Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Ils organisent notre misère, ORGANISONS NOTRE LUTTE !

    Dans la lignée des mesures visant à élitiser l’enseignement, le gouvernement a crée le TESS (Test de l’Enseignement Secondaire Supérieur). Ce test est un peu l’équivalent du BAC français : c’est un examen commun de fin de secondaire sans lequel on n’a pas accès aux études supérieures. Mais contrairement au bac français qui prévoit un examen différent par « filière » (bac-sciences, littérature, math …) ; le TESS belge n’en prévoit que 2 : un pour les secondaires générales/technique de transition et un deuxième pour les techniques de qualification/professionnel. Il sera obligatoire et certificatif dans 3 ans.

    Tract du Mouvement des Etudiants d’Uccle 1 (MEU1)

    Sous prétexte de vouloir améliorer le niveau de l’enseignement secondaire, de remédier à l’échec scolaire et de mieux préparer aux études supérieures ; ce test ne sert en fait qu’à limiter l’accès aux études supérieures aux personnes ayant eu cours dans des écoles plus aisées ou ayant eu les moyens de se payer des cours particuliers et donc, pousse les autres, ceux ayant eu cours dans des écoles (qui, en peu de temps, deviendront des «écoles poubelles») à se diriger vers un métier technique et à devenir de la main d’œuvre bon marché.

    Dans l’enseignement supérieur, c’est le ‘processus de Bologne’ qui fait des ravages. Bien loin des objectifs d’harmonisation des universités et de facilitation du déplacement des étudiants, ce processus européen est en train de marchandiser l’enseignement supérieur en Europe en le faisant correspondre au besoins du marché, en réduisant l’offre des cours, en privatisant des parties de l’université, en subventionnant uniquement les cours directement rentables aux entreprises et en augmentant le coût des études (syllabus, minerval, kot …).

    Très récemment, la ministre Simonet a sortit son nouveau décret ‘Robin des bois’. Celui-ci prévoit de diminuer les subsides des 60% des écoles les plus «riches» pour les donner aux 25% des écoles les plus pauvres. Comme si, après tant d’années d’attaques budgétaires sur les services publics dont l’enseignement, il restait encore quelque chose de «trop» dans les caisses… Le gouvernement veut ainsi faire croire qu’il fait des efforts, mais en réalité, il ne fait que «faire circuler» l’argent d’un côté à un autre, sans remédier au problème du manque de moyens, alors qu’il n’a aucun problèmes à débourser 25 Milliards d’€ pour les grands actionnaires des banques. De plus, cette mesure va créer une certaine hostilité de la part des écoles dont les subsides auront été diminués, vis-à-vis des 15% des écoles bénéficiaires. Cependant, on a vu qu’un arrêt de travail et une petite manifestation syndicale on suffit à faire annuler ce décret. Mais le «gouvernement» ne s’en tiendra pas là, les attaques successives sur le budget de l’enseignement vont continuer.

    Comment arriver à avoir cours dans de bonnes conditions dans des classes atteignant facilement 30 élèves ? Et pourquoi vouloir «bien» réussir ses études secondaires, quand les études supérieures tendent à devenir financièrement inaccessibles à la majorité de la population et que le chômage atteint des résultats explosifs (34,4% chez les jeunes à Bruxelles) ?

    Pour améliorer la qualité de l’enseignement et mieux préparer aux études supérieures, il n’y a pas trente-six solutions, il faut un REFINANCEMENT public de l’enseignement (primaire, secondaire et supérieur) à hauteur de 7% du PIB (produit intérieur brut). Dans les années ‘80, la part du PIB destinée à l’enseignement s’élevait à 7%. Aujourd’hui, elle est passée à près de 5% (différence de près de 2 milliards d’Euros par an), et le manque se fait ressentir, tant dans le manque de personnel que dans l’état déplorable des bâtiments et du matériel.

    Il y a quelques semaines, une première vague de résistance écolière contre le TESS a été lancée à l’initiative du CEF (Comité des Elèves Francophones). Ils ont participé à la manifestation de la FEF (Fédération des Etudiants Francophones) contre le coût trop élevé des études. Mais les deux organisations se sont limitées à une action des élèves et des étudiants, sans lier leur lutte à celles des enseignants, des éducateurs, des ouvriers et de l’ensemble des travailleurs. Nous devons nous organiser et continuer la lutte, car elle est loin d’être gagnée ! Pour ce faire, une action sera organisée à Uccle1 le vendredi 7 mai 2010 par le ‘Mouvement des Etudiants d’Uccle1’. Elle consistera en un blocage d’école avec piquet de grève à l’entrée. Ce piquet de grève sera l’occasion pour chacun de s’exprimer, tant Elève, qu’Enseignant, Ouvrier, Educateur ou Parent.

    En effet, le problème du manque de moyens dans l’Enseignement ne concerne pas les élèves seuls. Le coût élevé des études secondaires sera payé par les parents de ces derniers. Et les problèmes liés au manque de place dans les écoles seront aussi assumés par les parents qui devront aller faire la file ou camper devant les écoles (ou autre aberration du genre).

    Le nombre trop élevé d’élèves pas classes, le manque de matériel adéquat, les conditions de travail qui se dégradent, … Autant de facteurs qui peuvent empêcher les enseignants à donner leur cours comme ils le voudraient. De plus, le gouvernement fait passer auprès du reste de la population une image négative des enseignants en insinuant qu’ils ne travaillent pas beaucoup (rappel : les luttes en septembre contre la maximisation des plages horaires et le décalage de 2 ans du départ à la prépension …). De plus, le TESS étant un examen commun obligatoire, les professeurs seront moins libres de donner leurs cours, mais devront surtout préparer les élèves à passer cet examen commun.

    Les salles d’études bondées, le manque d’effectifs, etc. … sont le lot quotidien des éducateurs et éducatrices ; sans parler des problèmes de violence que ces éléments peuvent engendrer. Pour qu’il y ait moins d’élèves à la fois à l’étude, il faudrait entre autre décharger les classes, avoir plusieurs salles d’études et, bien sûr, plus d’effectifs pour mener à bien tant les tâches « pratiques » que les tâches administratives.

    Le personnel ouvrier des écoles n’est pas épargné ; ils devront aussi faire face aux mêmes problèmes de surchargement, de manque d’effectifs et de moyens. Ils se voient aussi régulièrement attribuer des tâches auxquelles ils ne sont pas destinés.

    Voilà pourquoi nous demandons le SOUTIENS et la PARTICIPATION de chacun à cette lutte contre le TESS et pour le refinancement public de l’Enseignement !

    Elèves, Parents d’élèves, Enseignants, Educateurs, Etudiants, Ouvriers et Travailleurs ; nous devons tous nous unir pour défendre et améliorer l’Enseignement, secteur clef de notre société !

    Les revendications sont les suivantes :

    • * Retrait total du TESS !
    • * Stop au ‘processus de Bologne’ !
    • * Refinancement public de l’Enseignement, à hauteur de 7% du PIB !
    • * Moins d’élèves par classes, pour que chacun puisse développer au maximum ses capacités !
    • * De bonnes conditions de travail et de bons salaires pour les enseignants et le personnel !
    • * Un enseignement gratuit, de qualité et accessible à tous !

    Si vous avez des questions, ou que vous voulez nous soutenir et participer à l’action de quelque manière que se soit, n’hésitez pas à prendre contact !

    Blog du groupe : mouvementdesetudiants.skyrock.com

  • ULB protestation contre la rationalisation des cours

    Ce lundi 10 mai, 200 étudiants de l’ULB se sont rassemblés devant leur Conseil d’Administration pour protester contre la réforme des cours en Philo & Lettres. Cette réforme survient dans le cadre d’une rationalisation de l’offre des cours, exigée par le Recteur et imposée par la logique de Bologne.

    Etudiants de Gauche Actifs

    Cette réforme des programmes prévoit notamment la suppression des cours dits non-rentables. Ainsi, 400 intitulés de cours passent à la trappe dès la rentrée prochaine. Les étudiants venus en masse, pendant leur période d’examen, ont demandé un moratoire sur cette réforme, mais aussi un refinancement de l’enseignement à hauteur de minimum 7% du PIB, ainsi que l’organisation d’un vrai débat au sien du monde universitaire sur ces questions. Malgré la forte mobilisation des étudiants, le Conseil a finalement voté lundi soir contre leurs revendications, tout en proposant, dans un grand excès de générosité, un "groupe de travail paritaire chargé de veiller au bon déroulement de cette réforme".

    Après moult discussions en Assemblée, les étudiants se sont mit d’accord… c’est alors qu’ils se sont immiscés dans la salle pour réclamer un véritable débat sur cette réforme et sur le rôle futur de l’université dans le nouveau marché européen de l’enseignement. Une fin de non-recevoir leur a été opposé. En effet, a peine les premiers étudiants avaient fait irruption dans la salle que les administrateurs se sont rués, pris de panique, vers les issues de secours.

    Les étudiants ne baisseront pas les bras pour autant. Tous sont partis en scandant « Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! » En effet, ils n’entendent pas lâcher l’affaire et se sont dores et déjà donné RDV à la rentrée en septembre. Affaire à suivre donc…

    > Article dans La Libre

  • 150 étudiants présents à l’AG organisée contre la réforme en Philo et Lettres à l’ULB – Stop au processus de Bologne !

    La suite des événements se déroulant à l’ULB est prometteuse. Une Assemblée Générale a été organisée ce jeudi 29 Avril pour se mettre d’accord sur des revendications et les actions à venir. Tout ceci dans le but de lutter contre la réforme en Faculté de Philosophie et Lettres, qui n’est qu’une répercussion du processus de Bologne. Cette AG a rassemblé 150 étudiants venus la plupart non plus seulement pour s’informer, mais pour mener des actions afin de se faire entendre. Des revendications ont été votées, telles que l’enseignement à hauteur de minimum 7% du PIB. La demande d’annulation de la réforme a également été votée, avec derrière l’idée d’un moratoire si l’annulation est refusée.

    Par Célia P. (Bruxelles)

    La plupart des étudiants présents jeudi dernier, lors de l’«envahissement» du Conseil Facultaire, l’étaient également à l’AG d’aujourd’hui. Nous avons aussi remarqué la présence de certains professeurs, et la remarquable intervention d’Anne Morelli en début d’AG. Lors de la proposition des actions, deux ont été votées à la quasi-unanimité: la convocation d’un Conseil d’Administration extraordinaire et celle du doyen pour une réunion en petit comité.

    Les étudiants sont donc sortis de l’AG scander quelques slogans sur l’avenue principale de l’université, pour ensuite se rendre au bureau du doyen, M. Viviers. Celui-ci, comme le rappelle un étudiant administrateur, a voté pour le plan stratégique du recteur, qui visait à réduire de moitié la totalité des cours existants, puisque jugés plus rentables. Le doyen était en pleine réunion lorsque nous y sommes entrés mais nous avons pu nous mettre d’accord sur une date de réunion pour ce lundi 3 Mai à 12h30. Les étudiants sont vivement invités à se trouver devant la salle où auront lieu les négociations au cas où celle-ci n’aurait pas les fins souhaitées.

    Le CA convoqué exceptionnellement se déroulera mercredi ou jeudi prochain, avec la même idée que pour la réunion de lundi, de mobiliser un maximum pour que les étudiants soient devant le CA prêts à protester.

    Comme l’ont souligné plusieurs personnes durant l’AG, nous ne gagnerons pas grand chose au CA puisque les étudiants ne sont représentés que par 20%. Ainsi, construire une lutte plus largement, en sortant du cadre des représentants, est un élément fondamental.

    Les Etudiants de Gauche Actifs continuent donc d’être contre cette réforme, et mobiliseront les jours qui suivent car plus largement nous revendiquons toujours un enseignement gratuit, de qualité et accessible à tous.

  • 130 étudiants envahissent leur Conseil Facultaire à l’ULB. L’enseignement n’est pas une marchandise !

    Ce 22 avril, une centaine d’étudiants de Philo & Lettres ont envahi leur Conseil Facultaire pour protester contre la réforme des cours à l’ULB – impliquant notamment la suppression de 400 cours sur 1100. Les étudiants se sont immiscés dans la réunion du conseil pour demander des comptes à leurs représentants. Face aux demandes étudiantes quant au retrait de cette réforme, le doyen de la fac s’est essentiellement justifié au moyen d’arguments administratifs (discours légaliste, la faculté est surencadrée académiquement, les programme des cours sont trop compliqués pour les étudiants, les nouveaux programmes sont déjà imprimés).

    par Pablo V.(Bruxelles)

    Les étudiants ont vivement réagi, certain racontant leur parcours personnel, d’autres remettant en cause les fondements même de la réforme. Ainsi, des étudiantes ont expliqué qu’elles devaient partir à Namur à cause du programme, tout comme d’autres dont les sections disparaissaient ou qui n’ont pas de programme de transition. Un chercheur en sociologie de l’UCL a expliqué les réformes similaires qui ont cours là-bas et des militants d’Etudiants de gauche Actifs (EGA) ont rappelé le contexte de marchandisation de Bologne et de rationalisation qui a cours en Europe. Cette énième réforme ne tombe en effet pas du ciel. Il y a quelques mois, le recteur de l’ULB avait d’ailleurs annoncé en trombes que sur les 5.000 cours dispensés à l’ULB, la moitié devrait disparaître à terme, car jugés non-rentables. Au nom de la rentabilité, il est prêt à supprimer, sans vergogne, pas moins de 2500 cours.

    Une Assemblée Générale est d’ores et déjà organisée jeudi prochain à midi. Les Etudiants de Gauche Actifs mobilisent déjà pour inviter la communauté universitaire à participer au débat, à s’informer sur la réforme en cours, et à prendre position. EGA s’oppose aux suppressions de cours et réclame le retrait de la réforme. Mais plus largement, en réclamant un refinancement public de l’enseignement (les fameux 7% du PIB), nous revendiquons par là un enseignement gratuit, de qualité et accessible à tous.

  • NON au TESS, OUI à plus de moyens pour l’enseignement!

    Dans la lignée des mesures visant à restreindre l’accès aux études supérieures, le gouvernement nous présente son petit dernier: le TESS (Test de l’Enseignement Secondaire Supérieur), à obligatoirement passer à la fin des secondaires. Il sera certificatif d’ici trois ans, mais la loi est déjà passée. Il est un peu l’équivalent du Baccalauréat français, sauf qu’en France, il y a un Bac par filière (Sciences, Math, Littéraire,…). En Belgique, il n’y en aura que deux: celui pour les humanités générales et techniques de transition, et celui pour les humanités professionnelles et techniques de qualification. Il s’agit d’un examen commun à toute la communauté française, il est certificatif; si on le rate, on rate l’année! NON au TESS!

    Par Navid, EGA-Secondaire

    L’objectif officiel est soi-disant de remonter le niveau en montrant les lacunes, de préparer aux études supérieures, de lutter contre l’échec scolaire, etc. C’est bien beau, mais il est évident que les élèves ayant suivi un enseignement de moindre qualité dans des écoles «poubelles» auront beaucoup plus de difficultés à passer ce test qu’un élève ayant étudié dans une «bonne» école, ou dont la famille a eu les moyens de payer des cours particuliers.

    Le but caché (mais réel) est moins louable: le gouvernement veut mettre les élèves en concurrence et limiter l’accès aux études supérieures. NON à l’élitisation de l’enseignement! De plus, nos enseignants seront moins libres de donner leurs cours, mais devront surtout préparer les élèves à passer l’examen commun.

    L’échec scolaire augmente sans cesse: six jeunes sur dix ratent au moins une année durant leur scolarité secondaire. La faute aux jeunes qui devien-nent de plus en plus stupides? La faute aux parents qui délaissent leurs enfants? NON, la faute aux politiciens qui laissent notre enseignement se dégrader à vue d’œil!

    Comment arriver à ce que tous les élèves suivent correctement les cours quand les classes atteignent facilement 30 élèves? Et surtout, pourquoi suivre et réussir ses études, quand on sait que le taux de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans, à Bruxelles, atteint 34,4 %? Qu’il n’y a pas d’emplois? Pas de perspectives d’avenir? Que les études supérieures deviennent de moins en moins accessibles car de plus en plus chères?

    EGA-secondaire défend un enseignement gratuit et de qualité qui permet l’épanouissement de chacun.

    Ce n’est pas à nous de payer leur crise !

    Ce test s’inscrit dans la lignée d’une attaque plus grande contre l’enseignement: le processus de Bologne (voir en page 7) qui veut faire correspondre l’enseignement supérieur européen aux désirs des patrons et des entreprises.

    Pour sauver le niveau des études, une seule solution: le REFINANCEMENT!

    • Moins d’élèves par classes, pour que chacun puisse développer au maximum ses capacités!
    • Des bâtiments et du matériel scolaires en bon état, adaptés et en suffisance, pour travailler dans de bonnes conditions!
    • Plus d’enseignants et de personnel, avec de bons salaires et de bonnes conditions de travail!

    = PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT : 7% du PIB !

    Dans les années ‘80, le budget de l’enseignement s’élevait à 7% du PIB (Produit Intérieur Brut). Aujourd’hui, il est passé à moins de 5%, et les effets de ce manque de moyens se font ressentir… (Cette différence de 2% équivaut à environ 6 milliards d’euros par an !)

    L’enseignement est un secteur primordial pour le développement de la société, il ne faut pas chercher à y faire des économies pour combler un déficit budgétaire dont nous ne sommes pas responsables. Le gouvernement doit investir dans les écoles au lieu de payer des milliards d’euros en cadeau aux patrons et aux banques pour sauver les intérêts des grands actionnaires !

  • “10 ans de Bologne, il n’y a rien à fêter”: Action réussie à l’ULB!

    Suite aux "célébrations" des 10 ans du processus de Bologne, le Comité contre la marchandisation et pour le refinancement de l’ULB, auquel participent les Etudiants de Gauche Actifs, juge qu’il n’y avait rien à fêter. 10 années de Bologne, c’est autant de gigantesques pas en arrières pour les étudiants et le personnel des universités. Bien loin des objectifs d’harmonisation des universités et de facilitation du déplacement des étudiants, le processus de Bologne a transformé et transforme toujours plus nos campus en fonction du diktat des entreprises.

    C’est pour cela que le Comité a mené une action symbolique pour sensibiliser les étudiants sur cette question. Avec une quarantaine d’étudiants, le comité a manifesté sur le campus du Solbosch sous les slogans de: "Du fric pour l’enseignement public!" ou "Pour sauver les banques, ils gaspillent des millions, mais pour l’enseignement ils n’ont jamais un rond". Nous avons fait plusieurs appel d’auditoire et reçu beaucoup d’applaudissement, ce qui illustre un soutien passif des étudiants pour cette cause. Nous serons aussi présent les jours suivants pour manifester auprès des étudiants et du personel flamands à Louvain le 23 mars et à lors de la manifestation "Sauvez Wendy" organisée par la FEF.

  • Réagissons contre la marchandisation de l’enseignement le 19 mars à 13h30 à l’ULB

    Que se passe-t-il à l’ULB ? Le Conseil d’Administration vient de décider de céder à une société privée les kots étudiants des Courses et Depage pour une durée de 45 ans. Celle-ci sera chargée de rénover les kots. Mais aucun plan de relogement pour les 237 étudiants n’est prévu pour la durée des rénovations.

    Tract du Comité contre la marchandisation et pour le refinancement de l’enseignement – ULB

    Parce qu’elle n’a pas les moyens de rénover ces bâtiments, l’ULB va devoir louer ses anciens batiments et donner ainsi 1 million d’euros par an à cette société privée. Une somme que les loyers ne suffisent pas à payer ! Il est prévu que l’argent manquant soit pris dans le budget social de l’ULB pourtant déjà fort mince. Soit il y aura moins d’argent pour les aides sociales (des bourses étudiantes aux tickets repas en passant par les cartes PUB), soit les loyers des kots seront beaucoup plus élevés. Dans tous les cas, ce sera aux étudiants de casquer.

    Ce problème met en évidence le sous-financement public auquel fait face l’enseignement supérieur. On voit déjà aujourd’hui la mise en place d’une mesure visant à standardiser le nombre de crédits par cours à 5ects, ce qui revient concrètement à une réduction de l’offre d’éducation. Ainsi la faculté de philo&lettres perdra près de 40% de son offre de cours. Les autres facultés sont engagées dans le même processus.

    En réaction à cela, une première action a été montée lors du premier quadrimestre. Un comité a rapidemment prit place pour appeler à une première Assemblée Générale et a réussi à rassembler 150 étudiants qui ont voté ensemble une série de revendications :

    Au vu de l’état actuel des choses, l’ULB réagit AUSSI:

    • Contre la réduction de l’offre de cours
    • Pour le maintien de la multidisciplinarité des bacheliers pour tous
    • Contre la diminution de l’offre de logements ULB (et donc aussi pour un plan de relogement des locataires pendant les rénovations)
    • Pour que les coûts de ses opérations soient repris par le budget central de l’ULB afin qu’ils ne proviennent ni du privé ni des budgets sociaux
    • Pour l’augmentation du nombre de logement sociaux universitaires

    Toutes les universités européennes se mobilisent :

    • Contre le processus de Bologne
    • Contre la marchandisation de l’enseignement et de la recherche
    • Pour un refinancement à hauteur de minimum 7% du PIB
    • Pour un enseignement gratuit, de qualité et accessible à tous
    • Nous ne paierons pas leur crise
    • Motion de soutien aux occupations et mouvements en cours de part l’Europe et le monde ainsi qu’un appel à la mise sur pied d’un mouvement coordonné au moins au niveau européen si pas au niveau international
  • DOSSIER: 10 ans de Bologne et aucune raison de faire la fête

    L’enseignement supérieur sous pression en Europe

    Les 11 et le 12 mars 2009 les ministres européens de l’enseignement se réunissent à Vienne et à Budapest. La raison de ce grand barnum, c’est la célébration des dix ans de la mise en œuvre de la Déclaration de Bologne. Pour les ministres – de tendances différentes mais tous adeptes du néolibéralisme – il y a matière à se réjouir: Bologne a créé un cadre dans lequel les attaques contre l’enseignement supérieur se coordonnent au niveau européen. Les étudiants et le personnel sont les grands perdants de ce processus.

    Par Tim (Gand)

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    Des actions contre Bologne

    • En février 2001: les actions contre Bologne en Belgique ont été mises en route avec une occupation du rectorat de la VUB par une centaine d’étudiants. EGA participe aux actions et fait connaître les conséquences de Bologne aux autres universités.
    • Le 7 mars 2001: 150 étudiants manifestent place Schuman à Bruxelles, la mobilisation part de la VUB et de l’ULB. Vétéran d’EGA, François Bliki prépare un spaghetti à l’occasion pour mettre en lumière «le malaise de Bologne».
    • Novembre 2001: au sommet européen des ministres de l’enseignement, EGA est aussi à la base des manifestations et des occupations de Gand et de Louvain. Une semaine avant, 150 étudiants de l’ULB manifestaient.
    • 2004: le décret-Dupuis (le ministre PS de l’enseignement) mène aux protestations de 15.000 étudiants qui manifestaient le 28 octobre et le 11 décembre. Un mois avant, 12.000 membres du personnel et d’étudiants des hautes écoles manifestaient en Flandre.
    • 2006: à l’occasion de réformes planifiées par Frank Vandenbroucke dans l’enseignement supérieur flamand, une série de manifestations et d’actions sont organisées, lancées par une manifestation initiée par le personnel et les étudiants de la VUB le 16 mars à Bruxelles.
    • 2007-2008: diverses actions sont menées contre les attaques sur l’enseignement supérieur. Ainsi, il y a une manifestation des étudiants et des membres du personnel de la VUB le 18 novembre devant le ministère de l’enseignement.

    Retour vers le futur

    «La privatisation croissante de l’enseignement supérieur va avoir comme conséquence une augmentation générale des minervals à côté d’une augmentation des coûts indirects des études (kots étudiants, repas, transport,…). La démocratisation limitée de l’enseignement supérieur conséquente à la croissance économique des années soixante et septante (en Flandre) va connaître un recul. Dans quelques hautes écoles de masse, les cours de bachelor vont préparer la grande masse des étudiants pour les entreprises, en trois années. Une couche très restreinte aura encore les possibilités financières d’obtenir un master ou un titre de doctorat.»

    (Le Militant, prédécesseur de Lutte Socialiste, octobre 2001)

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    La conférence de Bologne

    Bologne a accueilli en juin 1999 une conférence des ministres européens de l’enseignement, avec à la clé la funestement célèbre «Déclaration de Bologne», un accord pour réformer l’enseignement supérieur basé sur l’harmonisation des systèmes, l’augmentation de la mobilité étudiante et l’augmentation de la qualité des activités réalisées en son sein.

    Dix ans plus tard, aucun de ces objectifs n’a été atteint. Le nombre d’étudiants qui ont connu une autre université européenne avant d’être diplômés n’a presque pas changé depuis 1999: 8%. Rien de surprenant; étudier un an à l’étranger reste toujours très cher et n’est alors faisable que pour les étudiants dont les parents appartiennent à la catégorie de revenu supérieur (surreprésentés parmi les Erasmus). D’un autre côté, ceux qui ont fait l’expérience de la reconnaissance ou de l’équivalence de diplôme ont pu constater que «Bologne» n’a en rien simplifié les lourdeurs administratives.

    La réalité concernant les objectifs de Bologne

    En 1999 déjà, les Etudiants de Gauche Actif (EGA) affirmaient que le résultat des accords de Bologne serait fort différent des objectifs. Nous ne sommes pas les seuls à le dire. A propos de Bologne, le professeur Jan Blommaert (université de Gand) a ainsi déclaré: «pour le monde des affaires il était question des coûts salariaux en Europe. Ils sont trop élevés pour ceux qui ont une éducation supérieure.»

    Bologne et la réforme bachelor-master avait pour but de substantiellement diminuer le coût des études supérieures en jetant plus d’étudiants après 3 ans (bachelor) sur le marché du travail (à la place de 4 à l’époque des Licences) et en présentant le diplôme de bachelor comme le «diplôme de base», le «master» devenant un diplôme complémentaire permettant un salaire plus important.

    Dans notre pays, Il n’y a pas encore eu d’augmentation générale des minervals pour les diplômes master. Mais il y a eu une «différentiation» des minervals : des augmentations pour certaines catégories comme les étudiants non-européens, les étudiants qui étudient plus de 5 années (le crédit étude),…

    Sur base du «classement européen» des universités, (le ranking, une nouvelle invention sortie du cadre de Bologne), notre pays a connu des spéculations sur la «valeur» des diplômes de telle ou telle université. Ainsi, les recteurs de la KU Louvain, de l’ULB et de l’UCL ont laissé entendre qu’il faut permettre aux universités les mieux classées de demander aussi de plus hauts minervals. Cela indique la direction que les directions universitaires, les gouvernements européens et le patronat veulent suivre: un enseignement de très bonne qualité, mais très cher et un enseignement de moindre valeur et meilleur marché pour les masses.

    10 années d’opposition à Bologne

    Il y a dix ans, EGA faisait déjà le parallèle entre Bologne et la tendance aux assainissements néolibéraux dans tous les services publics européens. La lutte pour un enseignement démocratique de qualité a toujours été liée à la lutte de classe: de l’abolition du travail des enfants et l’introduction des premières formes d’obligation scolaire jusqu’à l’arrivée d’enfants issus de la classe ouvrière dans l’enseignement supérieur.

    Avec Bologne, cette lutte n’est certainement pas définitivement perdue, ce n’est qu’une offensive à grande échelle contre les acquis du passé. La lutte continue toutefois: l’année dernière, en Allemagne et en Autriche, de grands mouvements étudiants ont eu lieu contre les conséquences des accords de Bologne: des minervals plus chers et le fait d’avoir toujours moins de personnel enseignant, administratif et technique.

    De cette lutte est entre autres née la campagne «Bologna Burns»: un appel pour une manifestation internationale et un contre-sommet d’étudiants et du personnel de l’enseignement à Vienne entre les 11 et 14 mars, au moment où les ministres européens fêtent le jubilé de 10 ans de Bologne. Les étudiants du Sozialistische LinksPartei, l’organisation-sœur du PSL en Autriche, participent activement à ces actions et notre internationale, le CIO, a mobilisé différentes sections nationales pour cette manifestation. Une telle mobilisation européenne est un pas important dans la construction de la lutte contre les attaques à l’égard de l’enseignement supérieur.

    Le PSL et EGA participent à cette mobilisation pour:

    • L’abolition des réformes de Bologne
    • L’introduction d’un enseignement supérieur gratuit et de qualité accessible à tous.

    Pour cela nous revendiquons:

    • Une augmentation du financement public pour l’enseignement, basée sur les besoins réels des étudiants et du personnel de l’enseignement. Une augmentation des dépenses publiques équivalente à 7% du PIB, comme au début des années ‘80 peut être un premier pas en ce sens.
    • Un salaire étudiant pour chaque étudiant.
    • Une étude publique sur les conséquences du système bachelor-master, des contrats de crédit et d’autres réformes et l’introduction d’un système qui donne les meilleures possibilités aux étudiants pour étudier.
    • Assez de personnel et d’encadrement pour alléger la pression de travail pour le personnel de l’enseignement.

    Nous sommes convaincus qu’il y a assez d’argent pour réaliser tout cela: dans toute l’Europe, des dizaines de milliards d’euros ont été mis sur la table pour sauver les grands actionnaires des banques. Nous revendiquons la nationalisation de ces banques sous contrôle démocratique de la collectivité.

    Ces moyens pourront alors être utilisés pour introduire un enseignement gratuit et de bonne qualité, comme pour d’autres services publics.

  • STOP au sexisme sur notre campus!

    Participe à la marche mondiale des femmes – samedi 6 mars à bruxelles – 12h30 à la Bourse

    La Marche mondiale des Femmes se tiendra le 6 mars prochain à Bruxelles, dans le cadre de la journée internationale des Femmes (le 8 mars). Partout dans le monde, le sexisme est toujours bel et bien présent. La Belgique n’est pas épargnée, comme le démontre en un instant la façon dont les entreprises utilisent l’image de la femme comme outil de vente pour n’importe quel produit; des voitures, aux boites de nuit. Cela dans le seul but d’augmenter leurs profits.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Cette image de la femme comme objet sexuel ou représenté «dans son rôle traditionnel» est également présente dans notre unif. De nombreux cercles étudiants folkloriques, culturels, régionaux ou politiques n’hésitent pas à y recourir pour attirer facilement l’attention. Ce type d’affiches dégradantes fait malheureusement partie de la routine, mais cela a un impact important sur le comportement des étudiants et des étudiantes.

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    Dans l’ensemble de la société, le sexisme a des conséquences directes sur les femmes et les jeunes filles. L’image de la femme actuellement véhiculée dans les médias et ailleurs est néfaste au point d’entraîner des problèmes comme la boulimie (90% des personnes touchées par cette maladie sont des femmes), le stress, etc. Sans encore parler du harcèlement sexuel et de la violence. Un tiers des femmes avoue avoir subi des violences sexuelles à l’école, sur son lieu de travail ou encore dans leur famille.

    Le comportement sexuel des jeunes s’en trouve lui aussi fortement influencé. EGA défend l’émancipation sexuelle de chacun – libre et sans contrainte – mais s’oppose l’image de soumission associée aux femmes ainsi qu’à la commercialisation du corps de la femme.

    La crise du capitalisme que nous traversons touche particulièrement les femmes du fait de leur position sur le marché de l’emploi. Le sexisme est partout, y compris sur le lieu de travail. Une femme gagne ainsi, en moyenne, 76% du salaire d’un homme. Les femmes occupent plus de 80 % des emplois à temps partiel, obligées de jongler entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Elles sont également 2 fois plus touchées par des contrats à durée déterminée que les hommes.

    Face à la crise, les partis bourgeois appliquent l’austérité et de nombreuses années difficiles s’annoncent pour la population et les jeunes plus particulièrement. On prévoit une diminution des moyens dans l’enseignement supérieur. Le coût, déjà conséquent, que représente les études s’en verra ainsi augmenté, avec un impact direct sur les jeunes filles. Certaines ont, déjà à l’heure actuelle, recours à la prostitution pour pouvoir payer leurs études et ceci ne fera sans doute que s’amplifier.

    EGA appelle chacun à prendre part à la manifestation du 6 mars d’une part et d’autre part à ce que les cercle étudiants et les étudiant(e)s membres de l’un ou l’autre cercle mènent le débat au sein de leurs réunions, assemblée des membres,… afin d’adopter une attitude anti-sexiste tant dans son matériel que dans ses activités.

    Il est absolument nécessaire de lutter pour une réelle émancipation de la femme. Ce n’est pas une lutte contre les hommes, mais bien une lutte commune pour des emplois convenables et des salaires décents pour tous, pour des services publics qui organisent collectivement une partie des tâches «domestiques»,… Le capitalisme n’a de cesse de diviser les travailleurs au maximum pour pouvoir maximaliser les profits à court termes pour une poignée d’actionnaires.

    • Contre la violence envers les femmes
    • Contre le démantèlement des services de base (soin de santé, logement…)
    • POUR Des emplois convenables et des salaires décents pour tous
    • POUR Des services publics qui organisent collectivement une partie des tâches “domestiques”
  • Bologne, privatisations et coupes budgétaires : un tiercé d’enfer !

    Enseignement supérieur et universitaire

    Ces dernières années, chaque rentrée scolaire a vu se développer des luttes étudiantes parfois très massives. La France et la Grèce ont connu les mouvements les plus impressionnants. Mais le nombre de pays où les étudiants ont mené des luttes ces derniers mois ne cesse d’augmenter : Allemagne, Croatie, Espagne, Autriche, Italie, Irlande…

    Par Jalil, Bruxelles

    La Belgique n’a pas encore connu de mouvements d’une telle ampleur. Néanmoins, la FEF a lancée une nouvelle campagne "Sauvez Wendy" pour la diminution du coût des études qui fait suite à la campagne Respact. Etudiants de Gauche Actifs (EGA) a participé à la campagne Respact et soutient ces initiatives mais veut aussi débattre de leurs limites. Certains au sein de Respact ont reproché à la délégation d’EGA de prendre ouvertement position contre le processus de Bologne et ont tenté de restreindre la liberté d’opinion et d’expression au sein de la campagne. Ce n’est cependant pas pour rien que tous les mouvements étudiants qui ont eu lieu en Europe ces derniers temps ont appelé à l’arrêt immédiat du processus de Bologne.

    Il nous semble important de clarifier le débat : le traité de Bologne, signé il y a maintenant dix ans, a ouvert un processus qui a pour objectif de transformer l’enseignement supérieur en Europe en un énorme marché soumis à la concurrence, où le privé prend de plus en plus de place. Cela entraîne une dégradation des conditions d’étude et de travail.

    ULB : minerval en hausse, cours en baisse

    L’Université Libre de Bruxelles en fournit un exemple particulièrement frappant. Ces dernières années, l’ULB n’a cessé de s’enfoncer dans les privatisations. Il y a quelques années, les restaurants et le foyer étudiant ont été vendus à des intérêts privés. Ensuite, c’est la moitié du campus et les logements étudiants qui ont été privatisés. Les conséquences n’ont pas tardé à se faire sentir : diminutions de salaire pour les travailleurs – les gardiens sur le site (surnommés les « Bleus ») ont été remplacés par des agents Securitas 20% moins chers – et augmentation des loyers des logements étudiants et du minerval. La rénovation des bâtiments se fait avec des matériaux de moins bonne qualité et des travailleurs en sous-traitance.

    Les entreprises privées ont pour seul objectif de faire du profit. Les autorités de l’ULB visent à en faire une université d’élite, privée, capable de concurrencer les autres universités sur le plan européen, pour en arriver à un système semblable à celui des Etats-Unis. C’est cela le processus de Bologne.

    En ce début d’année, la ministre Simonet a diminué de moitié les 30 millions d’euros destinés au refinancement de l’enseignement supérieur, reprenant par la même occasion l’argent gagné par la lutte des Hautes Ecoles il y a quelques années. Le recteur de l’ULB s’est empressé d’annoncer que, vu le manque de financement public, il faudrait chercher l’argent ailleurs : il a ainsi créé une “fondation d’utilité publique” chargée de trouver des mécènes privés pour financer l’ULB. Accepter des soi-disant dons du privé, c’est perdre ce qui reste de l’indépendance de la recherche et du fond pédagogique. Il y a deux ans, le recteur a annoncé son plan de diminution de 40% des cours de l’ULB qui vise à supprimer tous les cours jugés comme n’étant pas rentables (principalement en Socio et en Philo&Lettres). On va ainsi vers un enseignement à deux vitesses, avec des universités élitistes, sponsorisées et aiguillées par le privé, qui fourniront des diplômes à la bureaucratie européenne (à travers le Centre d’Etudes Européennes notamment) et des universités poubelles pour la majorité des étudiants, qui resteront (sous-)financées par le public.

    Assemblée générale

    EGA a réagi en organisant une première manifestation devant le rectorat avec les Etudiants Socialistes (ES) et ATTAC. Cette manifestation a donné naissance à un comité luttant contre la marchandisation de l’enseignement et pour le refinancement de celui-ci. Des campagnes où tout fonctionne de haut en bas ne permettent pas d’impliquer le plus grand nombre d’étudiants et d’élargir le mouvement. La casse de l’enseignement se fait aujourd’hui sous nos yeux. La seule manière de gagner est de mener une lutte démocratique avec les étudiants et les travailleurs.

    Le comité a organisé une première Assemblée Générale à l’ULB avec environ 150 personnes qui ont mené une première discussion sur l’attaque menée par le gouvernement Olivier (PS, Ecolo, CDH) contre l’enseignement, sur le traité de Bologne et sur les suites à donner aux actions. La discussion a été vive et intéressante. L’Assemblée Générale s’est déclarée contre le processus de Bologne, contre la privatisation des logements étudiants et contre la diminution de l’offre de cours.

    Nous avons aussi rappelé qu’il fallait revenir à un refinancement de l’enseignement à hauteur de minimum 7% du PIB. De l’argent il y en a, nous le savons. Le gouvernement fédéral n’a pas hésité à sortir 25 milliards d’euros pour sauver les banques. Aujourd’hui, on veut nous faire payer la note en retirant 15 millions d’euros destinés à l’enseignement supérieur.

    Il est temps de réagir ensemble, étudiants et travailleurs, contre la régression sociale qu’on veut nous imposer.

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