Category: Bruxelles

  • Manifestation contre la destruction de notre environnement

    Hier, environ 3.000 personnes se sont réunies dans les rues de Bruxelles à l’initiative de la Coalition Climat, dans le cadre de la 17e conférence de l’ONU qui se déroule pour l’instant à Durban, en Afrique du Sud. 17 conférences déjà, et la menace qui pèse sur notre environnement ne fait que s’accentuer. Le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs étaient présents avec une délégation combative pour dire de lutter NON à cette dictature des marchés qui détruit notre environnement.

    Par Nico (Liège)

    Ce n’est pas la première année qu’une telle manifestation se déroule, et ce n’est pas la première fois que nous intervenons dans ce contexte. mais cette fois-ci, il y avait une différence de taille: l’atmosphère qui avait prévalu lors de la manifestation syndicale de la veille n’était pas encore partie et le potentiel illustré par les 80.000 manifestants qui avaient occupé les rues de la capitale le vendredi continuait de frapper les esprits. De fait, lors des discussions sur notre journal, Lutte Socialiste, très nombreux ont été ceux à s’intéresser de près à notre première page ”grève contre l’austérité”. Nous avons vendu 64 exemplaires de ce mensuel.

    La compréhension que cette logique de profits à court terme immonde qui est au coeur même du capitalisme est la cause tant de la politique d’austérité que de la destruction de notre environnement (comme l’ont encore illustré les catastrophes de BP et de Fukushima) était largement présente. De même, il était bien plus facile de mettre en avant la nécessité de se lier au mouvement ouvrier, la force cruciale capable de bloquer l’économie et de relancer la production de manière rationnelle et démocratiquement planifiée, sur base de la nationalisation des secteurs clés de l’économie. Nos revendications comme celle de l’expropriation et de la nationalisation du secteur énergétique sous le contrôle démocratique des travailleurs et de la collectivité trouve un écho plus large, et des organisations qui hier encore ne parlaient que de la diminution de la TVA sur l’énergie commencent aujourd’hui à défendre la mise sous contrôle public du secteur.

    Alors qu’il y a quelques années, l’essentiel des discussions portaient sur des mesures ”acceptables” dans le système actuel, de plus en plus de gens deviennent conscients de la nécessité de changer de syster, de renverser l’actuel pour que les moyens de production soient aux mains de la collectivité. Nous ne devons entretenir aucune illusion envers les sommets internationaux climatiques organisés par les grandes institutions capitalistes: seule la mobilisation des masse et particulièrement du mouvement organisé des travailleur permettra d’aboutir à une société où l’environnement, tout comme nos conditions de vie, ne sera plus sacrifié à l’autel du profit.

  • ‘‘Libérez nos camarades ! Libérez Paul Murphy !’’

    Action de protestation réussie devant l’ambassade israélienne à Bruxelles pour la libération de Paul Murphy

    Aujourd’hui, quelque 40 membres et sympathisants du groupe d’eurodéputés GUE (Gauche Unitaire Européenne) et du PSL se sont réunis devant l’ambassade israélienne afin d’exiger la libération immédiate et inconditionnelle de Paul Murphy, eurodéputé du Socialist Party irlandais, notre parti-frère, et des autres militants de la Flotille de la Liberté vers Gaza.

    Par Jeroen Demuynck, collaborateur de Paul Murphy au Parlement européen

    Les militants ont scandé des slogans et ont pu écouter les discours des eurodéputés Nikolaos Chountis (SYRIZA, Grèce), Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche, France), Georgios Tousas (KKE, Parti Communiste de Grèce), João Ferreira (Parti Communiste du Portugal) et Ilda Figueiredo (également du PCP). Plusieurs eurodéputés ont précisé qu’il s’agissait de la première fois qu’un député européen était détenu dans les geôles israéliennes. Une bonne délégation de visiteurs du Bloc de Gauche portugais était aussi présente. Plusieurs actions de solidarité ont déjà été organisées en Irlande et en Israël, entre autres.

    Les participants à l’action ont demandé qu’une délégation soit reçue à l’ambassade pour y remettre une lettre de protestation à l’ambassadeur, mais le refus a été catégorique. Selon la police, il n’y avait ‘‘personne dans toute l’ambassade’’. Ce mépris souligne une fois de plus, si besoin était encore, que l’Etat israélien ne se sent nullement lié à n’importe quel type de convention internationale concernant sa politique envers les Palestiniens de Gaza.

    La lettre de protestation a été remise à la police, qui fera suivre, et les participants ont ensuite décidé d’interpeler le représentant permanent d’Israël auprès de l’Union Européenne au sujet de ce refus de l’ambassade.

    Lors de l’action, nous avons appris par un coup de téléphone de Joe Higgins (député du Socialist Party et de l’United Left Alliance au Parlement irlandais) que l’ambassade d’Irlande en Israël avait reçu confirmation de l’expulsion de sept des militants emprisonnés, pour demain. Toutefois, aucune précision n’existe sur l’identité de ces personnes. Bien entendu, nous n’allons pas arrêter la lutte ! Tous les militants doivent être libérés, de façon immédiate et inconditionnelle! Nous appelons donc chacun à maintenir la pression et à continuer d’envoyer des lettres de protestation.

  • [PHOTOS] #OccupyBxl HQ European Union

    Ce dimanche 23 octobre, une petite centaine d’Indignés ont répondu présent à l’appel d’occuper le quartier européen : #OccupyBxl HQ European Union. Un sommet européen se tenait en effet ce weekend concernant la crise, l’euro et les politiques d’austérité à appliquer en Europe. Nous sommes intervenus avec une équipe de camarades, suscitant ainsi de bonnes discussions sur les perspectives du mouvement et les revendications à discuter pour renforcer les mobilisations. Ce mercredi, une délégation d’Indignés sera également présente à la manifestation de soutien aux travailleurs d’Arcelor-Mittal.

    Par Karim (Bruxelles)

  • Rapport du meeting sur Gaza avec Paul Murphy

    Mercredi dernier, en soirée, les sections du PSL-LSP de Bruxelles ont organisé à Molenbeek un meeting-débat sur les questions relatives au blocus de Gaza. Paul Murphy, député européen de notre parti frère le Socialist Party, en Irlande, a introduit le débat notament sur base du fait qu’il a participé à la deuxième flotille pour la liberté.

    L’idée était de pouvoir discuter des perspectives et des moyens pour briser le blocus de Gaza et d’aborder les questions relatives à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant. Les interventions lors du débat ont permis d’aborder des points divers : rôle et influences des processus révolutionnaires en Afrique du Nord et Moyen Orient, politiques des élites palestiniennes et israéliennes, influences des divisions religieuses dans un processus de lutte unifiée des jeunes et des travailleurs, etc. Le travail de nos camarades présents en Israël (Socialist Struggle Movement) est un atout majeur pour une telle discussion. L’actualité récente en Egypte, en Tunise, en Lybie modifie et influence bien sûr la situation en Israël/Palestine, jusqu’aux luttes des jeunes et des travailleurs en Israël même.

    Nous remercions tous les particpants présents au débat.

  • [DEBAT] avec Paul Murphy, qui a participé à la 2e “Flottille de la liberté” pour Gaza!

    Comment briser le blocus de Gaza ? Comment obtenir un Etat Palestinien viable ? Ces questions seront au centre de ce débat en présence de Paul Murphy, député européen du Socialist Party (section du CIO en République irlandaise).

    Ce mercredi 13 juillet, à 19h

    Au "Randstad", 45-47 rue du jardinier, 1080 Molenbeek (Bruxelles)

    Entrée libr, débat organisé par le Parti Socialiste de Lutte, parti-frère du Socialist Party (Irlande)

    Page Facebook de l’évènement

  • Rassemblement des enseignants en front commun à Bruxelles

    Ils étaient environ 150 en début d’après midi à manifester en cortège de la place de la Liberté à la rue de l’Enseignement. Tout un symbole… Après le 5 mai dernier, où plus de 12.000 travailleurs de l’enseignement avaient manifesté à Liège (une grève qui était une première depuis 1996), le rassemblement d’aujourd’hui voulait ”maintenir la pression sur le pouvoir politique”.

    Le Front Commun bruxellois de l’enseignement (CGSP-enseignement, SETCa-SEL et CSC-enseignement) défendait particulièrement les fins de carrière (DPPR) contre les proposition du gouvernement de la communauté française (qui veut augmenter l’âge d’accès à la prépension de 55 à 58 ans, soit une économie de 60 millions d’euros par an), le soutien aux jeunes enseignants, l’encadrement des élèves avec assez d’auxiliaires d’éducation et de puéricultrices, la réduction d’élèves par classe et une revalorisation salariale.

    C’est certain, les raisons de la colère sont multiples. A côté de cette fameuse attaque sur la possibilité de DPPR, de façon plus globale, l’enseignement souffre d’un manque de moyen chronique aux tristes conséquences : manque d’écoles, classes surpeuplées, manque de personnel, bâtiments scolaires délabrés et multiplication des préfabriqués,… Quant à la qualité de l’enseignement dans de telles conditions ; les études PISA démontrent chaque année que l’enseignement en Belgique est le plus inégalitaire de l’OCDE. De plus, la durée de carrière moyenne des nouveaux enseignants est d’à peine 5 ans. Ces chiffres démontrent à quel point la profession est aujourd’hui peu valorisée et à quel point le secteur manque cruellement de financement.

    Depuis 1980, le budget de l’enseignement se réduit comme une peau de chagrin. En 1980, le gouvernement consacrait encore plus de 7% du PIB à l’enseignement, aujourd’hui il s’agit de moins de 5,5%. Cela équivaut à quelque 6 milliards d’euros d’économies par ans…

    Toutes les mesures qui se sont abattues dans l’enseignement ont tenté d’éluder ce problème, ou de trouver l’argent par un tour de passe-passe comme celui du décret Robin des bois prévoyant de diminuer de 8 millions d’euros les subsides des 60% des écoles les plus ‘’riches’’ pour les donner aux 25% des écoles les plus pauvres. Comme si, après tant d’années d’attaques budgétaires sur les services publics (dont l’enseignement), il restait encore quelque chose de “trop” dans les caisses… La coalition Olivier (PS-CDh-Ecolo) se déchire aujourd’hui au sujet de l’avenir de ce décret après l’avoir tous approuvé et surtout après le succès de la mobilisation du 5 mai, mais cela ne cache pas leur manque de volonté d’aller chercher l’argent là ou il est.

    Le gouvernement n’a eu aucun problème à débourser 22 milliards d’euros pour les grands actionnaires des banques (en plus de 79 milliards d’euros de garanties). Lors de la manifestation du 5 mai dernier, une banderole faisait d’ailleurs très justement le parallèle à ce sujet (“20 milliards pour les banques en un WE, 20 d’austérité dans l’enseignement”). Le gouvernement a aussi donné près de 9 milliards d’€ de diminution de charge aux grands patrons en 2010 et les grosses entreprises payent extrêmement peu d’impôts en Belgique. Les intérets notionnels sont revenus à 5,7 milliards d’euros en 2009 et la fraude fiscale est estimée entre 16 et 20 milliards d’euros pour 2009. C’est loin d’être la crise pour tout le monde ! Les moyens existent dans ce pays, et ils doivent être recherché pour refinancer publiquement l’enseignement, au nord comme au sud du pays.

    Revenir au 7% du PIB serait un bon premier pas. Mais pour cela, nous devrons lutter et ne pas nous laisser endormir par les beaux discours. En 1990, le mouvement avait débuté avant les vacances, mais la ‘‘pause’’ avait été utilisée pour poursuivre les discussions. A la rentrée, la lutte avait repris de plus belle. C’est cela qu’il nous faut maintenant préparer, les semaines à venir doivent servir à une large discussion démocratique pour un plan d’action offensif. La mobilisation et la participation à la journée de grève du 5 mai illustre on ne peut plus nettement que la volonté de lutter est présente!

    Il nous faudra aussi poser la question d’un prolongement politique pour nos luttes. Nous ne devons rien attendre des partis traditionnels. Contre ces partis de l’establishment, ces partis qui préfèrent caresser les spéculateurs dans le sens du poil plutôt que de défendre les intérêts de tous les travailleurs, nous devons commencer à discuter de la création d’un nouveau parti des travailleurs, avec et autour de la base syndicale.

  • Bruxelles : Rassemblement de solidarité avec Ricardo, contre les violences policières

    Samedi 7 mai 2011. Ricardo, militant pacifique, se rend au Steenrock festival pour marquer sa solidarité avec les détenus du Centre 127 bis. Il n’arrivera pas au festival et devra être hospitalisé et opéré en urgence. En cause : le déchaînement de violence d’un policier qui, suite à une incompréhension linguistique durant un contrôle d’identité, l’a tabassé à coups de matraque, dont plusieurs au visage.

    Par Nico M. et Clément (Bruxelles)

    Les dents cassées, les fractures multiples et la lèvre déchirée sont les douloureux témoins d’un déchaînement de violence inadmissible. Une altercation verbale – même ironique ou désobligeante voire, dans l’absolu, injurieuse – ne peut mener, de la part des forces de l’ordre, à une réponse aussi disproportionnée et violente.

    Scandalisée par ce comportement et inquiète de la multiplication de la violence policière à l’égard de militants pacifiques, La Ligue des Droits de l’Homme a mobilisé pour un rassemblement de solidarité sur les marches du Palais de Justice ce lundi 16 mai. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes.

    A la veille du G8 en France, ces violences rappellent le meutre de Carlo Giuliani lors des violences policières contre les manifestants à Gênes contre le sommet de G8, il y a tout juste 10 ans. Ces violences soulignent le caractère de l’appareil répressif dans nos pays dits “démocratiques”, en fait une démocratie au service de la classe dominante et de ses intérêts. Lorsque les jeunes, les travailleurs et leurs familles se mobilisent contre ces intérêts, la classe dominante, ses politiciens, sa police et sa justice n’hésitent pas à user de plus dures methodes pour mater la resistance.

    Il faut dire qu’à chaque fois qu’ils défendent leurs intérêts, ceux-ci se manifestent par des attaques contre nos conditions de travail, nos conditions de vie, nos services publics,… Les différents appareils d’Etat, comme la police, l’armée ou la justice illustrent donc leur rôle réel: défendre les intérêts d’une minorité face à la colère et la résistance de la grande majorité. Ce lundi une pancarte disait “pour nous, pas contre nous”, qui dénonce l’hypocrisie du mot d’ordre “protéger et servir”.

    De la même manière, lors de la lutte des travailleurs à Carrefour notamment, nous avons vu les huissiers et la police venir casser les piquets en distribuant des astreintes et en arrêtant les militants. C’est l’illustration d’une justice au service du patronat et des actionnaires, qui n’hésitent pas à restructurer pour toujours faire plus de profits sur le dos des travailleurs.

    Face à ces répressions les jeunes et les travailleurs ont besoin d’organiser leur résistance et leur défense. Aujourd’hui, cette faiblesse dans les rangs des manifestants est à mettre en parallèle avec la faiblesse des outils politiques et syndicaux. Le PSL milite pour la création d’un nouveau parti des travailleurs et pour des syndicats démocratiques et combatifs, capables de rassembler et d’organiser les luttes et de les élargir.

    Lors de l’euromanifesation du 29 septembre dernier, des militants ”No border” avaient eux aussi été victime de répressions policières lors d’une manifestation pacifiste en solidarité avec les sans papiers (voir notre article à ce sujet). Nous avons besoin de l’unité la plus large dans nos différentes luttes pour éviter la stigmatisation et l’isolement de groupes de manifestants, victimes faciles de la répression. Les syndicats ont un rôle important à jouer dans cette optique en organisant l’immense colère qui se développe dans le système capitaliste, en unifiant les différentes luttes afin de construire un rapport de force et d’ainsi miner la confiance des forces de l’ordre pour réprimer les résistances.

  • Un gouvernement pour s’en prendre aux banques et aux spéculateurs, pas aux travailleurs et à leurs familles!

    Manifestation «Shame», record du monde du pays sans gouvernement,… néerlandophones et francophones expriment leur mécontentement face à l’impasse politique. A part la surenchère communautaire, les politiciens traditionnels n’ont pas de solution. A travers toute l’Europe, les gouvernements essaient de faire payer les conséquences de la crise par les travailleurs et leurs familles, par les pensionnés et les chômeurs, qui ne sont pourtant pas les responsables: la cause de la crise réside dans la course aux profits des entreprises et la spéculation des banques.

    Tract du PSL/LSP-Bruxelles

    Nos politiciens se disputent sur le communautaire, mais sont tous d’accord sur l’austérité

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    AUSTERITE EN EUROPE :

    GRANDE-BRETAGNE

    • Minervals des unifs à 10.600€
    • 500.000 fonctionnaires licenciés
    • 19% de coups budgétaires dans tous les services publics

    ESPAGNE

    • TVA de 16% à 18%
    • 5% perte de salaire secteur public
    • Pensions à 67 ans

    IRLANDE

    • Salaire minimum –11%
    • Chute de 25% du niveau de vie
    • 1.500 Irlandais émigrent chaque semaine pour échapper au chômage

    Après l’Irlande, la Belgique est le pays qui a dépensé le plus par habitant pour sauver les banques!

    L’AUSTERITE BIENTOT CHEZ NOUS AUSSI ?

    Tout le débat concernant la réforme d’Etat concerne essentiellement les moyens pour mener l’austerité le plus efficacement en Belgique. De la NVA jusqu’au PS, tous sont d’accord que ce sont les travailleurs et leurs familles qui doivent payer la crise. Les régionalisations serviront à diviser les assainissements pour mieux diviser la résistance.

    Ils ont tous été d’accord avec le projet initial d’AIP (accord interprofessionel). Pour eux, les travailleurs ne doivent pas recevoir une partie de la croissance économique actuelle et doivent accepter le recul social. Par contre ils ont tous été d’accord pour sauver les profits des banques avec l’argent de la colléctivité (20 milliards € et encore 80 milliards € de garanties). Ce montant, ils sont aussi tous d’accord d’aller le récupérer en imposant des coupes budgétaires dans les prochaines années: le plus grand plan d’austérité jamais vu en Belgique! Ces coupes budgétaires sont impossibles sans un lourde attaque contre nos pensions, notre enseignement, nos soins de santé et nos salaires.

    Partageons les richesses au lieu de diviser les travailleurs !

    Aujourd’hui, déjà 15% de la population belge vit sous le seuil de pauvreté, un bruxellois sur quatre est sans emploi, alors que les actionnaires renouent avec les profits exorbitants! Pour eux le luxe, pour nous la misère!

    Il nous faut un plan d’action national des syndicats pour commencer dès maintenant à organiser la riposte! Nous pensons que ceci doit se faire sur base d’une programme offensif qui n’accepte non seulement aucune attaque contre notre niveau de vie et notre sécurité sociale, mais qui revendique aussi des solutions pour les problèmes de la majorité de la population : chômage, bas salaires, contrats précaires, loyers chers, services publics mal gérés, manques dans les soins de santé, …

    • Stop à la détérioration de notre pouvoir d’achat! Augmentations des salaires et des allocations!
    • Partageons l’emploi disponible en diminuant le temps de travail sans pertes de salaire et avec embauches compensatoires pour s’attaquer au chômage et aux mauvaises conditions de travail!
    • Nationalisation de tout le secteur bancaire pour financer publiquement les besoins réels : logements sociaux, soins de santé, enseignement,…

    “ Une alternative unitaire à gauche d’Ecolo et du PS ”

    Aucun parti représenté au Parlement ne représente les intérêts de tous les travailleurs et de leurs familles. Le PSL/LSP est impliqué dès le départdans la création du Front des Gauches en mai 2010, une alliance de gauche qui rassemble six organisations (PC-PSL/LSP-LCR-PH-CAP-V!) et des militants syndicaux ou associatifs.

    Le Front des Gauches veut construire “une alternative qui refuse que les crises – financière, sociale, écologique – soient payées par les victimes et non par les véritables responsables capitalistes: patrons, gouvernements et financiers”. Cette alternative doit se contruire non seulement dans les élections mais aussi dans les luttes.

    Avec le PSL/LSP, nous défendons une alternative socialiste à cette crise du capitalisme : une société démocratique où la production est orientée vers les besoins de la population et non dictée par les profits de quelques-uns.

    Des loyers abordables! Plus de logements sociaux publics!

    Crise du Logement :

    BRUXELLES

    • 36.687 familles sont sur des listes d’attente alors qu’il n’y a que 35.946 logement sociaux.
    • plus de la moitié de la population a droit à un logement social mais à peine 8% des habitants voient ce droit satisfait.
    • les 5 dernières années, la population s’est accrue de plus de 10%, et dans les 20 ans à venir, on attend encore 200.000 Bruxellois de plus.
    • pour un appartement d’une chambre le loyer moyen est de 513 €, pour trois chambres on doit déjà 831 €.
    • un appartement sur dix à Bruxelles n’a pas de toilette ni de salle de bain, seulement 62% des appartements disposent de leur propre salle de bain et du chauffage central.

    PERIPHERIE

    • coût moyen pour une maison dans la périphérie : 235.000€, comparé à 185.000€ dans la reste de la Flandre.
    • seulement 7.000 logements sociaux dans les communes à facilités et 3.000 familles sur des listes d’attentes.

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    Le manque de logements sociaux est dramatique: depuis fin 2009, dans la Région de Bruxelles Capitale, il y a plus de familles sur liste d’attente pour un logement social qu’il y a de familles qui en ont un. La croissance de la population implique en plus 11% de croissance sur les listes d’attente. Cette pénurie stimule des prix de loyers exorbitants sur le marché privé. En moyenne, une famille bruxelloise consacre plus de 30% de son budget pour le logement. Un cadre favorable aux affaires des promoteurs immobiliers et des “marchands de sommeil”, comme nous l’a rappelé le récent scandale qui a touche une échevine de Saint-Josse (PS).

    Ceux qui veulent se tourner vers la Périphérie n’y trouvent pas de solution : les prix y sont en moyenne encore plus élevés… Pour nous, ceci est la véritable crise BHV : néerlandophones ou francophones, Bruxellois ou habitants de la périphérie, nous faisons tous face à un manque de logements sociaux et des loyers beaucoup trop élevés!

    Le gouvernement Picqué promet beaucoup, mais ne fait rien!

    Malgré cette crise de logement dramatique, le gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale ne fait à peu près rien. Entre 2000 et 2009, seulement 338 nouveaux logements sociaux ont été construits dans toute la Région! Dans sa première législature, le gouvernement Picqué n’a construit que 20 nouveaux logements sociaux par année! Avec la coalition olivier (PS-Cdh-Ecolo) il faudrait plus de 1830 années pour donner un logement à chaque famille en attente. En 2010, tous les partis ont promis de faire mieux, mais ils ne sont pas arrivés plus loin que des estimations et des promesses… Le PSL/LSP défend la construction de 20.000 logements sociaux publics par an afin de résoudre le problème en deux ou trois années à Bruxelles.

    Anja Deschoemacker

    “Les partis traditionnels, francophones et néelandophones, battent le tambour communautaire pour masquer qu’ils n’ont pas de solution contre les pénuries toujours plus grandes sur tous les plans, que ce soit au niveau du logement, de l’emploi, de l’enseignement, des soins de santé,… que leur politique a engendré. La surenchère communautaire sert à diviser pour régner afin de nous faire payer leur crise. Toutes les conquètes sociales des travailleurs ont été obtenues par une lutte unifiée sur le plan national. Seule la classe des travailleurs en Wallonie, en Flandres et à Bruxelles, unie en un mouvement combatif, peut empêcher l’austérité. Ce combat doit également être mené sur le plan politique. Un nouveau parti pour et par les travailleurs est plus que jamais nécessaire!’’

    Anja Deschoemacker habite à Saint-Gilles et était tête de liste de la liste bilingue du Front des Gauches à Bruxelles-Hal-Vilvorde lors des élections de 2010. Elle est l’auteur du livre: La question nationale en Belgique – une réponse des travailleurs est nécessaire.

    Dimanche 13 mars à 10h30

    Anja Deschoemacker sera en débat avec des syndicalistes régulièrement confrontés à la question communautaire qui viendront témoigner de la façon dont ils se comportent en réaction. Levi Sollie est délégué à Bayer pour la Centrale Générale de la FGTB. Karim Brikci est délégué CGSP à l’hôpital public Brugmann à Bruxelles, où tant le personnel que les patients sont francophones, néerlandophones, ou ont une autre langue maternelle. Yves Cappelle est délégué SETCa à Steria Benelux, et membre de la section bilingue du SETCa-BBTK à Bruxelles-Hal-Vilvorde. Wouter Gysen est délégué CGSP à la SNCB, où l’unité des deux côtés de la frontière linguistique est une condition cruciale pour pouvoir contrer les attaques de la direction contre le statut et les conditions de travail.

    Socialisme 2011 se déroulera le 12 et le 13 mars au centre “De Kriekelaar’’ rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek. Un Baby-sitting sera organisé. Des snacks et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.

    Les inscriptions pour Socialisme 2011 via info@socialisme.be ou au 02/345 61 81

    Prévente: (n° de compte: 001-2260393-78) Week-end entier: 10€ non salariés / 15€ pour les salariés (Une journée: 6€ / 8€).

    Sur place: Week-end entier: 15€ non salariés / 20€ pour les salariés. (Une journée: 7€ / 10€)

  • [PHOTOS] Deux actions à Bruxelles: Solidarité avec le soulèvement en Tunisie et contre les prisonniers d’opinion au Maroc.

    Deux actions concernant la situation au Maghreb se sont déroulées à Bruxelles samedi dernier, avec la présence du PSL. L’une a eu lieu devant l’ambassade du Maroc afin de réclamer la libération de Chakib Elkhayari, de l’association du rif pour les droits de l’homme, ainsi que pour revendiquer la libération de tous les prisonniers d’opinion. Les participants ont ensuite rejoins l’action de soutien au peuple tunisien, au rond point Schuman. La centaine de manifestants y a scandé des slogans comme "RCD dégage!" ou encore "liberté pour la Tunisie et tout le Maghreb!".

    Par Boris (Bruxelles)

    Libération des prisonneirs d’opinion au Maroc!

    Solidarité avec le soulèvement de masse en Tunisie!

  • Bruxelles : Amendes contre la liberté d’expression?

    Par un règlement communal inique, la Ville de Bruxelles impose le silence aux organisations politiques de gauche. En effet, après avoir réduit l’affichage électoral des partis extraparlementaires à la portion homéopathique, c’est l’éditeur responsable du Cartel de gauche PC-PSL-LCR-PH qui s’est vu "taxé" de 1050 € pour "incivilité en matière de propreté publique".

    Celui-ci a été entendu ce lundi 29 mars par le Collège des Bourgmestre et Echevins de la Ville de Bruxelles. Il a déclaré qu’il s’agit d’une attaque caractérisée contre la liberté d’opinion. En tant qu’éditeur responsable il assume la responsabilité du contenu, mais ne peut être tenu responsable de la diffusion des affiches.

    De quels moyens financiers faut-il à présent disposer pour être éditeur responsable? L’éditeur responsable de "Métro" est-il poursuivi pour les journaux jetés par terre dans la ville? Est-ce que Coca Cola est sanctionné pour les cannettes retrouvées dans le caniveau?

    Le Cartel de gauche PC-PSL-LCR-PH refuse le paiement d’amendes sur la liberté d’opinion et s’engage à combattre les atteintes aux droits démocratiques, y compris celles masquées sous un règlement communal.

    • PC – Parti Communiste
    • PSL – Parti Socialiste de Lutte
    • LCR – Ligue Communiste Révolutionnaire
    • PH – Parti Humaniste
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