Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • ULB: débat avec le représentant du mouvement étudiant mapuche au Chili

    Conversation avec José Ancalao Gavilàn, werkén Féderation mapuche des étudiants, Femae organisé par le Comité Mapuche Belgica avec l’ensemble des organisations jeunes de gauche à Bruxelles dont EGA-ALS.

    Témoignage et analyse de la mobilisation des étudiants chiliens et mapuche

    Mercredi 30/11 à 19h à l’ULB, Campus Solbosh

    > PDF


    Voici quelque photos de la dernière action de solidarité avec les étudiants chiliens le 5 novembre devant l’ambassade du Chili. En grêve depuis plus de 5 mois, les étudiants au Chili défendent la renationalisation du secteur du cuivre pour réaliser une éducation gratuite et de qualité. EGA et le PSL ont participé à cette action:Reportage photo


    ATTENTION: Meeting annulé

    Nous avons reçu le mail suivant de la part du Comité Mapuche Belgica. Nous restons bien entendu disponibles pour toute future collaboration.

    "Marri marri pu peñi, marri marri pu lamngen, ka pu wenüy, ka kom pu che

    C’est avec beaucoup de déception que nous avons appris, la nuit du 22 novembre, l’obligation pour José Ancalao de rentrer de toute urgence au Chili en vue des négociations prévues avec le gouvernement chilien, au plus tard le 30 novembre 2011.

    "Les deux événements les plus importants prévus en Europe, à Berlin et à Bruxelles, sont donc annulés, mais osons le vocable "reportés"…

    "C’était un risque encouru et connu dû à la situation tendue et violente que vivent les étudiants et travailleurs de cette démocratie modèle…

    "Nous remercions toutes les organisations d’étudiants de l’ULB qui avaient répondu présentes à l’appel, qui s’étaient investies dans la préparation de cette conférence qui devait servir de pont entre les révoltes sociales en cours au Chili, et les réelles préoccupations des étudiants de Belgique quant aux mesures d’austérité et projet de privatisation du secteur public européen.

    "Nous remercions toutes les personnes solidaires qui s’investissent depuis des mois dans les rues de Bruxelles pour relayer cette importante mobilisation étudiante, et nous nous excusons auprès des personnes qui nous avaient témoigné un grand intérêt quant à cette conversation avec un werkén mapuche.

    "Nous promettons que la partie n’est que remise…et vous demandons de rester alertes aux prochaines mobilisations qui dépendent toujours de l’actualité et de la réalité du terrain.

    "Vous recevrez prochainement une déclaration du porte-parole de la FEMAE José Ancalao, dans laquelle il expliquera sa décision d’écourter ce voyage en Europe."

    Marrichiwew,

  • La Liste Unitaire de Gauche Etudiante se présente à l’ULB

    La Liste Unitaire de Gauche Etudiante se présente à l’ULB

    C’est désormais officiel, les étudiants FGTB-ULB, Attac et les Etudiants de Gauche Actifs auront une liste commune de candidats pour les élections universitaires de décembre. Ces élections ont pour but d’élire les étudiants qui siègeront avec les technocrates au conseil d’administration.

    Par Clément (EGA-ULB)

    D’ou la question légitime, pourquoi s’embarquer dans une élection qui nous placerait du côté de la bureaucratie non-démocratique ? Le but avoué est de faire progresser la conscience politique des étudiants au travers de la campagne, mais aussi et surtout d’apporter une alternative pour ceux-ci, pour qu’ils ne soient pas obligés d’élire un gestionnaire au conseil d’administration mais plutôt un représentant étudiant, intégré & combatif, qui ne se laissera pas corrompre et qui ne bradera pas les intérêts des étudiants au nom de compromis et de négociations malsaines, comme ce fut le cas jusqu’ici.

    Un autre objectif est d’amener devant le conseil d’administration de l’ULB des revendications qui touchent directement la condition étudiante, tel que le refus de la discrimination institutionnalisée de l’ULB, de la marchandisation de l’université au profit des grands groupes capitalistes ou de la lutte conte l’austérité comme prétexte au rabotage des aides sociales. Nous refusons de payer pour leur crise ! Et celle-ci influence la qualité de l’enseignement et de la recherche, le prix des études ou le droit a étudier. Cette liste veut se battre pour le refinancement public de l’enseignement, ce qui permettrait une réelle politique sociale, la construction de kots publics salubres et bon marchés, ou le recrutement de nouveaux professeurs. Nous voulons améliorer la qualité de notre enseignement.

    Il est impossible de distinguer les revendications étudiantes d’une contestation plus large des principes de la société actuelle, et notamment de la pénurie de moyens disponibles pour satisfaire sur les besoins réels de la population. Comment financer ces revendications ? La réponse est claire pour les candidats de cette Liste Unitaire de Gauche Etudiante : le refinancement de l’enseignement passe par la nationalisation des banques et des profits d’une minorité – les 1% – afin de financer les besoins réels de la population – les 99% – c’est-à-dire l’enseignement, mais aussi les soins de santé, les logements,…

    Les Etudiants de Gauche Actifs sont présents sur cette liste parce que ses candidats ne se présentent pas (à l’instar des autres groupes candidats) pour gérer l’université, mais bien pour être la voix et la représentation du mouvement étudiant. Ce n’est pas a nous de payer leur crise, il est intolérable que la recherche soit financée par le capital. Cela nuit à l’intégrité scientifique. De même, il est impensable que les kots ou les admissions soient attribuées suivant des critères de nationalités, d’origine géographique ou sociale. Cette liste de gauche s’opposera résolument à cette logique.

    Mais il faut être lucides, ce genre de combat n’est pas une réponse définitive aux problèmes estudiantins, tout simplement car la question posée n’est pas la bonne. Aujourd’hui, on se demande comment bricoler avec le système pour aider au mieux les étudiants, mais la vraie question est : comment et pourquoi l’enseignement en est arrivé jusqu’à cette situation ?

    Le capitalisme et la marchandisation de l’enseignement doivent permettre aux grandes entreprises de venir faire leur supermarché à l’université. Il est question de préparer les étudiants au marché du travail, et pas de leurs donner les outils pour qu’ils s’épanouissent. La représentation étudiante ne peut pas, et ne doit pas, séparer la thématique de l’enseignement de celle de la remise en cause du capitalisme. Les Etudiants de Gauche Actif veulent accentuer cette question et apporter des réponses en présentant une alternative : une société socialiste démocratique, où la production et les richesses de la société seraient orientés vers la satisfaction des besoins de la population, et non vers la satisfaction de l’avidité des actionnaires et patrons.

  • L’enseignement supérieur, bientôt une usine à diplômes rentable ?

    L’accès à l’enseignement en ligne de mire

    Au début de cette année universitaire, des deux côtés de la frontière linguistique, les médias ont accordé beaucoup d’attention à l’état de l’enseignement supérieur. Le constat est partout identique: un personnel insuffisant pour le nombre d’élèves, et une infrastructure famélique. A Louvain, une des réponses proposées face au manque d’infrastructure était de suivre les cours chez soi, par internet ! Heureusement, les protestations ont balayé ce projet. Nous ne pouvons pas continuer ainsi.

    L’institut Itinera a publié une étude qui affirme que : “En 1972, les pouvoirs publics octroyaient un subside de 139.000 francs par étudiant”, expliquent-ils. “Ce montant ne s’élevait plus qu’à 78.000 francs en 1998 (exprimé en francs de 1972) soit une baisse réelle de 45% en 25 ans. Depuis 1998, le nombre d’étudiants a encore cru de 26% alors que le budget public n’a cru que d’1% par an, en termes réels. Nous avons calculé, sur base des données de la Communauté Française, que les subsides par étudiant ont connu une décroissance réelle de 8% entre 2001 et 2008. La Belgique est dans les six seuls pays de l’OCDE à avoir diminué la dépense par étudiant sur les 10 dernières années.” Ce manque de moyens, a eu des effets néfastes en terme d’encadrement des étudiants. “En 1975, le taux d’encadrement était de 10,8 étudiants pour un enseignant. Ensuite ce taux est monté à 15,9 en 1998, avant d’atteindre 19,5 en 2008. Il est difficile d’imaginer une réduction du taux d’échec en 1re année d’université (75% en médecine et 60% en économie et gestion en 2011) si on ne cesse de diminuer l’encadrement des étudiants

    Ce constat est correct, de nombreux étudiants en subissent très durement les conséquences, mais nous nous opposons à la solution que propose Itinera. Il faudrait selon cet institut augmenter le minerval, le taux d’inscription, mais de le faire payer plus tard, ‘‘pour ne pas nuire à l’accueil d’étudiants provenant de milieux défavorisés’’. Ils ne précisent pas de combien il faudrait augmenter ce taux d’inscription, mais certains recteurs, en Flandre, parlent de rattraper celui qui est d’application en Grande-Bretagne : plus de 10.000 euros par an ! En bref, chaque étudiant sortirait de ses études fortement endetté, sans avoir la moindre assurance de trouver un emploi, ne parlons même pas d’un bon emploi !

    Nous sommes pour une autre logique:l’augmentation des moyens publics consacrés à l’enseignement, à tous niveaux. En 1980, 7% du Produit National Brut était consacré à l’enseignement, contre 5,5% aujourd’hui. Nous avons fort à faire pour rattraper ce retard mais, en plus, il faudra lutter simplement pour ne pas voir ce fossé entre les besoins et les moyens accordés se creuser plus encore ! Le climat politique actuel est construit autour du ‘‘nous devons tous assainir’’. Beaucoup est fait pour préparer les esprits à ‘‘l’inévitable diminution des moyens’’ dans divers secteurs, et notamment dans l’enseignement.

    Au Chili, depuis des mois, des centaines de milliers de jeunes sont dans la rue pour exiger le droit à un enseignement gratuit et de qualité, financé par la renationalisation du secteur du cuivre. En Grande-Bretagne, l’année dernière, les protestations contre l’augmentation des frais d’inscription ont elles-aussi été massives. Voilà la voie à suivre !

    Ce 17 novembre, la Journée internationale de l’étudiant mènera une première action à Gand pour protester contre l’effondrement du caractère démocratique de l’enseignement supérieur. Dans d’autres villes, nous devrons prendre des mesures similaires. Pour défendre notre enseignement et notre avenir, nous allons devoir nous battre !

    www.gauche.be

  • 17/11 : Occupy ULB

    L’ENSEIGNEMENT N’EST PAS UNE MARCHANDISE AUX MAINS DES BANQUIERS & DES POLITICIENS !

    STOP AUX UNIFS D’ÉLITE POUR LES 1% ! UN ENSEIGNEMENT GRATUIT ET DE QUALITÉ POUR LES 99% !

    D’Espagne à Wall Street, un mouvement mondial des jeunes occupe les places et manifeste partout dans le monde, comme lors de la journée internationale d’action du 15 octobre.

    Initiative des Etudiants de Gauche Actifs et des Etudiants FGTB – Bruxelles

    Tract en version PDF

    Ce mouvement s’oppose à la volonté de faire payer la crise des banquiers et des spéculateurs – les 1% – à l’ensemble de la population – les 99% – qui n’en sont pas responsables. Pourquoi ne pas commencer à occuper les unifs contre les coupes budgétaires et l’élitisation de l’enseignement ?

    Les politiciens ont sauvé les profits des banques à coups de milliards, alors qu’ils répètent depuis des années que l’argent n’existe pas pour les écoles et les unifs et qu’ils diminuent le financement public. Avec eux, l’avenir est lourd de politiques d’austérité qui n’épargneront pas l’enseignement.

    Le nombre d’étudiants augmente, le personnel diminue, les auditoires sont surchargés, les restos n’appartiennent plus à la communauté et sont privatisés, les kots manquent (sans parler de leur état),… La qualité de l’enseignement étouffe faute de financement. Il n’est plus aujourd’hui que de 5.5% du PIB, alors qu’il s’agissait de 7% au début des années ‘80 (un manque à gagner de 6 milliards d’euros par an).

    En conséquence, la recherche universitaire est dépendante des grandes firmes privées, le côut des études ne cesse d’augmenter, les autorités mènent une politique discriminatoire pour répartir les pénuries entre différents groupes d’étudiants sur base des revenus, de la nationalité,… Tandis qu’un fonds de “mécénat” privé introduit la main mise des entreprises sur l’université, les cours non rentables pour celles-ci sont supprimés, comme dans la faculté de Philo&Lettres. De plus, des recteurs plaident maintenant pour doubler le montant des minervals.

    L’enseignement supérieur suit le modèle américain: des unifs d’élite pour les 1% les plus riches, un enseignement de second rang et des diplômes de moindre valeur, pour les 99%.

    Nous devons lutter pour le droit de chacun à un enseignement gratuit et de qualité et contre l’austérité. Pour la prise en main par le public du secteur bancaire afin de financer les besoins réels: l’enseignement, le logement, les soins de santé, l’emploi,… et non pour sauver leurs profits! Pour une démocratie réelle, où les unifs et écoles sont sous le contrôle et la gestion démocratique du personnel et des étudiants!

    C’est par la lutte de masse des jeunes et des travailleurs que nous pourrons les empêcher de nous faire payer leur crise.

    Participe à #Occupy ULB ce jeudi 17 novembre!

    – 12H : ASSEMBLÉE & MICRO-OUVERT

    – 13H30 MANIF #OCCUPY ULB AV. PAUL HEGER

    Ne nous regarde pas, rejoins nous !

  • Augmenter le minerval dans l’enseignement supérieur ?

    En Flandre, André Oosterlinck, de la KUL et président de l’Association Louvain, propose de doubler les frais d’inscriptions. Le groupe de réflexion Itinera Institute suggère d’augmenter le minerval et d’en reporter le paiement à la fin des études. Ces idées se rapprochent du modèle anglais où quelques universités de prestiges côtoient toute une série d’unifs-poubelles et des minervals de milliers d’euros, avec pour conséquences le surendettement de beaucoup de jeunes avant même d’entrer totalement dans le monde du travail. A cela, vient s’ajouter l’austérité du gouvernement Cameron qui va couper à la hache dans les dépenses publiques.

    par Julien, responsable jeune du PSL à Bruxelles

    Pour Itinera, un groupe de philosophie néolibérale, la situation est claire: compte tenu du manque de moyens et de l’austérité à venir, il faut augmenter le financement privé! Le lobby explique que la Belgique est un des pays de l’OCDE dont les dépenses privées dans l’enseignement sont les plus faibles. Il explique qu’ainsi, l’argent récupéré pourra aider les plus pauvres à accéder à l’université. Un tel mécanisme de ‘‘solidarité’’ n’est qu’un moyen pour aller chercher l’argent dans les poches des étudiants les moins pauvres à la place des capitalistes responsables de la crise. L’insertion du privé dans nos unifs signifie que nos cours seront orientés pour augmenter leurs profits. Avec le Processus de Bologne, l’idée d’une université/entreprise progresse, au détriment de la qualité de l’enseignement.

    Et monsieur Oosterlinck va dans le même sens: ‘‘Les gens doivent comprendre que les temps ont changé. Nous vivons au dessus de nos moyens. Nous devons prendre conscience que nous allons devoir payer plus pour beaucoup de service.’’ Qui vit au dessus de ses moyens ? Les étudiants qui vivent dans des kots minuscules, mangent des pates tous les jours et doivent travailler pendant leurs études ou les spéculateurs qui ont joué avec de l’argent qu’ils n’avaient pas pour toucher de l’argent que nous n’avons plus ?

    Aujourd’hui, les politiciens réfléchissent à comment mener l’austérité, la note de Di Rupo n’étant qu’un avant gout de notre avenir. Et l’enseignement sera touché, quelle que soit la coalition sortante. Les négociations sur la réforme d’Etat et sur la loi de financement vont nous conduire à une austérité à tous les niveaux de pouvoir, alors que nous n’avons pas suffisamment de logements étudiants (835 kots à l’ULB pour 20.000 étudiants par exemple) et que les prix de la nourriture ne cessent d’augmenter.

    Le Standaard livre une série de chiffre sur la vie estudiantine: une année de kot coute 6.700 euros ! Les syllabus et les livres de références coûteraient en moyenne 277 euros. Les restaurants universitaires demandent 4,73 euros pour un repas. Pour les étudiants qui font la navette jusque l’unif ou la haute-école, l’année coûte au total 7.752 euros en moyenne ou 2.871 si on ne tient compte que du coût des études et de l’argent de poche.

    Le système d’éducation chilien est un exemple en matière de néo-libéralisme, et ce, grâce à Pinochet. Depuis des semaines, un mouvement massif des jeunes s’est levé pour la gratuité de l’enseignement. En Grèce, la troïka (UE, FMI et BCE) maintiennent la pression néolibérale sur les jeunes et les travailleurs pour leur faire payer la dette. On voit venir la promotion d’un financement privé et la transformation des universités en entreprises. La recherche scientifique devra entrer dans la course aux profits. Et pour casser la résistance, la police peut maintenant entrer à son aise dans les campus, chose interdite depuis la fin de la dictature de colonels en 1973. L’année dernière, 1.000 écoles ont été fermées pour cause de sous-financement! Un jeune sur deux est au chômage, on parle fréquemment de ‘‘génération perdue’’… Ce qui mène beaucoup de jeunes à rentrer en lutte, dans les manifestations et les occupations pour une augmentation de la part du PIB orientée vers l’enseignement, qui est de 5% aujourd’hui.

    L’expérience internationale nous montre que si nous voulons améliorer notre enseignement, nous devrons lutter. L’austérité à venir aura pour but de rassurer ‘‘les marchés’’, pas les étudiants.

    Luttons ensemble, étudiants et personnels pour un financement public de l’enseignement à hauteur de 7%, comme c’était le cas dans les années’70, et contre l’austérité.

  • [PHOTOS] #OccupyGent

    Après Anvers et Bruxelles, quelques centaines de personnes ont participé à l’action locale ”#Occupy” à Gand. Là aussi, un micro ouvert a donné l’opportunité à de nombreux participants de prendre la parole. Le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs étaient eux aussi présents. Nous avons tenu un stand d’information politique avec nos journaux, des badges, des livres et des brochures. Nous avons aussi distribué un tract invitant à mener une action d’occupation à l’université le 17 novembre, à l’occasion de la Journée internationale de l’étudiant, afin de protester contre les nombreuses attaques que subit notre enseignement et notre droit à un enseignement supérieur gratuit et de qualité.

    Photos par Jean-Marie (Gand)

  • [PHOTOS] Discriminations à l’Université Libre de Bruxelles

    Le syndicat étudiant FGTB de l’ULB a organisé une occupation du rectorat. Ils s’opposaient aux nouveaux règlements pris par l’ULB, imposés en vue d’une uniformisation au niveau de la Communauté Française. Ceux-ci vont notamment handicaper les étudiants étrangers hors Union Européenne, qui devront payer dorénavant 2.700€ en cas de redoublement. Quant aux étudiants européens, pour bénéficier des aides sociales, ils devront avoir réussi deux années d’études et être résidents depuis deux ans en Belgique. Les Etudiants de Gauche Actifs étaient évidemment présents pour soutenir cette action.

    EGA-ULB

  • Pas de quoi sourire à l’ULB…

    Il y a d’abord un chiffre : 10 millions, ce fut le coût du projet Smiley. Le programme Smiley devait permettre une meilleure gestion des projets de recherche, du budget et du servie des inscriptions de l’ULB. Mais la réalisation, bien loin de cela amena à une surcharge d’étudiants au service des inscriptions, car mal mis en œuvre. Avec de nombreuses conséquences négatives.

    Par Clément (EGA-ULB)

    Quelles conséquences ? Des étudiants ne pouvant toucher les allocations familiales car n’ayant pas les documents nécessaires, un personnel au bord de l’explosion psychologique tant la pression imposée sur eux était immense, des étudiants devant payer de leurs poches les frais de train ou de transports en commun car ne sachant prendre un kot sans réponse claire de l’administration quand à leur admission,… Sans encore parler des étudiants non-européen (qui doivent déjà payer les fameux ‘‘droits complémentaires’’) refoulés, discriminés sans aucune possibilité de recours et se retrouvant sans-papiers dans une ville qui leur est étrangère. Les mieux placés d’entre eux n’attendent que leurs documents nécessaires à un visa étudiant avant leur expulsion.

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    Manifestation contre la fermeture de la phase à chaud liégeoise : EGA mobilise!

    Ce mercredi 26 octobre se déroulera une manifestation à l’appel du front commun syndical CSC-FGTB, à 10h, place communale à Seraing (devant l’Hôtel de ville), contre la décision de la diraction d’ArcelorMittal de fermer la phase à chaud (les deux hauts fourneaux (HF6 et HFB), l’agglomération qui prépare le minerais, la coulée continue de Chertal et deux batteries de hauts-fourneaux).

    Les Etudiants de Gauche Actifs mobilisent eux aussi pour cette action.

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    A l’appel de la base combattive du syndicat étudiant FGTB, des actions ont été menées, avec une Assemblée Générale le 29 septembre dernier qui a permis l’émergence de revendications, une manifestation devant le siège du Conseil d’Administration (CA) le 3 octobre qui a permis la régularisation de certains cas particuliers qui avaient osés se mobiliser et, enfin, une audience le mardi 18 octobre devant le président du CA.

    Pour quels résultats ? On a nié la politique discriminatoire de l’ULB pour les non-européens à l’admission, qui existe bel et bien, on a refusé de nous montrer des responsables, refusé la mise en place d’un comité paritaire de contrôle de ce système, refusé enfin le dédommagement des dépenses de train ou de transports en commun pour ceux les ayant payés de leurs poches.

    Mais il ne faut pas nier les réelles ‘‘victoires’’ : le report des dates d’inscription, l’autorisation de la présence d’un témoin lors des entretiens de dérogation et le président du Conseil d’Administration accepta également de s’occuper personnellement des cas précaires qui se seront manifestés.

    Maigre victoire, faible compensation au regard du nombre de personnes en difficulté que ce système a engendré, malgré un travail extrêmement combattif. Sur le long terme, le fait qu’aucune sanction n’ait été prise et qu’aucun comité de contrôle étudiant ne soit mis en place ne laissent présager qu’un report des problèmes pour les années à venir, sans régler ni les problèmes engendrés cette année ni ceux qui pourront se manifester l’année prochaine.

    Plus que jamais, les Etudiants de Gauche Actifs sont conscients qu’il apparait nécessaire de s’organiser et de se mobiliser contre les politiques institutionnelles discriminatoires de l’ULB, qui ne servent ni les intérêts des étudiants ni ceux des travailleurs, contre les représentants étudiants qui ont permis cette situation et qui, de surcroît, ont appuyé ce genre de politiques en votant le système des priorités pour les kots, priorités élitistes et partiales.

    Plus que jamais, c’est une nécessité de se battre pour une réelle démocratisation de l’ULB, sur base de comité d’étudiants et de travailleurs, et pour l’abolition d’un système qui a fait ses désastreuses preuves et qui a fait son temps.

  • Organiser la jeunesse pour un changement révolutionnaire

    Les Etudiants de Gauche Actifs s’impliquent et militent activement sur différents thèmes. Nous nous opposons au racisme, au sexisme et aux divisions. Nous luttons pour un enseignement gratuit et de qualité ainsi que pour assurer un avenir aux jeunes. Les problèmes auxquels nous faisons face résultent d’un système malade, où seuls comptent les bénéfices d’une petite élite.

    Marx is back!

    Pour comprendre la crise de leur système, même les économistes bourgeois doivent en revenir à Marx. Le célèbre économiste Nouriel Roubini a déjà fait référence à Marx, de même que George Magnus, conseiller économique à UBS Investment Bank, qui a écrit un article titré ‘‘Donnons à Karl Marx une chance de sauver l’économie mondiale’’, dans lequel il affirme que ‘‘L’esprit de Marx (…) est sorti de tombe au beau milieu d’une crise et du marasme économique qui l’accompagne. L’analyse du capitalisme par le philosophe comprenait de nombreux défauts, mais l’économie mondiale actuelle a de nombreuses similitudes avec les conditions difficiles qu’il prévoyait.’’

    Magnus fait remarquer que le capitalisme entraîne, d’une part une accumulation de richesses par une infime minorité alors que se produit d’autre part une ‘‘accumulation de misère’’ pour la majorité. Il souligne que les inégalités sont au plus haut niveau aux USA depuis les années ’20. ‘‘Jusqu’en 2008, l’inégalité des revenus pouvait être masquée par des facteurs comme le crédit facile, et des familles pauvres pouvaient assumer un style de vie plus élevé. Mais maintenant, le problème a surgi à la surface.’’

    S’organiser et se mobiliser

    Des économistes comme Roubini et Magnus reconnaissent que la situation est particulièrement grave. Mais ils limitent leurs références à Marx à ses analyses de la crise, sans entrer dans ce que Marx propose comme solutions. Cela leur permet de débarrasser le marxisme de son composant actif: l’élaboration d’une alternative. L’analyse marxiste du capitalisme ne peut pas en être séparée.

    Avec EGA, nous mobilisons les jeunes pour débattre, mais aussi pour agir dans le cadre de différentes actions et campagnes. Les mouvements en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Europe du Sud illustrent le rôle dynamique que peuvent jouer les jeunes dans la résistance. Mais cette vague révolutionnaire démontre aussi la nécessité d’organiser les protestations et de leur offrir une orientation. EGA milite pour un monde où la production et la société tout entière serait placée sous la gestion démocratique et le contrôle de la jeunesse et des travailleurs dans une véritable démocratie où les besoins de chacun seraient rencontrés, bref, une société socialiste démocratique.

  • 16-18 septembre : Camp de Formation marxiste

    Une belle façon d’entamer la nouvelle année académique

    En septembre, les campagnes des Etudiants de Gauche Actifs recommencent. Afin d’être bien préparés, nous organisons un week-end de formation du 16 au 18 septembre.

    Ce week-end aura lieu à Westouter (près d’Ypres). Il y aura du temps pour la formation mais aussi pour la détente ! Inscrivez-vous en payant 25 euros (hébergement et repas inclus) sur 001-2260393-78 en mentionnant "Camp 2011" + nom.

    Programme

    VENDREDI 16/9

    16h accueil

    Ateliers: ABC du Marxisme

    • Plus que des Rois, des dictateurs et des Premiers-Ministres : La lutte de classe… La vision marxiste de l’Histoire
    • Emeutes: un problème de moralité ou de société? La philosophie marxiste
    • Changer de société… Le rôle du parti révolutionnaire

    Film “Inside Job” sur la corruption du monde financier

    SAMEDI 17/9

    Ateliers: le Marxisme aujourd’hui

    • Qu’est ce qu’une démocratie réelle? Démocratie capitaliste vs démocratie ouvrière
    • La “Révolution Permanente” en Tunisie et en Egypte aujourd’hui
    • L’économie marxiste pour comprendre l’actuelle crise économique mondiale

    BBQ & Après-midi de détente

    Soirée : Ateliers – Tirer les leçons du passé

    • Il y a 20 ans, Pourquoi l’URSS s’est effondrée?
    • Il y a 75 ans, la Révolution Espagnole et les leçons pour les indignés!
    • Réforme ou Révolution? Un débat de + de 100 ans toujours actuel

    Meeting: “Indignés de tous les pays, unissons-nous!” avec des participants aux mouvements de masse en Espagne et en Grèce.

    Soirée

    DIMANCHE 18/9 (fin 15h30)

    Ateliers: Programme & Actions

    • Contre le sexisme de la Slutwalk à la manif contre les anti-IVG
    • Contre l’extrême-droite après le massacre en Norvège
    • Environnement & Nucléaire après le désastre à Fukushima

    Meeting de Clôture: “ Pour avoir un avenir: Mobilisons-nous! Organisons-nous!”

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