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Category: Jeunes
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Les dessous cachés de l’ULB
Cette journée portes ouvertes (16 septembre 05) signifie pour les autorités de l’Université Libre de Bruxelles, l’occasion de couvrir de paillettes son université de futures élites, classée parmi les 15 premières d’Europe. Afin de conserver son titre de prestige, la direction n’hésite pas à appliquer une politique d’austérité face à ses étudiants.
Laure Miège
Etudiants, travailleurs : Luttons ensemble contre la casse de nos acquis !
De nombreux exemples historiques sont là pour nous montrer que quelque soit la force que peut représenter un mouvement étudiant, il ne peut aboutir à des améliorations substancielles s’il reste cantonné à son propre champ de vision. Si la jeunesse constitue bel et bien un « réservoir de forces vives », l’histoire nous montre aussi qu’elle n’est rien sans le mouvement ouvrier.
En mai’68, les organisations marxistes révolutionnaires sont à la pointe du mouvement étudiant, mais n’ont qu’une faible implantation dans la classe ouvrière. D’autre part, les staliniens (PCF, CGT), fortement implantés sur les lieux de travail, font tout pour dénigrer la lutte des étudiants : «Ces faux révolutionnaires doivent être énergiquement démasqués car ils servent les intérêts du pouvoir gaulliste et des grands monopoles capitalistes.» (…). L’absence de jonction entre la lutte des étudiants et les ouvriers en grève mènera à la défaite d’un mouvement révolutionnaire grandiose.
Seuls les travailleurs, de par la position économique qu’ils occupent dans la société capitaliste, ont la force d’arracher des acquis à la bourgeoisie. Les dernières grèves de lycéens en France au printemps 2005 ont remis à l’avant-plan cette leçon essentielle : les revendications du mouvement étudiant ne peuvent se concrétiser que si celles-ci convergent dans une lutte commune avec les travailleurs. Pour cela, il faut une organisation révolutionnaire intervenant dans ces luttes avec son programme. EGA pense que le MAS-LSP est cette organisation révolutionnaire, et invite tous les étudiants à y jouer un rôle actif.
Cédric Gérôme
On assiste depuis quelques années à la privatisation de tous les services sur le campus (restaurants universitaires, kots étudiants, foyer, services de nettoyage,…) et ce, au détriment de la qualité, de l’accessibilité de ses services (qui sont inévitablement plus chers) et des conditions de travail de ceux qui les fournissent. De la même façon, toutes les infrastructures pour les étudiants sont mal gérées ou reprises par la direction pour être vendues au privé. C‘est le cas notamment du foyer, qui était un lieu public dans lequel les étudiants pouvaient venir discuter, se détendre, discuter, sans pour autant consommer, et où étaient employés des étudiants. Ce foyer s’est vu être vendu au privé sans aucune concertation étudiante. L’université se refuse également de fournir des locaux aux cercles étudiants pour qu’ils puissent se réunir, entreposer du matériel… Autre exemple : en juin 05, lors de la fin de session d’examens, les étudiants n’ont pu pendant toute une période accéder de 17h à 22h à la bibliothèque pour cause de canicule. En réalité les autorités de l’université n’investissent pas dans des choses qui pourraient être utiles aux étudiants et au personnel tel que l’air conditionné, afin de permettre à tous d’avoir un endroit pour travailler au calme et au frais. Il en va de même pour les valves (ou une partie des informations) de certaines facultés qui ne sont, aujourd’hui, plus accessibles sur papier dans les couloirs de la faculté, mais accessibles uniquement sur Internet, ce qui pénalise un bon nombre d’étudiants. De plus, nombreux sont les bâtiments, les salles de laboratoires techniques délabrées, qui ne préoccupent pas la direction, et qui amputent sur le travail des chercheurs et des étudiants.
En parallèle de ce manque crucial d’investissements en faveur des étudiants et du personnel, par contre, là où on peut voir des sommes certainement mirobolantes être jetées, c’est dans les travaux qui servent à embellir les bâtiments dans lesquels se trouvent les commerces et restaurants privés.
Le processus de Bologne, que nous combattons fermement, rentre dans toute cette logique. Il implique à terme une privatisation de l’enseignement, à savoir la main mise des entreprises sur les facultés, qui décideront à leur gré de supprimer ou d’ajouter des cours en fonction de la demande du marché. De même, les facultés qui ne seront pas intéressantes pour les entreprises (comme les facultés de lettre, de sport..) seront jetées aux oubliettes, concentrées dans une seule université pour tout le pays, ou encore refourguées à des écoles privées.
C’est ainsi que l’année passée, en mars, les étudiants de l’ISEPK (faculté d’éducation physique et de kinésithérapie), ont appris que l’ULB comptait les délocaliser pour 2007 à Erasme, sans que rien ne leur soit expliqué, alors que le site n’est pas du tout adapté pour les accueillir.
Dans son projet, la direction compte également raser le hall sportif pour en faire un nouvel auditoire. C’est une attaque qui touchera tous les étudiants de l’ULB puisque cette salle est utilisée et ouverte à tous les étudiants toute la journée.
En plus de tout cela, Bologne, cette harmonisation européenne de l’enseignement (ou plutôt concurrence des universités au niveau européen) signifie une augmentation du prix du minerval (en Angleterre et aux Pays-Bas, le minerval atteint déjà les 4000 euros). Cela donnera au bout du compte un enseignement à deux vitesses, avec d’une part les universités et écoles de prestige (telle que se veut l’être l’ULB) et de l’autre les unifs et écoles poubelles dont le diplôme aura une moindre valeur sur le marché de l’emploi et sera réservé à ceux qui n’ont pas les moyens d’accéder à mieux…
Cette année, l’ULB double (après de fausses promesses) son minerval intermédiaire, ce qui ne sera pas sans conséquences pour les étudiants qui y avaient droit, et le minerval plein augmente chaque année d’une dizaine d’euros pour faire passer la pilule sans contestation. L’accès aux études devient de plus en plus difficile pour qui n’a pas énormément d’argent. Chaque année, le nombre d’étudiants devant travailler durant l’année afin de payer leurs études augmente (pour le moment ça concerne plus de 60% des étudiants).
L’année passée, notre cercle (tractant contre le processus de Bologne en parallèle à toute la propagande hypocrite de la direction) avait déjà été interdit de faire un stand et de militer politiquement. Il s’agissait déjà à cette époque d’une atteinte au droit à la libre expression et d’une peur de la part des autorités, de voir des étudiants mettre à jour le vrai visage du processus mis en route par l’Union Européenne et appliqué par l’ULB.
De même que nous dénonçons la reprise délibérée des acquis pour lesquels les étudiants se sont battus en ’68. Non seulement la liberté d’expression nous est due, mais l’université n’a pas hésité l’année passée à envoyer à 3 reprises les forces de police contre ses étudiants, alors que l’interdiction de toute présence policière sur le campus avait aussi été une revendication obtenue par les mouvements de ’68 !
Il va sans dire que l’accessibilité à des services publics pour les étudiants et un enseignement de qualité pour tous, est une revendication à remettre à l’ordre du jour et pour laquelle notre cercle veut se battre fermement.
Les travailleurs qui permettent à notre université de fonctionner sont également attaqués : que cela soit dans leurs conditions de travail (essentiellement pour le personnel qui a été vendu à des firmes privées) ou dans leur assurance à une pension sûre. Ainsi, nous revendiquons la reprise de tous les services (maintenant privatisés par l’université) par l’ULB, sous contrôle du personnel et des étudiants, ainsi que le droit à une pension décente pour tous.
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Les festivals deviennent hors de prix
120 euros à Rock Werchter, 59 euros pour un jour. 108 euros à Pukkelpop, 53 euros pour un ticket d’un jour. Et il faut encore payer la nourriture et les boissons – des hamburgers bien gras et des bières bas de gamme. Car il est interdit d’emporter à manger et à boire sur place. Même de simples bouteilles d’eau!
En Belgique, 80 à 90% des événements pop ou rock sont associés à la multinationale Clear Channel. Cette entreprise gère l’organisation des concerts et tout ce qui y est lié (publicité, contacts avec les médias,…). L’entreprise contrôle non seulement les grands festivals, mais elle a aussi acheté quantité d’actions du Sportpaleis d’Anvers et de Forest-National. Toute concurrence, comme jadis celle de Beach Rock, est ainsi éradiquée. D’où la position de monopole de Clear Channel.
L’impact de Clear Channel sur les prix des tickets est lourd. L’entreprise prétend même qu’on a été longtemps ‘gâtés’ avec des prix d’entrée trop bas… Il y a dix ans, en 1995, on payait 1.000 FB (25 euros) pour un ticket à Pukkelpop et 1250 FB (31 euros) à Rock Werchter. Aujourd’hui, on pousse la maximalisation des profits à son paroxysme en doublant les prix pour une journée de concerts et en allongeant la durée des festivals. A Werchter, une semaine avant Rock Werchter, on organise TW Classics pour économiser les frais d’infrastructures.
Les victimes de la course aux profits des multinationales comme Clear Channel sont majoritairements des jeunes qui doivent travailler pendant l’été s’ils veulent aller à un festival. Les jeunes devront bientôt céder la place aux ménages à deux revenus qui ont les moyens de satisfaire l’appât du gain de Clear Channel. C’est l’objectif explicite de TW Classics.
Pour nous, la culture et la musique ne sont pas des marchandises. Les artistes ne sont pas des valeurs cotées en Bourse et les festivals ne doivent pas servir à faire des profits, mais à permettre aux jeunes (et à ceux qui sont encore jeunes d’esprit) de s’amuser et de profiter de leur musique favorite.
Mais on ne pourra jamais en finir avec la logique du profit sous le système capitaliste. Pour sauvegarder nos possibilités de détente, il faudra engager la lutte contre le système actuel !
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Les profits avant la musique? Boutez les multinationales hors de nos festivals!
Tu te demandes toi aussi pourquoi payer 100 euros pour voir U2 ? Ou pourquoi Rock Werchter est devenu si cher ? Il ne faut pas chercher bien loin : depuis que Clear Channel contrôle ici aussi les grands shows et festivals, les profits de cette entreprise priment tout le reste. Et nous en payons le prix fort.
Christophe De Brabanter
Peut-être as-tu déjà aperçu le nom de Clear Channel sur les panneaux de pub dans les abribus ou dans les gares. L’entreprise a acheté sa première chaîne de radio en 1972 aux Etats-Unis. Elle y contrôle aujourd’hui entre autres 1.200 chaînes de radio, 700.0000 panneaux de pub et 36 chaînes de télévision. La diversité des chansons jouées sur les chaînes radio de Clear Channel a diminué de 60% entre 1996 et 2002. La publicité s’y taille désormais la part du lion pour atteindre dans certains cas les 40 minutes par heure d’émission! Clear Channel est actif dans 65 pays et a empoché 1,9 milliard de dollars de recettes au premier trimestre de 2005 !
La Belgique n’échappe pas non plus à l’emprise de Clear Channel. Ils ont par exemple fait main basse sur On The Rox, Rock Werchter, Sound&Vision, Make it Happen, T/W Classics, I Love Techno,… Les amateurs de festivals l’auront certainement remarqué aux augmentations annuelles du prix des tickets. Ils ont partout augmenté d’au moins 20% ces dernières années. En 2002, un ticket à Forest-National coûtait environ de 30 à 35 euros. En 2004, il en coûtait déjà 45, et aujourd’hui on dépasse les 100 euros. Quant aux panneaux de pub, Clear Channel contrôle déjà 43% du marché belge.
Clear Channel déclare être politiquement neutre. Or, lors des dernières élections présidentielles aux Etats-Unis, l’entreprise avait soutenu financièrement Bush ainsi que Kerry. De plus, un membre de la famille de Bush est à la direction de Clear Channel. Pendant la guerre en Irak, les "avantages" de la guerre étaient largement mis en avant sur les chaines de radio de Clear Channel. Certains artistes en étaient bannis (comme par exemple Rage Against the Machine ou les Dixie Chicks qui se tournaient contre la politique de Bush). Les (maigres) manifestations de soutien à la guerre avaient droit à un compte-rendu en long et en large sur les ondes de Clear Channel (103 millions d’auditeurs aux Etats-Unis).
Pendant les élections présidentielles, Clear Channel a donné 42.200 dollars à Bush et 335.000 à la campagne électorale des Républicains. Ces sommes proviennent de l’extorsion de notre argent de poche englouti dans les shows et les festivals… La multinationale Clear Channel ne s’intéresse qu’aux profits et fait de la propagande pour le compte de l’élite dirigeante. La liberté de la presse, la liberté artistique, le plaisir qu’on peut retirer de chouettes festivals à un prix abordable et avec de la bonne musique passent (c’est le cas de le dire !) par pertes et profits.
La mainmise croissante de la logique commerciale et de la soif de profits sur nos lieux de loisirs est une conséquence du système capitaliste. Face aux multinationales comme Clear Channel, le MAS défend la liberté culturelle et musicale. Pour cela, il faut que le profit cesse d’occuper la place centrale. Alors seulement la fréquentation des festivals redeviendra un plaisir abordable en même temps qu’une plus grande diversité artistique retrouvera ses droits.
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Stop au racisme. Tout ce qui nous divise, nous affaiblit
La campagne contre les sans-papiers atteint de nouveaux sommets. Le « Plan Sécurité » de la Ville d’Anvers n’est rien d’autre qu’une chasse aux sans-papiers. La police organise des razzias de porte à porte. Le Vlaams Belang a exigé une première application de l’interdiction de pénétrer dans une rue à un sans-papier accusé d’intimider la clientèle des restaurants des environs de la gare. Il s’est avéré finalement que cet homme avait protesté auprès d’un patron de restaurant où il avait travaillé au noir sans que son salaire ne lui ait été payé. Les sans-papiers sont une aubaine pour les patrons qui font un maximum de profits à leurs dépens, mais dès qu’ils se lèvent pour défendre leurs droits, ils sont expulsés.
Nikei De Pooter
L’élargissement de l’Union européenne donne lieu à quantité d’évaluations du nombre de travailleurs polonais à bon marché qui affluent dans nos régions. Selon les derniers rapports, quelque 500.000 Polonais travaillent – légalement ou non – à l’extérieur, surtout comme main-d’oeuvre bon marché pour effectuer des travaux dangereux. En Belgique, on estime à 50.000 le nombre de travailleurs sans-papiers dans le secteur de la construction, le secteur avec le plus grand pourcentage d’accidents de travail.
Depuis un certain temps, le secteur de la construction ressasse qu’il manque de bras, ce qui l’obligerait à recourir à de la main d’oeuvre étrangère. Rien n’est moins vrai. La vérité, c’est qu’on veut mettre les ouvriers du bâtiment d’ici en compétition avec les travailleurs illégaux. Concrètement, cela implique des salaires plus bas et des heures de travail plus flexibles. On connaît des cas où des travailleurs belges sur des chantiers belges ont été enregistrés comme polonais virtuels par leur entreprise via son siège polonais ! Le message du patronat est: si vous ne voulez pas travailler plus longtemps et plus durement pour un salaire plus bas, il y a des milliers de travailleurs polonais illégaux qui sont prêts à vous remplacer. La seule réponse des partis traditionnels et du Vlaams Belang, c’est le racisme. De cette façon, ils culpabilisent les immigrés, ils montent les travailleurs belges et immigrés les uns contre les autres et ils détournent l’attention de ceux qui tirent les marrons du feu: les patrons.
Cette tendance n’est pourtant pas irr.ésistible comme le patronat, les médias et le gouvernement voudraient nous le faire croire. Si les syndicats en Europe unissaient leurs forces dans un plan d’action pour un salaire minimum en Europe – avec des actions nationales et européennes, des grèves et si nécessaire des grèves générales – on pourrait mettre le holà à la pression, à la baisse sur les salaires et les conditions de travail. Il faut lutter pour un nivèlement par le haut des salaires et des conditions de travail en Europe, et non par le bas, comme c’est le cas aujourd’hui. Mais ça signifierait une collision frontale avec le projet actuel de l’Union européenne et ses dirigeants politiques.
Le MAS/LSP mène depuis des années – notamment avec sa campagne antifasciste Blokbuster – une lutte conséquente contre le racisme et l’extrême-droite. Dans nos campagnes, nous avons toujours mis l’accent sur l’unité d’intérêt et sur la nécessité d’une lutte unifiée des travailleurs belges et immigrés. Nous exigeons que les immigrés aient les mêmes droits et les mêmes salaires que les travailleurs du pays d’accueil. Avec le CIO, notre organisation internationale, nous luttons aussi en Europe de l’Est et dans le monde néo-colonial contre les multinationales et la soif de profits du patronat. Si vous voulez participer à cette lutte, n’hésitez pas à nous contacter.
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Sommet du G8 en Ecosse. Proteste avec nous contre la pauvreté et l’exclusion!
Le fossé entre riches et pauvres n’a jamais été aussi grand qu’aujourd’hui. Les 200 personnes les plus riches possédent autant que les trois milliards les plus pauvres. Sur le plan mondial, un milliard de gens vivent avec moins d’un dollar par jour. 2,7 milliards de gens vivent avec moins de deux dollars par jour. Chaque jour, 30.000 enfants meurent de la faim et de maladies guerissables.
Nikei De Pooter
Mais les richesses disponibles sont plus grandes que jamais et les gains des entreprises n’ont jamais été aussi grands qu’aujourd’hui. Cette situation perverse n’est possible qu’avec une société qui se soucie d’avantage des profits d’une petite minorité de super-riches que des besoins de la majorité de la population humaine.
Avec une fraction des richesses de tous ces super-riches ou avec ce que Bush dépense en un mois contre la résistance en Irak ; la faim, l’analphabétisme et l’extrême pauvreté pourrait disparaître de l’histoire. Sur le plan mondial, on dépense 100 millions de dollars par heure pour la défense! Pour que chacun puisse avoir accès à de l’eau potable, 37 milliards sont nécessaires…cette somme représente ce qui est dépensé pour la défense en deux semaines.
Dans les médias, les conflits néo-coloniaux sont présentés comme " inhérents à la nature humaine " dans des " régions perdues ". Ce sont pourtant les énormes pénuries en tout genre qui ont mené à l’instabilité, aux conflits et aux guerres. En occident comme dans les pays ex-coloniaux, le capitalisme ne cesse d’augmenter la pression sur les travailleurs. Les problèmes dans le soi-disant " Tiers-monde " sont des problèmes qui nous touchent ici. Ainsi, il y a de plus en plus d’abus commis en faisant pression sur la population laborieuse par la menace de la délocalisation.
Un exemple extrême du capitalisme est l’abandon à son sort de la majorité de la population africaine. Pendant de longues années, les colonies africaines furent empêchées de se développer économiquement et le rôle du continent resta limité à celui de citron à presser… pour l’occident. Ainsi les dettes se sont accumulées avec, en plus, les intérêts excessifs qu’il faut rembourser. Pour obtenir de nouveaux prêts, les conditions du FMI et d’autres institutions capitalistes doivent être observées. Aujourd’hui, l’Afrique paie par jour 30 millions de dollars pour rembourser sa dette. En Afrique Sub-Saharienne, cela demande autant d’argent que tout ce que ces pays reçoivent comme soutien.
Il faut briser la puissance des multinationales en Afrique et abolir les institutions telles que le FMI ou la Banque Mondiale. Cela ne peut uniquement se faire par la nationalisation des multinationales sous le contrôle démocratique de la population laborieuse.
Début juillet, les représentants du capitalisme international viennent à Gleneagles, en Ecosse. Au sommet du G8 (les sept pays les plus riches, plus la Russie), ils veulent parler des changements climatiques et des problèmes de l’Afrique. Ces sommets sont systématiquement confrontés à des protestations massives et en Ecosse également, des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes sont attendus. Nous mobilisons ensemble, avec nos camarades d’Ecosse et d’ailleurs, pour différentes actions et organisons en marge des manifestations un camp international de jeunes avec des discussions et des débats.