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  • Bruxelles: Les candidats de la liste commune PC-PSL-LCR-PH

    1. Roland NYNS, enseignant, Forest, PC
    2. Céline CAUDRON, animatrice-fomatrice, militante féministe, Ixelles, LCR
    3. Karim BRIKCI, brancardier, délégué syndical CGSP, Ixelles, PSL
    4. Gilles SMEDTS, ingénieur, Jette, PH
    5. Vasantha FAGARD, employée, Anderlecht, PC
    6. Abdel-Jalil BOURHIDANE, étudiant-travailleur, un porte parole du CAS-ULB (comité d’action et de soutien aux sans-papiers) Bruxelles, PSL,
    7. Guy VAN SINOY, fonctionnaire, délégué syndical CGSP, St-Gilles, LCR
    8. Greta VAN VINCKEROY, enseignante, Jette, PH
    9. Polo MARCUS, graphiste, militant syndical SETCa, St-Gilles, PC
    10. Paule CHAUVAUX, enseignante retraitée, Ixelles, PSL
    11. Anouk LEBRUN, étudiante, Schaerbeek, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    12. Annick LETECHEUR, Bruxelles, éducatrice, PH
    13. Tania MARTIN, Anderlecht, assistante sociale, PC
    14. Christian DEHON, électricien pré-pensionné, St-Gilles, PSL
    15. Serge ALVAREZ, postier, délégué syndical CSC-Transcom, Watermael-Boitsfort, LCR
    16. Jorge DE BARELLI, stucateur, St-Josse, PH
    17. Lilian SWINNE, antiquaire brocanteur, Etterbeek, PC
    18. Anne VANDERPERRE, formatrice, St-Gilles, PSL
    19. Michèle DEHAEN, infirmière, déléguée syndicale CGSP, Bruxelles, candidate d’ouverture présentée par la LCR et le PSL
    20. Simon ENCEV, étudiant, Bruxelles, PH
    21. Louise GOTOVITCH, enseignante retraitée, militante CGSP, Forest, PC
    22. Michaël LEHOUCQ, jardinier, Forest, PSL
    23. William CAERS, chauffeur de bus, délégué syndical CGSP, Schaerbeek, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    24. Barbara VERHAEGE, secrétaire, Molenbeek, PH
    25. Luc DELVAUX, archéologue, militant syndical, Etterbeek, PC
    26. Pablo NYNS, étudiant, Forest, PSL
    27. Danièle FAYER-STERN, traductrice, Bruxelles, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    28. Michel DEVOS, chauffeur, Bruxelles, PH
    29. André DE PAUW, enseignante retraitée, St-Gilles, PC
    30. Khadidja BADJOKO WO LILEKO, étudiante, Ixelles, PSL
    31. Mathieu DESCLIN, historien, militant écosocialiste, Uccle, LCR
    32. Serge DELONVILLE, juriste, Schaerbeek, PH
    33. Franck DUMORTIER, chercheur, Schaerbeek, PC
    34. Célia SOTO MORAL, étudiante, Bruxelles, PSL
    35. Marianne MARISSAL, infirmière, Forest, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    36. Edith FEUILLAL, employée, Auderghem, PH
    37. Dominique DUCHATEAU, employée, Watermael-Boitsfort, PC
    38. Stéphane PASSELECQ, étudiant, Ixelles, PSL
    39. Eric MATRIGE, employé, co-fondateur du Front antiraciste, Schaerbeek, LCR
    40. André FRYNS, employé, Auderghem, PH
    41. Séphian SAMYN, employé, Bruxelles, PC
    42. Afsaneh HOSEINI, étudiante, Etterbeek, candidate d’ouverture présentée par le PSL
    43. Rita MAREELS, employée de banque, militante syndicale, Bruxelles, LCR
    44. Amina HASAN MOHAMED, restauratrice, Etterbeek, PH
    45. Marianne LAMBERT, employée, Ixelles, PC
    46. Julien ENGLEBERT, écolier, Forest, PSL
    47. Jean-François STREEL, enseignant, Bruxelles, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    48. Xavier DE BARELLI, employé, St-Josse, PH
    49. Jonas ROLAND, étudiant, Forest, PC
    50. Yassin SOUHAIL, écolier, Ixelles, PSL
    51. Anne DELALOY, retraitée, Berchem-Ste-Agathe, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    52. Martine BOULY, comptable, Schaerbeek, PH
    53. Catherine FORGET, étudiante, Woluwé-St-Lambert, candidate d’ouverture présentée par le PC
    54. Cédric GERÔME, journaliste, Ixelles, PSL
    55. David FAJERSZSTAJN, plombier, Watermael-Boitsfort, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    56. Fabrizzio DE BARELLI, étudiant, St-Josse, PH
    57. Jean-Marie MARTIN, enseignant, Anderlecht, PC
    58. Vinciane DUPONT, coiffeuse, Etterbeek, candidate d’ouverture présentée par le PC
    59. Aline DEHASSE, animatrice socioculturelle, St-Gilles, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    60. Murielle LECLERCQ, employée, Schaerbeek, PH
    61. Mia HEYVAERT, puéricultrice, Anderlecht, PC
    62. Marie-Jeanne PETERMANS, institutrice retraitée, Anderlecht, candidate d’ouverture présentée par le PC
    63. Lawali KANGO, informaticien, ex-militant sans papiers, Schaerbeek, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    64. Sophie ENCEV, technicienne de laboratoire, Bruxelles, PH
    65. Yves PIERSEAUX, enseignant, Forest, PC
    66. Zaffira ABBADI, étudiante, Etterbeek, candidate d’ouverture présentée par le PC
    67. Touria BENTALEB, thérapeute, Forest, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    68. Mohamed BILIVOGUI, employé, Jette, candidat d’ouverture présenté par le PH
    69. Claudine PÔLET, employée retraitée, militante SETCa, Ixelles, candidate d’ouverture présentée par le PC
    70. Alice POLART, éducatrice, Schaerbeek, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    71. Joël GIRES, étudiant, Forest, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    72. Tatiana DE BARELLI-SPONAR, psychologue, St-Josse, PH

    SUPPLÉANTS/ES

    1. Karim BRIKCI, brancardier, délégué syndical CGSP, Ixelles PSL
    2. Claudine PÔLET, employée retraitée, militante SETCa, Ixelles, candidate d’ouverture présentée par le PC
    3. Guy VAN SINOY, fonctionnaire, délégué syndical CGSP, St-Gilles, LCR
    4. Gilles SMEDTS, ingénieur, Jette, PH
    5. Polo MARCUS, graphiste, militant syndical SETCa, St-Gilles, PC
    6. Paule CHAUVAUX, enseignante retraitée, Ixelles, PSL
    7. Danièle FAYER-STERN, traductrice, Bruxelles, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    8. Annick LETECHEUR, Bruxelles, éducatrice, PH
    9. Luc DELVAUX, archéologue, militant syndical, Etterbeek, PC
    10. Khadidja BADJOKO WO LILEKO, étudiante, Ixelles, PSL
    11. Daniel LIEBMANN, sans profession, St-Gilles, LCR
    12. Michel DEVOS, chauffeur, Bruxelles, PH
    13. Vasantha FAGARD, employée, Anderlecht, PC
    14. Abdel-Jalil BOURHIDANE, étudiant, Bruxelles, PSL
    15. Tatiana DE BARELLI-SPONAR, psychologue, St-Josse, PH
    16. Céline CAUDRON, animatrice fomatrice, militante féministe, Ixelles, LCR

    • Liège: Liste PSL
    • Nivelles: Liste PSL
    • Mons: Liste PSL
  • Manifestation des métallos à Namur – Reportage photos

    Aujourd’hui et demain, à l’appel de la FGTB, la sidérurgie liégeoise est en grève. Les sidérurgistes craignent pour leur avenir après l’annonce de la fermeture "provisoire" le 15 mai de la phase à chaud chez ArcelorMittal, qui menace 1.200 emplois. Mardi, ils iront manifester à Luxembourg à l’occasion de l’assemblée Générale des actionnaires du Comité d’Administration du groupe sidérurgique.

    Ce lundi, les sidérurgistes ne sont pas seuls à se croiser les bras. La fédération wallonne des métallos de la FGTB (MWB) a appelé à une grève de 24 heures dans tout le secteur du métal et à une manifestation à Namur contre le résultat des négociations sociales dans le secteur des fabrications métalliques. Contrairement à la CSC et à la CGSLB, la MWB-FGTB refuse d’accepter un accord sectoriel qui va encore moins loin en matière de pouvoir d’achat que ce qui était autorisé dans le dernier accord interprofessionnel (AIP) – pourtant déjà bien maigre – conclu en décembre.

    La MWB accuse les patrons du métal de ne même pas respecter pas les promesses faites au moment de l’AIP. Comme le dit Antonio Di Santo, responsable de la MWB Hainaut-Namur, « Les éco-chèques ? On ne mange pas avec ça. On veut un véritable pouvoir d’achat. À savoir, les 250 euros prévus dans l’AIP ». Ce point de vue est largement partagé à la base, comme l’a montré la participation de 4.500 métallos à cette manifestation qui s’est déroulée sous la pluie du début à la fin. Le PSL y est intervenu avec une délégation de camarades de Namur et de Liège.


    • Faisons de la manifestation du 15 mai de la Confédération Européenne des Syndicats une journée nationale de grève pour l’emploi!
    • Devons payer pour leur crise?
    • "Le capitalisme nuit gravement à la santé" – Une campagne bienvenue de la FGTB wallonne. Mais comment la faire aboutir ?
  • SOLIDARITE AVEC LES TRAVAILLEURS DE FIAT !

    Depuis jeudi matin, les travailleurs de FIAT occupent les locaux d’IAC (filiale de FIAT) à Meiser pour protester contre la tournure que prend le plan de restructuration en cours depuis décembre 2008. En effet la direction de FIAT veut se séparer d’une partie des activités du site de Meiser et ne garder qu’un show-room. A l’aide du cabinet d’avocats Claeys&Engels, spécialisé dans les cas de restructuration, la direction passe outre la législation belge en essayant de séparer arbitrairement la partie show-room de la partie garage du site de Meiser. Cette division d’entreprise fictive leur permet de déclarer le service après vente déficitaire et d’entreprendre le licenciement des 24 travailleurs concernés. Le patronat à travers le cas de FIAT est en train de tester de nouvelles tactiques. Si la direction de FIAT réussie à remporter la partie, celle-ci sera un précédent qui sera généralisé ensuite à d’autres plans de restructuration.

    Par Nico M (Bruxelles)

    Attaque antisyndicale : la direction s’attaque directement à la délégation

    Mais voilà, depuis quelques temps, la direction d’IAC (filiale FIAT à Bruxelles) déplace les travailleurs entre les différents sites de Bruxelles. La situation qui en ressort est que, justement dans le site concerné par la restructuration, parmi les 24 travailleurs, 12 sont protégés par leur activité syndicale. Il n’y a pas de hasard, la direction a planifié depuis un certain temps cette attaque à peine cachée contre la délégation syndicale. C’est la représentation syndicale au sein des entreprises qui est ici en jeu.

    Malgré les concessions du passé le patronat veut toujours plus.

    Ce qui a mis le feu aux poudres et qui a poussé les travailleurs à occuper le site, c’est la volonté de la direction de se passer de la procédure « Renault » dans ce conflit. Celle-ci prévoit qu’en cas de restructuration collective, les partenaires sociaux se réunissent pour limiter au plus les licenciements. Il ne s’agit pas de raisonner le patron pour qu’il recule et ne licencie pas. Il s’agit de transformer les licenciements en prépension ou en départ volontaire pour ceux qui le désirent. Une autre possibilité est de réduire le temps de travail. Cette procédure légalisée n’est-elle pas déjà une concession de la part des travailleurs face au patronat et ses actionnaires ? Cette procédure ne remet pas en cause les licenciements. Une fois que le patronat a décidé de restructurer, rien légalement ne peut remettre en cause cette « fatalité ».

    A FIAT aujourd’hui, en tout cas, la direction veut se passer de cette procédure (ce qui confirme le scénario d’attaque ciblée contre la délégation syndicale). En clair : les patrons surfent sur la crise pour pouvoir licencier et en plus ils veulent le faire de manière plus fluide en évitant les procédures légales qui désavantagent déjà les travailleurs.

    Nous devons aujourd’hui réclamer l’ouverture des comptes des directions qui licencient ! Alors que FIAT est occupée d’absorber 20% de Chrylser, de récupérer des activités de GM en Europe et en Amérique Latine, ils veulent faire croire aux travailleurs de Bruxelles que la situation nécessite la suppression des 24 travailleurs de Meiser. On sait très bien que les milliards de profits engrangés dans la dernière période ont été accaparés par les actionnaires sur le dos des travailleurs !

    La solidarité se met en place, il faut l’élargir et mettre en place un plan d’action.

    Vendredi, quand nous sommes allés rendre visite à l’occupation en solidarité avec les travailleurs, ceux-ci ont reçu la visite d’autres délégations venues soutenir leur lutte.

    Parmi eux : le délégué principal d’OPEL Anvers Rudy Kennes. En effet, comme je le disais plus haut, des négociations sont en cours entre FIAT et GM pour l’intégration d’OPEL par FIAT. Dans ce cadre l’usine d’OPEL Anvers est, entre autres, concernée. En temps que délégué principal d’OPEL Anvers, Rudy est venu donner son «soutien total à la lutte qui se joue ici». En temps que vice président du conseil d’entreprise européen de GM, il a aussi déclaré qu’«il faut trouver une solution au conflit ici.». «Si on veut négocier l’intégration entre FIAT et GM, il faut résoudre de manière convenable le conflit à IAC». Rudy Kennes veut ici prévenir M. Marchionne (patron de FIAT) qui sera en visite du 15 au 19 mai prochain pour rencontrer notamment M. Peeters dans le cadre de la reprise de l’usine OPEL Anvers. Les pouvoirs publics flamands, dans le cadre de cette reprise, ont promis une enveloppe de 300 millions pour OPEL Anvers. Est-ce que cette nouvelle aide publique puisée dans l’argent des contribuables garantira le maintient de l’entièreté des emplois ? On se rappelle le cas de VW Forest qui, après avoir bénéficié de nombreuses aides publiques, ne s’est pas gêné pour jeter des milliers de travailleurs et leur famille.

    Au cours d’une conférence de presse dans l’occupation, M. Nicola Nicolosi du puissant syndicat italien CGIL est aussi venu en solidarité avec les travailleurs d’IAC : «Nous vivons une crise capitaliste, une crise de la globalisation financière […] On assiste à une réorganisation de la propriété au sein des entreprises. Cette situation crée une incertitude auprès des travailleurs et engendre des problèmes sociaux très importants». «On doit réagir à ces attaques avec la solidarité entre travailleurs : une solidarité internationale des travailleurs». «Si ça ne bouge pas nous bougerons en Italie pour soutenir cette lutte justifiée, nous devons sortir de l’égoïsme national».

    Nicolas Cue, secrétaire général des Métallurgistes de Wallonie-Bruxelles, poursuit : «Si ce n’est pas possible de revenir autour d’une table nous continuerons à soutenir voire à amplifier cette lutte […] Pour les Métallos de Wallonie et de Bruxelles, la semaine prochaine commencera par une grève générale dans tous les secteurs du métal, sera suivie par 48H de grève en sidérurgie et une manifestation à Namur le11 mai et évidemment la grande manifestation internationale du 15 […] Dans les manifestations de la semaine prochaine nous mettrons en tête systématiquement ce conflit […] Cette entreprise ne sera pas abandonnée, on ne peut pas laisser tomber des travailleurs qui réclament le minimum social. Si nous n’obtenons pas raison je suis pour que la semaine de M. Marchionne en Belgique soit un vrai calvaire ».

    Le Parti Socialiste de Lutte (PSL) se réjouit de la mobilisation que Nicolas Cue met en avant dans ses interventions. Nous ne devons pas les laisser nous emmener à l’abattoir entreprise par entreprise. Face aux différentes restructurations, face au plan d’austérité que nous prépare le gouvernement pour après les élections, nous devons mettre en avant l’unité de tous les travailleurs. Faisons de la manifestation internationale du 15 mai à Bruxelles une journée de mobilisation nationale, une première journée de grève générale pour revendiquer le maintient de tous nos emplois. Le cas de FIAT est représentatif de ce que vivent et de ce que vivront de larges couches de travailleurs. Déjà à Carrefour l’année passée, la direction a tenté d’enfoncer les acquis des travailleurs par des démarches violentes en justice contre les travailleurs grévistes qui résistaient contre la nouvelle dégradation des conditions de travail que voulait imposer leur direction. Comme l’a mis en avant la délégation CGSP de l’hôpital Brugmann au cours des grèves du secteur public bruxellois en 2008 :

    «Ils organisent notre misère, organisons notre lutte!»

  • Vottem: 10 ans déjà, je ne l’accepte toujours pas – Reportage-photos (2)

    Aujourd’hui s’est déroulée la manifestation qui a commémoré les dix ans d’existence du centre fermé de Vottem, en région liégeoise. Environ un milllier de personnes sont parties du centre ville pour rejoindre le centre. Le PSL était présent, dans un bloc commun avec la LCR (avec qui nous présentons une liste commune pour les élections européennes). Notre bloc a scandé des slogans tels que "C’est pas les sans-papiers qu’il faut virer, c’est le capitalisme qu’il faut éliminer" entre autres slogans de solidarité avec les sans-papiers et d’unité entre travailleurs.

    Par Nico

    Reportage-photos (1)

  • Vottem: 10 ans déjà, je ne l’accepte toujours pas – Reportage-photos (1)

    Aujourd’hui s’est déroulée la manifestation qui a commémoré les dix ans d’existence du centre fermé de Vottem, en région liégeoise. Environ un milllier de personnes sont parties du centre ville pour rejoindre le centre. Le PSL était présent, dans un bloc commun avec la LCR (avec qui nous présentons une liste commune pour les élections européennes). Notre bloc a scandé des slogans tels que "C’est pas les sans-papiers qu’il faut virer, c’est le capitalisme qu’il faut éliminer" entre autres slogans de solidarité avec les sans-papiers et d’unité entre travailleurs.

    Par Nico

    Reportage-photos (2)

  • C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes

    Les pays du Tiers-Monde sont obligés d’ouvrir leurs marchés aux entreprises occidentales. Les grandes puissances n’hésitent pas à utiliser la force pour assurer leur domination économique et politique. La politique de pillage des richesses et de surexploitation de la main d’oeuvre ne sert que les intérêts des multinationales. Comme seuls leurs profits comptent à leurs yeux, ces multinationales jouent un rôle important dans le maintien des régimes réactionnaires dans le monde néocolonial. Le capitalisme ne peut exister sans exploitation, sans oppression et donc sans “flots massifs” de réfugiés.

    Tract du PSL à l’occasion de la manifestation contre les centres fermés du 10 mai à Liège

    Tract en version PDF

    VOTTEM; camp de la honte, 10 ans déjà,.. je ne l’accepte toujours pas!

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    SIMON HUPKENS:

    Délégué du personel dans l’Horeca, tête de liste du PSL aux régionales pour la circonscription de Liège et 6e effectif sur la liste LCR-PSL pour les européennes.

    "La politique d’expulsions pousse des dizaines de milliers de personnes dans la clandestinité. Avec la dérégulation néolibérale du marché du travail, des pans entiers de l’économie capitaliste basculent dans l’illégalité. Dans l’horeca ce problème est très présent.

    Les travailleurs sans-papiers sont privés de toute protection sociale et doivent accepter des conditions de travail que les autres refusent. Ils sont ainsi utilisés comme main d’œuvre bon marché et comme outil pour saper les salaires et conditions de travail de tous. Nous militons pour la régularisation des sans-papiers, mais pas pour répartir la pénurie d’emploi et la misère : nous luttons pour un bon emploi pour tous, avec de bons salaires.

    L’Union Européenne, de son côté, a enteriné la «libre circulation» des personnes. Cela ne concerne bien entendu pas les sans-papiers. Mais les travailleurs qui ont un permis de séjour et qui travaillent pour une entreprise étrangère dans nos pays ne sont pas protégés par les conventions sectorielles locales. La Cour Européenne de Justice considère en effet que seuls les salaires minimums nationaux du pays d’origine des travailleurs doivent être respectés. L’Union Européenne a donc offert aux capitalistes le moyen d’exploiter plus encore les travailleurs, ce qui contribue, en conséquence, à encore baisser les conditions que sont obligés d’accepter les sans-papiers.

    C’est pour cela que nous participons aux luttes des travailleurs – avec ou sans papiers – avec des revendications telles que la semaine de 32 heures par semaine avec embauches compensatoires et sans perte de salaire ou encore celle de la nationalisation des secteurs clés de l’économie (finance, énergie, sidérurgie,…) sous le contrôle des travailleurs. De cette façon, il serait possible de faire tourner l’économie dans le bien de tous et non en fonction d’une minorité de capitalistes qui sèment la division entre les travailleurs mieux les exploiter."

    A Vottem, il existe une prison où on enferme des hommes et des femmes qui n’ont commis aucun crime – sauf ne pas avoir de papiers en règle. Les conditions de vie à l’intérieur de ces centres fermés sont pires que dans les prisons : l’isolement des détenus est total, aucun recours judiciaire n’est possible (de plus, toute plainte entraîne une accélération de la procédure d’expulsion), les difficultés dues à la diversité des langues sont énormes,…

    Cette situation crée une tension permanente au sein du centre fermé. Le personnel est de plus en plus pris à partie et vient de mener 5 jours de grève pour sa sécurité et de meilleures conditions de travail. L’accord conclu ne résoudra pourtant pas le problème. Il faut supprimer tous les centres fermés et cela doit être accompagné d’un plan de reconversion de l’ensemble du personnel vers des emplois décents dans des services publics utiles, avec maintien des salaires et amélioration des conditions de travail.

    Turtelboom : le droit de choisir… pour le patron !

    Turtelboom propose, entre autres, que ceux qui ont un travail puissent obtenir un permis de séjour d’un an renouvelable, à condition d’avoir toujours un emploi au terme de cette période. Ainsi quand elle parle de « régularisation temporaire », elle veut en fait faire un pas dans la direction de l’immigration économique « choisie ». Le gouvernement et le patronat sont prêts à donner des papiers provisoires aux travailleurs qualifiés qui peuvent venir combler des manques dans des secteurs en manque de main-d’œuvre qualifiée (comme la santé et l’informatique de pointe). Si cette immigration est "choisie", c’est surtout par le pays d’"accueil" qui ne doit pas assurer la formation de base du travailleur (c’est un pays du monde néocolonial qui en a payé le haut coût), qui en retire le bénéfice immédiat et qui renvoie le colis au pays d’origine quand la pénurie est comblée. L’"immigration choisie", c’est le contraire de la bien connue délocalisation d’entreprise – dans ce cas-ci, on délocalise la main d’œuvre pour permettre aux entreprises belges de rester chez nous – mais le but est le même : faire un max de profit en payant le moins possible.

    NON à l’Europe du capital, pour une Europe socialiste!

    Les moyens pour une politique digne de l’être humain existent, même avec la crise économique actuelle. Mais, pour financer une telle politique, il faut prendre l’argent ailleurs que dans les poches des 80% de la population qui vivent de leur salaires ou d’allocations et qui ne reçoivent même pas la moitié de la richesse qu’ils ont euxmêmes produite dans le pays. Et seule une lutte de classes décidée pourra libérer les moyens qui permettraient à la fois de meilleurs salaires et allocations ainsi qu’un traitement humain des pauvres du monde qui échouent ici.

    JALIL BOURHIDANE

    Etudiant-travailleur (steward), un des porte-parole du Comité d’Action et de Soutien aux sans- papiers (CAS) à l’ULB, formateur au CIEP-MOC et 6e candidat effectif sur la liste PC-PSL-LCR-PH à Bruxelles.

    "Il y a un an et demi, lors de la première occupation à l’ULB (celle du 129 Av. Buyl), Etudiants de Gauche Actifs (EGA – l’organisation étudiante du PSL) a aidé les sans-papiers à s’installer. Nous sommes solidaires des luttes de chaque travailleur, avec ou sans papiers et, très vite, nous avons mis en avant la nécessité de mobiliser les étudiants et donc de créer un Comité d’Action et de Soutien (le CAS) démocratique et ouvert à tous (étudiants, personnel et riverains) pour organiser la mobilisation.

    Depuis, avec le CAS, nous avons réussi à élargir le mouvement avec des occupations et des comités de soutien dans plusieurs Hautes Ecoles et dans la plupart des universités à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre. Les sans-papiers ne pourront obtenir une victoire que s’ils parviennent à gagner le soutien d’une couche plus large de la population, notamment au sein du mouvement ouvrier organisé.

    C’est pourquoi, avec tous les CAS de Bruxelles et du Brabant Wallon, nous avons organisé une manifestation réussie ce 1er Mai à Bruxelles sous le slogan «Les travailleurs du Nord et du Sud ne paieront pas la crise!». 500 étudiants et travailleurs, avec et sans papiers, ont manifesté de l’Office des Etrangers à la fête de la FGTB en passant par le Béguinage, occupé par les sans-papiers avec le soutien de la CSC."

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  • MEETING LCR-PSL à Bruxelles ce 15 mai

    Avec :

    • Céline Caudron (LCR, tête de liste aux européennes)
    • Laure Miège (PSL, 1ère candidate suppléante aux européennes)
    • Bart Vandersteen (PSL-LSP, tête de liste en Flandre)
    • Yvan Zimmermann (NPA, tête de liste aux européennes en France pour le Grand Est de la France)

    Ce vendredi 15 mai 2009, à 18:30

    Au 16 Rue du poinçon à Bruxelles (à l’IHECS)

    Affiche en format PDF

  • Appel de la liste LCR-PSL pour la manifestation syndicale du 15 mai à Bruxelles

    Appel de la liste LCR-PSL pour la manifestation syndicale du 15 mai à Bruxelles

    La crise globale du capitalisme frappe de plus en plus durement les milieux populaires, en Belgique et dans le monde. Alors qu’elles n’ont aucune responsabilité dans cette catastrophe, elles en subissent pourtant toutes les conséquences avec la montée du chômage temporaire ou complet et la multiplication des plans de licenciements.

    Liste LCR-PSL

    Tandis que les besoins sociaux deviennent de plus en plus criants et que la précarité et la misère montent en flèche, des milliards d’euros ont été engloutis pour sauver les banquiers ou pour un plan de relance qui ne profite qu’au patronat.

    Pour la majorité de la population, la situation va empirer dans les mois à venir. Près de 300.000 ouvriers sont déjà en chômage temporaire. Pour l’année 2009, il y aura 100.000 chômeur/euses supplémentaires et 60.000 pertes d’emplois. Passé les élections du 7 juin, le gouvernement se prépare en outre à faire payer la population une seconde fois par des mesures d’austérité drastiques qui toucheront toutes les dépenses publiques, y compris la Sécurité sociale.

    Les salarie/és, les femmes, les jeunes, les immigré/es, les pensionné/es, n’ont pas à subir les conséquences ni à payer les pots cassés d’une crise pour laquelle ils et elles n’ont aucune responsabilité. Dans plusieurs pays, en Europe et dans le monde, l’exigence de choix politiques, économiques, écologiques et sociaux différents grandit. Des luttes sociales – parfois victorieuses comme dans les Antilles françaises – contestent et combattent les logiques de la mondialisation capitaliste, la soif aveugle de profits et de rendements financiers exorbitants, la mise en concurrence des salarié/es par le dumping social et fiscal.

    Le vendredi 15 mai, à l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES) se déroulera à Bruxelles une manifestation internationale pour un plan de relance social face à la crise dans toute l’Europe. Les syndicats FGTB-CSC-CGSLB mobilisent et manifesteront en front commun. Un mot d’ordre d’action nationale couverte par une grève permettrait de garantir la participation du plus grand nombre possible de travailleur/euses.

    Nous seront présents pour revendiquer la réduction du temps de travail à 32 heures avec embauches compensatoires et sans perte de salaire. C’est selon nous le seul moyen juste de combattre le chômage. Nous pensons qu’il faut nationaliser, sous contrôle des salarié/es, l’ensemble du secteur banquier et financier ainsi que les entreprises qui menacent de procéder à des licenciements collectifs. C’est la seule voie permettant aux pouvoirs publics de décider où attribuer les moyens disponibles pour répondre aux besoins sociaux de la population en non aux intérêts des capitalistes, responsables de la crise.

    Nous voulons contribuer de manière unitaire au succès de cette mobilisation et à la nécessaire résistance sociale. Nous appelons ainsi activement nos membres et sympathisant/es ainsi que la population à manifester en nombre ce vendredi 15 mai à Bruxelles.

    Cette mobilisation devra se poursuivre pour imposer au patronat et au gouvernement d’autres choix; pour la défense de l’emploi, pour augmenter les salaires et les revenus, pour une redistribution effective des richesses, pour la défense et l’extension des services publics, pour la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.

    Ensemble, nous affirmons que ce n’est pas au monde du travail, à la population de payer la crise!

    Parti Socialiste de Lutte (PSL) – info@socialisme.be // www.socialisme.be

    Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) – info@lcr-lagauche.be // www.lcr-lagauche.be

  • Arrêtez la commercialisation des soins !

    Le débat sur la commercialisation des soins de santé fait rage en Flandre. Cela fait des années que la LBC (la CNE flamande) mène campagne contre cette commercialisation. Récemment la coupole des institutions catholiques de soins a, elle aussi, sorti un dossier sur ce thème. Leur inquiétude est largement égale à celle des syndicats, avec une motivation supplémentaire : les nouveaux “cowboys du privé” menacent le semi-monopole des institutions catholiques de soins au Nord du pays. Mais ce problème n’a rien de purement flamand et il se pose avec de plus en plus d’urgence chez nous aussi : avec la crise économique et les déficits budgétaires croissants du gouvernement, la commercialisation menace de devenir toujours plus importante.

    Par Bart Van der Biest, délégué SETCA, membre du comité exécutif du SETCA-BHV, vice-président du Conseil National pour l’Infirmerie et candidat sur notre liste européenne en Flandre

    Les charges pour la collectivité, les bénéfices pour le privé

    La commercialisation est un ensemble de mécanismes qui ont pour but de transférer de l’argent de la collectivité vers le privé, c’est-à-dire dans les poches des actionnaires. Une situation à l’américaine, donc, mais avec une différence de taille : chez nous, l’assurance maladie est totalement dans les mains de l’Etat, qui se fait ainsi traire par le privé. L’économiste en chef de Petercam synthétise très bien la relation privé-collectivité quand il écrit : “Pour faire survivre l’industrie du profit, il faut que les autres secteurs (le non-marchand) supportent les charges” (De Morgen, 29 janvier 2009).

    D’un côté, on a les privatisations pures : des institutions du secteur public qui sont (partiellement) privatisées parce que l’autorité superviseuse n’a pas les moyens nécessaires (à cause de la mauvaise gestion du politique). A Alost, par exemple, les services hospitaliers les plus lucratifs ont été transférés vers l’asbl des docteurs. Dans la région bruxelloise, on a d’un côté les handicapés adultes qui manquent de structure d’accueil et, de l’autre, quelques hôpitaux qui s’aventurent en Bourse, où ils rejoignent les laboratoires privés qui font des profits élevés.

    Mais vu que, pour des raisons historiques, une grande partie des soins de santé sont déjà aux mains du privé (sous la forme d’asbl diverses), on ne parle le plus souvent pas de privatisation, mais d’un glissement du «social» vers le «marchand», de services à la population vers la chasse aux profits. Ces dernières années, toutes sortes de multinationales et de groupes d’investissement ont fait leur entrée dans les soins de santé avec un seul but : faire des profits sur le dos des patients et du personnel. En Flandre, on confère au secteur privé commercial une part de marché de 10% dans les soins résidentiels aux personnes âgées, ce qui est encore peu en comparaison de la Wallonie et de Bruxelles. Tout un tas de situations intolérables ont déjà été constatées dans les maisons de repos aux mains de ces groupes. Un exemple : la limitation drastique et la réutilisation obligatoire de matériel pour l’incontinence.

    Evidemment, ces situations intolérables ne se limitent pas aux nouveaux cowboys du privé. Bien des institutions régulières font preuve de beaucoup de créativité sur ce plan. Un hôpital bruxellois a réussi pendant 10 ans à faire tourner un « carrousel à la TVA » : les médicaments étaient systématiquement achetés à l’étranger à un tarif plus bas, mais payés à prix plein par la collectivité. Le fisc a finalement découvert cette pratique. Quel a été le verdict ? Trois années de profits frauduleux doivent être remboursées. Les 7 autres années d’escroquerie resteront dans la poche des fraudeurs… Parfois, la limite entre les diverses formes de gérance du privé devient difficile à saisir puisque tous utilisent les mêmes mécanismes pour voler de l’argent à la collectivité.

    Une alternative socialiste

    Le PSL défend l’instauration d’un système semblable au National Health Service britannique (NHS), un service public national de soins. Si le NHS craquelle aussi de partout, entre autres au niveau des listes d’attente, c’est à cause d’une absence de moyens de base à laquelle il faut remédier.

    Premièrement, des soins de santé auxquels on ne consacre pas assez de moyens financiers ne peuvent pas bien fonctionner. C’est une question de choix politique. Trente années de néolibéralisme ont laissé des traces extrêmement visibles dans le secteur.

    Deuxièmement, et c’est aussi une prio-rité cruciale, les soins de santé demandent un profond contrôle démocratique de la part de la population. L’immixtion des partis politiques, qui poussent le clientélisme très loin, doit être évitée.

    Les organisations syndicales et les associations de patients et de consommateurs doivent être étroitement impliquées dans le système. Mais un service national et public de soins de santé ne peut utiliser son potentiel au maximum que dans le contexte plus large d’une société démocratique et socialiste où la maximalisation brutale des profits aurait été jetée dans la poubelle de l’histoire.

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