Rejoignez le PSL et participez à la lutte pour le socialisme !

C’est avec effroi que nous jetons un regard vers l’année 2016, avec l’élection de Trump en point culminant. Nombreux sont ceux qui retiennent leur souffle pour 2017. Plus près de chez nous, des regards effrayés et inquiets se posent sur les prochaines élections en France, aux Pays-Bas et en Allemagne, où les populistes de droite et les racistes que sont Marine Le Pen, Geert Wilders et l’AFD (‘‘Alternative pour l’Allemagne’’) sont au centre des débats. Ici aussi, il n’est pas exclu que l’impensable devienne réalité, que le gouvernement Michel trouve un second souffle alors qu’il était pourtant proche de chuter à ses débuts face à la résistance sociale de fin 2014.

Par Els Deschoemacker

Mais comment cela a-t-il bien pu se produire

L’élection de Trump a été précédée par la ‘révolution politique’ de Bernie Sanders, le challenger d’Hillary Clinton aux primaires démocrates qui se réclame ouvertement de la défense du socialisme. Les sondages actuels indiquent qu’il aurait été en mesure de vaincre Donald Trump. En Grande-Bretagne, il y a eu le Brexit, une révolte contre l’Union européenne néolibérale et l’establishment qui n’œuvre que pour lui-même, en parallèle du soutien massif dont bénéficie Jeremy Corbyn, personnalité atypique, de gauche, qui s’est retrouvé à la tête du Parti travailliste.

Tant aux États-Unis qu’en Angleterre, le socialisme bénéficie d’un intérêt renouvelé. En France, aux Pays-Bas et en Allemagne, les choses sont plus complexes mais, il y a quelques années, c’étaient des partis de gauche qui s’attireraient le vote de protestation. En Belgique aussi, les choses auraient pu se passer différemment si les dirigeants syndicaux n’avaient pas battu en retraite après la grève générale de décembre 2014 et s’ils avaient au contraire persévéré jusqu’à la chute du gouvernement.
Se révolter, c’est insuffisant !

De tout cela ressort un enseignement majeur : l’importance cruciale d’une alternative solidaire sous la forme d’un programme et d’un parti capable de transformer la colère en un combat visant à renverser le capitalisme.

Lors d’un débat de l’émission Terzake (de la chaine de télévision flamande VRT), Gwendolyn Rutten (Open VLD), qui faisait face à Peter Mertens (PTB), a comparé l’extrême droite à la gauche radicale, selon le classique ‘‘les extrêmes se rejoignent’’. Selon elle, l’extrême droite incite à la haine raciale tandis que ce qu’elle appelle ‘‘l’extrême gauche’’ inciterait à la haine de classe. Mais la haine provient tout de même principalement des super-riches ! Si la lutte de classe est nécessaire, c’est pour trouver un moyen de sortir du bourbier du capitalisme.

La haine raciale permet de diviser pour régner, ce qui est bien utile à la classe dirigeante pour continuer à exploiter les travailleurs, ce dont le gouvernement soutenu par Gwendolyn Rutten sait pertinemment. Il se pourrait bien que ce soit ça la colle qui maintient ce gouvernement ensemble.
La haine de classe, ou la lutte de classe plutôt, est synonyme de résistance et de révolte contre la classe capitaliste, celle qui veut à tout prix préserver ce système inégalitaire qui n’a à offrir que guerre et misère à la majorité de la population. Le rapport d’Oxfam illustre l’ampleur obscène du fossé entre riches et pauvres.

C’est le capitalisme lui-même qui donne naissance à la haine de classe. Il accumule les contradictions jusqu’à ce qu’elles ne soient plus viables, ce qui conduit inévitablement à des explosions. Le magazine capitaliste The Economist est lui aussi conscient de cela et a mis en garde sur les dangers de l’inégalité pour la stabilité dans un article intitulé ‘‘Les bolcheviks sont de retour’’.

Mais, tout comme la vapeur se volatilise si elle n’est pas canalisée par un piston, l’énergie des masses et la colère sociale peut être dilapidée si elle n’est pas organisée. Cette année marque le centenaire de la Révolution Russe. La principale caractéristique de cet événement historique est qu’il existait un tel piston, sous la forme du parti bolchevik.

Convertir la haine de classe croissante en un mouvement, en un parti et en un programme destinés à retirer le pouvoir des mains de la classe capitaliste afin de le remettre à la population, c’est la raison d’être du Parti Socialiste de Lutte et du Comité pour une Internationale Ouvrière (l’organisation internationale dont le PSL est la section belge). Participez, vous aussi, à ce combat et rejoignez-nous !

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