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Category: Photos
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Grève et manifestation des pompiers “Tu nous mets 67, on te mai 68”
On connaît le vieil adage selon lequel “quand il pleut à Paris, il bruine à Bruxelles”. Cette journée du 7 mars constitue l’acte 6 de la mobilisation en France contre la réforme des retraites, les syndicats appellant à “mettre la France à l’arrêt” et, contrairement aux fois précédentes, cette mobilisation pourrait durer plusieurs jours dans plusieurs secteurs avec une dynamique de grèves reconductibles. Il en a évidemment été question à Bruxelles aujourd’hui dans les discussions que nos militants ont pu avoir, très certainement puisqu’un des éléments de la colère des pompiers concerne justement leur retraite.
Les raisons de la colère ne manquent pas, mais les principales revendications concernent la pension complète à 60 ans, l’augmentation du personnel et le refinancement des services publics. Les pompiers ont une espérance de vie inférieure de 7 ans à la moyenne nationale (selon le ministère de l’Intérieur lui-même), avec l’âge de la pension à 67 ans, la retraite sera très courte, voire inexistante pour de nombreux pompiers. Les grévistes revendiquent 60 ans pour l’âge de départ en pension et c’est effectivement ce qui s’impose et pas que pour eux ! L’espérance de vie moyenne en bonne santé est de 63,8 ans en Belgique. “Du boulot au caveau”, le mot d’ordre est visiblement partagé des deux côtés de la frontière, en France et en Belgique.
Le tract distribué aujourd’hui par nos militant était axé sur la grève des services publics de ce 10 mars avec pour titre “Grève des services publics : comme en France, engageons toute la société dans la lutte!” : “Nous partageons les mêmes intérêts et l’unité dans la lutte nous renforcera. L’évaluation de la grève du 10 mars et la suite à lui donner doivent être débattues en assemblées du personnel. Il sera ainsi possible d’élaborer un cahier de revendications communes et spécifiques à chaque secteur accompagné d’un plan d’action en escalade où chaque étape sera soigneusement préparée dans l’idée de renforcer la suivante. En France, jeunesse et travailleur.euse.s occupent les rues en masse contre la réforme des pensions. Engageons tout le monde dans le combat ici aussi ! C’est d’ailleurs une manifestation de masse qui a enterré le projet de pensions à points en Belgique en 2018. Des assemblées interprofessionnelles sont nécessaires dans chaque ville. Cette lutte doit être portée par tout le mouvement ouvrier pour y attirer toute la société.”
L’argent ne manque pas : la nationalisation de tout le secteur financier, tout comme celui de l’énergie, permettra de mobiliser les moyens nécessaires au financement de nos services publics, de garantir des prêts très bon marché aux petits commerçants en difficulté et d’en finir avec la spéculation. Les services publics et les secteurs nationalisés ne doivent pas fonctionner comme c’est la norme dans le privé, mais être dirigés pour satisfaire les besoins sociaux : sous gestion et contrôle du personnel, des syndicats et de la collectivité.










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Actions provinciales pour le pouvoir d’achat : évaluons cette étape à la base pour aller plus loin
Ce 14 février, la FGTB et la CSC avaient organisé divers actions symboliques à travers le pays, avec des dynamiques diverses, en front commun ou non, avec rassemblement ou non. A la FGTB, l’accent était cette fois mis sur une « fiscalité plus juste ».
C’est à La Louvière qu’il y a eu le plus de monde, avec plus de 2000 syndicalistes FGTB réunis dans une atmosphère combattive, avec de nombreuses délégations issues de lieux de travail de La Louvière bien entendu, mais aussi du Brabant wallon et de Charleroi. A Bruxelles, en front commun, on trouvait un peu plus de participants que lors de la précédente journée d’actions provinciales du 20 octobre dernier. Tant au niveau de la participation que du contenu, le rassemblement FGTB de Liège tranchait avec le certain dynamisme qui régnait ailleurs, même pour une action symbolique. Il est vrai que des actions symboliques ont surtout un sens dès lors qu’elles servent à construire l’élan vers une montée en puissance de la lutte, et aucune autre étape n’a à nouveau été annoncée ici.
Nos diverses équipes militantes ont faisaient le même constat : au cours des nombreuses discussions que nous avons pu avoir, l’idée d’attendre les élections pour qu’une solution se dégage en faveur de notre pouvoir d’achat est largement critiquée. Et c’est vrai, imposer nos préoccupations au centre du débat public, cela ne se fait que par la lutte, en organisant notre colère et en construisant un rapport de forces, en démontrant dans la pratique que seul le mouvement ouvrier offre une alternative à la misère sociale. La colère reste grande face aux bénéfices historiquement élevés des entreprises des secteurs de l’énergie, des produits de luxe, de la distribution alimentaire et des banques alors que les travailleurs et travailleuses n’en finissent plus de se serrer la ceinture.
Cette colère doit être organisée et viser à arracher la concrétisation d’un programme de revendications qui part des besoins réels des gens, pas de ce que permettent les décideurs politiques du camp d’en face. Si l’on ne réfléchit qu’en fonction de ce que permet la camisole de force d’un système capitaliste qui plonge d’une crise à l’autre sans sortir de la précédente (récession, climat, guerre, inégalités…), on ne peut pas aller bien loin.
Comme à chaque étape de la lutte, il est important d’en faire l’évaluation à la base, dans les lieux de travail, au travers notamment d’assemblées générales du personnel démocratiques. Nous vous invitons à lire cet article issu de notre journal de février en guise de contribution à cet important débat : Pouvoir d’achat : la lutte n’a pas le luxe d’attendre.
La Louvière


Bruxelles






Liège





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Mobilisation pour le climat à Lützerath : exproprions le secteur de l’énergie !
Une grande manifestation pour le climat a eu lieu à Lützerath, en Allemagne, le 14 janvier. Au moins 35.000 personnes ont bravé la pluie, le vent et la boue. La police a répondu violemment avec matraques, canon à eau et gaz au poivre. L’État a servi d’agent des compagnies privées.
Dans le village de Lützerath, l’entreprise allemande RWE veut extraire du charbon de lignite. Pour ce faire, elle a racheté les habitations et, avec le soutien du gouvernement régional (dont sont membres les Verts…), l’idée est d’extraire du lignite jusqu’en 2030. La bataille pour ce village est devenue un symbole de l’opposition des activistes du climat aux entreprises du secteur de l’énergie et aux autorités capitalistes.
Invoquant l’indépendance vis-à-vis du gaz russe, il a été décidé en 2022 d’utiliser davantage de charbon pour produire de l’électricité. Le charbon de lignite de Lützerath serait donc de première importance pour la sécurité énergétique. Mais si l’utilisation du charbon a augmenté pour produire de l’électricité en Allemagne en 2022, c’est aussi le cas du gaz ! La consommation d’électricité a légèrement diminué, mais les exportations ont augmenté, notamment vers la France. Pour les compagnies d’électricité allemandes, l’affaire était excellente : elles ont gagné des milliards.
La guerre en Ukraine est terrible, mais l’utiliser pour justifier l’augmentation de la production d’électricité à partir du charbon n’est qu’un cynique mensonge. Les compagnies d’électricité ont pu augmenter massivement leurs bénéfices en ajoutant des centrales au charbon au réseau. Les prix de l’électricité ont continué à augmenter fortement. Entre-temps, les dommages causés à l’environnement sont prohibitifs.
Exiger des décideurs politiques qu’ils écoutent enfin la science est insuffisant. Quand bien même le voudraient-ils enfin, le pouvoir décisif réside dans les mains du capital. Sans briser cette domination, il n’y aura aucun changement fondamental. Un premier pas dans cette direction serait d’exproprier les entreprises énergétiques, mais aussi les banques qui continuent à investir dans la destruction rentable du climat. C’est la seule façon d’obtenir un contrôle démocratique sur la production d’énergie.
Notre camarade Philip, du PSL-Bruxelles, a participé aux mobilisations. Il explique : « La manifestation était impressionnante, on pouvait littéralement sentir la motivation et la volonté des dizaines de milliers de personnes de stopper la politique de destruction du climat. Nous avons vu la solidarité en action. Pour faire plier des entreprises comme RWE et l’État avec ses matraques et ses canons à eau, nous avons besoin d’un mouvement encore plus puissant. Que serait-il possible si les dizaines et centaines de milliers de travailleurs du secteur de l’énergie et d’autres parties de l’économie se mettaient en grève pour des salaires plus élevés et contre la destruction du climat ? Nous devons utiliser l’énergie de la contestation pour renforcer les liens entre la contestation climatique et le mouvement ouvrier. »




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Nouvelle mobilisation syndicale : nous pouvons gagner avec un plan d’action crescendo!
Aujourd’hui, des milliers de personnes ont à nouveau manifesté à Bruxelles, dans le prolongement de la grève générale nationale du 9 novembre, de la journée d’action du 20 octobre, de la concertation syndicale devenue manifestation du 21 septembre à Bruxelles et de la manifestation de 80.000 personnes de juin.
Il ne fait aucun doute que la colère est toujours bien présente et que l’idée d’une prime octroyée dans les entreprises qui ont de bons résultats ne satisfait personne. Comme nous l’avons écrit dans le tract distribué par nos équipes militantes lors de cette manifestation : «
C’est une insulte, et encore plus après avoir tout fait fonctionner pendant la pandémie ! Les primes uniques ne stoppent pas l’appauvrissement. Elles ne contribuent pas au financement des pensions ou de la sécurité sociale et n’ont aucune proportion avec les importantes marges bénéficiaires. »Ce qu’il nous faut, c’est une augmentation de TOUS les salaires, de 2 euros en plus de l’heure par exemple (soit 330 euros/mois) et l’instauration du salaire minimum à 15 euros de l’heure. De cette façon, les secteurs syndicalement les plus forts peuvent embarquer avec eux les plus faibles et on peut également repousser les tentatives de nous diviser. « Si des entreprises se disent incapables de se le permettre et/ou menacent de licencier, que leur comptabilité soit ouverte pour que les travailleurs puissent vérifier si c’est vrai. Aux patrons d’expliquer pourquoi aucune réserve n’a été constituée pour des temps plus difficiles ! Si nécessaire, ces entreprises doivent être nationalisées sans rachat ni indemnité et sous contrôle et gestion des travailleurs pour sauver l’emploi », disions-nous encore dans notre tract.
Nationaliser, c’est aussi la seule façon d’efficacement bloquer les prix : « cela signifie la prise en charge de l’ensemble du secteur de l’énergie (production, distribution, recherche) par la collectivité. Cela ouvrirait la voie à des prix abordables et une transition verte rapide. Une nationalisation sous contrôle et gestion des travailleurs et travailleuses, c’est totalement différent du rachat à des actionnaires privés, comme l’a fait le gouvernement français concernant EDF. Les capitalistes se sont déjà suffisamment amusés, il ne saurait être question ni de rachat ni d’indemnité pour les actionnaires. Des exceptions peuvent être considérées pour de petits actionnaires sur base de besoins prouvés, nous ne voulons mettre personne sur la paille. »
La grève générale du 9 novembre avait déjà illustré la force du mouvement ouvrier, mais bien plus était possible. Le constat était le même aujourd’hui. Il a fallu plus de 15 jours après la grève générale pour avoir la date de la manifestation d’aujourd’hui et nous avons dû repartir vers nos collègues et nos proches sans le moindre élément concret concernant la suite du combat. Comme nous l’avons souligné dans la mobilisation vers cette manifestation et durant celle-ci : « Les actions sont plus puissantes lorsqu’elles s’inscrivent dans un plan d’action ambitieux avec de futures étapes connues à l’avance et sur base desquelles construire un élan. Si on y ajoute une grande « Opération vérité » qui fait connaître la réalité des bénéfices des patrons et répond à leurs mensonges, cela peut dissiper les doutes à la base (tant à la CSC qu’à la FGTB, tant à Bruxelles qu’en Flandre et en Wallonie) et assurer une généralisation de notre lutte. Avec un tel élan, il est possible de rallier tout le monde à notre cause : les jeunes, les pensionnés, les chômeurs, voire les indépendants et les petites entreprises.
« Nous voulons inclure tout le monde. Une évaluation collective avec des réunions du personnel (éventuellement liées à des arrêts de travail) et des réunions interprofessionnelles démocratiques sont cruciales pour discuter efficacement des forces et des faiblesses du mouvement, intégrer les demandes spécifiques à chaque secteur dans le paquet de revendications et voter démocratiquement ensemble sur la manière de poursuivre la lutte.
” Pour gagner, nous avons besoin d’un plan d’action clair pour poursuivre et intensifier la lutte dès janvier vers une grève générale en février préparée et précédée par des grèves provinciales tournantes. Nous pouvons nous inspirer des grèves des raffineries en France, qui étaient reconductibles en assemblées jour après jour par les grévistes eux-mêmes. Il est essentiel de montrer qui fait tourner l’économie, et de permettre aux travailleuses et travailleurs de faire l’expérience de ce que cela peut représenter la prise de contrôle de l’économie et les rênes de la société. Les délégués et militants syndicaux pourraient ainsi se saisir de la manifestation pour construire une véritable relation de force sur leur lieu de travail et dans la société. »
Nous n’avons plus de temps à perdre, la colère ne doit pas devenir cynisme et frustration en raison du manque de clarté sur la manière de riposter contre la cherté de la vie ! Rejoignez le PSL et renforcez la lutte pour un syndicalisme de combat anticapitaliste et socialiste !

















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Manifestation contre Dewinter à Gand : un premier pas important dans la reconstruction de la lutte antifasciste
Ce jeudi 1er décembre, 800 personnes sont descendues dans la rue afin de protester contre une conférence de Filip Dewinter tenue à l’université de Gand. Le cercle étudiant catholique d’extrême droite KVHV avait invité le chef de file du Vlaams Belang à y présenter son nouveau livre sur le « Grand remplacement », une théorie complotiste raciste. Le PSL/LSP s’est impliqué dans la mobilisation avec les Etudiant.e.s de Gauche en Action (EGA) et la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) auprès du personnel et des étudiant.e.s de l’université. La manifestation a réuni de grandes délégations d’étudiant.e.s, d’activistes, d’associations étudiantes et de syndicalistes (notamment de l’ACOD UGent (la délégation de la CGSP à l’université) et de l’ABVV Oost-Vlaanderen (la régionale FGTB Flande Orientale) dans la lutte contre l’extrême droite. C’est un grand pas en avant dans la reconstruction de la lutte antifasciste à Gand.
Par Koerian (Gand)
Le recteur Van de Walle accorde (encore) une tribune à la haine
La conférence devait initialement être organisée à l’auditorium Blandijn. Une plateforme d’activistes, d’associations étudiantes et de syndicats a décidé, sur notre proposition, d’organiser un festival antifasciste au sein du Blandijn ce jour-là, garantissant ainsi que la conférence ne puisse avoir lieu. Avec cette conférence, le personnel du Blandijn craignait pour sa sécurité et celle des étudiant.e.s (en particulier celles et ceux du programme de néerlandais pour les nouveaux arrivants) et a exigé que l’université annule la conférence. Le recteur de l’université de Gand, Rik Van de Walle, a alors décidé de déplacer celle-ci au campus Aula dans l’Universiteitstraat, où la police peut plus facilement boucler la zone.
Filip Dewinter, le Vlaams Belang ou le KVHV n’ont pas leur place à l’UGent. Le KVHV utilise systématiquement l’université comme une plateforme pour légitimer la haine. Jeff Hoeyberghs a été condamné pour incitation à la haine et à la violence en raison du sexisme qu’il a répandu alors qu’il était venu parler à l’UGent en 2019 à l’invitation de ce cercle étudiant. Le KVHV a été à peine sanctionné pour cette réunion haineuse et a été autorisé à continuer de cracher son venin. Le recteur Rik Van de Walle a ignoré les craintes du personnel du campus Aula et a offert à Dewinter la plate-forme universitaire qu’il désirait. Le Vlaams Belang a longuement remercié Rik Van de Walle pour services rendus. Pour le recteur, les faveurs aux racistes l’emportent sur la sécurité des étudiant.e.s et du personnel.
Une manifestation contre l’extrême droite comme première étape
Faire déplacer la conférence était en soi une victoire. Le Blandijn est un lieu historiquement progressiste, au milieu du quartier étudiant. L’extrême droite en a été repoussée et a dû se réfugier derrière un cordon policier loin du quartier étudiant. Afin de protéger la sécurité des étudiant.e.s et d’empêcher l’extrême droite de déverser sa haine sans contestation, une manifestation a été organisée dans le quartier étudiant qui s’est terminée par un événement culturel au Vooruit.
Cette manifestation était un premier pas important dans la construction d’un nouveau mouvement antifasciste. La majorité des étudiant.e.s et du personnel rejette la haine du KVHV, la manifestation l’a clairement montré. Il s’agit maintenant d’organiser cette majorité pour qu’elle manifeste partout où le Vlaams Belang, le KVHV ou d’autres marchands de haine lèvent la tête.
Mobilisation, mais aussi organisation
Nous devons débattre au sein du mouvement antifasciste. Les événements médiatiques ou culturels, comme celui qui a eu lieu au Vooruit après la manifestation, sont un complément à la lutte, mais ne doivent pas s’y substituer. Si nous voulons organiser les étudiant.e.s et le personnel contre l’extrême droite, nous devons les mobiliser dans la rue avec des propositions concrètes pour réagir contre la présence de l’extrême droite ici et maintenant. C’était tout l’enjeu de la manifestation et ce fut un succès. Des étudiant.e.s et des militant.e.s se sont réuni.e.s dans les rues avec des délégations de l’ACOD UGent et de l’ABVV Oost-Vlaanderen. L’implication des syndicats est une étape très importante dans la lutte antifasciste.
Nous comprenons que des personnes aient tenu à agir elles-mêmes à l’Universiteitsstraat ce soir-là pour tenter d’empêcher le meeting du KVHV. Mais réaliser une occupation réussie n’est possible que si celle-ci est précédée d’une campagne de mobilisation sérieuse et soutenue, une mobilisation qui rassemble les étudiant.e.s et le personnel et leur donne confiance dans le fait que l’extrême droite peut effectivement être stoppée. Essayer de perturber Filip Dewinter à quelques dizaines – en vain – n’y contribue pas.
La manifestation était une étape importante dans la construction de la lutte. Le potentiel est présent. Comme l’a dit Angeline Van Den Rijse, présidente de la Centrale générale de la FGTB pour la Flandre Orientale : la menace d’un score élevé pour le Vlaams Belang aux élections de 2024 rend notre organisation aujourd’hui encore plus importante.
Il n’y a pas de capitalisme sans racisme
Tim Joosen, délégué FGTB à l’UGent et membre du PSL, a cité Malcom X dans son discours lors de la manifestation : « Il n’y a pas de capitalisme sans racisme. » Le système capitaliste a besoin de la division et de la haine pour se maintenir en place. Répondre aux problèmes sociaux qui alimentent l’extrême droite (manque de logements à loyer abordable, pauvreté, inflation…) reste crucial. EGA et la Campagne ROSA ont réuni des centaines de jeunes dans un bloc anticapitaliste combattif pour délivrer ce message de manière claire et forte.









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Après la manifestation contre les violences faites aux femmes : organiser la colère vers des victoires
Le 27 novembre, nous étions plusieurs milliers à manifester à Bruxelles à l’initiative de la plateforme Mirabal. Du harcèlement au féminicide, la violence de genre est omniprésente. C’est un problème social qui puise ses racines dans l’ADN même du système capitaliste. Les conséquences personnelles sont terribles. Les explosions de colère contre les violences sexistes et LGBTQIA+phobes sont régulières, toute la question est de les relier et de les organiser en une dynamique d’actions croissantes vers un changement fondamental de société.
De Téhéran a Bruxelles : tout le système est coupable !
Nous avons vibré au rythme du développement de la lutte révolutionnaire en Iran. Plus rien ne sera jamais pareil en Iran. Continuons à nous inspirer de cette résistance active ! Du harcèlement au féminicide, les violences sexistes sont omniprésentes. Ce n’est pas le fait de quelques-uns, mais bien un problème de société, ancré au plus profond du système capitaliste, avec des impacts personnels terrifiants.
Le capitalisme repose sur l’exploitation et a besoin de nous diviser pour se maintenir. Il n’a aucune réponse à apporter aux crises qui s’accumulent : vie chère, guerre, pandémie, dérèglement climatique, etc. Les inégalités sont de plus en plus extrêmes, aucune égalité de genre n’y est possible…
Pas une de plus !
19 féminicides ont déjà été comptabilisés cette année en Belgique. Mais il aura fallu attendre 11 ans pour que le gouvernement commence à répondre aux obligations de la Convention d’Istanbul en termes de comptabilisation des féminicides et de stratégie de prévention au travers d’un projet de loi.
Le projet de loi prévoit aussi des formations pour les policiers et magistrats et des protocoles d’évaluation des risques. Ces mesures vont dans la bonne direction mais ne sont absolument pas à la hauteur de l’urgence et de la gravité du problème. Les acteurs de terrain mettent, en plus, en garde quant à la faisabilité de leur mise en œuvre vu l’énorme sous-financement des services publics.
Les Centres de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) passent de 3 à 10 et devraient accueillir jusqu’à 3324 victimes par an. Cependant, 8000 personnes portent plainte pour agression sexuelle chaque année et seul 1 victime sur 10 ose déposer plainte. En limitant les centres à 10, le gouvernement acte qu’il ne permet pas à l’immense majorité des victimes d’accéder aux premiers soins et à un dépôt de plainte dans de bonnes conditions.
Le suivi à moyen et long terme est tout aussi problématique. Nous n’oublierons jamais la jeune de 14 ans qui s’est suicidée l’année dernière. Elle avait demandé de l’aide suite à un viol collectif et c’est retrouvée sur une liste d’attente.
=> Pour un refinancement public massif des services d’aides aux victimes, pour des refuges et logements sociaux en suffisance.
Sans indépendance financière, comment échapper aux violences ?!
La précarité croissante engendre et augmente les violences sexuelles. Comment dénoncer son prof ou son chef si c’est de lui dont dépend la réussite de son année ou la poursuite de sa carrière… ?! Comment quitter une situation de violence domestique lorsqu’on dépend financièrement de son conjoint ?!
Des plans de lutte contre les violences faites aux femmes ont été mis sur pied, mais comme le dénonce le Conseil Bruxellois de l’égalité entre les femmes et les hommes, certaines populations sont oubliées : les jeunes, les personnes âgées et les travailleuses précaires.
Le gouvernement se profile comme un grand défenseur des droits des femmes, mais attaque les crédits temps parentaux et les pensions en particulier des salarié.e.s à temps-partiels, dont 80% sont des femmes… !
=> Pour un salaire minimum de 15€/h, des conditions de travail et des allocations sociales qui permettent une vie décente.
Les ménages à faibles revenus, comme les familles monoparentales, ne savent pas faire face à l’explosion du prix de l’énergie. Deux femmes sont déjà mortes d’une intoxication au CO en essayant de se chauffer à moindre coût à l’aide du barbecue… Le gouvernement accepte que de nouveaux drames se produisent en ne prenant pas les mesures qui s’imposent.
=> Pour la nationalisation de tout le secteur énergétique sous contrôle et gestion par la collectivité.

8 mars – Journée internationale de lutte pour les droits des femmes
Le 8 mars ne doit pas simplement être une journée d’action symbolique. Nous avons besoin de vraies victoires. Organisons des actions sur nos lieux d’étude et de travail. Là où c’est possible, appelons à faire grève ou à ne pas nous rendre en cours et manifestons pour nos droits. Après le succès de la grève générale du 9 novembre, le 8 mars pourrait faire partie d’une série d’actions pour faire pression pour un Accord interprofessionnel (AIP) décent. On nous annonce plusieurs années sans augmentation de salaire, ce qui serait dramatique pour beaucoup, et surtout des femmes. Participe avec la campagne ROSA à l’organisation d’une manifestation le mercredi 8 mars dans ta ville (actions de sensibilisations sur ton école ou lieu de travail, distribution de tracts, collage d’affiches, préparation du matériel…). Construisons ensemble un mouvement de Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité.
Mai & Juin – Pride is a Protest
Les personnes LGBTQIA+ sont confrontées à une violence constante. Mi-novembre, 5 personnes ont été tuées et autres 25 blessées lors d’une attaque contre un club gay dans le Colorado. Les lois anti-trans et le projet de loi “Don’t say gay” introduits dans plusieurs États américains alimentent cette violence. En Belgique, on nous dit que les personnes LGBTQIA+ ont obtenu l’égalité. La réalité le contredit. Les cours d’éducation sexuelle, les codes vestimentaires et toute la société sont hétéronormatifs. À cela s’ajoutent les listes d’attente pour les traitements d’affirmation du genre. La Pride devrait être une manifestation anti-capitaliste. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons obtenir une véritable égalité. Rejoignez la Campagne ROSA et organise une “Pride is a Protest” près de chez toi !
=> Accéder au reportage-photos entier de Liesbeth









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Echos de la grève générale
Une grève et des actions ont eu lieu aujourd’hui dans tout le pays contre l’explosion des prix et en défense de nos conditions de vie. Les piquets de grève se comptaient par centaines et la volonté d’agir était remarquable, même si le manque d’organisation était palpable en divers endroits.
Le tract que nos militant.e.s ont distribué aux piquets et aux actions a été fort bien accueilli. Nos équipes ont eu d’innombrables discussions concernant la nécessité de nationaliser l’ensemble du secteur de l’énergie (sous contrôle et gestion des travailleuses et travailleurs) mais aussi vis-à-vis de la manière de progresser dans la construction efficace d’un rapport de force.
Notre tract revenait sur les hésitations des sommets syndicaux avant cette grève, certains dirigeants syndicaux mobilisant clairement avec le frein à main. Le travail ne manque pas pour assurer de généraliser la contestation grâce à un plan d’action et un programme de revendications qui offre de réelles perspectives et qui organise une offensive visant à gagner.
Un plan d’action avec grèves générales/régionales lancé par une manifestation de masse nationale pourrait donner l’impulsion nécessaire. Cette préparation doit se faire le plus tôt possible, notamment par le biais de réunions du personnel et de militant.e.s sur tous les lieux de travail, dans tous les secteurs et dans toutes les régions. Ce serait l’occasion idéale d’évaluer cette grève ainsi que de débattre et de voter les prochaines étapes du combat.
Voici ci-dessous quelques rapports et photos de nos militant.e.s provenant de différentes parties du pays afin de donner un aperçu de cette importante journée de mobilisation.

Piquet de grève à TotalEnergies Anvers
Des piquets de grève ont été organisés dans les entreprises pétrochimiques du port d’Anvers, mais il y a également eu des actions dans le secteur social, une concentration du personnel des services publics et d’autres actions.
Des équipes militantes du PSL complétées par des jeunes des Etudiant.e.s de Gauche en Action (EGA) ont visité les piquets de grève du port, aux côtés de quelques cheminot.e.s et d’activistes pour le climat. À ExxonMobil, nous avons entendu comment cette entreprise qui réalise des milliards d’euros de bénéfices force son personnel à prester des heures supplémentaires faute de collègues en suffisance. Chez Total, un drapeau du syndicat français CGT a rappelé les luttes menées récemment en France dans les raffineries. Chez BASF, le piquet de grève était impressionnant et comportait nombre de militant.e.s et de délégué.e.s. On y constatait une préparation minutieuse de la journée de grève. Nous sommes également passés devant le piquet de grève d’Evonik.
Dans le centre-ville, sur la place Astrid, un rassemblement réunissait essentiellement des membres de la CGSP (Chemins de fer, enseignement et autres). Il y avait peut-être environ 250 personnes présentes. En même temps, les travailleurs sociaux ont visité certains endroits de la ville. Des membres du PSL y étaient également présents.
Cliquez ici pour une série de photos d’Anvers
Gand
Des dizaines de militant.e.s du PSL étaient présent.e.s au piquet de grève de leur délégation syndicale ou ont effectué des visites de solidarité à d’autres piquets. De Bombardier à Bruges, en passant par Eastman à Gand, jusqu’à Tupperware à Alost. Nous avons eu des centaines de conversations intéressantes. Les blocages dans le port, les piquets de grève collectifs au parc industriel de Gent Zuid,… La grève a été bien suivie !

Une délégation de jeunes d’EGA et de la Campagne ROSA en visite de solidarité La nationalisation du secteur de l’énergie était évidente pour la plupart des grévistes. Nous avons souvent entendu dire qu’il fallait briser la loi antisociale sur les salaires de 1996 pour imposer des salaires plus élevés. Les entreprises réalisent de juteux bénéfices tandis que les travailleurs se retrouvent dans la précarité. Bien sûr, nous avons également eu des conversations avec des militants syndicaux sur les luttes menées dans des entreprises comme Tupperware ou à la SNCB. Les jeunes Etudiant.e.s de Gauche en Action, de la Campagne ROSA et d’Alternative Socialiste Internationale ont organisé une tournée de solidarité des piquets de grève à vélo.
Il est clair que la lutte doit se poursuivre. Nous devons imposer une augmentation des salaires et la nationalisation du secteur de l’énergie si nous ne voulons pas appauvrir tout le monde. Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut poursuivre la lutte ! En route vers un mouvement de grève coordonné et de longue durée !
Cliquez ici pour des photos des piquets de grève à Gand
Bruxelles
A Bruxelles, nos camarades ont organisé une impressionnante intervention de 8 équipes, avec 32 camarades, et plus de 40 interventions aux piquets et actions, chez H&M Basilix, à l’hôpital Delta, au Colruyt d’Uccle, au Shopping Krainem, au zoning industriel de Braine, au rassemblement des cheminots et de travailleuses et travailleurs des services publics devant le cabinet du ministre Gilkinet (ECOLO), à l’aéroport de Zaventem, chez BMW, à l’hôtel Radison, chez Axa, à l’ULB, chez Mercedes, chez GSK Wavre, à l’atelier SNCB de Scaerbeek et de Forest, au zoning de Vilvorde, chez Audi, devant ENGIE, à Bpost,…
Cliquez ici pour les photos des piquets de grève à Bruxelles

Aéroport de Zaventem 
Piquet de grève à l’hôtel Radison à Bruxelles Alost
Nous avons constitué un piquet volant avec des militant.e.s/délégué.e.s de différents secteurs pour visiter et renforcer les piquets suivants à Alost : Tereos, Tupperware, KTA et à la concentration militante sur le Hopmarkt.

Mons
A Mons, la tournée de visites de solidarité de notre équipe militante est passée par le zoning de Ghlin-Baudour, principalement chez Aisin Europe, Air Liquide, NGK Ceramics, H&M Logistics, puis par le blocage routier à Quaregnon organisé par la régionale FGTB avec des délégations de maisons de repos et entreprises de nettoyage etc. C’est surtout la revendication de la nationalisation du secteur de l’énergie sous contrôle et gestion des travailleurs et de la collectivité qui a été l’objet de discussions animées et enthousiastes.
Cliquez ici pour les photos de Mons

Liège
En région liégeoise, les piquets de grève ont bloqué l’accès à plusieurs parcs industriels (Hauts-Sarts à Herstal, etc.) tandis que les grandes entreprises étaient à l’arrêt et les grévistes mobilisés aux portes de leurs lieux de travail ou en renforts en d’autres endroits (FN Herstal, Safran Aero Boosters, ABInbev, Prayon, etc.). Les centres commerciaux de Belle-Île, de Médiacité, les shoppings de Hognoul et de Herstal étaient également parsemés de piquets de grève, tout comme les entrées de la plupart des Carrefour, Lidl, Delhaize et autres Aldi. Nos équipes militantes ont notamment rencontré en plusieurs endroits des enseignantes et enseignants dynamisés par la lutte en cours dans l’enseignement francophone et qui étaient à la recherche active de lieux à renforcer.
Il a beaucoup été question du type de plan d’action nécessaire pour la suite dans nos discussions, et de la façon dont il serait possible de lier les différents secteurs à la pointe de la lutte entre eux afin d’en tirer d’autres dans l’action. Nous avons pu constater une grande soif d’action, mais aussi de débats et de décisions démocratiques concernant la stratégie à adopter.
Cliquez ici pour les photos de Liège

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30.000 personnes manifestent pour le climat à Bruxelles
Alors que les dirigeants du monde entier s’apprêtent à organiser un nouveau round de greenwashing à la COP27, loin de toute contestation possible, 30.000 personnes sont descendues dans les rues de Bruxelles pour une nouvelle manifestation en faveur du climat. L’ampleur de cette manifestation montre à quel point cette question reste sensible et combien l’appel au changement est urgent.
Nous avons formé une délégation combative lors de la manifestation avec des slogans visant principalement la nationalisation du secteur de l’énergie. Les questions du climat et du pouvoir d’achat sont étroitement liées : toutes deux sont attaquées par le capitalisme en crise. Ce système n’offre aucune réponse à la crise climatique et apporte la misère dans tous les domaines.
La moindre mesure visant à écrémer une partie des soi-disant « surprofits » (comme s’il y avait des profits plus acceptables que d’autres sur l’énergie) conduit au chantage du secteur qui menace de ne pas investir dans une transition verte. Même avant, c’est surtout grâce aux subventions publiques qu’il y a eu beaucoup trop peu d’investissements dans ce domaine. Ce que la communauté ne possède pas, elle ne peut le contrôler. L’énergie doit être retirée des griffes du profit du secteur privé. Cette revendication est de plus en plus largement acceptée, il s’agit maintenant de construire un rapport de force pour elle.
Après cette manifestation climatique, un prochain rendez-vous important est la grève générale du 9 novembre.
Quelques photos de Liesbeth : https://photos.app.goo.gl/mL9tR8WC5VGTVeRy6
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La Campagne ROSA & la solidarité avec le soulèvement en Iran
La Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) se mobilise pour soutenir le mouvement en Iran. Nous avons répondu présent.e.s aux différentes manifestations et actions organisées par la communauté iranienne et/ou kurde. Chaque fois que ça a été possible, nous y avons pris la parole et formé une délégation combative au côté des militant.e.s iranien.ne.s de gauche. Nous avons distribué les analyses et les propositions pour renforcer le mouvement de l’Alternative Socialiste Internationale (ASI) en néerlandais, français, anglais et farsi.
A Liège, nous avons pu mettre sur pied une manifestation qui a réuni pas moins de 400 personnes mobilisées en 4 jours. Des dizaines d’autres ont pris part aux actions que nous avons organisées à Bruges et Gand. Nous avons également organisé une journée de campagne à l’ULB et à la VUB avec de petites actions tout en menant également campagne à Louvain et Anvers.
Certains médias se sont demandés où était passé le mouvement féministe en Belgique, en suggérant que les mobilisations féministes contre l’interdiction du voile étaient contradictoires à celles contre le port obligatoire du voile. De notre côté, nous disons : « mon corps, mon choix » : nous sommes solidaires des femmes et des jeunes, des travailleuses et des travailleurs qui risquent leur vie en descendant dans la rue en Iran. La liberté de s’habiller comme on le souhaite est étroitement liée à la lutte contre le régime et le capitalisme en Iran et dans le monde.
Nous relayons enfin un extrait d’un rapport du magazine flamand Knack: « La jeune génération féministe était également présente, même de manière très visible, avec des banderoles et de nombreux drapeaux violets de la Campagne Rosa, une organisation féministe de gauche qui défend bien sûr les droits des femmes mais qui lie cette lutte à une attention portée au tiers monde ou aux luttes syndicales générales. Elle soutient toute manifestation « pour la bonne cause », qu’il s’agisse de la protestation des femmes iraniennes ou pour le climat. Ce n’est pas parce qu’ils/elles soutiennent les femmes en Iran qui veulent se débarrasser du foulard qu’ils/elles ne soutiendraient pas les femmes en Belgique qui veulent effectivement le foulard. Dans notre société, le foulard peut en fait être une affirmation de l’identité d’une personne », affirment les militant.e.s de Campagne ROSA. « Il est choquant que malgré la pénurie de prof, tant d’enseignantes portant un foulard se voient recalées ». Et de conclure : « En fait, en Belgique, c’est à peu près le même combat qu’en Iran : ce n’est pas au gouvernement de décider de ce que porte une femme, mais la femme elle-même. »
Liège : 400 personnes dans la rue « Révolution féministe en Iran, Liège solidaire »
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Manifestation de solidarité avec le soulèvement iranien
Une manifestation de solidarité avec les mobilisations contre le régime iranien a eu lieu à Bruxelles ce samedi. C’était une grande manifestation avec quelques milliers de personnes, beaucoup plus que ce que la plupart des médias établis ont annoncé par la suite. Parmi les personnes présentes se trouvaient principalement des personnes d’origine iranienne et/ou kurde, mais aussi des sympathisants et des militants. La Campagne ROSA avait sa propre délégation à la manifestation.
Démontrer sa solidarité est très important. Le mouvement en Iran a un potentiel révolutionnaire et peut renverser le régime. Pour cela, la poursuite de son expansion est essentielle, notamment au sein de la classe ouvrière. Les actions des enseignants étaient importantes et maintenant les travailleurs du pétrole ont également rejoint le mouvement. Pour le renforcer, la solidarité internationale est également nécessaire, y compris dans les discussions sur les étapes suivantes à poser ainsi que concernant le programme du mouvement.
Avec notre participation à la manifestation, nous voulons défendre nos propositions socialistes révolutionnaires et en discuter dans le mouvement. Nous avons élaboré un programme qui peut être consulté ici.
Reportage photo par Liesbeth :





























