Category: Contre le racisme

  • Mobilisation antifasciste à Gand: Contre la haine, le terrorisme, le racisme et le sexisme

    gent21febLa Belgique a connu une massive démonstration de solidarité envers les réfugiés fuyant la guerre et la misère au Moyen-Orient. Les victimes de la dictature, de l’exploitation et des guerres impérialistes viennent en Europe à la recherche d’un meilleur avenir. La situation catastrophique qui prévaut dans la région a notamment été alimentée par des années de politique guerrières brutales. L’échec partiel des soulèvements de masse contre les régimes dictatoriaux de la région a été instrumentalisé par les groupes terroristes afin de renforcer leur position.

    Depuis les terribles attaques terroristes commises à Paris et les attaques sexistes dont ont été victimes de nombreuses femmes à Cologne, la droite et l’extrême droite essayent de pointer du doigt la communauté immigrée et plus particulièrement les réfugiés comme boucs émissaires. Ils visent délibérément des victimes qui ont fui la terreur, pas les responsables celle-ci.

    C’est ainsi que le groupe Voorpost – un groupe violent et raciste – a décidé d’organiser une marche de la haine le dimanche 21 février prochain à Gand sous le slogan « Marre du terrorisme, renforçons les frontières. » Leur manœuvre vise à monter les Gantois contre les réfugiés.

    Le racisme n’est pas une réponse contre le sexisme et le terrorisme

    Les marches de solidarité et de nombreuses autres actions ont plus que démontré que la solidarité est grande parmi la population. Mais dans un climat de pénurie d’emplois ou encore de logements abordables, dans un contexte de limitation de nos services publics, la propagande raciste bien connue de « diviser pour régner » peut trouver un terrain fertile. Combattre le racisme doit donc aller de pair avec la lutte contre toutes ces pénuries sociales. Les moyens existent bel et bien pour permettre à chacun de vivre une vie décente.

    Nous vous appelons donc à prendre part à une manifestation contre la haine et le terrorisme, la guerre, le racisme et le sexisme afin de riposter contre l’extrême droite.

    Nous pouvons offrir une alternative à la politique de casse sociale et de division en luttant tous ensemble pour un enseignement gratuit et de qualité, de bons logements abordables, des emplois de qualité,… pour tous ; hommes, femmes, d’origine belge ou immigrée, avec ou sans papiers. Nous défendons la solidarité des travailleurs et de la jeunesse pour un avenir décent pour tous et contre le capitalisme!

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    Ce dimanche 21 février, à 14h, Hôtel de Ville de Gand, Botermarkt n°1
  • De Pegida à un concert néo-nazi: les organisateurs sont les mêmes

    robgoudendageraadberteryan

    Les organisateurs centraux du mouvement raciste Pegida-Vlaanderen (Pegida-Flandre) sont également engagés sur d’autres fronts. Au niveau musical par exemple. Samedi prochain, un groupe néo-nazi français est ainsi invité à se produire à Sint Niklaas à l’occasion d’un évènement organisé par ‘Identiteit, Muziek & Cultuur’.

    Dans les coulisses, nous retrouvons Rob Verreycken et Bert Decker, anciens employés du parti d’extrême droite flamand Vlaams Belang qui aujourd’hui adoptent des positions plus radicales. Ils étaient présents lorsque le groupuscule néo-nazi Nation a voulu attaquer des sans-papiers le 1er juin dernier à Bruxelles, pour finalement faire déferler leur rage d’extrême droite sur un sans-abri. Ils avaient pris part à l’action sous le nom de ‘Vlaanderen Identitair’. Cette violence a conduit à ce que des poursuites soient engagées contre certains militants et visiblement également au développement de désaccords au sein de Nation. Depuis lors, nous n’avons pas beaucoup entendu parler de ‘Vlaanderen Identitair’. Rob Verreycken a encore organisé en octobre dernier une soirée avec Udo Voigt (député européen du parti néo-nazi allemand NPD et employeur de Verreycken) à Anvers, mais c’est tout. En dehors d’une photo prise lors d’un défilé de la défunte organisation “Groen Rechts” (Verts de droite) en 2004, ‘Vlaanderen Identitair’ n’a depuis plus rien publié sur son blog.

    Rob Verreycken et Bert Decker sont tous deux également actifs dans ‘Rechts Actueel’ et Pegida-Vlaanderen, qui ont tenu une manifestation à Anvers samedi dernier avec des délégations venues des Pays-Bas et d’Allemagne et où le porte-parole du Vlaams Belang, Dewinter, avait reçu l’aide du responsable de l’aile allemande de Pegida (et criminel condamné) Lutz Bachmann afin d’attirer l’attention des médias et de chauffer ses troupes en vue de la campagne électorale pour les communales de 2018. Cela rappelle la campagne de l’ancien Vlaams Blok. Est-ce la raison pour laquelle le duo Verreycken-Deckers a laissé Dewinter librement utiliser l’étiquette de Pegida ce samedi?

    A peine une semaine après la manifestation de Pegida suit donc un concert qui se tiendra là où habite Rob Verreycken, à Sint-Niklaas. Fin décembre, un concert d’extrême droite y avait déjà été organisé avec le chanteur allemand Frank Rennicke. C’est maintenant au tour du groupe français «In Memoriam» de s’y produire, au Museumthater, une salle communale. Le bourgmestre se cache derrière la «liberté d’expression» pour expliquer l’autorisation de l’utilisation des lieux.

    «In Memoriam» est un groupe de rock identitaire français. Comme quoi toutes les chansons françaises ne sont pas un problème pour les nationalistes flamands radicaux. Les 120 billets pour le concert ont tous été vendus. Ce groupe a été créé en 1995 par Julien Beuzard et son nom fait référence à un néo-nazi tué après des émeutes survenues à la suite d’une action menée notamment par le Groupe Union Défense (GUD). «In Memoriam» s’est déjà fait connaitre en Belgique pour avoir joué en 2002 à l’invitation du groupe italien CasaPound, un groupe qui se revendique du « fascisme du 21e siècle », ainsi qu’en 2014. De CasaPound aux amis de Rechts Actueel et de Pegida-Flandre, il n’y a qu’un petit pas à faire, surtout lorsque l’on sait que les organisateurs de CasaPound sont des invités populaires dans l’extrême droite flamande. Ils ont déjà été invités par le NSV, la fraternité étudiante du Vlaams Belang, et par le Voorpost.

    Un groupe qui puise ses racines dans les milieux néo-nazis et qui va jouer chez des fascistes italiens, voilà apparemment le type de groupe que les organisateurs de Pegida-Flandre sont trop heureux d’accueillir. Ceux qui pensaient que le mouvement Pegida était constitué de « citoyens préoccupés » par les questions migratoires et par le flux de réfugiés dans un contexte où existent tant de déficits sociaux se sont trompés. Il s’agit très clairement d’un instrument pour des néo-fascistes qui n’hésitent pas à recourir à la violence avec des néo-nazis (comme à Bruxelles le 1er juin) et qui organisent ensuite des manifestations Pegida ou des concerts de groupes néo-nazis. Sous le nom de Pegida, ils espèrent simplement se constituer une plus large base de soutien.

    A notre connaissance, aucune action de protestation n’est organisée contre ce concert. Nous voulons mettre sur pied un évènement antifasciste lors d’un prochain rassemblement de l’extrême droite en Belgique, à l’occasion d’une action du groupe Voorpost à Gand à la fin du mois de février. Dans l’actuel contexte de croissance des tensions sociales, des pénuries causées par les politiques d’austérité, du flux de réfugiés à la suite des guerres impérialistes,… une croissance du soutien à l’extrême droite ne doit pas être exclue. Cela peut rapidement dégénérer en violence, comme nous l’avons déjà vu en Suède et en Allemagne. Nous devons nous organiser pour arrêter ce développement en coupant l’herbe sous le pied de l’extrême droite et en construisant simultanément une alternative politique face à la ruine sociale du capitalisme.

  • Le Vlaams Belang accueille un responsable allemand de Pegida à Anvers – Rejoignez la contre-manifestation!

    bachmannCe samedi se déroule une à Anvers une action du mouvement raciste Pegida-Vaanderen (Pegida-Flandre), une initiative prise en main par le Vlaams Belang. Dewinter ne sera pas le seul orateur lors de l’événement, le parti d’extrême droite a également invité un de ses amis allemands. En dépit du fait que le programme raciste en 70 points développé dans les années ’90 par le Vlaams Belang défend que les étrangers ne doivent pas être autorisés à faire de la politique en Flandre, un militant allemand controversée est invité à Anvers pour y livrer son message de haine.

    Article de blokbuster.be, la campagne antifasciste flamande du PSL et des Étudiants de gauche Actifs.

    Lutz Bachmann a agi des mois durant comme responsable de Pegida à Dresde, là où ce mouvement raciste a émergé. Dresde était aussi le seul endroit où Pegida peut se targué d’être devenu un phénomène de masse. Les tentatives de copier le phénomène ailleurs dans le pays se sont limitées à constituer des rassemblements de figures connues de l’extrême droite et des néo-nazis. Pegida-Flandre n’a pas dérogé à la règle. Bachmann a été mis sous pression alors que les mobilisation contre Pegida prenaient de l’ampleur. Poussé dans une position défensive, y compris à Dresde, le mouvement raciste a commencé à exposé les divisions qui existaient à son sommet.

    Bachmann n’a jamais eu de problème avec l’implication de voyous nazis. Il n’a d’ailleurs pas hésité à faire des selfies grimé en Hitler. Il a un casier judiciaire et a été reconnu coupable de vol. Lors de l’une de ses arrestations, il avait 40 grammes de cocaïne en poche. Il a été condamné mais a fui sous un pseudonyme en Afrique du Sud, d’où il a été expulsé en tant que criminel étranger. Quand Pegida a connu sa percée fin 2013 et début 2014, il n’a pas pu participer aux élections parce qu’il avait été déchu de ses droits civiques dans le cadre de ses condamnations pénales.

    Il s’agit donc en bref d’un excellent orateur pour un défilé organisé par le Vlaams Belang à Anvers. Il ressort très clairement que le parti est derrière Pegida en Flandre au regard de la liste des orateurs annoncés. Outre Filip Dewinter, on retrouvera également à la tribune Hilde De Lobel, ancienne députée flamande et active au Voorpost; Chris Janssens, chef de file du Vlaams Belang au parlement flamand; et Kristof De Smet, porte-parole de Pegida-Flandre qui se trouvait à la direction du parti pour Heist-op-den-Berg. Les autres orateurs sont Lutz Bachmann et le porte-parole De Pegida-Pays-Bas qui est un marchand d’armes et un hooligan néonazi. Pour la première fois, Pegida Flandre ne va pas seulement organiser un meeting du la Place Conscience mais va également manifester dans la ville. Il n’est toutefois pas encore certain que Bachmann sera effectivement présent à Anvers puisqu’il semble maintenant qu’un autre rassemblement de Pegida NRW aura lieu à Cologne au même moment.

    Blockbuster a pris l’initiative d’organiser une contre-manifestation. Nous ne voulons pas laisser l’extrême droite tout simplement défiler pour diffuser son message de haine. Compte tenu des ressources mises sur table par le Vlaams Belang – matériel professionnel, orateurs internationaux,… – il est clair que ce parti espère pouvoir utiliser les préjugés racistes renforcés par la crise des réfugiés. Nous ne pouvons pas laisser passer ça. Pegida s’est trouvé dans la défensive en Allemagne après que des contre-manifestations aient été organisées. La violence raciste augmente partout en Europe. Nous devons nous organiser pour stopper ce développement inquiétant. C’est pourquoi la manifestation antifasciste de ce samedi est importante.

    S’en prendre au terreau sur lequel peuvent se développer la haine et la barbarie de l’extrême droite, cela signifie de défendre une alternative qui répond aux nécessités sociales et offre à chacun la perspective d’un avenir décent. Cela signifie de lutter contre le capitalisme. Luttons ensemble pour une alternative sociale et contre la rhétorique de division de l’extrême droite.

    Samedi janvier. Action contre la haine et la terreur. 15h, de Coninckplein, Anvers

  • Anvers et Aachen. Contre le mouvement raciste Pegida: RESISTANCE!

    Aachen_antifaLe 13 novembre dernier, l’État Islamique a commis une terrible attaque terroriste à Paris qui a fait 129 morts. La colère, la peur et l’indignation sont des sentiments légitimes. Mais avant même de nous être remis de cet acte barbare, l’extrême droite a saisi l’opportunité de diffuser son message de haine. Ce 9 janvier, le mouvement raciste Pegida mènera campagne à Anvers contre les réfugiés, les musulmans et toute personne d’origine étrangère. Avant cela, ce dimanche, Pegida-Liège, après une tentative de lancement ratée le 21 novembre dernier à Liège, participera à un rassemblement organisé par Pegida Rhénanie du Nord-Westphalie à Aix-La-Chapelle (Aachen), en Allemagne. Nous répondons par la solidarité!

    Selon Pegida, ce sont les réfugiés et les musulmans qui sont responsables des atrocités de Paris. Mais ce sont justement eux les plus grandes victimes de la violence fondamentaliste! 78% des décès liés au terrorisme à travers le monde en 2014 sont des personnes qui ont perdu la vie en Irak, au Nigeria, au Pakistan, en Afghanistan et en Syrie. La grande majorité des réfugiés tentent d’ailleurs d’échapper à la terreur et à la situation désespérée qui prévaut dans ces pays.

    A l’instar de l’extrême droite, les idées réactionnaires de l’État Islamique ne peuvent qu’exister sur base du désespoir et de la misère créée et entretenue par le système capitaliste. En Belgique, une partie croissante de la population n’arrive plus à maintenir la tête hors de l’eau. Selon l’OCDE, 19% des jeunes restent chez eux sans la moindre perspective d’avenir. En 2008, ce chiffre n’était «que» de 12,1%. Ces problèmes sont encore plus aigus parmi la population d’origine immigrée.

    Mais ce n’est pas à ces problèmes que veut s’en prendre le mouvement Pegida. Il exige plus de répression et de criminalisation. Le gouvernement fédéral n’a pas attendu leurs «bons conseils» pour organiser la répression jusqu’à l’absurde. Dans le centre commercial de Wijnegem (Anvers), Yassine Boubout, un jeune homme de 18 ans, a été arrêté par la police, maintenu en joue et embarqué sans la moindre explication. Pourquoi? Délit de “sale gueule”.

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    “Contre la haine, la terreur et le racisme – Pas de Pegida à Anvers – La droite nous divise, la lutte pour une alternative sociale nous unit.”

    Pegida appelle à l’intervention militaire étrangère. Comment donc le bombardement d’une région déjà en ruine pourra-t-il stopper l’État Islamique ? Ils ne sont pas clairs là-dessus… Répéter les erreurs de la «guerre contre le terrorisme» qui a suivi le 11 septembre 2001 servira-t-il à quelque chose ? Cela n’a conduit qu’à plus de chaos et de misère tandis que les services de sécurité ont pu procéder à un espionnage intensif de la population.

    S’en prendre au terreau sur lequel peuvent se développer la haine et la barbarie de l’extrême droite et de l’État Islamique, cela signifie de défendre une alternative qui répond aux nécessités sociales et offre à chacun la perspective d’un avenir décent. Cela signifie de lutter contre le capitalisme.

    Luttons ensemble pour une alternative sociale et contre la rhétorique de division de l’extrême droite. Les Étudiants de Gauche Actifs et leurs campagnes antiracistes et anticapitaliste Blokbuster et Résistance Internationale appellent donc à rejoindre les mobilisations de ce dimanche 13 décembre à Aix-La-Chapelle et du 9 janvier à Anvers pour manifester contre la haine, le terrorisme et le racisme et pour une alternative anti-austérité.

    Aix-La-Chapelle : Dimanche 13 décembre. Blocage de Pegida. Nous prendrons le train de 10h04 des Guillemins afin de rejoindre nos camarades allemands du SAV. Infos et RDV : 0485/05.86.39 (Nico)
    Anvers : Samedi 9 janvier. Action contre la haine et la terreur. 15h, De Coninckplein, Anvers

  • Manifestation contre la venue de Marine Le Pen à Bruxelles. STOP au meeting raciste du Vlaams Belang !

    antiFNLe 15 septembre, le parti néofasciste Vlaams Belang organise à Bruxelles un colloque avec Marine Le Pen « contre les diktats de l’Union Européenne » et pour s’en prendre aux migrants et aux populations du Sud de l’Europe. Cette collaboration entre le Front National de Marine Le Pen et le Vlaams Belang est renforcée par la mise sur pied de leur nouveau groupe d’extrême droite au parlement européen.

    Affiche_antifa_LePenNous devons dénoncer l’hypocrisie de l’Union Européenne. La crise économique profonde du capitalisme, les politiques néocoloniales et les interventions militaires au Moyen-Orient et en Afrique ont créé une instabilité politique, alimenté la violence sectaire et disloqué les économies des pays touchés. Certains prennent le risque d’une périlleuse traversée de la Méditerranée. La politique d’asile de l’Union Européenne criminalise les réfugiés et militarise ses frontières.

    Sur le compte twitter du FN, ils écrivent: « Des frontières et des charters : la solution pour Calais et le reste ! » Leur attitude est de jeter de l’huile sur le feu pour stimuler le racisme. L’extrême droite instrumentalise les migrants comme boucs émissaires des échecs économiques du capitalisme afin d’accroitre les tensions et les divisions entre divers groupes dans la société.

    Le FN clame que ce n’est pas aux Français de payer pour les Grecs et qu’il serait impensable que ces derniers ne règlent pas l’entièreté de leur dette. Mais ces dettes ne sont pas celle des Grecs, des Espagnols, des Français, des Allemands ou des Belges et ne doivent pas être payées par eux,… Ce sont celles des spéculateurs: banquiers et multinationales, ce que cache le FN.

    Ne nous laissons pas diviser! Une lutte unitaire des travailleurs et de la jeunesse, avec ou sans papiers, avec ou sans emploi, est nécessaire pour arrêter l’austérité en Belgique et en Europe et permettre un plan d’investissements publics massifs pour la création d’écoles, de logements sociaux et d’emplois décents pour tous.

    MANIFESTATION ce mardi 15 septembre, à 19h, Madou, Place Surlet de Chokier, à Bruxelles.

    => Évènement Facebook

    => Tract de mobilisation en version PDF

    =>Affiche en format PDF

    Cette manifestation est à l’initiative des Etudiants de Gauche Actifs et de la campagne antifasciste Blokbuster avec le soutien de : Association Joseph Jacquemotte, CADTM – Belgique, Collectif Antifascisti Bruxelles, FEWLA, FAF (Front AntiFasciste), Initiative Solidarité avec la Grèce qui résiste, Jeunes FGTB-Charleroi, JOC-Bruxelles, Mouvement Anti-FN (France), PSL-LSP, Syndicalisten TEGEN Fascisme/Syndicalistes contre le Fascisme, USE – Jeunes FGTB,…

    Pour signer cet appel, contactez-nous via boris@socialisme.be

  • Opposons aux violences fascistes une mobilisation de masse

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    Aux dernières élections européennes, l’extrême droite gagnait près de 100 sièges au parlement européen, le FN arrivait premier parti en France. En Grèce, le 25 janvier dernier, le parti néonazi Aube Dorée rééditait son score de 2012 avec près de 7% des voix et 17 sièges au parlement malgré les procès contre nombre de ses dirigeants après le meurtre de Pavlos Fyssas, un rappeur antifasciste. Ces dernières années, divers mouvements réactionnaires sont descendus dans les rues : contre le mariage homosexuel, contre l’avortement ou contre les immigrés, comme ce fut le cas pour les manifestations Pegida en Allemagne contre ‘‘l’islamisation de l’occident’’, initiatives rejointes par l’extrême droite.

    Par Nicolas M (Bruxelles), article tiré de l’édition d’été de Lutte Socialiste

    Surfer sur les effets de la crise pour amplifier les divisions : une politique au service des capitalistes. La crise économique et les politiques d’austérité sont un terrain fertile pour les organisations racistes et fascistes. Celles-ci instrumentalisent la colère pour insuffler dans la population des éléments de division. Elles ciblent souvent les couches les plus faibles. Sous un vernis de pseudo-radicalisme antisystème, un groupuscule comme l’organisation d’extrême droite francophone ‘‘Nation’’ tente de se présenter comme une alternative crédible. Leur racisme et leur nationalisme sont en fait des leviers visant à accentuer les divisions au sein de notre classe sociale en développant la compétition entre jeunes et travailleurs des différents pays. Selon leur logique nauséabonde, nos problèmes trouvent leur source dans la présence de travailleurs d’origine immigrée, ou de travailleurs sans-papiers, et surement pas dans l’avidité capitaliste et dans l’exploitation toujours plus grande qui en découle.

    Des organisations au service du capitalisme et par essence violentes

    Les attaques physiques des néo-nazis d’Aube Dorée contre les immigrés en Grèce ont, au-delà de la Grèce, donné confiance aux organisations fascistes pour révéler leur caractère réel : des organisations adeptes de la violence de rue.

    A Bruxelles une tentative d’intimidation verbale et physique a été entreprise par le fasciste français Laurent Ozon accompagné de militants néo-nazis de Nation le 26 mai dernier. Ayant pris une bouffée de confiance, Nation a appelé à multiplier ce genre d’initiatives. Le 1er juin ils ont tenté de se remobiliser contre une nouvelle manifestation de sans-papiers. Une quinzaine à peine de leurs militants étaient présents contre quelques centaines de sans-papiers et de sympathisants. La frustration des néonazis s’est exprimée dans le tabassage d’un SDF place du Luxembourg. En attaquant les sans-papiers, puis ce SDF, ils illustrent quelles sont leurs cibles : les couches les plus faibles de la société, les victimes du système capitaliste.

    Notre réponse : la mobilisation de masse.

    Face à la violence des voyous nazis, notre arme la plus forte reste notre capacité à mobiliser massivement. Avec leur stratégie de violence de rue, ils veulent nous emmener sur leur terrain : la confrontation physique entre commandos. Nous devons rester vigilants et préparés face à leurs attaques, parfois aux conséquences meurtrières (Clément Meric en France, Pavlos Fyssas en Grèce,…), mais la lutte contre l’extrême droite se construit avant tout par la mobilisation massive de la classe des travailleurs et de la jeunesse dans les rues, sur les lieux de travail, dans nos quartiers, dans les maisons de jeunes, etc. contre les divisions, le racisme et pour la solidarité des jeunes et des travailleurs, avec ou sans papiers. Les mobilisations en Allemagne contre le mouvement Pegida, ou encore l’appel pour une journée européenne contre l’extrême droite le 9 novembre dernier illustrent comment nous pouvons minoriser les fascistes et les repousser hors de nos rues. Une approche socialiste pour un changement de société.

    L’histoire nous le montre, lorsque la domination capitaliste est remise en cause par la classe des travailleurs, la classe dominante recourt à l’arme du fascisme pour briser la résistance et assurer leur hégémonie. La lutte contre le racisme et l’extrême droite est liée à la nécessite d’un changement de société. Nos luttes collectives constituent notre réponse contre l’austérité, les divisions, le racisme et tous les effets pervers d’un système en crise dirigé par une élite privilégiée. Le PSL, avec ses campagnes antifascistes Résistance Internationale et Blokbuster en Flandre, veut construire ces mobilisations massives et défendre une alternative socialiste démocratique face au chaos capitaliste.

  • Rassemblement suite au tabassage d'un SDF par six néonazis

    Stop a la violence de l’extrême droite!

    antifaCe lundi 1er juin, le groupuscule néonazi Nation, en collaboration avec d’autres milices d’extrême droite flamandes et françaises s’étaient rassemblés place du Luxembourg de le but de s’attaquer à la manifestation de sans papiers qui avait lieu quelques centaines de mètres plus loin à Art-Loi.

    Sans doute frustrés de n’être qu’une quinzaine et de n’avoir pu rejoindre le rassemblement de plusieurs centaines de personnes avec et sans papiers, les néonazis ont tabassé à six une personne, apparemment un SDF, en le rouant littéralement de coups alors qu’il était au sol comme on peut le voir sur la vidéo suivante (source : Alternative Libertaire).

    En visant les migrants et en tabassant un SDF, les néonazis révèlent leur vrai visage : raciste et violent. Ils s’en prennent aux plus précarisés en prétendant lutter contre la misère et la crise. Ils représentent la haine, l’exclusion et la barbarie divisant plutôt que de construire l’unité et la solidarité dont nous avons besoin. Ils ne représentent qu’une bande de criminels nostalgiques du nazisme et adorateurs d’Aube Dorée, violents et dangereux.

    Rassemblons nous ce samedi à 17h place du Luxembourg à Bruxelles pour refuser la misère et la barbarie des fascistes. Parce que nous refusons de nous laisser entrainer dans la barbarie, soyons unis et solidaires en disant que l’extrême droite et sa violence n’a pas sa place dans nos rues !

    Signataires de l’Appel :

    JOC Bruxelles/ USE / Alternative Libertaire/ LCR-SAP/ JAC / Blockbuster / EGA-ALS / PSL-LSP

    Page de l’évènement facebook

     

  • Action de protestation contre les propos de De Wever sur les Berbères

    amazigh1-300x225Le président de la N-VA et bourgmestre d’Anvers Bart De Wever a maladroitement tenté de nuancer ses déclarations stigmatisantes contre les Berbères (qui préfèrent du reste le terme ‘d’Amazigh’) en déclarant «Je parle avec beaucoup de représentants de l’autorité marocaine. Ils me disent: “Prenez garde, ne croyez pas que les Berbères vont facilement vous faire confiance. Ils sont très refermés sur leur communauté (…).» Le fait qu’il avait à l’époque de ses premières déclarations ajouté que des groupes de la population comme les Berbères invoquent le racisme comme excuse pour justifier leurs échecs personnels (que le racisme serait relatif, en d’autres termes, comme il l’avait déjà déclaré) a été commodément omis de sa «nuance».

    Le premier essai de mener une action de protestation contre ces propos a été étouffé dans l’œuf par la répression. Tout le monde a été arrêté, dont des membres de notre campagne antifasciste flamande, Blokbuster. Quelques semaines plus tard, une action a finalement été autorisée, sur la Groenplaats, ce dimanche, qui a attiré de 250 à 300 participants. Cela avait beau ne pas constituer une action majeure, il était néanmoins important de démontrer que les déclarations de De Wever en passaient pas tout simplement comme une lettre à la poste. Malheureusement, l’organisation de cette action de protestation n’a pas jugé utile de consacrer une certaine attention à la présence de membres de la communauté amazighe ce dimanche.

    amazigh4-300x225Nous avions décidé d’organiser une mobilisation sérieuse et colorée pour cette action. De plus, nous ne nous sommes pas limités à exiger des excuses de la part de De Wever, nous avons défendu la nécessité d’une politique différente sans discrimination, racisme, sexisme, homophobie,… Cela n’est possible qu’en décidant de rompre avec la politique d’austérité qui ne fait qu’exacerber les tensions sociales, les pénuries sociales et les sources possibles de discorde au sein de la classe des travailleurs.

    Le PSL était présent avec environ 35 membres et sympathisants, y compris des Amazighs de Bruxelles, des Tamouls, des Cachemiris, des Pakistanais et d’autres habitants d’Anvers. Nous avons tenu un stand politique et vendu notre mensuel, Lutte Socialiste (De Linkse Socialist en néerlandais). Nous avons assuré la présence d’Amazighs à cette action, de même que de communautés issues du continent asiatique qui, aux dires de De Wever, ne souffrent pas de racisme… («Je n’ai jamais rencontré un migrant asiatique qui se dise victime de racisme», avait-il déclaré). Nos banderoles faisaient le lien entre la lutte antiraciste et le combat pour de meilleurs conditions de vie en termes d’emploi, de logement, d’enseignement,… tout en dénonçant la répressive qui frappe les antiracistes à Anvers.

  • Après une fête réussie à Gand, des manifestations contre les prochaines actions de Pegida?

    La campagne antifasciste néerlandophone du PSL, Blokbuster, et les Étudiants de Gauche Actifs (EGA) ont mené une enquête durant la « Fête de la diversité » qui a illustré le large soutien pour l’organisation de manifestations.

    diversiteit-300x200Ce lundi soir, Pegida Vlaanderen, dont l’ambition est de copier les mobilisations xénophobes organisées en Allemagne par le mouvement du même nom (dont l’acronyme signifie « Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident »), a réuni environ 200 racistes et membres de l’extrême droite à Gand. Parmi eux se trouvaient notamment Filip Dewinter (Vlaams Belang) ainsi que des militants du Voorpost. Au même moment, en périphérie du centre-ville, 400 antiracistes se sont retrouvés pour défendre un message positif de solidarité contre la haine et la division. L’organisation de jeunesse du PSL, les Étudiants de Gauche Actifs, ainsi que notre campagne antifasciste Blokbuster étaient bien sûr présents au rendez-vous.

    Rapport de Michael (Gand)

    Nous saluons le fait qu’une initiative ait été prise par Hart Boven Hard afin d’éviter que Pegida ne puisse occuper les rues sans la moindre réponse antiraciste. Sur base de l’intérêt des médias et d’une opposition limitée à ses actions, Pegida peut toutefois gagner de l’ampleur. Nous devons donc nous tenir prêts à réagir si Pegida développe la confiance d’organiser de nouvelles actions.

    C’est dans ce cadre que les Étudiants de Gauche Actifs et la campagne Blokbuster ont diffusé une enquête parmi les participants à la « fête de la diversité ». Nous avons demandé aux antiracistes réunis comment ils estimaient préférable de répondre aux futures actions de Pegida. Nous avons proposé trois options :

    • ne rien faire pour éviter que Pegida puisse bénéficier de plus d’attention;
    • ré-organiser une fête de la diversité en périphérie du centre-ville afin de démontrer que plus de personnes se réunissent pour la diversité et contre la xénophobie;
    • organiser une manifestation à travers le centre-ville pour illustrer que les habitants de nos communautés de font partie de la ville et refusent d’être montés les uns contre les autres et se réapproprient donc la ville, pour la majorité de la population.

    Nous avons rempli 132 enquêtes. De ces 132 personnes, 78 ont indiqué préférer participer à une manifestation la prochaine fois, 48 estimaient nécessaire d’organiser une fête similaire à celle de ce lundi et 6 ont expliqué vouloir une nouvelle fête, mais cette fois-ci au centre-ville (bien que cela n’ait pas été explicitement proposé comme possibilité). 59,09% sont donc favorables à l’organisation d’une manifestation ; 36,36% à une fête de la diversité en dehors du centre-ville ; 4,54% pour une fête au centre-ville et 0% pour ne rien faire.

    Nous soutenons l’idée défendue par la majorité des personnes ayant répondu à notre enquête. Nous pensons qu’il faudra organiser de bonnes mobilisations pour mettre la ville de Gand suffisamment sous pression afin qu’elle autorise la tenue d’une manifestation antiraciste non-violente. Cette manifestation peut par ailleurs être liée à une fête populaire avec musique, discours,…

    A l’occasion de cette enquête, nous avons eu de nombreuses discussions très intéressantes et animées au sujet de Pegida, de ses origines, de la lutte antiraciste qui a été menée en Allemagne mais aussi sur l’alternative de société à défendre pour en finir avec le terreau sur base duquel peuvent croitre les idées xénophobes et réactionnaires.

    Les discussions entre antiracistes ne doivent pas être limitées aux méthodes à utiliser mais aussi aborder en profondeur le contenu politique de chaque action. Une manifestation ou une fête de la diversité ne constituent pas une réponse concrète contre la douloureuse réalité : la diversité signifie malheureusement chômage, pauvreté et racisme pour beaucoup de personnes d’origine immigrée. Cela ne répond pas non plus en soi au désespoir, à la peur et à la pauvreté qui peuvent pousser certains dans les bras de l’extrême droite. La question centrale, c’est le programme de revendications à défendre pour instaurer une alternative aux divisions causées par l’austérité, le chômage et la casse sociale!

    EGA et Blokbuster défendent une politique de gauche basée sur le partage du temps de travail, l’expansion des services publics et sociaux, l’accès garanti à un enseignement gratuit et de qualité pour tous,… Nous sommes donc résolument opposés aux coupes budgétaires et à la politique d’austérité chers aux partis traditionnels (y compris le SP.a, au pouvoir à Gand). Cette politique assure qu’un groupe croissant de la population se retrouve en marge de la société, aliénés, et c’est sur cette base qu’augmente l’espace que peuvent investir toutes sortes de courants réactionnaires, qu’ils soient d’extrême droite ou fondamentalistes religieux. Intégristes religieux et néofascistes cherchent à semer la discorde parmi les travailleurs et leurs familles par la haine et le racisme. Seule une lutte unitaire destinée à améliorer les conditions de vie de chacun et à accorder à tous de bonnes perspectives d’avenir, indépendamment de leur origine, peut constituer une réponse au désespoir instrumentalisé par les réactionnaires.

    Dans le cadre de cette lutte unitaire et solidaire pour une réelle alternative de société, nous pensons qu’une manifestation est de nature à donner un signal plus fort et est capable de mobiliser plus de personnes de toutes les communautés et de tous les coins d’une ville. Ce signal serait encore plus fort si la manifestation était liée à la défense de revendications réellement socialistes, bénéficiant à l’avenir de la majorité de la population.

    Ne laissons pas l’extrême droite sentir que ses militants peuvent occuper les rues tranquillement. Nous ne devons pas accepter une nouvelle fois qu’un centre-ville soit occupé par l’extrême droite tandis que les antiracistes se réunissent en périphérie. Les manifestations et mobilisations de masse ont été couronnées de succès en Allemagne, où le mouvement Pegida a pu être stoppé. Dans les villes où une telle réaction n’a pas pris place, comme à Dresde, Pegida a pu gagner en confiance rapidement croitre jusqu’à plusieurs milliers de partisans.

    Photos de Liesbeth

    Photos de Jean-Marie

  • 13 avril. Gand. Stoppons le mouvement islamophobe Pegida!

    pegida_gandContre la haine et la terreur, la solidarité!

    Après son passage à Anvers, le mouvement Pegida-Flandre veut manifester à Gand le 13 avril prochain. Pegida veut protester contre ‘‘l’islamisation’’ de la société. Ce terme emprunté au mouvement islamophobe allemand du même nom ne sert qu’à masquer quelque peu les opinions racistes et réactionnaires défendues en son sein. Nous ne pouvons laisser le moindre espace à ces racistes pour qu’ils expriment leur haine !

    En Belgique, le mouvement Pegida est encore un mouvement marginal qui ne dépasse pas les rangs du Vlaams Belang et des groupuscules néo-nazis. L’unique action de Pegida-Wallonie, le 21 mars, n’a su réunir qu’une poignée de racistes, notamment autour du groupuscule néonazi ‘‘Nation’’. Mais ce mouvement fait appel au racisme plus largement présent dans la société. La politique d’austérité ne nous laisse que des miettes, la sécurité sociale est compromise, le chômage augmente,… Dégoûtés par cette situation, certains peuvent se tromper de colère et rechercher une alternative vers l’extrême droite alors qu’elle pointe du doigt des boucs émissaires qui ne sont en aucun cas responsables des pénuries sociales.

    Les groupes de néo-nazis violents peuvent tenter de se construire derrière un mouvement plus large, à l’instar d’Aube Dorée en Grèce ou de Casapound en Italie, des organisations qui n’hésitent pas à physiquement partir à la chasse aux immigrés, aux homosexuels, aux militants de gauche,… Le développement d’un mouvement tel que Pegida en Belgique risquerait d’offrir un peu d’oxygène aux partisans belges d’Aube Dorée et de Casapound.

    Ne laissons pas la rue à ces réactionnaires ! La meilleure riposte à organiser contre Pegida est une mobilisation de masse. En Allemagne, ce mouvement a obtenu un caractère massif à Dresde, à l’Est du pays. C’est l’action de masse antiraciste qui a su empêcher son développement, jusqu’à sa fragmentation. Cet exemple illustre très clairement l’importance que revêt la mobilisation de larges couches en réponse au racisme et à la haine.

    Notre campagne antifasciste flamande Blokbuster ainsi que les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) défendent la nécessité d’une campagne de mobilisation active contre Pegida, avec une contre-manifestation. Le succès de la manifestation anti-NSV (organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) le 12 mars dernier à Gand a représenté un bon point de départ pour cette campagne contre la manifestation de Pegida le 13 avril. Plus de 400 jeunes antifascistes se sont réunis dans la rue face à une maigre centaine de manifestants d’extrême droite.

    Occuper les rues n’est toutefois pas suffisant. Tant que le terreau de désespoir social et économique reste intact et faute d’une alternative basée sur la solidarité, l’extrême droite parviendra à revenir à l’avant plan tôt ou tard. C’est pourquoi nous défendons avec énergie de lier la lutte antiraciste à la lutte contre l’austérité et le capitalisme. En Grèce, si Aube Dorée perd actuellement du terrain, c’est en raison de l’espoir que suscite le gouvernement de SYRIZA. Une rupture décisive avec la politique d’austérité peut bloquer la progression de l’extrême droite. Mais si SYRIZA échoue, la désillusion apportera de l’eau au moulin d’Aube Dorée.

    Le capitalisme est incapable d’offrir des perspectives d’avenir aux couches larges de la population. Un autre modèle de société est nécessaire. Rejoignez-nous et luttez, vous aussi, pour une véritable alternative basée sur la solidarité, pour une société où est centrale la satisfaction des besoins de la majorité et non la soif de profit de l’élite capitaliste.

    13 avril: 20h Rabotpark (Opgeëistenlaan) à Gand : Action contre Pegida sous la forme d’une “fête de la diversité”.

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