Category: Jeunes

  • Marche des Jeunes pour l’Emploi 19 mars 2005 – participez !

    19 mars 2005 – participez!

    Tandis que les conditions de travail se dégradent globalement, que la flexibilité atteint des sommets et que les travailleurs sont soumis au chantage à la délocalisation, les bénéfices des 30.000 plus grosses entreprises en Belgique ont doublé entre 2002 et 2004. Avec un bénéfice net de presque 5 milliards d’euros, Belgacom engrange 23% de l’ensemble des bénéfices, mais les banques et les sociétés d’assurance ne sont pas en reste avec un bénéfice de respectivement 4,4 milliards et 600 millions d’euros en 2003.

    Une rétrospective de 2004

    La Poste – 2300 emplois

    La SNCB – 1716 cheminots

    Chez DHL à Zaventem, 1700 postes de travail disparaîtront après 2008.

    7984 entreprises, qui totalisaient 18550 emplois, ont dû déposer le bilan. Si l’horeca a connu le plus grand nombre de faillites (+9%), le commerce de gros (+2,3%), le secteur de la construction (+4,1%), le petit commerce (+5,9%) et le secteur des services (+5,7%) n’ont pas été épargnés.

    La manifestation du 21 décembre qui a vu 50.000 travailleurs arpenter les rues de Bruxelles était une réponse appropriée à l’agressivité patronale dans la négociation d’un nouvel Accord interprofessionnel (AIP). Cette manifestation est allée de pair avec des grèves spontanées comme chez De Lijn à Anvers et à Gand et chez les TEC dans toute la Wallonie. Chez Van Hool, seule une minorité des 4000 employés ont travaillé et la FGTB a fait grève dans tous les sièges du groupe Glaverbel en solidarité avec les travailleurs de Splintex où 284 emplois sur 844 doivent disparaître. Des travailleurs des services publics ont aussi rejoint le mouvement en solidarité avec leurs collègues du privé et pour de meilleures conditions de travail et plus de personnel.

    La STIB à Bruxelles fait grève pour la cinquième fois le 10 janvier pour de meilleures conditions de travail et plus de personnel. Le 27 janvier, le non-marchand organise une grève générale autour d’une large plate-forme de revendications. Les travailleurs ne peuvent pas se permettre de se laisser diviser entre syndicats, entre catégories professionnelles ou entre secteurs. Il faut une lutte unifiée, non seulement sur le plan intersectoriel, mais aussi sur le plan interprofessionnel. On augmente la flexibilité et les prépensions sont dans la ligne de mire. Entre-temps la chasse aux chômeurs est ouverte. Un jeune sur 5 est sans emploi. Les jeunes n’ont plus accès qu’à des emplois-bidon mal payés. Les patrons recourent aux intérimaires pour augmenter la flexibilité et faire baisser les salaires.

    Pour briser l’offensive patronale et faire reculer structurellement le chômage, il faut que la classe ouvrière reprenne l’initiative de façon unifiée autour d’un programme combatif. Résistance Internationale/Blokbuster, la campagne jeune du Mouvement pour une Alternative Socialiste, a contacté les organisations de jeunesse des syndicats afin d’organiser une Marche des Jeunes pour l’Emploi. Finalement elles sont tombées d’accord pour organiser une Marche des Jeunes pour l’Emploi, l’Egalité et la Gratuité de l’Enseignement à Bruxelles. Nous voulons ainsi renouer avec la tradition radicale du début des années ’80 lorsque les sections jeunes des syndicats faisaient descendre des dizaines de milliers de jeunes travailleurs contre la politique d’austérité arrogante du gouvernement. La mobilisation pour la Marche des Jeunes est aussi une occasion de s’adresser aux jeunes dans les entreprises et de les impliquer dans le travail syndical.

    Les dernières semaines ont vu la tenue d’assemblées et la mise sur pied de comités dans différentes régions pour préparer cette Marche des Jeunes. A Louvain, Anvers, Turnhout, Malines, Gand et Liège des comités locaux ont été créés. A la VUB et à l’ULB également, des comités d’étudiants et de membres du personnel se sont formés avec le soutien des syndicats. Ces comités organisent des actions locales et des discussions sur le programme de la Marche des Jeunes et sur des thèmes comme le chômage des jeunes, la flexibilité, le travail intérimaire, les bas salaires, la réduction du temps de travail.

    L’édition néerlandaise de Tribune, le mensuel de la CGSP, consacre la première page de son numéro de janvier à la Marche des Jeunes. En février, on prévoit des manifs régionales à Turnhout, Gand, Louvain et Malines. Il n’y a pas encore de comité pour la Marche des Jeunes dans votre entreprise? Parlez-en à votre délégué syndical ou prenez directement contact avec nous pour en discuter. Tous ensemble, faisons de la Marche des Jeunes pour l’Emploi, l’Egalité et la Gratuité de l’Enseignement un succès!

  • Comment construire un comité sur ton école?

    Je suis membre du MAS et de Résistance internationale (RI), la campagne jeune anticapitaliste, antiraciste et antiguerre du MAS. J’ai commencé par discuter avec des amies de la nécessité de lutter pour les acquis sociaux de nos parents et grandsparents et donc pour nos futurs emplois ainsi que de Résistance Internationale.

    Elles ont très vite réalisé l’enjeu de la marche et ont décidé de construire, avec moi, un comité sur notre école. Avec l’aide de RI, nous avons distribué un tract qui expliquait la situation du monde du travail et nous avons vendu le journal RI, écrit par des lycéens. Nous avons réussi, par ces tractages, à intéresser les jeunes les plus radicalisés. Avec ceux-ci nous avons pu élargir les tractages jusqu’aux profs, dont un avec lequel nous avons discuté afin d’obtenir son soutien et un local. Nous avons envoyé une charmante lettre à la préfète pour obtenir l’autorisation d’utiliser le local du professeur en question sur le temps de midi. RI nous a aidé à écrire cette lettre en donnant des arguments en béton.

    Désormais, nous nous réunissons toutes les deux semaines, le mardi sur le temps de midi. Au début, j’étais seule; aujourd’hui, nous sommes onze! A ces réunions, nous discutons de la manif et nous préparons des calicots. Mais il reste encore pas mal de boulot. Il faut élargir la campagne. C’est pourquoi nous organisons une fête de RI le 22 janvier à Bruxelles.

    Construits avec notre aide un comité de mobilisation et d’action sur ton école et rejoins Résistance Internationale pour lutter avec nous contre toutes forme de discrimination et d’exploitation.

  • Vers une nouvelle Marche des Jeunes pour l’Emploi

    AFIN DE FAIRE de cette Marche des Jeunes une réussite, il faut lancer la campagne sur les écoles, les entreprises, les bureaux de pointage. Voici un aperçu du travail déjà réalisé.

    Karel Mortier

    Le nombre de chômeurs augmente sans cesse et les promesses du gouvernement de créer 200.000 emplois étaient de la poudre aux yeux. Chaque jour des emplois passent à la trappe. Et les jeunes sont en première ligne: ils sont plus facilement licenciés car ils occupent souvent des emplois précaires. Pas facile de décrocher un emploi quand on est jeune, surtout quand on exige “de l’expérience”. Aujourd’hui pratiquement un jeune sur cinq est au chômage.

    Dans certaines régions, c’est même un jeune sur trois. Les jeunes sont de plus en plus considérés comme une maind’oeuvre flexible et bon marché. Les emplois qu’ils parviennent à décrocher sont souvent subsidiés par les pouvoirs publics. En même temps le gouvernement veut contrôler plus sévèrement les chômeurs, à commencer par les jeunes.

    Dans un certain nombre de services publics, les travailleurs se méfient des réorganisations en cours destinées à préparer la privatisation. Dans le privé, la brutalité des restructurations suscitées par l’appétit de profit des actionnaires inquiète beaucoup de travailleurs. Les conditions de travail se dégradent: une bonne raison pour unifier les aspirations des travailleurs des différents secteurs, du public et du privé, des jeunes et des moins jeunes.

    Une Marche des Jeunes pour l’Emploi est un excellent moyen de le faire. En 2004 nous avons donc proposé aux organisations de jeunes des syndicats d’organiser une telle Marche. La date du 19 mars 2005 a éte arrêtée pour organiser à Bruxelles une Marche des Jeunes pour l’Emploi, l’Égalité et l’Enseignement gratuit, dans la tradition des marches de jeunes des années 80 et 90. Afin de faire de cette marche un succès il faut des comités locaux dans les écoles, les entreprises, bureaux de pointage.

    Dans certaines régions, c’est bien parti!

    A la VUB, un Comité pour la Marche des Jeunes a été mis sur pied en décembre. Il regroupe la CGSP, la CGSLB et Actief Linkse Studenten (ALS). Des associations étudiantes ont également souscrit à l’appel. Le 21 décembre un Comité de la VUB pour la Marche des Jeunes participera à la manifestation nationale du front commun syndical à Bruxelles. En février, une initiative sera prise à la VUB pour organiser une journée de cours alternatifs et un débat sur la question du chômage des jeunes. A l’ULB on a pris contact avec les syndicats pour commencer la campagne après les examens de janvier. A l’Académie d’Anvers Anvers existe aussi un comité. A Liège il est possible de mettre sur pied des comités dans deux écoles, la discussion est engagée avec les syndicats.

    A Bruxelles, Louvain et Mons une campagne d’information a eu lieu sur les bureaux de pointage pour mettre sur pied des comités locaux. A Bruxelles Bruxelles, un certain nombre de chômeurs ont répondu favorablement à l’appel et ont commencé à participer à la construction d’un comité. A une époque où les chômeurs sont considérés par beaucoup comme responsables du chômage, ce n’est pas évident! Beaucoup oublient que souvent, pour un poste vacant, il y a au moins six candidats.

    Le 11 octobre, une première action de protestation a déjà eu lieu à plusieurs endroits du pays en se rassemblant devant les bureaux de l’ONEm pour protester contre la manière dont se font les contrôles.

    A Turnhout, une campagne est prévue avec les sections locales des jeunes CSC et des jeunes FGTB. La mobilisation aura lieu dans les écoles et les bureaux de pointage. Des actions sont prévues devant les agences d’intérim pour protester contre la flexibilité et les contrats précaires. Beaucoup de jeunes n’ont d’ailleurs pas d’autre solution que de tenter leur chance de décrocher un premier emploi et d’acquérir un peu d’expérience en acceptant des contrats à la semaine (ou pire encore!). Cette campagne doit déboucher sur une manifestation régionale le 11 février devant l’ONEm de Turnhout. Une telle manifestation aura lieu une semaine plus tard à Malines. Dans pas mal de villes, on s’active donc.

    L’approche des examens de janvier dans l’enseignement supérieur et les universités n’est certainement pas le meilleur moment pour mettre sur pied un comité. A l’ULB, la mobilisation démarrera immédiatement après les examens.

    Mais attention! Fin janvier, il ne restera plus beaucoup de temps: il faudra donc une campagne intense.

    Participez avec nous à cette mobilisation! Faites de la Marche des Jeunes pour l’Emploi une réussite et donnez-lui une assise locale en mettant sur pied un comité dans votre école, sur votre lieu de travail ou à votre bureau de pointage!

  • La violence fasciste à Liège

    Mercredi 15 décembre 04, un de nos membres étudiants été victime d’une agression par deux skinheads en pleine ville. Il semble que les deux individus n’aient pas apprécié les propos antifascistes qu’ils lui avaient entendu prononcé un peu plus tôt dans un café proche.

    EGA-ULg

    Bien qu’il ait réussis à se débarrasser de ses agresseurs, notre camarade s’est retrouvé avec une fracture du bras. Les fascistes à Liège ne sont pourtant ni nombreux ni organisés. Comme partout ailleurs en Wallonie, ils ne représentent rien d’autre que quelques excités marginaux. Pour autant, comme on le voit, ces excités ne pas inoffensifs. Cela montre bien quelles sont les options fondamentales de ce genre de personne : leur violence n’est que le reflet d’une morale autoritariste fermée sur elle-même qui refuse par avance toute idée de dialogue et de démocratie.

    Lorsque nous sommes confrontés à un adversaire politique, nous avons l’habitude de lui opposer la discussion et le débat politique. Mais face aux fascistes, il n’y a pas de discussion possible. La seule option que nous ayons est d’isoler leurs militants et de dénoncer leur idéologie raciste et antisociale.

    Sous couvert d’un discours favorable aux travailleurs, les partis fascistes (comme le front national par exemple) ne sont que les avatars de la société capitaliste. Ils comptent sur le mécontentement de la population pour la gagner à un programme de ségrégation raciale, de démantèlement des droits des femmes et de destruction des acquis sociaux. C’est pourquoi le MAS, comme parti ouvrier, s’est toujours montré très actif sur le terrain des luttes antifascistes.

    Ce qui est arrivé à notre camarade ne peut que renforcer notre détermination à lutter pour une société dont sera exclue toute idéologie de violence et de haine.

  • Une forte mobilisation anti-NSV à Gand!

    Après la condamnation du Vlaams Blok pour racisme et le bon effet de la stratégie médiatique du Vlaams Belang pour se montrer lui-même comme la « seule opposition » à l’establishment, la question d’ une véritable alternative et d’une stratégie efficace pour combattre l’extrême-droite devient cruciale. Cela s’est illustré clairement lors de la manifestation anti-NSV d’hier soir (2/12) à Gand. Près de 1.500 jeunes ont défilé à travers les rues de Gand, ce qui est la plus grande marche anti-NSV depuis le début des années 90’. Le NSV rassemblait à peine 150 à 200 manifestants.

    Geert Cool

    La manifestation était très combative et s’est déroulée paisiblement. Les slogans étaient lancés à tue-tête et comportaient également des revendications sociales. Contrairement au Vlaams Belang, qui propose la formation d’une opposition mais qui en réalité est pour une politique d’austérité plus dure, nous voulons construire une opposition active qui est capable d’apporter des perspectives au mouvement pour gagner la lutte.

    Contre la stratégie de « diviser pour régner »

    Il devient évident que le Vlaams Belang n’a pas d’alternative avec son soit-disant « plan pour la qualité de la vie » qui a été voté à Deurne dans le conseil de district. Le parti y revendiquait une répression plus dure contre les victimes du système actuel. Un exemple concret : à la place de revendiquer des sacs poubelles bons marché, ils ont défendu une politique plus sévère pour les gens qui abandonnent leurs déchets dans la nature. A la place de revendiquer des maisons sociales de meilleure qualité et en plus grand nombre, ils ont plaidé la restriction de l’accès aux habitations sociales pour les immigrés. Contre la politique de diviser pour régner, une réponse unitaire et active des travailleurs et des jeunes est nécessaire.

    Nous proposons au mouvement anti-fasciste de travailler avec nous pour mobiliser pour la Marche des Jeunes pour l’Emploi le 19 mars. L’objectif est d’apporter la possibilité d’organiser des gens sur le plan local, et de démarrer activement une campagne pour une manifestation capable d’unifier les différents mouvements. Au cours de la préparation de cette manifestation nous serons également actifs localement, par exemple sur les bureaux de pointage.

    Une manifestation paisible

    La manifestation a démarré à 19h00 au « Zuid » de Gand, et est passée entre-autre par le quartier Heirnis, un quartier populaire du centre-ville. Nous trouvons qu’il est important de passer dans les quartiers ouvriers pour montrer que la lutte anti-fasciste ne peut être gagnée que s’il y a unité entre les travailleurs et les jeunes. Dans le quartier Heirnis nous avons reçu d’ailleurs énormément de réactions très positives. Le lundi soir un groupe de militants du MAS avait fait le tour du quartier pour vendre notre mensuel, et en un soir nous en avions vendu 61 exemplaires.

    La manifestation a pris fin au « Zuid » à Gand où il y a encore eu quelques courts discours. Ensuite les manifestants se sont apprêtés à retourner chez eux ou à aller boire un verre dans le quartier étudiant. A l’extérieur il fallait cependant compter sur des manifestants d’extrême-droite et la police.

    Le NSV s’est encore ridiculisé

    Avec seulement 150 à 200 manifestants, le NSV s’est à nouveau ridiculisé. Le NSV manifestait contre l’adhésion de la Turquie à l’UE et disait dans son communiqué de presse, entre autre, que des « hordes turques » formaient déjà une menace pour le « Avondland », autrement dit que les Turcs formaient selon le NSV une menace pour la civilisation de l’Europe occidentale. Nous ne sommes pas les défenseurs de l’Union Européenne et donc nous ne sommes également pas pour l’adhésion de la Turquie, mais sur base d’un point de vue de classe. Nous plaidons pour les intérêts des travailleurs et de leurs familles et nous résistons en cela contre l’UE. Le NSV se base uniquement sur des arguments racistes.

    Le NSV n’est cependant pas parvenu à mobiliser sérieusement. Avec le lancement de leur campagne, l’organisation a reçu beaucoup de mauvaises réactions d’étudiants et de jeunes qui étaient actifs contre l’extrême droite. Malgré le fait que le Vlaams Belang ait récolté 22 % des voix à Gand aux dernières élections, seulement 150 fascistes sont descendus dans la rue. C’est une expression du manque de soutien actif qu’ont des groupes comme le NSV.

    Quartier étudiant occupé :

    Il y a eu quelques problèmes dans le quartier autour de la rue d’Overpoort quand un gros groupe de fascistes s’est formé. Quelques centaines d’antifascistes ont été attaqués physiquement par le NSV sous la direction du responsable national des jeunes du Vlaams Blok, Hans Verreyt. Une équipe de gros bras qui n’étaient clairement pas des étudiants, ont chargé les antifascistes. Dans les bagarres organisées par le Vlaams Belang, ils ont frappé violemment de nombreux manifestants. Le Vlaams Belang se profile comme un nouveau parti « acceptable » mais nous avons vu dans la pratique que leur vieux noyau de fascistes durs est toujours dominant. Des antifascistes ont été physiquement frappés, surtout ceux qui sont d’origine immigrée ou ceux qui sont bien connus comme militants actifs du MAS. Un bon nombre de nos camarades ont été blessés par ces crapules fascistes.

    La police attaque les victimes :

    Au lieu de se retourner contre les fascistes qui étaient en claire minorité, la police a fait face aux antifascistes avec leur autopompe et un certain nombre de nos camarades dirigeants ont été arrêtés de manière très dure. Lorsqu’un groupe de nos militants a pris la route de la gare pour retourner dans leurs villes respectives, un responsable du district de Bruxelles du MAS a été violemment frappé et arrêté par un groupe de policiers. Et ce malgré que le MAS se soit clairement prononcé contre la violence, en face de l’extrême droite et de la police. Apparemment la police avait vraiment peur d’arrêter les brutes du Vlaams Belang et elle trouvait plus facile de s’attaquer aux jeunes de gauche. Notre supériorité numérique flagrante a fait que bon nombre de fascistes ont été raccompagnés dans leur bus et ont dû quitter la ville. Les étudiants de gauche dominaient très clairement le quartier étudiant Overpoort.

    Un rapport de force très clair :

    Le Vlaams Belang peut récolter de nombreuses voix aux élections, mais il est clair que leur noyau dur est isolé dans la société. Ca s’est illustré dans la différence de manifestants des deux côtés : 1500 contre 150 fascistes dont une grosse partie était des habitués des batailles de rue. Cela n’est pas accepté par des couches larges de la population. Avec le MAS, nous allons continuer à mener campagne contre la violence fasciste et contre l’illusion que le Vlaams Belang constitue une alternative aux politiciens traditionnels.

  • MANIFESTATION ANTI-NSV

    MANIFESTEZ AVEC NOUS

  • Contre le racisme!
  • Contre la politique antisociale!
  • 2 décembre > 19h > Gand (Zuid)

    LE NSV DÉFILERA le 2 décembre dans les rues de Gand. Le NSV est l’organisation étudiante du Vlaams Blok. Le Vlaams Blok a beau démentir tout lien avec le NSV, celui-ci n’en est pas moins le lieu de formation par excellence des futurs mandataires du Vlaams Blok. Le NSV peut se permettre d’être plus radical et on ne s’y embarrasse pas de précautions de langage en matière de racisme et de sexisme.

    Koenraad Depauw

    Qu’on en juge par l’article qu’ils ont publié dans leur journal sous le titre «L’égalité, un mythe». Ils y soutiennent que la boîte crânienne des gens de couleur est plus petite que celle des Blancs. Le NSV n’hésite pas non plus à utiliser la violence contre les immigrés, les réfugiés et les adversaires politiques. Le fait que des dirigeants du Vlaams Blok de premier plan comme Filip Dewinter et Frank Van Hecke y aient joué un rôle important lorsqu’ils étaient étudiants ne relève pas du hasard. Aujourd’hui encore, les membres du NSV se retrouvent au Vlaams Blok après leurs études.

    Pourquoi manifester contre le racisme et le NSV?

    Cette contre-manifestation a un double objectif. Une première raison de manifester est la violence dont le NSV est coutumier. La manif du NSV commence et se termine dans le quartier le plus animé de Gand. Il ne fera pas bon ce soir-là de se trouver dans les parages si on est un immigré, un réfugié ou un adversaire politique.

    Les fois précédentes, la contre-manifestation était tellement grande qu’elle a pu bloquer pacifiquement la manif du NSV de telle sorte qu’ils ont dû remonter dans leurs bus bien plus tôt que prévu. Nous voulons prévenir toute velléité de violence le 2 décembre par notre majorité numérique. C’est pourquoi nous organisons une contre-manifestation au lieu d’une «fête multiculturelle» ou d’une action ludique. Voilà pourquoi nous vous demandons de manifester avec nous, de participer à la campagne et de nous soutenir!

    Le Vlaams Blok fait 22% des voix à Gand. Nous pensons qu’on ne peut combattre le Vlaams Blok et le racisme qu’avec un programme social. C’est ce que fera le MAS le 2 décembre. Nous devons lutter pour des investissements massifs dans le logement social. Le coût élevé du logement est une des principales causes de la pauvreté en Belgique. Le MAS est pour la répartition du travail disponible entre tous sur base d’une réduction du temps de travail avec maintien du salaire. C’est la seule solution au problème du chômage. Nous pensons que la croissance du Vlaams Blok n’est pas due au manque de civisme ou à l’étroitesse d’esprit des Flamands. Le Blok prospère dans le climat de mécontentement général qui trouve sa source dans la politique néo-libérale antisociale des partis traditionnels. Par conséquent, seule une opposition de gauche à la politique de droite peut faire perdre du terrain au Vlaams Blok. Cela ne se manifestera pas en premier lieu dans les élections, mais dans la rue, dans les entreprises, dans la lutte sociale. C’est le message que nous voulons diffuser. Le Vlaams Blok n’est pas plus à même de résoudre les problèmes des petites gens que les partis traditionnels. Nous voulons aussi en convaincre les électeurs du Vlaams Blok.

  • Congrès national d’EGA

    Ce samedi 9 octobre s’est tenu le Congrès National d’EGA. Une soixantaine d’étudiants provenant de toutes les sections belges étaient présents, ainsi que des membres de nos organisations étudiantes de France et d’Angleterre.

    Tim Joosen

    Le Congrès débuta avec une discussion sur le développement de l’enseignement depuis la seconde guerre mondiale. Cette vue d’ensemble a permis de clairement établir les liens entre les évolutions de l’enseignement et du reste de la société. Notamment le fait que nos acquis, par exemple la sécurité sociale ou les droits étudiants, tant à l’université que dans les hautes écoles, sont le résultat des revendications et des luttes du mouvement ouvrier.

    Il a été également constaté qu’en Belgique, les sévères mesures d’austérité sont encore à venir. EGA lutte clairement contre cela, et résistera par l’intermédiaire de nos sections francophones et néerlandophones de Bruxelles, Anvers, Liège, Louvain, Gand, Mons et Louvain-la-Neuve. La nécessité d’une structure coordonnée nationalement, aidée d’une direction politique, a été mise en avant, entre autre pour trouver une solution à la répression que nos cercles subissent depuis plusieurs mois dans diverses universités.

    Mais de bonnes perspectives et de la bonne volonté pour passer à l’action ne suffisent pas seul. C’est pourquoi EGA possède un programme résolument marxiste. Nos succès dépendent avant tout de notre capacité de former nos membres et de leur donner plus d’assurance. EGA veut offrir un outil à l’énergie étudiante, outil avec lequel tous pourront lutter pour leurs intérêts et leurs droits. D’autre part, avec ces étudiants, nous voulons aussi renforcer notre parti révolutionnaire afin qu’il puisse mieux participer aux luttes à venir du mouvement ouvrier.

    Ce ne sera que le combat conjoint des travailleurs, jeunes et chômeurs qui sera capable de mettre à bas le système capitaliste et de construire une société socialiste où un enseignement gratuit et de qualité sera enfin réalisable. Nous appelons tous les étudiants à rejoindre EGA, et ainsi à guider les luttes!

  • Vers une nouvelle Marche des Jeunes pour l’Emploi, contre le Racisme

    En Allemagne et aux Pays-Bas, le gouvernement a déclaré la guerre aux travailleurs et aux jeunes. Les mesures d’austérité les plus rigoureuses depuis la Deuxième Guerre mondiale leurs sont imposées: semaine de 40 heures sans augmentation de salaire, recul de l’âge de la pension, renchérissement des droits d’inscription dans les universités, limitation drastique dans le temps des allocations de chômage.

    Nikei De Pooter

    En Belgique aussi le gouvernement et le patronat se préparent à imposer un plan d’austérité similaire. Pour la première fois les jeunes chômeurs sont directement attaqués. A partir d’octobre les chômeurs de moins de 30 ans seront convoqués pour se présenter à l’ONEm. Au nom du gouvernement, cet organisme doit considérer si des efforts «suffisants» ont été fournis afin de trouver un emploi. Sinon, les chômeurs seront sanctionnés. L’ONEm n’est pas une institution qui accompagne les travailleurs sans emploi, comme le FOREm et l’ORBEm. C’est un organe qui contrôle et réprime. Un document interne du gouvernement dévoile le but poursuivit: supprimer 30.000 chômeurs d’ici 2007 (De Tijd, 10/1/2004). Le gouvernement veut contraindre les chômeurs privés d’allocation à accepter n’importe quel emploi à n’importe quelle condition. Il veut ainsi mettre la pression sur les conditions de travail et sur les salaires.

    Les chômeurs ne seront pas les seuls à être attaqués. Le patronat parle ouvertement de la suppression des prépensions, de l’introduction de la semaine des 40 heures, de l’accroissement de la flexibilité, du gel des salaires, de la privatisation des services publics,. De plus, avec les accords de Bologne, l’enseignement supérieur va se réformer selon le modèle américain, ce qui aura pour conséquence d’augmenter considérablement les droits d’inscription.

    Face à cette offensive généralisée du patronat contre les acquis sociaux, déjà engagée dans les pays voisins, le mouvement ouvrier doit également proposer une réponse globale. C’est pourquoi Blokbuster et le MAS/LSP ont proposé aux organisations de jeunesse des syndicats d’organiser une nouvelle Marche des Jeunes pour l’Emploi et contre le Racisme, comme premier pas dans cette direction. En Allemagne et aux Pays-Bas, des manifestations de masse et des mouvements de grève font trembler la bourgeoisie. Cet exemple doit être suivi. C’est seulement par une résistance massive et active que nous pouvons faire plier le gouvernement et le patronat!

    Nous voulons rassembler en action toutes les couches des travailleurs et des jeunes touchés par la volonté d’austérité du gouvernement. Par la Marche des jeunes du 19 mars 2005, nous voulons unifier la lutte contre la politique de démantèlement social. Nous appelons tout le monde dans les écoles, les universités, les entreprises et les quartiers à mettre sur pied des comités de mobilisation. Nous allons produire des autocollants, des tracts et du matériel approprié. Contactez-nous afin de faire de cette marche des jeunes un puissant levier contre la politique d’austérité!

  • EGA partout présent pour dire NON A BOLOGNE!

    Rentrées académiques à l’ULB, ERASME et à l’UCL

    L’Université Libre de Bruxelles entamait ce 15 septembre 2004 sa journée de rentrée axée cette année sur l’application du Processus de Bologne. A cette occasion on nous tint un respectable discours sur le grand bienfait de la prétendue nouvelle mobilité renforcée par la mise en place des académies universitaires, sur le grand avantage que représentait la flexibilité accrue des diplômes sur le marché de l’emploi, sur la facilité de l’accès à toutes les merveilleuses infrastructures de l’ULB, bien sûr tenue par le grand Recteur de l’université: monsieur de Maret.

    Charlotte Garnier

    Le représentant du Bureau Étudiant Interfac (BEA) a pris la parole pour vanter les mérites de Bologne et en émettant quelques réserves, tout en remerciant les autorités académiques «qui font tout pour arranger les choses»…Face à ces mensonges, il est heureux qu’Étudiants de Gauche Actifs ait été présent dès 9 heures du matin avec le journal L’Égalité qui contient un dossier spécial sur Bologne: privatisations des restaurants universitaires, disparition du minerval intermédiaire, diminution des attributions de bourses, restructuration du campus avec des aires réservées aux activités de privé (librairies, kiosques à journaux, hausse du prix des kots). Le foyer étudiant, lieu convivial qui résistait encore à l’envahiseur vient d’être privatisé, alors que Solvay, la faculté la plus élitiste, vient de faire un appel d’offre à des investisseurs privés pour la construction de ses nouveaux bâtiments,…

    Des réactions: les 1ères années de bachelier ignoraient tout de l’ancien système. Le soir, à la première réunion d’Étudiants de Gauche Actifs une quinzaine d’étudiants étaient présents et se sont montrés intéressés par notre organisation. Le lendemain nous étions présents au campus d’Érasme (faculté de médecine): peu d’étudiants étaient présents, mais nous avons rencontré des gens surtout intéressés par le numerus clausus et peu à Bologne.A l’UCL, la semaine suivante, EGA a tenu un stand. L’accueil des étudiants fut chaleureux et nous avons vendu une cinquantaine du mensuel Alternative Socialiste.

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