Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • [PHOTOS] Rassemblement et assemblée populaire à l’appel des Comités d’Action Europe

    Ce mercredi 22 juin, à la veille de l’ouverture d’un nouveau sommet européen des chefs d’Etats à Bruxelles, quelques centaines de syndicalistes, de travailleurs et de jeunes se sont rassemblés au Rond point Schuman (au lieu du sommet) à l’appel des Comités d’action Europe. Une Assemblée Populaire y a pris place contre les plans d’austérité imposés à la Grèce, au Portugal et à l’Irlande par le FMI, la BCE et la Commission Européenne ainsi que contre le projet de "gouvernance économique", un système contraignant visant à imposer l’austérité dans chaque pays de l’UE qui a été adopté par le parlement européen ce jeudi 23 juin.

    Par Boris, photos de Karim et Pablo (Bruxelles)

    L’Assemblée Populaire a aussi permis une rencontre et un dialogue entre différents délégués et militants (les Comité d’action Europe rassemblent surtout des syndicalistes) ainsi qu’avec un certain nombre de jeunes qui participent au mouvement des Indignés en Belgique. Plusieurs membres du PSL sont intervenus à l’Assemblée, entre autres pour défendre une orientation des actions de la jeunesse vers le mouvement de travailleurs et également pour défendre la nécessité d’avoir une alternative au capitalisme.

    Paul Murphy, l’eurodéputé irlandais du Socialist Party (le parti-frère du PSL en Irlande) est également intervenu afin d’exprimer que ce n’est pas dans l’enceinte du Parlement que l’on va bloquer la volonté de faire payer la crise aux travailleurs et à leurs familles, mais bien avec des mouvements de résistance, comme cela se déroule actuellement en Grèce. Il a aussi mis en avant l’initiative prise en commun avec 11 autres eurodéputés de la Gauche Unitaire Européenne à l’occasion de la manifestation européenne de la Confédération Européenne des Syndicats qui s’est tenue ce 21 juin au Luxembourg. Ils défendent l’idée d’une journée d’actions coordonnées à l’échelle européenne avec l’idée d’une grève générale européenne de 24 heures. Plusieurs intervenants sont d’ailleurs également intervenus par la suite en reprenant cette idée d’une grève générale européenne de 24 heures.

    Après l’Assemblée, deux à trois cents personnes ont manifesté jusqu’au Parlement européen. La manifestation pacifique a été attaquée par la police, qui a lancé des gaz lacrymogènes et arrêté plusieurs jeunes. Une assemblée a alors pris place devant le Parlement. Les dernières personnes présentes ont été dispersées par les charges successives de la police et par les gaz.

    Photos de Karim

    Photos de Pablo

  • [PHOTOS] Manifestation des Indignés à Bruxelles

    Ce dimanche 19 juin, un millier de personnes, surtout des jeunes, ont manifesté àBruxelles pour la journée de protestation internationale appelée par les Indignés espagnols. La manifestation partie de la place Flagey et s’est terminée devant le parlement européen afin de protester contre les politiciens traditionnels qui ne nous représentent pas, contre le chômage et la précarité ainsi que contre les plans d’austérité imposés par l’Union Européenne. Ensuite, une Assemblée populaire s’est tenue dans la gare, pour cause de pluie. Nos idées ont fort bien été accueillies et 35 exemplaires de notre mensuel Lutte Socialiste ont été vendu.

    Par Boris

    Prochain rdv:Rassemblement et assemblée populaire à l’appel des Comités d’Action Europe – 22 juin – Bruxelles – 18h Rond Point Schuman

  • [PHOTOS] Manifestation des Indignés à Bruxelles (2)

    Ce dimanche 19 juin, un millier de personnes, surtout des jeunes, ont manifesté à Bruxelles pour la journée de protestation internationale appelée par les Indignés espagnols. La manifestation partie de la place Flagey et s’est terminée devant le parlement européen afin de protester contre les politiciens traditionnels qui ne nous représentent pas, contre le chômage et la précarité ainsi que contre les plans d’austérité imposés par l’Union Européenne. Ensuite, une Assemblée populaire s’est tenue dans la gare, pour cause de pluie. Nos idées ont fort bien été accueillies et 35 exemplaires de notre mensuel Lutte Socialiste ont été vendu.

    Par Karim

    Prochain rdv:Rassemblement et assemblée populaire à l’appel des Comités d’Action Europe – 22 juin – Bruxelles – 18h Rond Point Schuman

  • Gaume – Week-end de formation marxiste

    Week-end du 2 et 3 juillet 2011, organisé par les Etudiants de Gauche Actifs – Liège.

    Ces derniers mois, nous avons été frappés et enthousiasmés par les évènements de Tunisie, d’Egypte, d’Espagne ou encore de Grèce, qui illustrent que la colère peut exploser en une situation de révolte – jusqu’à s’étendre à la révolution – alors qu’un calme relatif régnait peu de temps auparavant.

    Tract d’EGA-Liège

    La situation sociale en Belgique est, tant que maintenant, assez calme. Sans gouvernement réel – et même si le manque de moyens se fait déjà cruellement sentir dans l’enseignement, les transports publics,… – aucun plan d’austérité n’est encore sur la table. Mais plus de vingt milliards d’euros ont été donnés aux banques dans notre pays, et les partis traditionnels préparent la plus grande attaque antisociale depuis la seconde guerre mondiale (plus de vingt milliards économisés sur les budgets de l’Etat d’ici 2015). La révolte de pays comme la Grèce ou l’Espagne sera alors aux portes de nos villes. D’ici là, à nous de nous préparer, à nous de commencer à organiser la résistance.

    C’est dans ce cadre que se place ce week-end de formation politique début juillet, pour discuter en profondeur de l’idéologie marxiste qui est à l’origine de notre programme et de nos interventions. Même si certains thèmes abordés peuvent sembler très historiques, l’idée est de les présenter sur base des caractéristiques de la période présente, sur base de l’actualité, et de laisser une large place au débat.

    • L’économie marxiste : Comprendre la crise économique afin de mieux pouvoir anticiper ce qui peut encore arriver et adapter notre programme.
    • La croissance de l’extrême-droite en Allemagne dans les années ‘30 : Dans plusieurs pays, surtout en Europe de l’Est, l’extrême-droite et la droite populiste sont en pleine progression. Comment combattre ce phénomène? Comment aurait-on pu éviter l’arrivée au pouvoir d’Hitler dans les années ‘30? Cette époque et la nôtre se situent après deux grandes crises économiques, mais la situation est-elle comparable?
    • La théorie de la révolution permanente : Derrière ce terme, il y a plusieurs questions : la lutte pour le socialisme est-elle réaliste pour les pays les moins développés économiquement ? Dans une dictature, doit-on mettre de côté cette question pour s’orienter sur la chute du régime?
    • Construire un parti révolutionnaire: pourquoi et comment? Comment se préparer à des périodes d’éruption sociales? Pourquoi un parti révolutionnaire est-il révolutionnaire? Quelle est le rôle d’une direction dans un mouvement?
    • Le matérialisme historique : On nous présente l’histoire comme étant celle des grands hommes. Mais quelles sont les forces sociales qui font évoluer l’histoire? Comment regarder le passé pour mieux comprendre le présent et anticiper l’avenir? Quelles grandes leçons retenir des luttes précédentes ?

    Ce week-end se déroulera en Gaume, dans le sud de la Belgique, dans une grande maison avec tout le confort nécessaire à la cohabitation d’un grand groupe de personnes. Il nous sera possible d’avoir les discussions à l’intérieur ou à l’extérieur si le temps le permet. Il y a un départ collectif le vendredi en soirée, et il est aussi possible d’arriver le samedi matin en train. Nous reviendrons le dimanche soir. La participation sera de 10 euros pour le logement et la nourriture.

    Pour plus de précisions et pour vous inscrire, contactez Simon à simonhupkens@yahoo.fr ou au n° 0497/23.33.16

  • Les jeunes dans les grèves enseignantes de 1996

    Délégation lycéenne en France contre les attaques sur les fins de carrière (octobre 2010)

    La grève du mois dernier dans l’enseignement francophone était la première depuis les grèves de 1996 qui avaient paralysé les écoles pendant près de 4 mois. Les jeunes avaient alors massivement pris part au mouvement. Nous avons discuté avec un des délégués des élèves, actif à Bruxelles à cette époque.

    Lutte Socialiste : pourquoi êtes-vous entrés en grève en ’96 ?

    ‘‘C’était contre le ‘‘plan Onkelinx’’ qui visait à supprimer 3.000 postes de profs. Les assainissements des années ‘80 et ‘90 avaient déjà largement détérioré notre enseignement. Les profs étaient alors entrés en grève non seulement pour leurs conditions de travail, mais aussi pour le droit des jeunes à avoir un enseignement de qualité, et cela nous a stimulé à entrer en action. Nos bâtiments et infrastructures étaient vieillots et délabrés et les classes surpeuplées. Notre révolte était alimentée pas le ras-le-bol des écoles-poubelles.’’

    LS : Comment la grève s’est-elle organisée ?

    ‘‘Des étudiants du secondaire étaient déjà partis en grève dans quelques écoles. Avec un petit groupe, nous avons voulu faire de même et nous avons organisé une Assemblée Générale durant la récré. La grève y a été votée pour la journée. On a manifesté toute la journée, en faisant débrayer de nombreuses écoles tout au long. Partis peu après 10h à quelques centaines, nous avons fini à plusieurs milliers. A partir de là, la grève a été solide et toujours bien suivie chez nous tandis que le mouvement s’élargissait à d’autres établissements.

    ‘‘On avait de bons contacts avec les profs grévistes, on se relayait pour les piquets, les jeunes l’organisant du lundi au jeudi et eux le vendredi. Ce jour là, on allait à l’école débattre du mouvement, faire les calicots le matin et, après la récré, on se rassemblait en Assemblée Générale et on reconduisait la grève.

    ‘‘Il y avait à Bruxelles une coordination de grève, l’AGEB (Assemblée générale des élèves de Bruxelles), où de un à trois délégués élus en AG dans leur école pouvaient participer. Au plus fort du mouvement, plusieurs dizaines d’écoles y envoyaient leurs délégués. On y échangeait les expériences, on organisait les manifestations, on renforçait les piquets de grèves d’autres écoles et on y discutait des revendications.’’

    LS : Quel impact a eu ce mouvement dans la jeunesse ?

    ‘‘Beaucoup de jeunes se sont radicalisés au travers de leurs expériences concrètes au fur et à mesure du mouvement. On comprenait bien que le PS appliquait une politique d’assainissement au service des riches, tout comme les autres partis. On avait d’ailleurs bloqué avec les profs leurs activités de 1er mai. La répression policière entraînait aussi des discussions sur le rôle de l’État et tout ce qui concernait l’école était remis en question.

    ‘‘Malheureusement, l’absence d’une organisation de jeunes comme les Étudiants de Gauche Actifs (EGA, organisation étudiante du PSL) active dans le mouvement avait pour conséquence que beaucoup de choses restaient confuses et que, par exemple, nos slogans dans le mouvement restaient très peu politiques. La nécessité d’élargir la lutte en nous orientant vers le mouvement ouvrier faisait également défaut. Le gouvernement a pu faire passer ses mesures de force. Mais plus rien n’était comme avant pour notre génération, notre lutte avait profondément changé toute l’atmosphère et la vie dans l’école.’’

  • [PHOTOS] Manifestation de la FEF

    Hier, quelques centaines de manifestants ont défilé à Bruxelles à l’appel de la FEF (Fédération des étudiants francophones) afin de réclamer une diminution du coût des études supérieures par un refinancement de l’enseignement à hauteur de minimum 7% du PIB. Les Etudiants de gauche Actifs étaient présents, et sont intervenus dans la manifestation aux côté des Jeunes-FGTB derrière des slogans portant sur la gratuité des études ou anticapitalistes.

  • [PHOTOS] Manifestation de la FEF (2)

    Hier, quelques centaines de manifestants ont défilé à Bruxelles à l’appel de la FEF (Fédération des étudiants francophones) afin de réclamer une diminution du coût des études supérieures par un refinancement de l’enseignement à hauteur de minimum 7% du PIB. Les Etudiants de gauche Actifs étaient présents, et sont intervenus dans la manifestation aux côté des Jeunes-FGTB derrière des slogans portant sur la gratuité des études ou anticapitalistes.

    Par pablo V.

  • Protestation étudiante à Anvers

    Ce mercredi 30 mars a eu lieu une manifestation au campus de l’université d’Anvers. La centaine d’étudiants, et quelques travailleurs, voulaient protester contre la politique asociale qui consiste à démolir les kots sociaux. Ils ont manifesté pour plus d’investissements dans l’enseignement, pour la conservation des services sociaux et leur renforcement ainsi que pour trouver une alternative aux kots maintenant démolis. À la fin de la manifestation, une pétition de 2.500 signatures, dont 1.800 des d’étudiants de l’université d’Anvers, a été remise au recteur.

    Photos par Jente

  • Sauver l’enseignement

    Depuis 1980, il faut savoir que le budget pour l’enseignement (avec des hauts et des bas) se réduit comme une peau de chagrin. En 1980, le gouvernement consacrait encore plus de 7% du PIB à l’enseignement, aujourd’hui c’est moins de 5,5%. Ce qui équivaut à 6 milliards d’euros d’économies par ans qui se font cruellement sentir par les étudiants. Les Etudiants de Gauche Actifs appellent activement à participer à la manifestation à l’initiative de la FEF pour une diminution des coûts des études et refinancer publiquement l’enseignement à hauteur de 7% du PIB.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Manifestation ce 6 Avril 2011, à 14h gare du midi

    Dans le secondaire :

    Le décret Robin des bois de la ministre Simonet prévoit de diminuer d’un montant de 8 millions d’euros les subsides des 60% des écoles les plus ‘’riches’’ pour les donner aux 25% des écoles les plus pauvres. Comme si, après tant d’années d’attaques budgétaires sur les services publics dont l’enseignement, il restait encore quelque chose de “trop” dans les caisses… La coalition Olivier (PS-CDh-Ecolo) veut ainsi faire croire qu’il fait des efforts mais il n’est en réalité question que de ‘‘faire circuler’’ l’argent d’un côté à l’autre sans remédier au problème fondamental.

    Le véritable problème, c’est qu’il y a un manque criant de moyens publics dans l’enseignement, avec en conséquence un manque d’écoles, des classes surpeuplées, un manque de personnel, des bâtiments scolaires délabrés et la multiplication des préfabriqués. Il n’y a pas d’écoles « riches » et d’écoles « pauvres » ! Il n’y a que des écoles pauvres et d’autres écoles très pauvres ! Il nous faut un vrai plan Robin des Bois qui reprend l’argent aux Super-Riches pour refinancer l’enseignement !

    Dans le supérieur :

    Depuis 1995, le nombre d’étudiants a grimpé de 34,1% dans les universités et hautes écoles, alors que le personnel enseignant a baissé de 1,8%. Le sous-financement chronique auquel fait face l’enseignement supérieur pousse de plus en plus les établissements à licencier du personnel, à en finir avec les services sociaux et à rechercher un financement du privé, quitte à mettre en péril l’indépendance de la recherche et la qualité de nos cursus. On voit déjà aujourd’hui la mise en place de mesures visant à standardiser le nombre de crédits par cours, ce qui revient concrètement à une réduction de l’offre d’éducation, refus d’inscription, privatisation des kots étudiants…

    Résistons à l’austérité !

    Pourtant de l’argent il y en a : le gouvernement n’a eu aucun problème à débourser 20 milliards d’euros pour les grands actionnaires des banques. Il a donné 9 milliards d’€ de diminution de charge aux grands patrons en 2010; les spéculateurs! Alors que les profits des grandes entreprises et des banques atteignent à nouveau des montants exorbitants, ils veulent nous faire payer leur crise. Peu importe la composition du futur gouvernement, ils sont tous d’accord qu’il faut couper 25 milliards d’euros dans le budget, et faire des économies sur le dos des jeunes et des travailleurs; l’enseignement ne sera pas épargné.

    Irlande, Espagne, Grèce, Italie, Grande-Bretagne, France, Autriche… dans tous ces pays, des protestations ont eu lieu ces 12 derniers mois contre les coupes budgétaires dans l’enseignement. Ce qu’il nous faut c’est établir un débat ouvert entre les étudiants et le personnel (aux travers des organisations syndicales) pour préparer une résistance offensive à l’austérité qu’on nous promet. Cette manif est un bon pas pour s’y préparer.

    • Pas question de payer leur crise !
    • Plus de moyens publics ! 7% du PIB pour l’enseignement !
    • Pour un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
    • Non au processus de Bologne ! Non aux suppressions de cours ! Pas d’ingérence du secteur privé sur la recherche et sur nos campus !
    • Stop aux privatisations des services sociaux, des restos et des kots !
    • Pour des investissements publics pour des repas de qualité à prix démocratiques & des kots à prix abordable pour tous !
    • Gratuité de l’accès à la culture et aux transports en commun !
  • Du pognon pour l’éducation!

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    Socialisme 2011 – Les jeunes en lutte pour leur enseignement et leur avenir

    L’impact de la crise du capitalisme frappe les jeunes de plein fouet. On parle d’une "génération perdue" confrontée à un chômage de masse, à la pauvreté, à la dégradation de l’enseignement. Des mouvements de masse des jeunes n’acceptant pas cette fatalité et contestant les plans d’austérités a déjà vu le jour dans plusieurs pays en Europe. Blocages d’écoles et d’unifs, grèves et manifestations de masse,… Cette résistance de la jeunesse peut jouer un rôle crucial dans le développement de mouvement plus large dans la société. Une commission de Socialisme 2011 est consacrée à ce thème.

    Samedi 12 mars, de 15.30h à 18.00h

    Avec: Paul Cannalan, organisateur national de la campagne "Youth fight for jobs and éducation" qui joue un rôle important dans le mouvement des étudiants en Angleterre, Alex Lecoq, étudiant à Rouen a été l’un des organisateurs dans sa fac de la lutte contre la réforme des pensions de Sarkosy et Mathias Vanderhoogstraten des Etudiants de Gauche Actifs, qui apportera le point de vue d’EGA sur la manière de préparer également la résistance en Belgique.

    => Plus d’infos
    [/box]

    Rassemblement contre le décret Robin des bois

    Ce mercredi 9 février, une trentaine d’élèves du secondaire ont manifesté devant la Communauté française à l’appel des Etudiants de Gauche Actifs – secondaires Bruxelles. La ministre Simonet avait déjà averti qu’elle refusait de nous recevoir pour entendre nos revendications. Le rassemblement fut très animé et s’est terminé par une petite assemblée d’évaluation afin d’envisager la suite.

    Le décret Robin des bois de la ministre Simonet prévoit de diminuer d’un montant de 8 millions d’euros les subsides des 60% des écoles les plus ”riches” pour les donner aux 25% des écoles les plus pauvres. La coalition Olivier (PS-CDh-Ecolo) veut ainsi faire croire qu’il fait des efforts mais il n’est en réalité question que de ”faire circuler” l’argent d’un côté à l’autre sans remédier au problème fondamental.

    Le véritable problème, c’est qu’il y a un manque criant de moyens publics dans l’enseignement, avec en conséquences un manque d’écoles, des classes surpeuplées, un manque de personnel, des bâtiments scolaires délabrés et la multiplication des préfabriqués. Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA) sont d’accord avec les syndicats pour dire qu’il n’y a pas d’écoles ”riches” et d’écoles ”pauvres” : il n’y a que des écoles pauvres et d’autres très pauvres ! En appelant à résister à la shérif Simonet, EGA défend la nécessité de l’élaboration d’un vrai plan Robin des Bois, un plan destiné à reprendre l’argent aux Super-Riches, les grands actionnaires, pour un refinancement public l’enseignement à hauteur de 7% du Produit Intérieur Brut.

    Le décret Robin des bois a été approuvé lors du budget 2011 par la commission finances de la Communauté française, le 30 novembre, juste avant les examens. Cette action des Étudiants de Gauche Actifs devait normalement se dérouler la veille d’une réunion entre les syndicats et la ministre Simonet consacrée à l’accord sectoriel portant sur les années 2011 et 2012. Les syndicats s’opposent au gouvernement, sur la question du décret Robin des bois, mais aussi sur celle de l’allongement de l’âge de départ à la prépension des profs à 58 ans. C’est pour cela qu’un arrêt de travail avait été observé le 30 novembre dernier. Mais mercredi soir, on apprenait que Simonet annulait la réunion, sous le prétexte que les propositions du gouvernement Olivier ne seraient pas prêtes. Cela permettrait-t-il surtout de temporairement éviter de mettre de l’huile sur le feu, en plein conflit social autour de l’Accord Interprofessionnel, en ouvrant une confrontation avec les enseignants et le personnel ?

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop