concerts où ils peuvent à loisir faire le salut hitlérien. En Flandre, Blood & Honour est néanmoins lié à d’autres groupes. Ils ont organisé, par exemple, certaines activités avec les Jeunes Flamands de Malines.
Ils ont des liens avec Odal. Lors de leurs rassemblements on trouve souvent comme orateur Bert Eriksson (ancien dirigeant du VMO) ou Siegfried Verbeke (du Vrij Historisch Onderzoek, qui nie l’holocauste nazi) ou encore Joop Glimmerveen (néo-nazi hollandais et compagnon de Roeland Raes).
Il existe un danger réel qu’au sein de cette bande de voyous , soit mis sur pied une groupe chargé de préparer des attentats.
Le MAS/LSP et Blokbuster résistent contre ces groupuscules fascistes. Si on ne réagit pas, ils se sentiront les coudées franches et passeront plus facilement aux actions violentes. La meilleure manière de forcer ces rats à rejoindre les égouts d’où ils n’auraient jamais dû sortir est de nous organiser pour lutter contre le fascisme.
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Blokbuster en action a Nieuport
Jasper Rommel
Le 12 décembre, Blokbuster a organisé une action contre un meeting de Filip Dewinter à Nieuwport. Apparemment, les services de sécurité avait fait leur boulot, car en arrivant, il y avait 15 agents de police qui était en train de barricader la salle du meeting. Il y avait même un panier à salades. Une cinquantaine d’antifascistes étaient présents. Un membre du Blok, passablement éméché, est venu nous insulter pendant que deux skinheads faisaient le salut hitlérien. Cela donne une idée du genre de personnages que peut rassembler un meeting du Vlaams Blok.