La semaine dernière, plusieurs actions ont eu lieu dans le pays en faveur des sans-papiers. A Bruxelles, les étudiants avaient manifesté devant le ministère de l’asile et de l’immigration et ont été réprimé par la police. Vous pouvez ci dessous accéder à une vidéo d’EGA-ULB.
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L’extrême-droite a rendu la nuit dangereuse à Louvain
Selon la police, il y a eu au moins 15 arrestations durant des troubles causés par des provocateurs d’extrême-droite. Parmi les arrêtés figurent des militants néerlandais de Voorpost. Un jeune de gauche a été battu par cinq militants d’extrême-droite. Pourquoi a-t-il été attaqué ? Il portait des dreadlocks… Tout ce qui n’est pas conforme à l’étiquette du «combattant aryen» et semble un peu «différent» est une victime potentielle de la violence fasciste.
Les média ont parlé quasiment uniquement des problèmes causés en marge de la manifestation anti-NSV, après la dissolution du cortège. Cela a peut-être fourni des photos ‘spectaculaires’ : un canon à eau qui arrose un petit groupe de jeunes masqués à cent mètres, cela peut bien donner à l’image. Le bilan de la nuit qui a suivi donne une image plus nuancée de la manière dont les choses se sont déroulées. Il est exact de dire qu’il y a eu des problèmes après la manifestation anti-NSV mais, finalement, plus de provocateurs d’extrême-droite ont été arrêtés que parmi les antifascistes.
Dans le centre-ville, un petit groupe d’extrême-droite a causé des troubles durant des heures. Un jeune membre de Comac (le mouvement de jeunes du PTB) a été battu en rue par 5 individus d’extrême-droite. Il est toujours à l’hôpital avec entre autres une mâchoire brisée. La campagne antifasciste flamande Blokbuster et le Parti Socialiste de Lutte ne sont pas toujours en accord avec les positions défendues par Comac, mais la victime peut bien entendu compter sur notre solidarité.
Ce genre d’incidents illustre à quel point il est nécessaire de mobiliser pour éviter que les néofascistes violents puissent librement parcourir les rues en bande. Ce n’était pas très malin de la part des forces de l’ordre de ne pas permettre à la manifestation étudiante anti-NSV de finir dans les quartiers étudiants alors que l’extrême-droite a pu le faire. Cela a entraîné plusieurs problèmes à la gare à la fin de la manifestation parce que beaucoup de jeunes voulaient se diriger vers leur kot ou vers un café dans l’avenue qui avait été bloquée. Cela a aussi permis à l’extrême-droite d’être présente dans les quartiers étudiants.
L’alternative proposée par l’extrême-droite peut se voir ici : battre et envoyer à l’hôpital ceux qui semblent un peu différent. Cela rend la lutte antifasciste plus nécessaire que jamais! Nous espérons que cette manifestation anti-NSV réussie constituera la base pour une manifestation combative tout aussi réussie l’an prochain à Anvers.
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Quelques réactions de manifestants :
Quelques propos recueillis lors de la manifestation anti-NSV du 26 mars.
Parmi les manifestants, un groupe des Etudiants Socialistes de l’ULB. Etonnant ? « Non, répond Loris, nous sommes déjà venus plusieurs fois aux manifestations contre le NSV. Toutes les forces de gauche et démocratiques devraient d’ailleurs y participer. Les fascistes n’ont aucune réponse à la crise, aucune alternative aux problèmes de la société. Par contre, ils sont dangereux. C’était déjà vrai avant la crise, ce l’est encore plus aujourd’hui. Nous insistons vraiment là-dessus : il faut une véritable unité des forces de gauche contre les fascistes ». « Et une véritable unité entre Flamands et francophones, comme dans cette manifestation » ajoute avec enthousiasme Ludivine.
Clément, lui, est venu de Mons. « Dans ma région, les fachos sont invisibles. Ils n’ont absolument pas la force de s’implanter. Par contre, c’est clair que le racisme monte. On le sent partout, les réflexions dans la rue, les discussions quand on récolte les signatures pour les élections. Le fossé se creuse, parce que le racisme contre les Noirs provoque en retour chez eux des réactions contre les Blancs. Ils refusent de passer l’éponge sur le passé colonial et sur les brimades quotidiennes (et ils ont bien raison) mais, de plus en plus souvent, leurs réactions visent tous les Blancs. Il faut briser cette escalade. » La manifestation est maintenant terminée, la dispersion se fait devant la gare, c’est l’effervescence pour ranger les drapeaux et les chasubles rouges et vertes. Pendant que nous finissons de discuter, à cent mètres de nous, quelques groupes d’anars s’amusent à provoquer les flics qui répondent en balayant la rue à coups d’autopompes et de courtes charges. « C’était vraiment une bonne manif, bien construite. Mais on voit bien la différence entre les anars et nous, s’énerve Clément. Il faut arrêter de cataloguer tout le monde d’extrême-gauche. Les anars ne construisent rien. Nous, on mobilise et on construit. La rue est rouge ! »
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Manifestation antifasciste à Louvain: l’extrême-droite n’a aucune solution face à la crise!
Hier, deux manifestations se sont déroulées dans la ville de Louvain. D’un côté ont défilé 300 militants du NSV, l’organisation étudiante du Vlaams Belang, dont peu d’étudiants de Louvain, mais beaucoup d’individus tels que des membres bien connus de groupuscules néonazis comme Blood&Honour. De l’autre côté, une contre-manifestation combative a réuni environ 1.000 jeunes et travailleurs, principalement de Louvain.
Geert Cool
Manifestation anti-NSV non-violente
Cette manifestation anti-NSV a été soutenue par une plate-forme de différentes organisations. À côté des Etudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten) et de Blokbuster figuraient des groupes de comités de soutien pour les sans-papiers, des organisations étudiantes de l’ULB, les Syndicalistes contre le fascisme (Syndicalisten tegen fascisme), des militants et délégations de la FGTB,… Un groupe de Comac (l’organisation de jeunes du PTB) et une délégation d’autonomes (anarchistes) étaient également présents à la manifestation.
Dans le contexte d’une crise économique, nous devons construire une opposition active contre la politique asociale qui laisse de côté un nombre sans cesse plus préoccupant de personnes. Cela n’a rien à voir avec les polémiques communautaires, mais tout avec l’opposition entre les intérêts du travail et ceux du capital. Les capitalistes sont responsables de la crise de leur système et essayent maintenant de nous la faire payer. En réponse, nous devons nous organiser pour une lutte collective.
Nous devons aussi aborder la question d’une alternative politique face aux politiciens néolibéraux. L’extrême-droite n’a aucune réponse à offrir vis-à-vis de la crise économique. Le Vlaams Belang et le NSV continuent à s’en prendre aux francophones, comme si les travailleurs et chômeurs wallons étaient responsables de la crise capitaliste. Avec un ancien patron du port d’Anvers comme président, le Vlaams Belang ne risque pas de défendre les intérêts des travailleurs qui risquent de perdre leur emploi ou l’ont déjà perdu.
Nous voulons construire une relation de forces pour parvenir à un changement. Le Parti Socialiste de Lutte défend la nécessité d’une alternative socialiste contre le capitalisme, une société où seraient centraux les besoins de la majorité de la population et non pas les bénéfices d’une petite minorité. Une manifestation comme celle d’hier peut être une excellente occasion d’organiser les jeunes et les travailleurs et de diffuser nos positions.
Emeutes
Dans un tract diffusé au début de la manifestation, nous avons écrit : “Pour lutter contre l’extrême-droite, nous devons rechercher le soutien des couches larges de la population dont les intérêts sont directement opposés à ceux-ci des néofascistes. Nous ne les persuaderons pas de nous rejoindre dans la lutte contre l’extrême-droite en livrant dans les quartiers une confrontation «gauche contre droite». Notre méthode d’action ne peut pas nous isoler des couches plus larges.”
La manifestation anti-NSV en elle-même s’est déroulée sans violence, le défilé combatif attirant de plus en plus de jeunes à mesure de son parcourt. À la fin de la manifestation, des incidents isolés ont eu lieu, auxquels les média ont bien entendu accordé une attention surdimensionnée. La majorité des manifestants, tant lors du parcours que par la suite, se sont clairement distanciés de ces excès violents. Ainsi, des manifestants, tant organisés que non-organisés, ont rappelé à l’ordre et hué quelques individus masqués qui ont causé des dégâts sur le trajet. Le quotidien flamand Het Niewsblad a écrit à juste titre : «A cause de certains radicaux, le message que les manifestants voulaient donner n’est plus qu’à peine entendu, c’est regrettable.»
Une certaine ambiance avait aussi été créée à l’avance, laissant lourdemment sous-entendre une possible violence. La ville a pris des mesures extrêmes pour effrayer tout le monde – comme d’interdire les terrasses, les dépôts de poubelles et les transports en commun dans le centre-ville. Le fait que les média choisissent systématiquement d’opter pour un journalisme-spectacle en accordant une attention uniquement aux éventuelles émeutes n’améliore bien entendu pas les choses. La population de Louvain a été poussée dans la peur.
Les néonazis du NSV
Au vu du défilé du NSV, il est certain que des actions comme ce genre de contre-manifestation sont nécessaires. Si nous laissons les rues à ce type d’individus, la ville serait alors dangereusement pour chaque non-conformiste, basané,…
La manifestation du NSV a commencé avec un certain retard, il fallait attendre les autocars de manifestants d’autres villes. Parmie eux, une délégation de Blood&Honour. Cette organisation a plusieurs fois été dans les média en raison de ses conceptions néonazies et de ses activités violentes (trafic d’armes, entre autres). Chris Moorkens, un des leaders de B&H, était présent alors qu’il est en résidence surveillée. On pouvait aussi voir des militants de Voorpost et de Vlaams Belang Jongeren.
Le Vlaams Belang manifeste chaque année main dans la main avec des néonazis. Malgré les nombreux appels et organisations qui soutenaient la manifestation du NSV, seulement 300 personnes étaient présentes. Pourquoi les média n’ont-il pas accordé d’attention à cela ou aux liens entre les mandataires du Vlaams Belang et les néonazis.
L’an prochain, la manifestation anti-nsv sera à Anvers
Ces dernières années, les rangs des manifestants anti-NSV sont devenus plus grands avec les manifestations réussies à Gand l’an dernier et maintenant à Louvain. Sur cette base, nous mènerons une forte campagne pour également faire de la manifestation antifasciste d’Anvers une réussite claire en termes de mobilisation.
Les étudiants néofascistes d’Anvers sont d’ores et déjà frustrés, une réunion antifasciste à l’université a été troublée peu de temps avant la manifestation anti-NSV…
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Pourquoi nous ne voulons pas de violence à cette manifestation
Nous voulons tout d’abord et surtout remercier toutes les personnes présentes pour leur participation à cette manifestation anti-NSV. Nous pouvons ici démontrer que les antifascistes sont numériquement toujours beaucoup plus nombreux que les étudiants d’extrême-droite et leurs partisans dont le Voorpost (leur service d’ordre) et même Blood&Honour, qui sont à chaque fois présents à la manifestation du NSV.
Tract distribué à la manifestation anti-nsv du 26 mars
Nous comprenons la colère de beaucoup de participants à cette manifestation face au fait que les néonazis puissent ouvertement défiler. Nous partageons ce sentiment et voulons mettre fin à cette situation dans les plus brefs délais. Seulement, nous ne pensons pas que cela pourra se faire en organisant une confrontation qui engendre des émeutes avec l’extrême-droite ou la police.
Pour lutter contre l’extrême-droite, nous devons rechercher le soutien des couches larges de la population dont les intérêts sont directement opposés à ceux des néofascistes. Nous ne persuaderons pas ces couches de nous rejoindre dans la lutte contre l’extrême-droite en livrant dans les quartiers une bataille «gauche contre droite». Notre méthode d’action ne peut pas nous isoler des couches plus larges.
Nous espérons que les manifestants comprennent ce raisonnement et ne chercheront pas à provoquer des troubles et des confrontations. Nous voulons une manifestation disciplinée mais combative dans laquelle chaque organisation et chaque manifestant peut apporter sa propre opinion. Blokbuster et les Etudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten) pensent que l’anti-fascisme doit s’opposer à la politique néolibérale, le terreau sur lequel l’extrême-droite peut se développer, et militent pour la construction d’une alternative de gauche.
Faisons entendre notre voix avec cette manifestation anti-nsv en clamant à la population de Louvain que nous n’acceptons pas de fascistes dans notre ville. Des emplois, pas de racisme !
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“Contre-attaquer fait une différence” – Occupation d’usine au Canada
“Contre-attaquer fait une différence ” – on pouvait lire ce slogan sur les pancartes des travailleurs qui occupaient leur ancien lieu de travail, l’usine Aradco – un des fournisseurs de Chrysler – à Windsor, dans la province de l’Ontario au Canada.
Clare Hudson, (CIO-Canada)
Après que l’usine ait fermé ses portes la semaine dernière, des syndicalistes d’Aradco et d’Aramco, toutes deux détenues par la compagnie Catalina Precision Products Ltd basée aux USA, ont rejeté la semaine dernière à 64% une offre de 200,000 dollars d’indemnité de licenciement. Il a été calculé qu’il leur est encore dû 1,7 million de dollars de primes de licenciements, de pécules de vacances et de compensations de fin de contrats. Quelle contradiction avec les 165 millions de dollars que les patrons d’A.I.G. se sont offerts en bonus !
Les travailleurs sont entrés dans le bâtiment et ont soudé l’entrée de l’intérieur pour protester contre l’offre négligeable qui leur avait été proposée. Les travailleurs savaient que s’ils ne prenaient aucune mesure, il était peu probable qu’ils obtiennent quoi que ce soit. L’option d’occuper leur lieu de travail était la dernière chose qu’ils pouvaient faire, comme les machines n’avaient pas encore été retirées. C’était le dernier pouvoir de négociation qu’il leur restait. Le responsable local du CAW (syndicat automobile canadien) a déclaré:
«Certains travailleurs ont décidé d’occuper l’usine. C’est la seule chose qu’ils ont à faire afin d’obtenir l’argent qui leur revient.»
Le mercredi 18 mars, l’occupation s’est terminée après que les représentants syndicaux aient passé un accord avec l’ancienne direction. Cet accord a offert aux travailleurs 400,000 dollars à la place des 200,000 prévus d’origine. Tout en ne remplissant pas les exigences et les besoins des travailleurs, ce fut une grande amélioration par rapport à l’offre faite au début de la semaine.
Contre-attaquer en période de récession
Ce que cette action illustre, c’est que se battre fait une importante différence. La lutte paie. Elle a aussi donné à de nombreux travailleurs canadiens confiance en leurs capacités de s’organiser pour mener une lutte victorieuse – même dans une période de récession quand beaucoup affirment qu’il n’y a rien à faire.
Le fait est que même après des paquets de sauvetage et des diminutions de taxes, l’industrie automobile a toujours des problèmes. Ces usines doivent être nationalisées. Si les industries nationalisées sont en surproduction – comme c’est le cas avec la production de voitures ou de camions – ces entreprises doivent être reconverties pour fournir les produits et les services dont a besoin la classe ouvrière.
Les pénuries d’équipement ne manquent pas dans les hôpitaux ou les écoles. De nouveaux logements abordables et de qualité devraient aussi être construits pour répondre aux problèmes des sans-abris et de la précarité qui touche de nombreux canadiens.
Les pertes d’emploi ne cessent d’augmenter au canada, jetant des centaines de milliers de travailleurs qualifiés au chômage. En janvier, 129.000 emplois ont été perdus, ce qui a fait monter le taux de chômage national à 7.2%. Presque tous ces emplois étaient à temps-pleins. Autour de 101.000 de ces emplois étaient dans l’industrie, la plus grande perte d’emploi jamais enregistrée dans le secteur.
Dans l’Ontario, ou beaucoup d’industries sont basées, a été durement frappée avec 36.000 suppressions d’emplois. La province a été suivie de celle de Québec avec 30.000 pertes d’emploi et de la Colombie-Britannique avec 18.000. Il y a également eu une brusque chute dans les chantiers immobiliers, mettant beaucoup d’ouvrier de la construction sans emploi.
Pourtant, à l’automne dernier, durant les élections fédérales, Stephen Harper, le premier ministre conservateur, a promis au Canadiens au cours de sa campagne électorale qu’ils ne souffriraient pas de la récession, que le Canada était une économie forte et qu’il n’y aurait aucun déficit dans les prochaines années.
Pour beaucoup de travailleurs et de jeunes, ces mots n’ont pas été oubliés. La colère et la frustration grandissent, alors que les effets de la crise économique mondiale s’étendent.
Le chômage augmente et un déficit de 64 milliards de dollars est estimé pour les deux prochaines années. Beaucoup de travailleurs qui tentent de réclamer l’allocation de chômage dont ils ont droit se font répondre qu’il faut attendre de nombreuses semaines pour recevoir le premier payement – laissant ainsi des milliers de travailleurs qui ont cotisé durant de nombreuses années inquiets de savoir comment rembourser leur prêt et acheter de la nourriture.
L’inflation augmente
Cette semaine, Statistics Canada a annoncé que l’inflation avait encore augmenté et atteint 1,4% alors qu’elle était déjà de 1,1% en janvier. La conséquence principale a été l’augmentation du prix de la nourriture et du logement. Les denrées alimentaires ont augmenté en moyenne de 7,4% l’année drnière. Les légumes frais ont par exemple augmenté de 25%.
Cette situation rend encore plus difficile pour les travailleurs et les jeunes de s’offrir les nécessités de base.
Bien qu’il soit vrai que le Canada n’a pas encore ressenti les effets de la crise économique à un point comparable aux USA ou à beaucoup de pays européens, il n’y a aucun doute sur le fait que l’impact, jusqu’ici, a frappé plus durement les travailleurs et les jeunes et a créé beaucoup d’incertitude quant à l’avenir. La réalité que le Canada est entrée dans une profonde récession frappe les esprits.
Mais comme les actions des travailleurs de Windsor le montrent, contre-attaquer doit être l’option. Il est plus que probable que cette occupation ne sera pas la dernière. Les syndicats à travers le pays doivent intensifier ces luttes avec des actions pour défendre les emplois et les services publics, en relation avec les travailleurs du monde entier. La nécessité d’un nouveau parti des travailleurs est une tâche urgente qui doit être construite par la classe des travailleurs et de la jeunesse au Canada pour leur permettre d’avoir les outils nécessaires pour créer une réelle opposition face à la crise du capitalisme.
Tant que vivra le système capitaliste, responsable de la crise, il n’y aura pas de fin au cercle vicieux de croissance et de récession où ce sont toujours les travailleurs qui payent le prix fort. La nécessité d’une société socialiste et démocratique n’a jamais été si urgente. La tâche assignée aux travailleurs et à la jeunesse doit être de changer la manière dont la société fonctionne – pas pour les besoins de quelques uns mais pour les besoins de la majorité – et ainsi d’assurer un avenir décent à chacun.