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  • La (l’apparente) division de la bourgeoisie ne doit pas diviser les travailleurs

    La bourgeoisie, ses relais politiques sont en grande représentation. Ils brassent beaucoup d’air pour l’instant, cela ne doit pas nous faire perdre le cap. La crise communautaire révèle une divergence de méthode au sein de la classe dirigeante. En effet les bourgeois ont besoin de l’Etat et du gouvernement, on voit d’ailleurs l’ensemble de l’establishment le réclamer à corps et à cri (roi et FEB en tête).

    Alain. (Cet article a été rédigé par un sympathisant. Vous aussi,n’hésitez pas à envoyer à notre rédaction des articles, rapportsd’actions, réflexions,…: redaction@lsp-mas.be)

    Néanmoins le conflit porte sur la méthode : réformer dans le cadre des institutions actuelles (piste privilégiée par les élites francophones), réformer dans un cadre régional (piste privilégiée par les élites flamandes). Il s’agit en tout cas de réformer, soyons-en convaincu, dans le cadre du néolibéralisme. Ils crient et disent de grands mots maintenant, mais souvenons nous de leur accords : lorsqu’il s’agissait de mettre un frein aux migrations, lorsqu’il s’agissait de juger des mineurs comme des adultes au détriment des conventions relatives au droits de la jeunesse, lorsqu’il s’agissait d’attaquer le droit de grève et enfin lors de leur préaccord sur un budget à l’avantage des riches. Ceci pour dire que le fond de leur politique est à la nuance près similaire. L’opposition n’a jamais montré aussi fortement les dents pour défendre les acquis sociaux, un sujet qui, au regard des autres, me semble plus important.

    Allons plus loin, la divergence de méthodes a une base matérielle, au sens marxiste du terme, c’est-à-dire qu’elle correspond à des intérêts qui dépendent directement de la position dans le système de production. En clair, la petite et moyenne bourgeoisie néerlandophone a pris acte de sa prospérité mais aussi de la pression de la concurrence mondiale et face à cela, pour augmenter leur taux de profit, il veulent pousser plus loin le niveau d’exploitation dans un nouveau cadre régional plus apte à aller plus loin dans le détricotage des acquis du mouvement ouvrier belge (comme ce dernier sera divisé et donc plus faible). Du côté francophone, on entrevoit toujours dans le cadre fédéral un moyen d’améliorer leur position, mais cela ne fut pas toujours le cas (dans un passé où la richesse était concentrée sur le territoire wallon, c’est de ce côté que sont venues les propositions de fédéralisme).

    Camarade travailleurs, travailleuses, allocataires sociaux, ne nous laissons pas étourdir par la politique spectacle qui se joue ici à grand renfort de déploiement médiatique. Restons conscient que seul l’unité de la classe ouvrière ainsi que sa lutte déterminée (quelque soit la couleur, la langue et les origines) permettra d’atteindre notre objectif d’une vie décente. Cela ne peut se faire qu’en se débarrassant des attributs bourgeois que sont le nationalisme, en l’occurrence le communautarisme, et cela ne peut se faire aussi que dans un monde débarrassé du capitalisme, dans une société socialiste.

  • Comment lutter contre le racisme après la condamnation de Hans Van Themsche ?

    Beaucoup de gens ont été légitimement soulagés de voir confirmée la culpabilité du meurtrier anversois Hans Van Themsche, qui avait commis deux meurtres et une tentative de meurtre racistes. Nous sommes satisfaits de cette condamnation car il est important que l’aspect raciste du crime ait été reconnu.

    Le point de vue de Blokbuster

    La défense a plaidé la maladie mentale (une forme d’autisme) afin d’éviter la prison. Il est vrai que ces dernières sont surpeuplées faute de moyens, ce qui créé inévitablement des problèmes liés à la déficience de l’encadrement. D’un autre côté, laisser un tel crime impuni aurait été injuste (c’est le moins qu’on puisse dire).

    Mais une série de questions doit être posée : et après l’emprisonnement ? Van Themsche sera-t-il encore un danger pour la société avec beaucoup de risques de récidive ? Les réponses nous renvoient directement à l’importance de l’accompagnement individuel et à la question des moyens.

    Pendant que les médias crient victoire pour la condamnation de cet assassin, la dénonciation de la politique répressive envers les sans-papiers suscite moins d’engouement. Les travailleurs « illégaux » bon marché sont les bienvenus pour être utilisés afin de faire pression sur les salaires vers le bas, pour louer des maisons délabrées et pour servir de boucs émissaires, ce sur quoi joue surtout l’extrême-droite. Dans ce sens, le VB porte aussi la responsabilité des des meurtres horribles commis en mai 2006 à Anvers.

    L’extrême droite n’a pas été vaincue à Anvers et l’administration actuelle ne fait rien pour cela. Au contraire, les propos tenus sur le port du voile par le bourgmestre Patrick Janssens (SP.a) démontrent clairement qu’il est favorable à une politique de discrimination. De même, les projets de prestige de la ville coûtent les yeux de la tête et empêchent d’utiliser ces sommes pour résoudre les problèmes de la société sur lesquels le VB peut gagner du soutien.

    La meilleure réponse face à la violence gratuite et au racisme est une VRAIE politique sociale.

  • Service publics menacés

    Les restes de contrôle gouvernemental sur Belgacom suivront l’exemple des glaces des pôles et disparaîtront au fur et à mesure si cela ne dépendait que des négociateurs de l’Orange Bleue.

    Aujourd’hui déjà, c’est le privé qui a le plus à dire dans l’entreprise de télécommunication. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2006, Belgacom a réalisé plus de 6,1 milliards d’euros de profits alors que la moitié du personnel a disparu au début des années 1990 (notamment sous le ministère Di Rupo).

    Quand Belgacom paiera une partie de ses dividendes aux actionnaires (170 millions d’euros tout de même), seuls 91 millions d’euros finiront dans les caisses de l’Etat. Cela doit compenser les chiffres lamentables des finances de l’Etat. Après Belgacom, ce sera au tour de La Poste, dont la vente totale ne fait pas encore l’unaminité, mais qui doit cependant être « négociable ».

    Une privatisation plus poussée de la Poste signifiera que la moitié des postiers seront remplacés par des « distributeurs de courrier » qui devront travailler quelques heures par jour pour un salaire de misère. Et après ? La SNCB ?

  • Introduction d’un service minimum en cas de grève à la SNCB

    Après la plus importante grève du personnel ferroviaire français depuis 1995, notre pays a aussi connu des protestations contre l’idée d’un service minimum. En France, la discussion a aussi tourné autour des retraites, Sarkozy voulant diviser le personnel en s’en prenant par la suite à chaque groupe l’un après l’autre.

    L’importante résistance des cheminots français a cependant contrasté avec les actions en Belgique. Dans les chemins de fer, des actions se sont déroulées le 26 octobre. L’appel était confus : on a demandé au personnel d’arrêter le travail pendant une heure selon leur gré. Voilà une excellente recette pour saper l’aspect collectif des grèves, essentiel dans ce type d’action. Conséquence : avant même d’introduire le service minimum, on a eu un service minimum de grève…

    Cette action ne suffit pas. Il est de plus primordial que le personnel et les utilisateurs soient unis dans la lutte contre la vision néolibérale des transports en commun. Stop à la casse sociale !

  • Manifestation antifasciste à Liège: Non à la librairie fasciste !

    Depuis la mi-juillet, la librairie PRIMATICE, diffuseuse d’ouvrages d’éditeurs fascistes français, s’est installée dans le quartier historique de Hors-Château, au n°58, au coin de la rue Velbruck. On peut y trouver des livres comme "La politique sociale du IIIe Reich", "La judéomanie" ou encore "L’Islam devant le National-Socialisme", vendue par un individu partisan du rétablissement de la peine de mort et du droit du sang et donc de la préférence nationale en matière d’emploi…

    Nicolas Croes

    Le Front Anti-Fasciste (FAF) a donc décidé de coupler la commémoration de la nuit de cristal – quand, en 1938, les nazis ont organisé leur premier pogrom d’ampleur – à une mobilisation contre cette librairie. A cet appel, un peu plus de 200 personnes se sont donc rassemblées et ont défilé, sous la pluie et le froid, vers cette librairie.

    Ce sont principalement des organisations politiques qui ont mobilisé et étaient présentes : aux cotés du FAF se trouvaient le Comité pour une Autre Politique et le Mouvement pour une Alternative Socialiste avec son organisation de jeunesse Résistance Internationale, bien sûr, mais aussi Comac (le mouvement de jeunes du PTB) quelques membres du Parti Communiste et des anarchistes. Des sans-papiers étaient également présents, ainsi que quelques syndicalistes, mais à titre individuel uniquement. En vain pouvait-on chercher les partis traditionnels, qui brillaient par leur absence…

    Devant la librairie, les différentes organisations ont pris la parole. Georges Robert, du FAF, a précisé que cette librairie « est une antenne de la librairie parisienne Primatice qui diffuse des ouvrages d’extrême-droite à la tête de laquelle on retrouve Philippe Randa, connu pour être un auteur fasciste. Notre objectif est de mettre la pression pour que cette librairie ferme ».

    Nous avons également eu l’occasion de nous exprimer, en mettant en avant que nous ne devons pas uniquement nous battre contre l’extrême-droite organisée. La majorité des électeurs du FN ou du VB ne sont pas des nostalgiques du IIIe Reich, beaucoup d’entre eux ont des difficultés à trouver un emploi, un logement social,… et face à l’argument « sans les étrangers, il y aurait plus de place pour les belges », les partis traditionnels n’apportent aucune solution (voir notamment notre article sur Di Rupo et l’immigration). Ils sont même responsables de la politique antisociale qui pousse bien des gens vers l’alternative nauséabonde de l’extrême-droite. Il est honteux de remarquer qu’un pays aussi riche que la Belgique a un taux de pauvreté de 15% ! Dans ce cadre, à côté du combat antifasciste « traditionnel », il nous faut également lutter contre ce système d’exploitation qui engendre la frustration sur laquelle l’extrême-droite peut se développer. Tout ce qui nous divise nous affaiblit dans la lutte contre le capitalisme !

    Il est important de mobiliser contre ce genre de librairie. L’absence de réactions face à ce genre de pratique laisse se développer une certaine confiance chez les néo-fascistes, confiance qui pousse certains d’entre eux à devenir des assassins, comme le cas de Hans Van Themsche l’a illustré à Anvers.

    D’autres actions sont prévues, notamment ce 19 novembre devant le conseil communal de Liège.

  • Justice de la jeunesse : un pas en arrière

    Durcir les sanctions judiciaires pour les jeunes est inacceptable, comme le pensent également les spécialistes des tribunaux de la jeunesse de ce pays. Patrick Dewael (négociateur gouvernemental du VLD) veut pouvoir enfermer dès l’âge de 14 ans et a besoin, pour ce faire, de nouvelles prisons pour jeunes.

    Pour Christian Maes, spécialiste de la jeunesse au parquet général qui se demande « si Dewael n’a jamais visité une seule fois une institution de jeunesse ou s’il a déjà parlé avec un spécialiste de la jeunesse », renforcer l’accent répressif n’offrira aucune réponse aux problèmes grandissants parmi les jeunes.

    Au lieu de s’en prendre aux causes – le manque d’accompagnement de la part des parents (dû notamment à la surcharge de travail et à la pression croissante) et de la part des écoles (dû au manque de financement), le manque de loisirs, la pression publicitaire pour gaspiller son argent dans l’achat de babioles… – les politiciens néo-libéraux considèrent de plus en plus les jeunes comme autant de problèmes qu’ils jettent le plus vite possible derrière les barreaux.

  • 300 anti-fascistes manifestent à Bruges

    Ces dernières décennies, des néo-nazis ont, à plusieurs reprises, occasionné une série d’incidents lors de leurs rassemblements. Un homme est par exemple tombé dans le coma l’an dernier suite à un passage à tabac aux abords du café de skinheads « De Kastelein ».

    Ce 21 octobre, soixante néo-fascistes du Vlaams Jongeren Westland et de Nation (une nouvelle génération de néo-nazis) ont défilé à Bruges. Les semaines précédentes, les néo-nazis avaient causé plusieurs troubles violents. Pour mettre fin à ces pratiques, organiser la résistance est crucial et face à eux se trouvait une manifestion antifasciste de trois cents personnes organisée par notre campagne antifasciste flamande Blokbuster.

    Des délégations de différentes autres organisations (Comac, Animo, CAP ou des anarchistes) étaient également présentes. Face à un tel engouement, le lieu du meeting a dû être changé car la salle initialement prévue n’était pas assez grande pour les trois cents manifestants. La manifestation était un premier pas positif en permettant non seulement de lutter contre le racisme, mais aussi de mener la discussion sur une alternative au néolibéralisme.

  • Des membres du Vlaams Belang en pèlerinage nazi en Allemagne et en Autriche

    Le 11 septembre, une délégation du Voorpost et de l’ex-Sint Maartensfonds (une organisation d’anciens collaborateurs officiellement dissoute) est allée en Autriche. Sandy Neel, une employée du Vlaams Belang, était parmi les touristes.

    Elle mentionne sur son site qu’ils ont effectué un petit détour pour passer par Braunau am Inn, Wunsidel et Kehlsteinhaus. Quand il n’y a aucune explication, cela cache souvent quelque chose…

    Et de fait, ces villages ont une symbolique importante pour les nazis. Adolf Hitler est né dans le premier et a habité durant des années à Kehlsteinhaus (où se trouvait le fameux « nid de l’aigle ») tandis qu’à Wunsidel est enterré l’ancien dirigeant nazi Rudolf Hess !

  • Traité de Lisbonne : Le retour de la Constitution européenne

    Le 18 octobre a vu les dirigeants européens conclure un accord à Lisbonne sur le texte d’un traité européen. Ce texte est une version raccourcie de la Constitution européenne qui avait été rejetée par référendum en France et aux Pays-Bas. Le principal changement après ces référendums est que le mot “Constitution” est devenu tabou.

    Pour le reste, les grandes lignes demeurent inchangées : la Commission européenne en sort renforcée et on adapte quelque peu les structures. Le contenu néolibéral du projet avorté de Constitution européenne ne connaît pas le moindre infléchissement. Barroso, le Président de la Commission, était ravi : “Ce traité va permettre à l’Union européenne d’offrir des résultats concrets aux citoyens européens”. Après les opérations de libéralisation dans le secteur de l’énergie et bientôt dans les services postaux, nous savons ce que ça signifie.

    Les dirigeants politiques en Europe démontrent une fois de plus leur arrogance. Si la population vote “mal” dans un référendum sur une constitution néolibérale, ils la rebaptisent “traité”. L’ex-Premier ministre italien D’Amato en donne une signification limpide : “Mieux vaut ne pas l’appeler Constitution afin de couper court aux appels à un référendum”.

    Quelque 200.000 personnes ont manifesté à Lisbonne pendant les négociations en faveur d’une Europe sociale. Les négociateurs ont balayé leurs revendications d’un revers de la main. L’UE va promouvoir encore plus la soi-disant “flexicurité” : travailler de façon flexible avec une “protection “ sociale. On y met évidemment davantage l’accent sur le renforcement de la flexibilité pour les salariés.

    Rien d’étonnant donc à ce que la FEB réagisse favorablement au nouveau traité européen et à la “dynamique européenne retrouvée”. En revanche, on ne peut que déplorer le fait que la Confédération européenne des Syndicats (CES) ait déjà annoncé son soutien au traité sous prétexte qu’il offre un “dénouement” à la “crise institutionnelle”.

    Le rejet de la Constitution européenne en France et aux Pays-Bas n’était pas une question « institutionnelle », mais un rejet de la politique néolibérale que prône l’Union européenne.

    Nous nous opposons aux projets néolibéraux de l’Europe capitaliste, mais aussi à ceux des politiciens eurosceptiques qui veulent appliquer les mesures néolibérales avec des recettes nationalistes.

  • Scission au FN : on prend les mêmes et on recommence ?

    Traîné en justice pour racisme et pour détournements de fonds, Daniel Féret ne semble plus non plus contrôler le FN : celui-ci se retrouve scindé en deux parties. Le Front National et l’extrême-droite wallonne appartiennent-ils pour autant au passé ?

    Baptiste Libois

    Le Front National a beau adopter une phraséologie virulente à l’égard de la corruption des politiciens traditionnels et déclarer vouloir balayer les pourris du monde politique, les faits démontrent que le grand maître du FN a détourné des fonds de son parti (financé à hauteur de 90% par l’Etat ) pour s’attribuer, par exemple, une villa dans le Sud de la France. Et en grand despote qui se respecte, Daniel Féret a dirigé d’une main de fer le FN ; quiconque n’en était pas heureux était écarté.

    Néanmoins, certains membres du FN ne se sont pas résignés à cette mainmise et, en 20 ans, il y aurait eu pas moins de 35 courants anti-féretistes dans le FN. Ainsi, si le Front National se retrouve aujourd’hui coupé en deux, il s’entredéchire déjà depuis des années. Mais le FN ayant à présent éclaté, est-ce la fin de l’extrême-droite en Wallonie ? Rien n’est moins sûr.

    Si le FN n’atteint pas les scores électoraux du Vlaams Belang, ce n’est certainement pas parce que les Flamands sont plus nationalistes et racistes que les Wallons. La raison est que le FN n’a que très peu de militants actifs et ne possède pas un véritable dynamisme de construction. Toutefois, sur base du mécontentement face aux politiques antisociales des derniers gouvernements et du racisme face auquel aucun parti traditionnel n’a de réponse, le potentiel pour une organisation d’extrême-droite reste présent. Les suffrages que récolte le FN malgré son absence d’activité illustrent ce processus.

    A présent, alors que l’Orange Bleue promet d’autant plus d’attaques contre les acquis sociaux, les anti-Féret du FN ne comptent pas en rester là. Ils envisagent de “refonder le Front National de manière structurelle, sur le modèle du Vlaams Belang, et idéologique, sur la base d’un corpus nationaliste et populiste”.

    Le FN, s’il devient plus actif, sera d’autant plus dangereux sur le plan politique, et sera d’autant plus capable de recueillir les voix de protestation contre le néolibéralisme, sans cependant pouvoir bénéficier du temps sur lequel le VB a pu compter pour se construire.

    Comme nous pouvons le voir, si les néo-fascistes ne représentent en rien une alternative, il ne faut pas non plus s’attendre à ce que leur fin découle de leurs bagarres internes.

    Le seul moyen d’anéantir l’extrême droite, c’est de proposer une réelle alternative de gauche à la politique de casse sociale des partis capitalistes traditionnels et de l’extrême droite pour les travailleurs, les chômeurs, les jeunes et les retraités, flamands, wallons, bruxellois ou immigrés.

    Toi aussi, rejoins-nous dans le combat anti-fasciste, défends avec nous l’idée qu’un nouveau parti des travailleurs est nécessaire. Le CAP est aujourd’hui un bon moyen pour cela !

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