Category: Elections 2010 et 2009

  • Front des Gauches : Conférence sur la sortie du Nucléaire ce mardi 26 avril

    Ce 26 aura donc lieu à Liège un débat portant sur la sortie du nucléaire, avec pour orateurs Jean-Marc Pirotton (Vice Président CGSP Gazelco), Francis Taylor (“Climat et Justice sociale”) et Paul Lannoye (Ancien député européen, membre fondateur du mpOC). Le Débat sera animé par Christine Pagnoulle (Front des Gauches-Liège et Professeure à l’ULg) et laissera bien entendu la parole au public.

    Tract du Front des Gauches – Liège

    Tract en version PDF

    Les événements actuels remettent assez crûment dans l’actualité le débat sur l’utilisation du nucléaire pour produire de l’électricité. S’il est malsain d’utiliser l’émotion actuelle comme argument afin de contrer un certain retour en grâce ces dernières années du nucléaire, il est par contre légitime d’ouvrir un véritable débat citoyen avec quelques questions importantes que les événements de Fukushima permettent de voir sous un jour nouveau.

    Une énergie nucléaire “sans risque” est-elle envisageable ?

    La seule véritable catastrophe nucléaire d’ampleur avait jusqu’alors eu lieu dans une centrale “vieille génération” située en ex-URSS, à Tchernobyl. Fukushima montre que le “hi-tech” ne constitue en aucun cas une sécurité absolue, davantage encore lorsque joue la soif de profit des producteurs privés.

    Des syndicalistes viendront nous parler de la sécurité dans “nos” centrales. Etant donné la raréfaction des énergies fossiles et le défi de réduction des émissions de CO2, l’énergie nucléaire est-elle incontournable ?

    Plusieurs intervenants viendront battre en brèche cet argument et parler des potentialités réelles des énergies renouvelables.

    Enfin, la question de la limitation de la consommation électrique et des économies d’énergies (négawatt)sera également abordée.

    Conférence sur la sortie du Nucléaire ce mardi 26 avril, à 19h30 à l’Université de Liège place du XX août (salle R100, parcours fléché)

    Ce débat se fait à l’initiative du Front des gauches – Liège, avec le soutien de la campagne "Climat et justice sociale" et du "Mouvement politique des objecteurs de croissance".

  • France, Grèce, Egypte, Tunisie, Angleterre,… La jeunesse est dans la rue ! Et chez nous ?

    Irlande, Grèce, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, France, Autriche,… dans tous ces pays, des protestations ont eu lieu ces 12 derniers mois contre les coupes budgétaires, notamment dans l’enseignement. Ailleurs, comme en Tunisie, en Egypte ou encore en Algérie et au Yémen, la jeunesse participe en masse aux luttes contre les dictatures. Et chez nous ?

    Débat avec :

    • Giorgos Karatsioubanis (Grèce, membre de la coalition de gauche SYRIZA)
    • Damien Scali (France, Nouveau Parti Anticapitaliste)
    • Slim Essaker (Jeunesse Ouvrière Chrétienne – Liège, membre du Comité de solidarité avec les luttes en Tunisie et au Maghreb à Liège)

    Ce mercredi 16 février, à 19h30 A l’Université de Liège (ULg), place du XX Août, salle Wittert (Parcours fléché)

    Dans la plupart des pays européens, la crise a durement frappé. Les jeunes n’ont pas été les derniers à en subir le choc et beaucoup de mesures d’assainissement introduites à seule fifi n de contenter les marchés fifi nanciers s’en prennent encore à eux. Augmentation des droits d’inscriptions aux études, réduction des allocations, diminution des droits et de la protection pour les jeunes travailleurs (et, par contre, augmentation de la pression et de la charge de travail).

    Ainsi, en Grande-Bretagne, les droits d’inscription ont été augmentés à environ 11.000 euros par an ! Et absolument aucune mesure n’est prévue pour ceux qui seraient dorénavant incapables de payer leurs études. Bien au contraire! Dans la plupart des cas, les bourses et allocations sont en même temps rabotées. En Belgique, les partis qui négocient actuellement sont tous d’accord sur la question d’un budget d’austérité qui économisera 22 milliards d’euros dans les différents budgets. Enseignement, emplois, droits sociaux,… la jeunesse sera loin d’être épargnée !

    Quelles leçons tirer des luttes des autres pays ? Comment se préparer à lutter pour notre avenir ? Venez en discuter avec le Front des Gauches et différents orateurs internationaux de Grèce, de France,…

  • Bruxelles: Soirée de soutien au Front des Gauches le 18 Février

    Venez soutenir le Front des Gauches lors de cette soirée avec souper et concerts! Au programme: Atofa, Code Rouge, Eskale et the Boriano Doubitchou Sound. Tout cela au Garcia Lorca, 47 rue des Foulons à Bruxelles.

  • Soirée-Débat : Insurrection du peuple Tunisien : Quel impact pour les travailleurs et les jeunes au Maghreb et dans le reste du monde?

    Depuis mi-décembre passé, le peuple tunisien se soulève contre le régime haï de Ben Ali et contre la dégradation de ses conditions de vie. Malgré la répression brutale, le mouvement n’a fait que prendre de l’ampleur tout au long du mois de janvier pour entrainer dans l’action des pans importants de la population et de la classe ouvrière. Hier, le président Bel Ali a été poussé à fuir le pays sous la pression des masses.

    Le Front des Gauches- Bruxelles vous invite à une soirée débat consacrée à ces évènements et à leur impact, qui dépasse très largement le cadre de la seule Tunisie.

    Insurrection du peuple tunisien: Quel impact pour les travailleurs et les jeunes au Maghreb et dans le reste du monde?

    Quand? Ce vendredi 28 janvier, à 19h30

    Où? A l’Espace Marx, 4 rue Rouppe, à Bruxelles (métro Aneessens)


    Pour en savoir plus:

    • Maghreb : La révolte Tunisienne s’étend en Algérie – Solidarité avec les masses Tunisiennes et Algériennes !
    • Révolte sans précédent en Tunisie – A bas le régime de Ben Ali !
    • Tunisie: Message de solidarité de Joe Higgins, député européen du CIO
    • Algérie: Arcelor Mittal connaît sa seconde grève à durée indéterminée de l’année! Juin 2010
    • Algérie : Révolte de masse et actions de grève continuent de secouer le pays Avril 2010
    • COURRIER des lecteurs: Elections en Tunisie – Quels enjeux et perspectives? Septembre 2009

    Front des Gauches

    Lors de ces élections du 13 juin 2010, des listes du Front des Gauches étaient présentes sous le slogan: Tous ensemble contre leurs crises. Ces listes unitaires regroupaient le Parti Communiste (PC), le Parti Socialiste de Lutte – Linkse Socialistische Partij (PSL-LSP), la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), le Parti Humaniste (PH), le Comité pour une Autre Politique (CAP) et Vélorution. Au Sénat, le Front des Gauches a récolté 1,15%, soit 28.000 voix. Depuis lors, le Front des Gauches s’est maintenu. Vous trouverez plus d’informations sur notre rubrique consacrée au Front des Gauches ou sur le site du Front des Gauches

  • La crise politique, les élections et le Front des Gauches

    Plus de 180 jours après les élections, il n’y a toujours aucune réelle avancée ni pour un nouveau gouvernement, ni pour une réforme d’État. Si aucun compromis n’est trouvé, nous nous dirigerons alors rapidement vers de nouvelles élections.

    Déclaration du Front des Gauches

    Toutes les propositions sur la table de négociation signifient non seulement un énorme appauvrissement pour Bruxelles et la Wallonie, mais aussi une menace contre les conditions de vie de tous les travailleurs et leurs familles, en Flandre également, entre autres en détériorant encore plus la sécurité sociale. Tous les partis, qu’ils soient impliqués dans les négociations ou dans le gouvernement Leterme, sont d’accord non seulement avec l’idée d’un assainissement de 22 à 25 milliards d’euros, mais aussi avec le principe que cet assainissement se produise partiellement par le biais d’une nouvelle réforme d’État, afin d’éviter d’être trop souvent confronté à une résistance générale du mouvement ouvrier national face à la politique d’austérité.

    Cette politique d’austérité ne vise qu’à sauvegarder les profits des grandes entreprises et des banques. De plus, elle survient après des décennies d’assainissements successifs qui ont conduit à d’énormes pénuries dans toutes les dépenses sociales, dans les services publics et dans l’infrastructure. Les partis traditionnels, mais aussi Ecolo/Groen et la NVA, sont tous prêts à nous imposer la facture de la crise. Nous la payons déjà sans gouvernement mais, avec un gouvernement composé de ces partis, ce processus va être accéléré à l’exemple des énormes plans d’austérité que connaissent d’autres pays européens. Cependant, on ne parle pas ouvertement de cela, l’attention est détournée avec les discussions institutionnelles.

    L’Union Européenne et le FMI, en imposant à la Grèce et à l’Irlande d’énormes mesures d’austérité, montrent le caractère clairement antisocial de ces institutions, qui veulent en finir avec l’Etat Providence. Le Front des Gauches se place au côté des travailleurs et des jeunes français, grecs, italiens, espagnols, portugais, irlandais, anglais… qui se sont déjà massivement opposés à ces attaques sévères. Nous sommes du côté des travailleurs de Brink’s et des autres secteurs qui entrent en résistance face aux attaques des patrons et de leurs politiciens. Nous pensons que nous devons nous préparer pour la lutte avec un programme offensif qui s’oppose à chaque démantèlement et qui revendique la résolution des problèmes rencontrés par la grande majorité de la population: chômage, bas salaires, contrats précaires, coût du logement, services publics de plus en plus chers avec trop peu de personnel, pénuries dans le secteur des soins de santé,…

    C’est la ligne directrice du programme que le Front des Gauches défendra dans d’éventuelles nouvelles élections anticipées, auxquelles il prendra part, fidèle à notre plateforme électorale de juin 2010 (www.frontdesgauches.be). Un tel programme, qui défend le droit au travail, à un logement convenable,… pour chaque habitant de ce pays, qu’importe sa langue ou son origine nationale ou régionale, son sexe ou son orientation sexuelle, est le seul programme efficace contre l’appauvrissement des travailleurs et leurs familles. La surenchère communautaire, qui tient ce pays en otage depuis déjà plusieurs années, a d’ailleurs surtout comme objectif de poursuivre et d’accélérer cet appauvrissement.

    Aucune des réformes de l’Etat jusqu’ici et aucune des propositions de réformes de l’Etat discutées pour le moment, dans le cadre du capitalisme, n’apporteront de solution aux problèmes auxquels est confrontée la majorité de la population. Nous revendiquons toutefois que, partout dans le pays, dans chaque structure, les minorités reçoivent les droits démocratiques qu’elles demandent et que les moyens suivent pour effectivement les réaliser. De plus, nous n’acceptons, tout comme les grands syndicats, aucune scission de la sécurité sociale, des conventions collectives ou du marché de l’emploi. Tout en défendant ces enjeux immédiats, les pénuries et la politique de diviser-pour-mieux-régner ne pourront être écartées que par l’instauration d’une société où la production sera basée sur la satisfaction des besoins de tous et non sur la course aux profits.

  • En finir avec l’Europe au service des banques et de la finance

    Hier, des membres du PSL ont participé à l’intervention du Front des Gauches lors de l’action menée au Parlement Européen à l’initiative de la Confédération Européenne des Syndicats. Les orateurs ont donné une carte rouge au Parlement, ont condamné les plans d’autrorité et ont annoncé que des actions se tenaient au même moment dans 14 pays.

    Déclaration du Front des Gauches

    Tout le monde commence à comprendre que la crise financière dans le monde et particulièrement en Europe est très profonde, même si elle ne semble pas encore toucher aussi gravement les Belges que les Grecs, les Irlandais, les Britanniques, les Portugais, les Espagnols, …

    Les Etats et l’Union Européenne essaient de sauver les banques. Ce sauvetage, ils veulent le réaliser par l’austérité et le démantèlement des acquis sociaux et des services publics. L’Union Européenne a déjà prévu les fonds pour garantir les intérêts des banques au cas où des états ne pourraient plus rembourser.

    Les Etats ne règleront jamais la dette des banques car les dettes des banques sont supérieures au PIB des Etats (passif de 360% pour banque d’Irlande et de 450% pour celle du Royaume Unis). Il faut sortir de ce cercle infernal !

    Le sommet européen de décembre 2010 a notamment comme objectif, la modification du Traité de Lisbonne pour permettre le sauvetage des banques par les Etats, qui est interdit par le texte dans sa forme actuelle.

    Ce sauvetage des banques est de toute façon une cause perdue. Le mouvement Bankrun 2010 inspiré par Eric Cantona est un symptôme de la colère qui monte au niveau du peuple. La population en a marre de cette société de plus en plus à 2 vitesses où tout est fait pour préserver et augmenter la richesse d’une petite minorité en faisant payer une majorité, tous les autres. Les mobilisations massives des jeunes et des travailleurs en France, Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Irlande et en Angleterre sont aussi un signal important de l’opposition aux attaques contre les acquis sociaux. Il est urgent d’élaborer un plan d’action au niveau européen qu pourrait aboutir sur une grève générale de 24 heures dans toute l’Union Européenne.

    La seule solution pour les Etats est de na pas laisser le secteur financier dans les mains de quelques vautours privés, afin de préserver les dépôts des particuliers et de l’économie réelle. Il faut interdire la spéculation. Cette spéculation correspond de toute façon à des dettes fictives puisque qu’elles ne correspondent qu’à des paris sur l’augmentation de ceci ou la baisse de cela.

    En Islande, lors d’une consultation populaire, la population a refusé de renflouer les banques. Et même s’il a fallu mettre en place un plan d’austérité, le pays ne se porte pas plus mal que ceux qui se sont soumis aux diktats du Fons Monétaire International, de l’Union Européenne et de sa banque centrale.

    • Le Front des Gauches maintient sa position de refus du Traité de Lisbonne, et a fortiori de toute modification renforçant la politique libérale. Toute modification ou nouveau traité doit être validé par une consultation populaire ou un référendum.
    • Le Front des Gauches refuse que l’argent des contribuables belges serve à renflouer des banques ou rembourser leurs dettes illégitimes, que ce soit en Belgique ou ailleurs.
    • Cette crise illustre que le secteur financier ne peut pas être laissé dans les mains de vautours privés. Il faut également interdire, pour ces banques devenues publiques, toute activité spéculative et il faut mettre en place une politique publique d’investissement dans le logement, la santé, l’éducation, les infrastructure.
  • Tous ensemble contre leurs crises! Le Front des Gauches à la manif du 29/09

    Lors de la manifestation européenne contre l’austérité de ce mercredi, le PSL est notamment intervenu avec le Front des Gauches. Plusieurs dizaines de militants du Front des Gauches (PC, PSL, LCR, PH, Vélorution, CAP) s’étaient rassemblés pour distribuer un tract commun sous le slogan déjà défendu lors des dernières élections; "Tous ensemble contre leurs crises".

    • Tract du Front des Gauches distribué à la manif

  • Tous ensemble contre leurs crises!

    Face à l’offensive sans précédent du capital à l’échelle européenne qui vise la destruction de l’état providence et des conquêtes sociales obtenues par les luttes historiques du mouvement ouvrier, il est temps de passer à une riposte également coordonnée sur tout le continent.

    Tract du Front des Gauches

    Ce 29 septembre le FDG et ses composantes s’associent à toutes et tous les manifestants:

    Pour dénoncer la gestion libérale qui depuis trente ans inverse la répartition de la richesse nationale par:

    • les manipulations de l’indexation des salaires;
    • la diminution de la part des salaires prévue pour le financement de la sécurité sociale;
    • la remise en cause du financement des services publics et des collectivités;
    • des cadeaux incessants au patronat comme les fameux «intérêts notionnels»

    Bon à savoir: Si en 1980, 66% de la richesse nationale étaient consacrés aux besoins de la population (salaires, sécurité sociale, services publics) aujourd’hui cette part est de moins de 50%. Conséquence: Ce sont plus de 54 milliards d’euros qui chaque année reviendraient à la population et non au capital si cette proportion avait été maintenue!

    Pour dénoncer la campagne médiatique et la guerre des mots de la droite. Une campagne stigmatisant les fonctionnaires, où l’aide aux plus démunis est considérée comme de l’assistanat alors que l’assistance aux banquiers devient une simple raison d’état;

    Pour rappeler que le travail et la nature sont les sources de toutes les richesses et qu’en conséquence le partage du temps de travail et le respect de l’environnement sont des revendications légitimes et des facteurs incontournables de répartition de la richesse. Cette répartition est indissociable d’une fiscalité progressive et d’un refinancement de la sécurité sociale et des services publics. En même temps, dans ce contexte de crise favorable à l’accentuation des discriminations racistes et sexistes, l’égalité des droits entre toutes et tous reste une préoccupation un objectif prioritaire.

    Pour exiger le respect de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 énonçant:

    • le droit à un travail justement rémunéré;
    • le droit à un revenu décent en cas de chômage vieillesse maladie ou handicap;
    • le droit de vivre dans la dignité;
    • le droit pour tous à des soins de santé de qualité.

    L’issue de la crise en faveur de la majorité sociale passe également par une rupture avec cette Union Européenne qui s’est une fois de plus dévoilée comme étant au service des banquiers et des spéculateurs. Il ne s’agit pas de proposer des alternatives nationalistes réactionnaires tout aussi néfastes, mais au contraire d’ouvrir la voie à une toute autre Europe, celle de la solidarité entre les peuples.

    Le Front des Gauches prend distance avec l’un des mots d’ordre avancé par la Confédération Européenne des Syndicats en faveur de la «croissance» qui, dans le système actuel, est conditionnée par la recherche du profit maximal et par le productivisme capitalistes destructeurs de nos droits sociaux et de notre environnement. A cette logique mortelle, le Front des Gauches veut opposer la satisfaction des besoins sociaux et des nécessités écologiques.

    Faisons de cette date le point de départ d’une contre-offensive européenne pour affirmer, ensemble, qu’en Belgique comme dans toute l’Europe, ce n’est pas à nous de payer leurs crises, que d’autres politiques sont possibles et qu’il faudra les imposer par une vaste mobilisation, unitaire et internationale! Le FdG lutte pour la mise sous contrôle public des secteurs clés de l’économie tels que la finance, l’énergie, les transports et leur planification démocratique et pour le retour au secteur public de ceux qui sont en voie de privatisation. Pour une société où la production est organisée en fonction des besoins de tous, y compris les nécessités écologiques, et non pas en fonction de la soif de profit d’une infime minorité de capitalistes: une société socialiste, démocratiquement organisée.

    REJOIGNEZ LE FDG POUR LA CONSTRUIRE AVEC NOUS!

  • INTERVIEW – Pierre Eyben (Parti Communiste)

    A Bruxelles et en Wallonie, le PSL a participé au scrutin fédéral sur des listes du Front des Gauches (FdG). Composé de 6 organisations de la gauche radicale (1), ce front a également attiré de nombreux indépendants (comme Christine Pagnoulle, présidente d’ATTAC-Liège) et a également par la suite reçu le soutien de plusieurs personnalités (Vincent Decroly, Claude Semal, François Houtart,…). Son score est certes encore très modeste, mais le front a quand-même pu convaincre plus de 28.000 électeurs, et ce malgré un manque de visibilité médiatique.

    Propos recueillis par Eric Byl

    La composante la plus importante de ce front était le Parti Communiste. Pour Lutte Socialiste, Eric Byl a interrogé Pierre Eyben, tête de liste du FdG pour la Chambre à Liège et porte-parole du PC chargé des questions nationales. Pierre nous a parlé à titre personnel et, tout en nous livrant sa première impression, il a précisé que le Comité Central du PC devait encore se réunir afin d’évaluer ces élections. Quelques extraits marquants:

    Sur la campagne du Front des Gauches

    ‘‘C’était un peu fou. Nous manquions de temps à cause des élections anticipées, surtout pour lancer un tout nouveau nom. Nous avons réussi à créer une dynamique collective mais, d’un jour à l’autre, il était impossible d’harmoniser suffisamment les discours, ce qui s’est principalement remarqué lors des apparitions médiatiques. Or, c’est essentiel si l’on veut identifier le FdG auprès de l’électeur.

    ‘‘Je sais bien que nous ne devons pas baser nos campagnes uniquement sur l’accès aux mass-médias mais nous devrons absolument nous améliorer à ce niveau.

    ‘‘Les apparitions médiatiques prennent d’ailleurs encore plus d’importance avec des élections anticipées. Du côté francophone, les médias nous ont offert une petite ouverture, limitée mais toutefois plus grande que pour d’autres scrutins ou pour le côté néerlandophone. Selon moi, c’est d’ailleurs aussi ce qui explique que le résultat du PTB en Flandre (1,35%, ndlr) reste en recul comparé à son résultat en Wallonie et Bruxelles (2,07%, ndlr).

    ‘‘Nous n’avons pas suffisamment saisi cette ouverture médiatique. C’était très bien d’y varier les intervenants, mais nous n’étions pas assez bien préparés, les discours n’étaient pas suffisamment unifiés. La gauche radicale a également pour défi de démontrer sa crédibilité en étayant ses propositions. Sur cela aussi il faudra travailler.’’

    S’implanter localement

    ‘‘Je suis convaincu qu’il faut poursuivre le FdG mais aussi qu’il faut traduire l’idée de Front au niveau local, s’y implanter en tant que Front. Le PTB a réalisé un score exceptionnel à Herstal et à Seraing en raison de son ancrage local.

    ‘‘On ne construit pas un parti national exclusivement en ajoutant des implantations locales les unes aux autres mais cela demeure important, d’autant plus que la prochaine échéance, ce sont les communales de 2012.’’ Résultats

    ‘‘Les résultats sont bons, pas exceptionnels. Le PTB est devant (2,06%) mais le FdG ne reste pas trop en arrière (1,13%). Vu le délai ce n’est pas mauvais. On fait aussi des pointes locales qui permettent de penser à des élus locaux en 2012. A Verviers, avec Simon (membre du PSL et 3ème à la chambre à Liège, ndlr), nous réalisons 1,12%, à Liège, nous atteignons 1,9%, à St. Gilles 2,3%. A Charleroi, pour le Sénat, nous parvenons à 2,04% mais le résultat à la Chambre y est moins bon (la moitié). De manière générale, Robert Tangre (membre du PC et tête de liste pour le Sénat, ndlr) et la liste Sénat sur laquelle figuraient des candidats d’ouverture, font un très bon score sans la moindre apparition médiatique nationale.

    ‘‘Ceci me renforce dans l’idée que les interventions médiatiques, surtout lorsqu’elles se sont cantonnées à de la dénonciation et non à des propositions alternatives, n’ont pas été productives, si les amis objecteurs de croissance me pardonnent cette expression.

    ‘‘Le PC est un parti ouvrier. A Liège par exemple, je suis un des rares à avoir un diplôme universitaire, et j’ai pu constater souvent que les analyses (même brillantes) qui s’en tiennent à de la dénonciation ne suffisent pas. Idem pour les idées écologistes. Les camarades communistes, comme notre électorat j’en suis convaincu, veulent que nous leur proposions des idées concrètes pour les sortir de la m… actuelle.’’

    Se structurer

    ‘‘Pour continuer le FdG, il faut clarifier nos objectifs. Le premier critère c’est l’ouverture. Il faut maintenir les portes du FdG ouvertes. Avoir hors du FdG la plus importante formation de la gauche radicale est un réel hiatus. Le PC souhaite que nous continuions de discuter avec le PTB, mais sans renier notre dynamique. Si le PTB veut continuer seul, sur ses propres forces, avec sa stratégie de communication actuelle (sans doute efficace mais plutôt poujadiste), alors nous devrons en tenir compte. Il est essentiel également de ne pas négliger la dimension ‘‘verte’’ de ce Front. Les discussions avec les dissidents écologistes (objecteurs de croissance et autres) doivent se poursuivre.

    ‘‘Il nous faut plus d’unité dans le fonctionnement, et aussi créer des structures qui permettent aux indépendants de s’intégrer. A mon avis, on peut en partie s’inspirer du modèle du Bloco (Bloco de Izquierda au Portugal, ndlr). La notion d’adhésion individuelle existant au Parti de la Gauche Européenne me semble également intéressante. A terme, dans le FdG, on doit arriver à un fonctionnement démocratique basé sur les ‘‘membres’’ du Front et non sur les partis qui le composent. ‘‘Les divers partis qui composent le front ont évidemment leurs spécificités qu’il faut respecter. Mais nous devons clarifier quand une position est commune et quand elle n’est que spécifique à une des composantes. Nous devons éviter un blocage parce qu’une des composantes n’est pas d’accord sur l’une où l’autre revendication sinon, nous risquons de tellement nous censurer que le front deviendra une coquille vide. Le front doit être efficace.’’

    Communales de 2012

    ‘‘Le prochain objectif électoral, ce seront les communales de 2012. Comment mener campagne en vue des communales? Je pense à nouveau qu’il faudra aller dans le concret, s’attaquer aux véritables enjeux communaux, notamment en matière de budget. On peut toucher beaucoup de thèmes socio-économiques qui nous sont chers via l’échelon communal. On peut aborder la question du droit au travail et de la chasse aux chômeurs via la situation des CPAS. On peut parler emploi public de qualité via les services publics locaux et les intercommunales où l’on restructure actuellement en vue de privatisations. On peut aborder le thème des migrations via la présence de centres fermés sur le territoire de certaines communes, comme Liège. La question de la solidarité peut être abordée via des propositions visant à la création de clefs de répartition budgétaire créant des solidarités entre communes plus aisées et communes plus pauvres. On peut aussi aborder la question de la mobilité et de l’habitat en proposant la mise en place d’outils supra-communaux comme les communautés urbaines. Bref, il y a de la matière à débattre et la possibilité de politiser les habitants via des propositions concrètes. On doit sans tarder cibler des communes et entamer un travail de terrain.’’

    www.frontdesgauches.be


    (1) Parti Communiste (PC), Parti Socialiste de Lutte – Linkse Socialistische Partij (PSL-LSP), Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Parti Humaniste (PH), Comité pour une Autre Politique (CAP) et Vélorution.

  • En Grèce, au Portugal, en Espagne… Ce n’est pas aux travailleurs de payer leurs crises ! (3)

    Samedi après midi, un peu moins d’une centaine de personnes s’étaient réunies à Saint Gilles dans le cadre de la semaine européenne de protestation et de solidarité initiée par des députés européens de la Gauche Unitaire Européenne (GUE/NGL), appel relayé dans notre pays par le Front des Gauches. Différentes prises de parole ont souligné la nécessité de l’unité des travailleurs ainsi que celle de se préparer à devoir riposter en Belgique également contre les projets d’austérité qui ne manqueront pas de venir avec le prochain gouvernement. Par la suite, le cortège qui a défilé dans les rues voisines a pu compter sur la sympathie des habitants.

    Photos de Karim (Bruxelles)

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