Category: Jeunes

  • Des néo-nazis essayent en vain de bloquer une réunion des Etudiants de Gauche Actifs

    Anvers: Charge violente repoussée

    Ce jeudi 8 octobre au soir, un petit groupe de néo-nazis a essayent d’empêcher la tenue d’une réunion d’EGA. Leur charge a été stoppée par un groupe combatif de jeunes de gauche. Cet acte d’extrême-droite était le fait d’un groupe qui s’appelle les “camarades autonomes”, un nom qu’utilise le NSV – l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang – pour commettre des actions violentes.

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    Communiqué de presse des Étudiants de Gauche Actifs / Actief Linkse Studenten

    L’atmosphère était particulièrement tendue à l’université d’Anvers ces derniers jours: l’extrême-droite avait publiquement physiquement menacé une réunion de jeunes de gauche. Les Étudiants de Gauche Actifs avaient été indignés.

    Ainsi, une réunion publique d’EGA au sujet de la crise du capitalisme et de la réponse marxiste face à celle-ci a été victime de la violence orchestrée par l’extrême-droite.

    Un groupe qui s’appelle les “Camarades Autonomes” (mais qui en fait est composé de membres du NSV, le groupe étudiant du Vlaams Belang) avait annoncé qu’ils prévoyaient d’empêcher la tenue de la réunion d’EGA. C’était selon leurs propres dires en représailles de l’interdiction, de la part de l’université, du meeting du NSV qui devait accueillir le dirigeant d’extrême-droite britannique Nick Griffin, condamné pour négationnisme et racisme.

    Ce 8 octobre, EGA avait choisi de repousser et de bloquer cette attaque. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait; nous nous sommes physiquement défendus et avons littéralement dû nous battre pour repousser la charge d’une vingtaine de néo-nazis. En définitive, l’attaque a été manquée et les néo-nazis ont dû battre en retraite, notre prépondérance numérique était trop forte.

    Cette violence, une première à l’Université d’Anvers. Il est assez étrange de remarquer que la police n’est intervenue qu’après que la charge ait été repoussée, et simplement pour un contrôle d’identité. Visiblement, le fait qu’un groupe de jeunes cagoulés attaque une réunion étudiante n’est pas considéré comme un danger. Pourtant, plus tôt dans l’année, un meeting n’avait déjà pas pu se tenir suite à une action similaire et cette attaque avait été publiquement annoncée.

    Les Étudiants de Gauche Actifs dénoncent cette violence et veulent y répondre, mais pas avec la terreur et la violence, qui sont les méthodes de l’extrême-droite. Nous voulons informer et mobiliser les étudiants et les membres du personnel de l’université.
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    EGA-Anvers a mené campagne durant plusieurs jours à l’université pour son meeting d’ouverture au sujet de la crise capitaliste et de la réponse marxiste à celle-ci. Les réactions parmi les étudiants étaient positives, une certaine polarisation s’est même développée, avec un nombre croissant d’étudiants prenant ouvertement position pour les idées du marxisme. Nous avions déjà pu remarquer l’ouverture pour ces idées à l’occasion des autres meetings d’ouverture dans les autres universités du pays et il n’en a pas été différemment à Anvers puisqu’environ 70 personnes ont participé au meeting (dont une quinzaine qui a dû rester dehors pour protéger le meeting).

    Les néo-nazis chargent

    la présence d’une organisation étudiante combative de gauche à l’université d’Anvers était déjà une horreur aux yeux de petites groupes d’extrême-droite. De plus, le NSV, le cercle étudiant du Vlaams Belang, n’avait pas pu organiser son meeting avec le dirigeant de l’extrême-droite britannique Nick Griffin. Par la force des choses, le NSV avait dû aller dans une petite salle dans la ville. Quelques personnes du NSV avaient alors affirmé qu’ils essayeraient d’empêcher la tenue de la réunion d’EGA.

    Sous le nom de “Camarades Autonomes”, il a été annoncé qu’il y aurait résistance pour que les “étudiants anversois ne soient pas endoctriné par les positions néo-marxistes d’EGA”. Le “néo” était superflu… Cela rappelait une action qui s’était déroulée plus tôt dans l’année: le 17 mars, un groupe de membres du NSV (là aussi sous le nom de “Camarades Autonomes”) avait soudainement pénétré dans une réunion d’EGA, rendant sa poursuite impossible.

    Nous avions décidé de ne leur donner aucune chance et d’organiser la défense de la réunion. Cela n’a pas été inutile, comme nous avons rapidement pu nous en rendre compte. Un groupe de 15-20 néo-nazis cagoulés ont essayé de rentrer dans le bâtiment. Ce groupe a alors chargé les membres d’EGA présents qui se sont défendus et ont fermé l’entrée. Les néo-nazis ont continué à se battre, et quelques coups les ont forcé à partir.

    Cette attaque clarifie que les jeunes d’extrême-droite sont prêts à recourir à la violence pour imposer leur agenda politique. Cette violence fasciste est inacceptable, et doit être répondue. La police n’est intervenue qu’après la charge, et seulement pour faire un contrôle d’identité. Nous nous demandons si des dommages leurs seront exigés pour les dégâts causés, notamment aux portes d’entrée de l’université. Il est étrange qu’une réaction plus forte n’ait pas été prévue, surtout que l’attaque avait été publiquement annoncée – l’approche très répressive de la criminalité ne touche pas tout le monde de la même manière. La défense des jeunes de gauche a été laissée à ces mêmes jeunes de gauche. Nous nous en souviendrons pour nos prochaines activités à Anvers.

    Les Étudiants de gauche Actifs appellent tous les jeunes à devenir actifs dans la résistance organisée contre l’extrême-droite. Nous n’y arriverons pas avec en nous abaissant à leurs propres méthodes de terreur et de violence, mais mais en faisant parler la force du nombre. Ensemble, on est plus forts, à la fois pour marginaliser leur violence et pour la faire connaître. Dans les couches larges de la population, il n’y a que de la réprobation pour ce genre de comportement asocial.

    Un meeting réussi

    Le meeting était par ailleurs un succès. La participation était bonne (une soixantaine, dont une quinzaine de personnes qui participaient pour la première fois à une réunion de ce type) et les trois orateurs, Thomas, Silke et Jarmo, des étudiants d’Anvers, ont pu faire leurs interventions pour lancer la discussion.

    La discussion avec la salle a porté sur de nombreux sujets, de l’interdiction du port du voile au type de révolution dont nous avons besoin. L’ouverture pour les idées et la volonté d’en débattre était grande. Nous trouvons important de les poursuivre autour de divers thèmes: contre le chômage parmi les jeunes, contre l’extrême-droite,…

  • Participe à la conférence nationale d’EGA le 24 octobre à Bruxelles

    Le Capitalisme plonge des millions de personnes à travers le monde dans une misère sans cesse plus sombre tout en perpétuant des guerres sans fin, provoquant ainsi des flots de réfugiés. A la misère et à la famine s’ajoutent encore la pollution et les dérèglements climatiques.

    La crise du capitalisme frappe les jeunes de plein fouet. La récession serait terminée? Seuls les actionnaires le ressentent. Pour les jeunes et les travailleurs, le pire reste à venir. Les annoncent de licenciements continuent et un chômage de masse nous attend. Les jeunes, sur-représentés dans les emplois précaires, les intérims, les CDD,… sont jetés à la porte des entreprises comme des klenex. Le patronat et ses politiciens veulent nous faire payer leur crise une deuxième fois en faisant crever nos écoles, nos unifs, nos soins de santé,… parce qu’ils ont sauvés les profits des banques à coup de milliards.

    On nous a fait miroité l’illusion que le néolibéralisme augmenterait le bien-être et la richesse de tous. Mais les finances publiques ont été pillées (les patrons ont reçu de nombreux cadeaux fiscaux). Les riches le sont encore plus tandis que la majorité de la population a connu une forte dégradation de ses conditions de vie. Bref, les capitalistes s’en sont mis plein les poches avant que le bateau ne coule. Maintenant, ils veulent encore nous faire trinquer pour leur avidité. Le mythe néolibéral cher à tous les partis établis a foiré, mais ça ne les empêche pas de ne rien vouloir changer à leur politique.

    Pour la première fois depuis longtemps, notre génération – celle qui est aux études ou sur le marché du travail depuis peu – éprouvera plus de difficultés à s’en sortir que la précédente. Une génération sacrifiée sur l’autel du profit, voilà le résultat de 30 années de néolibéralisme.

    Pour avoir un avenir, il faudra s’organiser pour lutter contre ce système basé sur la course aux profits au bénéfice d’une petite minorité. C’est pourquoi, nous avons mis sur pied les premiers comités d’EGA dans les écoles secondaires. Avec ceux-ci, nous avons mener des actions à Anvers contre l’interdiction du port du voile dans les écoles et contre le racisme. A Bruxelles, EGA-secondaire joue un rôle actifs parmi les élèves pour organiser la solidarité avec les enseignants et défendre plus de moyens publics pour l’enseignement. Les meetings d’ouverture des Étudiants de Gauche Actifs – supérieur: "Marx avait raison: Le capitalisme ne fonctionne pas!" ont rencontré un énorme succès. Plus de 300 étudiants ont participé à ces meetings dans 9 universités. Cela illustre le regain d’intérêt pour le marxisme parmi une couche significative de jeunes qui, au-delà de remettre en cause le capitalisme, met en avant la nécessité d’une alternative socialiste.

    Ne reste pas de côté, participe à la conférence nationale d’EGA secondaire et supérieur le samedi 24 octobre matin de 10h30 à 13h. Des dizaines d’étudiants de toutes la Belgique s’y retrouverons pour échanger leurs expériences et débattre des campagnes à mener. Un orateur des Socialist Students d’Angleterre sera également présent pour présenter la campagne «Youth Fight For Jobs».

    La conférence d’EGA sera suivie par le weekend de débats et de discutions: Socialisme 2009 organisé par le PSL les 24 et 25 octobre. De nombreux ateliers y seront consacré aux jeunes comme par exemple: "Les contre-réformes dans l’enseignement en Communauté française et en Communauté flamande. Comment organiser la lutte?", "Mc jobs: est-ce l’avenir de la jeune génération?" et "Marx is back, construire un mouvement de jeunes anti-capitaliste."

    La conférence se déroulera à Bruxelles au centre "Kriekelaar" (rue gallait, 1030 bxl – près de la gare du Nord). plus infos: 02/345 61 81 ou 0472 299 192.

    Inscris-toi vite à cette conférence et au weekend socialisme 2009 via ega@gauche.be ou socialisme 2009@socialisme.be. (prix étudiants: 8€ en prévente (10€ sur place) pour le week-end et 5€ pour 1 jour en prévente (6€ sur place).

  • Jeunes et emploi: intervention au Brussels JOBDAY

    Le PSL-LSP Bruxelles a lancé sa campagne pour l’emploi des jeunes samedi dernier à l’occasion du Brussels JOBDAY Europe qui se tenait au Berlaymont (à la Commission Européenne). Notre campagne a reçu un large soutien parmi les files de milliers de travailleurs sans emplois. L’énorme affluence illustre bien que le problème n’est pas la mauvaise volonté des chômeurs, mais bien le manque d’emploi. A Bruxelles, il y a aujourd’hui plus de 100.000 personnes au chômage, c’est-à-dire plus de 20% de sa population active… Dans certains quartiers, comme dans le Quartier Maritime à Molenbeek, le taux de chômage est même de 70% parmi les jeunes! Vous aussi, participez à notre campagne.

    > Tract (version pdf)

  • PARTICIPE A LA MANIFESTATION CONTRE LE PLAN SIMONET

    CE MERCREDI 30 SEPTEMBRE – RDV à 11h45 devant l’école – POUR PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT!

    Suite à l’annonce du plan «d’économies» de la nouvelle ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique SIMONET, et de l’ensemble du gouvernement (PS-Ecolo-CdH) prévoyant, entre autres, de faire prester une grande partie des profs 2 heures en plus par semaine sans augmentation de salaire et de décaler l’âge de la prépension pour les profs de 55 à 58 ans, un arrêt de travail a été mené avec succès.

    Tract de EGA-Uccle 1

    Suite à quoi le gouvernement a dû reculer sur la proposition des 2 heures en plus, mais il a averti qu’il allait quand même diminuer le budget de 44 millions €, comme précédemment prévu. Quoi qu’il décide, la qualité de notre enseignement sera affectée et des milliers d’emplois seront supprimés alors qu’à Bruxelles, 35% des jeunes sont sans emploi.

    Tout ça parce que le gouvernement a donné des milliards de l’argent de la collectivité aux banques et aux patrons des entreprises avec des avantages fiscaux.

    Dans les années ’70, la part du PIB (richesses produites en un an) belge accordée à l’Enseignement était de 7% mais, depuis qu’il est passé à près de 5% (une différence équivalant à près de 6 Milliards d’€ par an !), tous s’accordent à dire que la qualité de l’enseignement est en chute libre. C’est pourquoi, nous devons revendiquer plus de moyens publics pour l’Enseignement, à hauteur de 7% du PIB.

    Nous, Etudiants, devons soutenir les Enseignants dans leur lutte, car le problème des enseignants nous concerne directement : si le gouvernement fait passer ces contre-réformes, nous allons avoir cours avec des profs démotivés, fatigués et mécontents (et ils auront raison de l’être).

    En plus, le gouvernement a déjà fait et va continuer à faire des coupes dans les budgets publics dont, bien sûr, celui de l’Enseignement: les bâtiments de beaucoup d’écoles sont en mauvais état et vont le rester par manque de moyens: il manque du personnel, nous nous retrouvons dans des classes de plus en plus surpeuplées. Cette situation va empirer si nous n’agissons pas.

    Nous devons non seulement soutenir les enseignants, mais aussi nous organiser et nous joindre à la lutte. Ces patrons et ce gouvernement, les RESPONSABLES DE LA CRISE ACTUELLE, sont en train de se remplir les poches sur notre dos, sur le dos de nos parents, de nos enseignants et de tous les autres travailleurs.

    Pas question de payer leur crise !

    QUE FAIRE ?

    • Revendiquer 7% du PIB pour l’Enseignement !
    • Revendiquer un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
    • Soutenir les Enseignants dans leur lutte !
    • Participer aux actions !
  • Soirée Latino d’EGA-ULB

    Jeudi passé s’était tenu à l’ULB un meeting de solidarité à l’initiative d’ATTAC-ULB et coorganisé par différentes organisations étudiante de gauche dont les Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL. A ce meeting, il avait été décidé de mettre sur pied une plateforme de solidarité avec les diverses composantes afin de mieux organiser les actions de solidarité internationale avec la lutte des travailleurs et des pauvres contre le coup d’Etat et le régime putchiste de Micheletti. Après ce meeting, de nombreux participants sont venus à la soirée latino des Etudiants de Gauche Actifs poursuivre de façon conviviale les discussions.

    Par Stéphanie (EGA-ULB)

  • Meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs à Liège

    Jeudi dernier, 26 personnes sont venues assister au meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL, à l’université de Liège (ULG). La campagne pour ce meeting avait été fort intéressantes, de nombreux étudiants – hélas pas toujours disponibles pour le débat – ont laissé leurs coordonnées pour discuter afin de rejoindre notre cercle. Nous avons quelque peu étonné dans les couloirs avec ces affiches "Marx avait raison!". A tel point que d’autres cercles ont déccidé d’aborder la question du marxisme, dont le comité de baptême de philo-lettres, de façon humoristique, en se référant à notre slogan "Marx avait raison" sur son affiche de rentrée. Un clin d’oeil qui illustre que cette campagne vit parmi les étudiants.

    Photos par Damien (EGA-Liège)

    Le débat a couvert un large éventail de sujets: de la grève du personnel d’entretien de l’ULG ou de celle des travailleurs de Tectéo à la lutte contre l’impérailisme dans les pays du monde néo-colonial en passant part la question de l’art et plus généralement de l’accès à la culture pour tous. A la fin du débat, les 15 personnes venues découvrir les idées et méthodes des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL ont toutes laissé leur coordonnées, deux sont même directement venues nous trouver pour demander comment rejoindre le PSL.

    • Marx avait raison! Article tiré de l’EGAlité (le journal des Etudiants de Gauche Actifs)
    • WWW.GAUCHE.BE Site des Etudiants de Gauche Actifs

  • Université de Liège. Le personnel d’entretien dépose les balais

    « Avant, pour nettoyer les grands amphis du Sart-Tilman, on était quatre pendant quatre heures ; aujourd’hui, on n’est plus qu’une et demie. Et quand une fille est malade, elle n’est pas remplacée. Mais les amphis, eux, ils doivent toujours être nettoyés ». Les femmes d’ouvrage qui assurent le nettoyage et l’entretien de l’université de Liège n’en peuvent plus. Et ce jeudi, elles ont déposé les balais.

    Par le cercle EGA de l’ULg

    Elles, ce sont les travailleuses de la société Cleaning Masters, une entreprise de nettoyage de la région liégeoise dont l’université de Liège est le principal client. Car l’université sous-traite le travail. Et c’est là que le problème commence. L’université lance un appel d’offre et les entreprises qui veulent emporter le marché rentrent leurs propositions. Comme l’univ est un très gros marché, ces entreprises mettent évidemment le paquet en essayant de proposer le travail le plus complet pour le prix le plus bas. Et qui trinque dans cette opération ? Evidemment les travailleuses.

    Car, pour faire des économies, la direction de Cleaning Masters ne recule devant rien. « On doit faire le travail de cinq jours en quatre » explique Christine, la déléguée CSC. « Les personnes qui sont absentes (pour maladie ou pour congé) ne sont pas remplacées, les autres doivent se partager le travail supplémentaire. Car le travail doit être fait coûte que coûte. Et cela empire tout le temps. Le nouveau bâtiment du Génie Civil doit être nettoyé. Mais on n’a pas prévu des heures pour cela. C’est une charge nouvelle qui va s’ajouter à tout le reste. »

    Les travailleuses avaient déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises mais en vain. Alors, la coupe a débordé. Ce jeudi, elles sont parties en grève et ont bloqué l’accès au bâtiment B2, celui des "Administration des ressources immobilières" de l’ULg. Elles ont également distribué des tracts au rond-point d’entrée du Sart Tilman.

    Cette grève "d’avertissement" était organisée par la CSC qui est largement majoritaire chez Cleaning Masters. La délégation CSC de l’univ soutient le mouvement et était présente au piquet. La délégation CGSP a également apporté son soutien.« Nous poursuivrons le mouvement demain » explique encore Christine « car la direction de la société n’a pas voulu se déplacer pour discuter avec nous à l’univ. Alors, demain, nous irons négocier avec elle au siège de la société à Flémalle. Et il n’y aura pas que les déléguées qui feront le déplacement… »

    Une délégation d’Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL, était aussi présente ce matin au piquet. « Nous n’étions pas très nombreux parce que nous n’avons été au courant de l’action qu’hier », explique Thibaud « mais nous sommes totalement solidaires du personnel d’entretien. Leur action concerne autant l’Université de Liège que Cleaning Masters, parce que la dégradation des conditions de travail est le fruit de la politique de sous-traitance de l’ULg. Ce qui se passe avec le nettoyage, c’est en fait un élément du processus de privatisation qui contamine progressivement tout l’enseignement. Les étudiants doivent être solidaires des travailleuses de Cleaning Masters. Nous ferons tout notre possible pour informer les étudiants et la prochaine fois, nous mobiliserons pour que les étudiants soient aux côtés des travailleuses au piquet. »

  • Lutter pour notre avenir, c’est lutter contre le capitalisme!

    Rejoins les Etudiants de Gauche Actifs!

    Depuis le début de cette crise économique, plus de 50 trillions de dollars (ça fait douze zéros derrière le 50!) sont déjà partis en fumée dans les différentes bourses mondiales. La crise a touché l’économie mondiale avec une ampleur jamais vue depuis les années ‘30. Aucun pays n’a été épargné par la récession mondiale. Celle-ci n’a guère écorné le niveau de vie des grands capitalistes et de leurs politiciens. Par contre, c’est aux travailleurs et à leurs familles qu’on présente la note et qu’on veut la faire payer. Le chômage de masse, la pauvreté et même la famine, les guerres et les réfugiés dans le monde néocolonial: tout cela nous concerne de plus en plus. Contre ce gouffre de misère, la résistance est plus que nécessaire.

    Par Mathias (Gand)


    Nouveau site d’EGA


    La période pendant laquelle la jeunesse actuelle a grandi n’avait rien à voir avec la période qui se trouve devant nous. Le capitalisme est préparé à sacrifier des générations entières dans le but de sortir le patronat de la crise et de sécuriser les bénéfices. Le chômage de masse frappe, et frappera, de plus en plus durement les jeunes. Cela, couplé aux économies drastiques qui seront certainement réalisées, promet une baisse du niveau de vie. De plus, l’éclatement de la bulle spéculative du capitalisme a aussi mis fin aux rêves et aux projets d’avenir de générations entières, qui doivent y renoncer à cause de la cupidité d’une petite élite.

    L’argument néolibéral, comme quoi les cadeaux aux grosses entreprises et les bénéfices colossaux amèneraient la prospérité pour tout le monde, est aujourd’hui remis en question. La crise met à nu les contradictions internes du capitalisme. Ce système ne connait pas de remède contre ses maladies chroniques que sont la surproduction, la guerre et la misère.

    Un emploi décent pour tous = un statut décent pour tous!

    Les jeunes sont particulièrement touchés par la crise. En mai, le chômage des jeunes (de moins de 25 ans) en Flandre a augmenté de 44,5% par rapport à la même époque l’an passé. Le chômage des jeunes est aujourd’hui officiellement de 21% en Belgique. Malgré cela, les représentants du patronat (FEB en tête) plaident en faveur du report de l’âge de la pension. Beaucoup de jeunes remarquent maintenant que les jobs d’intérimaires et autres conventions temporaires n’évoluent que rarement vers un contrat à durée indéterminée (CDI) avec à la clé la sécurité de l’emploi. Ces dernières années, les bureaux d’intérim étaient présentés comme une porte privilégiée vers l’emploi, avec la liberté nécessaire pour choisir soi-même quand et où travailler. La flexibilité a été présentée comme quelque chose de moderne. Mais la réalité est que des dizaines de milliers de jeunes sont obligés de tenter de s’en sortir avec des contrats incertains, temporaires et mal payés qui ne sont qu’un moyen facile et bon marché pour augmenter les bénéfices du patronat. Les jeunes travailleurs sont souvent les premiers à être jetés à la rue sans aucune pitié.

    Les jeunes du PSL exigent un emploi décent avec un statut décent pour chacun. Au lieu de dresser l’une contre l’autre les différentes générations pour obtenir des emplois, nous proposons une lutte commune avec redistribution du temps de travail: 32 heures par semaine sans perte de salaire, et avec embauches compensatoires. Nous n’obtiendrons pas une telle mesure par magie : un plan d’action national pour l’emploi est nécessaire, qui doit partir de la base et avec un engagement clair des syndicats.

    Plus de moyens publics pour l’enseignement

    Les étudiants et écoliers sentent également les conséquences de la crise. Les différents gouvernements ont ensemble un déficit de 20 milliard d’euros et la dette de l’Etat a recommencé à augmenter. Sans lutte générale, le gouvernement essaiera de prendre cet argent chez les travailleurs et leurs familles, en rognant notamment sur la sécurité sociale et les services publics. L’enseignement sera bien évidemment également pris pour cible.

    Ce secteur connaît de gros déficits. La politique néolibérale a ramené la part du PIB de 7% en 1980 à 5% aujourd’hui. Cela a été associé à une politique d’économies et un sous-financement systématique de la recherche, des infrastructures, des conditions de vie des étudiants, etc., ce qui a grandement facilité l’intrusion des entreprises dans l’enseignement. EGA (Etudiants de Gauche Actifs, dans le secondaire et le supérieur) résiste à la poursuite de la commercialisation de l’enseignement. Nous sommes pour un enseignement gratuit et de qualité. Nous exigeons l’augmentation de la part de l’enseignement dans le PIB jusqu’à (au moins) 7%. Les moyens nécessaires doivent être prélevés sur les méga-profits des entreprises, bien souvent obtenus avec l’aide des innovations technologiques et de la recherche dans nos facultés.

    Des emplois, pas de racisme!

    Avec EGA, et la campagne antiraciste Blokbuster en Flandre, nous menons campagne auprès des jeunes contre le racisme et l’extrême-droite. Dans une période de crise et de chômage, chaque possibilité de division du mouvement ouvrier risque d’être utilisée pour l’affaiblir. De nouvelles percées du racisme sont un danger réel. Lors des élections de juin, tant le FN que le VB ont subi des défaites, mais dans de nombreux pays d’Europe, le danger de l’extrême-droite ainsi que du populisme de droite s’est clairement fait sentir. Ce danger continuera d’exister tant que la gauche ne formulera pas de réponse forte.

    Le racisme peut uniquement être combattu en attaquant les racines du problème. Le chômage de masse, la hausse du coût de la vie et la pauvreté croissante offrent à l’extrême-droite et à la bourgeoisie l’occasion de renforcer les divisions et les oppositions entre Wallons, Flamands et immigrés. Ce ne sont pourtant pas les immigrés qui sont responsables de la crise capitaliste, mais bien les capitalistes eux-mêmes.

    Les partis dits socialistes se sont embourgeoisés : ils prêchent la bonne parole patronale et on n’y trouve plus une base de travailleurs actifs et militants. Pour disposer d’un instrument avec lequel nous pourrions lutter contre ce système, la formation d’un nouveau parti des travailleurs est nécessaire. Un tel parti serait un instrument inestimable pour dénoncer clairement les méfaits du capitalisme, montrer que seule la lutte massive et collective paie et aider à organiser cette lutte. Ce serait également la meilleure réponse face aux mensonges électoraux des fascistes et des populistes.

    Après le succès de la manifestation contre le NSV (l’organisation étudiante du VB) du 26 mars dernier à Louvain, Blockbuster est prêt à recommencer cette année, en mars, à Anvers.

    Marx avait raison!

    Le capitalisme a montré à de nombreuses reprises dans les décennies passées qu’il ne mène qu’à des crises. Karl Marx était arrivé à cette conclusion il y a 150 ans déjà, dans son analyse scientifique de ce système. Les capitalistes veulent toujours plus de profits. Pour cela, ils essaient de produire le plus possible, au coût le plus bas possible : production en série, investissement dans la technologie et la science, bas salaires…

    Dans les années 70, le capitalisme a connu une crise de surproduction. Il a tenté de dépasser cette crise, entre autres grâce aux crédits et aux hypothèques, mais aujourd’hui la nouvelle crise montre les limites de cette stratégie. Cela va mener à des confrontations plus dures entre Travail et Capital.

    Les Etudiants de Gauche Actifs veulent étudier et populariser les idées de Marx. Pour nous, le marxisme n’est pas une Bible, mais une méthode permettant d’analyser le capitalisme et donc de le combattre plus efficacement. En outre, le marxisme offre une alternative au capitalisme: une société socialiste où la richesse est mise au service de la population de manière démocratique, par opposition à la dictature d’une petite minorité caractérisant le système actuel.

  • Lancement d’EGA Secondaires

    Participe au lancement d’une nouvelle organisation de gauche dans les écoles, EGA-secondaires, une organisation qui se bat contre le capitalisme. Le capitalisme est basé sur la recherche de profits aux bénéfices d’une petite minorité, ce qui entraine de nombreux problèmes: inégalité, chômage, pauvreté, guerres, racisme, sexisme, homophobie, crise écologique,…

    EGA. > Version PDF du tract

    Auparavant, avec Résistance Internationale, une campagne jeune du Parti Socialiste de Lutte (PSL), nous avons déjà organisé des grèves dans les écoles contre la guerre, des actions et des manifestations contre le Front National et le Vlaams Belang, contre le sexisme, pour l’environnement,… EGA existe déjà dans l’enseignement supérieur avec des comités dans toutes les universités et dans plusieurs écoles supérieures.

    Avec EGA-secondaires, nous franchissons une étape en lançant, partout dans le pays, une organisation politique d’élèves qui mène des actions et qui met en évidence une alternative socialiste contre la racine commune de tous ces maux, le capitalisme.


    POURQUOI DEVONS-NOUS PAYER POUR LEUR CRISE ?

    Maintenant, les responsables veulent faire payer leur crise aux jeunes et aux travailleurs : licenciements massifs, baisse des salaires, plan d’austérité,…

    Des EMPLOIS, pas de racisme !

    Quel est notre avenir à la sortie de l’école ? Aujourd’hui, 1 jeune sur 5 est au chômage, dans le Hainaut ou à Bruxelles, la proportion atteint plus d’un tiers des jeunes. Les jeunes sont parmi les premières victimes de leur crise. A la sortie des études, beaucoup étaient engagés avec des contrats temporaires ou d’intérim. Avec la crise économique, ces emplois ont disparus en premiers et un terrible chômage de masse nous attend.

    Dans la presse, on nous décrit déjà comme une « génération perdue ». Si on ne fait rien cette situation de pénurie peut profiter à l’extrême droite qui veut faire croire que ce sont les étrangers qui volent les emplois et non pas les patrons qui sacrifient nos emplois pour augmenter leurs profits.

    C’est pourquoi EGA avec le PSL veulent lancer une campagne pour de nouvelles manifestations appelées Marche des Jeunes pour l’Emploi dans plusieurs villes.

    PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT !

    Avec la politique d’austérité, il est clair que l’enseignement sera aussi attaqué. Or, la situation dans les écoles est déjà catastrophique: en plus du manque de personnel qui fait qu’il y a un nombre trop élevé d’élèves par classes et l’état déplorable des bâtiments, beaucoup d’écoles ne savent pas non plus payer le chauffage jusqu’à la fin du mois!

    Il y a de plus en plus de problèmes de violence; ainsi, des élèves sont agressés, des enseignants et des éducateurs sont agressés et, chaque semaine, une fille se fait violer dans une école belge. L’inégalité et la misère sociale que provoque le capitalisme ont des conséquences sur les individus et leurs relations. Beaucoup se sentent sans perspective d’avenir. Ainsi, le suicide est la seconde cause de décès après les accidents de voiture parmi les 15-25 ans.

    Dans les années ‘70, la part du PIB belge (Produit Intérieur Brut = le montant des biens et des services produit en une année) pour l’enseignement était déjà de 7%, depuis qu’il est passé à presque 5% (différence équivalant à près de 6 Milliards d’€ par an!), tout le monde s’accorde à dire que la qualité de l’enseignement est en chute libre.

    C’est pourquoi, avec EGA, nous défendons la revendication des syndicats d’une augmentation du budget public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB.

    TOUT CE QUI NOUS DIVISE NOUS AFFAIBLIT !

    Pour nous faire payer leur crise, les uns sont systématiquement montés contre les autres afin de «diviser pour mieux régner» : Belges contre immigrés, jeunes contre vieux, flamands contre wallons,… le sexisme et l’homophobie sont aussi stimulé par le capitalisme afin de mieux exploiter les gens. Nous devons nous unir dans la lutte contre les effets de la crise. Ensemble nous sommes plus forts!

    STOP A LA DESTRUCTION DE NOTRE ENVIRONEMENT !

    La crise économique aggrave encore la crise environnementale. La course aux profits entraine la pollution et les dérèglements climatiques. La planète devient un monde imprévisible.Il faut s’en prendre à la cause réelle de la crise environnementale: le système capitaliste.


    MARX AVAIT RAISON !

    Le capitalisme vit sa plus grande crise depuis celle des années ’30 et, ces derniers mois, différents journaux ont fait référence à Marx, lui qui avait démontré que le capitalisme ne peut exister sans crises.

    Marx était un économiste et un militant politique du 19ème siècle qui a critiqué le capitalisme, tant au niveau économique que politique. Aujourd’hui, il est de plus en plus clair que son analyse était bien exacte.

    Les profits des patrons proviennent du travail non-payé fourni par les travailleurs. Comme les travailleurs ne sont pas payés pour tout le travail qu’ils fournissent, ils ne peuvent pas racheter l’ensemble des marchandises produites, d’où les crises de surproduction décrites par Marx.

    Mais il a surtout posé les bases d’une alternative à ce système capitaliste: le socialisme. Contrairement aux dictatures bureaucratiques soviétiques ou chinoises, une société réellement socialiste est basée sur une gestion démocratique de la production et des richesses par les travailleurs eux-mêmes.

    Les richesses produites seraient ainsi mises au service réel de la population et de l’environnement, garantissant un véritable épanouissement tant individuel que collectif.


    24/10 Conférence Nationale D’EGA

    Le 24 et 25 octobre, Le PSL organise son weekend de débats et de discutions: Socialisme 2009 à Bruxelles au Kriekelaar (rue gallait, 1030 bxl). + d’infos sur socialisme.be

    Le weekend débutera par la conférence nationale D’EGA secondaire et supérieur, le samedi matin de 10h30 à 13h. Des dizaines d’étudiants de toutes la Belgique s’y retrouverons pour échanger leurs expériences et débattre des campagnes à mener. Un invité d’Angleterre sera également présent pour présenter la campagne «Youth Fight For Jobs».

    Inscris-toi vite à cette conférence et au weekend socialisme 2009 via socialisme 2009@socialisme.be. (prix étudiants: 8€ en prévente (10€ sur place) pour le wkd et 5€ pour 1 jour en prévente (6€ sur place).

  • Anvers: La répression pour faire passer l’interdiction du port du voile

    Hier matin, des jeunes qui s’opposaient à l’interdiction du port du voile dans une école à Anvers ont été arrêtés par la police. L’interdiction du port du voile s’accompagne donc d’une interdiction de mener des actions. Pour les autorités, ces jeunes ont pu exprimer leur opinion la semaine dernière, et c’est déjà bien assez comme ça. Tout comme ils veulent décider de notre personnalité à notre place, ils veulent aussi décider de la manière dont nous pouvons mener des actions.

    Point de vue d’EGA

    Penser que les débats et les échanges d’opinion se mènent manu militari parmi la jeunesse est une illusion. De plus, une telle approche répressive n’aide en rien et ne sert qu’à polariser encore plus le débat. L’administration de la ville et les directions d’écoles pensent-ils rendre un service aux musulans de cette manière? C’est pourtant l’excuse qui est derrière l’interdiction du port du voile…

    Les Etudiants de Gauche Actifs – Secondaires (Actief Linkse Scholieren en Flandre) ont participé aux actions de protestation contre l’interdiction du port du voile, même si nous ne sommes pas les organisateurs de cette protestation. Nous nous opposons également à l’interdiction de mener des actions et avons distribué hier matin des tracts exposant nos positions. Sur ce, huit jeunes ont été arrêtés simplement pour avoir exprimé leur opinion. Voilà visiblement le message adressé à la jeune génération.

    Nous n’allons pas en rester là et allons continuer à protester contre l’interdiction du port du voile. Les Etudiants de Gauche Actifs – Secondaires s’opposent d’ailleurs tant à une interdiction qu’à une obligation.

    Il y a dix ans, à Courtrai, nous avons participé à des actions contre l’interdiction des piercings à l’école. A ce moment-là aussi, nous avons défendu le droit de définir soi-même sa personnalité. L’an dernier, il y a encore eu à Anvers une tentative d’exclure les élèves ‘gothiques’ à cause de leur apparence, ce qui n’a pu être évité que par les actions des jeunes et des parents. Dans toute cette discussion actuelle sur le port du voile, il s’agit aussi selon nous d’une répression de l’identité des jeunes (identité qui comprend également des conceptions religieuses). La répression appliquée hier clarifie directement cet élément oppresseur.

    Les Etudiants de Gauche Actifs – Secondaire pensent qu’il faut s’en prendre au processus de développement d’écoles à haut taux d’étrangers, où ces derniers sont coupés des autres. Nous nous opposons à une politique d’enseignement faites d’économies et de coupes budgétaires, une politique qui constitue un frein pour le développement des jeunes. Nous sommes au contraire pour plus de moyens publics pour l’enseignement mais aussi pour une politique qui permette à chacun d’avoir un emploi décent ainsi que pour un élargissement conséquent des services publics.

    En investissant pour un enseignement gratuit et de qualité à tous niveaux, avec suffisamment d’accompagnement individuel, beaucoup de tensions peuvent bien vite disparaître. Mais davantage sera nécessaire: un concentration de pauvreté mène à des écoles où se concentre cette pauvreté, et on ne peut rien y faire avec la répression. Les Etudiants de Gauche Actifs luttent pour une autre société, une société dans laquelle les intérêts d’un petit groupe de banquiers et de topmanagers ne sont pas centraux, mais bien ceux de la majorité de la population. C’est ce que nous appelons le socialisme.

    • Non à l’interdiction du voile à l’école!
    • Islam et socialisme
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