Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Les étudiants européens appuient le mouvement de grève au Québec et dénoncent la répression

    Plusieurs syndicats étudiants européens joignent leur voix pour appuyer et soutenir la lutte contre la hausse des frais d’inscription menée par les étudiants du Québec et dénoncer l’intense répression qu’ils subissent.

    Communiqué des Jeunes FGTB Bruxelles, de Sud Solidaires et des Etudiants de Gauche Actifs

    Depuis plus de 100 jours, les étudiants québécois protestent contre une hausse de 86% des frais d’inscription à l’université, soit plus de 1 770$ sur une période de 7 ans. Ils dénoncent ainsi ces politiques néolibérales qui visent à saper dans les services sociaux des citoyennes et des citoyens. Le mouvement de contestation historique rassemble des milliers de manifestantEs qui chaque jour réinvestissent la rue.

    Récemment, l’adoption de la loi 78, qui a pour objectif de casser le mouvement démontre clairement l’incapacité du gouvernement québécois de faire face au mouvement. Le gouvernement québécois a rejeté systématiquement toutes tentatives de négociations crédibles en cherchant à diviser le mouvement. Maintenant, il impose une loi anticonstitutionnelle et anti-démocratique afin de limiter la liberté d’association et le droit de manifestation pacifique. La violence avec laquelle les forces de l’ordre dispersent les rassemblements pacifiques est inacceptable en plus de perpétuer de nombreuses arrestations de masse arbitraires qui vont à l’encontre même des principes les plus élémentaires de la démocratie.

    C’est pourquoi nous dénonçons haut et fort cette répression que subissent les québécoises et les québécois et que nous réitérons notre appui à leur lutte. Nous revendiquons comme eux un système d’éducation public et accessible à tous. Dans l’ère des plans d’austérité, nous sommes conscients que nous aurons aussi à affronter des politiques similaires qui attaqueront notre système d’éducation. C’est pourquoi nous suivons avec attention et fierté la résistance que mène nos confrères et consoeurs du Québec et que leur victoire sera aussi une victoire pour tous les travailleurs à travers le monde. Solidarité avec les étudiantEs québécoisEs! Nous sommes avec vous!

  • Bruxelles: Action de Solidarité avec la lutte des étudiants québecquois

    Plus de 250 étudiants québecois et belges ont manifesté hier après-midi devant le Parlement européen à Bruxelles en solidarité avec la grève étudiantes au québec, qui dure maintenant depuis plus de 100 jours. Les revendications présentes s’oppossent à la hausse des frais de scolarité, à la loi matraque "78" et défendent la nécessité d’un enseignement public, gratuit et de qualité. Les discours des étudiants québecois étudiant en Belgique portaient également sur la nécessité d’une lutte de masse commune de l’ensemble de la population quebecoise contre toute la politique d’austérité et autoritaire du gouvernement de droite de Charest. Les Etudiants de Gauche Actifs étaient bien présents à cette action, ont diffusé le tract de nos camarades québecquois d’Alternative Socialiste (section du CIO au Québec) et ont aussi pris la parole. Nos idées socialistes concernant la construction d’une alternative au capitalisme et la nécessité d’orienter le mouvement étudiant vers le mouvement ouvrier a reçu un large écho parmi les jeunes présents.

    Par Stéph

    Boris malarme, pour les Etudiants de Gauche Actifs

  • Enseignement : Des frais d’inscription plus élevés ?

    Dans plusieurs pays voisins, les discussions vont bon train concernant le montant des frais d’inscription dans l’enseignement supérieur. Il n’est guère surprenant de voir ce débat arriver chez nous aussi. Dans les pages du journal étudiant de l’université de Leuven (Veto), divers experts se sont exprimés à ce sujet, y compris l’administrateur délégué de l’organisation patronale flamande VOKA. Nous publions ici la réponse d’un doctorant de cette université, qui y est par ailleurs également délégué CSC.

    Par Jon Sneyers

    Bien qu’il soit véridique que la Belgique investit légèrement plus que la moyenne européenne dans l’enseignement (5,9 % du PIB), ce chiffre reste très limité, d’autant plus qu’il comprend aussi des dépenses telles que les allocations familiales et les salaires des jeunes chercheurs (pour des raisons techniques et fiscales, ils sont considérés comme ‘‘doctorants’’). En comptant les dépenses réelles de l’enseignement, on retombe à 4,5 % du PIB seulement. Ce chiffre est à comparer avec les données d’il y a trente ans, quand le pays consacrait 7 % de son PIB à l’enseignement.

    Cette diminution des investissements dans l’enseignement supérieur est très palpable. Ainsi, le nombre d’étudiants a augmenté d’environ 50% depuis les années ’90 alors que le nombre d’enseignants est resté stable. Uniquement pour l’enseignement universitaire flamand, il y avait en 1982 quelque 2507 professeurs (équivalents temps plein) contre 2601 en 2010. Une augmentation négligeable en termes absolus, mais un grave déclin relatif. Dans les hautes écoles, le nombre d’employés a diminué, même en termes absolus, passant de 8378 enseignants en 1995 à 7908 en 2010. L’article du Veto parle d’une moyenne de 19 élèves par enseignant en 2007 en Belgique, parmi les ‘‘scores les plus élevés’’ – et donc les pires – de la moyenne des pays de l’OCDE (15,8). Dans les universités flamandes, il y avait en moyenne 21 étudiants par professeur en 1993 pour 32 étudiants par professeur en 2010. Le budget de l’enseignement supérieur flamand était de plus de 10.000 euros par étudiant en 2006, montant tombé sous les 8000 euros en 2011.

    Jo Libeer, le patron de la fédération patronale Voka, affirme que le gouvernement flamand fait face à de majeurs défis budgétaires, et n’a donc pas de moyens suffisants. Mais ce ne sont pas les étudiants qui ont causé la crise financière, pourquoi devraient-ils en payer le prix ? Ce ne sont d’ailleurs pas non plus les travailleurs (qui gagnent beaucoup trop selon Voka), les pensionnés (qui ne meurent pas assez vite), les immigrés, les chômeurs, les Wallons, etc. qui sont responsables des difficultés financières du gouvernement. Non, les coupables, ce sont les banques et les spéculateurs qui ont joué au casino de la finance, puis il a fallu les secourir avec des plans de sauvetage. La suppression des cadeaux fiscaux pour les grandes entreprises, qui sont à peine imposées, constituerait un bon début pour trouver une solution au déficit budgétaire. Cette politique néolibérale qui a duré des décennies est la véritable raison du sous-financement de l’enseignement, et non les étudiants.

    Une augmentation du coût des études est profondément antisociale, car cela diminue inévitablement l’accessibilité de l’enseignement supérieur. Même si cette augmentation n’est pas pratiquée pour les étudiants boursiers, il reste encore un groupe important d’étudiants qui ne peuvent pas avoir accès à une bourse d’étude.

    De plus, même en payant plus de frais d’inscription, la qualité de l’enseignement supérieur ne serait même pas améliorée, cela donnerait juste une marge supplémentaire au gouvernement pour accorder de nouvelles baisses de charges pour les grandes entreprises. Jo Libeer suggère que les étudiants “investissent” dans leur université, ils pourraient ainsi aider à déterminer ce qui se fait avec leur argent. En Grande-Bretagne, cette idéologie n’a pas conduit à des universités plus démocratiques, mais les frais d’inscriptions dépassent maintenant les 10.000 euros (9000 livres) par an ! En tant que ‘‘petit investisseur’’, votre voix a peu de poids, ce sont les grandes entreprises qui ont tout à dire.

    Nous sommes bien d’accord pour dire, tout comme Jo Libeer, que les tabous ne peuvent pas exister. Pourquoi ne pas, par exemple, totalement abolir les frais d’inscription ? Les étudiants chiliens qui ont, l’an dernier, mené une lutte massive contre l’enseignement le plus cher au monde, ont suggéré que la gratuité de l’enseignement soit garantie par la nationalisation du secteur du cuivre. Le plus intéressant, c’est que cette revendication a trouvé un écho favorable parmi toute la population chilienne, y compris parmi les travailleurs du cuivre. En Belgique, pourquoi ne pas commencer par la re-nationalisation d’Electrabel?

    Et si Voka et leurs nombreux amis politiques essayent de nous imposer une augmentation des frais d’inscription de 1000 euros ? Nous aurions alors grand intérêt à être inspirés par la résistance des étudiants en lutte contre la politique néolibérale à travers le monde. J’ai déjà parlé du Chili, mais on pourrait aussi parler du Québec où, le 22 mars, plus de 200.000 personnes ont manifesté dans les rues de Montréal contre une augmentation des frais d’inscription de 2.168 $ à 3.793 $. Les médias ont défendu que c’était normal puisque ces frais sont de toute manière plus élevés dans le reste du Canada. Mais ce n’est aucunement un hasard : les élèves québécois ont une forte tradition de militantisme, voilà d’où proviennent leurs frais d’inscription moindres. La leçon à tirer est que la lutte paie. Nous n’avons d’ailleurs pas à traverser l’Atlantique. En Allemagne, il n’y avait aucun frais d’inscription jusqu’en 2005. Mais ils ont été introduits petit à petit par la suite, pour atteindre maintenant les 1.600 euros. Toutefois, dans certaines régions, ces frais d’inscription ont dû être abolis grâce à la contestation étudiante. Nous ne pouvons qu’espérer que c’est ce de cela qu’il s’agit lorsque Jo Libeer parle de ‘‘modèle rhénan’’.

  • Contre la privatisation et l'élitisation des universités : une réponse combative des étudiants

    A l’heure où l’austérité frappe de plus en plus durement les jeunes, les travailleurs, les chômeurs et les pensionnés, l’université libre de Bruxelles ne trouve rien de mieux que de siphonner les fonds alloués à sa « politique sociale » en utilisant le prétexte de rénovations (nécessaires) pour justifier la privatisation des logements étudiants ce qui via une augmentation des loyers, va toucher directement les étudiants les plus précaires. C’est à se demander quel projet d’université défendu par les autorités : une université d’élite pour les 1% les plus riche ou une soi-disant « université populaire et ouverte à tous » ? Les faits parlent d’eux-mêmes.

    Par Adrien & Clément (EGA Bruxelles)

    Il existe actuellement 1000 kots à étudiants géré par l’université (pour une demande annuelle de 7000 kots). Le bâtiment "les Courses", insalubre doit être rénové, c’est donc tout "naturellement" que l’ULB s’est tournée vers le privé pour rénover ces bâtiments. Or ces rénovations vont (par des mécanismes institutionnels) pousser à une hausse considérable des loyers, ceux ci passant de 250 euros à 340 MINIMUM. Par ailleurs ces loyers ne vont plus être perçus par l’université mais par Cofinimmo qui n’a rien d’une entreprise axé sur l’utilité publique.

    Après la polémique vis-à-vis de l’écrêmage à l’inscription et des attributions sélectives des bourses à l’ULB en début d’année, voila que les universités se mettent (comme les libéraux en tout genre) à faire la chasse aux bénéficiaires des services sociaux. La hausse du loyer va directement restreindre l’accès aux études supérieures des étudiants qui n’ont pas les moyens de payer une telle somme et en fin de compte, accélérer le processus d’élitisation de l’enseignement supérieur. De plus l’ingérence du privé dans un domaine public aussi crucial que l’enseignement pose la question des missions réelles que comptent accomplir les universités. Les autorités contactées répondent qu’elles n’ont pas les fonds pour subvenir à une vraie politique sociale. Pourtant on ne compte plus les abus et les projets de prestiges qui minent les fonds de recherche et d’enseignement de ces institutions.

    Contre la privatisation et l’élitisation de l’enseignement, les jeunesses syndicales de la FGTB de l’ULB ont appelées à une grève étudiante très relayée dans les médias et parmi les étudiants. Les Etudiants de Gauche Actifs soutiennent cet appel et le diffusent car EGA se bat activement sur ces questions depuis plusieurs années. Dans cette optique EGA a mobilisé activement ses membres pour soutenir le mouvement et militer ce jeudi 3 mai.

    Cependant cette question, primordiale, des logements étudiants et leur accessibilité pour les étudiants boursiers se fond dans une question plus globale qui est celle de la gestion des universités et du sous-financement de l’enseignement. C’est pourquoi nous militons pour une université populaire, accessible et démocratiquement gérée par les travailleurs et les étudiants, qui sont les plus à même de connaître les besoins réels de l’université et de ceux qui la fréquentent et pour un refinancement à hauteur de 7% du PIB et permettre ainsi le développement d’une vraie politique sociale et pour une recherche et un enseignement de meilleure qualité accessible à tous, aux 99% qui ne doivent pas payer pour l’austérité et l’enseignement d’élite des 1%. Cependant ces mesures ne seront réellement applicables que si un mode de gouvernance autre que celui basé sur la rentabilité est développé. C’est pour cela que nous menons une lutte pour une alternative au mode de gestion capitaliste, pour des services publics qui répondent aux besoins de ceux qui les utilisent.

  • 12M: 2e Journée de résistance mondiale #Occupy/Indignés !

    Participe avec EGA à la Manifestation du 12 Mai 13h Gare du Nord à Bruxelles

    Le 15 octobre dernier, des millions de personnes ont manifesté à travers le monde dans 981 villes de 85 pays. A Bruxelles, environ 10.000 personnes ont répondu à l’appel, exprimant la colère contre le sauvetage des spéculateurs de Dexia par les politiciens sur le dos de la collectivité et contre la fermeture de la phase à chaud d’Arcelor-Mittal à Liège.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Le 12 mai prochain, une nouvelle journée d’action mondiale du mouvement #Occupy/Indignés est annoncée, un an après l’émergence en Espagne de ce mouvement planétaire de résistance – surtout de cette génération perdue et confrontée aux emplois précaires qui ne permettent pas d’envisager l’avenir – contre les effets de la crise du capitalisme. Une manifestation nationale est prévue à Bruxelles pour lutter contre « la dictature de la finance, contre l’austérité, pour le non-paiement de leur dette et pour une démocratie réelle ».

    Dégageons ces politiciens soumis à la dictature des marchés!

    Ce n’est pas la démocratie ! Partout sur la planète, les politiciens décident du futur de milliards de personnes dans l’intérêt des banquiers et des patrons. En faisant porter le poids des conséquences de leur crise sur les épaules des 99% de la population, ils poussent des millions de personnes vers un avenir sans espoirs, fait de chômage de masse, de contrats pourris, de jobs mal payés, de services démantelés, d’allocations réduites, d’enseignement inaccessible, de montée en flèche des prix et de répression policière.

    Les capitalistes peuvent compter sur les partis établis pour défendre leurs intérêts. A l’instar du conseil d’administration de Dexia qui était ces dernières années bourré de politiciens participant à l’orgie spéculative. Parmis eux, Elio DiRupo (PS) aujourd’hui aux commandes du gouvernement fédéral qui a déclenché une avalanche d’austérité en Belgique et Herman Van Rompuy (CD&V) président du Conseil Européen qui ensemble avec le FMI et la BCE impose l’austérité et la misère aux familles grecques, portugaises et irlandaises.

    Pour une résistance de masse unifiée des jeunes et des travailleurs !

    Certains jeunes développent une méfiance à l’égard des syndicats car l’idée pour les directions est de lâcher un peu de lest face à la pression de la base et non pas de construire un véritable rapport de forces avec un bon plan d’action. Le mouvement des jeunes doit savoir faire la différence entre le sommet et la basse active du mouvement ouvrier organisé qui aspire à des syndicats démocratiques et combatifs. Le Mouvement Occupy aux Etats-Unis l’a bien compris en popularisant l’idée d’une journée de grève des 99% contre les 1% pour le 1er Mai.

    Les travailleurs sont capables de faire mal aux capitalistes là où ça leur fait mal : à leur portefeuille, au travers de la grève. Malheureusement la grève générale du 30 janvier a été décrété d’en haut, ce qui leur a permis de faire atterrir le mouvement avec l’excuse des « quelques maigres concessions ». Un mouvement unifié des travailleurs et des jeunes devrait être organisé et dirigé via des assemblées démocratiques dans les entreprises, les quartiers et les écoles.

    Pour une démocratie réelle, brisons la dictature des banquiers et des patrons !

    L’avenir que nous réserve le capitalisme est fait de guerres, de misère, d’exploitation et de désastres écologiques. De bonnes conditions de vie dans un environnement sain, un emploi décent, un enseignement gratuit et de qualité,… sont autant d’aspirations qui se heurtent violement aux limites de ce système basé sur la course aux profits des 1% les plus riches. Ce n’est pas une fatalité. Pour changer cela, nous devons agir et nous organiser politiquement.

    Les Etudiants de Gauche Actifs luttent quotidiennement parmi la jeunesse pour en finir avec ce système et pour construire monde où la production et toute la société sont démocratiquement gérées et contrôlées par les organes issus des luttes de masse des travailleurs et des jeunes – une démocratie réelle – afin de satisfaire les besoins et l’épanouissement de tous : une société socialiste démocratique. Rejoins-nous !


    EGA fait partie d’une organisation de jeunes présente dans plus de 40 pays, International Socialist Resistance (ISR). Ce qui nous permet de tirer les leçons des révolutions avec des jeunes tunisiens impliqués dans les événements ou d’apprendre de nos interventions dans les mouvements de masse en Grèce, en Espagne, au Etats-Unis, au Québec,…

  • DÉBAT DES ETUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS : Présidentielles françaises : Le volcan de la lutte des classes prêt à entrer en éruption ! Un Front de Gauche est-il possible en Belgique?

    Les Etudiants de Gauche Actifs, le cercle Anticapitaliste, Anti-sexiste, Antiraciste & pour le Socialisme de l’ULB vous invitent à un débat sur les élections présidentielles francaises à trois jours du premier tour. Parce que la dynamique Mélenchon aura un impact non-négligeable ici en Belgique, parce que l’austérité plus ou moins éludée en France à cause des élections est au programme des deux principaux candidats, nous pensons qu’il est important qu’un tel débat ait lieu.

    Jeudi 19 avril 2012, 19h, ULB, Campus du Solbosch , Local H.2213 (Bâtiment H, Etage 2 local 213)

    Cadeaux aux grosses fortunes, attaques contre les acquis sociaux, politique sécuritaire et raciste,… beaucoup veulent que Sarkozy dégage. Mais Sarkozy et Hollande défendent tous deux une politique d’austérité pour éponger les dettes des spéculateurs et des banquiers. Le PS n’offre pas d’alternative. Tous deux sont les candidats des 1% les plus riches, ils feront payer aux 99% la crise du capitalisme.

    Lors des dernières présidentielle en 2007, beaucoup de commentateurs avaient enterré le FN et effacé le souvenir de 2002, quand il était passé au second tour provoquant une riposte massive des jeunes dans la rue contre le racisme et l’extrême droite. EGA a toujours défendu que la politique que mèneraient les Chirac et Sarkozy serait propice pour de nouveau succès du FN, tant qu’il n’y aurait pas une expressionpolitique indépendante du mouvement ouvrier. La vraisemblable victoire de Mélenchon sur Marine Le Pen ferait reculer le FN, mais il faudra poursuivre la lutte pour s’en débarrasser définitivement.

    Le succès du Front de Gauche, de son porte-parole Mélenchon,des références au passé révolutionnaire de la France et de revendications combatives comme ‘‘la création d’un pôle public d’énergie’’ par la renationalisation du secteur et ‘‘d’un pôle financier public’’ illustrent le potentiel existant pour de nouvelles forces politique à la gauche du PS et des Verts. Le slogan ‘‘prenez le pouvoir’’ riposte à la passation de pouvoir vers les mains des banques et des institutions qui les défendent. Cela répond à l’absence d’une démocratie réelle, à l’absence de contrôle des travailleurs.

    Le succès du Front de Gauche fait des émules en Belgique parmi nombres de syndicalistes et de jeunes. 600 syndicalistes de la FGTB ont participé au meeting de Lille avec un calicot ‘‘Mélenchon viens en Belgique’’. Cela illustre la rupture qu’il y a dans les syndicats avec le PS. Cette rupture est de plus en plus marquée depuis que le gouvernement Di Rupo mène une avalanche d’austérité comme ailleurs en Europe. Un Front de Gauche est-il possible en Belgique?

  • Dépêche Etudiants de Gauche Actifs Secondaire & Supérieur – Mars 2012

    La nouvelle dépêche des Etudiants de Gauche Actifs est diffusée depuis plusieurs jours déjà dans différentes écoles, hautes écoles et universités du pays. Au programme, un bilan des activités de février et un agenda – bien chargé – pour ce mois de mars, avec manifestation anti-nucléaire, antifasciste, en solidarité avec les sans-papiers, en défense du droit des femmes,…

    MANIFESTATION ANTI-FASCISTE

    15-03 à 20h Gare de Leuven

    Le 15 Mars, le NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang, organise sa marche annuelle de la haine. Cette année, elle prendra place à Louvain. Le NSV a une tradition de racisme extrême, manifeste ses sympathies fascistes et n’a pas peur de recourir à la violence.

    Europe: croissance de l’extrêmedroite violente

    En Juillet dernier, le fasciste Anders Breivik a tué des dizaines de jeunes du Parti travailliste norvégien, après avoir commis un attentat à la bombe dans le centre d’Oslo. Il a motivés ses actes avec un manifeste contre les immigrés et le “marxisme culturel.” Ce manifeste a été retrouvé dans la boîte aux lettres des membres NSV de Gand et des membres du Vlaams Belang que Breivik apparemment apprécie. L’année dernière, en Allemagne, un groupe terroriste néo-nazi a commis plusieurs attaques meurtrières contre des immigrés turcs. En décembre, un militant d’extrême-droite italien a abattu à Florence 2 vendeurs ambulants sénégalais. En Hongrie, le parti néo-fasciste Jobbik a obtenu 16% des voix. Les marches fascistes de Jobik – tacitement autorisées par l’État –ciblent les Tsiganes, les Juifs et les progressistes. Un porte-parole de Jobbik, le 11 Octobre 2011, a été invité par le NSV à l’Université de Gand. Ou encore, l’ex-président du NSV Hasselt, Thierry Vanroy, a écrit sur un forum internet: “Une fois que la démocratie s’effondrera dans le chaos, j’espère qu’une main de fer fasciste prendra le relais.”

    Ils cultivent l’absence de perspective engendrée par la crise du capitalisme.

    Les groupes néo-fascistes comme le NSV peuvent bénéficier d’un climat d’assainissements durs dans les services publics, de montée du chômage, de manque de perspectives, de bas salaires … pour répandre un message de haine et de division et passer à l’acte. Blokbuster trouve irresponsable que le NSV soit de plus en plus reconnu officiellement dans les universités alors qu’il est prouvé que ces tyrans sont des racistes autoproclamés. C’est jouer avec le feu. Dans le contexte d’un système capitaliste en crise, des individus ou des groupes instables au sein de l’extrême droite reçoivent une chance de mettre en pratique leur idéologie raciste et violente. Dans la lutte contre l’allongement du stage d’attente pour les jeunes, contre l’augmentation des minervaux des universités, contre le chômage et les emplois précaires, nous devons être « tous ensemble » pour défendre nos intérêts. Ce ne sont pas les immigrés, les « Wallons » ou les « Flamands » et les syndicalistes combattifs qui sont la cause de la crise et du déclin social, mais les banques et les 1% de super-riches dont les profits passent avant tous les droits sociaux et les acquis des jeunes et du mouvement des travailleurs.

    Vers une grande manifestation anti-NSV pacifique. Des emplois, pas de racisme !

    Blokbuster et Etudiants de Gauche Actifs veulent démontrer clairement avec cela que la majorité des étudiants et des résidents à Louvain ne sont pas d’accord avec les idées et les méthodes du NSV. Nous portons un message contre le racisme et la division parmi les victimes des politiques néolibérales. Nous exigeons le retrait de la reconnaissance du NSV à la KUL et nous voulons également stimuler la discussion sur la nécessité d’un autre type de société, non pas centré sur les profits, mais sur les besoins et les intérêts de la majorité.

    Participer à la campagne Anti-NSV avec EGA? Contacte-nous par mail à: ega@gauche.be


    EGA en Action

    30/1 EGA secondaire participe à la Grève Générale

    EGA a proposé aux jeunes de l’Athénée Charles Janssens (ACJ), une école d’Ixelles, de soutenir les travailleurs en participant à la grève. Et l’action fut un franc succès! Directement, nous avons accroché notre calicot ‘‘Nous voulons des écoles, du travail, un avenir’’ sur la place de Londres, juste à côté de l’école, que nous avons #occupé, les slogans ont commencé à être scandés et nous avons aussi tenu une assemblée ou chacun pouvait prendre la parole. Aux moments les plus forts, il y avait une trentaine d’écoliers ainsi rassemblés.

    8/2 Action contre le procès du Muffinman

    EGA Secondaire – Gand a mobilisé une trentaine de lycéens pour l’action de soutien au Muffinman. Il a été acquitté par la Cour d’appel de Gand. Il avait été précédemment condamné pour avoir emporté des muffins qui avaient été jetés par un grand magasin. La direction du magasin et le tribunal de première instance avaient qualifié cela de ‘’Vol’’. Nous défendons la nécessité que le secteur alimentaire soit basé sur les besoins de la population et non pas sur la soif de profits de quelques capitalistes.

    23/2 Succès du débat à l’unif de Gand sur la grève générale

    Ce 23 février, les Etudiants de Gauche Actifs Supérieur à Gand avaient organisé un débat entre partisans et adversaires de la grève générale du 30 janvier dernier. Face à une audience d’environ 150 personnes, le débat fut agité. Marc De Vos, de l’institut libéral Itineras’est par la suite fendu d’un tweet magistral : ‘‘Karl Marx est vivant, il se trouve dans l’auditoire D.’ Oui, Marx avait tendance à être gênant, et ses idées le sont toujours. Pour beaucoup de patrons et pour tous les défenseurs du système, il reste le trouble fête par excellence.

    29/2 Action de Solidarité avec les étudiants de Valencia

    Depuis quelques semaine, à Valencia, en Espagne, des écoliers et des travailleurs sont en lutte contre l’austérité et la répression policière. A cette occasion, nous avons pris l’initiative, avec d’autres organisations (Fgtb-ULB, Attac-ULB, JAC, JOC, FEWLA) d’organiser une action de solidarité. Nous avons pu réunir une trentaine de personnes. Après l’action, nous somme parti en délégation vers la Banque Nationale, pour le rassemblement syndical pour montrer que les étudiants aussi se mobilisent contre l’austérité!


    ISR

    EGA fait partie d’une organisation de jeunes présente dans plus de 40 pays, ISR (International Socialist Resistance). Ce qui nous permet de tirer les leçons des révolutions avec des jeunes tunisiens impliqués dans les événements ou d’apprendre de nos interventions dans les mouvements de masse en Grèce, en Espagne, en Russie, au Québec,…

    125.000 étudiants en grève au Québec

    Les étudiants québecois sont en grève “indéfinie” depuis le 27 février contre la hausse des minervals à 1625$. Ce n’est pas aux étudiants de payer leur crise. Des dizaines de milliers de jeunes ont manifesté à Montréal et à Québec. Une nouvelle manifestation nationale aura lieu le 22 mars. Les étudiants “d’Alternative Socialiste” (équivalent d’EGA au Québec) joue un rôle important dans les assemblées générales et sur les piquets de grève.

    Grève des étudiants en Angleterre le 14 mars

    Le NUS (syndicat national des étudiants) appel à une journée de grève dans l‘enseignement supérieur en Angleterre contre les coupes budgétaires. Cela faisait 90 ans que le NUS n’avait plus appelé à une grève étudiante. Socialist Students (EGA en Angleterre) mènent une campagne quotidienne sur l’ensemble des universités et des hautes écoles du pays pour faire du 14 mars une journée d’action massive.


    Agenda

    Action Stop ACTA !

    ACTA, est un accord qui menace la liberté d’Internet, qui permet de poursuivre celui qui enverrait un extrait de musique par mail et qui introduit une surveillance systématique des échanges d’information sur Internet. Les médicaments génériques pourront être interdits, tout comme l’utilisation de certaines semences qui seront protégées par des brevets. Ces mesures visent uniquement à protéger les énormes profits des industries du disque, du cinéma, pharmaceutique et agro-alimentaire.

    Samedi 10 mars – 14h à Bruxelles

    Manifestation nationale «PLUS JAMAIS DE FUKUSHIMA»

    La cathastrophe nucléaire à Fukushima a clairement illustré la responsabilité des actionnaires des grandes entreprises dans la crise environnementale. Tepco (Tokyo Power Electric Company, premier producteur privé d’énergie au monde), qui a en charge les réacteurs de Fukushima, avait falsifié une trentaine de rapports d’inspection des réacteurs nucléaires. Les capitalistes se soucient peu de notre sécurité, de notre santé, de notre environement et de nos vies. Leur soif de profit et leur avidité est sans limite.

    Dimanche 11 mars à 14h30 à la Gare du Nord – Bruxelles

    Manifestation Antifasciste contre le NSV à Louvain

    Le 15 Mars, le NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang, organise sa marche annuelle de la haine dans l’une des villes universitaires en flandre. En 2012, c’est au tour de Louvain. Comme chaque année, BlokBuster organise une contre-manifestation à une distance sécurisée du NSV. Nous voulons coopérer avec d’autres organisations et avec les jeunes résidant à Louvain pour exprimer dans la rue un message clair contre le racisme et le fascisme et pour une société où les vrais problèmes sociaux sont abordés.

    Jeudi 15 mar s à 20h Martelarenplein – Leuven

    Manifestation Vottem «camp de la honte, 13 ans déjà…»

    EGA participe à la manif contre le centre fermé pour sans-papiers situé à Vottem. Nous défendons la suppression des centres fermés, l’arrêt des expulsions et la régularisation des sans-papiers et le droit de chacun à avoir un emploi décent. Ce ne sont pas eux qui sont responsables de la pénurie d’emplois, c’est la soif de profit des patrons. C’est d’ailleurs cette même logique qui maintient des dictatures dans les pays du monde néocolonial. Nous disons : c’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leur victime !

    Dimanche 18 mars à 14h Parc de la Citadelle – Liège

    Manifestation «Pro-Choix» pour le droit des femmes

    Depuis 2 ans, une marche réactionnaire contre l’avortement est organisée à Bruxelles. L’archevêque Léonard, les milieux ultraconservateurs et l’extrême-droite y participent. Un rassemblement de protestation contre cette Marche est prévu contre cette Marche est prévue le 24 mars par la plateforme “Abortus Right”. Nous défendons la nécessité de construire une manifestation d’ampleur en mars prochain en allant chercher le soutien dans le mouvement syndical, le mouvement de défense des droits des femmes et des LGBT.

    Samedi 24 mars à 14h Place Poelaert – Bruxelles

    Weekend Socialisme 2012

    Socialisme 2012 est un weekend de discussion avec des orateurs belges et internationaux, dont des participants au processus révolutionaire en Tunise ou à #Occupy Wall Street,… L’occasion pour nous rencontrer dans une ambiance combattive, pour assister aux débats sur des sujets comme “Pourquoi le capitalisme mène irrémédiablement à la crise?”, “Les Jeunes en Lutte pour l’Emploi”, “L’Extrême-droite en Europe : NO PASARAN ! et bien d’autres sujets… inscrit-toi via info@socialisme.be

    28/29 avril au centre culturel ‘De Rink’ – 7 Place de la Vaillance, Anderlecht


    MANIFESTATION PRO-CHOIX

    “ABORTION RIGHT” 14h Place Poelaert – BXL

    Il y a plus de 20 ans, l’avortement a été dépénalisé en Belgique. Pourtant, depuis deux ans, des « Marches pour la Vie » sont organisées. Leurs organisateurs sont pour l’abolition du droit à l’avortement.

    Le mouvement «Pro Life» essaie de s’implanter en Belgique. Le groupe “Sinterklaas” organise des actions devant des centres de planning familial en brandissant des photos de foetus et, si ça ne leur est pas interdit, en jetant de l’eau bénite sur les patientes des centres. Nous ne pouvons pas accepter ces campagnes d’intimidation et de culpabilisation.

    Ils profitent de la crise économique et politique, pour essayer de faire accepter leurs idées réactionnaires et attaquer le droit des femmes à décider pour leur propre corps ! Dans plusieurs pays, le droit à l’avortement est déjà limité. En Espagne, le gouvernement conservateur a annoncé un durcissement de la législation : les filles mineures seront obligées de demander l’accord de leurs parents. Pourtant l’interdiction de l’avortement n’a pour conséquence qu’une augmentation des interventions dangereuses. Les femmes avortent tout de même mais en utilisant des procédés qui mettent leur vie en danger ! Voilà pourquoi partout où les mouvements « Pro-Life » manifestent nous devons leur opposer une résistance avec un programme clair !

    • Maintien du droit à l’avortement et allongement du temps durant lequel on peut légalement avorter !
    • Pour l’accès à une contraception gratuite et de qualité pour tous !
    • L’éducation sexuelle ne peut être laissée entre les mains des programmes télévisés et d’internet ! Pour un refinancement public de l’enseignement, permettant une éducation sexuelle sérieuse !

    Mais la politique de casse sociale ne laisse aucune chance au «libre choix». Beaucoup de femmes décident encore d’avorter pour des raisons financières. Nous défendons également le droit d’avoir des enfants sans que cela nous rende plus pauvre ou nous prenne tout notre temps.

    • Pour un logement et un revenu décent pour tous !
    • Nous n’avons pas besoin d’économies dans les services publics mais plutôt d’un élargissement de différents types de services qui permettent aux femmes de combiner famille, travail et loisirs.

    Organisons-nous !

    Seule une lutte collective des travailleuses et des travailleurs peut obtenir ces acquis. C’est la seule manière efficace pour lutter contre ces organisations opportunistes qui exploitent les problèmes sociaux pour imposer leurs idées réactionnaires. Dans une société dirigée par les profits d’une infime minorité, le sexisme tout comme le racisme ou l’homophobie, est utilisé pour diviser. Nous avons besoin d’un système qui répond aux besoins de la majorité, un système socialiste.

  • Réussite de l'action de Solidarité avec Valencia!

    Depuis quelques semaine, à Valencia, en Espagne, des écoliers et des travailleurs sont en lutte contre l’austérité et la répression policière à l’encontre des manifestants. A cette occasion,  nous avons pris l’initiative, avec d’autres organisations (Fgtb-ULB, Attac-ULB, JAC, JOC, FEWLA) d’organiser une action de solidarité internationale devant l’Office régionale de Catalogne. Malgré le peu de temps de mobilisation, nous avons pu réunir une trentaine de personnes au cris de "Résistance internationale contre l’Europe du capital". Cette action fut aussi l’occasion de rappeler que si le plan d’austérité espagnol passe sans résistance, les gouvernements européens prendront cette exemple pour appliquer les leurs. Après l’action, nous somme parti en délégation vers la Banque Nationale, pour le rassemblement syndical  pour montrer que les étudiants aussi se mobilisent contre l’austérité!

    Rapport par Julien, photos par Karim (Bruxelles)

  • SOLIDARITE INTERNATIONALE avec les luttes des étudiants en Espagne !

    • NON à la répression policière des jeunes à Valencia !
    • NON aux coupes budgétaires dans l’enseignement !

    Nous publions ici une lettre de solidarité avec les étudiants de Valencia et de l’Etat espagnol, signée par diverses organisations de gauche (ATTAC-ULB, EGA/ALS, JOC, Etudiants FGTB-Bruxelles, FEWLA et JAC).

    Cher étudiants de Valencia et de l’Etat Espagnol en lutte pour votre enseignement et votre avenir,

    En tant qu’organisations étudiantes syndicale et de gauche à Bruxelles, nous vous apportons tout notre soutien ainsi que notre solidarité dans le cadre de cette vague de lutte qui prend actuellement place contre cette répression policière brutale et contre les coupes budgétaires dans l’enseignement.

    Nous sommes scandalisés. Scandalisés que des jeunes doivent suivre leurs cours sans chauffage à Valence, sans manuels scolaires en Grèce ou encore qu’ils ne trouvent pas de place dans les écoles comme c’est le cas en Belgique, tout cela à cause des coupes budgétaires. Nous soutenons pleinement votre lutte pour un enseignement public, gratuit et de qualité accessible à tous !

    Apparemment, votre gouvernement a quand même suffisamment de moyens pour acheter 1,5 millions d’euros de gaz lacrymogènes afin de violement réprimer les manifestations quotidiennes, les occupations, les blocages routiers et les grèves. Cette répression brutale à coups de matraques, de tirs de balles en caoutchouc et d’arrestations illustre l’absence de possibilité pour une démocratie réelle dans le cadre du système capitaliste. Elle démontre à quel point est ferme leur volonté de nous imposer cette dictature des banquiers et des patrons.

    Nous organisons ce mercredi 29 décembre une action de solidarité devant les locaux de la région de Valence situés dans le quartier européen de Bruxelles afin d’exprimer que nous soutenons vos grèves et manifestations. Vous n’êtes pas nos ennemis, nos ‘‘concurrents’’, mais nos amis et nos camarades. Nos ennemis communs serons de l’autre côté du Rond point Schuman dès le lendemain, le 1er mars, quand les chefs d’Etats Européens se réuniront pour discuter de la manière de nous imposer leurs plans d’austérité et de nous faire payer les dettes des banques et des spéculateurs.

    Votre lutte inspire des milliers de jeunes en Belgique, comme l’avaient fait avant vous les révolutions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les grèves générales en Grèce et ailleurs ou encore le mouvement du 15M et #Occupy. Face à l’offensive des capitalistes et de leurs politiciens, nous devons élaborer ensemble un plan européen d’action coordonné, combatif et démocratiquement élaboré par la basse, par la jeunesse et les travailleurs.

    • ATTAC-ULB
    • Etudiants de Gauche Actifs Secondaires & Supérieur – Actief Linkse Studenten & Scholieren (EGA-ALS)
    • Jeunesse Ouvrière Chrétienne – Bruxelles (JOC)
    • Section Bruxelloise des Etudiants FGTB
    • FEWLA (soutien actif à la lutte du peuple Mapuche)
    • Jeunes Anticapitalistes (JAC)
  • Etudiants bruxellois, Métallos liégeois : solidarité d'acier !

    En octobre dernier, l’annonce de la fermeture de la phase à chaud de la phase à chaud d’ArcelorMittal à Liège plongeait toute la ville industrielle de Seraing dans le désarroi. Au-delà des travailleurs directement concernés, avec les commerces et les sous traitants, c’est toute une collectivité qui est menacée. Cette semaine, à l’ULB, une action de solidarité avec les travailleurs de la sidérurgie liégeoise a été organisée par les étudiants FGTB à l’occasion d’un Jobday sur le campus de l’université où des représentants d’ArcelorMittal avaient été invités.

    par Clément (Bruxelles)

    Ainsi, le forum des métiers des étudiants de Sciences Politiques de l’ULB et le Bureau des Etudiants, noyautés par les jeunesses du MR, avaient invité Arcelor Mittal à venir se présenter sous un jour respectable auprès des futurs diplômés. Les Etudiants FGTB de l’ULB, (dont les Etudiants de Gauche Actifs se sont décrétés solidaires dans plusieurs luttes, dont celle-ci) se sont immédiatement mobilisés afin d’empêcher que le stand d’ArcelorMittal au forum des métiers puisse se tenir bien tranquillement.

    Le bureau des Etudiants a refusé toute discussion et toute remise en cause de la présence de cette entreprise. La pression est montée, les hautes autorités de l’ULB se sont inquiétées jusqu’à essayer de faire pression sur les Etudiants FGTB. Mais ceux-ci ne se sont pas laissés impressionner. Finalement, ArcelorMittal a décliné l’invitation pour éviter toute mauvaise publicité supplémentaire.

    L’action des Etudiants FGTB a tout de même eu lieu avec l’objectif de sensibiliser les étudiants et le personnel de l’ULB. Une pétition de soutien aux revendications des métallos liégeois a également tourné et a récolté plusieurs dizaines de signatures.

    Pour le mouvement étudiant ce fut sans nul doute une victoire, une petite victoire, mais une victoire tout de même et il doit apparaître que cette lutte n’est qu’une étape dans une lutte contre le capitalisme, contre l’austérité que les 1% veulent imposer aux 99%.

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