Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Quand la shérif de l’enseignement joue à Robin des bois : Voler aux pauvres et ne rien prendre aux riches !

    La ministre-shérif de l’enseignement Simonet veut sortir un plan ‘Robin des bois’. Celui-ci prévoit de diminuer pour un montant de 8 millions d’€, les subsides des 60% des écoles les plus « riches » pour les donner aux 25% des écoles les plus pauvres. Comme si, après tant d’années d’attaques budgétaires sur les services publics dont l’enseignement, il restait encore quelque chose de "trop" dans les caisses…

    Tract d’EGA-Secondaires

    Le gouvernement veut ainsi faire croire qu’il fait des efforts, mais en réalité, il ne fait que «faire circuler» l’argent d’un côté à un autre, sans remédier au problème du manque de moyens. Nos classes sont surchargées, nos locaux se dégradent de plus en plus, le matériel et les voyages scolaires sont trop coûteux, etc. Ils n’ont même pas prévu assez d’écoles pour tous les jeunes!

    Même nos profs et le personnel subissent une pression : salaire insuffisant, stress, dévalorisation, etc. Dans les années ‘90 le gouvernement a supprimé 10.000 postes d’enseignants et maintenant la shérif Simonet veut leur faire subir une élévation de l’âge de départ à la prépension.

    Pourtant de l’argent il y en a : le gouvernement n’a eut aucuns problèmes à débourser 20 milliards d’euros pour les grands actionnaires des banques. Il a donné 9 milliards d’€ de diminution de charge aux grands patrons en 2010; les spéculateurs! Alors que les profits des grandes entreprises et des banques atteignent des montants exorbitants, ils veulent nous faire payer leur crise. Quelque sera la composition du futur gouvernement, ils sont tous d’accord qu’il faut couper 25 milliards d’euros dans le budget, sur le dos de la population; l’enseignement ne sera pas épargné.

    Est-ce que cette situation est normale ? En France et en Angleterre, les jeunes se bougent pour protester face aux gouvernements capitaliste et leurs plan d’austérité, à nous de continuer la lutte car seule la lutte paye ! Il faut refinancer l’enseignement à hauteur de 7% minimum du PIB (richesses produites pendant un an) comme cela était le cas au début des années ‘80, plus d’écoles, moins d’élèves par classes, plus de profs avec de bonnes conditions de travail pour un enseignement gratuit, de qualité et accessible à tous !

    Participe au rassemblement du 9 février, la veille d’une réunion imprtante entre les syndicats et Simonet. Les syndicats s’opposent au plan « Robin des bois » et à l’élévation de l’âge de départ à la prépension des profs ! Nous aussi, nous devons nous faire entendre !

    Il n’y a pas d’écoles « riches » et d’écoles « pauvres » ! Il n’y a que des écoles pauvres et d’autres écoles très pauvres ! Il nous faut un vrai plan Robin des Bois qui reprend l’argent aux Super-Riches pour refinancer l’enseignement !

    Action le 9 février 2011 devant le gouvernement de la communauté française !

    RDV – 14H Place Surlet de Chokier à Bruxelles (métro madou)

    Contact: Julien 0473/25.33.25 – julien@gauche.be

  • Sélection renforcée : 1280 étudiants refusés à l’Université de Gand !

    En bref, 5% de la population étudiante n’a pas pu poursuivre ses études ! Parmi eux, 708 ont pu choisir une autre filière, mais le temps d’étude jusque là est perdu. Pour les 572 étudiants restants, l’avenir est plus sombre : ils ne sont tout simplement plus les bienvenus à l’université.

    Par Michiel, président d’EGA-ALS à Gand

    L’université (Ugent) se justifie en argumentant que cette pratique protège les étudiants d’eux-mêmes, en les empêchant de poursuivre des études pour lesquelles ils ne sont pas faits. En fait, cette mesure résulte des réformes appliquées dans l’enseignement supérieur ces dernières années.

    Les Accords de Bologne ont été signés le 19 juin 1999. Il s’agissait d’une initiative officiellement destinée à promouvoir la mobilité des diplômes en Europe mais, dans la pratique, c’était un choix politique visant à la marchandisation de l’enseignement et à instaurer une concurrence entre les diverses institutions. Récemment, du côté flamand, ces accords ont connu une suite avec le plan Vandenbroucke qui a remodelé l’enseignement supérieur flamand selon le modèle anglo-saxon.

    Un des éléments de ce plan VDB est le principe du financement calculé non plus selon le nombre d’étudiants qui s’inscrivent, mais sur base du nombre d’étudiants qui réussissent à la fin de l’année. C’est le monde à l’envers… Il est impossible pour les divers établissements d’offrir un enseignement de qualité avec suffisamment de personnel d’accompagnement à un groupe d’étudiants toujours plus massif.

    C’est ce qui conduit à refuser des étudiants qui ont de moins bonnes chances de réussite. Bien entendu, de telles mesures ont pour premières victimes les plus faibles dans la société, par exemple les étudiants qui doivent travailler pour payer leurs études et qui ont moins de temps disponible pour étudier et se relaxer.

    Cette situation est un avertissement pour l’enseignement francophone. Partout en Belgique, nous devons organiser la lutte pour un meilleur financement public de l’enseignement. Un financement permanent de l’enseignement à hauteur de 7% du Produit Intérieur Brut, comme c’était le cas dans les années ‘80, serait déjà un excellent pas en avant.

  • Plus de moyens pour l’enseignement supérieur et la recherche !

    Début de cette année académique, le recteur de l’université de Louvain a appelé à manifester une nouvelle fois contre les budgets très limités de la recherche. D’autres recteurs dénoncent également cette situation, à bien juste titre.

    Par Jon Sneyers, chercheur et initiateur de la pétition pour un meilleur statut pour les chercheurs

    En 2009, le gouvernement flamand a supprimé 16 millions d’euros du budget dévolu à la Science et l’Innovation (soit 2%), ce qu’il souhaite refaire cette année. D’autre part, si le gouvernement fédéral n’est pas encore constitué, il circule l’idée d’une réduction du budget fédéral de la recherche à hauteur de 37 millions d’euros.

    L’accord gouvernemental 2009-2014 du gouvernement flamand a fixé l’ambitieux objectif de dépenser 1% du produit régional brut (PRB) à la science et à l’innovation. A la place, le secteur subit des coupes budgétaires. Le ministre de l’enseignement avait de son côté promis 10% de moyens supplémentaires pour l’enseignement supérieur, une promesse sans cesse reportée.

    Le financement de l’enseignement supérieur flamand est maintenant régi par un système ‘d’enveloppes’, les établissements devant déterminer euxmêmes comment organiser l’austérité à partir d’une enveloppe budgétaire toujours plus réduite. Comme ces enveloppes ne sont pas correctement indexées et que les salaires du personnel évoluent (heureusement !) selon l’index, cela signifie concrètement une diminution de l’embauche. Jusqu’ici, les universités pouvaient encore compenser les restrictions comprises dans ces enveloppes avec le financement de la recherche et de nouveaux statuts plus économiques pour les travailleurs, comme celui d’étudiant-chercheur pour les doctorants.

    Le nombre d’étudiants dans l’enseignement supérieur flamand était de 140.000 au début des années ’90, pour plus de 200.000 aujourd’hui. Mais sur le même laps de temps, le financement du gouvernement a diminué, ce qui a entraîné une réduction du nombre de professeurs (de 2%). En 2009, seuls 4,3% du PRB flamand ont été consacrés à l’enseignement (dans les années 80, il s’agissait de 7%, et l’UNESCO recommande au moins 6%).

    Ce financement déplorable conduit de plus en plus de chercheurs et de professeurs à travailler avec des contrats temporaires à la place de nominations fixes et de contrats à durée indéterminée. En 1993, dans tout l’enseignement (de la maternelle aux études supérieures) il y avait, en termes d’équivalents temps plein, 108.047 postes à contrat fixe et 24.701 postes temporaires. En 2008, le nombre de contrats fixes avait augmenté de 0,4% (108.530), mais le nombre de postes temporaires avait augmenté de… 73,3% (42.810) ! Sur la même période, dans les universités, le nombre de postes permanents a augmenté de 1,7% et le nombre de temporaires de 131%.

    Il faut plus de moyens et de meilleurs statuts pour le personnel. Cette lutte ne peut pas compter sur les partis traditionnels, des coupes budgétaires ont entre autres été effectuées par des ministres ‘socialistes’ ou sociaux-chrétiens. Il faut organiser des actions de protestation, comme le demandent les recteurs, mais nous devons aussi construire un rapport de force syndical ainsi qu’une alternative politique, un nouveau parti des travailleurs.

    Signez la pétition pour un meilleur statut pour les chercheurs : www.lbckul.be/petitie/

  • Conférence Nationale des Etudiants de Gauche Actifs: se préparer pour les luttes à venir

    Le jour même où se tenait cette conférence, Le Soir publiait un article expliquant que le chômage avait augmenté de 10,6% durant le premier semestre 2010. Pour les jeunes, il s’agit de 12,8% d’augmentation ! A Bruxelles, le taux de chômage pour les moins de 25 ans a atteint les 44,2% pour le second trimestre 2010… Cette Conférence Nationale tombait donc à point nommé pour faire l’évaluation de nos campagnes, et notamment de notre implication dans les Jeunes en lutte pour l’emploi.

    Dans la capitale, le chômage des jeunes est au niveau le plus haut depuis 12 ans. Et encore, ces chiffres issus du ministère de l’Economie ne mentionnent qu’un nombre de 406.000 chômeurs. Selon l’économiste Philippe Defeyt, en intégrant d’autres couches comme les chômeurs âgés, on arriverait au-delà des 750.000 chômeurs en 2010, et le Bureau du Plan a prévu que le cap des 800.000 chômeurs serait atteint en 2011 (soit un taux de chômage de plus de 15%).

    La crise du capitalisme frappe donc véritablement les jeunes de plein fouet. A côté du chômage de masse, il reste la multiplication des emplois précaires, des contrats temporaires, des intérims,… L’avenir réservé à la jeune génération actuelle est des plus sombre.

    Au-delà de l’emploi, il est clair que le futur plan d’austérité qui ne manquera pas de toucher la Belgique s’en prendra notamment à l’enseignement. Nous avons vu en Grande-Bretagne le gouvernement mettre sur table des frais d’inscription triplé, à hauteur de 9.000 livres, soit 10500 euros! Ecoles, hautes écoles, universités, soins de santé, services sociaux,… A coups de restrictions budgétaires, on va tenter de nous faire payer la crise une seconde fois!

    Nous devons nous organiser et lutter contre ces plans et contre ce système basé sur la course aux profits. Partout en Europe, la résistance se développe, et nous avons vu ces derniers jours la plus grande grève générale de l’histoire du Portugal, plus de 100.000 personnes dans les rues de Dublin samedi dernier,… Cette vague de résistance arrivera aussi chez nous en réaction des projets d’austérité.

    De tout cela, il en a été question lors de cette journée, avec des ateliers consacrés à l’enseignement, à la lutte antiraciste et aux jeunes face à l’emploi. Une discussion en plénière à abordé le thème de la nécessité de s’organiser et une dernière discussion a concerné l’environnement et la manière de lutter contre le contre le capitalisme, en amenant clairement la perspective d’une société socialiste. Il ne suffit pas simplement de se dire anticapitaliste, la direction vers laquelle nous voulons aller doit clairement être établie, de même que les moyens pour y parvenir: la mobilisation de la classe ouvrière avec ses méthodes de grève générale, d’occupation d’entreprises,…

    Nous avons lancé EGA dans les écoles secondaires depuis un an. Dans l’enseignement supérieur, EGA a déjà construit de nombreuses campagnes: pour le droit de vivre dans un environnement sain; avec les Jeunes en lutte pour l’emploi; contre le racisme et les néofascistes avec la campagne Blokbuster pour les mobilisations anti-NSV (l’organisation étudiante du Vlaams Belang) et avec les JAF (Jeunes Antifascistes) du côté francophone; contre les assainissent dans l’enseignement,… Nous avons aussi participé aux élections étudiantes à Gand et à Bruxelles cette année. En tout, une cinquantaine de jeunes ont participé à cette journée et ont pu échanger leurs expériences.

  • Liège: 300 étudiants manifestent pour le refinancement de l’enseignement

    Plusieurs manifestations étudiantes avaient déjà eu lieu à Liège face au manque de locaux, au manque de matériel, au manque de personnel,… Bref, contre le sous-financement de l’enseignement. Parti à la base de l’Institut supérieur d’enseignement technologique (l’Iset), le mouvement regroupait également hier des étudiants issus de plusieurs hautes écoles et de l’université de Liège.

    EGA-Liège

    Aux cris de slogans tels que "du fric, du fric, pour l’enseignement public, du blé, du blé, pour étudier", le cortège a défilé dans le centre ville, en passant devant plusieurs écoles. Dans les discussions que nous avons pu avoir, la mobilisation des jeunes en France ou encore la manifestation qui s’est déroulée la semaine dernière à Londres pour l’enseignement sont très présents. D’autre part, il a aussi beaucoup été question des prochains pas à faire pour le mouvement. Hier, à l’exception de quelques professeurs, seuls des étudiants étaient présents. Nous pensons qu’il faut maintenant absolumment prendre contact avec les délégations syndicales et avec le personnel pour qu’il rejoigne les mobilisations.

    Dans d’autres mobilisations étudiantes, à l’ULB à Bruxelles notamment, l’organisation d’Assemblées Générales a constitué un élément important afin d’élargir le nombre d’étudiants activement impliqués et de débattre de l’orientation du mouvement. Nous pensons que de telles AG représenteraient aussi un pas en avant à Liège, surtout maintenant que le volonté de lutter n’est plus à démontrer, il s’agissait déjà de la troisième mobilisation en quelques semaines.

    Enfin, nous pensons qu’il faut clairement mettre en avant la nécessité de publiquement refinancer l’enseignement à hauteur de minimum 7% du Produit Intérieur Brut, comme c’était le cas dans les années ’80 et comme le revendique les syndicat. De l’argent il y en a, nous le savons, comme en témoign d’ailleurs les 25 milliards d’euros trouvés pour sauver les banques.

    Les coupes budgétaires que nous voyons partout en Europe, à la base de la mobilisation des 52.000 étudiants qui ont protesté dans les rues de Londres la semaine dernière, ne vont pas épargner la Belgique. Il ne s’agit pas aujourd’hui de seulement riposter face à la situation actuelle dans l’enseignement, mais aussi de préparer la résistance contre de nouvelles dégradations de la qualité et de l’accès de l’enseignement. Dans ce cadre, ce mouvement doit être saisi pour tenter d’être un premier pas vers un plan de mobilisation et d’actions impliquant les étudiants et les travailleurs.

  • 27 novembre: Conférence nationale d’EGA / 28 novembre: Manifestation pour l’environnement

    Ce 27 novembre se déroulera une conférence nationale des Etudiants de gauche Actifs Secondaire et Supérieur. Nous voulons y discuter des campagnes d’EGA, tant au niveau de leur contenu que du point de vue pratique. C’est une bonne manière pour rencontre des militants d’EGA issus de tout le pays. Le jour suivant, nous participerons à la manifestation pour l’environnement qui se tiendra à Bruxelles.

    Tract d’EGA

    Tract en format PDF

    Manifeste avec Etudiants de Gauche Actifs le 28 novembre à Bruxelles

    Manifestation pour l’environnement, 14h Place de la Monnaie

    Marée Noire dans le golfe du Mexique, coulée de boues toxiques en Hongrie, incendies gigantesques en Russie, désastre climatique au Pakistan,… la succession actuelle de dramatiques désastres environnementaux est impressionnante.

    Aujourd’hui déjà, 300.000 personnes meurent chaque année en raison directe ou indirecte des effets du changement climatique. Les récents drames ont clairement illustré la responsabilité des actionnaires des grandes entreprises dans la crise environnementale. Leur soif de profit et leur avidité est sans limite. C’est ce qui a conduit BP à forer à des profondeurs où aucune technologie n’était prévue pour réparer un accident comme l’explosion du conduit de forage et à minimiser la sécurité. Résultat : la pire marée noire de l’Histoire. Les raisons de la fuite du réservoir de l’usine d’aluminium en Hongrie sont identiques.

    Les capitalistes ne veulent pas de normes environnementales contre le réchauffement climatique, car celles-ci diminuent leurs profits. Et la crise économique inhérente au chaos du marché libre accentue la concurrence entre capitalistes et aggrave le problème. Au contraire, ils coupent dans les dépenses au détriment des conditions du travail, des sa- Manifeste avec Etudiants de Gauche Actifs , le 28 novembre à Bruxelles, laires et de la possibilité de vivre dans un environnement sain pour les travailleurs et leurs familles.

    Ce 28 novembre se tiendra à Bruxelles une manifestation nationale à l’initiative de la coalition climat, à laquelle EGA participera. Cette manifestation se déroule dans le cadre du Sommet sur le réchauffement climatique de Cancun, au Mexique, qui suit l’échec de celui Copenhague l’an dernier.

    Les dirigeants politiques traditionnels qui se réunissent dans ce type de sommets coûteux n’ont aucune solution à proposer car ils représentent les intérêts des capitalistes. Partout, ils mènent une politique de coupes budgétaires pour faire payer aux travailleurs et aux jeunes le sauvetage des actionnaires des banques et des grandes entreprises. Tout comme l’enseignement et les soins de santé, l’environnement ne sera pas épargné par les conséquences de la vague d’austérité.

    Seule la mobilisation de masse des jeunes et des travailleurs peut changer les choses en faveur d’une société organisée pour satisfaire les besoins de tous et le respect de l’environnement, une société socialiste.

    Par tic ipe à la conférence nationale d ’EGA 2010 !

    Élaborons notre programme et préparons la résistance !

    La crise du capitalisme frappe les jeunes de plein fouet et un chômage de masse nous attend. Les jeunes, surreprésentés dans les emplois précaires, les intérims, les CDD,… ont été jetés à la porte des entreprises. Pour la première fois depuis longtemps, notre génération – celle qui est aux études ou sur le marché du travail depuis peu – éprouvera plus de difficultés à s’en sortir que la précédente.

    Le patronat et ses politiciens veulent nous faire payer leur crise une deuxième fois en orchestrant l’austérité sur nos écoles, nos unifs, nos soins de santé,… parce qu’ils ont sauvé les profits des banques à coups de milliards. Pour avoir un avenir, il faudra s’organiser pour lutter contre ce système basé sur la course aux profits au bénéfice d’une petite minorité. Au-delà de remettre en cause le capitalisme, nous avançons la nécessité d’une alternative socialiste.

    Nous avons lancé EGA dans les écoles secondaires depuis un an. Dans l’enseignement supérieur, EGA a déjà construit de nombreuses campagnes: pour le droit de vivre dans un environnement sain; avec les Jeunes en lutte pour l’emploi; contre le racisme et les néofascistes avec la campagne Blokbuster pour les mobilisations anti-NSV (l’organisation étudiante du Vlaams Belang) et avec les JAF (Jeunes Antifascistes) du côté francophone; contre les assainissent dans l’enseignement,… Nous avons aussi participé aux élections étudiantes à Gand et à Bruxelles cette année.

    La conférence nationale d’EGA secondaire et supérieur de cette année, ce samedi 27 novembre de 13h à 21h, portera sur l’élaboration du programme d’EGA sur ces 4 thèmes et l’élaboration de nos futures campagnes. Des dizaines d’étudiants de toutes la Belgique s’y retrouveront. Participe aussi à la résistance ! Inscris-toi pour la conférence nationale d’EGA 2010 !

    PROGRAMME? LIEU? PRIX?

    À 13h, 3 commissions auront lieu sur le programme d’EGA: Enseignement / Contre le Racisme et l’extrême droite / Emplois des Jeunes

    A 16h, il y aura un débat en plénière portant sur ‘‘notre avenir ne tombera pas du ciel : ORGANISONS NOUS DANS LA LUTTE !’’

    A 19h, il y aura un meeting ‘‘Détruire le capitalisme avant qu’il ne détruise la planète’’ Avec: Mirre Vercauteren EGA-ALS Gand, un syndicaliste de la SNCB de “libre parcours” et Nicolas Croes, auteur de la brochure sur l’environnement du PSL

    La Conférence se déroulera de 13h à 21h à Bruxelles, “Randstaat”, 45-47 rue du jardinier 1030 Molenbeek (Métro Comte de Flandre)

    Prix: 3 euros pour les lycéens / 2€ en prévente, 5 euros pour les étudiants et jeunes travailleurs /3€ en prévente travailleurs

    Logement possible à bruxelles le soir (il faut amener son matelas et son sac de couchage)

  • ULB – démocratie et refinancement : même combat !

    Depuis 30 ans, nos gouvernants (quel que soit leur parti) s’enfoncent dans leur politique antisociale et réduisent les financements alloués à l’enseignement. Ils avaient par contre trouvé des milliards pour sauver les banques. Maintenant que de nouveaux plans d’austérité sont en vue, d’une ampleur de 25 milliards d’euros, l’enseignement va bien entendu encore devoir casquer.

    Par Pablo N. (Bruxelles)

    A l’Université Libre de Bruxelles (ULB), au Conseil d’Administration (CA) et au poste de recteur, il y a toujours eu une majorité de personnes qui ne remettaient pas fondamentalement en cause ces attaques contre l’enseignement et appliquaient d’ailleurs la politique antisociale imposée par le gouvernement. C’est ce qu’illustre la réforme des cours en Philo&Lettres instaurée l’an dernier. C’est à nouveau le critère de la rentabilité qui a primé : les cours jugés ‘‘non rentables’’ ont été supprimés, et c’est ce qui attend la faculté de SOCO dans quelques temps. Face aux oppositions étudiantes de l’année dernière, l’ULB a répondu : les réformes étaient dues au manque de moyens.

    La même excuse est resservie aujourd’hui au sujet des logements universitaires. Sous prétexte que les moyens n’existent pas pour construire de nouveaux logements, la majorité de la Commission des Affaires Sociales Etudiantes (CASE) a voté une réforme qui expulse des kots tout étudiant qui y loge depuis 3 ans. Le plus scandaleux étant que la délégation étudiante (BEA) a voté à l’unanimité cette proposition de réforme (y compris un Etudiant Administrateur membre de COMAC, le mouvement de jeunes du PTB !)

    Gérer le manque de moyens ne constitue en rien une solution ! Il faut se battre pour plus de moyens, dans le but de répondre aux besoins réels du personnel et des étudiants. Pour parvenir à cela, nous revendiquons un refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB. Nous dénonçons l’attitude du BEA et de COMAC qui, tout en participant à la campagne de la FEF pour un refinancement de l’enseignement (Wendy contre-attaque), mettent en avant une restriction du temps d’accès au logement !

    Nous pensons que nous arrivons dans une crise du système de représentativité de l’ULB. Le CA fait face à une grave crise interne et le personnel, les chercheurs et une partie des étudiants ne suivent plus leurs délégués (ou alors c’est l’inverse!). Le système actuel est clairement remis en question. Il nous faut un contrôle et une gestion démocratique du personnel et des étudiants, avec des délégués révocables à tout moment par l’assemblée qui les a élus, pour enfin connaître une vraie démocratie à l’université.

    La communauté universitaire se sent concernée par ce qui se passe et recherche des explications. Une Assemblée Générale a déjà été convoquée, qui a rassemblé 400 personnes dans un temps de mobilisation très court. Malheureusement, cette AG a été très confuse et aucune ligne claire n’a pu être tracée. Mais nous avons pu constater la détermination du personnel, des chercheurs et des profs à vouloir continuer le mouvement. Avec moins de préparation et plus de retard, les étudiants vont très certainement les suivre.

  • Rentrée scolaire et limites du système : Plus de moyens pour l’enseignement, maintenant !

    Dans l’édition précédente de Lutte Socialiste, nous avons abordé les conséquences du sous-financement chronique de l’enseignement (voir notre article). La rentrée et les activités d’Etudiants de Gauche Actifs – Secondaire nous a permis de discuter avec de nombreux jeunes étudiants de ce que cela signifiait concrètement pour leur vie à l’école. Petits échos de rentrée…

    Article tiré de l’édition d’octobre de Lutte Socialiste

    Un enseignement gratuit et de qualité ? On en est encore loin…

    Stanislas, 15 ans, Liège

    «Cette année, je suis entré en 4e technique de qualification. Après la fin de la semaine de rentrée, on a reçu la liste du matériel de cours à acheter. Rien que pour les cours normaux (français, anglais, math,…) j’en ai déjà eu pour 114 euros et pour les cours de pratique, on en a pour 100 euros, sans compter la salopette de travail qui revient à 25 euros. A côté de ça, il y a encore tous les livres. Pour le cours d’anglais uniquement, ça faisait 50 euros pour deux livres… En tout, ma rentrée aura coûté environ 350 euros.

    «J’ai vraiment l’impression que l’école ne prévoit rien pour ceux qui n’ont pas assez de moyens. J’ai un ami qui a des problèmes d’argent, quand il en a discuté et a dit que c’était impossible de tout avoir au début, on lui a simplement dit qu’il devait avoir ce matériel et de se débrouiller pour ça.»

    Moins de moyens pour les activités extrascolaires

    Kasper, 17 ans, Gand

    «Je commence cette année ma dernière année secondaire à Gand. Le début de cette année était sans problèmes, comme toujours, mais plusieurs choses peuvent quand même être vues comme des conséquences de la crise. Mon école n’est que partiellement subventionnée, ce qui fait que c’est une école plutôt chère. Avec la crise, cet enseignement est moins accessible pour les gens, ce qui se remarque de suite au nombre d’inscriptions pour le primaire et surtout pour la première année secondaire.

    «En tant que président du conseil des élèves de l’école, je suis l’organisateur principal de beaucoup d’activités extrascolaires, et je constate qu’il y a maintenant moins d’espace pour des excursions ou d’autres chouettes activités extrascolaires. »

    Un enseignement qui n’est tourné ni vers les professeurs, ni vers les élèves

    Maxime, 15 ans, Bruxelles

    «Je rentre en 4e année, en latin-grec, à Bruxelles. L’an dernier, on était déjà beaucoup dans ma classe, et là on va carrément vers les 30 élèves. Et encore, je suis en latin-grec, et ce n’est pas la branche la plus suivie, il y a des classes plus nombreuses. Ce problème de manque de place, c’est un souci pour la concentration, pour la perturbation du cours,… et aussi pour le suivi des élèves qui ont plus de difficultés.

    «D’autre part, je n’ai que deux heures de grec, alors que c’est tout de même mon option principale. On ne demande pas beaucoup l’avis des profs sur leur cours, le nombre d’heures de cours dont ils ont besoin,… Ce n’est quand même pas très logique. Pas mal de profs se plaignent aussi qu’il y a moins de profs et moins de jeunes profs, et s’inquiètent pour la suite. «On a moins d’heures de Gym aussi, et le nombre d’heures de cours de morale est aussi menacé, alors que c’est le seul cours où on nous parle de penser par nous-mêmes et qui offre une certaine ouverture vers la société. On nous dit que les jeunes ne sont pas trop concernés par la politique, mais on ne leur donne rien comme moyen d’expression.

    «Beaucoup pensent que nous n’avons aucun impact. Il y a beaucoup de désillusion. Cela ne vient pas de nulle part, on ne nous apprend pas assez l’esprit de groupe, l’individualisme règne en maître absolu. Nous avons besoin d’un enseignement qui développe le sentiment collectif et la solidarité. Il n’y a rien de plus important.

    «Les activités d’Etudiants de Gauche Actifs – Secondaire, ça sert aussi à montrer qu’on peut faire des choses en se regroupant, à développer la conscience politique des jeunes, à pointer les véritables responsables et c’est très important.»

    A 42 dans une classe…

    Lola, 16 ans, Liège

    «Dans ma classe de 5e, nous étions 39 au tout début de l’année scolaire, et quinze jours plus tard, nous étions 35 élèves. Nous ne devons pas nous plaindre, nous dit-on, étant donné que dans une autre cinquième ils sont 42 !

    «La plupart des classes de l’école sont prévues pour recevoir environ 30 personnes, le constat est donc vite fait : une dizaine de chaises à aller chercher dans d’autres classes (perte de temps à chaque début de cours) et à entasser comme on le peut dans la pièce.

    «On nous dit que cela changera après le 15 octobre, ce qui au final nous aura tout de même fait perdre un mois de cours, car les conditions de travail étant si médiocres, chaque jour qui passe à autant dans une même classe est un jour perdu.»


    7% du PIB pour l’enseignement !

    Dans les années ‘70, le budget de l’enseignement correspondait à 7% du PIB belge (Produit Intérieur Brut = le montant des biens et des services produits en une année). Depuis lors, on est passé à près de 5%, soit une perte d’un montant équivalant à près de 6 milliards d’euros par an! Il n’est donc pas étonnant d’entendre si souvent dire que la qualité de l’enseignement est véritablement en chute libre… C’est pourquoi EGA défend la revendication des syndicats d’une augmentation du budget public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB pour plus de personnel, plus de matériel, etc.

  • Manifeste avec Etudiants de Gauche Actifs – Secondaire, le 29 septembre à Bruxelles – Contre L’EUROPE DES BANQUES & DES MULTINATIONALES

    La Belgique accueille la présidence de l’Union Européenne pour 6 mois. Partout en Europe, les gouvernements ont distribué l’argent public pour sauver les énormes profits des banques.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    L’UE et le FMI (Fonds Monétaire International) essayent de forcer les Grecs à accepter une diminution très forte de leur niveau de vie pour les profits d’une petite poignée. Cela illustre que l’UE ne roule que pour les grandes entreprises et leurs actionnaires. Aujourd’hui c’est aux travailleurs et aux jeunes de payer la crise du capitalisme. Le chômage et la pauvreté s’accroissent et touchent plus fortement les jeunes.

    En Belgique, les 20 milliards d’€ d’aides aux banques (qui représentent plus que le budget de l’enseignement secondaire et supérieur) impliquent une diminution des moyens pour l’enseignement – alors qu’il n’y a pas assez de place dans les écoles et que celle-ci sont surpeuplées -, pour les soins de santé, pour les pensionnés… une diminution énorme du niveau de vie alors que le fossé entre riches et pauvres n’a jamais été aussi large qu’actuellement.

    En Grèce, en France, au Portugal, en Espagne… les protestations se généralisent. Ce 29 septembre aura lieu une journée d’action européenne à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats. Les jeunes sont appelés à prendre la tête de la grande manifestation européenne de 100.000 personnes qui aura lieu à Bruxelles. Cette journée d’action doit constituer le point de départ d’une résistance unifiée des jeunes et des travailleurs à l’échelle européenne.

    Mobilise autour de toi (tes amis, ta famille, tes camarades de classe, etc.) pour prendre part à cette manifestation avec les Etudiants de Gauche Actifs – Secondaire. Non à cette Europe des banques et des multinationales !

    Contre l’Europe de la guerre à Gand !

    EGA et les organisations de paix organisent une manifestation à Gand contre le ministre ‘Crembo’ et le sommet européen des ministres de la guerre ! Le Ministre de la Défense belge, Pieter De Crem, a renforcé la présence belge en Afghanistan alors que la situation de la population afghane ne cesse d’empirer à cause de la guerre. On nous parle de défense de la démocratie et de la liberté, mais cette guerre ne défend que les intérêts des capitalistes. Assurer la domination économique et politique de la région est la seule chose qui compte, et tant pis pour la vie de civils innocents.

    Jeudi 23 septembre, à 19h, au Zuid à Gand

    Action environnement contre Luminus à Liège !

    EGA organise une action contre le fournisseur d’électricité Luminus qui construit des nouvelles centrales thermiques ultra-polluantes. Le nouvel exemple du désastre causé par BP dans le Golfe du Mexique montre que la course aux profits entraîne pollution et dérèglements climatiques.

    Mercredi 15 septembre, à 13h30, devant le siège de Luminus, n°37 Boulevard d’Avroy à Liège

    Contre la Millionaire Fair à Anvers !

    EGA organise une action des jeunes pour l’emploi contre la Millionaire Fair. On n’est pas tous logé à la même enseigne : le 25 septembre, à Anvers, les millionnaires pourront fêter une année d’énormes profits tout en sabrant le champagne au Palais des Expositions dans un luxe décadent, alors que les effets de leur crise frappent les jeunes de plein fouet.

    Samedi 25 septembre, à 14h, Palais des Expositions d’Anvers

    Marches des Jeunes pour l’Emploi à Bruxelles et Charleroi !

    Le chômage et la précarité augmentent fortement chez les jeunes. On est jeté à la porte des entreprises comme de vulgaires kleenex, afin de préserver les rémunérations d’actionnaires à l’avidité illimitée qui ne se soucient pas qu’on ait une vie et un avenir. C’est pourquoi EGA, avec les Jeunes FGTB, les JOC (Jeunesses Ouvrières Chrétiennes) et d’autres partenaires organise des marches des jeunes pour l’emploi locales à Bruxelles et à Charleroi.

    Jeudi 14 octobre, à 18h, Place Anneessens à Bruxelles – Jeudi 28 octobre, à 18h à Charleroi

    Pourquoi rejoindre EGA ?

    L’avenir que nous réserve le capitalisme est fait de guerres, de misère, d’exploitation et de désastres écologiques. De bonnes conditions de vie dans un environnement sain, un emploi décent, un enseignement gratuit et de qualité… sont autant d’aspirations qui se heurtent violemment aux limites de ce système basé sur la course aux profits d’une petite élite.

    Ce n’est pas une fatalité. Pour changer cela, nous devons agir et nous organiser politiquement. Les Etudiants de Gauche Actifs luttent quotidiennement parmi la jeunesse pour en finir avec ce système et pour construire une société harmonieuse où la production est démocratiquement organisée afin de satisfaire les besoins de tous, une société socialiste. Rejoins-nous !

  • Non au Tess, non au processus de Bologne, 7% du PIB pour l’enseignement maintenant!

    Suite aux nombreux problèmes dans l’enseignement, un groupe d’élèves de l’Athénée Royal d’Uccle 1 a décidé de se réunir sous la bannière du Mouvement des Etudiants d’Uccle 1 (MEU1) pour organiser une action de grève le vendredi 7 mai. Les trois revendications principales étaient ‘‘Contre le TESS!’’; ‘‘Contre le processus de Bologne!’’; ‘‘Pour le refinancement public de l’enseignement, à hauteur de 7% du PIB!’’ Le personnel de l’école avait aussi organisé, au même moment, une journée de grève suite à un problème interne.

    Rapport issu de mouvementdesetudiants.skyrock.com

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    A lire également:

    > Tract du Mouvement des Etudiants d’Uccle 1 (MEU1)

    > NON au TESS, OUI à plus de moyens pour l’enseignement!
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    La direction, prévenue la veille, a eu tôt fait d’ordonner à tous les enseignants de mener une campagne de désinformation et de menacer les élèves dans leurs classes. Heureusement, certains enseignants n’ont pas accepté cela, mais ils n’ont pas pu prendre de position favorable à cette action qui défendait aussi leurs propres intérêts.

    Le piquet de grève était prévu devant l’école à partir de 7h30. La police avait été prévenue à l’avance et a de suite réprimé l’action. Certains enseignants et les forces de l’ordre ont fait bloc devant l’entrée et ont forcé tous les élèves qui arrivaient à rentrer dans l’école, en usant parfois de menaces.

    Aucun tract n’a pu être distribué et aucune explication n’a pu être donnée. La préfète avait «permis» aux organisateurs de «manifester» leur position de 7h30 à 8h10, c’est-à-dire jusqu’au début des cours ; malheureusement, même cela n’a pas pu être possible car les policiers ont menacé de nous embarquer pour ‘‘trouble de l’ordre public’’

    Cependant, à la demande de quelques élèves extérieurs au MEU1, un sit-in s’est organisé dans la cours de récréation. Cette action a réuni quelques 200 personnes à son point le plus haut et a alterné des interventions politiques, des témoignages et des slogans tels que «Du fric, du fric, pour l’enseignement public ! Du blé, du blé, pour étudier !» et «Le TESS, le TESS, le TESS oppresse ! Il faut, il faut, il faut qu’il disparaisse ! Et c’est, et c’est, pour ça qu’on manifeste !» L’action a aussi été animée grâce à de la musique en direct et à une sono.

    Ce sit-in a été l’occasion de faire voter les trois revendications, acceptées par la grande majorité ; mais ce fut aussi l’occasion de proposer un suivi des actions et de la lutte, proposition qui a aussi trouvé une grande majorité de partisans. Le rassemblement s’est dissous de lui-même par manque de mouvement avant la récréation de 10h40.

    Aucun incident n’est à déplorer si ce n’est l’incompréhension totale d’une partie du corps enseignant qui s’est clairement placée du côté de ses propres exploiteurs… Les organisateurs risquent des sanctions pour avoir osé tenter de manifester leur mécontentement face à leurs conditions de travail ; l’événement reste donc à suivre…

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