Your cart is currently empty!
Tag: Simon Hupkens
-
Liège : C'est à la pauvreté qu'il faut s'en prendre, pas aux pauvres !
Hier après midi, une trentaine de personnes se sont réunies à l’appel du PSL et des Étudiants de Gauche Actifs devant l’Hôtel de Ville de Liège afin de dénoncer cette politique qui consiste à masquer la pauvreté plutôt qu’à vouloir lutter contre elle. La ville a en effet interdit la distribution de soupe populaire dans les rues pour cet hiver !
Par Nico et Romain (Liège)
Depuis plusieurs années, l’Armée du Salut distribue de la soupe dans les rues de Liège. Mais pour cette année, cela n’est pas toléré : c’est indigne, selon l’échevin Mr Firket, d’exposer ainsi la misère humaine. Pour nous, il est surtout indigne de laisser la pauvreté se développer en appliquant une politique qui favorise avant tout les projets de prestige. C’est très précisément le cas ici puisque Liège est en compétition pour l’organisation de l’exposition universelle de 2017. Et effectivement, les files de pauvres, cela fait mauvais genre. Pourquoi ne pas débloquer plus de moyens pour les logements sociaux ? Pour l’emploi communal ? Pour l’enseignement ? Voilà les questions auxquelles les politiciens au pouvoir ne veulent pas répondre. Masquer la pauvreté, cela sert avant tout à masquer le sens réel de leur politique.
C’est ce qu’ont développé les deux orateurs, Simon Hupkens, qui sera candidat du PSL sur la liste de VEGA (verts et à gauche), à la 11e place, et Pierre Eyben, de la coopérative politique VEGA, et c’est ce qu’il continueront à défendre pendant et après ces élections communales.
-
VIDEOS – Le 13 juin, votez Front des Gauches!
Benjamin Dusaussois
Ben est 3e candidat suppléant pour la liste Front des Gauches à la Chambre en Hainaut. Dans cette vidéo, il parle de l’emploi des jeunes, du travail précaire, et de la riposte à organiser. Ben est une des initiateurs des Jeunes Antifascistes (JAF) et de la plateforme pour des marches des jeunes pour l’emploi dans le Hainaut.
Gustave Dache
Gustave Dache, 4e candidat effectif pour le Hainaut, nous parle de la crise, de la lutte à effectuer pour éviter que ce soit aux travailleurs de la payer, et de l’expérience de luttes passées. Gustave est un vétéran du mouvement ouvrier à Charleroi. Métallo durant des années, il a été délégué à Caterpillar et à Citroën. Il a aussi très activement participé à la grande grève générale de l’hiver 1960-61.
Stéphane Ramquet
Notre camarade Stéphane Ramquet, 5e candidat effectif à Liège, aborde ici la défense des fins de carrière, la lutte contre le chômage par la réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires.
Alexandra Pirard
Alexandra Pirard est candidate du PSL-LSP sur la liste du Front des Gauches à Liège et est 5e candidate suppléante. Sur cette vidéo, elle aborde la problématique des jeunes et de l’emploi.
Anja Deschoemacker
Voici ci-dessous une vidéo de notre camarade Anja Deschoemacker qui aborde plus particulièrement la question nationale et la nécessité de l’unité des travailleurs. Anja est notamment l’auteur du livre "La question nationale en Belgique, une réponse des travailleurs est nécessaire!" Ce travail est disponible sur notre site théorique marxisme.be (voir le lien ci-dessous). Le dernier chapitre consacré au programme défendu par le PSL-LSP sur cette question est particulièrement intéressant à la lumière de l’actualité récente.
Nicolas Croes
En Wallonie et à Bruxelles, le PSL se présente aux élections sur les listes unitaires du "Front des Gauches" (qui regroupent également des membres du PC, de la LCR, du PH, du CAP et de Vélorution). Cette vidéo présente notre camarade Nicolas Croes, 3e candidat effectif sur la liste "Front des Gauches" pour le Sénat.
Elodie Deward
En Wallonie et à Bruxelles, le PSL se présente aux élections sur les listes unitaires du "Front des Gauches" (qui regroupent également des membres du PC, de la LCR, du PH, du CAP et de Vélorution). Cette vidéo présente notre camarade Elodie Deward, 12e candidate effective sur la liste "Front des Gauches" pour la Chambre à Liège. Elle y aborde la question de lé défense des droits des femmes.
Simon Hupkens
En Wallonie et à Bruxelles, le PSL se présente aux élections sur les listes unitaires du "Front des Gauches" (qui regroupent également des membres du PC, de la LCR, du PH, du CAP et de Vélorution). Cette vidéo présente notre camarade Simon Hupkens, 3e candidat effectif sur la liste "Front des Gauches" pour la Chambre à Liège. Il y parle d’une véritable politique de défense de l’emploi, avec la revendication des 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires pour lutter contre le chômage et pas contre les chômeurs. Il aborde encore des questions cruciales comme la nationalisation sous le contrôle de la collectivité du secteur financier et du secteur énergétique.
-
DEVONS NOUS PAYER POUR LEUR CRISE ? PAS QUESTION !
Dans le contexte actuel de crises politique et économique, et en prévision d’assainissements budgétaires drastiques, il ne sera pas évident d’obtenir quoi que ce soit pour notre secteur. Le fait que nous voulons, en ces temps fragiles, récupérer le retard accumulé par rapport à d’autres secteurs (15% de salaire en moins, en moyenne) suscitera sans doute l’incrédulité des politiciens et des patrons.
Hypertension, journal d’action Non-marchands de syndicalistes combatifs CSC et FGTB
[box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]
Des milliards pour les banques, des cacahouètes pour les travailleurs du non-marchand?
La santé n’est pas une vache à lait du privé!
- STOP à la commercialisation!
- Les soins de santé et le bien-être doivent être organisés différemment!
Le Parti Socialiste de Lutte- Linkse Socialistische Partij est un parti combatif principalement constitué de jeunes activistes, de militants syndicaux et de travailleurs ordinaires, actif dans tout le pays.
Chez nous, il n’y a ni vedettes, ni dynasties familiales, ni individus qui veulent s’enrichir dans les salons parlementaires ou dans les conseils d’administrations des grandes entreprises.
Nous faisons partie d’une organisation socialiste internationale active dans une quarantaine de pays sur tous les continents : le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO).
Nos élus, tel que l’eurodéputé Joe Higgins de notre parti-frère irlandais, gagnent le salaire moyen d’un travailleur. Le reste sert au soutien financier de luttes sociales et d’autres campagnes.
Un parti avec un grand degré de «Colère Blanche»
Nos candidats du secteur :
En WALLONIE et à BHV, nos candidats se présentent sur les listes unitaires du Front des Gauches, n° 18. Il s’agit d’une alliance de 6 partis de gauche renforcée par des syndicalistes et des militants de mouvements sociaux.
A la Chambre, 3e candidat effectif, Liège, Simon Hupkens, 31 ans, Dison, délégué syndical SETCa non-marchand, Barman à l’asbl ‘‘Les Grignoux’’
A la Chambre, BHV, 7e candidat effectif, Karim Brikci, 27 ans, Bruxelles, délégué syndical CGSP, brancardier
En FLANDRE, nous nous présentons sous notre propre nom : LSP, liste n°15
Sénat
- 6. Liesbeth Delafaille, 27 ans, Anvers, éducatrice
- 7. Bart Van der Biest, 36 ans, Alost, délégué syndical SETCa BHV, infirmier
- 13. Sven De Deken, 26 ans, délégué syndical SETCa Louvain, aide-soignant
- 20. Gerte Jansen, 59 ans, Sint-Denijs-Westrem, infirmière
- 24. Laura Bracke, 24 ans, Gand, employé de la mutualité
Chambre Flandre Orientale
- 3. Wouter Wanzeele, 25 ans, Aalter, travailleur social
- 4. Ivy Meert, 28 ans, Alost, laborantin
Chambre Flandre Occidentale
- 6. Martine Hennin, 57 ans, Furnes, infirmière
Chambre Brabant Flamand
- 2. Stefanie Deberdt, 27 ans, Louvain, éducatrice
[/box]
C’est pour cela qu’il est nécessaire, dans les actions, de lier entre eux les divers secteurs (sur le plan fédéral, régional et dans les communautés) ainsi que les diverses centrales syndicales concernées. Le choix est simple : stagner ou même reculer en étant divisés ou avancer ensemble ! La CSC flamande lance des comités d’action régionaux où les différentes centrales, LBC, CSC Services publics, etc. se rejoignent sur le plan des provinces. Afin de mieux coordonner les actions, cette initiative devrait s’étendre à tout le front commun syndical. Pour cette manifestation, le matériel commun de mobilisation n’était disponible que du côté francophone. C’est regrettable. Espérons que les temps à venir nous apporteront l’unité, car nous ne voulons pas de division.
Employeurs : “Take THE MONEY and run!”
Zorgnet Vlaanderen, la coupole flamande des employeurs catholiques est, avec 500 institutions de soins et environs 85.000 travailleurs, un des plus importants acteurs du secteur. Dernièrement, le boss a laissé entendre que les employeurs voulaient également se mettre à table avec le gouvernement et les syndicats afin de négocier les accords pluriannuels du secteur.
Parallèlement, ils bloquent toute une série de dossiers fondamentaux au sein de la commission paritaire. Pendant qu’ils essayent de flatter l’opinion publique et les futurs travailleurs par des techniques de ressources humaines, ils mettent ouvertement en question les acquis du personnel existant et freinent toute amélioration. Grâce aux manoeuvres des patrons, le budget de 90 million d’euros que la ministre Onkelinx avait libéré pour son plan d’attractivité de la profession infirmière (concernant les primes des titres, de qualifications professionnelles particulières et de prestations de soirée – 20% entre 19h et 20h) traîne en longueur. Très récemment, le gouvernement a décidé de ne plus attendre les employeurs et d’imposer la mesure par Arrêté Royal. Les primes de soirée qui n’avaient à l’origine été conçues que pour les infirmières ont étés étendues à l’ensemble du personnel ‘‘au chevet du malade’’. La mesure est rétroactivement entrée en vigueur le 1er janvier 2010. Les prestations seront payées mensuellement dès juillet 2010. Les prestations effectuées de janvier à juin 2010 seront globalisées dans une ‘‘prime de rattrapage’’.
Les employeurs ne tiennent carrément pas compte de la circulaire de la ministre concernant ‘‘l’équipe mobile et le temps de travail’’ : ils en mettent sa validité en doute. Ici, on travaillait en phases, entre autres avec des primes de rappel. La régularisation des barèmes de départ pour les infirmières graduées de 23 à 21 ans est aussi remise en question. Heureusement, il y a des hôpitaux qui n’écoutent pas leur coupole sur ce plan, mais cela ne reste que des exceptions. De plus, on refuse de prolonger la convention sur la prépension à partir de 58 ans et l’on continue à remettre en cause le système actuel des journées RTT (réduction du temps de travail à 45, 50 et 55 ans) malgré le fait que cela stimule des gens dans le secteur à travailler plus longtemps que dans les secteurs marchands. On s’attendrait à une attitude plus constructive de la part d’un employeur qui prend en considération son personnel.
Commercialisation… Puisqu’il n’y a pas d’argent ?
Lorsque nous parlons de la commercialisation, nous considérons une série de mécanismes qui ne servent qu’un but : transférer aussi efficacement que possible de l’argent de la collectivité vers le secteur privé pour ensuite le faire disparaitre dans les poches des actionnaires. La crise va probablement accélérer cette évolution.
Récemment, l’Open VLD a relancé la discussion sur la norme de croissance de 4,5% par an pour les soins de santé. Le reste des partis traditionnels l’a rejoint. Ce qui suit est une course pour économiser le plus. Ne nous faisons pas d’illusions : le prochain gouvernement, qu’importe sa composition, annoncera des économies énormes que les travailleurs du secteur et les usagers devront avaler pendant que les directions et les vautours du secteur privé échapperont aux assainissements. Des assainissements durs dans les budgets pour les soins de santé créeront, pour ainsi dire, des trous dans le marché, des espaces qui seront ensuite remplis par le secteur commercial… pour autant que combler le vide soit commercialement rentable.
Mais, déjà, la commercialisation s’est fortement développée. Les chiffres l’indiquent : dans le secteur des maisons de repos, 17% en Flandre, 50% en Wallonie et 73% à Bruxelles sont déjà aux mains d’institutions purement commerciales. Sans la moindre honte, Senior Living Group vient de verser 28 millions d’euros (sur un profit de 35,1 millions d’euros) à ses actionnaires. On assainit surtout sur les coûts du personnel et en préférant du matériel bon marché (et donc de qualité inferieure) afin de faire du profit. A titre d’exemple, l’encadrement du personnel des maisons de repos des CPAS est fortement supérieur à celui des maisons de repos commerciales. Dans les maisons de repos privées, 7 personnes doivent effectuer le travail de 10 personnes dans une maison de repos du CPAS. Dans une ASBL (dépendant d’un des piliers), ils sont 9. La raison en est assez simple : les maisons de repos privées s’en tiennent ‘en général’ strictement aux normes légales imposées par l’INAMI, mais ces normes sont vraiment minimales.
La double face de Zorgnet Vlaanderen…
Depuis quelques temps, Zorgnet Vlaanderen a déclaré la guerre à cette commercialisation. Quelques ‘‘collaborateurs’’ de Zorgnet sont même venus, il y a quelques mois, faire une présentation power point au Setca non-marchand, ce qui n’est pas vraiment le syndicat maison. Tant Zorgnet que les institutions purement commerciales tentent d’attirer à eux les syndicats dans le cadre de leur compétition. En fait, le principe de soustraire de l’argent de la collectivité pour remplir les poches du privé avait été inventé dans les institutions ‘‘régulières’’. Le principe ‘‘lego’’ fait partie de cette logique: scissionner un hôpital ou une maison de repos en différentes entités juridiques afin de séparer au maximum les coûts et les profits : des entités séparées pour le matériel, les bâtiments, les services rentables et le personnel (avec ou sans sous-traitance).
Des montants importants sont dissimulés sous la forme de loyer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des sociétés d’investissements cotées en bourse s’orientent de plus en plus vers le secteur : du profit garanti en temps instables. Selon les calculs de la SPF, le nombre de logements dans des Maisons de Repos et des Maisons de Repos et de Soins devra monter de 60% durant les prochaines 40 années, à 205.000. Ceci signifie que d’ici 10 ans il y aura 24.300 lits en plus…
Nous avons déjà mentionné les tromperies légales, mais il y a évidemment aussi les pratique illégales tels que les carrousels d’impôts, la double comptabilité et d’autres formes de fraude… rien de capitaliste n’est étranger au non-marchand. En 2008, on a estimé qu’un pourcent du budget de l’INAMI était perdu en corruption et en fraude dans le secteur des soins de santé. Il s’agit d’à peu près 220 millions d’euros ou 8,8 milliards d’anciens francs belges par an ! C’est une estimation très modeste basée sur une extrapolation des constats de plaintes officielles entre 2003 et 2007. Dans d’autres pays européens, le pourcentage de fraude est équivalent à de 3 à 5% du budget total de l’assurance maladie. En Belgique cela reviendrait concrètement à de 26,4 milliards de FB à 44 milliards de FB…
Pas d’argent… Mais des bonus pour la direction !
Alors que les employeurs veulent économiser sur notre dos, ils se récompensent eux-mêmes avec le système d’avantages non récurrents et liés au résultat. Ce système est modelé sur celui des secteurs marchands et n’avait originalement pas été conçu pour le non-marchand, fortement subventionné. Mais cela n’empêche pas la direction d’AZ Damiaan à Ostende, entre autres, de s’accorder de tels bonus. De fait, ils s’approprient sans aucune forme de contrôle de l’argent des contribuables.
Au lit ou pas … PASSEZ A LA CAISSE!
Le commerce très lucratif des lits d’hôpitaux est un autre élément en contradiction avec la conception nonmarchand.
Avec le moratoire sur le nombre de lits d’hôpitaux, c’est devenu un business en croissance qui assure que la valeur de marché d’un lit d’hôpital est actuellement de 100.000 euros. Des petites institutions sont absorbées par les géants et puis déshabillés : le personnel et les lits sont saisis. Lors de la faillite de l’hôpital Français à Bruxelles, le butin a été partagé dans une alliance de grands hôpitaux. Un certain nombre de lits repris ont finalement abouti à Namur suite à un projet astucieux. Lors de la même opération, des lits dits “noirs” de l’hôpital Français ont étés transformés en lits dits “blancs“. Bingo!
Après la fusion de deux autres hôpitaux à Bruxelles (lisez plutôt ‘‘absorption’’) des lits ont également été mis en vitrines. Pour un prix d’ami de 1,5 million d’euros, un hôpital en Flandre a gagné 24 lits gériatriques. On ne rate pas une telle affaire. Mais il y a encore un petit problème : le personnel pour ces nouveaux lits n’existe pas. On a donc arrangé l’affaire : un service existant sera fermé durant 2 mois et le personnel mis en activité nouveau service. Et puis, il faut espérer qu’il y aura du personnel. Il nous semble que pour les directions du secteur, la ‘‘production’’ est plus importante que les possibilités du personnel… ou est-ce que nous nous trompons ?
Une seule solution pour sortir de ce chaos…
Les collaborateurs d’Hypertension et le Parti Socialiste de Lutte sont en faveur d’un service national de santé public et gratuit, où l’initiative privée est totalement bannie, à l’exemple du NHS au Royaume-Uni.
Il est vrai que le NHS souffre du manque de quelques éléments cruciaux. Les vautours des soins privés au RU citent généralement les longues listes d’attente pour argumenter qu’un service de santé dans les mains du public ne fonctionne pas.
Tout d’abord, des soins de santé sans suffisamment de moyens, qu’importe s’ils sont privés ou publics, ne peuvent jamais fonctionner convenablement. C‘est une question de choix politique. Les trente années de néolibéralisme sous l’icône immortalisée de ‘‘la dame de fer’’ Margareth Thatcher ont laissé des traces. Evidemment, un monstre bureaucratique d’Etat ne pourra pas gérer les moyens de façon efficace et donc ne pourra fonctionner de manière satisfaisante. C’est pourquoi il est aussi important qu’il existe un contrôle réellement démocratique sur les soins de santé de la part de la population. Il faut éviter, comme cela existe dans certains hôpitaux publics, une intervention politique basée sur le clientélisme. Les organisations du personnel et des organisations de patients ou de consommateurs doivent être impliquées dans le système.
Mais un service national de santé ne peut réellement qu’utiliser tout son potentiel dans le cadre plus large d’une société démocratique et socialiste, où la course au profit est jetée dans la poubelle de l’histoire.
-
DANS LA PRESSE: Liste PSL aux régionales à Liège
La semaine dernière, le quotidien Le Soir présentait les listes de gauche. Voici comment était présenté notre camarade Simon Hupkens, tête de liste à Liège pour les élections régionales et 6e effectif sur notre liste commune LCR-PSL pour les élections européennes.
PSL. Le Parti socialiste de lutte se situe dans la mouvance révolutionnaire et anticapitaliste. Il présente une liste commune avec la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) aux européennes et avec le Parti communiste aux régionales à Bruxelles. Dans l’arrondissement de Liège, le PSL s’aligne seul. Le candidat tête de liste est Simon Hupkens, dont le père est l’échevin… socialiste de la culture de Liège. «Il reste des gens de gauche au PS mais l’appareil du parti est clairement à droite, estime le fils, barman au café Le Parc. Il faut donner un signal fort aux gens pour qu’ils sachent qu’une alternative de gauche est possible. On doit transformer leur colère en proposition politique et préparer la riposte au plan d’austérité qui nous tombera dessus à la rentrée.»
Article du Soir
RTBF-info
"Il y a le PSL, le Parti socialiste de lutte, dont la liste à la région est emmenée par Simon Hupkens. Elle est composée d’individus reconnus pour leur lutte sociale et pour qui la campagne servira à organiser le combat et mobiliser contre le plan d’austérité tout en proposant une alternative au système."
Article de RTBF-info
-
C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes
Les pays du Tiers-Monde sont obligés d’ouvrir leurs marchés aux entreprises occidentales. Les grandes puissances n’hésitent pas à utiliser la force pour assurer leur domination économique et politique. La politique de pillage des richesses et de surexploitation de la main d’oeuvre ne sert que les intérêts des multinationales. Comme seuls leurs profits comptent à leurs yeux, ces multinationales jouent un rôle important dans le maintien des régimes réactionnaires dans le monde néocolonial. Le capitalisme ne peut exister sans exploitation, sans oppression et donc sans “flots massifs” de réfugiés.
Tract du PSL à l’occasion de la manifestation contre les centres fermés du 10 mai à Liège
VOTTEM; camp de la honte, 10 ans déjà,.. je ne l’accepte toujours pas!
[box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]
SIMON HUPKENS:
Délégué du personel dans l’Horeca, tête de liste du PSL aux régionales pour la circonscription de Liège et 6e effectif sur la liste LCR-PSL pour les européennes.
"La politique d’expulsions pousse des dizaines de milliers de personnes dans la clandestinité. Avec la dérégulation néolibérale du marché du travail, des pans entiers de l’économie capitaliste basculent dans l’illégalité. Dans l’horeca ce problème est très présent.
Les travailleurs sans-papiers sont privés de toute protection sociale et doivent accepter des conditions de travail que les autres refusent. Ils sont ainsi utilisés comme main d’œuvre bon marché et comme outil pour saper les salaires et conditions de travail de tous. Nous militons pour la régularisation des sans-papiers, mais pas pour répartir la pénurie d’emploi et la misère : nous luttons pour un bon emploi pour tous, avec de bons salaires.
L’Union Européenne, de son côté, a enteriné la «libre circulation» des personnes. Cela ne concerne bien entendu pas les sans-papiers. Mais les travailleurs qui ont un permis de séjour et qui travaillent pour une entreprise étrangère dans nos pays ne sont pas protégés par les conventions sectorielles locales. La Cour Européenne de Justice considère en effet que seuls les salaires minimums nationaux du pays d’origine des travailleurs doivent être respectés. L’Union Européenne a donc offert aux capitalistes le moyen d’exploiter plus encore les travailleurs, ce qui contribue, en conséquence, à encore baisser les conditions que sont obligés d’accepter les sans-papiers.
C’est pour cela que nous participons aux luttes des travailleurs – avec ou sans papiers – avec des revendications telles que la semaine de 32 heures par semaine avec embauches compensatoires et sans perte de salaire ou encore celle de la nationalisation des secteurs clés de l’économie (finance, énergie, sidérurgie,…) sous le contrôle des travailleurs. De cette façon, il serait possible de faire tourner l’économie dans le bien de tous et non en fonction d’une minorité de capitalistes qui sèment la division entre les travailleurs mieux les exploiter."
A Vottem, il existe une prison où on enferme des hommes et des femmes qui n’ont commis aucun crime – sauf ne pas avoir de papiers en règle. Les conditions de vie à l’intérieur de ces centres fermés sont pires que dans les prisons : l’isolement des détenus est total, aucun recours judiciaire n’est possible (de plus, toute plainte entraîne une accélération de la procédure d’expulsion), les difficultés dues à la diversité des langues sont énormes,…
Cette situation crée une tension permanente au sein du centre fermé. Le personnel est de plus en plus pris à partie et vient de mener 5 jours de grève pour sa sécurité et de meilleures conditions de travail. L’accord conclu ne résoudra pourtant pas le problème. Il faut supprimer tous les centres fermés et cela doit être accompagné d’un plan de reconversion de l’ensemble du personnel vers des emplois décents dans des services publics utiles, avec maintien des salaires et amélioration des conditions de travail.
Turtelboom : le droit de choisir… pour le patron !
Turtelboom propose, entre autres, que ceux qui ont un travail puissent obtenir un permis de séjour d’un an renouvelable, à condition d’avoir toujours un emploi au terme de cette période. Ainsi quand elle parle de « régularisation temporaire », elle veut en fait faire un pas dans la direction de l’immigration économique « choisie ». Le gouvernement et le patronat sont prêts à donner des papiers provisoires aux travailleurs qualifiés qui peuvent venir combler des manques dans des secteurs en manque de main-d’œuvre qualifiée (comme la santé et l’informatique de pointe). Si cette immigration est "choisie", c’est surtout par le pays d’"accueil" qui ne doit pas assurer la formation de base du travailleur (c’est un pays du monde néocolonial qui en a payé le haut coût), qui en retire le bénéfice immédiat et qui renvoie le colis au pays d’origine quand la pénurie est comblée. L’"immigration choisie", c’est le contraire de la bien connue délocalisation d’entreprise – dans ce cas-ci, on délocalise la main d’œuvre pour permettre aux entreprises belges de rester chez nous – mais le but est le même : faire un max de profit en payant le moins possible.
NON à l’Europe du capital, pour une Europe socialiste!
Les moyens pour une politique digne de l’être humain existent, même avec la crise économique actuelle. Mais, pour financer une telle politique, il faut prendre l’argent ailleurs que dans les poches des 80% de la population qui vivent de leur salaires ou d’allocations et qui ne reçoivent même pas la moitié de la richesse qu’ils ont euxmêmes produite dans le pays. Et seule une lutte de classes décidée pourra libérer les moyens qui permettraient à la fois de meilleurs salaires et allocations ainsi qu’un traitement humain des pauvres du monde qui échouent ici.
JALIL BOURHIDANE
Etudiant-travailleur (steward), un des porte-parole du Comité d’Action et de Soutien aux sans- papiers (CAS) à l’ULB, formateur au CIEP-MOC et 6e candidat effectif sur la liste PC-PSL-LCR-PH à Bruxelles.
"Il y a un an et demi, lors de la première occupation à l’ULB (celle du 129 Av. Buyl), Etudiants de Gauche Actifs (EGA – l’organisation étudiante du PSL) a aidé les sans-papiers à s’installer. Nous sommes solidaires des luttes de chaque travailleur, avec ou sans papiers et, très vite, nous avons mis en avant la nécessité de mobiliser les étudiants et donc de créer un Comité d’Action et de Soutien (le CAS) démocratique et ouvert à tous (étudiants, personnel et riverains) pour organiser la mobilisation.
Depuis, avec le CAS, nous avons réussi à élargir le mouvement avec des occupations et des comités de soutien dans plusieurs Hautes Ecoles et dans la plupart des universités à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre. Les sans-papiers ne pourront obtenir une victoire que s’ils parviennent à gagner le soutien d’une couche plus large de la population, notamment au sein du mouvement ouvrier organisé.
C’est pourquoi, avec tous les CAS de Bruxelles et du Brabant Wallon, nous avons organisé une manifestation réussie ce 1er Mai à Bruxelles sous le slogan «Les travailleurs du Nord et du Sud ne paieront pas la crise!». 500 étudiants et travailleurs, avec et sans papiers, ont manifesté de l’Office des Etrangers à la fête de la FGTB en passant par le Béguinage, occupé par les sans-papiers avec le soutien de la CSC."
[/box]
- Rubrique "Sans-papiers" de socialisme.be
- Un système humain pour une politique d’asile humaine Le capitalisme ne peut exister sans exploitation, sans oppression et donc sans "flots massifs" de réfugiés