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  • NON au TESS, OUI à plus de moyens pour l’enseignement!

    Dans la lignée des mesures visant à restreindre l’accès aux études supérieures, le gouvernement nous présente son petit dernier: le TESS (Test de l’Enseignement Secondaire Supérieur), à obligatoirement passer à la fin des secondaires. Il sera certificatif d’ici trois ans, mais la loi est déjà passée. Il est un peu l’équivalent du Baccalauréat français, sauf qu’en France, il y a un Bac par filière (Sciences, Math, Littéraire,…). En Belgique, il n’y en aura que deux: celui pour les humanités générales et techniques de transition, et celui pour les humanités professionnelles et techniques de qualification. Il s’agit d’un examen commun à toute la communauté française, il est certificatif; si on le rate, on rate l’année! NON au TESS!

    Par Navid, EGA-Secondaire

    L’objectif officiel est soi-disant de remonter le niveau en montrant les lacunes, de préparer aux études supérieures, de lutter contre l’échec scolaire, etc. C’est bien beau, mais il est évident que les élèves ayant suivi un enseignement de moindre qualité dans des écoles «poubelles» auront beaucoup plus de difficultés à passer ce test qu’un élève ayant étudié dans une «bonne» école, ou dont la famille a eu les moyens de payer des cours particuliers.

    Le but caché (mais réel) est moins louable: le gouvernement veut mettre les élèves en concurrence et limiter l’accès aux études supérieures. NON à l’élitisation de l’enseignement! De plus, nos enseignants seront moins libres de donner leurs cours, mais devront surtout préparer les élèves à passer l’examen commun.

    L’échec scolaire augmente sans cesse: six jeunes sur dix ratent au moins une année durant leur scolarité secondaire. La faute aux jeunes qui devien-nent de plus en plus stupides? La faute aux parents qui délaissent leurs enfants? NON, la faute aux politiciens qui laissent notre enseignement se dégrader à vue d’œil!

    Comment arriver à ce que tous les élèves suivent correctement les cours quand les classes atteignent facilement 30 élèves? Et surtout, pourquoi suivre et réussir ses études, quand on sait que le taux de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans, à Bruxelles, atteint 34,4 %? Qu’il n’y a pas d’emplois? Pas de perspectives d’avenir? Que les études supérieures deviennent de moins en moins accessibles car de plus en plus chères?

    EGA-secondaire défend un enseignement gratuit et de qualité qui permet l’épanouissement de chacun.

    Ce n’est pas à nous de payer leur crise !

    Ce test s’inscrit dans la lignée d’une attaque plus grande contre l’enseignement: le processus de Bologne (voir en page 7) qui veut faire correspondre l’enseignement supérieur européen aux désirs des patrons et des entreprises.

    Pour sauver le niveau des études, une seule solution: le REFINANCEMENT!

    • Moins d’élèves par classes, pour que chacun puisse développer au maximum ses capacités!
    • Des bâtiments et du matériel scolaires en bon état, adaptés et en suffisance, pour travailler dans de bonnes conditions!
    • Plus d’enseignants et de personnel, avec de bons salaires et de bonnes conditions de travail!

    = PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT : 7% du PIB !

    Dans les années ‘80, le budget de l’enseignement s’élevait à 7% du PIB (Produit Intérieur Brut). Aujourd’hui, il est passé à moins de 5%, et les effets de ce manque de moyens se font ressentir… (Cette différence de 2% équivaut à environ 6 milliards d’euros par an !)

    L’enseignement est un secteur primordial pour le développement de la société, il ne faut pas chercher à y faire des économies pour combler un déficit budgétaire dont nous ne sommes pas responsables. Le gouvernement doit investir dans les écoles au lieu de payer des milliards d’euros en cadeau aux patrons et aux banques pour sauver les intérêts des grands actionnaires !

  • 3 avril – Bomspotting – Action de masse contre les armes de destruction massive

    Vingt armes nucléaires se trouvent sur la base aérienne de Kleine Brogel, une part des 350 bombes nucléaires tactiques américaines confiées à l’OTAN. Une seule de ces armes a le potentiel de destruction de quatorze «Little Boy», la bombe atomique d’Hiroshima.

    par Liesje (Gand)

    Les armes nucléaires sont les plus puissantes et les plus destructrices des armes de destruction massive à avoir jamais été inventées. Les effets n’en sont contrôlés ni dans l’espace, ni dans le temps, et elles touchent tant les civils que les militaires, sans discernement.

    Les armes stockées à Kleine Brogel datent de l’époque de la Guerre Froide. Elles demeurent maintenant en tant que symbole de la solidarité mutuelle transatlantique entre les partenaires de l’OTAN et pour le maintien d’une force de dissuasion crédible dans le cadre des intérêts impérialistes.

    A la mi-février 2010, Willy Claes, Jean-Luc Dehaene, Louis Michel et Guy Verhofstadt ont fait une déclaration commune plaidant en faveur d’un monde libéré des armes nucléaires. Ils affirmaient que les armes nucléaires dans notre pays “stimulent indirectement la prolifération, et sapent la sécurité de notre pays” et appelaient notre gouvernement à entreprendre des initiatives au sein de l’OTAN pour une désaffectation rapide de ces armes.

    Nous déplorons bien entendu le fait que l’ex-secrétaire général de l’OTAN, les ex-Ministres des Affaires Etrangères et les ex-Premiers Ministres ne se soient pas effectivement positionnés plus tôt sur ce terrain, quand ils étaient au pouvoir… Nous les appelons à plaider maintenant à l’intérieur de leurs partis respectifs pour que leur position soit reprise et traduite en actes. Mais leur intention était-elle autre chose qu’une opération de communication?

    Nous ne pouvons pas faire confiance aux partis et aux dirigeants qui ont déjà tant de fois démontré qu’ils ne défendaient pas nos intérêts. Afin d’éviter une catastrophe nucléaires aux générations actuelles et à venir, nous devons agir nous-mêmes afin d’exercer une pression politique. L’action collective est notre arme la plus forte. C’est pourquoi le PSL participera au Bomspotting du 3 avril, une action de protestation contre la présence d’armes nucléaires à Kleine-Brogel. Nous y défendrons notre appel à des actions et protestations de masse.

    • Pour le démantèlement des armes nucléaires de Kleine Brogel et du monde entier
    • Pour la reconversion sociale de l’industrie de l’armement, des budgets militaires et de la base militaire de Kleine Brogel
  • Hôpitaux publics en détresse: un plan d’action est nécessaire!

    Ce n’est pas nouveau, depuis des années, l’ensemble des travailleurs des hôpitaux publics ressent au quotidien une dégradation accélérée de ses conditions de travail. En effet, depuis dix ans, les cinq hôpitaux publics bruxellois (réseau IRIS) ont vu leurs activités sans cesse augmenter. En passant de 587.000 à plus d’un million de patients en 2007, les consultations de ces hôpitaux ont ainsi accueilli quasi deux fois plus de visiteurs qu’en 1997. Les hospitalisations d’un jour ne cessent également d’augmenter dans le réseau, passant de 42.000 à plus de 51.000, entre 2005 et 2007 (source : Le Soir en 2009).

    Article tiré de l’Hypertension-Brugmann

    Nos directions s’en vantent bien évidemment, omettant les conséquences pour les patients et les travailleurs du secteur dans une situation où le personnel au service du patient, lui n’augmente pas ! Dans notre institution, soumise par la direction à un « plan social », on peut même dire que le nombre de travailleurs diminue (plus de 80 départs sont prévus). Cette croissance des activités augmente donc les rentrées financières, mais ne sert ni à l’engagement de personnel supplémentaire, ni à l’amélioration de nos conditions de travail ou encore à l’augmentation des salaires.

    Les patients sont bien évidemment victimes de ces problèmes structurels. Avec le manque de temps et le stress du personnel, les soins aux patients ne peuvent se faire dans les meilleures conditions. Pourtant chaque travailleur fait clairement de son mieux pour pallier aux carences. Les heures supplémentaires accumulées en sont bien la preuve. Les patients ne sont pas des marchandises ou des chiffres comptables… pour le personnel en tout cas.

    Pour la direction, le point de vue semble radicalement différent. Sous le prétexte d’un nouveau programme de gestion des heures, celle-ci n’à en effet rien de trouver de mieux que de vouloir « voler » une grosse partie des heures supplémentaires prestées.

    Non contente de nous surexploiter pour son « équilibre budgétaire », la direction voudrait que cela ne lui coûte rien. Ceci ajouté aux intimidations et pressions individuelles (changements d’horaires constants, imposition de journées de 12h,…) sur les membres du personnel, il n’est pas étonnant que les tensions soient croissantes, que le nombre de burn-out explose et que beaucoup d’entre nous décident de quitter l’hôpital.

    Il est grand temps que l’on s’attaque à cette situation catastrophique. Les actions de l’année passée contre la suppression des heures supplémentaires étaient un bon début dans ce sens. Il aurait fallu saisir l’occasion pour dénoncer le manque de personnel récurrent, la dégradation de nos conditions de travail,…en organisant un plan d’action mobilisateur.

    Il ne faut pas se voiler la face : les causes de l’explosion des heures supplémentaires par exemple sont toujours présentes et la situation ne va que s’empirer. Il va être crucial dans les mois à venir de s’organiser et de s’unifier autour de revendications combatives pour construire un rapport de force sérieux face à la direction. Nous appelons tous les travailleurs, militants et délégués syndicaux à discuter et mobiliser autour d’eux et à engager la discussion avec leurs responsables syndicaux sur la nécessité d’une réaction organisée face à l’arrogance de la direction. On ne peut plus laisser faire !!

  • “Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche”, c’est-à-dire, tant que vivra le capitalisme.

    Le 6 mars, plusieurs milliers d’hommes et de femmes ont participés à la marche mondiale pour les femmes dans le cadre de la journée internationale des femmes. Nous voulons revenir sur cette manifestation, particulièrement après la manifestation réactionnaire contre l’avortement.

    Par Laure (Bruxelles)

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    Nos slogans à la manifestation:

    "Contre le chômage et les emplois précaires, Il faut les 32 heures sans perte de salaire!", "Au boulot jusqu’à 65 ans, c’est ce que veut le gouvernement. Augmentons les allocations et pas l’âge de pension!", "Pas d’argent pour la guerre, mais pour combattre la misère!", "Crèches publiques, pilule gratuite! A travail égal, salaire égal!" ou encore "Femmes, hommes, même combat. Notre ennemi commun: le patronat!"

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    Cette manifestation a pris place dans un contexte où la crise économique touche très durement l’ensemble des travailleurs, mais en premier lieu les femmes puisqu’elles constituent la couche la plus fragilisée de la population.

    Le 6 mars, plusieurs milliers d’hommes et de femmes ont participés à la marche mondiale pour les femmes dans le cadre de la journée internationale des femmes. Cette manifestation a pris place dans un contexte où la crise économique touche très durement l’ensemble des travailleurs, mais en premier lieu les femmes puisqu’elles constituent la couche la plus fragilisée de la population.

    Le cortège, composé de nombreuses organisations syndicales, d’associations féministes, etc. passait par divers lieux symboliques pour y soulever 4 grandes thématiques. Nous y étions présents avec une délégation particulièrement combative ainsi qu’avec notre programme pour donner une réponse socialiste à tous les aspects du sexisme soulevés par la plateforme de cette marche. Nous avons d’ailleurs vendu plus d’une soixantaine de numéros de notre mensuel Lutte Socialiste et plus d’une trentaine d’exemplaires de notre brochure Un programme socialiste anticrise pour les travailleuses.

    La pauvreté et l’indépendance économique

    Plus de 60% des plus pauvres dans le monde sont des femmes. Aujourd’hui, pour une femme, vivre seule signifie bien souvent vivre dans la pauvreté. En Belgique, 70% des femmes vivant sous le seuil de pauvreté vivent seules. Cela s’explique entre autre par leur position dans la société et dans le marché du travail. Effectivement, on les retrouve à majorité dans le travail précaire et sous payé : 80% du temps partiel est effectué par la gente féminine et elles gagnent en moyenne 75% du salaire d’un homme. La moitié des travailleuses pensionnées touchent moins de 700€/mois en Belgique. Le capitalisme entretient cette discrimination puisqu’elle permet de diviser les travailleurs et de faire pression sur l’ensemble des conditions de travail et des salaires.

    La paix et la démilitarisation

    Toute guerre, tout conflit violent a pour premières victimes les plus vulnérables : les femmes et les enfants. Le viol comme arme de guerre à de tous temps été utilisé. Pour l’illustrer, dans certains villages congolais, les viols consécutifs étaient tels que plus de la moitié des femmes sont devenues stérile. Et pendant ce temps, nos classes dirigeantes se contentent de regarder de leur tour d’Ivoire. A moins évidemment que leurs intérêts – les matières primaires, le prestige,…- ne soient touchés. Et c’est la seule chose qu’ils iront alors défendre. Il suffit de voir le sort actuel des femmes afghanes, qui allaient soi disant être libérées par l’intervention des Etats-Unis : Une loi vient d’être introduite permettant à un mari shiite de refuser de donner de la nourriture et de l’argent sa femme si elle refuse de coucher avec lui. Sous couvert d’ « opérations humanitaires», ce sont en réalité des opérations de pillage qui sont mise sur pied pour le profit des multinationales et des régions entières qui sont occupées au nom de l’impérialisme.

    Là encore, il est clair que les femmes continueront de faire les frais des guerres tant que le système capitaliste sera en place.

    La souveraineté alimentaire et les services publics

    Privatiser, libéraliser, démanteler, augmenter les prix et assainir. Ce sont les seuls mots que les gouvernements Européens ont à la bouche quand il s’agit des services.

    Le manque de logements sociaux implique que la majorité des familles dépensent en moyenne 40 à 50% de leur revenu à leur loyer qui amène à ce qu’aujourd’hui la plupart des foyers n’arrivent à joindre les deux bouts une fois que toutes les factures ont été payées. Là aussi les prix deviennent exorbitants. Concernant l’énergie, son coût en Belgique est le plus élevé d’Europe, depuis qu’Electrabel a été privatisée.

    De plus, il y a dans la grande majorité des villes de Belgique des pénuries concernant l’accueil des enfants et l’accessibilité aux soins de santé. C’est toujours aux travailleurs de se saigner un peu plus pour avoir accès à ces services de bases. Près d’un tiers des familles belges se privent de soins médicaux nécessaires ou les reportent pour des raisons financières!

    Le démantèlement de l’ensemble des services amène forcément un poids supplémentaire sur les épaules des familles et en fait surtout des femmes, qui sont alors contraintes de prévoir ces services gratuitement dans le foyer. Ainsi, les capitalistes font des économies colossales puisque le travail domestique représenterait 11 milliards d’économies par an en termes d’heures de travail non payées selon une étude menée en 1995.

    Les violences contre les femmes

    Cela passe trop sous silence dans les médias, mais la première cause de mortalité précoce chez femmes de 16 à 46 ans en Europe est la violence conjugale : en France 160 femmes en meurent chaque année, ce chiffre est de 70 en Belgique.

    Récemment, une étude a montré qu’il y avait une corrélation entre le déclin économique et l’augmentation des violences domestiques ( et certainement des violences en générales). Cela signifie qu’avec la crise, cette situation ne fera qu’empirer.

    La seule réponse que le gouvernement belge mets en avant c’est l’investissement de quelques millions. Mais il ne s’agit pas de développer un réseau de refuges gratuits (puisqu’aujourd’hui la plupart sont payants), ni de faire construire massivement des logements sociaux, encore moins d’augmenter l’ensemble des allocations sociales, non, rien de tout cela. Cet argent servira à mettre en place une énième campagne de sensibilisation, alors qu’il est évident que ce ne sont pas de publicités qui stopperont la violence mais bien des services sociaux conséquents.

    Quelles solutions face à ces problèmes?

    Durant la Marche Mondiale des Femmes, nous avons pu croiser l’une ou l’autre ministre ou encore l’un ou l’autre parti politique au gouvernement. Quelle hypocrisie que d’oser parader pour les droits des femmes alors que ces mêmes personnes sont à l’initiative des politiques qui ne font qu’aggraver le sort des femmes. En effet, on ne peut prétendre défendre l’amélioration des conditions de vie des femmes tout en menant une politique néolibérale et en défendant bec et ongles le capitalisme.

    De même, ce n’est pas parce que plus de femmes occuperont des postes à responsabilité dans les conseils d’administration que l’ensemble des travailleuses se porteront mieux. En quoi le sexe des différents directeurs de carrefours aurait il empêché que des centaines de femmes vont bientôt se retrouver sur le carreau ? Nous luttons pour de vrais emplois avec de vrais salaires à travers notamment la revendication des 32h sans perte de salaire et avec embauche compensatoire. Nous luttons également pour la construction massive de logements sociaux, le développement de l’ensemble des services publics, … mais il est fondamental que cette lutte soit menée avec les hommes puisqu’il s’agit en fait de lutter pour le bien être de tous de tous.

    Mais il ne faut pas se leurrer. Même si le mouvement ouvrier peut arracher certaines concessions à la bourgeoisie par des luttes combatives, cette dernière fera marche arrière dès que l’occasion se présentera. C’est d’ailleurs ce que l’on peut constater aujourd’hui avec le démantèlement de nos acquis pour lesquels pourtant les générations précédentes avaient arrachés en luttant, et notamment sur la question du droit à l’avortement.

    C’est pourquoi, ce n’est que lorsque l’on aura renversé le système capitaliste qui se nourrit et entretien le sexisme pour diviser la population que l’on pourra réellement améliorer le sort des femmes, et en fait de l’ensemble des travailleurs.

  • PLACEZ VOTRE MESSAGE DE VOEU DANS NOTRE JOURNAL ! POUR UN 1ER MAI COMBATIF !

    Le mensuel Lutte Socialiste (ex-Alternative Socialiste) a fait peau neuve en passant de 12 à 16 pages et couvertures couleur. Ce n’est pas un hasard si le PSL a fait le choix aujourd’hui d’investir pour augmenter la visibilité et l’espace pour les rapports et analyses. La crise économique a frappé durement les travailleurs et leurs familles. Et si le patronat et ses politiques et médias traditionnels parlent de la crise au passé et d’un retour de la croissance, il est clair pour une majorité d’entre nous qu’il ne s’agit que d’un retour de la croissance des profits pour une poignée de managers et d’actionnaires, pendant que nous sommes sensés continuer à payer la crise par des licenciements massifs ou des attaques contre nos conditions de travail et de salaire. Mais partout dans le monde, les jeunes et les travailleurs sont toujours plus nombreux à commencer à s’organiser pour lutter contre l’arrogance et le règne du profit.

    Lutte Socialiste se veut le relais de ces luttes et fournit en même temps une série d’arguments pour contrer la logique néolibérale dominante. Notre mensuel ne dépend pas de gros sponsors et ne bénéficie que du soutien de nos lecteurs et de nos sympathisants. Le meilleur moyen de s’assurer que cette presse réellement socialiste puisse vivre, c’est donc de vous-même participer à ce soutien, y compris financièrement !

    Chaque année, à l’occasion du 1er mai, vous avez la possibilité de nous aider en présentant vos voeux, vos encouragements, vos messages de lutte ou en faisant connaitre votre commerce dans l’édition de Lutte Socialiste du mois de mai.

    Vous voulez placer un voeu de mai dans notre journal? N’hésitez pas et envoyez nous votre voeu à redaction@socialisme.be avant le 15 avril. Vous pouvez payer via notre compte n°001-3907596-27 avec comme mention "voeu de mai".

    Tarifs: 1/128e de page – 12 euros, 1/64e – 25 euros, 1/32e – 50 euros, 1/16e – 100 euros, 1/8e – 200 euros

    SOUTENEZ-NOUS !

  • Un jeune sur trois au chômage en 2011… Et après? Pour avoir un avenir, les jeunes vont devoir lutter!

    En 2011, 1 jeune sur 3 sera au chômage, selon plusieurs études, atteignant ainsi un taux historique. Voilà la réalité qui attend la jeunesse en Belgique mais aussi en Europe et dans le monde. Pendant des années, les actionnaires ont réalisé des bénéfices records. Pendant le même temps, les acquis sociaux étaient démantelés. Aujourd’hui, la crise est là, et les jeunes travailleurs vont faire les frais, encore une fois, de l’échec du système.

    Tract de la plateforme "Jeunes en lutte pour l’emploi" à Liège

    Tract en version PDF

    Des jeunes se mobilisent près de chez toi pour réagir et organiser une

    Marche des jeunes pour l’emploi

    Rejoins-nous pour en discuter ce mercredi 14 avril 19h au CPCR (rue Jonruelle n°13 – près de l’esplanade St Lèonard)

    La crise n’est pas un hasard ou une erreur, mais bien la conséquence logique du système basé sur le profit et l’injustice qu’est le capitalisme.Face à cette situation, nous disons que les jeunes ne veulent pas payer pour la crise, qu’il faut réagir aux conditions qu’on tente de nous imposer et que nous devons nous organiser pour réclamer:

    • STOP aux statuts précaires ! La stabilité de l’emploi est un droit, pas un privilège!
    • STOP à la chasse aux chômeurs! La situation est claire: il n’y a pas assez d’emplois réels et décents disponibles sur le marché du travail. Cette chasse permet de faire baisser les conditions générales des travailleurs en forçant les chômeurs à accepter du travail aux conditions misérables.
    • TOUS égaux sur le marché de l’emploi! Stop aux discriminations à l’embauche! C’est tous ensemble, femmes, hommes, belges et immigrés que nous vaincrons la crise.
    • Meilleure REPARTITION du temps de travail ! Alors que la productivité a fortement augmenté, le travailleur n’en a rien retiré. Il faut partager l’emploi et pour cela il est urgent de mieux répartir collectivement le temps de travail. La durée légale du temps de travail doit être revue !
    • GRATUITE DE L’ENSEIGNEMENT! Afin que chacun soit formé pour l’emploi qu’il souhaite, la gratuité de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur est une nécessité. Dans les années ’80, la part du PIB consacrée à l’enseignement était de 7%, aujourd’hui, elle n’atteint pas les 5%. Tout ceci est une question de priorité et non de faisabilité.
    • HALTE au détricotage de la sécurité sociale ! Il est impératif de conserver et de renforcer un service public de protection sociale basé sur la solidarité, garant de l’entraide intergénérationnelle.
    • STOP aux privatisations! Le chômage et l’emploi précaire sont les conséquences de la course aux profits des entreprises privées. Chaque entreprise publique privatisée a opéré des plans de « restructuration », c’est-à-dire qu’elle a diminué l’emploi et les conditions pour être « compétitive » sur le marché. A la compétitivité, nous opposons le service public. Au profit, nous opposons la solidarité.

    Une intitiative de la plateforme Jeunes enlutte pour l’emploi signée par: Comac, Ecolo-J, EGA, Jeunesses syndicales FGTB, JOC-Liège, LCR, PSL

  • Manifestation contre l’avortement: Défendons les droits des femmes, non à la réaction!

    Ce dimanche 28 mars, se déroulait à Bruxelles, Place Royale, un rassemblement suivi d’une manifestation contre le droit des femmes à avorter. Cette action, mise sur pied par un comité fantomatique des «Etudiants contre l’avortement» à l’image de manifestations similaires dans d’autres pays européens, a rassemblé diverses organisations, dont certaines d’extrême-droite telles que Belgique et Chrétienté, Nation et le Vlaams Belang. Cette manifestation se déroulait dans le cadre des vingt ans de la dépénalisation de l’avortement en Belgique. Une contre-manifestation a eu lieu au même moment Place Royale à l’initiative de diverses organisations de gauche.

    Par Stéphane P. et Julien (Bruxelles), photo de de Marc Chevaux

    La manifestation contre l’avortement qui portait le nom «Pour la vie» a rassemblé entre 500 et 1000 personnes (1.600 selon Le Soir!). Des orateurs francophones, néerlandophones, irlandais, polonais se sont succédés au micro. Cela souligne le caractère international dans lequel s’inscrit cette manifestation. En décembre dernier, des milliers d’Espagnols avaient répondu à l’appel de l’Eglise contre les lois autorisant l’avortement récemment votées par le gouvernement social-démocrate espagnol. En Europe, le droit à l’avortement n’est toujours pas reconnu en Irlande, à Chypre, à Malte et en Pologne. La politique du Vatican concernant les droits des femmes, et d’autres sujets de société, tels que le port du préservatif, les droits des LGBT etc., a pris un tournant encore plus réactionnaire ces dernières années dû entre autres à l’élection de Benoit XVI qui représente l’aile conservatrice de l’Eglise catholique. En Belgique, la récente nomination de Mgr Léonard est une conséquence logique de l’idéologie prônée par l’Eglise. Ce dernier a d’ailleurs ouvertement soutenu la manifestation contre l’avortement et y était présent.

    Malgré une faible mobilisation, une petite centaine de contre-manifestants se sont réunis Place du Sablon pour partir en cortège vers la Place Royale dans le but de faire face aux « Pro-vie », puisque c’est comme cela qu’ils se nomment. On ne peut que déplorer le manque d’organisation et de revendications politiques claires dans les rangs des contre-manifestants. La police bruxelloise était présente en force pour protéger la manifestation à caractère sexiste, faisant face aux défenseurs des droits des femmes. Rappelons qu’il y a deux ans, à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, Willy Decourty, bourgmestre PS de la commune d’Ixelles, avait dans un premier temps interdit une manifestation des femmes iraniennes, co-organisée par le PSL, pour finalement l’autoriser. Aujourd’hui, Freddy Thielmans, bourgmestre PS de la ville de Bruxelles, n’a visiblement aucun scrupule à autoriser des organisations catholiques fondamentalistes et d’extrême-droite à se rassembler, à prendre publiquement la parole et à manifester dans les rues de Bruxelles.

    Avec la crise, l’augmentation de la pauvreté et de l’insécurité socio-économique pousse de nombreux travailleurs à rechercher une certaine sécurité dans la famille. Depuis les années ‘80, la privatisation et le sous-financement chronique des services publics a forcé de plus en plus de familles à prendre en charge une plus grande part des tâches domestiques comme l’éducation des enfants, les soins de santé… Les premières personnes touchées sont les femmes et les jeunes. Les valeurs familiales traditionnelles telles que le mariage et le retour de la femme au foyer sont des idées défendues depuis des dizaines d’années par les organisations fascistes et catholiques conservatrices.

    Aujourd’hui, ces dernières profitent des conséquences de la crise pour remettre à l’ordre du jour leur idéologie sexiste et nauséabonde qu’elles diffusent parmi les travailleurs et leur famille. Contre ce retour galopant des idées d’extrême-droite et face au silence des partis traditionnels, nous devons nous organiser. Le PSL se bat activement contre le sexisme, le fascisme et toute autre forme d’oppression contre les travailleurs. Nous luttons pour, entre autres, un emploi de qualité pour tous et toutes, un salaire étudiant, des services publics gratuits et de qualité et d’autres revendications qui permettent aux femmes et jeunes de décider eux-mêmes de leur vie.

    Tout en défendant le droit à l’avortement – personne ne doit avoir le pouvoir de décider à la place de la femme si elle veut des enfants ou pas – nous pensons aussi que beaucoup de femmes qui se font avorter ne le feraient pas si leur situation financière était meilleure.

    Nous revendiquons un véritable choix pour les femmes, et donc le maintien du droit à l’avortement et de préférence même un allongement du temps pendant lequel on peut légalement faire un avortement. Mais nous revendiquons également le droit à un revenu stable et suffisant pour vivre confortablement par une augmentation des salaires et de toutes les allocations sociales. A cela doivent être combinées des allocations familiales couvrant réellement le coût d’un enfant et des services publics permettant aux femmes de combiner travail et famille. Ce programme doit garantir qu’aucune femme ne se fasse avorter pour des raisons principalement financières.

  • Bruxelles : Amendes contre la liberté d’expression?

    Par un règlement communal inique, la Ville de Bruxelles impose le silence aux organisations politiques de gauche. En effet, après avoir réduit l’affichage électoral des partis extraparlementaires à la portion homéopathique, c’est l’éditeur responsable du Cartel de gauche PC-PSL-LCR-PH qui s’est vu "taxé" de 1050 € pour "incivilité en matière de propreté publique".

    Celui-ci a été entendu ce lundi 29 mars par le Collège des Bourgmestre et Echevins de la Ville de Bruxelles. Il a déclaré qu’il s’agit d’une attaque caractérisée contre la liberté d’opinion. En tant qu’éditeur responsable il assume la responsabilité du contenu, mais ne peut être tenu responsable de la diffusion des affiches.

    De quels moyens financiers faut-il à présent disposer pour être éditeur responsable? L’éditeur responsable de "Métro" est-il poursuivi pour les journaux jetés par terre dans la ville? Est-ce que Coca Cola est sanctionné pour les cannettes retrouvées dans le caniveau?

    Le Cartel de gauche PC-PSL-LCR-PH refuse le paiement d’amendes sur la liberté d’opinion et s’engage à combattre les atteintes aux droits démocratiques, y compris celles masquées sous un règlement communal.

    • PC – Parti Communiste
    • PSL – Parti Socialiste de Lutte
    • LCR – Ligue Communiste Révolutionnaire
    • PH – Parti Humaniste
  • Deux réfugiés agressés à Bruxelles : l’homophobie frappe dans le métro !

    Il est 21h samedi soir, deux étudiants, Yahia et Ramzi, décident de sortir avec des amis. Ce qui s’annonçait comme une bonne soirée entre potes se terminera aux urgences de l’hôpital Brugmann. Les Etudiants de Gauche Actifs sont scandalisés par cette agression homophobe.

    L’un des agresseurs a asséné plusieurs coups répétés dans le visage de Ramzi en beuglant «Zemel, pédé ! Je déteste les pédés ! Descendez, je vais vous buter, je ne supporte pas les pédés !» (article du Soir, 30/03/10) Ramzi, étudiant à l’université de Louvain, est rapidement transporté à l’hôpital le visage en sang, tuméfié. «On ne peut pas laisser passer ça, c’est trop grave !», s’insurge son copain Yahia. Les deux victimes sont des réfugiés, l’un algérien et l’autre palestinien. Ils ont fui leur pays d’origine pour échapper aux persécutions homophobes. En effet, en Algérie et en Palestine, l’homosexualité est toujours punie par la loi. La répression est très dure… Aujourd’hui encore, dans beaucoup de pays, les LGBT doivent faire face à de nombreuses persécutions au point qu’ils sont obligés de se cacher ou d’immigrer pour pouvoir vivre leur sexualité sans craindre de se faire casser la gueule au coin d’une rue. Ainsi, Yahia a par exemple été menacé de mort par un intégriste salafiste à Alger. «C’est très grave. Je veux pouvoir me déplacer librement, en assumant mon double statut d’Arabe et de gay.» (article du Soir, 30/03/10) Ramzi poursuit, non sans émotion : «J’ai fui la haine, je ne veux pas la retrouver ici.» Enfin, on sait que des insultes comme «sale pédé !» amènent inévitablement à toujours plus de violence homophobe (comme chaque discrimination produit systématiquement davantage de violence).

    Alors non, le combat n’est pas terminé !

    Dans notre pays, malgré les avancées légales, la violence envers les LGBT restent une réalité. Yahia et Ramzi ne sont pas les seuls. Il est très difficile de se procurer des chiffres à ce sujet. En effet, aucun recensement des agressions homophobes n’est effectué par la Police. Mais les chiffres dont on dispose parlent d’eux-mêmes : 12,4 % des jeunes gays tentent de se suicider (en rapport avec 5,9 % des garçons hétéros) et 25 % des jeunes lesbiennes (contre 5,4 % des jeunes filles hétéros). Par ailleurs, selon une enquête européenne, 80 % des gays et lesbiennes de moins de 25 ans déclarent avoir été victime de violences verbales et souvent physiques durant leur scolarité du fait de leur orientation sexuelle différente. Ces chiffres éclairent le parcours du combattant qui attend tout LGBT. Lutter contre les discriminations et pour une égalité des genres est donc plus que nécessaire ! C’est pourquoi le PSL/LSP participe chaque année à la Gay Pride qui doit plus que jamais redevenir un moment de se battre pour les droits LGBT et non principalement une vitrine commerciale des grandes marques. Nous voulons mener ce combat avec la grande majorité des gens, comme les jeunes, les travailleurs avec ou sans emploi et leur famille. Nous sommes convaincus que c’est à nous de mener ensemble la lutte contre ceux qui veulent nous diviser – que se soit sur base des origines, des sexes, des religions… ou des préférences sexuelles – pour mieux nous exploiter. Nous pouvons mettre en place une société sans oppression, ni exploitation, ni discrimination parce que plus personne n’y aura intérêt : une société socialiste démocratique. No Socialism, No Way !

    Gay Pride : RDV SAMEDI 15 MAI 2010 pour dire Stop à l’Homophobie.

  • Victoire à Techspace Aéro : La lutte paie !

    Ce matin, 7h30, au piquet de Techspace, à Herstal. Les ouvriers sont en grève depuis le 12 mars. Hier, les négociations avec la direction ont duré tard et les ouvriers en grève sont fébriles. Finalement, après une Assemblée Générale à 10h, les grévistes ressortent le sourire aux lèvres: victoire, la lutte paie!

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    Pour des Marches des jeunes locales pour l’emploi!

    Aujourd’hui, la crise du capitalisme frappe de plein fouet les travailleurs et les jeunes. La récession serait terminée? Seuls les actionnaires le ressentent. Pour les jeunes et les travailleurs, le pire reste à venir. Les annonces de licenciements se succèdent et un chômage de masse qui touchera plus fortement les jeunes nous attend. Les gouvernements ont sauvé les grands actionnaires des banques pour un montant d’environ 26 milliards € – nous exigeons un plan de sauvetage de l’emploi dans notre intérêt!

    • Plateforme Jeunes et Emploi du PSL

    Un comité "Jeunes en lutte pour l’emploi" est en train de se constituer sur Liège avec les Jeunesses Ouvrières Chrétiennes, la FGTB-Jeunes, le PSL, la LCR, Ecolo-J, EGA et Comac. Plus d’informations arriveront sous peu sur ce site.

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Cette grève des ouvriers avait débuté pour réclamer l’octroi de prépensions combinées à l’engagement de jeunes avec des Contrats à Durée Indéterminée. En front commun, les syndicats avaient argumenté que les moyens étaient bien présents pour ce faire : le résultat d’exploitation est passé de 2,72 millions d’euros en 2008 à 22,3 millions en 2009, le bénéfice net est en progression de pas moins de 7 millions d’euros pour atteindre les 18 millions et, grâce à la déduction des intérêts notionnels, depuis 4 ans, l’entreprise économise une moyenne de 2,5 millions d’impôts par an! De leur côté, les actionnaires ont pu recevoir 9,14 millions de dividendes (contre 7,6 millions en 2008).

Au final, après n’avoir voulu discuté que de 4 prépensions, les travailleurs ont pu obtenir 37 prépensions avec engagement d’autant de jeunes en CDI (sur une durée de trois ans), une prime unique de 200 euros d’ici fin juin, une prime à l’intéressement de l’entreprise (comme les employés l’avaient déjà depuis longtemps) et la possibilité de passer en 4/5e temps à partir de 55 ans avec une compensation de 150 euros brut et sans perdre de jours de congé!

Pour Pasquale Albanesi, de la CSC: «C’est un grand exemple pour les entreprises du bassin liégeois. Nous avons réussi grâce à la solidarité totale entre CSC et FGTB. Il n’y a eu aucune différence de couleur, la compréhension de l’intérêt commun était très forte.» Cette notion d’exemple, nous avions pu en discuter durant le temps de l’AG avec un délégué de chez Marichal Ketin. On se rappelle qu’en 2004-2005, la direction avait cherché à y imposer les 40 heures semaines payées 37, ce qui aurait constitué un dangereux précédent pour les autres entreprises. Ici, c’était la question des prépensions – à l’heure ou le ministre Daerden (PS) parle de faire travailler plus longtemps nos aînés – et surtout de remettre l’agenda des travailleurs sur la table.

Après une lutte de deux semaines, les travailleurs sont heureux de leurs efforts et de leur lutte, décriée de façon ignoble dans les médias (nous reviendrons sur cette question dans un autre article).

«Nous n’avons aucun mérite, c’est la solidarité qui a payé» explique Jérôme Knops, un jeune délégué FGTB. Peu après, un ouvrier qui a déjà quelques années de boîte derrière lui affirme «On peut être fiers de nous, mais surtout de nos jeunes. La relève est là pour les prochains combats. Je souhaite à tout le monde d’entrer en lutte et d’avoir la même chose!» Et effectivement, des jeunes, il y en a eu pas mal au piquet, de quoi tordre le cou à quelques idées toutes faites sur les jeunes qui ne savent se mobiliser sur rien.

Cette grève démontre, après des luttes comme celles de Bayer à Anvers ou d’InBev, que la lutte paie, même en temps de crise. En ces temps d’augmentation massive du chômage, particulièrement chez les jeunes, et alors que certains parlent de s’attaquer à nos fins de carrière, les travailleurs de Techspace ont porté un message : à nous de nous organiser et de riposter!

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