Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Gand: Protestation ce 10 novembre contre une marche fasciste

    Ce mardi 10 novembre, la N-SA, une organisation ouvertement fasciste, organise une manifestation autorisée à Gand. Apparemment, les autorités gantoises ne voient pas de problème à livrer la ville une nuit durant aux agissements d’un groupuscule de néonazis violents qui ont déjà pas mal à se reprocher. Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA-ALS) pensent que nous ne pouvons pas laisser de semblables groupuscules marcher à Gand sans opposition.

    Appel des Etudiants de gauche Actifs et de Blokbuster

    La N-SA (Alternative Nationale-Solidariste) est une organisation d’extrême-droite basée sur les théories fascistes et dont les rangs ont été rejoints par quelques membres du Vlaams Belang. Ce groupuscule a récemment fait parler de lui dans les médias suite à un reportage consacré à leur congrès et dans lequel on a pu voir quelques dizaines de néonazis écouter des discours nazis consacrés entre autres au thème d’une Europe blanche et à la haine des juifs. Quand ces individus sortent en rue, ils ne craignent pas de recourir à la violence contre ceux qui défendent une autre opinion que la leur ou dont la couleur de peau ne leur reviennent pas. EGA a déjà pu constater cela plusieurs fois, notamment avec la récente tentative de quelques membres du NSV et du NSA d’empêcher par la force la tenue d’un meeting EGA à Anvers (voir notre article à ce sujet). Ce groupuscule entretient également des liens avec Nation, un groupe marginal de néonazis francophones. Jeunes Nations appelle d’ailleurs à manifester avec la NSA ce 10 novembre.

    La manifestation de la NSA «contre la violence» n’est qu’une excuse pour semer la violence et rendre dangereuse la ville de Gand. Ils veulent manifester contre la soi-disant violence antifasciste. Nous ne nous sentons pas concerné, la violence ne fait pas partie de nos méthodes de lutte. EGA se distancie de ce genre de méthodes et les condamne clairement.

    Une action non-violente dans les milieux étudiants clarifie que le N-SA n’est pas le bienvenu et que les étudiants rejettent leur violence et leur idéologie. D’autre part, à la veille de l’armistice, les rues seront fort fréquentées et la N-SA peut se mêler aux étudiants après sa manifestation pour intimider ceux qui pensent «autrement». Ce n’est qu’en se rassemblant dans la rue que l’on peut forcer les autorités à ne pas laisser les fascistes traîner dans le voisinage étudiant et les forcer à rentrer le plus rapidement possible chez eux.

    Le N-SA prétend proposer une alternative anti-capitaliste face à la crise actuelle, mais il ne s’agit en réalité que d’un message fasciste et nazi. Faute d’une opposition de gauche combative, en ces temps de crise, de semblables groupes fascistes peuvent gagner du terrain. S’en prendre à la croissance de l’extrême-droite ne peut se faire qu’en s’en prenant aux causes de ce développement. Entre-temps, nous ne devons bien entendu pas rester bras croisés et leur laisser ainsi le champ libre pour répandre leur violence. Mais nous devons clairement affirmer qu’il faut s’attaquer aux problèmes sociaux tels que le chômage et la pauvreté pour bloquer l’extrême-droite. Voilà le terreau sur lequel l’extrême-droite peut croître.

    Les Étudiants de Gauche Actifs et la campagne antifasciste flamande Blokbuster appellent chacun à mobiliser avec nous contre le N-SA ce 10 novembre.

    Nous nous rassemblerons au Blandijn à 19h30 et irons en direction d’Overpoort pour une action non-violente. Nous voulons assurer que les quartiers étudiants restent protégés de la propagande fasciste et que les étudiants soient prévenus de ce qui pourrait arriver la nuit. Selon nous, cela n’a pas de sens d’engager une confrontation avec le N-SA. L’establishment pourrait mettre les antifascistes au même niveau que les néonazis violents, mais nous voulons que ce soient notre nombre et notre message qui dominent.

  • Conférence Nationale EGA: succès rencontré dans une atmosphère combative

    Ce samedi 24 octobre, une septantaine d’étudiants du secondaire et du supérieur de tout le pays s’étaient rendus à Bruxelles pour assister à la Conférence Nationale des Étudiants de Gauche Actifs. Plusieurs membres ont ainsi pu parler des thèmes politiques autour desquels nous sommes actifs ainsi que de nos campagnes et de l’expérience que nous en avons retiré. D’autre part, des invités internationaux ont parlé de la lutte des jeunes dans leur pays.

    Par Mathias (Gand)

    Cette conférence s’est déroulée sous lis signe de la crise capitaliste et de son impact sur les conditions de vie des jeunes dans leurs écoles, universités, milieu de vie ou sur le (maigre) marché de l’emploi. Le taux de chômage officiel des jeunes est 30% supérieur à celui de l’an dernier, ce qui illustre on ne peut mieux que les jeunes travailleurs sont parmi les premières victimes de la crise. D’autre part, notre enseignement, déjà en disette depuis longtemps, est confronté à des économies énormes faites de privatisations, de licenciements et d’une baisse immense de sa qualité.

    Julien est intervenu pour aborder les campagnes des Étudiants de Gauche Actifs – Secondaire à Bruxelles et a donc parlé des comités écoliers que nous avons mis en place en solidarité avec les actions des enseignants à Bruxelles. Michael et Myriam ont eux aussi parlé d’assainissements, mais dans l’enseignement supérieur du côté francophone et néerlandophone. A l’ULB, EGA a déjà organisé de premières actions contre les privatisations avec ATTAC et les Étudiants Socialistes-ULB. Avec plus de 40 étudiants, un comité a été mis en place contre la commercialisation de l’enseignement et pour revendiquer un minimum de 7% du PIB pour l’enseignement. Donna Litzou, de notre organisation-sœur grecque, a parlé de la situation dans son pays. En Grèce, seuls 2,7% du PIB sont consacrés à l’enseignement.

    Mais nous sommes aussi actifs à l’extérieur des universités pour défendre les intérêts des jeunes contre la soif de profit du capitalisme. Aurore a ainsi parlé du chômage des jeunes dans sa région, le Borinage. Là-bas, il s’agit de plus de 40%, surtout de jeunes femmes, et il est très difficile de parvenir à obtenir un emploi décent. Aurore a aussi évoqué le lancement d’initiatives pour des marches de jeunes pour l’emploi locales afin de se battre pour de véritables emplois, avec de bons salaires. Matt Dobson, d’Angleterre, a entre autres parlé dans son discours d’ouverture du succès et des possibilités qui se présentent à la campagne Youth Fight For Jobs en Grande-Bretagne.

    Jarmo, d’Anvers a fait un appel pour manifester en mars contre le NSV à Anvers. Nos étudiants ont dû défendre, avec succès, leur meeting à Anvers contre une charge des étudiants néofascistes du NSV, mais il a en même temps souligné qu’il était nécessaire de rendre clair par une grande manifestation que ce groupuscules n’est pas le bienvenu dans la société.

    La conférence a brillé de par la confiance de nos membres envers leurs capacités et le potentiel auquel EGA fait face. Un grand enthousiasme était aussi présent pour mener des actions contre le capitalisme. Le premier mois de cette année académique uniquement, plus de 300 étudiants ont participé à nos meetings «Marx avait raison». Nous volons utiliser cet intérêt renouvelé envers les idées du marxisme pour non seulement remettre le marxisme à l’ordre du jour, mais aussi pour renforcer la lutte contre le capitalisme à l’école, à l’université, sur les milieux de travail, etc.

  • ULB – NON à la marchandisation de l’enseignement !

    Hier après-midi, une cinquantaine d’étudiants de l’ULB ont défié le rectorat et mis la pression sur les autorités pour qu’elles arrêtent de faire appel aux fonds privés pour financer l’université. Cette action était à l’initiative des Etudiants de Gauche Actifs, d’ATTAC-ULB et des Etudiants Socialistes et a revendiqué plus de moyens publics pour l’enseignement, tout simplement l’opposé de ce qui est proposé dans les plans d’austérité que le gouvernement met en place pour rembourser les milliards offerts aux banques et aux actionnaires. Il n’est pas question que les étudiants et les profs payent pour leur crise! Ce n’est qu’un début, continuons le combat.

    Photos par Boris

  • ACTION le 14/10 contre les fonds privés à l’ULB !

    NON à la marchandisation de l’enseignement !

    Face aux manques de moyens dans l’enseignement, le Recteur de l’ULB, Vincke, propose de faire appel au privé. Ainsi, il vient de mettre sur pied une « fondation d’utilité publique » dont le rôle sera de trouver des fonds privés pour financer l’ULB. Ceci ne se fera bien sûr pas sans contrepartie: les diplômes devront répondre aux besoins et exigences des entreprises.

    Tract d’EGA

    Il y a un an déjà, le gouvernement a donné des milliards pour sauver les banques. Par contre, jamais il n’a bougé le petit doigt pour la santé, l’enseignement, les services publics ou encore pour sauver les emplois. Mais même avec cela, ce gouvernement de centre « gauche » ose encore s’attaquer à l’enseignement secondaire et supérieur. Les 30 millions d’€ obtenus en 2004 par la lutte des hautes écoles pour le refinancement de l’enseignement supérieur devaient être distribués sur 8 ans ; ils seront distribués sur 15 ans, ce qui revient à réduire le refinancement de moitié.

    Cet appel aux fonds privés s’inscrit dans la droite ligne du processus de Bologne qui vise à créer des universités d’élite pour le marché, comme aux Etats-Unis. Ainsi, les cours seraient vus en terme de rentabilité et les facultés inintéressantes pour les entreprises, comme Philo&Lettres, se verraient sous financées. Seules les facultés qui rapportent aux entreprises seraient prise en considération. Le nouveau bâtiment Solvay, par exemple, est déjà financé à 50% par le mécénat et l’administration prévoit déjà de construire un nouveau projet de prestige : une Maison européenne de la Recherche (4 millions d’euro). Le Recteur a affirmé : « On ne se rend pas compte de la fortune de certaines personnes dans le monde, qui seraient intéressées d’associer leur nom à notre recherche ». Mais veut-on associer nos recherches et notre unif à des noms d’entreprises et de multinationales qui gaspillent nos richesses, licencient les travailleurs, détruisent la planète et sèment la misère dans les pays du monde néo-colonial. Veut-on devenir leurs sous-traitants pour leurs recherches et leurs formations ?

    Contre cela, nous revendiquons un refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB comme il était dans les années ’80. Nous organisons également une action de protestation contre la marchandisation de l’université, qui ne remet pas en cause le problème du financement public qui se réduit comme une peau de chagrin. Cette action est aussi une action de solidarité avec la lutte des profs et du personnel de l’enseignement secondaire qui, eux aussi, subissent de sévères diminutions de conditions de travail.

    • NON aux fonds privés !
    • STOP à la marchandisation de l’enseignement ! Pas d’ingérence du secteur privé sur la recherche !
    • POUR un refinancement public et massif de l’enseignement à tous les niveaux, à hauteur de 7% du PIB minimum!
    • POUR un enseignement gratuit, de qualité et accessible à tous et toutes !

    Action à l’ULB au campus du Solbosch le mercredi 14 octobre à 12h30 ! RDV devant les marches du foyer.


    Tract en commun

    Cette action a été organisée par EGA, ATTAC-ULB et les Etudiants-Socialistes. Voici ci-dessous le tract en commun.

  • ACTION le 14/10 contre les fonds privés à l’ULB ! NON à la marchandisation de l’enseignement !

    Ça y est, le gouvernement a déjà annoncé de grandes mesures d’austérité dans l’enseignement! Les premières étaient dirigées contre l’enseignement secondaire, lorsque la ministre D. Simonet a annoncé les plans d’économie dans le budget de l’enseignement: Faire travailler les profs plus longtemps pour un même salaire, repousser l’âge de la prépension de 55 à 58 ans, et autres. La réaction a été claire: les enseignants ne laisseront pas passer un tel plan de régression sociale. Bien que la ministre se soit rétractée, elle et sa clique continuent de chercher des pistes pour rétrécir sévèrement ce budget. Pour l’heure, il s’agirait de figer le budget prévu pour l’entretient des écoles et de diminuer le personnel administratif et ouvrier (PAPO) alors que celui-ci est déjà en sous effectif.

    Par Myriam, EGA-ULB

    L’enseignement supérieur ne sera pas non plus épargné. En effet, à cette mesure s’est ajouté le plan d’économies dans les universités: les 30 millions d’€ obtenus en 2004 par la lutte des hautes écoles pour le refinancement de l’enseignement supérieur devaient être distribués sur 8 ans, ils seront distribués sur 15 ans, ce qui revient à réduire le refinancement de moitié. Pour y répondre notre cher recteur Vinke propose de faire appel au privé. Ainsi, il vient de mettre sur pieds une « fondation d’utilité publique » (quel joli mot fourre-tout) dont le rôle sera de trouver des mécènes privés pour financer l’ULB.

    Ce à quoi on assiste n’est rien de moins que la conséquence économique prévue par le processus de Bologne, conséquence que l’on avait déjà dénoncée depuis longtemps: une marchandisation progressive de l’enseignement et des coûts de plus en plus importants pour les étudiants.

    Pour rappel, en 2003, lors de la mise en place du processus de Bologne avec le système master-bachelor, nous avions dénoncé que derrière l’harmonisation européenne se cachait une volonté de rendre les universités élitistes et concurrentielles à l’instar des pays européens dans lesquels le processus de Bologne s’applique déjà depuis plusieurs années, comme en Angleterre (où l’étudiant commence sa carrière avec une dette moyenne de 22 150€ contractée pour pouvoir payer ses études) ou aux Pays-Bas (où le minerval peut atteindre les 7000€). L’idée sous-jacente est de rendre les universités indépendantes du financement public et concurrentes entre elles. Pour se faire, 2 solutions se présentent: prendre de l’argent dans les poches des étudiants et faire appel aux fonds privés, ce qui ne se fera jamais sans contrepartie: les diplômes devraient répondre aux besoins et exigences du marché. Ainsi, les cours seraient vus en terme de rentabilité et les facultés inintéressantes pour les entreprises, comme Philo&Lettres, se verraient sous financées.

    EGA s’est déjà battu contre la privatisation des cafés et restaurants appartenant à l’ULB il y a quelques années et plus récemment contre celle des kots et de certains terrains. Ces mesures régressives qui sont tout de même passées (faute d’un mouvement large de la communauté universitaire) ont pour conséquence des conditions de travail et des statuts plus précaires pour les membres du personnel, une baisse de qualité du service et une augmentation drastique des coûts pour les étudiants. Le minerval, quant à lui, augmente constamment. Voilà les effets d’un tel processus: des universités d’élite inabordables financièrement sauf pour une minorité riche ou pour des étudiants prêts à se surendetter; et d’autres universités « poubelles » délaissées par le privé et dont le diplôme ne vaudra rien sur le marché de l’emploi.

    C’est dans ce processus que s’inscrivent les mesures prises par le gouvernement et la réponse de notre recteur qui, comme son prédécesseur, s’est déjà porté garant de la bonne mise en place du processus de Bologne pour son université. En effet, tous deux ont déjà annoncé leur volonté de placer l’ULB parmi les universités les plus prestigieuses d’Europe, ce qui ne peut se faire que par le biais de la marchandisation et de l’augmentation du minerval. Les conséquences ne peuvent être que dramatique pour les étudiants, dont la majorité doit déjà travailler pour payer ses études (selon une étude, 1 an à l’université coûte déjà plus de 10 000€ par étudiant).

    Nous ne pouvons laisser faire sans réagir. Dans d’autres pays d’Europe, des luttes importantes ont pris place contre ce processus: en France en Espagne, en Italie, etc. Nous sommes d’ailleurs impliqués dans la campagne Respact pour la diminution du coût des études. Mais seule une lutte d’ampleur généralisée à tout l’enseignement supérieur, et plus largement, à l’ensemble des services publics, qui sont tous peu à peu détricotés, pourra stopper cette machine de destruction massive de nos acquis sociaux.

    C’est pourquoi nous organisons une action de protestation contre la mise en place de cette fondation d’utilité publique par le recteur, qui ne remet pas en cause le problème du financement public qui se réduit comme une peau de chagrin. Cette action est aussi une action de solidarité avec les travailleurs et syndicats de l’enseignement secondaire, qui n’acceptent pas l’austérité du gouvernement.

    Rendez-vous donc pour une première action le MERCREDI 14 octobre devant les marches du foyer à 12h30.


    Quelques citations pour illustrer nos propos:

    Janvier 89, table ronde des industriels européens publie un rapport intitulé: «Éducation et compétence en Europe» dans lequel ils expriment leur volonté de rénover le système éducatif: ils déplorent que «l’industrie n’a qu’une très faible influence sur les programmes enseignés», que «les enseignants ont une compréhension insuffisante de l’environnement économique, des affaires et de la notion de profit», ils peuvent aujourd’hui s’estimer heureux..

    Rapport de l’OCDE: «Les étudiants deviennent des clients et les établissements (des écoles et des universités) des concurrents luttant pour obtenir une part du marché.. Les établissements sont incités à se comporter comme des entreprises et à considérer qu’ils ont pour mission de réagir à l’évolution de la demande des programmes d’étude. Les étudiants doivent payer tout ou une partie de leurs cours, ce qui vise à imposer la discipline de marché aux producteurs de cours.»

    «Les pouvoirs publics n’auront pus qu’à assurer l’accès à l’apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l’exclusion de la société en général s’accentuera à mesure que d’autres continueront de progresser»

  • Des néo-nazis essayent en vain de bloquer une réunion des Etudiants de Gauche Actifs

    Anvers: Charge violente repoussée

    Ce jeudi 8 octobre au soir, un petit groupe de néo-nazis a essayent d’empêcher la tenue d’une réunion d’EGA. Leur charge a été stoppée par un groupe combatif de jeunes de gauche. Cet acte d’extrême-droite était le fait d’un groupe qui s’appelle les “camarades autonomes”, un nom qu’utilise le NSV – l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang – pour commettre des actions violentes.

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    Communiqué de presse des Étudiants de Gauche Actifs / Actief Linkse Studenten

    L’atmosphère était particulièrement tendue à l’université d’Anvers ces derniers jours: l’extrême-droite avait publiquement physiquement menacé une réunion de jeunes de gauche. Les Étudiants de Gauche Actifs avaient été indignés.

    Ainsi, une réunion publique d’EGA au sujet de la crise du capitalisme et de la réponse marxiste face à celle-ci a été victime de la violence orchestrée par l’extrême-droite.

    Un groupe qui s’appelle les “Camarades Autonomes” (mais qui en fait est composé de membres du NSV, le groupe étudiant du Vlaams Belang) avait annoncé qu’ils prévoyaient d’empêcher la tenue de la réunion d’EGA. C’était selon leurs propres dires en représailles de l’interdiction, de la part de l’université, du meeting du NSV qui devait accueillir le dirigeant d’extrême-droite britannique Nick Griffin, condamné pour négationnisme et racisme.

    Ce 8 octobre, EGA avait choisi de repousser et de bloquer cette attaque. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait; nous nous sommes physiquement défendus et avons littéralement dû nous battre pour repousser la charge d’une vingtaine de néo-nazis. En définitive, l’attaque a été manquée et les néo-nazis ont dû battre en retraite, notre prépondérance numérique était trop forte.

    Cette violence, une première à l’Université d’Anvers. Il est assez étrange de remarquer que la police n’est intervenue qu’après que la charge ait été repoussée, et simplement pour un contrôle d’identité. Visiblement, le fait qu’un groupe de jeunes cagoulés attaque une réunion étudiante n’est pas considéré comme un danger. Pourtant, plus tôt dans l’année, un meeting n’avait déjà pas pu se tenir suite à une action similaire et cette attaque avait été publiquement annoncée.

    Les Étudiants de Gauche Actifs dénoncent cette violence et veulent y répondre, mais pas avec la terreur et la violence, qui sont les méthodes de l’extrême-droite. Nous voulons informer et mobiliser les étudiants et les membres du personnel de l’université.
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    EGA-Anvers a mené campagne durant plusieurs jours à l’université pour son meeting d’ouverture au sujet de la crise capitaliste et de la réponse marxiste à celle-ci. Les réactions parmi les étudiants étaient positives, une certaine polarisation s’est même développée, avec un nombre croissant d’étudiants prenant ouvertement position pour les idées du marxisme. Nous avions déjà pu remarquer l’ouverture pour ces idées à l’occasion des autres meetings d’ouverture dans les autres universités du pays et il n’en a pas été différemment à Anvers puisqu’environ 70 personnes ont participé au meeting (dont une quinzaine qui a dû rester dehors pour protéger le meeting).

    Les néo-nazis chargent

    la présence d’une organisation étudiante combative de gauche à l’université d’Anvers était déjà une horreur aux yeux de petites groupes d’extrême-droite. De plus, le NSV, le cercle étudiant du Vlaams Belang, n’avait pas pu organiser son meeting avec le dirigeant de l’extrême-droite britannique Nick Griffin. Par la force des choses, le NSV avait dû aller dans une petite salle dans la ville. Quelques personnes du NSV avaient alors affirmé qu’ils essayeraient d’empêcher la tenue de la réunion d’EGA.

    Sous le nom de “Camarades Autonomes”, il a été annoncé qu’il y aurait résistance pour que les “étudiants anversois ne soient pas endoctriné par les positions néo-marxistes d’EGA”. Le “néo” était superflu… Cela rappelait une action qui s’était déroulée plus tôt dans l’année: le 17 mars, un groupe de membres du NSV (là aussi sous le nom de “Camarades Autonomes”) avait soudainement pénétré dans une réunion d’EGA, rendant sa poursuite impossible.

    Nous avions décidé de ne leur donner aucune chance et d’organiser la défense de la réunion. Cela n’a pas été inutile, comme nous avons rapidement pu nous en rendre compte. Un groupe de 15-20 néo-nazis cagoulés ont essayé de rentrer dans le bâtiment. Ce groupe a alors chargé les membres d’EGA présents qui se sont défendus et ont fermé l’entrée. Les néo-nazis ont continué à se battre, et quelques coups les ont forcé à partir.

    Cette attaque clarifie que les jeunes d’extrême-droite sont prêts à recourir à la violence pour imposer leur agenda politique. Cette violence fasciste est inacceptable, et doit être répondue. La police n’est intervenue qu’après la charge, et seulement pour faire un contrôle d’identité. Nous nous demandons si des dommages leurs seront exigés pour les dégâts causés, notamment aux portes d’entrée de l’université. Il est étrange qu’une réaction plus forte n’ait pas été prévue, surtout que l’attaque avait été publiquement annoncée – l’approche très répressive de la criminalité ne touche pas tout le monde de la même manière. La défense des jeunes de gauche a été laissée à ces mêmes jeunes de gauche. Nous nous en souviendrons pour nos prochaines activités à Anvers.

    Les Étudiants de gauche Actifs appellent tous les jeunes à devenir actifs dans la résistance organisée contre l’extrême-droite. Nous n’y arriverons pas avec en nous abaissant à leurs propres méthodes de terreur et de violence, mais mais en faisant parler la force du nombre. Ensemble, on est plus forts, à la fois pour marginaliser leur violence et pour la faire connaître. Dans les couches larges de la population, il n’y a que de la réprobation pour ce genre de comportement asocial.

    Un meeting réussi

    Le meeting était par ailleurs un succès. La participation était bonne (une soixantaine, dont une quinzaine de personnes qui participaient pour la première fois à une réunion de ce type) et les trois orateurs, Thomas, Silke et Jarmo, des étudiants d’Anvers, ont pu faire leurs interventions pour lancer la discussion.

    La discussion avec la salle a porté sur de nombreux sujets, de l’interdiction du port du voile au type de révolution dont nous avons besoin. L’ouverture pour les idées et la volonté d’en débattre était grande. Nous trouvons important de les poursuivre autour de divers thèmes: contre le chômage parmi les jeunes, contre l’extrême-droite,…

  • Participe à la conférence nationale d’EGA le 24 octobre à Bruxelles

    Le Capitalisme plonge des millions de personnes à travers le monde dans une misère sans cesse plus sombre tout en perpétuant des guerres sans fin, provoquant ainsi des flots de réfugiés. A la misère et à la famine s’ajoutent encore la pollution et les dérèglements climatiques.

    La crise du capitalisme frappe les jeunes de plein fouet. La récession serait terminée? Seuls les actionnaires le ressentent. Pour les jeunes et les travailleurs, le pire reste à venir. Les annoncent de licenciements continuent et un chômage de masse nous attend. Les jeunes, sur-représentés dans les emplois précaires, les intérims, les CDD,… sont jetés à la porte des entreprises comme des klenex. Le patronat et ses politiciens veulent nous faire payer leur crise une deuxième fois en faisant crever nos écoles, nos unifs, nos soins de santé,… parce qu’ils ont sauvés les profits des banques à coup de milliards.

    On nous a fait miroité l’illusion que le néolibéralisme augmenterait le bien-être et la richesse de tous. Mais les finances publiques ont été pillées (les patrons ont reçu de nombreux cadeaux fiscaux). Les riches le sont encore plus tandis que la majorité de la population a connu une forte dégradation de ses conditions de vie. Bref, les capitalistes s’en sont mis plein les poches avant que le bateau ne coule. Maintenant, ils veulent encore nous faire trinquer pour leur avidité. Le mythe néolibéral cher à tous les partis établis a foiré, mais ça ne les empêche pas de ne rien vouloir changer à leur politique.

    Pour la première fois depuis longtemps, notre génération – celle qui est aux études ou sur le marché du travail depuis peu – éprouvera plus de difficultés à s’en sortir que la précédente. Une génération sacrifiée sur l’autel du profit, voilà le résultat de 30 années de néolibéralisme.

    Pour avoir un avenir, il faudra s’organiser pour lutter contre ce système basé sur la course aux profits au bénéfice d’une petite minorité. C’est pourquoi, nous avons mis sur pied les premiers comités d’EGA dans les écoles secondaires. Avec ceux-ci, nous avons mener des actions à Anvers contre l’interdiction du port du voile dans les écoles et contre le racisme. A Bruxelles, EGA-secondaire joue un rôle actifs parmi les élèves pour organiser la solidarité avec les enseignants et défendre plus de moyens publics pour l’enseignement. Les meetings d’ouverture des Étudiants de Gauche Actifs – supérieur: "Marx avait raison: Le capitalisme ne fonctionne pas!" ont rencontré un énorme succès. Plus de 300 étudiants ont participé à ces meetings dans 9 universités. Cela illustre le regain d’intérêt pour le marxisme parmi une couche significative de jeunes qui, au-delà de remettre en cause le capitalisme, met en avant la nécessité d’une alternative socialiste.

    Ne reste pas de côté, participe à la conférence nationale d’EGA secondaire et supérieur le samedi 24 octobre matin de 10h30 à 13h. Des dizaines d’étudiants de toutes la Belgique s’y retrouverons pour échanger leurs expériences et débattre des campagnes à mener. Un orateur des Socialist Students d’Angleterre sera également présent pour présenter la campagne «Youth Fight For Jobs».

    La conférence d’EGA sera suivie par le weekend de débats et de discutions: Socialisme 2009 organisé par le PSL les 24 et 25 octobre. De nombreux ateliers y seront consacré aux jeunes comme par exemple: "Les contre-réformes dans l’enseignement en Communauté française et en Communauté flamande. Comment organiser la lutte?", "Mc jobs: est-ce l’avenir de la jeune génération?" et "Marx is back, construire un mouvement de jeunes anti-capitaliste."

    La conférence se déroulera à Bruxelles au centre "Kriekelaar" (rue gallait, 1030 bxl – près de la gare du Nord). plus infos: 02/345 61 81 ou 0472 299 192.

    Inscris-toi vite à cette conférence et au weekend socialisme 2009 via ega@gauche.be ou socialisme 2009@socialisme.be. (prix étudiants: 8€ en prévente (10€ sur place) pour le week-end et 5€ pour 1 jour en prévente (6€ sur place).

  • PARTICIPE A LA MANIFESTATION CONTRE LE PLAN SIMONET

    CE MERCREDI 30 SEPTEMBRE – RDV à 11h45 devant l’école – POUR PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT!

    Suite à l’annonce du plan «d’économies» de la nouvelle ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique SIMONET, et de l’ensemble du gouvernement (PS-Ecolo-CdH) prévoyant, entre autres, de faire prester une grande partie des profs 2 heures en plus par semaine sans augmentation de salaire et de décaler l’âge de la prépension pour les profs de 55 à 58 ans, un arrêt de travail a été mené avec succès.

    Tract de EGA-Uccle 1

    Suite à quoi le gouvernement a dû reculer sur la proposition des 2 heures en plus, mais il a averti qu’il allait quand même diminuer le budget de 44 millions €, comme précédemment prévu. Quoi qu’il décide, la qualité de notre enseignement sera affectée et des milliers d’emplois seront supprimés alors qu’à Bruxelles, 35% des jeunes sont sans emploi.

    Tout ça parce que le gouvernement a donné des milliards de l’argent de la collectivité aux banques et aux patrons des entreprises avec des avantages fiscaux.

    Dans les années ’70, la part du PIB (richesses produites en un an) belge accordée à l’Enseignement était de 7% mais, depuis qu’il est passé à près de 5% (une différence équivalant à près de 6 Milliards d’€ par an !), tous s’accordent à dire que la qualité de l’enseignement est en chute libre. C’est pourquoi, nous devons revendiquer plus de moyens publics pour l’Enseignement, à hauteur de 7% du PIB.

    Nous, Etudiants, devons soutenir les Enseignants dans leur lutte, car le problème des enseignants nous concerne directement : si le gouvernement fait passer ces contre-réformes, nous allons avoir cours avec des profs démotivés, fatigués et mécontents (et ils auront raison de l’être).

    En plus, le gouvernement a déjà fait et va continuer à faire des coupes dans les budgets publics dont, bien sûr, celui de l’Enseignement: les bâtiments de beaucoup d’écoles sont en mauvais état et vont le rester par manque de moyens: il manque du personnel, nous nous retrouvons dans des classes de plus en plus surpeuplées. Cette situation va empirer si nous n’agissons pas.

    Nous devons non seulement soutenir les enseignants, mais aussi nous organiser et nous joindre à la lutte. Ces patrons et ce gouvernement, les RESPONSABLES DE LA CRISE ACTUELLE, sont en train de se remplir les poches sur notre dos, sur le dos de nos parents, de nos enseignants et de tous les autres travailleurs.

    Pas question de payer leur crise !

    QUE FAIRE ?

    • Revendiquer 7% du PIB pour l’Enseignement !
    • Revendiquer un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
    • Soutenir les Enseignants dans leur lutte !
    • Participer aux actions !
  • Soirée Latino d’EGA-ULB

    Jeudi passé s’était tenu à l’ULB un meeting de solidarité à l’initiative d’ATTAC-ULB et coorganisé par différentes organisations étudiante de gauche dont les Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL. A ce meeting, il avait été décidé de mettre sur pied une plateforme de solidarité avec les diverses composantes afin de mieux organiser les actions de solidarité internationale avec la lutte des travailleurs et des pauvres contre le coup d’Etat et le régime putchiste de Micheletti. Après ce meeting, de nombreux participants sont venus à la soirée latino des Etudiants de Gauche Actifs poursuivre de façon conviviale les discussions.

    Par Stéphanie (EGA-ULB)

  • Meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs à Liège

    Jeudi dernier, 26 personnes sont venues assister au meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL, à l’université de Liège (ULG). La campagne pour ce meeting avait été fort intéressantes, de nombreux étudiants – hélas pas toujours disponibles pour le débat – ont laissé leurs coordonnées pour discuter afin de rejoindre notre cercle. Nous avons quelque peu étonné dans les couloirs avec ces affiches "Marx avait raison!". A tel point que d’autres cercles ont déccidé d’aborder la question du marxisme, dont le comité de baptême de philo-lettres, de façon humoristique, en se référant à notre slogan "Marx avait raison" sur son affiche de rentrée. Un clin d’oeil qui illustre que cette campagne vit parmi les étudiants.

    Photos par Damien (EGA-Liège)

    Le débat a couvert un large éventail de sujets: de la grève du personnel d’entretien de l’ULG ou de celle des travailleurs de Tectéo à la lutte contre l’impérailisme dans les pays du monde néo-colonial en passant part la question de l’art et plus généralement de l’accès à la culture pour tous. A la fin du débat, les 15 personnes venues découvrir les idées et méthodes des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL ont toutes laissé leur coordonnées, deux sont même directement venues nous trouver pour demander comment rejoindre le PSL.

    • Marx avait raison! Article tiré de l’EGAlité (le journal des Etudiants de Gauche Actifs)
    • WWW.GAUCHE.BE Site des Etudiants de Gauche Actifs

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