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  • Ecole d’Eté Européenne du CIO – Reportage photos

    L’Ecole d’Eté Européenne du CIO s’est clôturée vendredi dernier, après 6 journées intenses de discussions et de partage d’expérience. 350 militants issus de 25 pays ont participé à cet évènement, une semaine aussi passionnante que riche en enthousiasme. A côté des sessions officielles de discussions, les soirées ont aussi été propices aux rencontres entre camarades oiyr des discussions plus informelles. Voici quelques photos.

    Par Andrej (Anvers)


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • La recette de vacances réussies : un polar par semaine!

    Avec l’été revient le temps des vacances et des longues heures à se prélasser sur son transat dans le jardin. Ou dans le fauteuil du salon. L’essentiel est que le soleil soit là et qu’on n’entende plus les cris des voisins. Voilà donc l’occasion de lire de manière un peu plus détendue que d’habitude. Non seulement les excellentes brochures du PSL présentées récemment sur ce site (voir Que lire pendant les vacances?), mais aussi des bouquins de détente.

    Par Jean Peltier

    C’est pour vous aider à passer quelques heures de détente de manière relaxante, intelligente… et politique que chaque lundi, nous vous présenterons ainsi un polar qui nous semble sortir de l’ordinaire. Car le polar, c’est bien autre chose que les recherches survoltées d’Experts américains sur les traces de serial killers improbables ou les enquêtes « vieux style » de tante Agatha où tout ce qui importe c’est de savoir comment le colonel Moutarde a pu être assassiné dans une chambre fermée de l’intérieur.

    Le polar aujourd’hui, c’est aussi un coup de projecteur sur la société et ses contradictions, les magouilles des gens au pouvoir, la manière dont la décomposition de l’Etat-providence engendre la montée de l’individualisme et de la violence, les à-côtés des luttes d’influence entre grandes puissances aux quatre coins du monde,… Avec, quand même, souvent, une solide dose d’humour, noir ou pas.

    Alors aujourd’hui on commence par

    Soleil noir de Patrick Pécherot

    Dans une ville sinistrée par la crise, quatre hommes préparent l’attaque d’un fourgon blindé. Il y a Simon, truand sur le retour qui a tout planifié. Brandon, le rappeur qui rêve d’en mettre plein la vue dans la cité. Zampo, l’artisan lessivé par le fisc, acculé à la ruine qui rumine sa vengeance. Et surtout Félix, chômeur à la cinquantaine qui courbe le dos sous sous le poids de tous les désespoirs accumulés.

    Félix a hérité d’un oncle perdu de vue depuis longtemps une maison dans ce coin perdu. Le ravalage de la maison est la couverture que se donne le quatuor pour préparer son coup. Mais la poisse les poursuit. Les convoyeurs se mettent en grève, il faut attendre jour après jour que la situation se débloque et que les fourgons reprennent la route. Pour tuer le temps, Félix remonte le temps à la recherche de son oncle. Il va y croiser l’amour de jeunesse de celui-ci, une mystérieuse disparition et le sort tragique des immigrants polonais expulsés de France dans les années ’30.


    Soleil noir, de Patrick Pécherot, Folio policier n°553, environ 7 EUR

  • Crise révolutionnaire en Iran: La classe ouvrière doit jouer un rôle central!

    L’Iran est confronté à une crise révolutionnaire depuis les dernières élections présidentielles. Des millions de personnes sont descendues dans les rues. La peur de protester contre le régime dictatorial est tombée, la rage et le mécontentement retenus pendant des années ont explosé dans un mouvement qui, en termes d’ampleur, ne connaît pas d’équivalent depuis la révolution iranienne de 1978-79.

    Par Geert Cool

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    Révolution détournée

    L’Iran a connu une histoire tumultueuse au cours de ces 40 dernières années. Dans les années ’70, les pays riches en pétrole, dont l’Iran, ont profité du quadruplement du prix du pétrole: entre 1972 et 1975, le PIB iranien a grimpé de 34% par an en moyenne. Le régime pro-occidental et dictatorial du Shah croulait sous les milliards, mais cela ne bénéficiait qu’à une petite élite : 45 familles possédaient 85% des grandes et moyennes entreprises! Les 10% les plus riches recevaient 40% des revenus du pays tandis que plus qu’un quart de la population vivait dans la pauvreté absolue.

    Solidarité internationale

    Le PSL a participé à plusieurs actions de solidarité en Belgique. Nous avons publié un message de solidarité diffusé en néerlandais, français, anglais et persan. Nous collaborons avec des militants iraniens de gauche qui résistent au régime réactionnaire d’Ahmadinejad sans aucune illusion envers Moussavi ou l’impérialisme occidental.

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    Le mécontentement croissant a entraîné une explosion de rage, un mouvement qui a renversé en février 1979 le régime du Shah, considéré pourtant comme un modèle de stabilité. Tout avait commencé un an auparavant lorsque l’armée avait ouvert le feu contre une des nombreuses manifestations illégales contre le régime. Cela a conduit à une escalade de manifestations de plus en plus imposantes, marquées chaque fois par des répressions brutales, une grève générale de plusieurs semaines et une ultime manifestation de deux millions de manifestants à Téhéran suivie par la fuite du Shah aux USA.

    Pendant la grève générale, la classe ouvrière a joué un rôle très actif dans la lutte contre le régime. Elle a pris conscience de sa force, mais pas de la manière de l’organiser. Il manquait aux travailleurs un programme et une alternative clairs. Le principal parti actif parmi les travailleurs, le puissant parti communiste (Toudeh), a continuellement cherché à se rapprocher d’autres forces extérieures au mouvement ouvrier et s’est mis à la remorque du clergé chiite opposé au Shah. Un large espace a ainsi été ouvert aux forces réactionnaires autour de l’Ayatollah Khomeiny.

    Les religieux réactionnaires ont institué un régime totalitaire qui a brutalement opprimé le mouvement ouvrier et a mis fin aux comités ouvriers armés qui avaient pris le contrôle de bon nombre d’usines. Khomeiny a toutefois dû avancer prudemment : la répression a progressé pas à pas mais était combinée à des concessions sociales (soins de santé et transport public gratuits, subventions de l’Etat pour l’énergie et les produits de base,…). Le régime religieux s’est construit au départ sur cette double base.

    Différents courants existaient cependant au sein même du régime. D’un côté, le groupe autour de Khomeyni voulait que la direction religieuse garde le pouvoir et cherchait à exporter le fondamentalisme islamique vers le reste du monde. De l’autre coté, une aile plus pragmatique plaidait pour un Etat capitaliste centralisé et moderne. Cette contradiction est toujours au cœur des confrontations entre l’Ayatollah Khamenei, héritier de Khomeiny, et le «réformateur» Rafsanjani.

    Depuis lors, le fossé entre riches et pauvres n’a pas disparu : la moitié de la richesse est dans les mains de moins de 20% de la population. L’immixtion de la religion et du clergé dans la vie des jeunes et des femmes se heurte à une résistance grandissante. Cela a conduit à plusieurs reprises à des mouvements de contestation. A la fin des années ’90, une série d’actions étudiantes ont éclaté, dissipant une partie des illusions dans le président «réformateur» Khatami, qui ne s’était pas opposé à la répression. Aujourd’hui, Khatami est une des figures centrales derrière Moussavi.

    Depuis 2004, les grèves et actions ouvrières ont pris de l’ampleur : dans les bus de Téhéran (où un syndicat indépendant a été mis sur pied sous la direction de Mansour Osanloo, aujourd’hui en prison), les usines de sucre de Haf Tapeh, l’enseignement, le textile et le secteur automobile. En 2005, une journée nationale de grève et d’action a même eu lieu. Le 1er mai de cette année a aussi été marqué par des manifestations et des actions auxquelles le régime a répondu par l’arrestation de plus de 80 militants. Ces actions ont constitué un prélude du mouvement qui a explosé en juin. révolte

    475 candidats se sont présentés pour participer aux élections présidentielles, mais quatre seulement ont effectivement pu participer, tous membres de l’establishment. Le challenger le plus important du président Ahmadinejad était Moussavi, partisan d’une approche plus modérée face à l’Occident mais qui avait été premier ministre au cours de la guerre avec l’Irak (1980-88) et qui avait alors mené une politique très répressive.

    En 2005, Ahmadinejad avait vaincu Rafsanjani sur base de promesses d’une répartition plus juste des revenus pétroliers et d’une amélioration du niveau de vie des pauvres. Il parlait même d’une « république des pauvres ». Ahmadinejad n’a pas réalisé ses promesses, mais il a continué à se présenter en ennemi des capitalistes corrompus.

    Il n’a fallu que deux heures après la fermeture des bureaux de vote pour annoncer le résultat des élections. Il a été très vite clair qu’il y avait fraude. Ahamdinejad prétendait avoir obtenu 64% des votes. L’annonce de ce «résultat» a tout de suite provoqué des rassemblements et des manifestations massives, surtout de jeunes et de femmes (60 à 70% de la population iranienne n’a pas encore trente ans). Très vite, les protestations n’ont plus seulement porté uniquement sur les résultats électoraux, mais également sur le manque de droits démocratiques, sur le chômage, les problèmes de logement,…

    Le thème central est devenu la répulsion ressentie face au régime, par ailleurs incapable de stopper le mouvement. Moussavi a dans un premier temps lancé un appel à arrêter les actions, mais il a de nouveau du y prendre part Une fois la résistance active enclenchée contre le régime, le mouvement semblait ne plus pouvoir être arrêté.

    Le régime même était divisé sur la manière de réagir face au mouvement. Selon le journaliste britannique Robert Fisk, les milieux conservateurs du régime ont eu des discussions si tendues qu’ils en sont venus aux coups de poing. Après une semaine de manifestations, le régime semble avoir choisi la voie de la répression brutale. Au moment d’écrire cet article (fin juin), le développement à venir du mouvement est encore incertain, mais c’est un véritable processus révolutionnaire qui s’est ouvert. Pour des rapports détaillés et des analyses actualisées, nous vous invitons à consulter notre site www.socialisme.be. N néanmoins quelques leçons générales peuvent déjà être tirées.

    Comment obtenir une victoire?

    Une nouvelle époque a commencé en Iran : le mouvement de révolte va se développer sur une plus longue période à travers diverses crises et en connaissant de nouveaux moments-clés. La question centrale est la suivante : comment la classe ouvrière peut-elle jouer un rôle central dans la lutte pour faire progresser ce processus révolutionnaire ?

    Lénine parlait de quatre conditions essentielles pour le développement d’une révolution socialiste. Premièrement, des fractures et des divisions doivent s’ouvrir au sein de la classe dirigeante et de ses représentants politiques. Deuxièmement, la classe moyenne doit se trouver dans un état d’hésitation, avec une couche importante en son sein qui soutienne la révolution. Troisièmement, la classe des travailleurs doit être organisée et afficher une évidente volonté de lutte, en se plaçant à la tête du processus révolutionnaire. Quatrièmement, il faut un parti socialiste révolutionnaire de masse, avec une direction décidée, et bénéficiant d’un large soutien pour ses idées parmi d’importantes couches de la population – et en particulier, le soutien des couches actives des salariés.

    Les deux premières conditions sont présentes en Iran. Mais il serait prématuré et irresponsable d’argumenter de façon simpliste que ces conditions sont à ce moment assez développées. La troisième condition – que la classe ouvrière soit préparée à mener la lutte – n’est pas totalement claire à ce moment. La classe ouvrière n’a pas encore pu mettre sa marque sur le mouvement, en tout cas pas en tant que force indépendante. La quatrième condition dont Lénine parle, la nécessité d’un parti et une direction socialiste et révolutionnaire, doit encore être réalisée. La volonté de lutte des travailleurs doit être testée dans des comités de lutte élus et par des syndicats indépendants qui doivent être construits.

    L’absence d’une conscience fortement répandue parmi la classe ouvrière de son rôle indépendant et l’absence de direction révolutionnaire sont des obstacles objectifs à la révolution. D’autre part, le mouvement en Iran n’est encore qu’un prélude à des mouvements plus importants. Même si le régime peut encore se maintenir pendant une période, la crise sociale et les contradictions vont continuer à se développer et conduire à de nouvelles montées révolutionnaires.

  • Résistons tous ensemble!

    Pourquoi devons-nous payer leur crise ?

    Question : combien de temps cette crise économique va-t-elle encore durer ? Réponse des ministres, patrons et économistes : serrons les dents, le pire est déjà passé, l’économie va bientôt recommencer à croître. Cette réponse n’est pas nouvelle, on l’entend depuis déjà un an et demi. Mais qui y croit encore? Depuis un an, chaque prévision a systématiquement du être revue durement à la baisse.

    Par Jon Sneyers , militant LBC (la CNE flamande) à l ’Université de Louvain

    La crise est loin d’être finie, la voilà la vérité. Il y a peu, le Bureau du Plan parlait d’une reprise en 2010 devant permettre de rattraper le niveau de croissance d’avant-crise vers 2011. Avec ce scénario, plutôt optimiste, il y aurait tout de même 200.000 chômeurs de plus à la fin 2010, le taux de chômage atteignant alors un record pour la période d’après-guerre : 15%. Il ne commencerait à redescendre sérieusement que vers 2014. Mais les derniers chiffres communiqués par le Bureau du Plan annoncent une décroissance de 0,2% en 2010 (au lieu d’une croissance de 0,1%) et une croissance de seulement 1,9% en 2011 (au lieu de 2,4%). Et encore, il y a fort à parier que ces chiffres seront bientôt encore plus maussades.

    Entre-temps la dette de l’Etat grandit. En 2008, elle a déjà atteint 89% du Produit Intérieur Brut (la richesse annuellement produite en Belgique) à cause des mesures de soutien au secteur bancaire. Elle devrait probablement dépasser le PIB pour la fin de cette année.

    L’Etat est exsangue. Ses revenus ont baissé ces derniers temps, d’une part à cause des diminutions de charges accordées au patronat et d’autre part, parce que la baisse du pouvoir d’achat et la montée du chômage font diminuer les rentrées via les impôts. Par contre, les dépenses de l’Etat grandissent : de plus en plus d’allocations de chômage, les diverses mesures du plan de relance,…

    Au lieu d’apprendre du passé, le gouvernement veut continuer à appliquer la même politique néolibérale. Pour «relancer» l’économie, le patronat aura encore moins à payer et les réserves de la sécurité sociale seront encore plus vidées sous prétexte que les cotisations patronales deviennent de plus en plus difficiles à payer. C’est tout de même loufoque cette idée selon laquelle les recettes qui ont causé la crise devraient permettre de la résoudre…

    Année après année, la productivité a augmenté tandis que nos emplois devenaient de plus en plus flexibles et précaires. Les entreprises ont fait des profits record, mais nos salaires n’en ont rien vu – au contraire de ceux des top managers. Au lieu de réinvestir leurs profits, les patrons ont choisi de spéculer. Et ma i n t e – nant que les bulles spéculatives ont explosé, ce serait à nous tous de payer pour leur crise ? Si on laisse faire le patronat et ses partis politiques, ce sera le cas. Les grosses fortunes et les top managers peuvent être rassurés : les allocataires sociaux, travailleurs et services publics seront là pour éponger la note.

    Nous n’avons donc pas d’autre choix que de mener une lutte décidée pour défendre nos emplois et nos conditions de travail et pour protéger les services publics et la sécurité sociale, une lutte organisée et unifiée. Ensemble, nous sommes plus forts, au-delà des frontières de secteurs, de couleurs syndicales, de couleurs de peau, de régions, de langues et de pays !

  • Un parti par et pour les jeunes

    La crise économique mondiale est d’une ampleur inconnue depuis celle des années ’30: le capitalisme et sa logique de course aux profits a créé le chaos.

    Tract d’été du PSL

    Ce système plonge des millions de personnes à travers le monde dans une misère sans cesse plus sombre tout en perpétuant des guerres sans fin, provoquant ainsi des flots de réfugiés. Aux pertes d’emplois, à la misère et à la famine s’ajoutent encore la pollution, les dérèglements climatiques et la disparition d’espèces. Les effets les plus graves de la crise n’ont pas encore frappé la Belgique en termes de chômage, de pauvreté ou encore d’insécurité.

    Pour la première fois depuis longtemps, notre génération – celle qui est aux études ou sur le marché du travail depuis peu – éprouvera plus de difficultés à s’en sortir que la précédente. Une génération sacrifiée sur l’autel du profit, voilà le résultat de 30 années de néolibéralisme.

    On nous a fait miroité l’illusion que le néolibéralisme augmenterait le bien-être et la richesse de tous. Mais les finances publiques ont été pillées (les patrons ont reçu de nombreux cadeaux fiscaux). Les riches le sont encore plus tandis que la majorité de la population a connu une forte dégradation de ses conditions de vie. Bref, les capitalistes s’en sont mis plein les fouilles avant que le bateau coule. Aujourd’hui, le mythe néolibéral cher à tous les partis établis a coulé, mais ça ne les empêche pas de ne rien vouloir changer à leur politique, si ce n’est un léger assaisonnement vert.

    Les élections terminées, les gouvernements planifient des économies budgétaires drastiques aux frais des travailleurs et des jeunes, notamment pour payer les cadeaux accordés aux grands actionnaires des banques et aux autres spéculateurs. Il faut s’attendre à un plan d’austérité d’envergure inégalée concentré sur quelques années. Un bain de sang social se profile à l’horizon, même si les libéraux sont dans l’opposition. Pour défendre notre avenir, il n’y a pas plusieurs choix : nous devons nous organiser et lutter ensemble.

    Marx avait raison

    K a r l Marx a démontré que le capitalisme conduit inévitablement à des crises de surproduction et de taux de profits, l’ensemble des travailleurs étant incapable de racheter toutes les marchandises produites, tout comme les capitalistes d’ailleurs. Mais il a surtout posé les bases d’une alternative à ce système capitaliste: le socialisme. Contraitrement aux dictatures bureaucratiques soviétiques ou chinoises, une société réellement socialiste est basée sur une gestion démocratique de la production et des richesses par les travailleurs eux-mêmes. Les richesses produites seraient ainsi mises au service réel de la population et de l’environnement, garantissant un véritable épanouissement tant individuel que collectif. Mais il n’y a pas de crise finale du capitalisme, celuici trouvera toujours une manière de s’en sortir tant que la classe des travailleurs ne s’organise pas pour opérer une transformation socialiste de la société.

    Deviens actif!

    Le Parti Socialiste de Lutte, PSL(ex-MAS) est un parti de travailleurs et de jeunes. Chez nous, les jeunes ne font pas figure de spectateur mais joue un rôle important.

    Participe au lancement d’Etudiants de Gauche Actifs – Ecoles

    Dès la rentrée académique nous lançons une nouvelle organisation de gauche dans les écoles, EGA-Ecoles. Dans les écoles, nous avons déjà organisé des grèves contre la guerre, des actions et des manifestations avec notre campagne pour l’environnement « destroy capitalisme, before it destroy the planet » ou sur d’autre thèmes: contre le sexisme, contre l’interdiction du port du voile et contre le racisme… Avec EGA-écoles, nous franchissons une étape en lançant, partout dans le pays, une organisation politique d’élèves qui mène des actions et qui met en évidence une alternative socialiste contre la racine commune de tous ces maux, le capitalisme. Participe avec nous à la mise sur pied d’un comité EGA dans ton école.

    Rejoins EGA

    Avec notre organisation étudiante, EGA, nous sommes actifs et organisés dans toutes les universités et dans de nombreuses hautes écoles. Nous défendons un enseignement gratuit et de qualité pour tous (ce pourquoi nous participons à Respact). Nous sommes solidaires des luttes de tous les travailleurs, avec ou sans-papiers. Nous nous opposons à la marchandisation du corps de la femme qui, au nom du profit, stimule les comportements sexistes. Le sexisme est fort présent dans les unifs et les écoles, c’est pourquoi nous menons chaque année des campagnes, ensemble avec la commission femmes du PSL. Rejoins EGA pour renforcer le courant d’idées anticapitaliste et socialiste face aux idées néolibérales véhiculées sur les campus.

    Participe à la campagne contre le travail précaire du PSL-Jeunes

    Les jeunes du PSL sont aussi actifs dans les quartiers et sur les lieux de travail. Nous sommes à l’initiative de la marche des jeunes pour l’emploi en 2005. Avec les jeunes travailleurs du PSL, nous lançons une campagne contre les contrats précaires, pour un emploi décent avec un revenu décent pour tous. Serrons-nous les coudes, pas la ceinture ! Participe à notre campagne !

    Participe à Résistance Internationale contre le racisme et le fascisme

    Résistance Internationale est la campagne du PSL contre le racisme et le fascisme. La manifestation combative contre le NSV (l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) est devenue l’événement national pour tous les antifascistes et les antiracistes. Un millier de jeunes ont manifesté à Louvain en mars dernier. Nous organisons aussi d’autres actions plus localespar exemple, la manifestation contre le meeting électoral du FN à Molenbeek s’est soldé par une victoire avec l’annulation de celui-ci. Aide-nous à faire de nos actions un succès !

    PAS QUESTIONS DE PA YER LEUR CRISE ! PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT !

    Une campagne des Etudiants de Gauche Actifs – écoles et supérieur

    Le budget consacré à l’enseignement est tombé à 5% du Produit Intérieur Brut (PIB) alors qu’il représentait 7% en 1980. La politique néolibérale de transfert des moyens collectifs vers le privé sous forme de cadeaux aux entreprises est évidemment la cause de cette baisse.

    Dès lors, dans l’enseignement secondaire, les classes sont surpeuplées suite aux milliers d’emplois supprimés, les bâtiments sont délabrés, de nombreux jeunes quittent l’école sans diplôme en poche,…

    Les directions des institutions d’enseignement supérieur sont mises sous pression pour d’économiser sur les budgets sociaux et l’emploi, privatiser (les restos, les kots,…) et rechercher un financement privé. La qualité de notre enseignement est attaquée.

    Dans la presse, on parle déjà d’assainissements dans l’enseignement pour plusieurs centaines de millions d’euros. Si nous ne réagissons pas, la situation dans l’enseignement va encore empirer. Pour défendre un enseignement de qualité pour tous et donc un financement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB, nous devons nous préparer à lutter comme les écoliers et les étudiants ont commencé à le faire dans plusieurs pays d’Europe (Italie, France, Espagne, Autriche,…). C’est en descendant dans la rue aux côtés des travailleurs que nous pourrons les empêcher de nous faire payer leur crise. Prépare la risposte avec nous, rejoins EGA !

    STOP au travail précaire, Un emploi décent pour tous = Un CDI pour tous !

    Une campagne de jeunes travailleurs du Parti Socialiste de Lutte

    Le taux de chômage officiel chez les jeunes en Belgique est déjà de 21%. Avec la crise économique, un terrible chômage de masse nous attend. En même temps, nos ainés peuvent de moins en moins partir à la pension à un âge où on peut encore profiter de la vie.

    Nous perdons nos emplois par milliers pour permettre aux actionnaires de sauvegarder leur profit. Que l’on soit embauché en intérim, en CDD ou via les chèques- services, nous subissons leur crise de plein fouet car ces types d’emplois sont les premiers à disparaître. On a voulu nous faire croire que ce type de contrat flexible nous ouvrirait la porte d’un emploi stable. Mais ce qui se cache derrière ces contrats précaires, c’est la possibilité de nous jeter plus facilement à la porte, et tant pis si cela ruine nos vies. Avec les restructurations et les fermetures, même avoir un CDI en poche n’est plus une garantie de sécurité.

    Pour stopper l’hémorragie, nous avons besoin d’un plan national d’action pour l’emploi élaboré démocratiquement à la base dans nos syndicats. Les entreprises qui licencient devraient être nationalisées pour sauver les emplois : un emploi stable avec un revenu décent pour tous doit redevenir la règle. La redistribution du temps de travail à hauteur de 32h par semaine sans pertes de salaires et avec embauches compensatoires est la seule manière de combattre effectivement le chômage.

    Des emplois, pas de Racisme ! Pas de marche de la haine à Anvers !

    Résistance Internationale, la campagne du PSL contre le racisme et le fascisme

    Le NSV (Nationalistische Studenten Vereniging) organise chaque année une marche d’intimidation dans une ville étudiante flamande. La prochaine se tiendra en mars prochain à Anvers. Le NSV est l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang.

    Le NSV et le VB sont contre tous les travailleurs – immigrés, wallons mais aussi flamands. Leur politique de «diviser pour régner» sert à affaiblir les travailleurs afin de pouvoir appliquer une politique encore plus antisociale. Ils veulent solder au privé les biens publics et sont solidaires avec ceux qui licencient et qui envoient les huissiers aux piquets de grève, pas avec ceux qui valsent à la porte. Ils veulent s’attaquer aux syndicats pour que les patrons puissent exploiter et licencier encore plus librement.

    compétition entre les travailleurs pour un emploi. Sans véritable alternative à gauche, une progression des idées racistes n’est pas à exclure ; ce scénario est le rêve des partis d’extrême-droite. Même si le Front National a perdu ses élus, le terreau pour le développement de forces racistes existe encore. Participer aux mobilisations antifascistes flamandes c’est se préparer pour de futures luttes antifascistes francophones.

    Le NSV sert de réservoir à mandataires et dirigeants pour le VB. Aucun espace ne doit être laissé pour cette marche fasciste du NSV (à laquelle participe des groupes néo-nazis comme Blood&Honour ou Nation). Manifester en nombre largement supérieur permet de les isoler et de briser leur confiance. Aidenous à réussir la Manif Anti-NSV et les autres actions de Résistance Internationale.

  • Que lire pendant les vacances?

    Les vacances, c’est aussi l’occasion le temps de lire, chose qui n’est pas toujours nécéssairement évidente pendant l’année… A l’occasion de nos campagnes d’été, nous avons décidé de republier plusieurs brochures de notre parti sur l’environnement, l’antisexisme, le marxisme, la question nationale et notre parti. D’autre part, nous disposons de plusieurs livres publiés par le PSL ou notre internationale, le CIO

    Brochures du PSL

    Le marxisme en 160 questions et réponses

    3 euros, 43 pages (format A4)

    Il y a déjà un bail que Karl Marx a affirmé que le système capitaliste serait incapable de répartir équitablement les richesses: seule une petite minorité en profiterait vraiment tandis que la pauvreté prendrait des proportions gigantesques à travers le monde dans un système traversé de crises de surproduction. Pas mal d’économistes ont passé leur vie à démontrer à quel point Marx s’était trompé, mais là, ça devient franchement dur…

    Cette brochure intéressera tous ceux qui recherchent une alternative face à la société capitaliste. En 160 questions, les bases du marxisme sont expliquées (économie, matérialisme dialectique, matérialisme historique, l’Union Soviétique était-elle la preuve que le marxisme n’est pas réaliste,…) à la façon d’une discussion entre amis.

    La lutte contre le sexisme est toujours d’actualité!

    1 euro, 13 pages (format A4)

    Pendant plus de 20 ans, de nombreuses femmes (qu’on appelle post-féministes) ont mis en avant qu’il n’y avait plus de discriminations de genre, qu’il s’agissait simplement pour les femmes de conquérir le pouvoir, de prendre les places des hommes, quitte pour cela à faire sacrifice de sa famille. Mais depuis quelques années, notamment avec la lutte contre le Pacte des Générations en 2005 et les diverses attaques antisociales mises en place par nos gouvernements, cette idée d’égalité acquise vacille et il est devenu impossible pour ces post féministes de nier la réalité.

    Cette brochure comporte un texte abordant la problématique du sexisme et des discriminations des femmes ainsi que le programme que met en avant le PSL sur cette question. Un autre texte est consacré à l’histoire de la Journée Internationale des Femmes.

    Détruire le capitalisme… avant qu’il ne détruise la planète!

    2 euros, 26 pages (format A4)

    Le monde n’est pas seulement frappé par une crise économique de grande ampleur, il est aussi durement touché par une crise environnementale historique. Maintenant, cette réalité n’est plus niée par les politiciens traditionnels. Au contraire! Chacun, ou presque, a ses solutions sur la question. Mais il ne suffit pas de mettre un peu de peinture verte sur de vieilles recettes pour qu’elles deviennent efficaces pour la protection de notre environnement…

    Ce texte développe quel est selon nous le programme le plus efficace pour s’en prendre réellement aux causes des changements climatiques et de la pollution. Ce programme n’est d’ailleurs pas à détacher des autres luttes de la société: que ce soit le sexisme, le racisme, la crise économique ou la crise environnementale, les racines s’enfoncent dans les profondeurs de la logique de profit capitaliste. Pour l’environnement aussi, une société réellement socialiste est nécessaire!

    Le PSL/LSP: un parti pour changer de société!

    3 euros, 48 pages (format A4)

    Cette brochure est une version actualisée d’un texte discuté à notre Conférence Nationale de novembre 2007 consacrée à la nécessité du parti révolutionnaire ainsi qu’à son programme.

    Cette discussion, qui pouvait alors être encore abstraite pour certains, est aujourd’hui beaucoup plus concrète. La crise économique, écologique et politique mondiale remet à l’agenda le débat sur le socialisme de même que celui sur l’instrument nécessaire pour parvenir à un changement de société.

    Avec ce texte, nous voulons donner l’opportunité au lecteur de mieux faire connaissance avec le Parti Socialiste de Lutte / Linkse Socialistische Partij (PSL/LSP), ses idées, ses analyses, ses méthodes ainsi que son programme.

    La question nationale en Belgique: Une réponse des travailleurs est nécessaire!

    6 euros, 97 pages (format A4)

    Fin 2005, une Conférence Nationale du PSL/LSP a mené une discussion approfondie sur la question nationale en Belgique, à partir d’un texte retravaillé par la suite. Ce texte comprend plusieurs parties : sur le marxisme et la question nationale, sur "l’histoire de l’histoire" en Belgique, sur le développement de la question nationale dans notre pays, sur la question de Bruxelles, sur la communauté germanophone, sur les réformes d’Etat, et enfin sur le programme du PSL/LSP en rapport avec la question nationale.

    Même si presque quatre années se sont écoulées depuis la tenue de cette conférence, l’actualité récente n’a fait que confirmer ce qui y avait été avancé.

    Livres

    Mai 68: Un mois de révolution

    7 euros, 90 pages, en français

    Mai – Juin 1968. Des milliers d’étudiants descendent dans la rue. La police les réprime brutalement. En l’espace de quelques jours, dix millions de travailleurs français se mettent en grève. Les usines sont occupées, les drapeaux rouges brandis, et l’Internationale est chantée dans les rues de Paris. Même les forces armées sont infectées par l’esprit révolutionnaire. L’avenir du capitalisme français semble ne plus tenir qu’à un fil. Des comités d’action ouvriers et étudiants discutent constamment sur la poursuite du mouvement ; pourtant, après quelques semaines, les grèves se terminent et « l’ordre » est restauré.

    Que s’est-il passé ? Quelles erreurs ont donc bien pu être commises pour qu’une si grande lame de fond n’ait pas emporté le système ? Des leçons peuvent-elles être tirées pour les luttes actuelles ? Est-il possible d’éviter de reproduire les mêmes fautes aujourd’hui ? Par Clare Doyle qui, présente en France en 1968, a pu voir de ses yeux le flux et le reflux révolutionnaire au fil des jours. Toujours marxiste et militante à l’heure actuelle, son regard sur ces évènements n’est pas empli de nostalgie, mais bien de la rage de lutter et de vaincre aujourd’hui.

    Tienanmen -1989, les sept semaines qui ébranlèrent le monde

    7 euros, 96 pages, en anglais

    Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, Deng Xiaoping et les partisans d’une ligne dure au sein du régime dictatorial "communiste" chinois prennent la décision d’organiser un véritable carnage pour reprendre le contrôle de la situation après de gigantesques protestations. Plus de 200.000 soldats sont mobilisés pour envahir la capitale (presque autant que ce que les USA déploieront pour envahir l’Irak en 2003 !). Ce massacre est resté dans les mémoires comme celui de Tienanmen.

    Ce livre republie le témoignage de Stephen Jolly, un de nos camarades qui était présent lors des gigantesques manifestations estudiantines d’avril-juin 1989 contre l’autocratie et la corruption. A côté de ce texte figurent de nouveaux articles de Vincent Kolo et de Chen Mo.

    “Socialism and left unity”

    7,5 euros, 100 pages, en anglais

    Le nouveau livre «Socialism and left unity – A critique of the Socialist Workers Party» est un livre intéressant à plus d’un titre, en Belgique également. Il illustre les idées et la méthode de notre organisation. Ce livre écrit par le secrétaire général du Socialist Party (notre parti-frère en Angleterre et au Pays de Galles), Peter taaffe, prend base sur une polémique avec le SWP, une organisation qui se réclame également du trotskisme et qui n’est maintenant plus représentée en Belgique.

    Peter Taaffe donne avec ce livre une parfaite image de notre évaluation des années ’90, de notre attitude face à la question de l’unité de la gauche dans le contexte britannique mais aussi au sujet du travail à l’intérieur de Die Linke en Allemagne et vis-à-vis de notre application du centralisme démocratique sur le plan international et national. Cela rend ce livre tout aussi intéressant pour les marxistes qui ne sont pas directement confrontés au fonctionnement du SWP.

    China, Sweatshop of the world – The Coming Revolt

    « Le PIB de Chine s’est développé avec une croissance annuelle moyenne de 9.6% pendant 30 ans, ce qui a conduit la plupart des chinois en dessous de l’âge de 40 ans à croire que c’est ‘normal’. Cela a soutenu la relative cohésion du groupe dirigeant du Parti Communiste Chinois – il n’y a pas eu de scission déstabilisatrice ouverte, alors que cela a caractérisé l’histoire du PCC avant 1989. Peu de régimes à travers le monde ont plus à perdre par la crise capitaliste globale qui se développe. » affirment les auteurs de ce livre édité par chinaworker.info.

    « La Chine, bagne du monde – la révolte à venir » est un livre de Vincent Kolo et Chen Lizhi, du site chinaworker.info. L’objectif de ce livre est d’essayer de répondre à une des plus épineuses questions politiques : vers où va la Chine?


    Pour commander

    Envoyez un mail à redaction@socialisme.be, ou téléphonez aux numéros 02/345.61.81 ou 0485/05.86.39

  • Solidarité avec les travailleurs de Bridgestone à Frameries – Reportage photos

    Depuis près d’un mois, les 140 ouvriers des 180 travailleurs de Bridgestone à Frameries sont en grève contre le licenciement de huit de leurs camarades. Voici quelques photos prises lors d’une visite d’une délégation de membres du PSL.

    Par Elisa (Hainaut)

  • La grève continue chez Bridgestone à Frameries

    Depuis près d’un mois, les 140 ouvriers des 180 travailleurs de Bridgestone à Frameries sont en grève contre le licenciement de huit camarades suite à l’annonce de fermeture du magasin de stockage de pneu d’avion. Il n’y a pourtant aucune raison valable pouvant justifier de tel licenciement : l’entreprise se porte bien, le profit net après impôt étant de 5 millions d’euros pour l’exercice 2008.

    Ben (Hainaut)

    Beaucoup d’interrogations subsistent concernant ces licenciements. Tout d’abord, il existe des possibilités de reclassement au sein de l’entreprise et, d’autre part, certains travailleurs sont prépensionnables. Si l’on ajoute à cela le fait que le délégué principal fait partie des travailleurs licenciés, on est en droit de penser que la direction teste la combativité des travailleurs. Pour la direction, c’est d’ailleurs d’autant plus nécessaire de part le fait que, chez Bridgestone, le rapport de force est plus favorable aux travailleurs que dans bon nombre d’autres entreprises.

    Dans la région, beaucoup connaissent en effet la combativité des travailleurs de Bridgestone, ils étaient présent lors des actions nationales pour le pouvoir d’achat et l’emploi de ces dernières années, et ceux-ci avaient été capable de mener à la victoire une grève pour des revalorisations salariale il y a deux ans. Cela explique d’ailleurs le nombre important de marque de soutien et de solidarité dont font preuve les travailleurs d’autres entreprises de la région. Il n’y a pour le moment aucune amorce d’accord avec la direction, on est donc en droit de penser au vu de la détermination des travailleurs et de l’arrogance de la direction que le conflit va durer encore quelques semaines.

    Un comité de soutien aux grévistes vient d’être lancé ; le Parti Socialiste de Lutte apportera évidemment toute l’aide et la solidarité qu’il peut aux travailleurs en lutte et appelle qui le peut à participer au comité de soutien en création.


    Adhérez au groupe facebook : «Mouvement de solidarité des travailleurs de Bridgestone Frameries»

  • Meeting public du CWI: 20 ans après la chute du stalinisme

    1989 a été un point tournant dans l’histoire : cette année marquait la fin du stalinisme dans le bloc soviétique. Partout dans le monde fut propagée jusqu’à la nausea l’illusion comme quoi le capitalisme était le seul système permettant d’assurer une plus grande prospérité et le progress humain. 20 ans après, il ne reste pas grand-chose de cette illusion. Le capitalisme traverse aujourd’hui une crise très profonde, et remet la discussion sur les alternatives à l’ordre du jour. Dans le cadre de cette discussion, nous devons tirer les leçons des erreurs qui ont été commises dans le bloc de l’Est.

    Dans le cadre de l’école d’été internationale du CWI la semaine prochaine à Gand, nous organisons le jeudi un meeting public où tout le monde est le bienvenu. Nous y parlerons de la chute des régimes staliniens, de ses conséquences et de l’avenir du socialisme.

    Le meeting sera présidé par Lucy Redler, une militante socialiste de Berlin, connue dans les médias allemands sous le nom de “Red Lucy”. Parmi les orateurs figureront plusieurs militants qui ont connu le stalinisme. Entre autres Igor Yasin, militant en Russie, et René Henze d’Allemagne. René a été, en 1989, actif dans le mouvement pour la démocratie et le socialisme et est toujours actif dans cette lutte en tant que membre de notre organisation-sœur en Allemagne.

    La réunion sera clôturée par Peter Taaffe, le secrétaire général du Socialist Party (Angleterre et Pays de Galles). Peter est un vétéran de la lutte pour le socialisme depuis plusieurs décennies, et joue un rôle de premier plan dans notre organisation internationale.

    Cette rencontre est à ne pas manquer pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur le CIO et sur notre analyse. Ce meeting ne répondra peut-être pas à toutes vos questions, mais elle sera une introduction utile vers une meilleure connaissance d’un mouvement socialiste international et combatif. Cette année, plus de 300 socialistes de toute l’Europe et d’ailleurs convergeront à notre école d’été.

    Quelques infos pratiques pour le meeting :

    • Quand ? Le jeudi 16 juillet à 19h
    • Où ? à Gand – Blandijnberg, dans l’auditoire E du Blandijn
    • Organisé par les Etudiants de Gauche Actifs, en collaboration avec le CWI
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