Category: Jeunes

  • Manifeste avec nous contre l’extrême-droite, pour une alternative de gauche!

    Le Mouvement pour une Alternative Socialiste, Etudiants de Gauche Actifs et Blokbuster/Résistance Internationale construisent une opposition de gauche contre la politique anti-sociale des partis traditionnels et la montée de l’extrême droite.

    Tract RI-Bruxelles

    Depuis le dimanche noir du 24 novembre 1991, avec blokbuster, des jeunes et des travailleurs, faisaient déjà le lien entre la politique néo-libérale et le succès grandissant du Vlaams Blok (maintenant Belang). Pendant que la majorité du mouvement anti-raciste approchait les electeurs du VB sur une base moraliste, Resistance Internationale pointait déjà la nécéssité de combattre les causes plus profondes.

    Depuis ce fameux dimanche noir, les attaques du gouvernement et du patronat sont plus fortes et plus brutales. Le Vlaams Belang s’est présentée avec sa propagande populiste comme le parti anti establishment politique. Dans les faits, il est le parti qui promet d’apporter ordre et calme pour l’élite économique.

    Il ne peut offrir aucune véritable réponse aux problèmes auxquels la majorité de la population est confrontée, comme un enseignement de plus en plus cher, la polution, l’insécurité sociale, le chômage, le manque de logement…, jusqu’à la pauvreté complète (1 sur 6 Flamands).

    Les richesses dans cette société sont présentes pour offrir à chacun un niveau de vie décent. Aujourd’hui, une très grosse partie des richesses produites sont dans les mains d’un club select de capitalistes qui deviennent de plus en plus riches tandis que le reste de la population devient de plus en plus pauvre.

    La seule réponse à cela est une lutte unie de tous les exploités contre nos exploiteurs communs. Et tout ce qui nous divise, comme le racisme ou le sexisme, nous affaiblit. Nous appelons à une lutte unifiée pour une alternative socialiste à cette logique de profits! Blokbuster/ RI, EGA et MAS veulent construire une opposition conséquente.

    MANIFESTATION CONTRE LE VLAAMS BELANG

    • Quand? : samedi 26 novembre 14 h.
    • Où? : Sur le Vrijdagmarkt à Gand
    • Gare Centrale de Bruxelles à 11h30. 5€ aller-retour en train

    MANIFESTATION CONTRE LA MARCHE DES ETUDIANTS FASCISTES DU NSV

    • Quand? : Jeudi 01 décembre
    • Où? : à Louvain
    • RDV BXL : 17h Gare d’Etterbeek

    MOBILISE DANS TON ECOLE CONTRE L’ EXTREME DROITE !!

      Résistance Internationale organise un meeting sur le Vlaams Belang et comment le combattre.

      Nous discuterons de :

      -Qu’est ce que l’extrême droite et le fascisme ?

      -Comment lutter efficacement contre le Vlaams Belang ?

      -Comment mobiliser pour les manifestations ?

      19 novembre, 16h. ULB, Campus du Solbosch. SALLE H 2221. Av. Roosevelt, 50 1050 Bxl

  • Manifestez le 26 novembre à Gand. Vlaams Belang: parti de l’homme de la rue ou du patronat?

    Ce 26 novembre, le VB organisera à Gand son congrès économique. Le parti d’extrême-droite qui aime se présenter comme représentant de l’homme de la rue est maintenant en train de revenir là-dessus. Ainsi Eddy Buggenhout, un des spécialistes économique du VB, a déclaré en préparation du congrès: " Dans notre système de propriété privée des moyens de production il existe en effet beaucoup de gens et de familles qui sont très riches justement à cause de cette propriété des entreprises. Mais est-ce vraiment si grave? " Le congrès porte le nom de "Flandre Entreprenante, prospérité pour tous", mais en réalité il s’agit de plus de prospérité pour le patronat et les riches.

    Yves Drieghe

    Cela s’avère particulièrement clair dans l’analyse du VB sur le chômage et la pauvreté: "Si les charges et les obstacles sont réellement si importantes, est-ce qu’on est encore capable d’embaucher qui on veut? Et puis il y a la productivité et sa hausse nécessaire vers laquelle nous devenons aspirer afin d’éliminer le retard de l’Europe par rapport aux Etats-Unis." Le programme économique du VB est clair: une baisse de charges pour les patrons (d’où une diminution des côtisations patronales à la sécurité sociale, ce qui est une attaque sur le salaire indirect des travailleurs), une flexibilité accrue pour les travailleurs, le démantèlement de la sécurité sociale. Que proposent-ils pour les syndicats?

    Le VB part de l’idée que le mouvement syndical se compose " d’intellectuels universitaires gauchistes sachant à peine compter jusque cinq en matière d’économie. " Les syndicats se serviraient de la peur patronale des grèves afin de contraindre le patronat d’accepter leur politique de "travail hypercher". Le VB suit le patronat dans ses attaques sur les " positions radicales " des syndicats. Ces attaques visent uniquement à faire avaler encore plus de destruction sociale par les travailleurs et leurs familles.

    Les syndicats défendent-ils réellement les travailleurs de façon " radicale"? Les attaques du patronat et des partis traditionnels, les plans d’austérité que les salariés doivent avaler manquent de risposte énergique de la part des directions syndicales. Construire des représentations syndicales combattives est plus que jamais nécessaire et c’est justement cela que le VB veut éviter en exigeant des syndicats qu’ils aient le statut de la personnalité juridique. Cela impliquerait que les syndicats puissent être poursuivis en justice lors des actions de grève.

    Selon le VB, il faut de gros profits afin que les entreprises puissent réinvestir. C’est la logique néolibérale également défendue par les partis traditionnels et qui mène entre à des profits exorbitants réalisés sur le dos des travailleurs. Si le chômage atteint des niveaux records, c’est en conséquence des années de politique néolibérale.

    En plus, le VB veut s’attaquer dûrement à la sécurité sociale, et accentuer la disponibilité pour le marché de travail et la discipline de travail. Au congrès économique du VB à la fin des années ’80, les chômeurs étaient dépeints comme des " profiteurs de profession ". Entretenir ces chômeurs, ou maintenir des services publics sont, selon le VB, des " éléments communistes " dans notre économie.

    Il est clair que le VB n’est pas un parti qui défend les intérêts de la majorité de la population, mais fomente des attaques anti-sociales encore plus violentes. Cela aboutira à plus de pauvreté, ce qui est explicitement reconnu par le VB en préparation de son congrès économique. Nous nous opposons à chaque attaque contre les travailleurs et leurs familles. Voilà pourquoi, le 26 novembre, nous manifesterons à Gand pour défendre une opposition de gauche contre la politique de droite et d’extrème-droite avec une véritable alternative : une alternative socialiste.

  • 29 octobre: journée anti-fasciste à Anvers!

    La discussion sur la lutte contre l’extrême-droite est encore très importante, surtout à Anvers où 33% de la population vote pour le Vlaams Belang. Dans le cadre des élections communales de 2006, il y aura des discussions sur les dangers du VB. Notre campagne Blokbuster reçoit beaucoup de réactions positives vis-à-vis de nos solutions dans cette discussion. Afin de leur donner plus d’ampleur, Blokbuster organise une journée anti-fasciste à Anvers.

    Laurent Grandgaignage

    La politique de droite mène au succès électoral du VB

    Depuis des décennies les partis traditionnels dans le conseil communal ont mené une politique anti-sociale. Le mécontentement parmi la population a crû à cause des assainissements dans le secteur social, le manque de logements sociaux, le taux de chômage de 17%,… La réponse du Vlaams Belang est de rendre les immigrés responsables du recul social. Cela mène à des divisions sur le plan ethnique au lieu d’une lutte unifiée contre la politique néo-libérale. La seule alternative du VB est une politique néo-libérale et répressive accrue.

    Résistance active contre la politique de droite

    Les travailleurs et jeunes les plus conscients savent que le Vlaams Belang n’a pas de réponses pour les problèmes sociaux et qu’une véritable alternative avec un programme socialiste est urgement nécéssaire. Blokbuster veut aider à la construction d’une telle opposition et en appelle aux travailleurs et aux jeunes pour participer aux discussions lors de cette journée anti-fasciste.

    Des discussions sur la stratégie contre l’extrême-droite et notre alternative seront organisées l’après-midi, tandis que la soirée sera réservée aux concerts et aux DJ’s. L’entrée sera à un prix libre, en fonction des moyens de chacun.

    Plus d’informations et le programme sont sur notre site (en néerlandais)

  • Liège: Nouvelle lutte contre l’augmentation du minerval

    L’année passée, l’université de Liège avait connu une atmosphère inhabituelle rythmée par la lutte contre l’augmentation du minerval et une campagne pour l’élection de la représentation étudiante. Ces deux campagnes avaient reçu l’appui de nombreux étudiants. Une mobilisation de 300 à 400 personnes s’était soldée par l’occupation du rectorat pendant presque 24h. Mais cette année, que reste-t-il de ce mouvement?

    Simon Hupkens

    La lutte contre l’augmentation du minerval avait débouché sur un accord avec la direction. L’université avait mis en place un “moratoire” d’un an sur l’augmentation du minerval. Cette victoire avait été possible grâce à la mobilisation d’étudiants venus d’horizons militants très différents réunis au sein d’un collectif: le SAEL (syndicat autonome des étudiants liégeois).

    EGA avait participé activement à cette initiative et aux élections qui avaient suivi, permettant à 4 de nos camarades d’être élus à l’assemblée étudiante. Mais il était déjà clair pour nous que ces mandats n’étaient qu’un moyen d’amplifier et de catalyser le mouvement contre l’augmentation du coût des études. Il nous semble en effet que l’expérience de l’année passée a prouvé que l’on n’obtenait rien sans la participation d’un maximum d’étudiants et des mobilisations massives afin de faire plier la direction. Il n’en va pas de même pour les autres militants avec qui nous avons collaboré. Ayant intégré depuis cette année l’exécutif de la représentation officielle des étudiants de l’université, ils songent avant tout à négocier avec le rectorat la reconduction de l’accord. Cette nouvelle bureaucratie, puisque c’en est bien une, est animée des meilleures intentions du monde: progressiste, elle entend militer pour une liberté d’accès accrue aux études. Mais elle ne semble pas tirer les mêmes conclusions que nous.

    Plutôt que de préparer son entretien avec la direction, elle devrait se consacrer dès maintenant à la construction d’un mouvement large des étudiants qui pourrait montrer au recteur que les étudiants soutiennent ses revendications. Au delà de ça, cette mobilisation pourrait contribuer à rendre les étudiants acteurs à part entière du processus, conscients et critiques face à la direction, élaborant eux-mêmes leurs moyens de lutte et leurs revendications. EGA, en tout cas, n’a pas attendu les négociations avec le recteur pour relancer les mobilisations de l’année passée.

    Si nous sommes seuls à mener campagne sur ce thème pour le moment, nous sommes certains de pouvoir compter sur le soutien d’un nombre grandissant d’étudiants, organisés ou non. Il va de soi que dès que la lutte s’élargira, nous ne resterons pas seuls à mener des actions dans notre coin: nous mettrons tout en oeuvre pour mener cette campagne de façon unitaire.

  • Qui sont les Etudiants de Gauche Actifs?

    Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA-ALS) sont une organisation d’étudiants de gauche combatifs dans les universités et les hautes écoles partout en Belgique (Anvers, Bruxelles, Gand, Louvain, Liège, Mons, etc.). EGA est un aspect important du travail jeunes du MAS-LSP. Avec EGA nous défendons les droits et les intérêts des étudiants qui sont attaqués de manière systématique aujourd’hui, entre autres avec l’introduction des accords de Bologne.

    Tina De Greef

    Nous partons du principe que tout le monde a droit à un enseigement gratuit et de qualité à tous les niveaux; cela implique l’accès à un réseau de services sociaux comme des restaurants, du logement, des guidances pour les étudiants… Nous exigeons que les hautes écoles et les universités soient indépendantes du secteur privé. Nous nous opposons également à toute forme de discrimination dans l’enseignement: homophobie, sexisme, racisme, discrimination à l’encontre des moins valides, etc.

    Afin de réaliser cela, nous organisons des actions (manifestations, etc) et des discussions. Du fait que cette logique capitaliste (les profits d’abord) signifie un système d’exploitation, non seulement dans les pays du monde néo-colonial, mais aussi en Belgique, nous défendons une toute autre forme de société, une société où les intérêts de la majorité de la population priment sur les profits de quelques uns; voilà pourquoi nous avons un programme clairement anticapitaliste.

    Les étudiants seuls ne pourront pas changer la société. C’est pourquoi nous nous orientons vers ces couches de la société qui peuvent se servir de leur position en tant que producteurs pour réaliser des changements, c’est-à-dire les travailleurs. Cela implique entre autres la collaboration avec le personnel, académique et technique, de l’enseignement. Ainsi, à titre d’exemple, à Louvain, nous soutenons activement la lutte du personnel des restaurants étudiants (Alma) dans leur lutte contre les velléités de privatisation, qui ne mèneront qu’à plus de licenciements et à un nouveau recul de la qualité et de la fonction sociale du restaurant.

    Si tu veux défendre tes droits avec nous contre l’exploitation, le racisme et la casse de nos droits d’étudiant, alors rejoints les Etudiants de Gauche Actifs!

  • Manifestation contre le congrès économique du VB

    Le Vlaams Belang dit qu’il a des solutions pour les problèmes qui existent dans la société. Le cordon sanitaire a empêché qu’ils arrivent au pouvoir. Mais c’est une bonne situation pour la direction du Vlaams Belang: cela leur offre la possibilité de se positionner comme radicaux…

    Laura Gilles

    On le voit à travers des slogans comme: “La Turquie en Europe? Non!”,”adapter ou retourner” et “Moins de criminalité, plus de Flandres”… Le VB se profi le comme le parti qui défend les droits des travailleurs, le travail, les structures sociales et la garantie d’une politique juste pour tous.

    Mais la vérité est malheureusement différente. La politique du Vlaams Belang est basée sur la division des travailleurs. Ils opposent les différents groupes dans la société. La frustration qui vient des problèmes sociaux est utilisée pour diviser les wallons et les fl amands, les belges et les marocains, les hommes et les femmes… Par ce programme, le VB est capable de cacher leurs vrais intentions.

    Le VB est en fait contre les syndicats, qui sont là pour defender les intérêts de travailleurs. Ils dissent qu’ils veulent abolir le droit de faire grève. Mais la grève est une arme importante que les travailleurs et les jeunes ont pour se battre contre des mauvaises conditions de travail, des bas salaires ou la fl éxibilité. En plus, ils veulent diminuer la sécurité sociale, parce que pour eux, ce sont surtout des “ profi teurs professionnels “ qui en bénéfi cient. Cette argumentation est fausse. La sécurité sociale, ce n’est pas seulement des allocations de chômage, mais aussi, les soins de santé, l’aide pour les vieux… Elle a été construite par des luttes que nos parents et grands parents ont menées.

    Le Vlaams Belang ne s’en prend pas aux vrais causes des problèmes sociaux. S’il a le pouvoir, il ne fera rien contre la pauvreté, le chômage, l’éducation élitiste, le manque de logement… Au contraire, la direction du VB a une idéologie fasciste dans laquelle il n’y a pas de place pour les syndicats, les besoins sociaux, les immigrés… Les immigrés se trouvent dans les couches les plus pauvres en Belgique, 50% d’entre eux est au chômage. Il est clair que le VB ne va pas donner de solutions par son racisme.

    Nous nous battons pour plus de jobs avec des meilleures conditions de travail pour les belges et les étrangers. Nous faisons le lien entre la question de l’intégration et les questions sociales

    Le VB a son congrès économique en novembre. Il veut se présenter comme un instrument utile pour la bourgeoisie, c’est à dire capable d’appliquer les mesures d’assainissement. La mobilization contre ce congrès, nous done la possibilité de dénoncer le VB sur ses thèmes antisociaux. On appelle donc tout le monde à faire campagne avec nous et à manifester contre le VB, ce 26 novembre.

    Qu’est que tu peux faire?

  • organiser avec quelques amis un comité de mobilisation dans ton école
  • distribuer des tracts et des affi ches dans ton école ou ton quartier
  • inviter un orateur de notre organisation
  • venir à nos réunions locales et nous rejoindre !!!
  • Le fascisme dans les années ’20 et ‘30

    Quelle galère ! Voilà qu’on me demande d’écrire un article sur “qu’est-ce que le fascisme “ ! Quelle question, j’vous jure…-Un système totalitaire où toutes les libertés de défense et de parole sont bafouées-… ah vous saviez déjà ça, flûte! Bon ben tant pis j’écris quand même!!

    Trahison de la direction

    La venue du fascisme en Europe est, en fait, le fruit de trahison à répétition qu’a subit le mouvement ouvrier. Tout part d’Italie en 1920 où, suite aux acquis de la révolution d’octobre en Russie, la classe ouvrière Italienne se lance dans la lutte pour leurs droits fondamentaux.

    C’est donc en septembre 1920 que les ouvriers Italiens prennent possession des usines et des fabriques! Seulement, le parti socialiste de l’époque eut peur que le mouvement leur échappe et il préférèra freiner le mouvement pour pouvoir continuer à le contrôler. La trahison de la direction et le manque d’alternative a été la base pour le développement du mouvement fascsistes.

    Le coup d’état

    En novembre, les fascistes purent prendre Bologne. Cette trahison a permis la montée en flèche des groupes fascistes à travaers toute l’Italie, car il n’y avait pas de parti de travailleurs qui organise la lutte et construit une réelle opposition face à ces groupes. De plus, les ouvriers ayant été trahi, la plupart n’accordaient plus de crédit aux directions de gauche et certains préfèraient aller écouter les discours, très démagogues, des fascistes, qui se profilent comme un parti d’opposition qui résoudrait les problèmes sociaux!!

    Ce n’est que lorsqu’il s’est rendu compte de la force que les fascistes représentaient (c’est à dire bien trop tard) que le parti socialiste a réagit : il a fait un appel à la grève générale. Malheureusement, il avait tellement mouillé la poudre, craignant qu’elle ne s’enflamme, que la poudre ne prit pas feu. Mussolini a donc pu tranquillement prendre les rennes du pouvoir, car, en plus d’avoir été indirectement aidé par le parti socialiste, il a largement été aidé par les grands capitalistes de l’époque !

    Les consequences

    Ben oui imaginez ce qu’apporte une dictature fasciste : fin des syndicats, anéantissement des organisations ouvrières, défense du grand capital,… Les capitalistes ont utilisés les fascistes pourcasser le mouvement ouvrier organisé. A travers les milices fascistes, des actions de grèves, des réunions syndicales, … étaient impossibles à organiser. Pour ce qui est de l’Allemagne, c’est presque le même déroulement sauf que là, toutes les directions de gauche sont impardonnable car eux ils avaient déjà l’exemple de l’Italie. Mais je rassure tout ceux qui craignent que ça se reproduise, la situation en Allemagne et en Italie était totalement différente qu’aujourd’hui : la misère était énorme et on sortait d’une guerre horrible!!

    Est ce que le fascisme est possible aujourd’hui?

    Et c’est principalement sur la misère que les fascistes se construisent ; évidemment, si les gens ne vivaient pas dans des conditions excecrables, ils ne chercheraient pas une échapatoire politique et ne tomberaient pas dans le piège des discours démagogues fascistes. De plus, à l’époque les fascistes ont échappé en partie au contrôle des capitalistes. Ils mesureraient plus les conséquences avant de faire les mêmes erreurs!

  • Qu’est ce qu’EGA?

    Etudiants de gauche actifs est un cercle qui organise des étudiants anti-capitalistes. Nous voulons discuter des contradictions de ce système et de l’alternative à ce dernier, mais aussi lier ces idées à des actions concrètes. Nous existons au niveau national (Gand, Anvers, Leuven, Bruxelles, Louvain la neuve, Mons, Liège) aussi bien sur les universités que sur les hautes écoles.

    Nous luttons fermement contre le processus de Bologne, qui implique clairement la privatisation de l’enseignement en Europe. Les premières conséquences se font déjà ressentir : hausse du minerval, privatisation des services étudiants et d’entretien des campus, élitisation de l’enseignement…. Nous nous opposons en fait à la privatisation de l’ensemble des services publics et à toutes les attaques néo-libérales appliquées par les différentes bourgeoisies européennes. Ainsi nous avons organisé et mobilisé avec les syndicats pour une Marche des jeunes pour l’emploi, en mars de l’année passée, afin de lutter contre les attaques du gouvernement.

    Nous organisons chaque année des manifestations antifascistes, des campagnes anti-guerre (l’année passée, nous avons mobilisé au niveau national plus de 800 étudiants contre la venue de Bush), des campagnes anti-sexistes, et luttons pour la défense des droits étudiants… Selon nous, seules des luttes généralisées des étudiants et des travailleurs, combatives et organisées démocratiquement pourront maintenir nos acquis et réaliser nos revendications. REJOINS-NOUS !

    Répression de nos camarades gantois : la lutte paie !

    En mars 2005, les associations d’étudiants libéraux (LVSV) et démocrates-chrétiens (CDS) ont lancé une motion de défiance contre EGA dans leur Assemblée Politique et Philosophique (organisme chapeauté par les partis politiques). Les membres d’EGA auraient, selon eux, « violé la liberté d’expression » en protestant contre le Vlaams Belang (anciennement Vlaams Block). La majorité de 2/3 nécessaire à notre expulsion ne fut jamais atteinte. Le discours des deux organisations a peu convaincu. Ce processus démocratique a-t-il mis fin aux attaques contre EGA ? Certainement pas!

    Des responsables de cercles d’étudiants présentèrent à leur tour une motion de défiance devant le conseil d’administration de l’unif. Nous avons alors entamé une campagne massive auprès des étudiants et des professeurs (nationalement et internationalement). Des organisations telles que la Ligue des Droits de l’Homme et les syndicats ont soutenu EGA. Ecrasé par cette pression, le recteur a été contraint de renoncer à notre expulsion. Si d‘autres attaques de ce genre se produisent, nous répliquerons immanquablement avec la majorité des étudiants de notre côté !

    Augmentation du Minerval à Liège

    L’année passée, suite au décret de Bologne, le minerval intermédiaire de l’université de Liège avait été augmenté de 55%. Face à cette attaque contre les droits des étudiants, EGA avait décidé de mener campagne. Afin de rétablir le minerval à son taux initial, EGA a travaillé en collaboration avec le CECAM, un groupe d’étudiants qui s’est organisé pour ce problème.

    Cette campagne s’est terminée avec une occupation du bureau du recteur durant une journée. Cela permit de faire pression et ainsi ramener le minerval à son taux initial. Cette victoire du mouvement étudiant montre une fois de plus que la lutte sociale et la solidarité estudiantine peuvent porter leurs fruits. Cette année, la direction universitaire a décidé de remettre l’augmentation le minerval intermédiaire. Bien sûr, EGA et le SAEL (le « syndicat » issu des luttes de l’année passée) ont décidé de lutter à nouveau contre cette augmentation scandaleuse qui renforce l’élitisme financier. Nous avons déjà commencé le travail d’information, étape indispensable pour organiser la défense estudiantine.

  • Des études supérieures: bientôt accessibles qu’à une minorité privilégiée?

    Depuis quelques années, une vague d’attaques s’abat progressivement sur notre enseignement. L’idée c’est que l’enseignement est un produit potentiellement fructueux pour le marché, c’est à dire que pour une éducation de qualité, il faut payer. De plus, beaucoup de facultés, intéressantes pour le marché, seront calquées à la demande des entreprises de sorte que plus rien ne restera de l’apprentissage général de la matière, juste une qualification pour travailler dans l’une ou l’autre multinationale.

    Sven De Deken

    Cette idée n’est pas nouvelle, mais les mouvements étudiants (combatifs), ont toujours réussi à l’éviter. Aujourd’hui, les représentants officiels des étudiants ( comme pas exemple la Fédération des Etudiants Francophones) ne préfèrent pas mettre en danger leur carrière au ministère de l’enseignement, et donc préfèrent des mouvements ludiques et sans suite, aux mouvements combatifs.

    Jusqu’à la fin des années ’60, l’enseignement supérieur a toujours été un environnement élitiste par excellence et il n’était surtout pas question d’accès démocratique. Sous l’influence des mouvements combatifs dans les années ’60, de la croissance économique (qui créait une nécessité d’un plus grand nombre de diplômés), et de l’existence des états staliniens, la bourgeoisie fut obligée de faire des concessions. Durant cette période, la sécurité sociale, les soins de santé, les allocations de chômage, les pensions, les allocations familiales,… étaient introduits tout comme l’accès à l’enseignement supérieur s’offraient aux enfants de la classe ouvrière. Mais vers la fin des années ’70, la bourgeoisie a repris une position offensive, et les premières privatisations étaient imposées.

    Tous ces investissements pour l’éducation représentaient évidemment un coût important sur le budget de l’Etat. Ainsi, les dépenses sont passées de 3,2% du PNB (produit national brut) en 1960 à plus de 7% dans les années ’70!

    Après la chute du mur de Berlin, c’était comme si aucune alternative au capitalisme n’existait plus, ou n’aurait plus pu exister. La bourgeoisie s’est lancée dans une énorme offensive idéologique, dans laquelle le capitalisme est dépeint comme le seul système économique viable. En 1989, la TRE (une mystérieuse organisation qui défend les intérêts des grandes entreprises en Europe), a publié un rapport recommandant une réforme approfondie pour l’enseignement supérieur en faveur de la bourgeoisie européenne.

    La proposition a été reprise dans le décret de Bologne en 1999, et fut alors connue de tous. Bologne a pour objectif de privatiser l’enseignement supérieur en Europe et de le réformer en un système d’éducation qui prémache des travailleurs bons pour le marché du travail. On veut limiter la durée de l’enseignement supérieur en le subdivisant : d’une part 3 ans de cours de bases (bachelor), et d’autre part 1 ou 2 ans de perfectionnement (master). L’idée serait, à long terme, de fournir une masse d’étudiants ne possédant qu’un diplôme bachelor et de réserver le diplôme master à une élite. Bologne crée un enseignement à deux vitesses (tel qu’il est aux Etats-Unis), c’est à dire des universités divisées: il y aura d’un côté les universités dites “pôle d’excellence” les plus chères et les plus demandées, et de l’autre, les universités poubelles dans lesquelles se retrouveront tous les étudiants qui ne peuvent se payer autre chose…Bologne s’est déjà annoncée, avec la privatisation de nombreux services étudiants sur l’université, comme notamment les kots étudiants ou encore les restaurants…et ces privatisations ne vont que s’accélérer dans les périodes à venir. L’étudiant sera stimulé pour partir étudier à l’étranger, mais devra le faire par ses propres moyens, de plus, les bourses vont se transformer en prêts qu’il devra rembourser à la fin de ses études. Ca signifie, que dès que les étudiants entreront dans la vie active, ils seront déjà fortement endettés.

    Les conséquences de l’augmentation du prix des études sont déjà claires : Plus de la moitié des étudiants travaillent déjà durant leur année académique afin de payer leurs études. En Angleterre, où la privatisation de l’enseignement est déjà plus avancée, on voit beaucoup de filles qui se prostituent pour payer leurs études et cette situation gagne d’autres pays dont la Belgique.Le coût des études a augmenté entre 1986 et 1999 de 40% à 60%, sans tenir compte de l’inflation. Les budgets consacrés à l’enseignement, eux, sont constamment en baisse. Aujourd’hui, le gouvernement flamand consacre moins de 5 % du PRB (produit régional brut) à l’enseignement, alors que dans les années ’70, la somme représentait plus de 7% du PRB.

    A l’université de Louvain, les conséquences du décret de Bologne se font sentir: cette année académique, les étudiants non-EEES (EEES= pays d’Europe + 15 autres pays) devront payer 5000 euros de minerval au lieu de 505 euros. Il y existe une exception pour les 72 pays les plus pauvres du monde, on accepte alors l’étudiant pour 505 euros s’il écrit une lettre de motivation acceptée par les autorités.

    L’université s’attaque à un petit groupe de personnes, pour le moment, et peu de gens sont au courant de l’existence de cette attaque, et à terme ce sont tous les étudiants qui la subiront (le minerval de 5000 euros vaudra pour tous). Il est dans l’intérêt de tous de combattre la destruction de l’enseignement et de son accessibilité. Les représentants officiels étudiants ne représentent que leur ambition, nous invitons tous les étudiants combatifs à s’organiser et à rejoindre les Etudiants de Gauche Actifs pour ensemble lutter pour un enseignement démocratique, gratuit, et accessible à tous!

  • Le gouvernement veut economiser… sur notre avenir!

    Depuis l’été passé, le gouvernement et le patronat préparent un véritable carnage social. Pour faire travailler les gens plus longtemps et plus durement, ainsi que pour revoir encore à la baisse les salaires, ils doivent s’attaquer à la sécurité sociale.Le gouvernement veut mener une politique d’austérité, ce qui implique des coupes dans les pensions, la suppression d’allocations de chômage et la privatisation de tous les services qui peuvent nous être utiles (La Poste, SNCB, l’enseignement…).

    Marijke Decamps

    Jusqu’à présent, ces attaques ont commencé notamment avec la chasse aux chômeurs qui a déjà remporté ses premiers trophées. Mais à chaque fois que se profile la menace d’un mouvement ouvrier plus large, comme les mobilisations sur les accords interprofessionnels, le gouvernement n’ose pas se mouiller et postpose ses attaques. Cela s’est vu lors du vaudeville communautaire dans lequel il s’était empêtré avec le dossier BHV. La récession pointant son nez, le patronat a appelé son gouvernement à faire une trêve pour BHV pour qu’il se consacre à des problèmes économiques plus importants, à savoir le contrôle du budget de fin octobre, et le débat des fins de carrière. En clair : « Nous devons drastiquement et au plus vite casser le niveau de vie des travailleurs et des jeunes, car nous sommes en retard sur les pays voisins. » Nous vivons dans un système fait de crises économiques et de surproduction toujours plus profondes et, depuis 20 ans, les mêmes attaques néolibérales sont entreprises pour faire des économies. La sécurité sociale impossible à payer. Pensions aux oubliettes ?« L’Etat manque d’argent. » Cela est ressassé sans cesse pour justifier la politique néolibérale.

    Le gouvernement parle souvent de déficit imminent dans la sécurité sociale, mais alors qu’il y a effectivement eu déficit l’année passée, il y a presque toujours eu excédent les années précédentes. Où est passé cet argent ? Pourquoi les retraites sont-elles impossibles à payer ? La vérité, c’est que ces excédents ont été utilisés pour rembourser la dette de l’État (et à gonfler les profits des grandes banques) et pour financer la baisse des charges patronales et autres cadeaux aux grosses entreprises.

    Nos retraites comptent pourtant déjà parmi les plus faibles en Europe ! Ceci aide à comprendre comment tant de chômeurs et de prépensionnés sont laissés sur le tapis après avoir épargné pour leurs pensions, et pourquoi le gouvernement n’a jamais mis la différence. Qui sont donc les grands coupables ? Les travailleurs qui, après les licenciements massifs et un plan d’économie sur la prépension, ont été éconduits ou mis au chômage ; ou bien les grandes multinationales comme Ford ou Volkswagen qui veulent assurer leurs bénéfices en sabrant dans l’emploi et en durcissant les conditions de travail des travailleurs ?

    Recherchons une réponse au néolibéralisme

    Il est temps qu’une politique véritablement courageuse ose remettre en question le capitalisme et propose une économie démocratiquement planifiée pour remplacer un système qui, progressivement, apporte la pauvreté, le chômage et la misère complète à toujours plus de gens. Et ceci est d’autant plus nécessaire qu’à l’heure actuelle, en Belgique, plus de 600.000 personnes sont sans emploi, alors que la plupart des autres croulent littéralement sous une charge excessive de travail.

    On appelle ça des maladies de prospérité. Ce gouvernement du patronat, quel que soit le masque qu’il revête, n’hésitera pas une seconde à attaquer nos conditions de vie. La seule chose qu’il craint (et il a bien raison !), c’ est un mouvement unifié des travailleurs et des jeunes remettant en question cette politique néolibérale et recherchant une alternative socialiste. C’est donc ce que nous allons construire !

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