Category: Jeunes

  • Première action d’EGA-secondaire à Bruxelles

    Les Etudiants de Gauche Actifs-secondaire, organisation lancée en septembre de l’année passée, ont mené leur première action sur Bruxelles. Elle a rassemblé 25 jeunes contre le service militaire « volontaire » du ministre de la Défense Pieter De Crem.

    Rapport de Navid et Nico. Photos de Jente

    Aujourd’hui, conséquence de la crise économique mondiale, le chômage de masse s’accroît énormément. Pour les moins de 26 ans, le taux de chômage atteint 34,4% à Bruxelles (deux fois plus que la moyenne européenne), et jusqu’à 70% dans le quartier maritime à Molenbeek. La question d’un avenir décent se pose de plus en plus clairement pour toujours plus de jeunes. Dans cette situation, le ministre Pieter De Crem propose aux jeunes un service militaire de 6 mois (contre une rémunération complémentaire aux allocations familiales et au chômage) pour ensuite devenir chair à canon pendant 3 ans dans des campagnes militaires à l’étranger, comme en Afghanistan.

    « Resistance Internationale, contre la guerre du capital ! »,

    Il est clair que les guerres en Irak ou en Afghanistan menées par les puissances occidentales ne servent que les intérêts des multinationales. Les gouvernements veulent nous faire croire à une croisade pour la démocratie. Or, en Afghanistan, le soutien de toutes les grandes puissances à Hamid Karzai, élu sur base d’une énorme fraude électorale, illustre quelle conception de la démocratie nos politiciens défendent. Le système capitaliste privilégie les profits à court terme d’une minorité sur le dos de la majorité Nous ne voulons pas tirer sur des jeunes et des travailleurs dans ces régions ou encore risquer de se faire mutiler au combat pour les intérêts et les profits d’une poignée d’actionnaires intéressés uniquement par le pillage des richesses de ces régions et l’exploitation des populations locales.

    « Pour bombarder les gens, ils gaspillent des millions ; mais pour l’Enseignent, ils n’ont jamais un rond ! »

    De nos jours, 6 jeunes sur 10 dans le secondaire ratent au moins une année durant leur scolarité. Le taux de chômage est aussi plus élevé pour les jeunes sans diplôme. La campagne de recrutement de De Crem se tourne vers cette couche, sans emploi ou en échec scolaire. Nos gouvernements viennent de donner énormément d’argent pour sauver le système bancaire (14.000 milliards à l’échelle mondiale). Mais pour ce qui est d’améliorer nos conditions de vie, nos soins de santé ou la qualité de notre enseignement, les caisses sont vides. Au lieu d’investir dans l’armée, le gouvernement ferait mieux de refinancer l’enseignement.

    Mais dans le cadre du système capitaliste, qui ne privilégie que les bénéfices à court terme accaparés par une très petite minorité de capitalistes, de patrons et d’actionnaires en exploitant la grande majorité de la population, nous ne devons pas nous attendre à une amélioration de nos conditions de vies. C’est pourquoi il est indispensable de changer de système, de renverser le capitalisme et de construire une société socialiste où l’ensemble des travailleurs décideraient la manière de redistribuer les richesses.

    « Nous ne voulons pas de conflits sanguinaires, mais de vrais emplois avec de vrais salaires ! »

    Cette action d’EGA-secondaire était soutenue par le Comité pour une marche des jeunes pour l’emploi, initiative lancée par le PSL-LSP. Nous voulons inviter tout ceux et toutes celles, organisations, syndicats, qui veulent avec nous mettre sur pied cette marche des jeunes pour l’emploi. Pour s’assurer un avenir, un emploi et un salaire décent, il nous faudra nous organiser et lutter pour défendre nos intérêts.

    Aujourd’hui, le plan de De Crem est un précédent très important pour la jeunesse en Belgique. En commençant comme ça, il se rapproche des méthodes utilisées par l’armée américaine qui se déplace dans les écoles pour recruter. Aux USA, la résistance des jeunes et du mouvement anti-guerre se concrétise dans des actions pour empêcher les recruteurs de l’armée d’entrer dans les écoles. Nous devons dès aujourd’hui organiser la résistance en Belgique contre de telles méthodes. Nous invitons tous les jeunes intéressés à rejoindre EGA-secondaire dès aujourd’hui et à s’organiser pour un enseignement de qualité et accessible à tous, contre la guerre et le racisme.

    Rejoins EGA-secondaire !

  • Des emplois, pas de guerre!

    En 1992, le service militaire obligatoire a été supprimé en Belgique. Début novembre, le gouvernement a réinstauré un service militaire, volontaire celui-ci, soi-disant en vue d’offrir un emploi aux jeunes de plus en plus touchés par le chômage. En réalité, cette mesure ne va ni offrir une solution positive au chômage des jeunes, ni contribuer à ramener la paix et la sécurité dans d’autres régions du monde

    Par Julien (Bruxelles)

    De Crem a déjà établi son plan. Les jeunes, de 24 ans maximum, recevront d’abord une formation d’un an. Durant les 6 premiers mois, ils recevront 7 euros par jour en plus des allocations de chômage ou familiales. Après, leur salaire sera d’au moins 1.750 euros brut par mois, ce qui revient à environ 1.200 euros net par mois. Le gouvernement espère ainsi attirer 500 jeunes la première année, dont 400 s’engageraient ensuite dans l’armée pour 3 ans. Selon De Crem, le service volontaire permettra de « rétablir le lien entre l’armée et la Nation » ainsi que de « mieux faire connaître la Défense dans pas mal de familles ».

    Le ministère de la Défense espère donc faire d’une pierre deux coups: créer des emplois ici et apporter la paix là-bas. Cela fait 8 ans qu’il y a des soldats en Afghanistan. De quelle paix parle-t-il ? En 2009, 1.500 personnes sont mortes et, depuis 2001, 4 millions d’Afghans ont fui le pays. Les populations civiles n’ont aucun intérêt à voir venir de nouveaux soldats. Au contraire, la montée des Talibans montre que la région est de plus en plus instable.

    Mais les profits liés à l’industrie de l’armement et au contrôle des richesses naturelles sur place valent plus que la vie de millions de personnes. Même le jury du prix Nobel est dans cette logique. Le prix Nobel de la paix d’Obama a d’ailleurs été rapidement critiqué puisque celui-ci a décidé d’envoyer 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan pour 2010, pour arriver à un total de 100.000 militaires sur place. Au travers de l’OTAN, l’organisation militaire qui lie l’Europe aux USA, la Maison Blanche a fait part de ses objectifs pour le Moyen-Orient. Et la Belgique n’a pas manqué à l’appel. Plutôt que d’offrir des services publics aux populations locales dont la simple recherche de nourriture est un combat, notre gouvernement leur offre des larmes et du sang.

    Avec le développement de la crise économique, on peut s’attendre à une extension des conflits militaires. Le besoin de soldats va se faire de plus en plus grand. Les jeunes qui participeront à cette formation ne peuvent pas espérer améliorer leur situation. De bas salaires pour de gros dangers est l’unique perspective. La baisse du chômage ne doit pas passer par l’armée. Plutôt que d’investir de l’argent dans l’armée, il faut augmenter les moyens pour l’enseignement et les services publics et ainsi garantir que chaque jeune puisse soit suivre des cours, soit avoir un emploi qui ne le forcerait pas à massacrer des civils.

  • CAPITALISM A LOVE STORY NOTRE ALTERNATIVE: LE SOCIALISME!

    Après s’être attaqué à la violence dans la société avec Bowling for Columbine, à George W Bush dans Farenheit 9/11, au système (ou plutôt à l’absence de système) de soins de santé aux Etats-Unis dans Sicko, Michael Moore revient avec un film-documentaire qui traite cette fois du cœur de ces questions: le capitalisme lui-même.

    Comme il le dit lui-même « J’en ai marre de tourner autour du pot et de m’occuper des symptômes du problème ou des calamités causées par le capitalisme. (…) [Je] propose que nous nous occupions de ce système économique et essayions de le restructurer d’une manière qui profite aux gens et non pas au 1% le plus riche.» En effet, nous le disons avec Moore, la misère et l’exploitation, toutes les injustices, sont enfants d’un même père nommé capitalisme. Pour les éliminer, il faut en finir celui qui les a enfantés.

    Et quand il s’agit de s’occuper du capita-lisme, Michael Moore est clair: «le capitalisme c’est le mal». Message simpliste diront certains, mais qui devient très concret quand le réalisateur apporte mille preuves de cette affirmation en montrant la misère que ce système provoque mais aussi l’absurdité et le cynisme qui le caractérisent.

    On voit ainsi une prison privée pour adolescents dont l’un des actionnaires est le juge local, une entreprise – Bank of America – qui souscrit des assurances-vie sur ses employés jugés proches de la mort, ou encore les collusions et les conflits d’intérêts entre économie et politique qui nous font nous poser avec Moore la question : “Qui dirige vraiment le monde? Le parlement ou un Conseil d’Administration?”

    «Le capitalisme c’est le mal, et on ne peut réguler le mal», merveilleuse conclusion du réalisateur anti-Bush. Mais quant il s’agit de proposer autre chose pour remplacer ce capitalisme qu’il faut détruire, la réponse sonne moins juste. En effet, pour Moore, il s’agit de remplacer le capitalisme, qui est un système anti-démocratique puisqu’il substitue la Bourse aux parlements, par… la démocratie.

    Mais si l’économie ne fonctionne qu’au profit d’une minorité, la démocratie, n’est-ce pas de la mettre sous le contrôle de la majorité ?

    La démocratie en politique c’est que tous ceux qui vivent dans un pays participent aux décisions de ce pays dans l’intérêt collectif (en théorie). Pourquoi tous ceux qui produisent des richesses ne pourraient-ils pas décider de ce qui est produit et de comment répartir les richesses produites, dans l’intérêt collectif?

    Si Moore appelle cela démocratie alors, nous sommes d’accord, mais il aurait été mieux de le préciser. Nous, nous appelons cela le socialisme.

    Après avoir dénoncé les «dérives» du capitalisme, puis le capitalisme lui-même, espérons que le prochain pas soit la mise en avant du seul système cohérent pour succéder au capitalisme : le socialisme démocratique.

  • Revue de l’année (5) – Les photos de l’année

    Nous avons sur ce site une rubrique consacrée aux "photos de la semaine". Nous publions donc chaque semaine une illustration qui nous semble intéressante de notre point de vue. Voici une sélection des photos parues en 2009 dans cette rubrique.

    17 janvier. Protestations contre le massacre de Gaza

    Les protestations contre la guerre à Gaza ont été massives, des centaines de milliers de personnes étant descendues dans les rues. À Bruxelles, une manifestation a rassemblé environ 70.000 participants tandis que de plus petites se sont déroulées dans différentes villes. Cette photo a été prise par Jan de Louvain.

    31 janvier. Manifestation contre la fermeture de Bekaert-Hemiksem

    Samedi dernier, une manifestation s’est déroulée à Hemiksem contre la fermeture du site local de l’entreprise Bekaert. L’entreprise fait pourtant de juteux bénéfices: 10 millions d’euros uniquement pour le site de Hemiksem, mais il est possible de faire encore plus ailleurs… Résultat: 264 travailleurs mis à la porte. Environ 2.000 personnes étaient présentes à la manifestation de solidarité.

    21 février. World Press Photo prime l’illustration de la crise économique

    Cette année, le prestigieux prix du World Press Photo a été accordé à un photographe américain pour la photo d’un policier américain patrouillant dans une maison abandonnée. Cette maison, comme des centaines et des centaines de milliers d’autres à travers le pays, est maintenant vide et livrée aux bandes de voleurs parce que ses anciens propriétaires n’ont plus été en mesure de rembourser leur prêt hypothécaire. Avec cette photo, World Press Photo a choisi de mettre en lumière les conséquences de la crise économique. Cette année, pas d’image de la pauvreté dans le monde néocolonial ou des horreurs de la guerre en Irak ou en Afghanistan. Non, cette année, avec la crise, l’horreur est arrivée chez nous.

    7 mars. Première manifestation nationale de La Poste depuis des années

    Qui peut encore se rappeler de la précédente grande manifestation nationale de La Poste? Nous l’avons demandé à beaucoup de travailleurs qui manifestaient, sans toutefois trouver de réponse. Cette manifestation nationale a donc constitué un évènement important, une manifestation combative avec une grande méfiance envers la direction. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps avant une offensive nationale contre la folie de la libéralisation? Tant le personnel que les usagers en sont les victimes. Les travailleurs de La Poste en sont bien conscients… Allons nous nous laisser plumer comme des pigeons? Allons nous continuer à faire confiance aux cuisiniers néolibéraux des partis traditionnels? Il est grand temps qu’une alternative large pour les travailleurs se construise!

    14 mars. 1.000 syndicalistes disent «Nous avons payé. A nous de décider!» sur les marches de la Bourse de Bruxelles

    Lundi, un bon millier de syndicalistes des trois syndicats se sont rassemblés pour dire "Nous avons payé. A nous de décider! – Stop à 30 ans d’ultralibéralisme". La campagne de la FGTB wallonne "Le capitalisme nuit gravement à la santé" était particulièrement visible.

    Le ton du tract d’appel et des discours était combatif. « Nous, travailleurs, ne sommes pas responsables de la crise financière et économique mais c’est à nous que l’on présente la facture. (…) Les banques ont été sauvées avec l’argent du contribuable. Il n’est pas question de combler le déficit de l’Etat sur le dos des travailleurs. Notre pouvoir d’achat a diminué avec l’augmentation du chômage ».

    Malheureusement, aucun mot d’ordre concret de mobilisation n’a été lancé de la tribune. Les dirigeants syndicaux croient-ils qu’on pourra faire plier les patrons avec des rassemblements devant la Bourse ? Nous avons besoin d’un véritable programme d’action pour lutter dans les entreprises et de mobilisations de masse. La manifestation syndicale européenne du 15 mai à Bruxelles sera une occasion, d’une autre ampleur, de dire que ce sont les capitalistes qui doivent payer leur crise et pas nous.

    29 mars. Manifestation antifasciste à Louvain

    Le 26 mars s’est déroulée la manifestation anti-NSV. Les lecteurs réguliers de ce site auront sans aucun doute déjà jeté un œil aux différentes photos ainsi qu’aux articles consacrés à cet évènement combatif. Nous avons toutefois voulu choisir une photo de la manifestation comme photo de la semaine. Cette photo vient de François.

    10 mai. Manifestation pour les personnes handicapées

    Ce vendredi, une manifestation s’est déroulée afin de protester contre les longues listes d’attente pour les personnes handicapées. Il était véritablement frappant de voir le large éventail d’organisations qui se sont rassemblées autour d’une plate-forme commune. Les usagers, le personnel,… se sont réunis dans la rue pour revendiquer plus de moyens, davantage de personnel et plus d’accompagnement.

    14 juin. Joe Higgins est élu au parlement européen

    Le week-end dernier était mouvementé pour les socialistes de lutte. De Belgique aussi, nous avons suivi avec grande attention les résultats des élections européennes en Irlande. Le lundi matin, à 5h15, après 21 heures de compte et de recompte, les résultats sont tombés: Joe Higgins, de notre parti-frère le Socialist Party, a été élu au Parlement européen. Voici une photo prise immédiatement après l’annonce de cette nouvelle, un grand moment de l’histoire de notre internationale, le CIO.

    21 juin. Protestations massives en Iran

    En Iran, le mouvement de protestation est massif: jeunes et travailleurs sont entrés en résistance contre le régime dictatorial d’Ahmadinejad. Cela a conduit à plusieurs confrontations entre les forces de l’ordre et les manifestants et plusieurs personnes sont décédées. L’étendue du mouvement est immense, comme l’illustre la photo ci-dessous, prise à la ville d’Ishafan.

    4 octobre. Actions à Tectéo

    L’intercommunale liégeoise Tectéo a connu des actions toute la semaine dernière. Notre section de Liège est systématiquement intervenue durant le conflit avec des tracts et en menant des discussions avec les travailleurs. Cela a eu un effet sur les actions.

    Ici, vous pouvez voir des lecteurs attentifs des tracts du PSL, une source d’information sérieuse et reconnue par nombre de travailleurs. Les articles consacrés à Tectéo sur Socialisme.be ont aussi été beaucoup lus.

    11 octobre. Manifestation combative à Charleroi

    La manifestation de vendredi dernier à Charleroi était plus grande que prévu… De nombreuses délégations issues de différents secteurs étaient là avec un seul mot d’ordre: ce n’est pas à nous de payer pour leur crise! Ci-dessous, vous pouvez voir une photo de quelques postiers, les pancartes parlent d’elles-même…

    1 novembre. Un week-end Socialisme 2009 réussi

    Notre week-end Socialisme 2009 a été particulièrement réussi, avec beaucoup de discussions politiques intenses. Environ 250 personnes étaient présentes, ce qui a fait de cette édition celle où l’assistance était la plus grande. Et attention, Socialisme 2010 approche déjà!

    22 novembre. Lancement de la campagne "Jeunes et emploi" du PSL

    Comme vous avez déjà pu le voir avec un précédent article sur ce site, le PSL lance une campagne consacrée à l’emploi. Vous pourrez au cours de cette semaine découvrir nos différentes affiches, notre tract de campagne,… D’autre part, socialisme.be relayera régulièrement le développement des activités du PSL à ce sujet. Voici ci-dessous une première photo, prise à Liège lors d’un stand au centre-ville qui accentuait le lien entre la lutte antiraciste et celle pour une emploi décent pour chacun.

    6 décembre. Manifestation syndicale à Bruxelles

    Ce vendredi, 5.000 manifestants, essentiellement de la FGTB mais également de la CGSLB, ont défilé à Bruxelles pour revendiquer une meilleure protection des ouvriers contre les licenciements et plus généralement pour protester contre les tentatives de nous faire payer la crise. A cette manifestation était présente une délégation du secteur de la chimie à Anvers. Ces derniers jours, la direction de Bayer a voulu imposer une augmentation du temps de travail. Les travailleurs de la chimie ont manifesté derrière la banderole "stop à la casse sociale". Par la suite, cette banderole s’est également retrouvée sur le podium final. L’attitude intransigeante des délégations de la FTGB et de la CSC à Bayer a été fort critiquée par les médias, le patronat et les politiciens. Cependant, la direction a effectivement bien été obligée de revenir sur ces positions.

    20 décembre. Le sommet de Copenhague dans l’impasse

    Comme il fallait s’y attendre, le sommet de Copenhague a connu de grandes difficultés. Les intérêts économiques divergeant des grandes puissances sont un obstacle bien néfaste pour aboutir à une véritable politique environnementale. Lutter contre le système capitaliste basé sur la concurrence et la course au profit est une absolue nécessité. Voilà ce que la délégation du CIO présente à Copenhague a mis en avant, comme l’illustre la photo ci-dessous ("produire en fonction des capacités de la planète, distribuer en fonction des besoins de la population"). Un message que tout le monde n’a pas apprécié… Car le sommet de Copenhague s’est aussi distingué par l’attitude répressive et très brutale des prétendues "forces de l’ordre". Le samedi 12 uniquement, 968 personnes ont été arrêtées dans des conditions effroyables. La photo ci-dessous a été prise par Simon Hupkens, un des camarades du PSL qui était à Copenhague et qui a lui-aussi été arrêté.

  • Bagarres au Vlaams Belang, nouveaux groupes violents: Qu’en pensent les antifascistes ?

    Il n’y a pas que du côté francophone que l’extrême-droite a des soucis ! Selon le dernier sondage du Standard et de la VRT, le Vlaams Belang ne récolterait plus que 12,6% des suffrages, à peine la moitié de son score record de 2004. Ce déclin électoral s’accompagne de troubles internes qui ne peuvent plus être amortis comme avant par la distribution de petits postes très lucratifs. Les antifascistes ne doivent cependant pas se leurrer – ces problèmes au sein du VB ne signifient pas que notre lutte est devenue superflue.

    Les limites de la méthode populiste

    Nous avons toujours expliqué que le VB a fondé son énorme croissance électorale sur l’emploi de méthodes populistes. Le vide politique laissé par le rapprochement politique entre les partis traditionnels a permis au VB de percer simplement en se présentant comme «différent» – en plus de jouer évidemment sur la corde raciste.

    Le plus grand problème qui s’est posé au VB a toujours été que sa croissance électorale ne reposait pas sur un large soutien pour le programme initial du parti, qui était directement issu des traditions fascistes et qui était porté par des cadres ayant notamment fait leurs classes au sein d’une milice privée illégale, le VMO. Les méthodes de violence et de terreur ne sont pas acceptées par de larges couches de la population, y compris par les électeurs du VB. La croissance électorale du Vlaams Belang était l’expression d’un mécontentement passif, pas d’une opposition active au système.

    Cela pouvait notamment se voir à la participation limitée aux différentes activités, et cela tant parmi les membres que parmi les mandataires. Le nombre même des manifestations et des meetings n’a cessé de diminuer. La seule manière pour le VB d’encore parvenir à rassembler un peu de monde a été d’organiser une journée familiale au parc d’attractions Bobbejaanland, avec tarif réduit pour les membres. Le VB s’est chaque jour un peu plus adapté à ses électeurs, au risque de mécontenter un certain nombre d’éléments plus radicaux. Tant qu’il y avait assez de petits postes à partager, les critiques pouvaient encore être gérées en interne. Mais maintenant, c’est fini.

    Le VB a perdu son monopole sur les voix de mécontents, concurrencé par la Liste Dedecker et la N-VA de Bart de Wever. Une partie de son discours a été récupérée par d’autres. Des personnalités se déclarant de gauche ont ainsi lancé récemment une croisade contre «l’islam» avec des arguments qui ne détonneraient pas dans le magazine du VB. Face à tout cela, le Vlaams Belang s’est montré trop passif pour pouvoir consolider le soutien électoral qu’il avait obtenu par le passé.

    Guerres de clans au sein du Blok

    Les élections de 2006 et 2007 avaient déjà été marquées par une baisse des résultats pour le VB. Pour la première fois, le VB se voyait obligé de licencier au lieu de distribuer de nouveaux postes. Pour toute une série de carriéristes, cela a été dur à avaler et toutes les tensions internes sont montées à la surface. En matière de discorde interne, le VB ne se distingue pas fondamentalement des autres partis. Les guerres de clans ont été sans cesse plus acerbes. La dernière composition du bureau du parti a été rejetée sur le fil, pour la première fois dans l’histoire du VB. L’ordinateur portable du secrétaire privé du président Bruno Valkeniers a été «chouravé» au secrétariat du parti. Il n’est pas question d’un cambriolage, seul cet ordinateur (avec bien entendu tous ses documents compromettants) a disparu. D’autre part, un groupe de membres a lancé un appel public pour que le parti adopte une approche plus modérée afin de pouvoir rompre le cordon sanitaire.

    Le terreau subsiste

    Ces disputes internes peuvent sembler amusantes pour les antifascistes, mais ce n’est pas le plus important. Cette situation est la conséquence de problèmes électoraux qui ne sont probablement que temporaires. Aussi longtemps que le terreau sur lequel le VB a pu croître continue d’exister, le danger de l’extrême-droite demeure.

    Si aucune réponse collective n’est apportée face au chômage croissant et à la casse des services publics, les gens se tourneront vers les réponses individuelles («S’ils n’étaient pas là, ce serait pour moi») qui ouvrent grand la porte au racisme, au nationalisme, au sexisme,… Cela ne peut être évité qu’en apportant une réponse politique sous la forme d’une opposition socialiste de gauche conséquente et active.

    Un déclin électoral temporaire et des tensions internes ne signifient pas forcément la fin d’un parti comme le VB. Il y a quelques années en Autriche, beaucoup de gens ont pensé que c’en était fini du FPÖ de Jörg Haider lorsque ce parti a scissionné entre une aile «carriériste» autour de Haider et de la plupart des parlementaires d’un côté qui ont formé un nouveau parti, le BZÖ, et les éléments plus radicaux qui ont maintenu le FPÖ. Cette scission s’est produite après une défaite aux élections de 2002 (où le FPÖ avait perdu 16% et était tombé à 10%). Mais aux élections de 2008, le FPÖ et le BZÖ ont fait 27%, soit respectivement 18% et 11%.

    Le danger des groupes violents

    La défaite du VB offre aussi plus d’espace pour des groupes plus radicaux tout à fait prêts à mener une politique violente. Nous avons pu le voir quand une réunion des Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL, a subi une attaque physique le 8 octobre dernier à Anvers.

    Eddy Hermy, un ancien membre du VMO et du VB, a essayé de créer autour de lui la N-SA (Nieuw-Solidaristisch Alternatief – Nouvelle Alternative Solidariste). Au vu du reportage qui a été consacré à son «congrès jeunes» (soutenu par le groupuscule francophone «Nation») et de la participation à la manifestation de la N-SA à Gand le 10 novembre, nous pouvons affirmer que ce groupe reste marginal avec tout au plus une centaine de radicaux de droite parmi lesquels d’anciens membres du VB et des partisans de Blood & Honour.

    Ce genre de groupe n’a qu’une force limitée mais il semble prêt à aller à la confrontation physique pour s’en prendre à ses opposants politiques. C’est un danger face auquel nous devons nous organiser. Avec de bonnes mobilisations, nous pouvons faire en sorte que ces groupes ne reçoivent pas la moindre chance de sortir de leur marginalité.

    Blokbuster continue à organiser la résistance antifasciste. Un rendez-vous de la plus grande importance est notre manifestation contre le NSV, l’organisation étudiante officieuse du VB, début mars 2010 à Anvers.

  • Un camp d’hiver entre boules de neige et formation marxiste

    Ce week-end s’est déroulé dans une ambiance fort chaleureuse le camp d’hiver des Étudiants de Gauche Actifs – Secondaire et des jeunes PSL. Une vingtaine d’étudiants du secondaire et de jeunes travailleurs ont donc pu approfondir leur connaissance du marxisme et partager une expérience déjà non négligeable acquise au cours de différentes campagnes (contre l’interdiction du port du voile avec les écoliers d’Anvers, en solidarité avec les luttes des enseignants pour les écoliers bruxellois,…) De l’avis de tous, ce camp fut une belle réussite; à la fois formative et amicale.

    Le mieux est encore de laisser la parole à quelques participants:

    Pour Hanne, "les petites commissions permettaient d’intervenir facilement et les sujets étaient très intéressants. J’ai par exemple participé aux ateliers sur la lutte contre la fascisme et sur l’économie et j’y ai beaucoup appris. En plus, j’ai pu faire connaissance avec des camarades d’autres villes et régions." Ce dernier point a été particulièrement apprécié. Bien loin d’avoir constitué un problème, cette rencontre entre jeunes francophones et néerlandophones a été par exemple l’occasion d’enrichir son vocabulaire dans l’autre langue, où même de tout simplement commencer à apprendre l’autre langue en comparant les deux versions de notre mensuel! Le fait d’être dans une organisation marxiste nationale est une fierté pour chacun et cela renforce le partage d’expérience. Le samedi soir encore, lors du cantus rouge, des chants révolutionnaires et militants ont été chantés par tous en français, néerlandais et anglais dans la bonne humeur.

    "Pour poursuivre notre travail militant, ce partage d’expérience était très important" affirme Mathias, "Tout ce dont nous avons discuté va nous servir pour mieux mener nos campagnes et nos discussions. J’ai beaucoup appris dans plusieurs domaines, y compris dans celui des batailles de boules de neige!" La neige, c’est vrai, était présente en abondance et nos moments détente en ont bien entendu été marqués. Une bataille mémorable a notamment eu lieu, où les défenseurs du camp ont pu repousser à plusieurs reprises un adversaire supérieur en nombre (les discussions sont toutefois encore animées vis-à-vis du résultat de la dernière vague…) "Mais malgré le froid" continue Navid, "l’ambiance était fort chaleureuse. En plus, le camp était vraiment très très instructif. Et c’est tant mieux, c’est quand même à ça que ça sert!". Pour Sandr, "les discussions politiques étaient vraiment très bonnes. C’est une excellente base pour se renforcer idéologiquement et approfondir sa formation. En plus, tout le monde était sympa. J’en veux plus!"

    En plus du premier film de Michael Moore (Roger and Me) et des nombreuses discussions (la philosophie marxiste, l’économie, comment combattre l’impérialisme, comment combattre le fascisme sur base de l’expérience des années ’30, la chute du Mur et ses conséquences, les campagnes d’EGA-secondaire ou la campagne jeunes et emplois du PSL), le camp devait se clôturer par un meeting à Charleroi. Hélas, à cause de maladies et de la neige abondante tombée ce week-end, nous avons dû revoir la formule initiale. Mais une discussion sur les perspectives internationales était une bonne façon de terminer ce camp…

    Enfin, ce camp n’aurait pas su être une si belle réussite sans l’aide des camarades qui ont fait les traductions! Un grand merci à eux!

  • REGULER LE CAPITALISME OU LE RENVERSER? – DI RUPO CONTRE MICHAEL MOORE !

    Ce mercredi 9 décembre, les dernier film de Michael Moore était projeté en avant-première à l’ULB, à l’initiative du PS. Elio Di Rupo était d’ailleurs présent pour introduire le film, un comble de la part de celui qui dirige un parti au pouvoir depuis 1988 et qui a si bien su appliquer la politique néolibérale! Les Etudiants de Gauche Actifs étaient donc présent pour dénoncer cette tentative hypocrite de se profiler comme anti-capitaliste. Voici le texte du tract que nous avons utilisé.

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    Actief Linkse Studenten (Etudiants de Gauche Actifs) a été l’organisation étudiante du SP (social-démocratie flamande), mais a rompu tout lien avec ce parti au début des années ’90, en conséquence de sa dégénérescence droitière et de son acceptation de la politique néolibérale. Depuis, nous nous sommes développé pour devenir une organisation anticapitaliste et socialiste implantée dans toutes les universités du pays et qui joue un rôle crucial dans la construction et la politisation des luttes: pour un enseignement gratuit et de qualité, contre le racisme et le fascisme, contre le sexisme, pour la défense de notre environnement et pour le soutien des luttes des travailleurs, avec ou sans-papiers. En conséquence, nous sommes maintenant en solidarité politique avec le Parti Socialiste de Lutte (PSL).

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    La crise économique actuelle marque un point tournant important : la faillite du néolibéralisme après 30 années d’attaques antisociales. Le néolibéralisme voulait nous faire croire qu’en diminuant nos salaires, nos pensions, nos allocations, en flexibilisant toujours plus nos contrats de travail pour répondre aux besoins du patronat, qu’il serait alors possible d’améliorer nos conditions de vie. Pendant des décennies, les partis traditionnels et certainement le PS qui a siégé depuis 1988 dans les diverses coalitions, ont voté les baisses de charges patronales, libéralisé et privatisé nos services publics. C’est Elio Di Rupo, alors ministre, qui a libéralisé Belgacom. Résultats sans appel : alors que les bénéfices record pour les actionnaires et les salaires mirobolants pour ses dirigeants se succédaient, c’est l’emploi qui a trinqué passant de 27000 avant privatisation à quelques 18000 aujourd’hui.

    Aujourd’hui, cette nouvelle crise marque la faillite de ce système. Les perspectives sont sombres. Alors que banquiers et actionnaires renouent avec les profits et continuent à redistribuer des boni exorbitants, les licenciements ne cessent de pleuvoir et un chômage de masse se développe chez les jeunes et les travailleurs. Le PS et les partis traditionnels n’ont aucune solution, et ils préparent aujourd’hui la privatisation de La Poste en détruisant petit à petit les statuts des travailleurs afin de rentabiliser un service qui sera ensuite bradé aux actionnaires privés. En 2009, c’est près de 9 milliards d’euros de baisse de charges patronales qui ont été offerts aux entreprises privées, des milliards d’euros qu’il manque pourtant pour un enseignement de qualité, des soins de santé gratuits, des logements confortables… PS et partis traditionnels nous refont payer une nouvelles fois la crise, après les licenciements, le chômage, l’argent public devra éponger les dettes des banques et en conséquences ce seront les assainissements budgétaires sur nos services publics.

    Au lieu de défendre les travailleurs et leurs familles en organisant massivement la lutte le PS veut nous faire croire qu’on peut domestiquer le système capitaliste. Pourtant, lorsque Dexia a fait des investissements massifs dans les subprimes aux USA, un certain Elio Di Rupo siégeait dans son conseil d’administration. Comme Michael Moore l’illustre, on ne peut pas réguler le système capitaliste. La crise provient des contradictions inhérentes à l’économie de marché et de sa loi du profit maximum à court terme. Un véritable parti des travailleurs défendrait la nationalisation des entreprises qui menacent de licenciement collectifs, pour sauvegarder l’emploi et pas les profits, ainsi que la nationalisation de l’ensemble du secteur des banques et du crédit sous contrôle démocratique de la collectivité afin de planifier les investissements nécessaires. Etre réelement socialiste, cela signifie de rompre avec le capitalisme et défendre une société socialiste démocratique où la production et la distribution seraient démocratiquement planifiées afin d’être orientées vers les besoins de la population et non plus dictées par les profits.

    Le PS n’est plus un parti des travailleurs. Il gère le système capitaliste et mène les politiques néolibérales. De plus, durant ses mandats, il s’est trouvé à de nombreuses reprises en confrontation directe avec les travailleurs en lutte. En 2005 ils ont voté le pacte de générations contre nos pensions malgré 2 jours de grèves générales qui ont paralysées le pays. Aujourd’hui, il tente de récupérer le sentiment anticapitaliste qui se développe. Un sondage réalisé dans 27 pays pour la BBC montre qu’aujourd’hui, 11% seulement pensent que le marché libre est un système qui fonctionne bien et que 51 % veulent le réformer. Mais 23% affirme qu’il est nécessaire de passer à un autre système. Il nous manque un parti qui défend cette idée. Les jeunes et les travailleurs vont devoir lutter et s’organiser pour avoir un avenir. Nous avons besoin d’un véritable parti socialiste de lutte de masse qui défende les revendications des luttes des travailleurs et des jeunes et construirait un parti dans les entreprises, les unifs, les écoles et les quartiers pour conduire a une transformation socialiste de la société.

  • Réguler le capitalisme ou le renverser? Di Rupo contre Michael Moore – Débat

    Cette semaine ont eu lieu à différents endroits des avant-premières du nouveau film de Michael Moore. A l’université d’Anvers, ce sont les Étudiants de Gauche Actifs qui ont projeté ce film, en organisant un débat par la suite sur le contenu anticapitaliste du film. A l’ULB, Elio Di Rupo a tenté de faire une offensive de charme en projetant gratuitement “Capitalism a love story”. Sans qu’il n’y ait de possibilité de débat…

    Cet élément, nous n’avons pas été les seuls à le remarquer. Par dépit, c’est notre stand qui a, à la fin du film, permis d’entendre autre chose que le (faible) discours de Di Rupo qui a précédé la projection. De grands sourires, de franches poignées de main (à défaut du reste), mais pas de débat. Le quotidien flamand De Standaard était aussi présent, et a mentionné l’absence de débat dans son édition d’aujourd’hui. (Voir cet article sur le site du Standaard).

    Comme la photo de ce journal l’illustre, nous avons mené campagne avant et après la projection avec notre journal qui comprenait un dossier sur l’alternative socialiste à mettre en place face au capitalisme. Nous avions également un tract avec le titre “Réguler le capitalisme ou le renverser – Di Rupo contre Michael Moore”. Ce tract abordait notamment comment le néolibéralisme veut nous faire payer pour la crise en attaquant nos salaires, nos emplois, nos pensions,.. Bref, l’exacte politique menée par le PS depuis qu’il est au pouvoir au gouvernement fédéral: depuis 1988! Di Rupo a par exemple été le ministre en charge de la libéralisation de Belgacom. Un beau résultat: des 27.000 travailleurs, il n’en reste que 18.000.

    La crise économique et écologique d’aujourd’hui illustre la faillite du capitalisme. Les perspectives sont sans cesse plus sombres pour les travailleurs et leurs familles. Aujourd’hui, les banquiers et les gros actionnaires recommencent à faire de gros profits, et les boni faramineux sans toujours là. Mais pour la majorité de la population, il n’est question que de pertes d’emplois et de diminutions de salaires. Le PS et les autres partis traditionnels n’ont aucune solution à proposer pour elle, il ne cherchent que de nouveaux moyens pour donner encore plus de cadeaux au patronat. En 2009, presque 9 milliards d’euros de charges et de subsides sont partis des caisses de la collectivité vers les poches des patrons. La déduction des intérêts notionnels, introduite par un gouvernement où siégeait le PS et votée par les élus du PS, coûte des milliards d’euros chaque année! Mais il n’y a pas un eurocent pour l’enseignement, pour les logements sociaux, pour les transports en commun,… Avec des «amis» pareils, plus besoin d’ennemis!

    Le PS n’aide pas les travailleurs et leurs familles. Les patrons devraient remercier le PS pour le rôle de frein qu’il joue sur les luttes des travailleurs par ses liens entretenus avec les directions syndicales. Le PS fait tout pour maintenir le capitalisme sur pied. Dexia a massivement investit dans les fameux subprimes américains quand Elio Di Rupo siégeait à son conseil d’administration. Comme Michael Moore le dit dans son film, il ne sert à rien de vouloir réguler le système capitaliste. Nous avons besoin de mettre en avant un système alternatif au capitalisme, et cela ne viendra pas de ceux qui sont responsables des dégâts causés par la politique néolibérale! Une politique réellement socialiste, c’est par exemple de revendiquer la nationalisation de secteurs-clés de l’économie sous le contrôle démocratique de la collectivité pour planifier l’économie en fonction des besoins de la majorité de la population. Ce n’est en rien le choix du PS.

    Le nouveau film de Michael Moore est une expression de la remise en cause grandissante du système capitaliste. Un récent sondage a mis en avant que 23% des sondés de 27 pays pensaient que nous avons besoin d’un autre système économique. Seuls 11% soutiennent le marché «libre». Dans son film, Moore se réfère à un autre sondage qui illustrait que plus de 35% des jeunes aux USA préfèrent le socialisme au capitalisme, contre 30% soutenant ce système d’exploitation.

    Si aucun espace n’était laissé au débat à l’ULB, nous avons suscité un grand intérêt. Nous avons par exemple vendu 24 exemplaires de notre journal. Le PS a préféré offrir des bières… Le film de Michael Moore appelle pourtant à débattre de l’alternative à mettre en place contre le capitalisme. Même le journaliste du Standaard a trouvé cela dommage et l’a écrit dans son article. L’envie de discuter est présente dans les universités, comme l’ont démontré nos meetings du début d’année, qui ont permis à plus de 300 personnes de venir débattre des idées du marxisme.

    Le film de Michael Moore est un excellent stimulus pour les discussions politiques et idéologiques. Le PSL et EGA ne refusent pas cette discussion et s’y engagent pleinement.

  • VIDEO: ULB – Votez pour les Etudiants de Gauche Actifs!

    Les 8 et 9 décembre, les étudiants de l’Université Libre de Bruxelles éliront leurs représentants au conseil d’administration. Les Etudiants de Gauche Actifs déposent une liste pour la faculté SOCO (sciences sociales politiques et économiques – Solvay). Voici un petit spot qui appelant à voter pour les candidats d’EGA

    Par Navid (EGA – Bruxelles)

  • Londres: Une marche des jeunes pour l’emploi combative

    La BBC a parlé de 1.000 manifestants, mais ils étaient bien plus à avoir participé à cette marche des jeunes pour l’emploi qui s’est déroulée ce week-end à Londres. Cette manifestation avait été organisée par la campagne Youth Fight For Jobs, qui a reçu le soutien actif du syndicat PCS (syndicats des fonctionnaires) mais aussi d’autres comme le RMT (transports) ou le FBU (pompiers). Les porte-paroles ont remis une pétition de 10.000 signataires au 10 Downing Street, l’adresse du premier ministre Gordon Brown. Cette intervention a été clôturée par une prise de parole de militants politiques et syndicaux.

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