Un gouvernement pour s’en prendre aux banques et aux spéculateurs, pas aux travailleurs et à leurs familles!

Manifestation «Shame», record du monde du pays sans gouvernement,… néerlandophones et francophones expriment leur mécontentement face à l’impasse politique. A part la surenchère communautaire, les politiciens traditionnels n’ont pas de solution. A travers toute l’Europe, les gouvernements essaient de faire payer les conséquences de la crise par les travailleurs et leurs familles, par les pensionnés et les chômeurs, qui ne sont pourtant pas les responsables: la cause de la crise réside dans la course aux profits des entreprises et la spéculation des banques.

Tract du PSL/LSP-Bruxelles

Nos politiciens se disputent sur le communautaire, mais sont tous d’accord sur l’austérité

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AUSTERITE EN EUROPE :

GRANDE-BRETAGNE

  • Minervals des unifs à 10.600€
  • 500.000 fonctionnaires licenciés
  • 19% de coups budgétaires dans tous les services publics

ESPAGNE

  • TVA de 16% à 18%
  • 5% perte de salaire secteur public
  • Pensions à 67 ans

IRLANDE

  • Salaire minimum –11%
  • Chute de 25% du niveau de vie
  • 1.500 Irlandais émigrent chaque semaine pour échapper au chômage

Après l’Irlande, la Belgique est le pays qui a dépensé le plus par habitant pour sauver les banques!

L’AUSTERITE BIENTOT CHEZ NOUS AUSSI ?

Tout le débat concernant la réforme d’Etat concerne essentiellement les moyens pour mener l’austerité le plus efficacement en Belgique. De la NVA jusqu’au PS, tous sont d’accord que ce sont les travailleurs et leurs familles qui doivent payer la crise. Les régionalisations serviront à diviser les assainissements pour mieux diviser la résistance.

Ils ont tous été d’accord avec le projet initial d’AIP (accord interprofessionel). Pour eux, les travailleurs ne doivent pas recevoir une partie de la croissance économique actuelle et doivent accepter le recul social. Par contre ils ont tous été d’accord pour sauver les profits des banques avec l’argent de la colléctivité (20 milliards € et encore 80 milliards € de garanties). Ce montant, ils sont aussi tous d’accord d’aller le récupérer en imposant des coupes budgétaires dans les prochaines années: le plus grand plan d’austérité jamais vu en Belgique! Ces coupes budgétaires sont impossibles sans un lourde attaque contre nos pensions, notre enseignement, nos soins de santé et nos salaires.

Partageons les richesses au lieu de diviser les travailleurs !

Aujourd’hui, déjà 15% de la population belge vit sous le seuil de pauvreté, un bruxellois sur quatre est sans emploi, alors que les actionnaires renouent avec les profits exorbitants! Pour eux le luxe, pour nous la misère!

Il nous faut un plan d’action national des syndicats pour commencer dès maintenant à organiser la riposte! Nous pensons que ceci doit se faire sur base d’une programme offensif qui n’accepte non seulement aucune attaque contre notre niveau de vie et notre sécurité sociale, mais qui revendique aussi des solutions pour les problèmes de la majorité de la population : chômage, bas salaires, contrats précaires, loyers chers, services publics mal gérés, manques dans les soins de santé, …

  • Stop à la détérioration de notre pouvoir d’achat! Augmentations des salaires et des allocations!
  • Partageons l’emploi disponible en diminuant le temps de travail sans pertes de salaire et avec embauches compensatoires pour s’attaquer au chômage et aux mauvaises conditions de travail!
  • Nationalisation de tout le secteur bancaire pour financer publiquement les besoins réels : logements sociaux, soins de santé, enseignement,…

“ Une alternative unitaire à gauche d’Ecolo et du PS ”

Aucun parti représenté au Parlement ne représente les intérêts de tous les travailleurs et de leurs familles. Le PSL/LSP est impliqué dès le départdans la création du Front des Gauches en mai 2010, une alliance de gauche qui rassemble six organisations (PC-PSL/LSP-LCR-PH-CAP-V!) et des militants syndicaux ou associatifs.

Le Front des Gauches veut construire “une alternative qui refuse que les crises – financière, sociale, écologique – soient payées par les victimes et non par les véritables responsables capitalistes: patrons, gouvernements et financiers”. Cette alternative doit se contruire non seulement dans les élections mais aussi dans les luttes.

Avec le PSL/LSP, nous défendons une alternative socialiste à cette crise du capitalisme : une société démocratique où la production est orientée vers les besoins de la population et non dictée par les profits de quelques-uns.

Des loyers abordables! Plus de logements sociaux publics!

Crise du Logement :

BRUXELLES

  • 36.687 familles sont sur des listes d’attente alors qu’il n’y a que 35.946 logement sociaux.
  • plus de la moitié de la population a droit à un logement social mais à peine 8% des habitants voient ce droit satisfait.
  • les 5 dernières années, la population s’est accrue de plus de 10%, et dans les 20 ans à venir, on attend encore 200.000 Bruxellois de plus.
  • pour un appartement d’une chambre le loyer moyen est de 513 €, pour trois chambres on doit déjà 831 €.
  • un appartement sur dix à Bruxelles n’a pas de toilette ni de salle de bain, seulement 62% des appartements disposent de leur propre salle de bain et du chauffage central.

PERIPHERIE

  • coût moyen pour une maison dans la périphérie : 235.000€, comparé à 185.000€ dans la reste de la Flandre.
  • seulement 7.000 logements sociaux dans les communes à facilités et 3.000 familles sur des listes d’attentes.

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Le manque de logements sociaux est dramatique: depuis fin 2009, dans la Région de Bruxelles Capitale, il y a plus de familles sur liste d’attente pour un logement social qu’il y a de familles qui en ont un. La croissance de la population implique en plus 11% de croissance sur les listes d’attente. Cette pénurie stimule des prix de loyers exorbitants sur le marché privé. En moyenne, une famille bruxelloise consacre plus de 30% de son budget pour le logement. Un cadre favorable aux affaires des promoteurs immobiliers et des “marchands de sommeil”, comme nous l’a rappelé le récent scandale qui a touche une échevine de Saint-Josse (PS).

Ceux qui veulent se tourner vers la Périphérie n’y trouvent pas de solution : les prix y sont en moyenne encore plus élevés… Pour nous, ceci est la véritable crise BHV : néerlandophones ou francophones, Bruxellois ou habitants de la périphérie, nous faisons tous face à un manque de logements sociaux et des loyers beaucoup trop élevés!

Le gouvernement Picqué promet beaucoup, mais ne fait rien!

Malgré cette crise de logement dramatique, le gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale ne fait à peu près rien. Entre 2000 et 2009, seulement 338 nouveaux logements sociaux ont été construits dans toute la Région! Dans sa première législature, le gouvernement Picqué n’a construit que 20 nouveaux logements sociaux par année! Avec la coalition olivier (PS-Cdh-Ecolo) il faudrait plus de 1830 années pour donner un logement à chaque famille en attente. En 2010, tous les partis ont promis de faire mieux, mais ils ne sont pas arrivés plus loin que des estimations et des promesses… Le PSL/LSP défend la construction de 20.000 logements sociaux publics par an afin de résoudre le problème en deux ou trois années à Bruxelles.

Anja Deschoemacker

“Les partis traditionnels, francophones et néelandophones, battent le tambour communautaire pour masquer qu’ils n’ont pas de solution contre les pénuries toujours plus grandes sur tous les plans, que ce soit au niveau du logement, de l’emploi, de l’enseignement, des soins de santé,… que leur politique a engendré. La surenchère communautaire sert à diviser pour régner afin de nous faire payer leur crise. Toutes les conquètes sociales des travailleurs ont été obtenues par une lutte unifiée sur le plan national. Seule la classe des travailleurs en Wallonie, en Flandres et à Bruxelles, unie en un mouvement combatif, peut empêcher l’austérité. Ce combat doit également être mené sur le plan politique. Un nouveau parti pour et par les travailleurs est plus que jamais nécessaire!’’

Anja Deschoemacker habite à Saint-Gilles et était tête de liste de la liste bilingue du Front des Gauches à Bruxelles-Hal-Vilvorde lors des élections de 2010. Elle est l’auteur du livre: La question nationale en Belgique – une réponse des travailleurs est nécessaire.

Dimanche 13 mars à 10h30

Anja Deschoemacker sera en débat avec des syndicalistes régulièrement confrontés à la question communautaire qui viendront témoigner de la façon dont ils se comportent en réaction. Levi Sollie est délégué à Bayer pour la Centrale Générale de la FGTB. Karim Brikci est délégué CGSP à l’hôpital public Brugmann à Bruxelles, où tant le personnel que les patients sont francophones, néerlandophones, ou ont une autre langue maternelle. Yves Cappelle est délégué SETCa à Steria Benelux, et membre de la section bilingue du SETCa-BBTK à Bruxelles-Hal-Vilvorde. Wouter Gysen est délégué CGSP à la SNCB, où l’unité des deux côtés de la frontière linguistique est une condition cruciale pour pouvoir contrer les attaques de la direction contre le statut et les conditions de travail.

Socialisme 2011 se déroulera le 12 et le 13 mars au centre “De Kriekelaar’’ rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek. Un Baby-sitting sera organisé. Des snacks et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.

Les inscriptions pour Socialisme 2011 via info@socialisme.be ou au 02/345 61 81

Prévente: (n° de compte: 001-2260393-78) Week-end entier: 10€ non salariés / 15€ pour les salariés (Une journée: 6€ / 8€).

Sur place: Week-end entier: 15€ non salariés / 20€ pour les salariés. (Une journée: 7€ / 10€)

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